GIEC – les COP’s

OA - Liste

Vers la Une de l’Observatoire


mai 2024

Une revue de près de 1 000 études, parue ce mercredi 8 mai, montre que les activités humaines augmentent le risque infectieux touchant les plantes, les animaux et les individus.

mars 2024

Nous n’arrivons pas à réduire les gaz à effet de serre. La pauvreté augmente. La destruction de la biodiversité est en marche. L’énorme puissance financière et économique de nos sociétés industrielles s’est avérée incapable de relever ces trois défis. Aux appels à des transformations rapides et radicales de notre modèle de développement, nous répondons, jusqu’ici, par des incantations, des catalogues de bonnes intentions et des projets alternatifs, ou uniquement par des changements technologiques.

février 2024

"..On est au devant de quelque chose d'inimaginable et on continue notre petite vie.." Extrait de conférence mis en ligne par l'excellente chaîne LIMITS de Vinz Kanté en février 2024. (Abonnez-vous à cette chaîne pour tout comprendre sur les limites planétaires.

décembre 2023

Hypothèse K. Catastrophe civilisationnelle. Effondrement. Crise du sens. Technosolutionnisme. Axiologie.

novembre 2023

Comment les entreprises peuvent réagir face à la déconsommation ? Interview Laurent Testot Laurent Testot est un journaliste spécialisé en histoire globale et prospective, connu pour son approche qui relie ces deux domaines. Il explique que l'histoire globale permet de comprendre l'histoire des civilisations et leurs interactions avec l'environnement, ainsi que l'émergence de la société thermo-industrielle actuelle. Dans cette interview, Laurent Testot présente son parcours et ses ouvrages, notamment son livre Cataclysme : Une histoire environnementale de l'humanité, publié en 2017, qui est une synthèse de l'histoire environnementale globale. Il mentionne également un ouvrage collectif intitulé Collapsus, co-dirigé avec Laurent Ayet en 2020, qui aborde la question de l'effondrement en donnant la parole à des spécialistes du sujet.
Arthur KELLER est ingénieur, expert des vulnérabilités des sociétés face aux risques systémiques et des stratégies de sécurité globale des territoires et de résilience. Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Arthur Keller alerte sur le fait que la crise environnementale n'est pas analysée de la bonne façon, ce qui ne nous permet pas de penser correctement des solutions. Avec une approche systémique, il propose de radicalement changer nos méthodes, et de commencer à imaginer pour demain de nouveaux modèles de société, affranchis du productivisme à tout prix qui ne garantit aucun bonheur ni aucun avenir.

octobre 2023

15 000 scientifiques issus de 161 pays différents alertent que les signes vitaux indiquant l’habitabilité de notre planète se sont dramatiquement détériorés.
Marc-André Selosse est formateur d’enseignants du secondaire et responsable pour le Muséum national d'histoire naturelle de la préparation à l’agrégation de sciences de la vie - sciences de la Terre et de l'Univers située à l’université Paris-Sud28. Ses enseignements portent sur la microbiologie (dont la mycologie) et les interactions biologiques (dont la symbiose) avec une perspective écologique et évolutionniste.

juillet 2023

Par John Dearing, Gregory Cooper et Simon Willcock via The Conversation, traduction A l’encontre. Selon une étude parue dans la revue Nature Sustainability, sous la pression des activités humaines, nous pourrions subir des effondrements des écosystèmes avec des points de basculements jusqu’à 80% plus tôt que ce que les modèles envisagent.
Une nouvelle étude publiée dans Nature Sustainability tire la sonnette d’alarme : 20 % des écosystèmes de la planète pourraient changer brusquement ou s’effondrer beaucoup plus tôt que prévu. Les chercheurs mettent notamment en avant la possible disparition de la forêt amazonienne avant la fin du siècle ! Décryptage de cette alerte.
Partout dans le monde, les forêts tropicales humides se transforment en savane ou en terres agricoles, la savane s’assèche et se transforme en désert, et la toundra glacée fond. En effet, des études scientifiques ont désormais enregistré des « changements de régime » de ce type dans plus de 20 types d’écosystèmes différents, où des points de basculement ont été franchis. Dans le monde entier, plus de 20 % des écosystèmes risquent de changer de régime ou de s’effondrer. Ces effondrements pourraient se produire plus tôt qu’on ne le pense. L’homme soumet déjà les écosystèmes à de nombreuses pressions, que nous appelons « stress ». Si l’on ajoute à ces pressions une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes liés au climat, la date à laquelle ces points de basculement sont franchis pourrait être avancée de 80 %.

juin 2023

Le tribunal administratif de Paris a estimé jeudi que le gouvernement a commis deux fautes, en méconnaissant ses propres objectifs de réduction de l’usage de pesticides et en manquant à son obligation de protection des eaux souterraines.
L’illimitation peut trouver sa limite par la transgression de toutes les limites. Une singularité est, en mathématiques, un point auquel un objet mathématique n’est pas défini, ou un point où l’objet mathématique cesse de se comporter de manière intuitive, selon une manière particulière. On observe par exemple une discontinuité, une bifurcation, une évolution soudaine du comportement de l’objet mathématique, comme la transformation soudaine d’une courbe en une exponentielle. Le terme s’étend à des phénomènes physiques comme l’effet de seuil, qui se déclenche après un point de singularité. L’eau se transforme soudain en glace ou en vapeur, après le franchissement d’une certaine température. Où le bois commence à flamber, puis de plus en plus vite.
Après le climat et la pollution de l’air, l’État français se retrouve au tribunal de Paris, jeudi, pour une audience...

mai 2023

Nouveau #TALK sur LIMIT avec Philippe Lamberts, député belge au parlement Européen depuis 14 ans. Ingénieur civil de formation spécialisé en mathématique et modélisation. Il est aujourd'hui président du groupe des verts au parlement européen.
Il y a quelques semaines, notre rédaction s’intéressait à un article évoquant l’effondrement des populations d’insectes en France. Une observation s’appuyant sur le livre du britannique Dave Goulson, qui explique pourquoi nous ne pourrons pas survivre sans insectes, leur disparition rendant la planète invivable pour les humains. Nous nous sommes entretenus avec Frédéric Mora, directeur scientifique au sein du Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés, pour creuser ce sujet. Bonjour monsieur Mora. Dans un premier temps, peut-on dresser un état des lieux en France, et dans notre région, concernant les populations d’insectes ? Comment se portent-t-elles ? C'est une vaste question. Toutes les espèces ne font pas l'objet de suivis. On a des espèces qu’on connaît relativement bien parce qu'on sait qu'elles sont menacées, et du coup on a un peu plus de recul sur l'état de conservation de leur population. Au niveau national comme au niveau régional, on constate un

mars 2023

Les pesticides ne passent pas de tests suffisamment protecteurs des abeilles et des pollinisateurs avant leur autorisation de mise sur le marché en Europe. Pourquoi ?
Les leçons du passé sont parfois sans concession. Et celle que les chercheurs viennent d’apprendre d’une extinction de masse qui s’est jouée il y a plus de 250 millions d’années est on ne peut plus claire. Détruire la biodiversité au rythme où nous le faisons actuellement mènera à un effondrement total des écosystèmes.

mars 2023

La crise de la biodiversité en cours ne pourrait être que les prémices d’un effondrement massif des écosystèmes. L’alerte a été sonnée le 24 février dans un article scientifique de la revue Current Biology, écrit par une équipe de chercheurs chinoise. Pour en arriver à cette conclusion, ces scientifiques ont étudié la plus grande extinction connue, celle du Permien-Trias, qui s’est déroulée il y a environ 252 millions d’années. A la suite d’un réchauffement climatique, résultant d’énormes éruptions (...)
Soixante ans apres Rachel Carson, force est de constater que malgré l’effort des scientifiques pour éveiller les consciences, nos comportements continuent de détruire la biodiversité. C’est pourquoi Dave Goulson lance ce vibrant manifeste : un monde sans insecte serait un monde invivable pour les humains que nous sommes, nous ne pouvons tout simplement pas vivre sans eux. Le temps presse, mais les populations d’insectes peuvent se reconstituer, il n’est pas trop tard et les solutions sont à notre portée. Cri d’alerte et de mobilisation qui s’appuie sur la recherche scientifique de pointe et sur le travail d’une vie de chercheur, ce livre est un appel contre la sixième extinction avec des propositions concrètes sur ce que nous pourrions entreprendre dès à présent, individuellement et collectivement.

janvier 2023

Éthologue au CNRS, Mathieu Lihoreau travaille dans un laboratoire qui étudie la cognition animale à Toulouse. Il s’intéresse particulièrement aux capacités que développent les abeilles pour survivre dans la nature.
L’État sera-t-il condamné pour inaction face à l’effondrement du vivant ? Les cinq associations qui avaient déposé, il y a un an, un recours contre l’État pour « carence fautive » en matière de protection de la biodiversité sont bien déterminées à mener jusqu’au bout la bataille judiciaire. Le 24 janvier, Pollinis, Notre affaire à tous, Biodiversité sous nos pieds, Anper-Tos et l’Aspas ont annoncé avoir déposé leur « mémoire en réplique » auprès du tribunal administratif de Paris. Elles comptent démontrer, via ce (...)

décembre 2022

Après deux semaines de négociations, les 196 parties de la Convention sur la diversité biologique (CBD) sont parvenues à un accord, lundi matin, à l’issue de la 15ème conférence mondiale (COP15) sur la biodiversité. Le défi était de taille : fixer un cadre international pour la décennie actuelle, capable d’enrayer, et même d’inverser, l’effondrement du vivant.
Alors que la COP 15 Biodiversité à Montréal touche à sa fin, Yan Ropert-Coudert explique à Libération les enjeux de la protection de la faune et de la flore polaires, particulièrement fragiles.

juillet 2022

Les catastrophes climatiques sont légion en Australie. Un rapport gouvernemental détaille l’ampleur des dégâts environnementaux et dénonce l’inaction politique.
Dans un nouveau rapport, l’instance intergouvernementale appelle les dirigeants à cesser de ne prendre en compte que la valeur marchande de la nature.

juin 2022

L’espèce humaine entame son déclin selon le rédacteur en chef de la revue scientifique Nature, Henry Gee. Le paléontologue évoque les principales raisons qui pourraient mener à une extinction de l’humanité.

mai 2022

Entre 1970 et 2016, les populations européennes de poissons amphiphalins (c’est-à-dire qui vivent entre eau douce et eau salée) ont baissé de 93 %. Les causes de cet effondrement sont « multiples et synergiques ». La FNPF pointe notamment le changement climatique, qui réduit le débit d’eau, favorise l’apparition de certaines maladies et affecte le cycle de migration et de reproduction de ces poissons. Parmi les autres responsables : la dégradation des milieux aquatiques, la pollution de l’eau par les pesticides, les perturbateurs endocriniens et les polychlorobiphényles (PCB), le braconnage… La FNPF évoque également les barrages, qui entravent voire bloquent le déplacement des poissons migrateurs. On en trouve en moyenne 1 tous les 5 kilomètres dans les cours d’eau français : une difficulté « insurmontable », selon la Fédération.

mars 2022

Cinquante ans cette année 2022 après le rapport Meadows et trente ans après la conférence de Rio, Philippe Roch doute que notre civilisation puisse perdurer face, notamment, au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité. Mais l’ancien directeur de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) et nouveau membre du conseil scientifique de la fondation Zoein ne baisse pas les bras.

janvier 2022

Gilles Boeuf est biologiste, ancien président du muséum national d'histoire naturelle ! Il expose avec passion le poids de l'anthropocène sur la biodiversité.
Plusieurs ONG ont déposé le 10 janvier un recours contre l’État en vue de stopper définitivement l’usage des pesticides. Ceux-ci sont la cause majeure de l’effondrement de la biodiversité. Elles espèrent mettre ainsi l’État face à ses responsabilités.

décembre 2021

Pourquoi et comment le réchauffement climatique et la disparition de la biodiversité nous précipitent vers un effondrement certain.

novembre 2021

Décidément cette « transition énergétique » est peut-être partie pour tourner au gigantesque fiasco. C’est triste pour nos amis qui travaillent sincèrement pour que cette transition fonctionne, et c’est bien sûr très préoccupant pour l’Humanité qui risque de faire face à la fois à un effondrement énergétique et un cataclysme climatique. C’est encore plus préoccupant pour la vie sauvage (donc « nous »), qui risque de voir s’accélérer un effondrement biologique déjà bien amorcé.

septembre 2021

les espèces invasives contribuent largement à l'effondrement actuel de la biodiversité, tout comme la destruction d'habitats, la sur-exploitation des espèces ou le changement climatique. Et les empêcher de s'implanter sur de nouveau territoires coûte bien moins cher que d'essayer de les éliminer une fois qu'elles y ont pris pied.
Alors que se tient actuellement le sommet de la biodiversité à Marseille, la rédaction vous propose chaque jour un contenu sur cette thématique environnementale. Aujourd'hui, les participants alertent sur le rythme affolant d'effondrement des populations animales, voire de disparition des espèces.
Les associations Notre affaire à tous et Pollinis lancent ce jeudi 9 septembre la campagne Justice pour le vivant.
Alors que tous les spécialistes sonnent l'alarme sur l'effondrement en cours de la biodiversité, l'ADN environnemental ou eADN et sa technologie proposent de répertorier de manière hyper efficace les traces du vivant. Une technique promise à un bel avenir.
Alors que s’ouvre, vendredi 3 septembre, le Congrès mondial de la nature à Marseille, Reporterre révise les fondamentaux avec Hélène Soubelet, directrice de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité. Qu’est-ce que ce mot recouvre ? Assiste-t-on à une extinction de masse ? Que faire pour la contrer ?

août 2021

Changement climatique, érosion de la biodiversité, évolution démographique, pollution atmosphérique, détérioration des sols, catastrophes naturelles, accidents industriels, crises sanitaires, mobilisations sociales… Voici le premier atlas réunissant l'ensemble des données sur la crise écologique de notre temps.
L’accès à de nombreux médicaments, comme des analgésiques courants ou des traitements anticancéreux, est menacé par la vague d’extinction de la biodiversité dans le monde. Car soixante mille plantes et champignons sont utilisés pour leur valeur médicinale. 40 % d’entre eux sont directement menacés d’extinction, mettant en péril nos approvisionnements et la santé humaine.

juillet 2021

« Le changement climatique, la crise de la biodiversité, et surtout l'épuisement des ressources naturelles pourraient causer des bouleversements majeurs. La société telle que nous la connaissons serait vouée à disparaître, c'est la théorie de l'effondrement. »

juin 2021

Le monde se rapproche de en plus plus d’un précipice : de multiples points de basculement environnementaux – changement climatique, effondrement de la biodiversité, destruction des écosystèmes naturels… – demandent une action concertée des États et des citoyens. Dans ce mouvement, la Chine occupe une position charnière et paradoxale de deuxième économie mondiale et premier pollueur en agrégat : il est donc inconcevable que des solutions puissent être trouvées aux défis environnementaux mondiaux sans des efforts importants de la part de Pékin.
Un rapport de grande ampleur alerte sur l’« effondrement » de la biodiversité du bassin méditerranéen : 20 % des populations de vertébrés ont subi une perte entre 1993 et 2016, notamment en raison de la surpêche, du changement climatique et de l’urbanisation.
La biodiversité de cette région d’exception est gravement menacée. Le changement climatique y est plus rapide et l’impact des activités humaines plus fort qu’ailleurs avec pour conséquence directe, selon le rapport « Méditerranée Vivante », l’effondrement de sa biodiversité. Près de 30 ans après les engagements du Sommet de Rio, et malgré des lueurs d’espoir liées aux nombreux efforts de conservation, les résultats présentés dans le rapport sont sans appel...
Depuis le début de la révolution industrielle, la relation de l'humanité avec la nature a été célébrée comme un triomphe. Grâce à l'innovation, nous illuminons les pays, construisons des industries et voyageons outre-mer à une vitesse sans précédent. Grâce aux progrès de l’agriculture, un nombre record de personnes sont nourries, et dans certaines régions du monde, l’espérance de vie a plus que doublé. De plus en plus, cependant, cela ressemble à une victoire à la Pyrrhus.
Le nombre d’oiseaux les plus communs, dont le tarier des prés, le chardonneret élégant ou le martinet noir, est en fort déclin depuis trente ans, selon un nouveau rapport. Les raisons de ce déclin : intensification agricole, pesticides, actions humaines...

mai 2021

je dédie ce post à mes enfants et à tous les enfants de la terre. Puissent-ils avoir la clairvoyance et le courage que nous n’avons pas eus (et je ne leur demande pas de nous pardonner). Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l’incurie de l’humanité, nous y sommes.....
While the climate crisis has dominated the airwaves for a while now, the biodiversity crisis is at least as serious. Actually, these are multiple, interconnected crises, stemming from age old systemic failings. In 2019, scientific body IPBES brought to the fore the urgent need for “transformative change” to prevent biodiversity collapse, which would be disastrous for people and planet. As one example, the global coronavirus pandemic has tragically highlighted the risks of ecosystem loss for global public health. In a bid to find an answer to this crisis, the United Nations Convention on Biological Diversity (CBD) is discussing a Global Biodiversity Framework (GBF) - effectively how to ‘save’ nature.

avril 2021

mars 2021

Aurlien Barrau à l'Ecole de Management de Grenoble
L’aspiration au « monde d’après » a été étouffée par un « monde d’avant » plus autoritaire encore. Pour autant, le capitalisme arrive à une croisée de chemins, explique l’historien Jérôme Baschet. Dans « Basculements », il décrit la manière de le faire basculer vers une voie désirable, ouvrant sur des modes de vie antiautoritaires, collectivistes et écologiques.

janvier 2021

Un nouveau rapport qui donne à réfléchir affirme que le monde ne saisit pas l’ampleur des menaces que constituent la perte de biodiversité et la crise climatique. La planète est confrontée à un « avenir épouvantable d’extinction de masse, de déclin sanitaire et de bouleversements climatiques », qui menacent la survie de l’humanité en raison de l’ignorance et de l’inaction, selon un groupe international de scientifiques. Ces derniers avertissent que les gens n’ont toujours pas saisi l’urgence des crises de la biodiversité et du climat.

décembre 2020

En tant que scientifiques et universitaires du monde entier, nous appelons les décideurs politiques à s’engager ouvertement face au risque de perturbation, voire d’effondrement, de nos sociétés. Cinq ans après l’accord de Paris sur le climat, nous n’avons pas réussi à réduire nos émissions de carbone, et nous devons maintenant en tirer les conséquences.
Aujourd'hui, plus de 55 % du PIB mondial dépend de la bonne santé de la biodiversité. Or, avec son déclin et le risque d'effondrement des écosystèmes, les économies du monde entier sont impactées. Les pays agricoles comme le Vietnam ou l'Indonésie, dont le PIB repose essentiellement sur les services rendus par la nature, sont particulièrement à risque. Dans les pays du G20, c'est l'Afrique du sud et l'Australie qui sont les plus touchées.
Les bouleversements majeurs auxquels nous assistons, sont en réalité à n'en plus douter, les prémisses du plus grand crime contre la biodiversité mais aussi de l'humanité. La question concernant notre société et son effondrement ne serait donc plus de savoir si celui-ci aura bel et bien lieu mais plutôt de savoir quand ? Et la réponse a cette question est tellement déconcertante qu'elle peut réellement vous bousculer. Sans perdre de temps car celui-ci nous est compté, découvrons si notre civilisation ne pourrait tout simplement pas s'effondrer ?

novembre 2020

Risques d'effondrements et résilience : Voici la première d'une série de 4 vidéos qui standardisent le message sur les risques d'effondrement et permet de le diffuser à un public non-averti.
Risques d'effondrements et résilience : Voici la première d'une série de 4 vidéos qui standardisent le message sur les risques d'effondrement et permet de le diffuser à un public non-averti.
Risques d'effondrements et résilience : Voici la première d'une série de 4 vidéos qui standardisent le message sur les risques d'effondrement et permet de le diffuser à un public non-averti.

octobre 2020

La biodiversité est indispensable pour notre survie et notre bien-être. Ce message est porté par le mouvement #EnsemblePourLaBiodiversité composé de 75 acteurs belges regroupant toutes les expertises sur la crise de biodiversité. Ils se mobilisent ensemble et créent avec la société civile une grande communauté en mouvement. La préservation de la biodiversité doit être une priorité dans notre vie quotidienne, mais aussi dans celle des entreprises, car lorsqu’elle est en déséquilibre, cela se répercute sur notre santé et sur notre économie. Présentation avec Pierre Huybrechts, porte-parole francophone du mouvement, Jessica Nibelle du WWF et Caroline Nieberding prof en écologie terrestre UCLouvain.
En rassemblant des connaissances établies, cet essai est le premier à montrer pourquoi nos organisations productives sont devenues des systèmes si complexes et envahissants que nos recherches compulsives de solutions risquent au contraire de les renforcer et d’accélérer l’effondrement de la biodiversité.
L’accord commercial entre l’Union européenne et les pays latino-américains du Mercosur a du plomb dans l’aile, et la fuite de l’Accord d’association qui l'encadre ne risque pas de l’aider à prendre son envol.
Des organisations issues de plus de 100 pays demandent que "le droit à un environnement sain et naturel" soit ajouté à la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) des Nations unies. Leur campagne mondiale, baptisée "#1Planet1Right", se poursuivra jusqu’en 2023 pour les 75 ans de la DUDH. Ce lundi, plus de 111.000 personnes ont déjà signé la pétition qui vise 500.000 participants.
Le nombre d’incendies continue à exploser en Amazonie. La sécheresse et l’inaction du gouvernement de Jair Bolsonaro sont pointées du doigt. Les feux de forêt continuent de faire des ravages au Brésil, avec une forte augmentation des foyers en septembre en Amazonie et au Pantanal, alimentant de plus en plus de critiques sur la politique environnementale du gouvernement de Jair Bolsonaro.

septembre 2020

Roman: Agent fédéral jugé inapte à l'exercice de sa fonction suite à un épisode dépressif de veuvage et réaffecté à la police locale de Seattle, le commissaire Terran Springs, est chargé d'une énigmatique et effroyable affaire de meurtres qui va l'amener à parcourir le monde. Ce voyage initiatique va le pousser à s'interroger sur le sens de la civilisation et de l'héritage culturel, le rapport de l'homme à la nature, les risques de dislocation des sociétés humaines complexes, la nécessité de la conscience politique et la capacité à tirer des leçons des erreurs du passé.
En août, il y avait eu près de 30.000 incendies. Malgré un déploiement militaire à grande échelle, la forêt tropicale amazonienne continue de brûler. Rien que dans les premiers jours de septembre, un millier d'incendies ont ainsi été enregistrés en Amazonie brésilienne, selon les données de l'Institut national de recherche spatiale (Inpe). En août, il y avait eu près de 30.000 incendies. Samedi, le Brésil célèbre la Journée de l'Amazonie, en mémoire de la fondation de l'Etat d'Amazonas par l'empereur Pedro II en 1850.
Le président brésilien Jair Bolsonaro a affirmé qu'il ne parvenait pas à "tuer le cancer" que représente selon lui les ONG écologistes, dénonçant un complot international l'accusant d'être responsable des feux de forêt en Amazonie. "Vous savez que les ONG n'ont pas voix au chapitre avec moi. Je suis ferme avec ces gens, mais je n'arrive pas à tuer ce cancer que sont la plupart des ONG", a déclaré le chef de l'Etat jeudi soir, lors de sa transmission hebdomadaire en direct sur Facebook.

août 2020

Des évacuations massives d'habitants, des centaines de morts, des routes submergées, des dégâts au coût astronomique: la Chine est frappée chaque année par des inondations dévastatrices. Le pays compte sur son réseau de barrages pour tenter de lutter contre les flots, mais des crues records ont encore englouti des milliers de maisons cette année.
Le principe Ubuntu, qui invite à faire humanité ensemble et qui peut être décliné à partir du triptyque humanité-solidarité-écologie, offre des moyens crédibles pour relever les défis du monde contemporain.

juillet 2020

Une nouvelle étude publiée par l'Institut de physique atmosphérique en Chine met en lumière un phénomène alarmant en Amazonie : la multiplication des incendies, provoquée par le changement climatique et la déforestation.
Le climat se réchauffe, la biodiversité s’effondre, mais il est pourtant difficile de prendre conscience de l’ampleur de la crise environnementale. La raison ? Notre amnésie environnementale. Analyse d’un mécanisme psychologique essentiel mais ignoré.
En discussion depuis 1999, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays membres du Mercosur, le marché commun sud-américain, pourrait entrer en vigueur avant la fin de l’année 2020. Au prix de conséquences écologiques majeures, notamment la déforestation.

juin 2020

mai 2020

Aurélien Barrau - Global Positive Forum 2019
La crise du Covid-19 aura au moins une vertu: une prise de conscience de la fragilité du monde et des limites d'un système économique sérieusement mis à mal. Une enquête réalisée la semaine dernière auprès de 1.073 Belges (marge d'erreur de 3%) pour le compte de Fairtrade Belgium révèle qu'une part tangible de la population compte acheter davantage de produits locaux (42% des sondés), issus du commerce équitable (23%), en vrac (19%) et bio (14%).
Le manque d’eau touche 40 % des terres cultivables du pays, avec d’importantes disparités régionales. La sécheresse, chronique depuis 2015, est particulièrement grave cette année.

avril 2020

Selon une nouvelle étude de l’University College de Londres, le réchauffement climatique pourrait entraîner des effondrements soudains et catastrophiques de la biodiversité partout dans le monde tout au long du XXIe siècle. L’étude publiée dans Nature prédit de graves perturbations écologiques dans les prochaines décennies. Si les émissions mondiales de gaz à effet de serre ne faiblissent pas, les régimes de température sans précédent pour certaines espèces commenceront avant 2030 dans les océans tropicaux.

mars 2020

« Qui parle d’effondrements ? Qu’est-ce qui s’effondre exactement ? Arrêtons d’être catastrophistes, l’humanité ne s’en sortira-t-elle pas, comme elle l’a toujours fait ? Tout de même, et si nous étions en voie d'extinction ? »
Dans nos campagnes, la population d’oiseaux a baissé de 30 % en vingt ans à peine.[2] En quelques semaines seulement, l’Australie perdait plus d’un milliard d’animaux dans les incendies.[3] Une étude publiée dans la revue britannique Nature estime qu’un million d’espèces animales et végétales pourraient disparaître en raison du réchauffement climatique

février 2020

Insécurité alimentaire, chute du tourisme, mort des animaux… Au Zimbabwe, en Zambie ou en Afrique du Sud, cyclones et sécheresses ont des répercussions désastreuses. Depuis cinq ans maintenant, toute la pointe sud du continent africain, où les températures grimpent deux fois plus vite que sur le reste du globe, souffre d’un important déficit de pluies
Les déchets plastique ont désormais envahi presque chaque recoin des océans. À tel point qu’une nouvelle étude révèle en avoir découvert dans les entrailles de créatures habitant les abysses. Ces crustacés, semblables à de petites crevettes, vivent dans les plus profondes fosses océaniques connues sur Terre. Des microplastiques, ces minuscules morceaux de plastique qui mesurent moins de cinq millimètres, ont été retrouvés dans chacune de ces fosses et dans les entrailles de 72 % des amphipodes prélevés.
Chomsky estime dès le départ qu’il y a "un amalgame de ces deux modèles totalitaires et dystopiques qui émergent". Mais quel est précisément ce modèle qu’il voit émerger ? Le linguiste propose une réponse détaillée basée sur le roman "Nous autres" de Yevgeny Zamyatin et sur "L’ère du capitalisme de surveillance" de Shoshana Zuboff, qui, selon lui, est le meilleur moyen de prédire et de décrire le système de techno-surveillance qui a déjà commencé à s’implanter aux États-Unis et ailleurs,
Réussira-t-on à mener la transition écologique en faisant la promotion d’une écologie simple, positive et sexy ? Pas sûr. Si l’on était sérieux, il faudrait peut-être commencer à promettre du sang et des larmes...
Plus de 250 scientifiques appellent lundi le gouvernement australien à poser des actes urgents en matière de lutte contre les changements climatiques. Une requête qui intervient après plusieurs mois de feux de brousse dévastateurs dont l'ampleur a été exacerbée par le réchauffement.
Toutes les eaux d'évacuation, d'origine domestique, industrielle ou hospitalière, sont pourtant traitées - du moins dans les pays développés - par des stations d'épuration. Mais ces installations, qui éliminent les pollutions azotées, carbonées ou phosphorées, n'ont dans leur cahier des charges aucune obligation concernant les résidus médicamenteux. Ceux-ci ne sont que "partiellement" détruits,

janvier 2020

Pour la première fois, cinq sujets environnementaux et climatiques trustent les cinq places des risques majeurs pour l’humanité et la planète du Global Risks Report. C’est en particulier l’inaction climatique, les évènements extrêmes et la perte de biodiversité qui inquiètent les décideurs mondiaux. Cette étude est réalisée chaque année à la veille du forum de Davos.
Après 40 ans de cris d'alarme scientifiques, l'urgence écologique et climatique n'est plus mise en doute. Elle a été déclarée par le GIEC, le Secrétaire général de l'ONU, des États comme le Royaume-Uni, la France, le Canada, des villes comme Londres, Paris et New-York, 15 000 scientifiques du monde entier, plus de 7 000 universités et de nombreux citoyens dans nos rues. En parallèle, le mouvement des gilets jaunes a montré que les citoyens s'inquiètent aussi de la justice sociale et des migrations, et cèdent parfois aux sirènes du populisme et de l'extrême droite. Fin du mois et fin du monde sont intimement liées, l'urgence est donc aussi sociale et démocratique.
Dans la sidération et la rage, les Australiens découvrent –trop tard– que leur Premier Ministre, Scott Morrison, un climatosceptique pro-charbon qu’ils ont reconduit au pouvoir contre toute attente en mai 2019, s’enfonce dans le déni et démontre sa totale incompétence. Abandonnés par l’Etat, la population et les volontaires des services de secours tentent d’éviter le pire avec les faibles moyens que les restrictions budgétaires leur ont laissés. Chez nous, le malaise est palpable dans les familles : comment l’Australie démocratique et éduquée, connue pour sa nature splendide et sa qualité de vie, peut-elle tomber aussi rapidement dans un tel état d’urgence climatique ?
L’humanité mène « une guerre suicidaire » contre la nature qui réagit et « répond par des ouragans, des incendies et de graves sécheresses dans diverses régions du monde », a déclaré le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, lors de la cérémonie d’ouverture de « Lisbonne - Capitale verte européenne » qui s'est tenue samedi dans la capitale du Portugal.
l’Australie est un continent spécifique, avec une faune et une flore remarquables et endémiques (n’existant que sur ce territoire). Les images effroyables de koalas, kangourous et autres animaux emblématiques morts ou blessés ont fait le tour du monde. Des chiffres d’apparence colossale ont été cités pour caractériser cette terrible situation et repris par presque tous les médias : on annonce 500 millions puis, désormais, un milliard d’animaux morts dans ces incendies.
Des milliers de dromadaires qui ont semé le chaos dans des villages reculés en Australie ont dû être abattus. La sécheresse et la chaleur qui règnent actuellement sur l'île-continent poussent ces bêtes à entrer dans les communautés locales à la recherche d'eau. Elles provoquent cependant d'importants dégâts. Les autorités aborigènes de terres situées en plein coeur de l'Australie ont piloté cette opération de régulation de troupeaux, menée à l'aide d'hélicoptères.
conférence d'Aurélien Barrau à la Madeleine
Les forêts brûlent, il s'agit là d’un phénomène naturel et généralement positif. Les incendies existent depuis 400 millions d'années, tout comme les plantes. Et le cycle vital de nombreux végétaux et animaux dépend de ces feux. Ils deviennent toutefois problématiques lorsqu'ils surviennent en dehors du régime historique auquel les forêts se sont accoutumées.
2020 sera l'année du climat mais aussi de la biodiversité. En octobre, les États du monde entier devront se fixer de nouveaux objectifs en matière de protection de la nature à la COP15 sur la biodiversité qui se tiendra en Chine. Un mois plus tard, ils se retrouveront au Royaume-Uni pour la COP26 sur le climat qui doit acter la relève de l'ambition conformément à l'Accord de Paris. Quelques rendez-vous cruciaux précéderont ces deux échéances.

décembre 2019

« En tant que jeunes ingénieurs on nous répète que le progrès technique et la croissance sont les solutions aux problèmes de notre société. Face à la crise écologique comment peut-on continuer à croire que l’innovation rendra la croissance infinie possible ? » C’est le postulat de « Croissance : 2% avant la fin du monde », un documentaire vital réalisé par de jeunes ingénieurs engagés qui proposent une autre direction que celle de la croissance infinie et du progrès technologique pour résoudre la crise écologique.

novembre 2019

Ce mois-ci, ce sont 10.000 scientifiques, et 10 millions de manifestants, et nul ne serait surpris si le mois prochain, c'étaient 100.000 scientifiques signant au bas de la pétition, et 100 millions de manifestants dans les rues. Que se passera-t-il quand ce seront 1 million de scientifiques signataires, et 1 milliard de personnes défilant en cortège?

octobre 2019

Selon les calculs du Peterson Institute for International Economics, la forêt ne sera plus capable de produire sa propre pluie d'ici deux ans, un délai bien plus court qu'avancé par les précédentes études. Le think tank alerte sur l'impact des actions du président brésilien Jair Bolsonaro.
Université d'été Trans-Mutation 2019 - Mutation ou effondrement Conférence intégrale de Paul Jorion

septembre 2019

Plus de 40% des espèces d'arbres présents en Europe sont menacées d'extinction, a alerté vendredi l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), un des principaux dangers étant l'introduction d'espèces envahissantes. C'est la première fois que l'UICN, basée à Gland (Suisse), publie une Liste rouge des arbres européens
Plus de 40% des espèces d'arbres présents en Europe sont menacées d'extinction, a alerté vendredi l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), un des principaux dangers étant l'introduction d'espèces envahissantes.

août 2019

Les incendies qui frappent l’Amazonie ont des impacts sur le climat, sur la biodiversité, sur la santé humaine, sur la survie de peuples autochtones. Pour en comprendre l’origine et la vigueur, il faut plonger dans l’agriculture brésilienne; dans l’économie mondiale et les accords commerciaux internationaux, voire la finance frauduleuse; dans le droit et les coutumes; dans la politique nationale,les réunions du G7 et des Nations unies. Il faut considérer le Brésil, ses voisins et le reste du monde...l’Anthropocène»: l’ère géologique où on ne peut plus séparer la Terre et le monde.
Leçon inaugurale de Jean-Marc Jancovici à Sciences Po
La forêt amazonienne est en proie aux flammes et c'est une catastrophe écologique majeure. Elle abrite un quart des espèces mondiales, produit 5 à 10 % de l'oxygène mondial, régule les pluies, capte du carbone... Les effets concrets des incendies qui la ravagent ne sont pas encore exactement évalués, mais les premiers éléments qui émergent sont terribles pour ce bien commun de l'humanité. 
Je suis très heureuse de co-signer cette tribune (recopiée en intégralité dessous pour les non abonnés du Monde) avec Geneviève Ancel, Gaël Giraud, Alain Grandjean, Jean Jouzel et Jacques Lecomte, qui est parue vendredi dans Le Monde. La question de l'effondrement qui est posée par des auteurs et des scientifiques depuis les années 1970 est enfin arrivée sur le devant de la scène ces dernières années chez nous grâce au livre de Pablo Servigne et Raphael Stevens.
Nous sommes à un tournant. La civilisation humaine a détruit 83% de tous les mammifères sauvages de la planète et plus de 150 millions d'animaux sont tués chaque jour dans le monde pour se nourrir, rien que sur terre.

juillet 2019

Discours de Roger Hallam, co-fondateur d'Extinction Rebellion, lors d'une conférence d'Amnesty International. Il explique à quel point la situation est catastrophique et appelle à la rébellion comme seul recours.

juin 2019

Grâce à l’exploitation des roches de schiste, la production de gaz et de pétrole américaine explose. Et cause des dégâts environnementaux en pagaille : destruction des paysages, pollution des eaux, séismes locaux, voie migratoire des oiseaux chamboulée, émissions de méthane...
Sous chaque forêt se trouve un réseau souterrain complexe de racines, de champignons et de bactéries qui relient les plantes. Cet internet souterrain, vieux de près de 500 millions d’années, est connu sous le nom de « wood wide web ». Essentielles à la communication des végétaux entre eux, ces interconnexions microbiennes sont surtout vitales pour les arbres. « Sans ces symbioses, les arbres ne peuvent pas bien se nourrir, explique Bruno Hérault, écologue au Centre international de recherche agronomique pour le développement (Cirad). Car les champignons et les bactéries présentes sous terre permettent à l’arbre d’accéder à une plus grande réserve d’éléments minéraux et d’eau. »

mai 2019

Une lettre ouverte internationale signée par plus de 700 scientifiques du monde entier, dont 80 scientifiques belges, pour la biodiversité
Dans un rapport historique, la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité (IPBES) dresse un constat accablant de la dégradation des écosystèmes mondiaux. Du jamais vu.

avril 2019

Jean Cornil a rencontré le biologiste et écrivain Gauthier Chapelle qui a notamment coécrit avec Pablo Servigne et Raphaël Stevens l’ouvrage « Une autre fin du monde est possible ». Pour Gauthier Chapelle notre société va droit vers son effondrement.
Il s'agira d'exposer quelques uns des enjeux d'une réinscription de l'économie dans le cadre général posé par les contraintes matérielles et thermodynamiques, macro-économiques et historiques. Gaël Giraud discutera l'intérêt de ces enjeux pour le développement durable et la contribution de la France à l'Aide publique au développement. Conférence donnée le 8 novembre 2018 à Grenoble dans le cadre du cycle "Grands séminaires ISTerre".
Face au désastre climatique qui nous guette, nous sommes de plus en plus nombreux à développer des sentiments d'angoisse. Ça s’appelle l’éco-anxiété. Et ça pourrait bien nous tuer avant la montée des eaux.

mars 2019

Risque climatique, instabilité économique, effondrement de la biodiversité, pics de production de ressources fossiles, croissance démographique et instabilité démocratique sont autant de réalités désormais bien documentées par la littérature scientifique. Le caractère exponentiel de ces perturbations et leur combinaison font peser des inquiétudes sur la résilience de notre civilisation thermo-industrielle. Celle-ci risque-t-elle de s’effondrer avant la moitié du siècle en cours ?

mars 2019

janvier 2019

décembre 2018

novembre 2018

Cette vidéo a pour but de faire découvrir et expliquer la forte possibilité d'un #effondrement de notre #civilisation à travers des extraits d'interviews d'experts parlant de grands phénomènes qui participent à cet effondrement. Que cela soit la pénurie de ressources, le changement climatique, le pic pétrolier, la non résilience de notre système financier et beaucoup d'autres phénomènes, il est important de comprendre que tout cela est interconnecté et "favorisera" l'effondrement de notre civilisation thermo-industrielle.
Le biologiste Gilles Bœuf rappelle que sans les autres espèces, l’humain est incapable de survivre. Il n’a pas d’autre choix que de trouver des solutions très rapides.

octobre 2018

septembre 2018

août 2018

Une zone morte est une zone hypoxique, c’est-à-dire très pauvre en oxygène, et située dans un milieu aquatique. On peut donc en trouver dans les mers et océans mais aussi dans des lacs, des mares, etc. Ce déficit en oxygène démarre généralement à partir de 200 mètres au-dessous de la surface et jusqu’à 800 mètres. Un tel phénomène n’est bien entendu pas sans conséquence sur les animaux et les végétaux qui vivent dans ces milieux. Il faut savoir que la grande majorité des espèces ont besoin d’oxygène pour vivre, y compris les espèces marines.

juillet 2018

La surface des océans encore vierge est aujourd’hui minuscule. Selon un article de de The Independent, seulement 13% de océans seraient encore sauvages.

juin 2018

mai 2018

avril 2018

L’IPBES, la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques a récemment livré un rapport alarmant sur l’état de la biodiversité dans le monde. Dans cette carte blanche, trois chercheurs associés à Etopia s’inquiètent de l’indifférence aux crises écologiques actuelles et affirment la nécessité concomitante de dénoncer ouvertement ce nihilisme, pour déclencher un sursaut de volonté de vivre chez to

mars 2018

La destruction de la nature se fait à un rythme si « alarmant » qu’elle réduit la capacité de notre planète à fournir eau, nourriture, moyens de subsistance et qualité de vie aux êtres humains qui l’habitent. C’est le message lancé hier par 550 scientifiques internationaux travaillant sous l’égide de l’ONU, dans une série de rapports sans précédent découlant de trois ans de travail.
Deux cent septante scientifiques belges appellent les différentes autorités du pays à prendre des mesures urgentes pour sauvegarder la biodiversité, dont le déclin se poursuit à un rythme inquiétant partout dans le monde. "L'avenir de l'homme en dépend. Il est temps que nous en fassions tous la plus haute priorité", affirment-ils dans un communiqué.

mars 2018

janvier 2018

« Pirate écolo », « éco-terroriste », « berger des mers », « Robins des Bois des océans », Paul Watson suscite les passions. Ancien de Greenpeace, fondateur de la Sea Shepherd’s Conservation Society, il s’est fait connaître par ses actions directes visant à empêcher les braconniers de pêcher des espèces protégées. Reporterre l’a rencontré.

novembre 2017

septembre 2017

juillet 2017

décembre 2016

novembre 2016

Interview de Paul Watson : militant écologiste et antispéciste canadien. Il a fondé la Sea Shepherd Conservation Society, un groupe activiste dont la préoccupation majeure est la protection active des océans. Enregistrée le 22 juin 2016.

mai 2016

Comment vivre, au quotidien, avec ces informations et constats catastrophiques ? # Collapsologie # Ecologie # Biodiversité

avril 2016

février 2016

janvier 2016

juin 2014

novembre 2012

mai 2012

janvier 2009