GIEC – les COP’s

OA - Liste

Vers la Une de l’Observatoire


juin 2024

Une enquête publiée ce mardi 25 juin par le consortium «Forbidden Stories» révèle que plus de cent journalistes, essentiellement palestiniens, ont été tués. Tsahal a affirmé «ne pas blesser intentionnellement des journalistes».
L’enjeu est de taille pour Benyamin Nétanyahou : l’opinion publique est favorable à la fin des exemptions, mais son gouvernement inclut deux partis religieux ultraorthodoxes, qui pourraient, s’ils quittent la coalition, déclencher de nouvelles élections.
Depuis son installation en mai, la jetée temporaire installée par les États-Unis sur la côte de la bande de Gaza pour faciliter l'acheminement d'aide humanitaire enchaîne les difficultés. Déplacée la semaine dernière vers un port israélien en raison de mauvaises conditions météo, elle est de nouveau opérationnelle et les livraisons d'aide ont repris dans la nuit de mercredi à jeudi.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme a publié, mercredi, une évaluation de six opérations menées l'année dernière par l'armée israélienne à Gaza qui soulève "de sérieuses inquiétudes au regard du droit de la guerre, aux principes de distinction, de proportionnalité et de précaution".
L’armée israélienne a annoncé dimanche 16 juin l’instauration d’une pause humanitaire de onze heures chaque jour pour permettre l’acheminement d’aide dans le sud de la bande de Gaza. Aucun membre du gouvernement n’en avait, semble-t-il, été informé.
Les accusations d’antisémitisme proférées par les autorités israéliennes font mouche dans la population, prise dans les méandres de la politique israélienne sur fond de bruits de canons.
Le «Wall Street Journal» a eu accès à la correspondance entre le chef du Hamas à Gaza et ses divers représentants à l’extérieur de l’enclave, dans le cadre des discussions pour arracher une trêve.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a qualifié la réponse du Hamas de "signe d'espoir".
“The Wall Street Journal” a eu accès aux messages de Yahya Sinwar envoyés aux membres du Hamas participant aux négociations autour d’une trêve avec Israël. Abondamment repris dans la presse israélienne, ils révèlent le “froid mépris pour la vie humaine” du cerveau des massacres du 7 octobre.
Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien dirigé par Benjamin Netanyahu, a quitté le gouvernement dimanche. Il était en désaccord avec le Premier ministre sur la conduite de la guerre à Gaza. Sa démission intervient après la libération de quatre otages lors d'un raid dans la bande de Gaza.
Samedi 8 juin, Tsahal a libéré 4 otages israéliens grâce à une opération spéciale dans le camp de Nuseirat, situé au centre de la bande de Gaza. Selon les chiffres fournis par le Hamas, ce raid aurait néanmoins causé la mort d’au moins 274 Palestiniens, ce qui a provoqué de fortes réactions au sein de la communauté internationale.
L'ambassadeur israélien aux Nations unies a annoncé vendredi avoir été notifié de l'ajout de l'armée israélienne à la "liste de la honte" de l'ONU, qui doit être publiée le 18 juin et recense les responsables de violations des droits des enfants dans des zones de conflit. Le Hamas aurait également été inclus, rapporte une source diplomatique.
Le président colombien Gustavo Petro a annoncé samedi la prochaine suspension des exportations de charbon de son pays vers Israël tant que la guerre dans la bande de Gaza se poursuivra."Nous suspendrons les exportations de charbon à Israël jusqu'à ce qu'il arrête le génocide", a écrit sur le réseau social X ce dirigeant de gauche.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé jeudi à la cessation des hostilités le long de la ligne de démarcation fixée par les Nations unies entre Israël et le Liban, s’inquiétant d’un risque de "conflit plus large aux conséquences dévastatrices pour la région".
Le bombardement par Tsahal d’un établissement scolaire géré par l’UNRWA à Nuseirat, soupçonné d’abriter une base du Hamas, a tué au moins 40 personnes. L’armée israélienne concentre ses forces sur le centre de l’enclave palestinienne, où sont massés des dizaines de milliers de déplacés fuyant les combats.
Plus de 230 artistes, dont Léna Situations, Renaud, DJ Snake, Leïla Bekhti et Angèle, interpellent Emmanuel Macron pour que la France reconnaisse officiellement l’Etat de Palestine, comme l’ont déjà fait 146 autres pays.
Alors que les médiateurs accentuent la pression pour qu'Israël et le Hamas acceptent un plan de Cessez-le-feu à Gaza, le ministre israélien de la Défense a affirmé que le mouvement islamiste palestinien ne pourrait gouverner Gaza et que l'État hébreu était en train de "préparer une alternative de gouvernement".
Plus de 20 experts indépendants de l’ONU demandent aux Etats qui ne l’ont pas encore fait, dont la Suisse, de reconnaître l’Etat de Palestine. Lundi à Genève, ils ont également appelé les gouvernements à utiliser toutes leurs ressources politiques pour aboutir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Environ 55% des bâtiments de la bande de Gaza, pour la plupart des logements, ont été endommagés ou détruits dans la...
Les pays membres de l’Organisation mondiale de la santé ont accordé samedi des droits supplémentaires aux Palestiniens, adoptant lors de l’Assemblée mondiale de la santé une mesure décidée la veille, sur le modèle de celle prise début mai par l’Assemblée générale des Nations unies.

mai 2024

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a jugé "positive" vendredi soir la nouvelle feuille de route israélienne en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et de la libération d'otages dévoilée par le président américain Joe Biden.
Le président français a appelé mercredi 29 mai le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à «mettre en œuvre les réformes indispensables» dans «la perspective de reconnaissance de l’Etat de Palestine», rapporte la présidence fra
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé mardi la mort de 21 personnes dans une frappe israélienne sur un camp de déplacés dans le sud du territoire palestinien, deux jours après un bombardement similaire à Rafah. La Maison-Blanche continue de juger qu’Israël n’a pas lancé contre cette ville du sud de la bande de Gaza une offensive “majeure”, susceptible de remettre en cause le soutien américain.
L'armée israélienne a annoncé mercredi avoir pris le contrôle d'une zone tampon entre la bande de Gaza et l'Égypte et a intensifié ses bombardements sur la ville frontalière de Rafah, devenue l'épicentre de la guerre contre le Hamas. Elle a également affirmé avoir découvert une vingtaine de tunnels dans le secteur frontalier.
L’Autorité palestinienne a accusé Israël d’avoir perpétré « un massacre » dimanche, en frappant un centre pour personnes déplacées à Rafah. L’attaque, qui a fait au moins 35 morts selon les autorités de Gaza, a été confirmée par l’armée israélienne, qui assure avoir visé « un quartier général du Hamas ».
En bombardant un camp de déplacés dans la grande ville du sud de Gaza, faisant plusieurs dizaines de morts, l’État hébreu répond avec horreur à la Cour internationale de justice, qui lui a ordonné de suspendre ses opérations militaires, estime le journal palestinien “Al-Quds”.
La Belgique espère réunir un large groupe de pays européens afin d'aboutir à une reconnaissance de l'État palestinien dans le cadre d'un processus qui mettrait fin à la violence en cours depuis le 7 octobre, a expliqué lundi le Premier ministre, Alexander De Croo, à l'issue d'un entretien à Bruxelles avec son homologue palestinien, Mohammad Mustafa, en compagnie de la ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib.
Après une frappe israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, qui a coûté la vie à 45 personnes, selon le ministère de la Santé à Gaza, l'État hébreu fait face à une vague de condamnations internationales.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a condamné lundi une frappe israélienne à Rafah qui a fait des dizaines de morts, soulignant que "ces horreurs doivent cesser".
La branche armée du Hamas palestinien a dit dimanche avoir visé Tel-Aviv avec un "important barrage de roquettes" dans un message publié sur le réseau social Telegram.
Le Premier ministre israélien s'est dit dimanche "fermement opposé" à la fin de la guerre à Gaza, au moment où s'intensifient les efforts diplomatiques en vue d'une reprise des négociations pour parvenir à une trêve dans le territoire palestinien.
La Cour internationale de justice a ordonné vendredi 24 mai à Israël d’arrêter son offensive militaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Le ministère des Affaires étrangères du gouvernement espagnol du socialiste Pedro Sánchez a averti samedi Israël que les ordonnances émises par la Cour internationale de justice (CIJ) sont "contraignantes" et a exigé leur respect.
Suite à une saisine de la part de l’Afrique du Sud, la Cour internationale de justice (CIJ) a sommé, ce 24 mai, l’État hébreu de mettre fin à ses opérations militaires à Rafah, ville de la bande de Gaza. En cas de non-respect de cette décision, Israël risque des sanctions.
La plus haute juridiction de l’ONU appelle également ce vendredi 24 mai l’Etat hébreu à laisser entre l’aide humanitaire par le point de contrôle de Rafah.
L’installation de la jetée temporaire américaine sur la côte de Gaza a permis le débarquement en une semaine de 97...
Plusieurs capitales européennes, dont Madrid et Dublin, annoncent ce mercredi leur intention de reconnaître un Etat palestinien ce mercredi 22 mai. Furieux, Israël a rappelé plusieurs de ses ambassadeurs.
Pollution des sols, sources d’eau contaminées, champs dévastés. En plus du lourd bilan humain, le préjudice écologique subi par les habitants de Gaza est immense. Des observateurs soulignent la nécessité de criminaliser la destruction de l’environnement à des fins militaires.
Avec l’annonce de l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, 146 des 193 pays membres de l’Organisation des Nations unies reconnaissent officiellement l’Etat de Palestine.
Un nouveau convoi de camions transportant de l’aide humanitaire pour #Gaza a été bloqué par des colons qui ont détruit les colis, le 13 mai, au point de passage de #Tarqumia, en Cisjordanie. Deux activistes israéliennes pour la paix ont tenté de s’interposer. Elles les ont confrontés, prenant des soldats de l’armée israélienne à témoin, et ont tout filmé.
L’annonce par la Norvège, l’Irlande et l’Espagne de la reconnaissance officielle de l’Etat de Palestine, ce mercredi, affaiblit un peu plus Benyamin Nétanyahou, visé depuis lundi par une demande de mandat d’arrêt de la CPI.
Le procureur de la CPI a réclamé ce mardi des mandats d’arrêt contre deux dirigeants de l’Etat israélien, parmi lesquels le Premier ministre, et du Hamas.
Lundi 20 mai, Kharim Khan, le procureur de la Cour pénale internationale, a demandé que soient émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, son ministre de la Défense, le chef du Hamas à Gaza et deux autres responsables du mouvement palestinien. Un coup dur pour les dirigeants de l’État hébreu qui redoutaient cette décision et qui avaient tenté de s’y opposer, commente la presse internationale.
Un groupe de militants pacifistes israéliens ont tenté de protéger dimanche un convoi humanitaire à destination de la bande de Gaza, pour empêcher qu'il soit attaqué par des activistes israéliens comme d'autres ces derniers jours, a constaté une correspondante de l'AFP.
Réuni en sommet à Manama, à Bahreïn, la Ligue arabe a appelé jeudi au déploiement de "forces internationales de protection et de maintien de la paix de l'ONU dans les territoires palestiniens occupés" par Israël jusqu'à la mise en place d'un État palestinien. Un appel qui coïncide avec l'annonce par Israël de son intention d'"intensifier" ses opérations au sol à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
La reconnaissance de la Palestine à côté d’Israël marquerait le refus absolu de la violence d’Etat pratiquée par le gouvernement Netanyahu. Et constituerait, pour l’Europe, l’opportunité de sceller sa rupture avec la part sombre de son passé.
La construction de cette jetée flottante avait été annoncée en mars dernier. Le 17 mai au matin, les premiers colis d’aide humanitaire à destination des Gazaouis ont commencé à être débarqués pour pouvoir être distribués.
Après des jours de blocage de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien menacé de famine, les premiers chargements ont commencé à être débarqué vendredi par la jetée provisoire américaine arrimée la veille sur la côte de la bande de Gaza.
Madrid a refusé à un navire transportant une cargaison d'armes à destination d'Israël l'autorisation d'accoster dans un port espagnol, a déclaré jeudi le ministre espagnol des Affaires étrangères, Jose Manuel Albares.
Les Etats-Unis se sont dits lundi "préoccupés" et ont appelé leur allié israélien à enquêter après un reportage de CNN sur les conditions dégradantes auxquelles seraient soumis certains prisonniers palestiniens en Israël. A partir d’informations fournies par des lanceurs d’alerte, la chaîne d’information a diffusé un reportage choc vendredi dernier, au sujet de la base militaire israélienne de Sde Teiman, située dans le désert du Néguev, dans le sud d’Israël.
Le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient a annoncé avoir arrimé jeudi une jetée provisoire sur la côte de Gaza, devant permettre d'y acheminer plus d'aide humanitaire. À terme, les États-Unis espèrent l'arrivée de l'équivalent de "150 camions par jour" dans le territoire palestinien, soumis à d'intenses bombardements israéliens, et dont les principaux points d'entrée sont bloqués depuis plus d'une semaine.
De violents combats ont eu lieu lundi entre les soldats israéliens et le Hamas à Rafah et à Jabaliya, dans le sud et dans le nord de la bande de Gaza. Des Palestiniens ont continué de fuir des secteurs de Rafah, mais certains disent ne pouvoir partir faute de moyens.
Le Caire va s’associer à la plainte sud-africaine accusant Israël de génocide dans la bande de Gaza. Une décision prise après l’entrée de l’armée israélienne, le 6 mai, dans le “corridor de Philadelphie”, à la frontière entre l’Égypte et l’enclave palestinienne. Les accords de paix entre les deux pays seraient-ils menacés ?
Soixante-seize ans après la création de l’Etat d’Israël et face au désastre en cours dans la bande de Gaza, la reconnaissance d’un Etat palestinien pourrait contribuer à abréger la souffrance des Palestiniens et protéger l’Etat hébreu contre lui-même.
«The New York Times» s’est procuré sept dossiers des services de renseignement du mouvement islamiste entre 2016 et 2023. Via un réseau d’informateurs, le Hamas y compilait des renseignements sur des milliers de Palestiniens.
Une offensive terrestre israélienne sur Rafah conduirait à une "catastrophe humanitaire colossale", a prévenu vendredi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, au moment où les opérations militaires contre le Hamas dans cette ville surpeuplée paralysent l'entrée de l'aide dans la bande de Gaza.
La résolution votée à New York ce vendredi par 143 pays accorde de nouveaux «droits et privilèges» à l’Etat de Palestine et demande au Conseil de sécurité de «réexaminer la question favorablement».
Dans cette lettre, adressée aux ministres européens des Affaires étrangères, ces personnalités, dont l’ancien diplomate Elie Barnavi, appellent à la reconnaissance d'un Etat palestinien, «une question de principe et de justice historique».
Tsahal a appelé ce lundi 6 mai les Gazaouis présents dans l’est de la ville à rejoindre des «zones humanitaires», assurant débuter une «opération d’ampleur limitée» dans la ville du sud de la bande de Gaza.
Le premier ministre israélien a déclaré que son pays « ne [pouvait] accepter » la demande du mouvement palestinien que l’accord prévoit la fin définitive des hostilités dans la bande de Gaza.
Les 88 parlementaires, auteurs d’une lettre adressée au président, précisent cependant que doivent être exclus de cette possible suspension de l’aide américaine les systèmes israéliens de défense antimissile, comme le Dôme de fer.

avril 2024

Le Hamas doit donner sa réponse à la contre-proposition de pause des combats amendée par Israël. Sous couvert d’anonymat, un membre du mouvement islamiste palestinien a affirmé qu’il n’y avait «aucun problème majeur» dans le texte.
Une proposition de cessez-le-feu dans la bande de Gaza a été présentée au Hamas, prévoyant une cessation des hostilités pendant 40 jours associée à la libération d’otages et de prisonniers, a déclaré lundi à Ryad le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron.
Un port temporaire et une jetée en mer vont bientôt voir le jour sur la bande de Gaza, afin de faciliter la livraison de cargaisons au peuple palestinien.
L'ONU a réclamé mardi une enquête internationale sur les fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza, soulignant la nécessité d'une enquête indépendante face au "climat d'impunité" actuel.
La défense civile à Gaza poursuit ses recherches de corps et de restes humains enterrés dans un charnier découvert dans la ville de l’enclave palestinienne, d’où les troupes israéliennes se sont retirées le 7 avril. Il s’agit de la deuxième grande fosse commune découverte en une semaine.
Les Etats-Unis pourraient imposer dans les jours à venir des sanctions au sulfureux bataillon Netzah Yehuda, accusé de violations des droits humains contre des civils palestiniens en Cisjordanie.
Un responsable local parle d’une opération « sans précédent » dans le camp de déplacés de Nour Shams, en Cisjordanie. Ismaïl Haniyeh, chef de file du Hamas, a été reçu par le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Tous ces projets doivent revenir dans le courant de la semaine prochaine au Sénat, à majorité démocrate, avant d’être potentiellement promulgués par le président des Etats-Unis, Joe Biden.
L'Iran a fait état de trois explosions survenues vendredi à l'aube près d'une de ses bases militaires dans le centre du pays, dans la région d'Ispahan. Si Israël n'a pas revendiqué l'attaque, plusieurs sources américaines ont rapporté que l'État hébreu avait prévenu Washington à l'avance de la frappe, sans que les États-Unis n'approuvent l'opération.
Des responsables israéliens ont confirmé vendredi à la presse américaine avoir lancé une opération sur le territoire iranien, notamment dans la ville d’Ispahan, en réponse à l’attaque sans précédent de Téhéran contre l’État hébreu le week-end dernier.
« Le Moyen-Orient est au bord du précipice. Les derniers jours ont vu une escalade dangereuse, par les mots et les actions », a déclaré jeudi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Il a dénoncé la situation des 2,4 millions de Palestiniens endurant « la mort, la destruction, le déni d’aide humanitaire vitale », et la faim.
Il reste encore 129 Israéliens entre les mains du Hamas, dont 34 sont morts selon Tel Aviv. L’organisation islamiste palestinienne dit avoir besoin de «temps et de sécurité» pour les retrouver, car ils se trouvent détenus par «différents gr
L’Union européenne a annoncé ce vendredi 12 avril avoir sanctionné les branches militaires du Hamas et du Jihad Islamique pour des pratiques «systématiques» lors de l’attaque terroriste du 7 octobre sur l’Etat hébreu.
Face aux destructions environnementales à Gaza et en Cisjordanie, le mouvement écologiste israélien est clivé. Alors que beaucoup soutiennent les efforts de guerre ou restent silencieux, certains luttent pour un futur partagé.
Lors d’un entretien téléphonique “tendu” qui s’est tenu le jeudi 4 avril, le président américain, Joe Biden, a averti le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, que le soutien américain à l’État hébreu allait désormais dépendre des “mesures concrètes” mises en œuvre pour protéger les civils et les travailleurs humanitaires dans la bande de Gaza.
Ancien ministre au Liban, professeur en relations internationales, ex-émissaire de l’ONU et essayiste, Ghassan Salamé est un observateur avisé du Moyen-Orient qui côtoie les acteurs du conflit israélo-palestinien depuis des décennies. À l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage, il a accordé un long entretien à France 24. Ce premier volet est consacré au conflit à Gaza et à ses conséquences à long terme pour la région.
Àla une de la presse ce vendredi matin, une nouvelle information sur la guerre à Gaza : Israël a utilisé l’intelligence artificielle pour localiser 37.000 cibles. Nom du système : Lavende. Difficile, selon le Washington Post, de trouver un sobriquet plus aérien que celui-là. À l’origine de l’information, six officiers des services de renseignements israéliens qui ont témoigné dans une enquête détaillée par deux médias israéliens.
À cause de la surpopulation et du très faible niveau d’hygiène, de plus en plus de cas d’infection au virus de l’hépatite A sont enregistrés dans le sud de la bande de Gaza, où sont entassés des centaines de milliers de déplacés. Et la situation risque de s’aggraver, raconte le site “Daraj”.
Le président américain Joe Biden a pressé jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de "conclure sans délai un accord" pour un "cessez-le-feu immédiat" dans la bande de Gaza.
La communauté internationale demande des comptes aux autorités israéliennes, qui attribuent la mort des employés de World Central Kitchen à une “erreur d’identification”, alors que les premiers éléments de l’enquête semblent indiquer un raid délibéré.
Selon un rapport, les dégâts causés aux infrastructures vitales de la bande de Gaza par l’offensive israélienne se montaient déjà fin janvier à quelque 18,5 milliards de dollars. Soit à peu près l’équivalent du produit intérieur brut des Territoires occupés, précise “Bloomberg”.
L'armée israélienne a annoncé lundi que 600 de ses soldats ont été tués depuis le 7 octobre 2023, date du début de la guerre avec le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

mars 2024

S’il est question maintenant de parler de la « réinvention de nos diasporas », c’est-à-dire, finalement, de réfléchir à ce que c’est qu’être juif, à ce qu’est le monde dans lequel nous vivons et à ce que doit être notre place dans ce monde, alors il est difficile, voire impossible, de ne pas prendre comme point de départ de cette réflexion, la violence inouïe qui se déploie en ce moment même à Gaza et les crimes qui y sont commis.
Depuis le début de la guerre civile en Syrie, en 2011, Israël a mené des centaines de frappes visant l’armée syrienne, mais aussi les groupes pro-iraniens qui combattent aux côtés du régime de Damas.
Le gouvernement israélien vient d'annoncer la saisie de la plus grande parcelle de terre en Cisjordanie occupée depuis les accords de paix d'Oslo en vue d'y bâtir de nouvelles colonies. La zone de 800 hectares se situe dans la vallée du Jourdain, région vitale pour un futur État palestinien.
Érosion du soutien de l’opinion en Occident, voix dissonantes au sein de la diaspora juive et rupture actée avec Joe Biden… Les réactions à la violence de la guerre à Gaza se multiplient. Et elles annoncent une défaite stratégique pour l’État hébreu, estime le rédacteur en chef de ce site panarabe.
La Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné jeudi à Israël d'assurer "une aide humanitaire de toute urgence" à la bande de Gaza assiégée, où des combats opposent l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans le secteur de plusieurs hôpitaux.
Le Hezbollah et son allié Amal ont annoncé mercredi soir huit morts dans leurs rangs, parmi lesquels des secouristes, dans des frappes israéliennes dans le sud du Liban portant à 16 le nombre de victimes d'une journée d'échanges de tirs transfrontaliers.
La perpétuation de la situation actuelle conduit la société israélienne dans une impasse autodestructrice.
Après des semaines de négociations, la résolution, qui exige également la libération des otages, a été approuvée par 14 des 15 membres. En s’abstenant, les Etats-Unis ont permis l’adoption du texte.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a salué lundi l’adoption par le Conseil de sécurité d’une résolution exigeant un cessez-le-feu "immédiat" à Gaza et la libération des otages, estimant que ne pas l’appliquer serait "impardonnable".
Le patron de l'ONU Antonio Guterres s'est rendu samedi aux portes de la bande de Gaza dévastée par la guerre et au bord de la famine, où il a appelé à un cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas pour mettre fin au "cauchemar".
Les Etats-Unis avaient déposé à l’ONU un projet appelant à un cessez-le-feu immédiat et durable, rappelant le risque de famine dans l’enclave palestinienne. Jusqu’ici, Washington, principal allié d’Israël, a mis son veto à plusieurs résolutions appelant à des cessez-le-feu.
Le gouvernement israélien a annoncé ce vendredi 22 mars la saisie de 800 hectares de terres dans la vallée du Jourdain, en Cisjordanie occupée.
L’armée israélienne mène depuis quatre jours une opération dans le complexe hospitalier Al-Chifa, dans la bande de Gaza, où elle a annoncé, jeudi, avoir déjà tué "plus de 140" combattants palestiniens.
Washington a confirmé lundi la mort du chef adjoint de la branche armée du groupe islamiste palestinien, Marwan Issa. C’est le responsable le plus haut placé tué sur ce territoire par l’armée israélienne depuis le début de la guerre.
Depuis plusieurs semaines, le risque de famine est évoqué dans la bande de Gaza, sans pour autant qu'elle ne soit décrétée. L'ONU a annoncé lundi que d'ici fin mai, en l'absence de mesures "urgentes", le nord de l'enclave basculerait au niveau le plus élevé d'insécurité alimentaire, tant en termes d'ampleur que de gravité. France 24 revient sur les critères stricts pour déclarer l'état de famine dans un territoire.
L’Organisation mondiale de la santé s’est, elle, dite « terriblement préoccupée » par les combats près de l’hôpital Al-Shifa. Le Hamas a dénoncé un « crime de guerre », affirmant que des milliers de personnes étaient réfugiées dans l’hôpital.
Le déchargement de 200 tonnes de vivres transportées par le navire Open Arms s’est achevé ce samedi 16 mars dans la bande de Gaza. C’est la première fois depuis le début de la guerre, que de l’aide humanitaire est acheminée par la mer.
Le mouvement islamiste avait critiqué la nomination de l’économiste Mohammad Mustafa au poste de premier ministre de l’Autorité palestinienne, susceptible d’« aggraver les divisions » entre Palestiniens.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a validé le plan d’invasion de Rafah. Son cabinet annonce vendredi que les préparatifs pour évacuer les civils peuvent débuter.
Un premier bateau chargé de vivres pour la population affamée par plus de cinq mois de guerre est arrivé vendredi au large de la bande de Gaza, au moment où les Palestiniens se rassemblaient sous tension pour la première grande prière depuis le début du ramadan.
La nomination d'un fidèle de Mahmoud Abbas au poste de Premier ministre palestinien va "renforcer les divisions" et prouve la "déconnexion de l'Autorité palestinienne de la réalité", ont dénoncé vendredi le Hamas, le Jihad islamique et d'autres formations.
Un premier bateau chargé de vivres est en route mercredi pour la bande de Gaza où la population est menacée par la famine, en plus des bombardements, après cinq mois de guerre entre Israël et le Hamas sans trêve à l'horizon.
Selon les chiffres du ministère de la santé de la bande de Gaza, administrée par le Hamas, plus de 12 300 enfants sont morts sur le territoire palestinien entre octobre et la fin du mois de février.
Une famine est "imminente" dans le nord de Gaza, prévient le PAM, le Programme alimentaire mondial. 2,2 millions de personnes, soit l’immense majorité de la population, sont menacées, selon l’ONU. Des personnes sont pourtant déjà mortes de faim. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a récemment déploré le décès de 10 enfants qui n’ont pas survécu, faute de nourriture, dans un hôpital gazaoui. Le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, décompte "27 personnes mortes de malnutrition et de déshydratation dans des hôpitaux du nord de Gaza". Pourquoi la famine n’est-elle, dès lors, qualifiée que "d’imminente"?
Le couloir maritime vers Gaza pourrait permettre d'assurer un approvisionnement en aide "durable, régulier et fiable", a déclaré mardi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, alors qu'un premier navire a quitté Chypre vers l'enclave palestinienne. C'est la première fois depuis 2005 qu'un bateau est autorisé à approvisionner Gaza en aide, a souligné Mme von der Leyen, qualifiant la livraison de "soutien vital supplémentaire".
Le navire, qui s’apprête à quitter Chypre, appartient à l’organisation caritative espagnole Open Arms et transportera des denrées alimentaires fournies par l’organisation caritative américaine World Central Kitchen.
Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) – L'Union européenne et les États-Unis ont annoncé, vendredi, l'ouverture prochaine d'un corridor maritime entre Chypre et Gaza pour acheminer l'aide humanitaire dans le territoire palestinien affamé et bombardé sans cesse par Israël, après cinq mois de guerre.
L’établissement et l’expansion de colonies israéliennes dans les territoires palestiniens ainsi que « la violence des colons et les violations liées aux implantations (…) risquent d’éliminer toute possibilité pratique d’établir un Etat palestinien viable », déplore un rapport du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.
Une organisation caritative américaine a annoncé vendredi qu'elle chargeait de l'aide pour Gaza sur un bateau à Chypre. Il s'agirait de la première cargaison destinée à ce territoire dévasté par la guerre, via à un couloir maritime que la Commission européenne espère voir s'ouvrir ce weekend.
Engagée depuis des décennies pour protéger les civils des armes explosives, l’ONG Handicap International n'a de cesse de mettre en garde contre la contamination par les restes d’explosifs de guerre israéliens dans la bande de Gaza. Les conséquences sont très lourdes : pertes humaines, blessures complexes et invalidantes, traumatismes psychologiques, ou encore freins à l’acheminent de l’aide humanitaire et à la reconstruction...
Ce port temporaire, qui prendrait la forme d’un ponton flottant, devrait permettre d’acheminer davantage d’aide humanitaire dans l’enclave, par voie maritime.
Selon le ministère de la santé du Hamas, 115 personnes ont été tuées, toutes par des tirs israéliens, dans le drame du 29 février, dont les circonstances restent encore loin d’être éclaircies.
L'établissement et l'expansion de colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés relève "du crime de guerre" et "risque d'éliminer toute possibilité pratique d'établir un Etat palestinien viable", a mis en garde vendredi l'ONU.
Ce projet pour acheminer de l’aide humanitaire, annoncé par les Etats-Unis et l’UE, pourrait aboutir dès dimanche, selon la présidente de la Commission. Israël, qui assiège l’enclave et ne laisse entrer l’aide qu’au compte-gouttes depuis le 9 octobre, s’est « félicité » de ce projet.
Une trentaine d'artistes et universitaires belges ont lancé une pétition en ligne pour appeler au boycott d'Israël, alors que les bombardements et l'offensive terrestre menés par l'État hébreu ont fait plus de 30.000 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Le président américain doit annoncer dans son discours sur l’état de l’Union ce jeudi 7 mars que les Etats-Unis vont mettre en place un moyen de distribuer davantage d’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne guettée par la famine.
Depuis le début de l’offensive israélienne, les États-Unis ont procédé à plus de 100 livraisons d’armes à leurs alliés israéliens, malgré les inquiétudes croissantes sur les tactiques militaires employées à Gaza, souligne le “Washington Post”.
Cinq mois après le début de la riposte israélienne à Gaza en réponse aux massacres du Hamas, le 7 octobre 2023, l’étroite bande de terre palestinienne a été rendue en bonne partie inhabitable. Il est inutile d’invoquer la solution des deux Etats si ce territoire martyrisé reste un champ de ruines.
Tout comme le «oui mais» après le 7 octobre nous a meurtris, rien ne justifie une telle accumulation de morts civils, rien ne justifie de laisser la famine gagner la bande de Gaza,
Israël a autorisé la construction d'environ 3.500 maisons de colons en Cisjordanie occupée.
Symbole d'unité nationale dans le conflit face au Hamas, le cabinet de guerre israélien est secoué par la rivalité politique entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le centriste Benny Gantz, en tête des intentions de vote.
Les rebelles yéménites ont attaqué le navire dans le golfe d’Aden ce mercredi 6 mars. Un responsable américain annonce deux morts et six blessés.
Critiquées régulièrement par Israël en raison de leur supposé silence sur le sujet, les Nations Unies documentent dans un rapport publié lundi 4 mars des violences sexuelles commises par le mouvement terroriste palestinien.
La vice-présidente américaine Kamala Harris a appelé dimanche à un "cessez-le-feu immédiat" pour "au moins six semaines" dans la bande de Gaza. "Etant donné l'ampleur des souffrances à Gaza, il doit y avoir un cessez-le-feu immédiat pour au moins les six prochaines semaines, ce qui est actuellement sur la table des négociations" entre Israël et le Hamas, a déclaré Mme Harris lors d'un discours commémorant une marche pour les droits civiques à Selma, dans l'Alabama.
Les tensions sont encore montées lundi entre Israël, qui a accusé l'UNRWA d'employer "plus de 450 terroristes" à Gaza, et l'agence onusienne qui a rapporté des "tortures" subies par ses employés arrêtés dans le territoire palestinien.
Le chef de l'UNRWA tire la sonnette d'alarme.
Des milliers de personnes sont à nouveau descendues dans les rues de nombreuses villes israéliennes samedi soir pour manifester contre le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu et pour exiger la libération des otages restant encore détenus par le groupe islamiste palestinien Hamas.
Le navire britannique qui a coulé en mer Rouge après une attaque aux missiles des rebelles yéménites houthis présente...
Après une annonce vendredi de Joe Biden, les Etats-Unis ont réalisé leurs premiers largages de nourriture par les airs. Mais ces ravitaillements aériens, risqués et plus coûteux que par la route, ne seraient «utiles qu’à la marge».
Un haut responsable américain a assuré samedi qu’Israël avait “plus ou moins” donné son accord pour une trêve dans la guerre à Gaza et que désormais “la balle était dans le camp du Hamas” pour qu’elle entre en vigueur.

février 2024

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé jeudi que le nombre de morts dans la bande de Gaza était de "plus de 30.000" depuis le début du conflit avec Israël le 7 octobre. "Le nombre de martyrs (tués, ndlr) est de plus de 30.000", a indiqué le ministère dans un communiqué, en faisant état d’au moins 79 nouvelles morts dans des frappes israéliennes nocturnes.
Le ministère du territoire administré par le Hamas fait état d’au moins 104 morts et 760 blessés dans la ville de Gaza, accusant l’armée israélienne de « massacre ». Cette dernière dit que « des dizaines de Gazaouis ont été blessés par des bousculades et des piétinements ».
Des soldats de Tsahal ont tiré à balles réelles sur des Palestiniens qui se ruaient sur des camions d’aide humanitaire à Gaza. Des sources israéliennes, qui ont confirmé ces tirs, ont indiqué que les soldats se sont sentis «menacés».
L'Égypte, le Qatar, les États-Unis, la France et d'autres pays tentent de négocier depuis plusieurs semaines un nouveau cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Une délégation israélienne menée par le chef du Mossad, les services de renseignement extérieurs, était à Paris le week-end dernier pour des discussions sur un possible accord de trêve à Gaza, incluant la libération d'otages sur les 130 toujours entre les mains du Hamas.
Plusieurs responsables de l’ONU ont déploré ce mardi 27 février devant le Conseil de sécurité la propagation de la famine dans l’enclave palestinienne, assiégée et bombardée par Israël. Le nord du territoire est particulièrement menacé.
Des correspondants et présentateurs travaillant pour des médias britanniques et américains dénoncent l’interdiction qui leur est faite de se rendre dans l’enclave, où ne sont présents qu’une poignée de médias étrangers.
Dans l’enclave palestinienne menacée par la famine et pilonnée sans relâche, le bilan de la riposte israélienne ­à l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre a franchi la barre des 30 000 morts. En grande majorité des femmes et des enfants.
Le gouvernement de l’Autorité palestinienne (AP) a remis lundi sa démission au président Mahmoud Abbas. L’entité gouvernementale qui gouverne avec des pouvoirs limités en Cisjordanie occupée est vivement critiquée depuis le 7 octobre par les Palestiniens de l'intérieur pour son “impuissance” face à Israël à Gaza et en Cisjordanie occupée. Ce changement d’exécutif à venir semble être “un petit pas dans la bonne direction” en vue d’une réforme de l’AP, mais le chemin est encore long.
Le gouvernement de l'Autorité palestinienne, qui siège en Cisjordanie occupée, a remis lundi sa démission au président Mahmoud Abbas, a déclaré le Premier ministre Mohammed Shtayyeh.
L'armée israélienne a présenté un plan d'"évacuation" des civils des "zones de combat" dans la bande de Gaza, ont annoncé lundi les services de Benjamin Netanyahu, toujours déterminé à lancer une offensive militaire contre la ville surpeuplée de Rafah.
La démission du Premier ministre Mohammed Shtayyeh doit permettre la constitution d’un gouvernement rassembleur à la tête de l’Autorité palestinienne, assure la presse internationale. Mais la tâche s’annonce ardue, en raison des mésententes palestiniennes.
Répondant à la publication du premier plan israélien pour l’après-guerre avec le Hamas, le chef de la diplomatie américain a réaffirmé son opposition à la réoccupation militaire de Gaza, et en a profité pour dénoncer les colonies en Cisjordanie.
Les guerres et tensions géopolitiques en cours correspondent à l’un des pires scénarios du Giec sur l’avenir du climat. Ce modèle a ses limites et n’a pas de valeur prédictive à long-terme, modèrent toutefois des scientifiques.
L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a atteint un "point de rupture", a mis en garde jeudi son patron Philippe Lazzarini dans une lettre au président de l’Assemblée générale de l’ONU.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a proposé un plan pour l'après-guerre dans la bande de Gaza prévoyant la gestion du territoire par des responsables palestiniens locaux, ont rapporté vendredi les médias israéliens.
Les attaques du Hamas perpétrées en Israël le 7 octobre ont donné lieu à des violences sexuelles systématiques et préméditées, selon un rapport d'une organisation israélienne. Elle décrit ces exactions comme une partie intégrante des agressions criminelles.
Christopher Lockyear, secretary general of Doctors Without Borders/Médecins Sans Frontières (MSF), called today on the United Nations Security Council (UNSC) to demand an immediate and sustained ceasefire in Gaza. Addressing the Council at its monthly meeting on Gaza, Lockyear also called for the unequivocal protection of medical facilities, staff, and patients. “Meeting after meeting, resolution after resolution, this body has failed to effectively address this conflict,” Lockyear said. “We have watched members of this Council deliberate and delay while civilians die. This death, destruction, and forced displacement are the result of military and political choices that blatantly disregard civilian lives. These choices could have been—and still can be—made very differently.” After more than four months of war, nearly 30,000 Palestinians have been killed in Gaza amid Israel’s constant bombing and attacks. Approximately 1.7 million people—nearly 75 percent of the population—are estimated to be forcibly displace
L'ONG Médecins sans frontières (MSF) a dénoncé mercredi "avec la plus grande fermeté" une frappe israélienne contre une de ses résidences dans le sud de la bande de Gaza, fatale à deux membres de la famille d'un de ses employés.
« Nous avons besoin d’un cessez-le-feu maintenant ! Les otages doivent être libérés, les bombes doivent cesser de tomber et l’accès à l’aide humanitaire doit être libre. L’humanité doit prévaloir », a insisté Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Trois agences des Nations Unies, ont publié un rapport sur le risque croissant de décès d’enfants dans la bande de Gaza. Il dénonce une situation «sans précédent dans le monde».
De nouvelles frappes israéliennes ont visé mardi la bande de Gaza, où la situation humanitaire reste catastrophique notamment dans la ville de Rafah, menacée d'une offensive terrestre par Israël, au moment où une nouvelle impasse se profile au Conseil de sécurité de l'ONU quant à un possible cessez-le-feu.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a annoncé suspendre de nouveau la distribution de l’aide dans le nord de la bande de Gaza
L'armée israélienne mène depuis jeudi une opération dans l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, où, selon des "renseignements crédibles", auraient été retenus des otages du Hamas. Elle a affirmé vendredi avoir arrêté 20 personnes en lien avec l'attaque du 7 octobre. Le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien fait état, pour sa part, de plusieurs patients morts dans l'établissement hospitalier. Médecins sans frontières parle de son côté d'une "situation chaotique" sur place.
Quatre civils, dont une femme et deux enfants, ont été tués et neuf personnes blessées mercredi dans des raids israéliens sur le sud du Liban, a indiqué une source de sécurité libanaise à l'AFP.
Des négociations se tiennent actuellement au Caire.
Israël a mené une opération nocturne à Rafah ce dimanche soir, devenue un gigantesque campement pour les réfugiés Palestiniens.
Le "corridor de Philadelphie" est une zone tampon entre la bande de Gaza et l’Égypte. Ce couloir de 100 mètres de large et de 14 km de long pourrait représenter la seule voie de passage pour des centaines de milliers de Palestiniens en cas d’offensive majeure de l’armée israélienne à Rafah. Benjamin Netanyahu affirme depuis des semaines vouloir prendre le contrôle de ce couloir, une menace qui inquiète les autorités égyptiennes. Décryptage.
Imane Maarifi, infirmière, et Raphaël Pitti, médecin anesthésiste-réanimateur, sont rentrés mardi 6 février d'une mission de deux semaines à l'hôpital européen de Khan Younès, ville du sud de la bande de Gaza. Pour France 24, ils racontent le quotidien de l'établissement transformé en camp de déplacés, surpeuplé, et où une règle s'impose : "Faire l'économie de tout". Un symbole de la catastrophe humanitaire en cours dans l'ensemble de l'enclave palestinienne.
L'armée et l'agence de la sécurité intérieure israéliennes ont affirmé samedi avoir découvert un tunnel du mouvement islamiste Hamas sous le quartier général de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans la ville de Gaza.
La perspective d’une trêve entre Israël et le Hamas s’éloigne. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a balayé mercredi d’un revers de la main les minces espoirs apparus ces derniers jours alors que les efforts diplomatiques semblaient tendre vers une désescalade. Décryptage.
Otage du Hamas, Agam Goldstein, jeune femme de 18 ans, a été libérée il y a deux mois et demi. Elle témoigne cette semaine dans Paris Match, avec d’autres, des abus sexuels subis par celles qui ont partagé le même sort et sont toujours à Gaza.
Les Pays-Bas ont pour la première fois largué des produits de secours dans l'enclave palestinienne de Gaza. La défense néerlandaise a mené l'opération avec la Jordanie, avec un avion C-130. Il s'agit avant tout de produits médicaux, qui ont été largués à proximité d'un hôpital de campagne opéré par la Jordanie à Gaza. L'opération a couté environ 1 million d'euros. La Défense néerlandaise a publié sur son site internet des images de la cargaison, avec des drapeaux néerlandais et jordaniens.
Une lettre ouverte signée par plus de 800 cadres américains et européens dénonce le soutien accordé par leurs gouvernements à Israël, dans le cadre du conflit avec le Hamas. La presse américaine y voit le signe de divisions de plus en plus marquées autour des relations avec l’État hébreu.
Dans l’enclave palestinienne, où les civils n’en finissent pas de payer les massacres commis par les terroristes du Hamas, Israël empêche tout accès aux médias, menant ainsi une guerre loin des regards.
La ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib et la ministre de la Coopération Caroline Gennez ont convoqué ce...

janvier 2024

La suspension par plusieurs pays de leurs financements à l'Unrwa, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés...
Alors que la catastrophe humanitaire se poursuit dans la bande de Gaza, plusieurs pays ont suspendu leur aide à l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens après les accusations d’Israël d’implication avec le Hamas.
Le 28 janvier, plusieurs ministres du gouvernement Nétanyahou ont participé à une conférence organisée par l’extrême droite prônant la réinstallation des Israéliens à Gaza et le départ “volontaire” des Palestiniens de la bande de Gaza. Les images de l’ambiance festive régnant dans la salle ont suscité l’émoi sur les réseaux sociaux.
La Cour internationale de justice a demandé vendredi à Israël de faire tout son possible pour protéger la population de Gaza des risques de génocide. L’instance onusienne n’a pas ordonné un cessez-le-feu, mais réclame le respect du droit international humanitaire. Une décision contraignante dont elle ne peut cependant pas contrôler l'application.
L’agence de l’ONU a annoncé le licenciement de plusieurs de ses employés, soupçonnés d’avoir pris part à l’attaque du 7 octobre, et l’ouverture d’une enquête. Les Etats-Unis, l’Australie, le Canada et l’Italie suspendent leurs financements.
Depuis près de quatre mois, l'armée israélienne et le Hamas s’affrontent dans la bande de Gaza. Des combats à la surface, mais également dans les tunnels de l’enclave, un véritable dédale souterrain qui ne cesse de révéler ses surprises.
Le mouvement islamiste palestinien Hamas s'est montré ouvert à des discussions sur la libération d'otages israéliens, tandis qu'Israël aurait proposé un cessez-le-feu de deux mois en échange de ces libérations, ont rapporté mercredi plusieurs médias américains.
Réunis à Bruxelles, les Vingt-Sept ont tenté de s’accorder sur un plan de paix visant la création d’un État palestinien, malgré l’hostilité affichée des Israéliens pour cette option.
Israël doit accepter une solution à deux Etats pour mettre fin à la guerre et garantir sa sécurité, ont souligné des ministres des Affaires étrangères de l'UE avant une réunion où ils doivent rencontrer séparément leurs homologues israélien et palestinien.
Le mouvement islamiste demande également « l’arrêt immédiat de l’agression israélienne de Gaza, des meurtres et du nettoyage ethnique commis contre l’ensemble de la population de Gaza ».
Les services médicaux ne sont pour l’instant pas en mesure de savoir d’où provient le champignon qui aurait tué un soldat.
S’exprimant à l’université de Valladolid, le responsable de la politique étrangère de l’Union européenne a déclaré que le mouvement islamiste palestinien, créé en 1987, avait été « financé par le gouvernement israélien pour tenter d’affaiblir l’Autorité palestinienne du Fatah ».
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a publiquement affirmé, jeudi, son opposition à l'existence d'une "souveraineté palestinienne". Mais les États-Unis, soutien majeur d’Israël dans opération contre le Hamas, ne cessent de présenter la création d'un État palestinien comme la condition d’une "véritable sécurité". Jusqu'où l'État hébreu peut-il faire fi des volontés de son allié historique ? Décryptage.
Passage en revue des actualités autour de la guerre au Proche-Orient ce samedi 20 janvier. Pour retrouver le résumé de la journée de vendredi, c’est ici. Une frappe attribuée à Israël élimine un chef des Gardiens de la révolution iraniens à Damas.
C’est une déclaration qui fait du bruit, vendredi soir, lors d’une conférence dans une université espagnole, Josep Borrel, le chef de la diplomatie européenne a accusé Israël d’avoir "créé" et "financé" le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza et à l’origine de l’attaque sans précédent du 7 octobre en sol israélien. "Le Hamas a été financé par le gouvernement israélien pour tenter d’affaiblir l’Autorité palestinienne du Fatah. Mais si nous n’intervenons pas fermement, la spirale de la haine et de la violence se poursuivra de génération en génération, de funérailles en funérailles", a-t-il déclaré. Mais est-ce la réalité ? Est-ce qu'historiquement, le Hamas a été soutenu par le gouvernement israélien? Nous avons posé la question à Michel Liégeois, professeur de Relations internationales à l’UCLouvain : "Le problème n’est pas tellement que ce que monsieur Borrell dit est inexact ou faux, mais c’est que ce n’est pas suffisamment contextualisé et détaillé", explique l’expert.
Des dizaines de Palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes jeudi dans la bande de Gaza, où l'armée a annoncé une progression de ses soldats dans la ville méridionale de Khan Younès et de violents combats contre le Hamas.
Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a averti mercredi qu’une "confrontation totale" entre Israël et le Liban serait un "désastre complet", sur fond de craintes d’un embrasement dans la région. S’adressant au Forum économique mondial dans la station alpine suisse de Davos, Antonio Guterres a réitéré son appel à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" à Gaza. Les combats ont ravagé Gaza depuis les attaques sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre. Depuis lors, la frontière libano-israélienne est le théâtre d’échanges de tirs quasi quotidiens entre l’armée israélienne et le mouvement chiite libanais Hezbollah, allié du Hamas. "Les retombées qui se produisent déjà, le risque d’une véritable confrontation au Liban, ce serait un désastre total. Nous devons l’éviter à tout prix", a déclaré António Guterres.
Trois mois après l’incursion terrestre de l’armée israélienne dans l’enclave palestinienne ayant fait des milliers de morts, l’Etat hébreu estime que la phase intensive des opérations «se terminera bientôt».
La guerre entre Israël et le Hamas est entrée dimanche dans son centième jour en dépit des appels internationaux à une trêve dans le conflit qui a plongé la bande de Gaza dans une crise humanitaire majeure.
Les ministres des Affaires étrangères égyptien et chinois ont plaidé dimanche ensemble au Caire pour un cessez-le-feu au 100e jour de la guerre à Gaza et pour la création d'un "État de Palestine" membre de plein droit de l'Onu.
Les tensions observées en mer Rouge, alors que les Etats-Unis, avec le soutien du Royaume-Uni, ont riposté aux attaques de rebelles houthistes agissant contre des navires commerciaux au nom de la solidarité avec la cause palestinienne, mettent en évidence une instabilité régionale.
Depuis le 7 octobre, Israël a détruit ou endommagé 70% des 439.000 habitations et environ la moitié des bâtiments de...
Les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené dans la nuit de jeudi à vendredi plus de 70 frappes sur des sites militaires de la capitale du Yémen, Sanaa, et d'autres villes du pays contrôlées par les rebelles houthis, faisant au moins cinq morts. Dans le même temps, la coalition occidentale a rappelé que le "but reste la désescalade des tensions" et "restaurer la stabilité en mer Rouge".
Une résolution, adoptée mercredi par le Conseil de sécurité des Nations unies, "condamne dans les termes les plus forts les attaques (des Houthis) contre les navires marchands et commerciaux depuis le 19 novembre 2023" en mer Rouge et "la fourniture d'armes" aux rebelles yéménites.
L’Afrique du Sud et Israël s'affrontent jeudi devant la Cour internationale de justice (CIJ) alors que Pretoria accuse l'État hébreu d'"actes génocidaires" à Gaza. Des accusations "atroces" et "absurdes", selon le président israélien, Isaac Herzog.
A la suite d’un dépôt de plainte pour génocide contre Israël, la Cour internationale de justice de la Haye doit se prononcer cette semaine sur des «mesures conservatoires» requises par l’Afrique du Sud pour protéger rapidement les Gazouis.
L'annonce de l'armée israélienne ajoute qu'un tunnel sous la ville retenait auparavant des otages israéliens, mais l'armée ne donne pas plus de détails.
Les drones et missiles ont été abattus mardi soir par des avions de combat lors d’une nouvelle attaque des rebelles yéménites, soutenus par l’Iran selon le Commandement militaire américain au Moyen-Orient.
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, les rebelles yéménites multiplient les actions contre le trafic maritime commercial, en soutien, disent-ils, aux Palestiniens.
Le secrétaire d’État américain a rencontré Mahmoud Abbas à Ramallah ce mercredi. Plus la guerre entre Israël et le Hamas se poursuit, plus le risque d’assister à un embrasement régional du conflit se concrétise. Un haut responsable militaire du Hezbollah a été tué ce lundi au Liban dans une frappe israélienne. Quelques jours plus tôt, le numéro deux du Hamas – Saleh al Arouri – était abattu dans la banlieue sud de Beyrouth, poussant le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à promettre une réponse “inéluctable” à l’État hébreu.
La guerre à Gaza est une catastrophe pour l’humanité. Elle fait également des ravages sur le plan environnemental, révèle une étude menée par des chercheurs issus notamment des universités de Lancaster et Queen Mary de Londres, relayée par The Guardian et Libération.
Alors que la guerre contre le Hamas se poursuit à Gaza, l'armée israélienne a annoncé, début janvier, passer à la troisième phase de son opération avec des actions plus ciblées, sensées réduire l'intensité des combats dans l'enclave palestinienne. Yohanan Tzoreff, chercheur à l'Institut d'études de sécurité nationale à Tel-Aviv, livre son analyse sur ces trois premiers mois du conflit.
Exclusive: First months of conflict produced more planet-warming gases than 20 climate-vulnerable nations do in a year, study shows
L'armée israélienne a dévoilé lundi dans le centre de la bande de Gaza un complexe de tunnels et d'ateliers présenté à des journalistes comme "le plus grand site de fabrications d'armes" du Hamas découvert "depuis le début de la guerre".
Depuis le début de l'intervention terrestre israélienne, de nombreuses infrastructures vitales ont été détruites, entrainant une dégradation des conditions de vie dans la bande de Gaza et de graves dommages environnementaux.
En tournée au Moyen-Orient pour tenter d’éviter un embrasement de la région, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a lancé cet avertissement dimanche depuis le Qatar.
En Cisjordanie occupée, quatre frères ont été tués, dimanche, lors d'une frappe israélienne à Jénine, qui a fait au total 7 morts. Alors que la famille enterrait ses "martyrs", d'autres attendent la restitution de dépouilles de proches retenues par l'armée israélienne.
Deux experts des droits de l'homme des Nations unies ont demandé lundi que les auteurs de nombreux crimes présumés, notamment des violences sexuelles, commis lors de l'attaque du 7 octobre sur le sol israélien par le Hamas, soient punis.
«Nous allons faire ça autrement», a affirmé le porte-parole de l’armée israélienne samedi 6 janvier, après que le Premier ministre Nétanyahou a rappelé sa volonté de poursuivre la guerre jusqu’à ce que «Gaza ne soit plus une menace».
Les chefs de la diplomatie américaine et européenne se sont rendus ce week-end au Moyen-Orient pour tenter d’éteindre l’incendie qui menace d’enflammer toute la région.
Des manifestants anti-gouvernementaux israéliens se sont rassemblés samedi soir sur la place Habima de Tel-Aviv, appelant à des élections anticipées et à la démission du gouvernement, dans le cadre de la guerre en cours avec le Hamas dans la bande de Gaza.
L'ONG Médecins sans frontières (MSF) a annoncé dans la nuit avoir évacué son personnel d'un hôpital du centre de Gaza, après trois mois de guerre d'Israël contre le groupe terroriste palestinien Hamas dans l'enclave.
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, le nombre de colonies sauvages et de nouvelles routes pour les colons a connu une progression "sans précédent" en Cisjordanie occupée, soutient dans une nouvelle étude l'ONG israélienne Peace Now.
Le 26 décembre, le premier objecteur de conscience qui a refusé de faire son service militaire depuis le début de la guerre avec le Hamas a été emprisonné en Israël. Ces voix minoritaires qui refusent de participer à "l'oppression des Palestiniens", tentent de changer la donne par leur engagement politique.
Trente-cinq personnes sont mortes, vendredi, à Deir Al-Balah, alors que les bombardements se poursuivent à Rafah et dans le nord de Gaza.
Dans la nuit du 4 au 5 janvier, une opération militaire franco-jordanienne a permis le largage de 7 tonnes d’aide humanitaire et sanitaire dans la bande de Gaza.
L'armée israélienne a annoncé samedi soir avoir "achevé le démantèlement de la structure militaire du mouvement islamiste palestinien Hamas dans le nord de la bande de Gaza" et se concentrer désormais sur "le centre et le sud" de ce territoire.
Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a présenté jeudi soir son premier plan de "l'après-guerre" dans la bande de Gaza selon lequel il n'y aurait "ni Hamas" ni "administration civile israélienne" en place dans le territoire palestinien au terme des combats.
Trois mois après le massacre du Hamas le 7 octobre, les dirigeants israéliens n’entendent pas mettre un terme aux opérations militaires à Gaza. Le conflit apparaît en effet comme une opportunité pour un Benyamin Nétanyahou ébranlé.
Le ministre israélien de la Sécurité nationale a préconisé un départ des Palestiniens malgré les critiques américaines.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce premier numéro de l’année, nous revenons sur la guerre entre Israël et le Hamas et l’effroyable bilan au sein de la population civile dans l’enclave palestinienne assiégée : plus de 21 000 morts, deux millions de déplacés et des dégâts majeurs, partout. Une catastrophe humanitaire. Le gouvernement israélien pousse les Gazaouis à l’exode, faisant craindre une deuxième Nakba. Le cri d’alarme de la presse étrangère.
Retenue ou escalade ? L'élimination du numéro 2 du Hamas par Israël, mardi, dans la banlieue sud de Beyrouth, a ravivé les risques d’une confrontation totale entre l’État hébreu et le Hezbollah, désormais exposé dans son bastion sécuritaire et dans l’obligation de répliquer. Décryptage.
Le chef du Mossad, les services secrets israéliens, a affirmé mercredi que son agence "réglera ses comptes" avec toute personne impliquée dans l'attaque sanglante du Hamas du 7 octobre sur le sol israélien.
Saleh al-Arouri, un haut dirigeant du Hamas tué au Liban dans une attaque de drone attribuée à Israël, a joué un rôle clé dans le développement des capacités militaires du mouvement islamiste palestinien et de ses liens avec des alliés régionaux.
La plus haute juridiction de l'ONU, entendra la semaine prochaine les arguments de l'Afrique du Sud et d'Israël, après le dépôt par Pretoria d'une requête contre Israël pour "génocide" dans la bande de Gaza.
La plus haute juridiction de l'ONU, entendra la semaine prochaine les arguments de l'Afrique du Sud et d'Israël, après le...
Les deux ministres, également chefs de partis d’extrême droite, avaient appelé à un retour des colons juifs dans la bande de Gaza à la fin du conflit armé.
Les deux ministres, également chefs de partis d’extrême droite, avaient appelé à un retour des colons juifs dans la bande de Gaza à la fin du conflit armé.
Le numéro deux du Hamas palestinien, Saleh al-Arouri, a été tué dans une frappe israélienne sur la banlieue de Beyrouth mardi soir, ont annoncé le mouvement palestinien et deux responsables libanais de la sécurité.
Les médias officiels libanais affirment qu’un drone israélien a provoqué une explosion en de la capitale, causant la mort de Saleh el-Arouri, l’un des leaders du mouvement islamiste palestinien, ainsi que de six autres personnes.

décembre 2023

"L'armée israélienne a déjà éliminé plus de 8.000 terroristes dans la bande de Gaza", a assuré le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
La guerre entre Israël et le Hamas palestinien à Gaza, entrée dans sa treizième semaine, 'va se poursuivre pendant de...
Au moins 65 journalistes ont été tués dans la guerre à Gaza depuis le début des attaques israéliennes, rapporte l'Institut international de la presse (International Press Institute, IPI).
L'Afrique du Sud a déposé vendredi une requête contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour "génocide" contre le peuple palestinien à Gaza, des accusations aussitôt balayées "avec dégoût" par le gouvernement de Benjamin Netanyahu.
Le chef de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) s'est déclaré vendredi "très préoccupé" par la menace croissante posée par les maladies infectieuses dans la bande de Gaza, depuis l'offensive israélienne en réponse à l'attaque du 7 octobre du Hamas.
Dans les rues de Tel-Aviv, une manifestation organisée, le 28 décembre, par le mouvement pacifiste Standing Together a rassemblé des centaines d’Israéliens, juifs et arabes, pour réclamer un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Ce sigle effrayant, pour “Wounded child, no surviving family”, utilisé par les travailleurs humanitaires reflète la réalité d’un conflit dans lequel 40 % des victimes seraient des mineurs, rappelle “The Guardian”. Et la situation ne peut qu’empirer.
«Libération» publie la lettre du premier objecteur de conscience israélien. Tal Mitnick, 18 ans, refuse de participer à ce qu’il dit être un «bain de sang» et appelle à un changement politique profond.
Sous les bombes depuis près de trois mois l’enclave palestinienne est aussi frappée par les maladies. Un soldat israélien aux contacts des eaux usées est mort, infecté par un champignon.
Avec la disparition de son patrimoine matériel, de ses universitaires, de ses artistes et même de ses cimetières, c’est toute une nation, avec sa population, sa culture et son identité propres, qui est en train d’être effacée dans l’enclave palestinienne, écrit la chroniqueuse Nesrine Malik dans ce texte émouvant.
Ce projet doit contribuer à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire pour la population gazaouie, qui fait face à un manque cruel de produits de première nécessité, et à un risque de famine.
Aki Kaurismaki, André Téchiné, Kiyoshi Kurosawa ou encore Rithy Panh exigent l’arrêt des bombardements sur Gaza, la mise en place des couloirs humanitaires et la libération des otages.
Plus de deux mois après l'attaque sanglante du Hamas palestinien sur le sol israélien, les témoignages sur des viols et violences sexuelles se multiplient. Mais le peu de récits de survivants et l'absence d'expertise médico-légale compliquent l'évaluation de leur ampleur.
L'armée israélienne a poursuivi mercredi ses bombardements contre le Hamas dans la bande de Gaza assiégée, malgré les pertes civiles qui s'alourdissent de jour en jour et les cris d'alarme face au désastre humanitaire qui frappe le territoire palestinien.
Dans une tribune publiée dans le « Wall Street Journal » le lundi 25 décembre, le Premier ministre israélien explique, qu’à ses yeux, une paix ne pourra intervenir que si le Hamas est «détruit», et Gaza «démilitarisée».
L'ONU s'est dite mardi "profondément inquiète" de la poursuite des bombardements israéliens sur le centre de la bande de Gaza et a exhorté les forces israéliennes à prendre toutes les mesures possibles pour protéger les civils.
Avec la fuite en avant du gouvernement israélien, le mouvement islamiste semble en passer d’atteindre l’un de ses objectifs : étendre son influence en Cisjordanie et au Liban, quitte à sacrifier la population de Gaza.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) s'est alarmée du nombre de patients affamés que ses équipes ont rencontrés dans plusieurs hôpitaux de Gaza au cours du week-end.
L'armée israélienne a annoncé dimanche que 152 soldats avaient été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre avec le mouvement islamiste palestinien Hamas.
L'Égypte a proposé un accord pour mettre un terme aux combats entre Israël et le Hamas et libérer plus d'otages, détenus par le groupe palestinien, a indiqué dimanche une télévision régionale.
Des Palestiniens libérés après avoir été arrêtés par l'armée israélienne dans la bande de Gaza ont affirmé à l'AFP dimanche avoir été torturés en détention, ce que dément l'armée.
Après plusieurs jours de négociations acharnées, le Conseil de sécurité de l’ONU a finalement adopté, vendredi 22 décembre, une résolution réclamant une aide humanitaire “à grande échelle” pour la population de Gaza. Celle-ci n’exige cependant pas de cessez-le-feu, auquel les États-Unis restent farouchement opposés.
« La manière dont Israël mène son offensive crée d’énormes obstacles pour la distribution d’aide humanitaire à Gaza », dénonce Antonio Guterres.
Alors que Nétanyahou avait demandé aux Palestiniens d ‘évacuer vers le sud du territoire au début du conflit, l’armée demande désormais une évacuation avant de possibles frappes. Retrouvez les principaux faits de ce jeudi 21 décembre.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme réclame l'ouverture d'une enquête par Israël sur "la possible commission d'un crime de guerre" par ses forces armées à Gaza.
Se taire devant le massacre perpétré par l’État d’Israël n’est plus possible, écrit Hervé Kempf dans cet édito. La violence occulte le principal défi de l’avenir : des conditions d’existence dignes pour toute la région.
Les enfants de Gaza ayant à peine accès à l'eau potable, l'Unicef alerte aujourd'hui sur les risques d'épidémies de diarrhée chronique et de choléra dans l'enclave palestinienne. Dans le sud de Gaza, les enfants n'ont accès qu'à un à deux litres d'eau par jour, très loin des 15 litres nécessaires au minimum en situation d'urgence, s'inquiète l'agence pour l'enfance des Nations Unies.
Plus de deux mois après le massacre, des discours de réfutation, ou de minimisation, des crimes prospèrent. Ce déni ne résiste pas aux nombreuses prises de vue qui témoignent du massacre, et sur lesquelles «CheckNews» a décidé de revenir.
Depuis la reprise de l'offensive israélienne sur le nord et le sud de la bande de Gaza, le 1er décembre, les forces armées larguent régulièrement des tracts et contactent les civils palestiniens, appelant ces derniers à évacuer vers ce qu’elles appellent des "zones sûres" dans le sud de la bande de Gaza. Mais des images filmées sur le terrain montrent que certaines de ces zones ont été bombardées à plusieurs reprises.
L'hôpital al-Ahli Arab, l'un des derniers qui étaient encore en service dans le nord de la bande de Gaza, a cessé de fonctionner mardi après avoir été pris d'assaut par l'armée israélienne, a indiqué son directeur.
Le groupe islamiste a beaucoup évolué depuis sa création en 1987, et a tenu des discours parfois très contradictoires.
Le géant britannique des hydrocarbures BP a annoncé lundi suspendre lui aussi tout transit en mer Rouge, dans la foulée de plusieurs géants du transport maritime mondial vendredi et samedi, après des attaques perpétrées par des rebelles Houthis du Yémen. Une annonce qui a provoqué un frémissement sur le marché européen du gaz, où le TTF de la bourse d'Amsterdam, est passé de 33 à 37 euros le MWh en quelques heures seulement, alors que sa tendance était à la baisse depuis le début du mois. Et ce malgré un hiver doux, et des stocks européens bien remplis.
Les géants mondiaux du transport maritime, échaudés par les attaques répétées des rebelles houthistes au Yémen, ont annoncé la suspension des traversées sur la mer Rouge “jusqu’à nouvel ordre”. Une décision qui va fortement perturber le commerce international.
L'armée israélienne a affirmé dimanche avoir découvert au cours de son offensive "le plus grand tunnel" que le Hamas ait creusé sous la bande de Gaza et débouchant à seulement quelques centaines de mètres de son territoire.
Après dix semaines de campagne militaire israélienne, la bande de Gaza, bombardée et affamée, est devenue un terrain fertile pour les maladies épidémiques. Premières victimes : les enfants, rapporte le “Washington Post”.
La société suisse MSC Mediterranean Shipping Co, plus grande compagnie de transport maritime par conteneurs au monde, a annoncé samedi qu'elle allait cesser d'utiliser le canal de Suez après une attaque contre l'un de ses navires. L'armateur français CMA CGM a également ordonné à ses équipages d'éviter cette voie. Des décisions qui font suite à plusieurs attaques menées par les Houthis du Yémen, qui ont promis de poursuivre jusqu'à ce qu'Israël mette fin à son offensive à Gaza.
En Jordanie, des dizaines de milliers de personnes manifestent contre la guerre qu’Israël mène à Gaza et l’accusent de voler l’eau du Jourdain. Le fleuve sacré est devenu un ruisseau pollué, dans un pays qui se désertifie.
L'armée israélienne a annoncé vendredi que des soldats opérant dans la bande de Gaza ont tué trois otages israéliens "identifiés par erreur" comme une "menace".
Les rebelles yéménites Houthis ont visé trois porte-conteneurs ce vendredi 15 décembre, dont un a été endommagé par un tir de missile. Le géant danois du transport maritime Maersk a décidé de ne plus faire passer ses bateaux dans la zone.
Le ministre israélien de la Défense a prévenu jeudi que la guerre contre le Hamas à Gaza durerait “plus que quelques mois”, à l’arrivée d’un émissaire américain venu exprimer les inquiétudes de son pays face aux lourdes pertes civiles dans le territoire palestinien assiégé.
Les Etats-Unis souhaitent que la guerre entre Israël et le Hamas "cesse dès que possible", a assuré jeudi un porte-parole de la Maison Blanche, après que le ministre israélien de la Défense a prévenu que la guerre durerait "plus que quelques mois".
Deux mois après l'attaque du 7 octobre en Israël, les preuves de violences et crimes sexuels perpétrés par le Hamas s’accumulent. Des secouristes et des survivantes racontent des scènes d'horreur, tandis que les autorités israéliennes ont ouvert une enquête mi-novembre. Certaines Israéliennes dénoncent le silence d'organisations féministes internationales sur le sujet. Reportage de nos envoyés spéciaux Pauline Godart, Luke Shrago et Alexandra Vardi. Attention, certaines images et certains propos peuvent choquer.
Prenant le relais d’un Conseil de sécurité paralysé, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution réclamant un cessez-le-feu. Mais le texte, non-contraignant, ne condamne pas le Hamas. Israël et les Etats-Unis ont voté contre.
Dix soldats israéliens ont été tués mardi 12 décembre dans des affrontements avec des combattants du Hamas dans le nord de la bande de Gaza. Il s’agit d’un des bilans quotidiens les plus lourds depuis le début de la guerre, et porte désormais à 115 le nombre total de morts dans les rangs de Tsahal. Certains ont perdu la vie à cause de “tirs amis”.
Selon “The Wall Street Journal”, l’armée israélienne a commencé à déverser de l’eau de mer dans les tunnels sous la bande de Gaza. Une opération visant à porter un coup fatal aux infrastructures souterraines du Hamas.
Selon les informations du Wall Street Journal, Israël a mis en place un système permettant d’inonder les tunnels du Hamas.
Le patron de l’agence de l’ONU pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, tire la sonnette d’alarme après une visite de l’enclave palestinienne assiégée et bombardée.
Les banques européennes ont investi 308,9 milliards de dollars dans des entreprises opérant dans les colonies israéliennes illégales, révèle mardi une enquête internationale à laquelle ont pris part la coupole d'ONG flamande 11.11.11 et FairFin.
L’armée israélienne intensifie les opérations contre le mouvement islamiste palestinien, alors que l’Assemblée générale de l’ONU doit se prononcer dans l’après-midi sur l’appel ou non à «un cessez-le-feu humanitaire» dans la bande de Gaza.
Israël et les États-Unis sont en désaccord concernant l'avenir de la bande de Gaza après la guerre en cours, a confié mardi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
L'Assemblée générale de l'ONU a réclamé ce mardi un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" à Gaza.
L'intervention israélienne dans la bande de Gaza a entraîné la destruction de nombreux terrains agricoles. Compte tenu de la dureté des combats, les images satellite sont le seul moyen d’observer les dégâts. Selon un analyste, 22 % des terres arables ont déjà été détruites et les combats laisseront une empreinte durable sur l'enclave palestinienne.
Les terroristes auraient notamment été retrouvés dans des maisons, écoles ou abris civils.
L'armée israélienne affirme avoir attaqué environ 250 cibles dans la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures. Il s'agirait de caches d'armes, de tunnels et d'autres sites.
Le Conseil exécutif de l'Organisation mondiale de la santé a adopté dimanche par consensus une résolution réclamant une aide humanitaire immédiate pour Gaza, où les médecins sont confrontés à des conditions de travail "inimaginables" selon le chef de l'OMS.
Les États-Unis ont opposé une fois de plus leur veto vendredi à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat dans le conflit entre Israël et le Hamas.
De multiples voix s’élèvent depuis plusieurs semaines pour dénoncer le chiffre alarmant de journalistes tués à Gaza. 68 d’entre eux ont été tués depuis le 7 octobre : c’est ce que déclare la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ce vendredi. Il s’agit d'"un massacre inédit ces trente dernières années", selon l’organisation. Sur invitation de la FIJ, et pour sensibiliser les députés européens au Parlement européen sur ces décès, le directeur du syndicat des journalistes palestiniens était à Bruxelles cette semaine.
Les violences du Hamas ne justifient "en aucun cas la punition collective" des Palestiniens, a jugé vendredi le secrétaire général de l'ONU, mettant la pression sur le Conseil de sécurité pour déclarer un "cessez-le-feu humanitaire immédiat", que les Etats-Unis ne soutiennent pas.
La montée des violences en Cisjordanie occupée inquiète le gouvernement allemand, assure “Die Welt”. L’Allemagne appelle désormais à suivre l’exemple de Washington en mettant en place des mesures strictes à l’encontre des colons israéliens les plus extrémistes.
Depuis Rafah, une travailleuse humanitaire raconte à «Libération» les immenses difficultés pour fournir un abri, des vêtements, de la nourriture ou de l’eau aux centaines de milliers de déplacés qui fuient les bombardements israéliens.
Le système de santé à Gaza est à genoux et ne peut pas se permettre de perdre une seule ambulance ou un lit d'hôpital de plus, a averti vendredi l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), demandant l'instauration d'un cessez-le-feu "maintenant".
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a adressé mercredi une lettre au Conseil de sécurité, fustigée par la diplomatie israélienne.
La Belgique soutient l'invocation, par le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, de l'article 99 de la Charte de l'Onu, véritable "cri d'alerte" sur les répercussions sécuritaires internationales de la guerre au Proche-Orient, a affirmé jeudi la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib.
De violents combats font rage jeudi dans et autour des plus grandes villes de la bande Gaza, dans la guerre opposant l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas entrée dans son troisième mois.
Dans un entretien accordé à France 24, le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme se déclare profondément préoccupé par la situation dans la bande de Gaza, qu'il qualifie de "catastrophe humanitaire apocalyptique". Volker Türk dénonce de "graves violations du droit international humanitaire", citant le blocus israélien du territoire et l'utilisation d'explosifs dans des zones densément peuplées.
Ce qui se passe à Gaza depuis 7 octobre est-il un génocide ? Plusieurs personnes le pensent sur les réseaux sociaux...
Après une présentation organisée lundi par les autorités israéliennes aux Nations unies, dans le but d’alerter l’opinion publique sur ce sujet qu’elles estiment négligé par la communauté internationale, le président Biden a condamné “avec force”, ce mardi, les violences sexuelles perpétrées par le groupe terroriste.
Rarement depuis le début de ce siècle un territoire n’a subi tel déluge de bombes. L’objectif de Tsahal, anéantir le Hamas, est soutenu par des moyens colossaux, qui soumettent la population civile de l’enclave côtière à un cauchemar.
Une étude de deux universitaires américains suggère des spéculateurs, probablement informés par le Hamas, se seraient fait de l’argent en bourse sur le dos de l’attaque.
Un exode régional des Palestiniens de Gaza serait "catastrophique", a affirmé le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, dans un entretien mercredi à l'AFP, soulignant que la priorité était le retour de la trêve.
L'armée israélienne a intensifié mardi ses opérations contre des combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas...
L'armée israélienne a dit mardi être aux prises avec le Hamas dans Khan Younès, grande ville du sud de la bande de Gaza assiégée, où l'ONU redoute un "scénario infernal" pour les civils, confinés dans un périmètre de plus en plus réduit.
Alors que les frappes d’Israël ont repris après la fin d’une courte trêve de sept jours, la situation dramatique dans les établissements hospitaliers de l’enclave n’en finit pas d’empirer.
Huit otages, dont une Franco-Israélienne, ont été libérés jeudi 30 novembre en échange de 30 prisonniers palestiniens. Mais ce 1ᵉʳ décembre, la trêve a pris fin : l’armée israélienne annonce avoir intercepté une roquette et repris les combats contre le Hamas.
Après la trève, les combats ont repris.

novembre 2023

La trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas a été prolongée in extremis jeudi pour un septième...
La police israélienne a annoncé mi-novembre l’ouverture d’une enquête sur de possibles viols et violences sexuelles commis par le Hamas lors de l’attaque du 7 octobre sur le festival Tribe of Nova. Alors que les témoignages de rescapées sortent au compte-gouttes, l'enquête va désormais devoir documenter ces crimes de guerre malgré le tabou qui les entoure.
Trois Israéliens ont été tués et plusieurs personnes blessées par deux assaillants palestiniens, dans la matinée du jeudi 30 novembre, devant un arrêt de bus situé à l’entrée de la Ville sainte. Le Hamas a revendiqué l’attaque.
Depuis un mois et demi, l’ONG britannique travaille méthodiquement à l’identification des victimes civiles des frappes sur Gaza. Sur 60 «incidents» documentés pour l’heure, plus de 45 % des victimes sont des mineurs.
Il est connu depuis des années que la rénovation de l’hôpital par l’Etat hébreu dans les années 1980 a conduit à la réalisation de structures souterraines. Ce qui ne veut pas dire que les tunnels dévoilés par Tsahal sont le fait d'Israël.
Un haut responsable du Hamas a indiqué mercredi que le mouvement islamiste palestinien était prêt à libérer tous les soldats israéliens qu'il détenait en échange de tous les Palestiniens emprisonnés en Israël.
En bouclant juste avant l'attaque du Hamas du 7 octobre un sondage d'opinion dans les Territoires palestiniens, une politologue de Princeton aux Etats-Unis a conclu que les populations estimaient subir à la fois l'"occupation" d'Israël et la "dictature" des mouvements palestiniens.
Parmi ces groupes figure notamment le Jihad islamique.
Des femmes âgées de 17 à 84 ans. Voici ce que l'on sait des dix otages israéliennes libérées mardi par le Hamas et le Jihad islamique, selon les récits de leurs proches à l'AFP, les informations de la presse israélienne et du Forum des familles d'otages.
Un nouveau groupe d’otages a été relâché ce mardi 28 novembre, en échange de la libération de 30 Palestiniens emprisonnés par Israël, après la prolongation pour 48 heures de la trêve entre le Hamas et l’armée israélienne.
Un nouvel échange de prisonniers a eu lieu ce mardi soir entre Israël et le Hamas.
D’après ses responsables, le mouvement islamiste palestinien peut crier victoire : les attaques sanglantes du 7 octobre ont porté un terrible coup à l’État hébreu, la riposte israélienne dans la bande de Gaza est loin d’avoir détruit l’organisation, et l’échange d’otages a permis la libération de détenus palestiniens, rapporte le journal libanais “L’Orient-Le Jour”.
L’accord, censé initialement durer quatre jours, doit s’achever lundi soir. Dimanche, au troisième jour d’arrêt des combats, 17 otages ont été libérés par le Hamas, et 39 prisonniers palestiniens ont été relâchés.
Treize otages sont arrivés en Israël, a annoncé dimanche soir l'armée, précisant que quatre autres étaient en chemin,...
Quatorze otages israéliens et trois otages thaïlandais ont été remis ce dimanche à la Croix-Rouge par l’organisation palestinienne. La libération de trente-neuf prisonniers palestiniens est imminente.
Après les retrouvailles avec leurs proches sortis de plusieurs semaines de captivité dans la bande de Gaza, les familles commencent à livrer quelques éléments sur les conditions dans lesquelles ils ont été gardés par le Hamas.
Dix-sept otages retenus dans la bande de Gaza depuis des semaines ont été libérés samedi soir, au deuxième jour d’une trêve entre le Hamas et Israël qui a relâché en échange 39 prisonniers palestiniens.
Des discussions sont en cours entre Israël et le Hamas, menées par le Qatar et l’Égypte, en vue de prolonger la trêve actuelle de quatre jours à Gaza.
Parmi les 17 otages libérés samedi soir par le Hamas, 13 sont Israéliens.
L’Onu a annoncé samedi qu’un total de 248 camions d’aide humanitaire sont arrivés dans la bande de Gaza depuis l’entrée en vigueur la veille de la trêve et sur ce nombre, 61 véhicules ont acheminé du matériel médical, de la nourriture et de l’eau dans le Nord de l’enclave.
Alors que la libération d’un troisième groupe d’otages est attendue ce dimanche et que Gaza vit sa troisième journée de trêve, la presse internationale souligne la fragilité de l’accord conclu entre Israël et le Hamas.
Les prisonniers palestiniens libérés par Israël en échange d'un premier groupe d'otages ont été accueillis au milieu des feux d'artifice, vendredi en Cisjordanie. À quelques kilomètres, à Jérusalem-Est, occupée par Israël depuis 1967 et où des prisonniers ont également retrouvé leur famille, la joie s'y exprime à bas bruit, sous le regard des policiers israéliens.
VIDÉO - Ce territoire palestinien, occupé depuis 1967 par l’armée israélienne, est le théâtre de violences accrues depuis les attaques du Hamas du 7 octobre. Ce regain de tension fait craindre un embrasement de la région.
Un navire appartenant à un Israélien a été attaqué vendredi par un drone de fabrication iranienne dans l'océan Indien, a indiqué samedi un responsable militaire américain.
Quatorze otages retenus à Gaza par le Hamas seront libérés samedi en échange de 42 prisonniers palestiniens, au deuxième jour d'un accord entre Israël et le mouvement islamiste palestinien qui inclut une trêve dans la bande de Gaza, selon des responsables israéliens.
L’Egypte et la Thaïlande assurent qu’une partie des travailleurs originaires du pays d’Asie du Sud-Est ont été relâchés par le mouvement islamiste, vendredi 24 novembre. Au moins onze autres restent captifs.
L'organisation palestinienne Hamas a libéré 25 otages vendredi. Peu après avoir relâché 12 Thaïlandais, elle en a fait de même avec 13 Israéliens, uniquement des femmes et des enfants.
Jardins communautaires, coopératives... En Cisjordanie et à Gaza, les Palestiniens ont développé une « écologie de la subsistance qui n’est pas séparée de la résistance », raconte l’historienne Stéphanie Latte Abdallah.
Comme convenu dans le cadre de l’accord passé entre Israël et le Hamas, un premier groupe de treize otages a été libéré ce vendredi autour de 15 heures. Ils ont été récupérés par l’armée israélienne à la frontière avec l’Egypte.
CheckNews a reconstitué la carte des galeries mises au jour, prouvant selon Tsahal que l’hôpital servait bien de «base opérationnelle» au Hamas. L’armée israélienne a annoncé vendredi matin que des tunnels avaient été détruits.
Leur mission consiste à surveiller les activités suspectes à la frontière avec la bande de Gaza. Rapports après rapports, les «tatzpitanit», guetteuses de Tsahal, ont alerté leur hiérarchie pendant des mois. Dans le vide, selon Haaretz.
Un accord sur la libération d’otages retenus dans la bande de Gaza en échange de celle de Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes, ainsi que sur une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas, doit entrer en vigueur vendredi.
Un sondage réalisé en Cisjordanie et à Gaza indique que 3 Palestiniens sur 4 soutiennent pleinement les massacres inédits commis par le Hamas.
Le gouvernement israélien a donné son feu vert mercredi à un accord visant à obtenir la libération de 50 otages aux mains du Hamas en échange de prisonniers palestiniens et d'une trêve de quatre jours dans la bande de Gaza, premier signe tangible de répit après des semaines de guerre.
Le gouvernement israélien a approuvé tard mardi 21 novembre la signature d’un accord permettant la libération de 50 otages détenus depuis le 7 octobre au échange de quatre jours de cessez-le-feu et de 150 prisonniers palestiniens.
Benyamin Nétanyahou a annoncé la signature d’un accord avec le Hamas en vue de la libération de plusieurs otages israéliens. De nombreux chefs d’Etat internationaux ont félicité cet accord, tout en appelant à accélérer le processus de paix.
Mentionnée en 2008 par un général israélien, la "doctrine Dahiya" théorise un usage disproportionné de la force pour affaiblir les ennemis de l'État hébreu et les dissuader de lancer de futures attaques. Un concept sécuritaire dont les civils payent le prix fort et qui pourrait être aujourd'hui à l'œuvre, selon plusieurs experts. Ce que dément l’armée israélienne.
Cinquante-trois journalistes et employés de médias ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, selon le dernier décompte du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), publié mardi.
Trois docteurs de Médecins Sans Frontières (MSF) ont été tués lors d'une frappe sur l'hôpital Al Awda, a annoncé mardi soir l'ONG médicale. L'attaque a également été fatale à un autre médecin travaillant dans cet établissement hospitalier, l'un des derniers encore fonctionnels dans le nord de la bande de Gaza, selon MSF.
On ignore encore leur nombre exact et leur état de santé. Mais après quarante-cinq jours de détention, un accord semble proche pour la remise en liberté de personnes enlevées le 7 octobre par le Hamas.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré mardi à son gouvernement que l'accord en cours de négociation avec le Hamas palestinien sur les otages retenus à Gaza depuis le 7 octobre était "la bonne décision" à prendre.
Un accord entre Israël et le Hamas semblait imminent ce mardi au soir. Des otages israéliens pourraient être libérés lors d’une trêve qui durerait quatre ou cinq jours, en échange de la libération de prisonniers palestiniens.
Les rebelles Houthis du Yémen ont annoncé, dimanche, avoir saisi un cargo commercial de propriété israélienne dans le sud de la mer Rouge, justifiant cet acte par "la responsabilité religieuse, humanitaire et morale envers le peuple palestinien opprimé". Le Japon et les États-Unis ont condamné cet acte.
Lorsque la sirène d'alerte à la roquette retentit dans la vaste halle de production, les ouvriers n'ont qu'une poignée de secondes pour rejoindre l'abri. Presque une routine dans cette usine du sud d'Israël, à portée de tirs de la bande de Gaza.
D'après le Washington Post, les États-Unis, en tant que médiateurs du conflit, seraient parvenus à faire conclure un accord aux deux parties. La télévision israélienne parle elle aussi d'un accord, concernant les otages.
Des centaines de personnes sont descendues dans les rues de Tel Aviv en Israël samedi pour protester contre la guerre dans la bande de Gaza. Il s’agit de la première manifestation de ce type depuis le début des combats, le 7 octobre.
L'équation fleurit un peu partout, côté israélien, depuis l’attaque terroriste perpétrée par le Hamas le 7 octobre : le Hamas, c’est ISIS (acronyme anglais du groupe terroriste Etat islamique, EI, aussi appelé Daech, son acronyme arabe). Deux combattants qui s’embrassent sur la bouche ornent un mur de Tel Aviv. En guise de légende de ce graffiti : "Hamas = Isis". Des licornes s’agitent sur fond d’arc-en-ciel dans une vidéo de propagande israélienne adressée aux parents. Parmi les messages qui apparaissent à l’écran : "40 enfants ont été assassinés par les terroristes du Hamas (ISIS)".
La plus importante structure sanitaire de la bande de Gaza a été en grande partie vidée par les 2 300 personnes qui s’y trouvaient ce samedi 18 novembre, sauf une centaine de patients et de bébés prématurés. On ignore encore la raison.
Le président américain Joe Biden estime que l'Autorité palestinienne devrait à terme diriger Gaza et la Cisjordanie après la guerre entre Israël et le Hamas, appuyant l'idée d'une solution à deux Etats.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a appelé jeudi Israël à prendre des mesures "urgentes" pour mettre fin aux violences des colons contre les Palestiniens en Cisjordanie. M. Blinken, qui se trouve à San Francisco pour un sommet Asie-Pacifique, a lancé cet appel lors d'une conversation téléphonique avec Benny Gantz, un dirigeant de l'opposition israélienne qui a rejoint le cabinet de guerre du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Sortant du silence pour la première fois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le Conseil de sécurité...
La police israélienne a annoncé mardi enquêter sur des violences sexuelles, dont des viols et mutilations, soupçonnées d'avoir été commises sur des femmes par des combattants du Hamas le 7 octobre, une investigation qui promet d'être longue et délicate.
Le Washington Post fait de nouvelles révélations au sujet de la guerre entre Israël et le Hamas.
Le Hamas a annoncé lundi que tous les hôpitaux du nord de la bande de Gaza, où se concentrent les frappes aériennes et les combats avec l’armée israélienne, étaient désormais "hors service". France 24 a joint au téléphone Mohammed Abou Salmiya, directeur de l'hôpital al-Chifa, le plus grand centre hospitalier de l’enclave palestinienne, pour faire le point sur la situation.
L'armée israélienne a déclaré lundi avoir des "indices" montrant que les combattants du Hamas ont détenu dans un hôpital pour enfants de la bande de Gaza des otages qu'ils avaient enlevés lors de leur attaque dans le sud d'Israël, le 7 octobre.
Vingt des 36 hôpitaux de l’enclave palestinienne seraient «hors service», dont le plus important d’entre eux, Al-Shifa, avec lequel l’OMS dit avoir perdu le contact.
Longtemps considérés comme des lieux de refuge pour les civils, les hôpitaux de la ville de Gaza semblent devenus des cibles, explique “The New York Times”. Au sein des établissements, soignants et patients se préparent au pire.
Les femmes n’ont pas été tuées de la même façon que les autres. Elles ont été exhibées nues, violées. Un collectif de personnalités publiques souligne que ces crimes ont été dirigés contre elles en raison.
La destruction des hôpitaux à Gaza doit cesser, a demandé le CICR vendredi, soulignant que le système de santé avait désormais atteint un "point de non-retour" mettant en danger la vie de milliers de personnes. "La destruction des hôpitaux à Gaza devient insupportable et doit cesser. La vie de milliers de civils, de patients et de membres du personnel médical est en danger", a déclaré dans un communiqué William Schomburg, chef de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Gaza.
Le président français Emmanuel Macron "exhorte Israël à cesser" les bombardements tuant des civils à Gaza, dans un entretien accordé à la BBC diffusé vendredi soir.
Au Moyen-Orient, le taux de réchauffement climatique est actuellement deux fois supérieur à la moyenne mondiale. Les effets dévastateurs de l’élévation des températures et des phénomènes climatiques extrêmes accroissent les tensions et conflits de l’ensemble de la région et accentuent les fragilités dont souffrent déjà de nombreuses populations.
Devant la multiplication des actes contre les juifs en France, la marche du 12 novembre apparaît comme un sursaut collectif nécessaire, au-delà des calculs politiques.
Une moyenne de 160 personnes par toilettes et de 700 personnes par douche. C'est ce à quoi sont confrontés les réfugiés dans le sud de la bande de Gaza, selon un état des lieux jeudi de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
Le journal américain a interrogé plusieurs dirigeants de l’organisation islamiste. Dans un article qui fait la une de son édition du 9 novembre, le “New York Times” évoque le “calcul sanglant” du Hamas pour placer la cause palestinienne tout en haut de l’agenda médiatique.
L’armée israélienne aurait réussi à détruire un missile balistique tiré par les rebelles Houthis du Yémen en plein vol… dans l’espace, selon plusieurs médias depuis dimanche. Ce serait une première dans l’histoire militaire, mais qui n’a pas été confirmée par Tel Aviv. En revanche c’est bel et bien la première interception d’un missile balistique par le très sophistiqué système israélien de défense Arrow.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous accordons encore une large place à la guerre entre Israël et le Hamas, sur le terrain, avec la bataille qui commence dans la ville de Gaza. Et nous consacrons notre dossier de une à l’explosion des actes antisémites ces dernières semaines, notamment en Europe. Conséquences directes du conflit mais pas seulement, explique notamment le “Spiegel”. Témoignages recueillis par la presse étrangère.
Le Premier ministre israélien a par ailleurs dit, lors d’une interview télévisée lundi, refuser un “cessez-le-feu général”, mais être ouvert à de “petites pauses” dans les combats.
Quelques centaines de militants juifs américains progressistes ont occupé dans le calme lundi la Statue de la Liberté à New York pour exiger d'Israël un cessez-le-feu et la fin du "bombardement génocidaire de civils palestiniens à Gaza".
“Dans deux mois, les Palestiniens auront compensé” les pertes humaines liées aux bombes israéliennes “grâce aux 50 000 femmes enceintes” de la bande de Gaza, affirme le chef d’un journal libanais pro-Hamas. La journaliste et écrivaine libanaise Najwa Barakat dénonce un “mépris pour la vie humaine”.
L’armée israélienne a encerclé la bande de Gaza et se tient prête à agir dans le nord du pays tandis que le secrétaire d’État américain tente de calmer les tensions.
Les travailleurs palestiniens subissent de plein fouet l'escalade du conflit entre Israël et le Hamas. Des milliers de personnes ont brutalement perdu toute source de revenu après la suspension de leur permis de travail par Israël alors que l'activité économique tourne au ralenti en Cisjordanie occupée en raison des restrictions imposées par l'État hébreu et des violences commises par des colons.
Depuis le 7 octobre, les juifs français sont confrontés à une multiplication des agressions et des actes de haine. Mais ce phénomène n’est pas uniquement lié à une nouvelle explosion du conflit au Proche-Orient : en réalité, l’antisémitisme, sous ses différents visages, s’est installé dans notre société.
Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a confirmé dimanche qu’au moins 257 faits de nature antisémite ont été constatés en région parisienne depuis le 7 octobre.
Ce membre du gouvernement chargé du patrimoine, élu d’extrême droite, a été suspendu «jusqu’à nouvel ordre» de toute réunion gouvernementale par Nétanyahou, selon la presse israélienne.
Un Un ministre ultranationaliste israélien a été sanctionné dimanche par le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu après avoir affirmé qu'un recours à la bombe nucléaire à Gaza, dans la guerre contre le Hamas palestinien, était "une option".ultranationaliste israélien a été sanctionné dimanche par le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu, après avoir affirmé qu'un recours par Israël à la bombe nucléaire contre la bande de Gaza dans la guerre en cours contre le Hamas palestinien était "une option".
Les représailles israéliennes massives menées par l’armée israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza s’apparentent-elles à un génocide ? Plusieurs intellectuels et chercheurs juifs et israéliens se posent la question. Et les avis divergent.
Craig Mokhiber, directeur du bureau de New York du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme, a remis sa démission fin octobre pour dénoncer les bombardements israéliens sur Gaza, qualifiés de "génocide", ainsi que la "complicité" des gouvernements occidentaux.
Il y a quelques jours, le Hamas a proposé d'échanger les 230 otages retenus dans la bande de Gaza contre "tous les prisonniers palestiniens en Israël". Parmi eux, Marwan Barghouti, condamné à perpétuité en 2004 pour des attentats en Israël et souvent présenté comme l'homme de l'unité politique palestinienne.
France, Allemagne, Royaume-Uni… Les actes antisémites se multiplient dans plusieurs pays d'Europe depuis le début de la guerre Israël-Hamas le 7 octobre, provoquant l'inquiétude de la communauté juive. Pour tenter de rassurer, les gouvernements multiplient les prises de parole et les mesures de protection.
L’État hébreu a annoncé jeudi avoir encerclé la ville de Gaza, après une semaine de combats au sol et des frappes meurtrières sur le territoire palestinien.
L’utilisation à tort et de travers de ce vocable crée une confusion déplorable qui aiguise le réveil d’un antisémitisme rampant.
L'avocat français François Zimeray a annoncé vendredi à Paris déposer une plainte pour crime de guerre, crimes contre l'humanité et génocide auprès de la Cour pénale internationale (CPI) au nom de neuf familles de victimes israéliennes de l'attaque du Hamas du 7 octobre.
C'est un flot ininterrompu d'hommes exténués. Ils arrivent par petits groupes, hagards. Certains tombent à genoux de fatigue et tous veulent montrer les stigmates de leur détention en Israël: poignets suppliciés, numéro attaché à la cheville.
Multipliant les interviews à la presse, le porte-parole du Hamas adapte son discours selon ses interlocuteurs, assume l’objectif d’une disparition de l’Etat hébreu et nie en bloc les exactions commises contre les civils.
Bien des gens pensaient que l’antisémitisme était dépassé, que la Shoah avait suffit à montrer les monstruosités auxquelles il peut conduire, que la raison avait triomphé. Et puis non, il est toujours là. Il ne se confond pas avec la critique légitime du gouvernement israélien. Et il ne se résume pas à l’ignoble soutien aux monstrueux terroristes du Hamas. Aujourd’hui, refuser à Israël le droit à l’existence, dans des frontières sûres et reconnues est une des formes de l’antisémitisme. Et trop de gens masquent un ignoble antisémitisme derrière un « anti-bibisme » de bon aloi.
Diplomatie publique, propagande, récits pro-Israël… De nombreux discours font l’objet d’accusations de «hasbara». Retour sur cette stratégie d’influence menée par Israël.
Des experts de l’ONU, dont la rapporteuse spéciale sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés, ont estimé jeudi que le peuple palestinien "court un grave risque de génocide".
«Libé» a assisté à une des projections de la vidéo documentant les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre. Nous avons fait le choix de livrer le détail de ces séquences dont le récit n'est pas accessible au grand public.
Une frappe israélienne qui visait selon Tsahal à “éliminer” un dirigeant du Hamas, a fait des dizaines de morts dans le plus grand camp de réfugiés de la bande de Gaza, mardi 31 octobre. La Bolivie a réagi en rompant ses relations diplomatiques avec l’État hébreu tandis que le Chili et la Colombie ont rappelé leurs ambassadeurs en Israël.
Pendant que le monde a les yeux rivés sur Gaza, la population palestinienne vit calfeutrée par crainte d’être prise pour cible. Il est urgent que les leaders occidentaux interviennent et réclament des comptes au Premier ministre israélien.

octobre 2023

Du martyre de Gaza aux aberrations des procès de l’antiterrorisme, le monde plonge dans des abîmes d’horreur. Qui ne peuvent faire disparaître la beauté de la vie, écrit notre chroniqueuse Corinne Morel Darleux.
Un collectif de 85 personnalités juives dénonce l’opération militaire en cours à Gaza et l’instrumentalisation de l’émotion légitime suscitée par les attaques du 7 octobre.
'Honte à vous tous', 'cessez-le-feu maintenant': des manifestants ont interrompu mardi une audition devant le Congrès...
Intimidations, menaces, vols, meurtres, villages vidés de leurs habitants... Le nombre d'incidents impliquant des colons israéliens s'envole en Cisjordanie occupée depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre tandis que l'armée multiplie les frappes meurtrières sur la bande de Gaza.
"Cessez-le-feu ! Cessez-le-feu !" En Israël aussi, des voix s'élèvent pour dénoncer la guerre et ses milliers de victimes civiles dans la bande de Gaza. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant le quartier général de l'armée à Tel-Aviv dimanche 29 octobre pour exiger la fin de l'offensive israélienne dans l'enclave palestinienne.
Soixante personnes suspectées d'avoir pris d'assaut un aéroport au Daguestan, une région de Russie, visiblement à la recherche d'Israéliens, ont été interpellées et neuf policiers ont été blessés lors de ces heurts, ont indiqué lundi les autorités russes.
Suivez les dernières informations sur le conflit entre Israël et le Hamas.
En une heure, un hameau de Cisjordanie occupée s'est complètement vidé de ses habitants. Ils sont partis à pied, avec...
Le 7 octobre, le fondement idéologique d’Israël s’est retrouvé en ruine. Le pays où plus jamais les Juifs ne devaient mourir massacrés comme des victimes sans défense, s’est transformé en théâtre d’un pogrom, ravivant les pires cauchemars. Que faire de cette réalité nouvelle ?
Nous avons cherché en vain dans les posts et messages diffusés par les partis progressistes des signes de compassion envers les 1 400 victimes israéliennes. Quel contraste avec les hommes politiques et intellectuels français qui, à l’exception de LFI, ont tous exprimé leur solidarité avec la communauté juive. Oui, le silence de la Belgique fait exception en Europe.
Le dirigeant de l’agence onusienne réagit au cap franchi dans la violence des bombardements israéliens contre les habitants de la bande de Gaza et dénonce l’assimilation dangereuse de la population palestinienne de l’enclave avec le Hamas.
Tandis que Tsahal pilonne sans relâche la bande de Gaza depuis vendredi soir et que ses soldats sont présents dans l’enclave palestinienne, des milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs capitales, demandant un cessez-le-feu.
Les États-Unis vont déployer 900 soldats supplémentaires au Moyen-Orient pour renforcer leurs troupes dans le contexte du conflit à Gaza, a déclaré le porte-parole du ministère américain de la Défense, Pat Ryder. Ces troupes ne seront pas envoyées en Israël, a-t-il assuré, sans pour autant donner plus de précisions.
Donatella Rovera, enquêtrice senior pour Amnesty International était invitée dans l’émission “Premier sur l’Info” sur LN24. Elle est intervenue dans le cadre du conflit qui oppose Israël et le Hamas depuis 21 jours.
Le conflit au Proche-Orient renforce une confusion entre faits et fiction qui gagne du terrain au Royaume-Uni, s’inquiète l’hebdomadaire de gauche “The New Statesman”. Le symbole d’une perte de repères profonde liée au sentiment de déclassement des sociétés occidentales, selon le journaliste Andrew Marr.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous revenons sur la polarisation des débats autour de la guerre entre Israël et le Hamas. Partout dans le monde, des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour dénoncer le soutien inconditionnel des États-Unis et de l’Occident en général à l’État hébreu. Un clivage géopolitique mais qui traverse aussi la classe politique et nos sociétés en profondeur, s’inquiète la presse étrangère.
Le secrétaire général de l'ONU, vivement critiqué par Israël mardi, s'est dit "choqué" mercredi de la "représentation biaisée" de ses propos sur le Hamas, assurant n'avoir pas justifié les attaques du mouvement islamiste palestinien.
Bien que le Hamas soit à l'origine de l'attaque perpétrée en Israël le 7 octobre dernier, est aujourd'hui la première force armée face à l'État hébreu, d'autres groupes sont concernés par cette guerre, à l'instar du Hezbollah libanais ou du Jihad islamique palestinien (JIP).
Selon Netanyahou, la plus secrète des unités des forces israéliennes est entrée à Gaza pour libérer des otages. Mais aussi préparer l’offensive terrestre d’Israël ?
Antonio Guterres a appelé à un cessez-le-feu humanitaire immédiat devant le Conseil de sécurité. «Dans quel monde vivez-vous ?» lui a répondu le ministre israélien des Affaires étrangères.
Tsahal n’a pas encore lancé son offensive terrestre dans la bande de Gaza, mais en coulisse le dialogue entre les militaires et le gouvernement Nétanyahou semble se dégrader. Le quotidien de centre-droit “Yediot Aharonot” décrit des généraux exaspérés par l’incompétence des ministres et par les tentatives du chef du gouvernement de les décrédibiliser.
Laissez l’ancestrale “loi du talion”, de la vengeance aveugle et de la haine séculaire, aux barbares et autres tortionnaires du Hamas, et prônez plutôt celle de l’humanité et de la civilisation.
Pour venger les morts, laver l’affront de l’attaque du Hamas et «éradiquer» l’organisation terroriste, l’Etat hébreu s’apprête à entrer dans l’enclave palestinienne. Mettant en grave danger son armée et les populations civiles.
De l'attaque meurtrière du Hamas en Israël à l'ordre d'évacuer la ville de Gaza, en passant par les manifestations dans le monde arabe et le ballet diplomatique à Tel-Aviv pour tenter de calmer le conflit… France 24 revient sur les quinze jours qui ont replongé le Proche-Orient dans la guerre.
Des camions d'aide humanitaire ont commencé samedi à traverser le terminal de Rafah côté égyptien, vers le territoire palestinien de Gaza, rapportent une source de sécurité et un responsable du Croissant-Rouge égyptien à l'AFP.
Les médias ont d’abord évoqué plusieurs centaines de morts, avant que ce bilan ne soit sujet à débat. Si le ministère de la Santé palestinien maintient un bilan de 471 morts, divers sources de renseignement évoquent un bilan bien plus bas.
VIDÉO - La Cisjordanie, palestinienne selon le droit international, est morcelée par de nombreuses localités où vivent des familles et des communautés israéliennes. L’existence de ces colonies, qu’Israël souhaite intégrer à son territoire, complique toute tentative de règlement du conflit.
En apportant un soutien plein et entier à Israël dans sa guerre contre le Hamas, les Occidentaux ont suscité la colère des États arabes et de nombreux pays du Sud ralliés à la cause palestinienne. Mais au-delà de cette ligne de fracture, traditionnelle, les divisions s'accentuent désormais aussi au sein du monde occidental au fur et à mesure que la situation humanitaire à Gaza se détériore.
Des blocs de béton installés par les Égyptiens après les bombardements d'Israël sur leur frontière avec Gaza assiégée ont été enlevés, a indiqué vendredi à l'AFP une source de sécurité égyptienne, semblant indiquer un passage prochain de l'aide humanitaire.
La vitesse et l’intensité avec lesquelles s’est propagée la contestation contre les démocraties occidentales, depuis la nouvelle explosion du conflit israélo-palestinien, sont révélatrices d’un basculement politique, sous la double pression de la guerre russe en Ukraine et de la guerre Israël-Hamas.
L'aide humanitaire internationale devrait pouvoir entrer dans la bande de Gaza "demain (samedi) ou dans ces eaux-là", a déclaré le responsable des situations d'urgence de l'ONU, Martin Griffiths.
Les États-Unis ont annoncé avoir abattu jeudi des missiles et des drones en mer Rouge "se dirigeant potentiellement vers des cibles en Israël". Le Pentagone attribue ces tirs aux rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, dans un contexte de craintes accrues d'une implication directe de Téhéran dans le conflit entre Israël et le Hamas.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, est arrivé vendredi au point de passage de Rafah, l’unique ouverture sur Gaza qui ne soit pas aux mains d’Israël, pour préparer l’arrivée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.
La Belgique demande un cessez-le-feu humanitaire immédiat afin de permettre à l'aide humanitaire d'être acheminée dans la bande de Gaza, a indiqué la ministre de la Coopération du développement Caroline Gennez jeudi en séance plénière de la Chambre.
L’explosion aurait tué au moins 200 personnes et a provoqué des manifestations à travers le monde musulman, à quelques heures de l’arrivée de Joe Biden dans la région. Pour la presse internationale, ce tir pourrait mettre en péril des années d’efforts diplomatiques entre l’État juif et certains pays arabes.
L’attaque a été dénoncée par la communauté internationale.
Une explosion a fait des centaines de morts dans un hôpital de Gaza et provoqué des condamnations internationales et des...
Alors que Tsahal est accusé par le Hamas d’être à l’origine de la frappe qui a fait plus de 200 morts la veille, l’armée israélienne se défend ce mercredi 18 octobre en publiant des images prouvant, selon elle, son innocence.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a jugé mercredi que "rien" ne pouvait "excuser une frappe sur un hôpital rempli de civils".
Après une explosion meurtrière dans un hôpital de Gaza, les manifestations qui se sont multipliées dans plusieurs pays de la région font craindre une escalade du conflit. Il est urgent d’agir.
Analystes et spécialistes dans la géolocalisation des images penchent, pour l’heure, vers un tir de roquette en provenance de Gaza. Sans pour autant être complètement affirmatifs.
Réduire en cendres Gaza est une tragédie sans nom qui se déroule avec la bonne conscience occidentale de la « légitime défense » d'Israël. Mais ce territoire n'est qu'un leurre dans le projet global colonial, où les enjeux s'appellent la Cisjordanie et Jérusalem.
Quelque 2000 soldats américains ont été placés en état d’alerte pour un éventuel déploiement au Moyen-Orient en soutien à Israël, en guerre avec le Hamas depuis l’attaque sanglante du mouvement islamiste sur le sol israélien, a déclaré mardi le Pentagone.
Ce mardi 17 octobre au soir, une attaque aérienne a touché un hôpital de Gaza, faisant au moins 200 morts, rapporte le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas. L’armée israélienne dément en être à l'origine.
Au moins 19 Bédouins, civils et membres de l'armée israélienne, ont trouvé la mort dans l'attaque du Hamas samedi dernier. Pour cette minorité arabe israélienne, le cycle des violences doit enfin déboucher sur des négociations de paix. Reportage.
Al'institut médico-légal de Tel-Aviv, l'odeur de la mort est insoutenable: dans les blocs, sur des lits en métal, des cadavres calcinés, mutilés, décomposés. Ici, gisent les restes des Israéliens massacrés par le Hamas le 7 octobre, afin d'être identifiés.
Médias et ONG ont documenté l’utilisation par l’armée israélienne de munitions au phosphore blanc dans le cadre des bombardements qui visent Gaza, mais l’ambassade dénonce une «distraction des horreurs commises par le Hamas».
Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a mis en garde mardi Israël contre un "transfert forcé de civils" à Gaza contraire aux lois internationales.
Polémique autour d’un prix littéraire, annulations en série pour un sommet de la tech ou encore brouille diplomatique entre Israël et la Colombie : depuis dix jours, l'explosion de violence au Moyen-Orient a des répercussions parfois inattendues dans le monde. Exemples choisis.
Militants et sympathisants d’organisations juives se sont mobilisés lundi 16 octobre pour stopper l’assaut israélien à Gaza en représailles aux attaques du Hamas. Des dizaines auraient été arrêtés.
J’espère qu’ils ne vont pas entrer dans Gaza parce que ce sera un drame total." Alors que l’on s’attend à une offensive terrestre de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, en réponse à l’attaque sanglante lancée le 7 octobre par le Hamas sur le territoire israélien, Simone Susskind, fondatrice de l’association "Actions in the Mediterranean", qui s’efforce de créer des liens entre Israéliens et Palestiniens, témoigne sur La Première. "C’est un piège", estime-t-elle.
A la tête des Etats-Unis, l'administration Biden affiche un soutien sans faille et sans équivoque à Israël depuis la sanglante attaque du Hamas. Mais le conflit embrase les campus de plusieurs des universités les plus prestigieuses du pays, viviers de futurs dirigeants américains et laboratoires bouillonnants de militantisme.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a affirmé dimanche que "les politiques et les actions du Hamas ne représentent pas le peuple palestinien".
La «Nakba» ou la «catastrophe» fait référence à l’exode forcé des Palestiniens en 1948. Avec déjà près d’un million de déplacés dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre Hamas-Israël, les civils craignent un nouveau désastre.
Alors que les combats continuent entre le Hamas et Israël, des unités de médecins légistes sont occupés à identifier les corps de centaines de victimes de ce conflit.
En échouant à protéger les Israéliens, le Premier ministre a failli à sa mission la plus essentielle. Son refus de reconnaître la moindre responsabilité signe sa faillite morale.
Israël poursuit dimanche ses préparatifs en vue d’une offensive terrestre dans le nord de la bande de Gaza, territoire palestinien assiégé qu’elle bombarde sans relâche depuis l’attaque sans précédent lancée le 7 octobre par le Hamas sur son sol.
Israël a accordé samedi un délai supplémentaire aux habitants pour évacuer le nord du territoire contrôlé par le mouvement islamiste armé, d’où des roquettes continuent d’être tirées vers le territoire israélien.
Plusieurs civils ont été tués samedi 14 et dimanche 15 octobre des deux côtés de la frontière entre le sud du Liban et le nord d’Israël. L’armée israélienne a notamment répondu par des bombardements à des infiltrations terrestres du Hezbollah.
Environ un million de personnes ont été déplacées dans la bande de Gaza par la guerre ayant éclaté après l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, a indiqué dimanche l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
Le risque d'une escalade régionale du conflit entre Israël et le Hamas se renforce dimanche, Téhéran avertissant que "personne" ne pourrait "garantir le contrôle de la situation" en cas d'offensive terrestre à Gaza et Washington disant redouter de son côté une possible implication de l'Iran. Les affrontements meurtriers se sont par ailleurs multiplié entre le Hezbollah pro-iranien et l'armée israélienne à la frontière avec le Liban.
Les dirigeants de la Ligue arabe et de la Commission de l'Union africaine craignent le pire en cas d’invasion de l’armée israélienne.
Adopté en 1988, le texte ne reconnaît aucune légitimité à l’Etat d’Israël et prône le «djihad contre l’invasion sioniste». Toutefois, sa valeur politique et sa centralité dans le mouvement islamiste restent débattues.
La guerre déclenchée le 7 octobre par le Hamas contre Israël n’est que le dernier épisode sanglant d’un siècle d’affrontements dans la région.
L'ONU a été informée par l'armée israélienne d'un ordre d'évacuation de quelque 1,1 million d'habitants du nord de la bande de Gaza vers le sud dans les 24 heures, a indiqué jeudi à l'AFP le porte-parole du secrétaire général de l'organisation, réclamant que cet ordre soit annulé.
Les Nations unies s’alarment des conséquences humanitaires possibles alors que le Hamas exhorte la population à rester.
Les humanitaires, mais aussi l’ONU et l’OMS, soulignent les besoins urgents des hôpitaux de la bande de Gaza et réclament des couloirs humanitaires pour acheminer de l’aide mais aussi pour mettre à l’abri les civils désireux de fuir les bombardements israéliens.
L’ONG dénonce l’utilisation, par Tsahal à Gaza et au Liban, de ces munitions interdites dans les zones où vivent des civils en raison des brulûres qu’elles provoquent.
L’appel du Hamas et de son ancien chef, Khaled Mechaal, à un jour de protestation en soutien à la Palestine ce vendredi, fait craindre à la diplomatie israélienne des attaques contre des juifs lors de rassemblements.
Israël a ordonné, vendredi, l’évacuation de quelque 1,1 million de Gazaouis vers le sud, signe d’une opération terrestre imminente contre le Hamas. Si cette incursion a bien lieu, il s'agira de la quatrième opération militaire de grande envergure dans l’enclave. Rappel des faits.
Un ultimatum a été lancé aux Gazaouis le 13 octobre pour évacuer le nord de la bande de Gaza en vue d’une intensification de l’offensive militaire israélienne. Les habitants de l’enclave craignent une nouvelle “Nakba”, un exode sans espoir de retour, et adhèrent à l’appel du président égyptien à rester sur leur territoire.
Le Hamas a établi des liens solides avec plusieurs puissances régionales et organisations au Moyen-Orient depuis sa création, en 1987. Financement, aide militaire ou encore soutien idéologique : le mouvement islamiste palestinien peut compter sur plusieurs alliés après son attaque meurtrière du 7 octobre.
Une partie de la communauté internationale a semblé s’étonner de l’imposant arsenal militaire des groupes armés palestiniens, entre roquettes, drones, fusils et autres mines. Pourtant, voir ces armes aux mains des forces d'élite du Hamas et du Jihad islamique palestinien n’a rien d’inédit. Ces deux organisations les ont déjà affichées et utilisées : elles viennent pour la plupart d'Iran, ou sont fabriquées à Gaza à partir de modèles iraniens, et une petite partie de Syrie et de Corée du Nord.
Par son enfermement dans le refus de l’existence d’Israël et son recours au terrorisme, le mouvement islamiste est le garant d’un conflit sans fin. Mais, prospérant sur les décombres du Fatah et de la diplomatie internationale, il risque de s’imposer comme l’unique voix de la cause palestinienne.
Israël - Gaza: qui sont les fouteurs de guerre? Une carte blanche de Manuel Abramowicz, coordinateur du journal RésistanceS.
Le mouvement islamiste palestinien risque de devoir conduire seul la bataille de l’“axe de résistance” contre Israël, estime un journal iranien réformateur. Une implication plus forte du Hezbollah libanais dans le conflit mettrait en effet davantage le régime iranien dans le collimateur et provoquerait un embrasement régional, pronostique-t-il.
Quelles clés de compréhension permettent de placer l’attaque du Hamas dans l’histoire du conflit israélo-palestinien ? Notre ancien correspondant à Jérusalem et à Washington, Gilles Paris, a répondu à vos questions.
Plus de 1 200 personnes ont été tuées en Israël par les hommes du Hamas. Dans certaines localités, les attaques ont été particulièrement meurtrières, faisant des dizaines voire des centaines de morts.
Ce samedi 7 octobre, le groupe terroriste Hamas a lancé une attaque surprise sans précédent sur Israël. 'Nous sommes en...
Bombardés, sans electricité, eau ni nourriture et dans l’impossibilité d’emprunter un couloir humanitaire, les plus de 2 millions d’habitants de l’enclave sont pris au piège d’un cercle vicieux de violence physique et morale.
Les bombardements se poursuivent entre l’armée israélienne et le Hamas, jeudi 12 octobre, deux après qu’Israël a annoncé avoir repris le contrôle de sa frontière avec la bande de Gaza. Le service infographie du « Monde » fait le point.
Le Hamas (Mouvement de la résistance islamique) et d’autres groupes armés palestiniens ont bafoué de manière flagrante le droit international et fait preuve d’un mépris effrayant pour la vie humaine, en se livrant à des crimes cruels et brutaux, notamment des exécutions sommaires de masse et des prises d’otages, et en procédant à des tirs de roquettes aveugles sur Israël, a déclaré Amnesty International le 12 octobre 2023. Les éléments de preuve continuent d’affluer sur les horreurs qui se sont déroulées dans le sud d’Israël et Amnesty International poursuit ses investigations en vue de déterminer toute l’ampleur des crimes relevant du droit international.
En quelques jours, l'indice TTF du gaz sur le marché néerlandais, qui fait référence au niveau européen, est passé de...
L’algorithme de X (anciennement Twitter) valorise les contenus les plus racoleurs et la manipulation payante, tandis que les comptes sérieux sont de moins en moins visibles. En plein début de guerre, la plate-forme n’a jamais autant montré ses failles.
La crainte d’une escalade régionale s’intensifie, alimentée par les accrochages entre le Hezbollah libanais et l'armée israélienne et par les lourds soupçons d’une implication en sous-main de l’Iran dans l’attaque du 7 octobre.
Le conflit israélo-palestinien a été de nouveau ravivé, samedi, après l’offensive surprise lancée par le Hamas contre Israël. En représailles, l’État hébreu a ordonné lundi un "siège complet" de la bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste palestinien. Un nouvel épisode meurtrier d’un conflit qui prend sa source au milieu du XXe siècle, et dont France 24 retrace l’histoire.
Sept civils ont été exécutés, au première heures de l’attaque du Hamas, samedi 7 octobre. A partir d’une vidéo des exactions, «CheckNews» a pu géolocaliser le lieu de la tuerie.
Trois jours après le début de l’attaque lancée par des combattants du Hamas sur le territoire d’Israël, l’armée israélienne a affirmé, mardi 10 octobre, avoir repris le contrôle de la frontière avec la bande de Gaza. Le service infographie du « Monde » fait le point.
Ce système de défense anti-aérien réputé parmi les plus efficaces au monde protège le ciel israélien des attaques de roquettes et d’obus de mortiers. On vous explique comment il fonctionne.
« Le fleuve emportant tout, on dit qu’il est violent. Mais nul ne taxe de violence les rives qui l’enserrent. » Bertolt Brecht   Les attaques meurtrières et les enlèvements dont ont été victimes depuis ce 7 octobre 2023 des centaines de civil·es habitant des localités israéliennes proches de la bande de Gaza constituent des crimes de […]
Après l’offensive surprise de ce week-end du Hamas contre Israël, les répercussions sur le plan économique ne se sont pas fait attendre. Lundi, les cours du pétrole se sont envolés et les prix du gaz ont bondi, après l’annonce de la fermeture d’un champ gazier en Israël.
Des terroristes armés et entraînés ont attaqué le kibboutz de Kfar Aza, situé le long de la frontière de la bande de Gaza, samedi matin. Les militaires israéliens font état de plus de 100 morts civils, parfois 150. Des enfants ont été assassinés. Le massacre a traumatisé les soldats qui ont libéré les lieux. Reportage de nos confrères de l'AFP.
L’attaque terroriste du Hamas et la réplique d’Israël ont plongé le pays et la bande Gaza dans une guerre sans merci qui a déjà fait des centaines de morts de part et d’autre. Israël fait le siège du territoire palestinien qu’il bombarde et a coupé "l’eau, le gaz et l’électricité". Dans cette région désertique, l’eau est un élément rare que se disputent les deux populations.
L'armée israélienne a annoncé lundi avoir frappé "plus de 500 cibles" dans la nuit sur la bande de Gaza pour tenter de reprendre le contrôle face aux combattants du Hamas, au troisième jour d'affrontements qui ont fait plus de 1.100 morts dans les deux camps."Pendant la nuit, des avions de combats, des hélicoptères, des aéronefs et l'artillerie ont frappé plus de 500 cibles des terroristes du Hamas et du Jihad islamique", a annoncé l'armée dans un communiqué.
Les États-Unis ont commencé dimanche à envoyer de l’aide militaire à Israël, marquant un soutien rapide à leur allié historique surpris par des attaques du Hamas palestinien. Mais pour la presse américaine, la marge de manœuvre de l’administration Biden est aujourd’hui limitée.
Ce samedi, les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, ont annoncé avoir déclenché l’opération "déluge d’Al-Aqsa" contre Israël pour "mettre fin à tous les crimes de l’occupation". Dans la matinée de dimanche, le Hezbollah a quant à lui affirmé avoir attaqué trois positions israéliennes dans un secteur contesté à la frontière entre les deux pays.
Massive et soigneusement coordonnée, l'attaque du Hamas lancée samedi matin a totalement pris de court les forces de sécurité israéliennes. Retour sur cette opération inédite pensée pour durer dans le temps et qui pourrait entraîner une déstabilisation de toute la région.
Au surlendemain de l’offensive éclair menée depuis Gaza par les combattants palestiniens, l’armée israélienne continue de mener des opérations dans le sud du pays. Le service infographie du « Monde » fait le point.
L’homme de 58 ans est le cerveau de l’opération “Inondation d’Al-Aqsa” en Israël.
Né durant la première Intifada, en 1987, le mouvement islamiste a toujours privilégié la lutte armée, refusant la moindre légitimité à l’Etat hébreu.
Après l’attaque coordonnée de samedi 7 octobre, le Hamas et le Jihad islamique affirment détenir plus de 130 otages, parmi lesquels il y aurait des enfants et des personnes âgées.
Pour le Hamas, il était important de briser le mythe de l’invincibilité israélienne, de semer le trouble dans la société, de provoquer un choc.
L'armée israélienne a ordonné lundi un "siège complet" de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, au troisième jour de l'offensive surprise et massive lancée par le mouvement islamiste palestinien, comparée par Israël au 11 septembre 2001.Après cette attaque sans précédent par terre, air et mer, déclenchée samedi en plein Shabbat, le repos hebdomadaire juif, par le Hamas, l'armée israélienne a annoncé avoir le "contrôle" lundi des localités du sud du pays prises pour cible. Mais "il pourrait y avoir encore des terroristes dans la zone", a averti le porte-parole de l'armée.
Fondé en 1987, au pouvoir à Gaza depuis 2007, le mouvement islamiste a toujours refusé de reconnaître l’Etat d’Israël et prône une lutte armée contre lui.
«Nous combattons des animaux et nous allons donc les traiter comme tels», a prévenu le ministre israélien de la Défense lundi 9 octobre.
Ce samedi, les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, ont annoncé avoir déclenché l’opération 'déluge...
Lors de son attaque contre Israël lancée samedi, le Hamas palestinien s’est infiltré en territoire hébreu et a fait des dizaines, voire des centaines d’otages.