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croissance

octobre 2024

L'Opep mise toujours sur une croissance de la demande de pétrole en 2024 et 2025 mais il l'a revue en baisse par rapport à ses prévisions précédentes, selon son dernier rapport mensuel publié lundi.Vers une consommation de 104,1 Mb/j en 2024 selon l'OPEPLe monde consommera en moyenne 104,1 millions de barils de pétrole par jour en 2024, contre 102,2 mb/j en 2023, indique dans ce rapport l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui révise chaque mois ses prévisions en fonction de la conjoncture.
La Chine a annoncé samedi un recours massif à l'endettement public, avec l'émission de près de 300 milliards d'euros d'obligations spéciales, pour soutenir son économie en perte de vitesse, ciblant l'immobilier et les banques.
Le gouvernement britannique a annoncé jeudi jusqu'à 24 milliards de livres (28,6 milliards d'euros) d'investissements privés dans l'énergie décarbonée, à quatre jours d'un "sommet sur l'investissement" où il escompte d'autres engagements de ce type, alors que sa popularité est en berne.Un « énorme vote de confiance »Le Premier ministre Keir Starmer voit dans cette annonce "un énorme vote de confiance" dans le gouvernement et sa "volonté inébranlable de stimuler la croissance" du pays.
Près de 7 millions d’hectares de forêt et de pâturage ont été brûlés dans le pays d’Amérique du Sud, qui a décrété, le 30 septembre, l’état de « catastrophe nationale ». A l’origine des feux, le défrichage généralisé pour mettre des terres en culture.

septembre 2024

Sans regard critique, les slogans et mots nouveaux qui rythment les débats sur la transition peuvent perdre de leur sens, voire avoir un effet délétère.
Moins ! , Kohei Saito, Jean-Christophe Helary : Il fait de plus en plus chaud, on n’arrête pas de travailler, tout est transformé en marchandise. En quête de survie et de liberté, un jeune philosophe japonais, né en 1987, lit les carnets d’un vieux philosophe allemand, mort en 1883. Il y découvre une pensée qui aurait tout pour sauver le monde entier et la partage dans le livre que vous tenez entre vos mains. Rien de plus, tout au moins. S’appuyant sur les carnets tardifs inédits de Marx et voyant dans le pacte vert le nouvel opium des masses, Kohei Saito déconstruit le désastre social et écologique du capitalisme, dénonce le mode de vie des pays développés, et prône une société fondée sur les communs. Radical et urgent, cet essai fixe un objectif politique et civilisation...
Saitō Kōhei | Vers un communisme écologique ? Extrait du manifeste marxiste décroissant "Moins ! La décroissance est une philosophie"
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la baisse jeudi sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2024, sous l'effet du ralentissement de l'économie chinoise, et pointe un prix du baril au plus bas depuis près de trois ans.La demande mondiale de pétrole devrait croître de 900.000 barils par jour en 2024, soit 70.000 barils par jour de moins que prévu par l'AIE dans son précédent rapport mensuel.
De par sa nature, le bon fonctionnement notre système économique dépend de la croissance continue. Mais à quel point notre planète et notre société peuvent-elles encore croître, sans risquer de s’écrouler? Dans cet épisode, Mike et Jean-William reçoivent l’expert Yves-Marie Abraham, professeur agrégé du département de management à HEC Montréal et auteur du livre «Guérir du mal de l’infini: Produire moins, partager plus, décider ensemble».🤲 Ils discutent ensemble du concept de la décroissance et comment ce dernier pourrait s’appliquer à l'industrie agroalimentaire au Québec et dans le monde.
Literature reviews are usually quite uncontroversial. But this is not the case of “Reviewing studies of degrowth: Are claims matched by data, methods and policy analysis?”, a recent paper by Ivan Savin and Jeroen van den Bergh, two economists at the Autonomous University of Barcelona....

août 2024

Les sommes considérables dépensées pour l’industrie militaire, la rémunération des soldats contractuels et les primes de décès aux familles créent une « bulle » financière qui prolonge la guerre, selon les experts.
L’augmentation du PIB n’amène plus le bien-être escompté dans les pays riches, mais au contraire davantage d'inégalités, de pauvreté et d'impacts écologiques. Dans Changer de boussole (Les liens qui libèrent), Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains et l’extrême pauvreté, plaide pour la sobriété au Nord – qui ne se confond ni avec le renoncement ni avec le sacrifice – et pour une croissance différente de celle d’aujourd’hui dans les pays pauvres, le tout devant générer plus de justice sociale et réduire la pauvreté.
La consommation mondiale de pétrole a continué d'augmenter au deuxième trimestre 2024, mais à un rythme moindre que l'an passé, en raison essentiellement du ralentissement de la construction et de l'industrie en Chine, indique l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport mensuel."La demande mondiale devrait croître de moins de 1 million de barils par jour en 2024 et en 2025", soit au dessous de la tendance de croissance d'avant la pandémie, prévoit l'AIE, qui a ainsi maintenu quasi inchangées ses prévisions de juillet.
Nous vivons en excès de production, de consommation. Notre économie du contentement produit ce dont nous n'avons pas vraiment besoin. Or, les dommages sont nombreux pour la planète, pour le règne des vivants, pour l'humanité en tant que famille humaine et pour le bien de chacun.

juillet 2024

La croissance est plus qu’une domination économique, sociale et culturelle. C’est aussi une aliénation politique. En osant affirmer que la question “qu’est-ce qu’une vie bonne ?” est politique, la décroissance repose la question du sens. Mais si la question du sens n’est plus une question politique, c’est parce qu’elle a été sortie du domaine politique pour se trouver enfermée dans le registre de la vie privée. Dans quel registre poser la question du sens pour qu’elle devienne une question politique ?
En 1972 sont publiés les résultats d'un travail de modélisation en dynamique des systèmes réalisé par un groupe de chercheurs du MIT, et commandité par le Club de Rome, intitulé les limites à la croissance. Ce travail passera à la postérité comme "le rapport Meadows", du nom de deux de ces co-auteurs : Donella et Dennis Meadows.
L’obsession de la croissance enrichit les élites et tue la planète. Nous avons besoin d’une économie fondée sur les droits de l’homme. La croissance économique permet à une minorité de s’enrichir toujours plus. Mettre fin à la pauvreté et à la catastrophe environnementale exige une nouvelle réflexion.
Economic growth allows the few to grow ever-wealthier. Ending poverty and environmental catastrophe demands fresh thinking
Il suffirait de taxer le patrimoine de 500 personnes à hauteur de 12 % pour financer l’intégralité du programme du Nouveau Front Populaire.

juin 2024

Si nous devions faire croître l’économie mondiale de 3 % par an, comme le prévoient la plupart des institutions et gouvernements, il faudrait donc 23 ans et des poussières pour que la taille du l’économie double. (70/3 = 23.33, je vous laisse vérifier). Dit comme ça, on ne voit pas le problème...
Ce matin une vingtaine de scientifiques ont bloqué les entrées de la Commission européenne afin de réclamer la décroissance vue comme “la seule option pour sortir de l’impasse sociale et environnementale”
Le réveil risque d’être brutal car le rêve de la croissance économique infinie s’évanouit. La chose est entendue maintenant aussi bien dans certains cercles hétérodoxes (pas tous hélas !) que dans ceux plus orthodoxes (pas beaucoup encore !). On fait le point ici sur deux séries de travaux qui rompent avec la doxa dominante qui tend à faire accroire à un capitalisme vert sous la dénomination d’une croissance verte.
Néologisme forgé pour la traduction d’un essai, le terme « décroissance » désigne à la fois un concept, ainsi que le mouvement intellectuel et militant afférent. Prônant une réorientation fondamentale de nos sociétés, les deux remettent en question le modèle économique actuel, dont le fonctionnement induit de consommer davantage de ressources que ce que la planète a à offrir. Les partisans de la décroissance, les « objecteurs de croissance », rejettent la poursuite d’indicateurs économiques abstraits comme le produit intérieur brut. Ils y opposent des modèles de sociétés plus soutenables, où la prospérité ne serait plus mesurée à l’aune des biens matériels produits et consommés, mais plutôt par la qualité de vie et la préservation de l'environnement.

mai 2024

Selon un document de travail publié par deux économistes de Harvard et Northwestern, un degré de réchauffement climatique aura un impact de 12 % sur le PIB mondial, au bout de six ans. C'est six fois plus que ce qui était estimé jusqu'à présent.
Industrie lourde, mobilité routière et aviation, chauffage des bâtiments et production d’électricité, la molécule H2 permettrait de décarboner toutes sortes d’activités polluantes. L’hydrogène incarne désormais le rêve techno-solutionniste : résoudre le problème du réchauffement climatique sans compromettre l’idéal de croissance. Face à ce consensus apparent, le monde entier s’emballe et les gouvernements débloquent des milliards pour prendre part à cette révolution annoncée.
Les écosocialistes sont traversés par des divergences de fond à propos du capitalisme et de son nécessaire dépassement.
This is ""Eh bien moi je suis POUR la décroissance !"" by Delphine Batho on Vimeo, the home for high quality videos and the people who…
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu mercredi légèrement à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2024, sous l'effet d'un repli constaté au premier trimestre dans les pays de l'OCDE et notamment en Europe.La demande mondiale de pétrole devrait ainsi croître de 1,1 million de barils par jour (mb/j) en 2024, soit 140.000 barils par jour de moins que prévu par l'AIE dans son précédent rapport mensuel. La demande totale cette année devrait dépasser les 103 mb/j, estime l'agence basée à Paris.
Les méthodes des économistes qui tentent d’évaluer l'impact économique des dommages climatiques à venir sont très critiquables. Cet article explique les limites et dangers des modèles qu'ils utilisent.
La crise écologique est une menace existentielle pour la vie sur Terre. Le GIEC estime que, sur notre trajectoire actuelle, il est très probable que nous dépassions même la limite des 2 degrés ¹ et que plusieurs points de basculement soient franchis ², au-delà desquels le réchauffement climatique s’accélérera de manière incontrôlée et les phénomènes météorologiques extrêmes deviendront la norme, ce qui conduira à une extinction massive.³ En outre, avec l’effondrement de la biodiversité et les pollutions de toutes sortes, 6 des 9 limites planétaires ont été franchies ⁴, causant des dommages irréversibles à la vie sur Terre et mettant en péril la sécurité alimentaire et hydrique. Face au plus grand défi jamais posé à l’humanité, nous devons prendre des mesures immédiates pour limiter cette catastrophe en cours.
[Enquête 2/2] Les secteurs aérien et maritime usent de l’argument de l’hydrogène « vert » pour justifier leurs ambitions de croissance. Au risque d’une « cannibalisation » de l’électricité disponible.

avril 2024

Des économistes ont, pour la première fois, calculé précisément les effets (positifs) d’une diminution de la croissance sur l’évolution du climat, observe l’historien Jean-Baptiste Fressoz, dans sa chronique.
L'appétit du monde pour le pétrole "continue de s'essouffler" sous l'effet de l'électrification du parc automobile et de la fin du rattrapage de la consommation post-covid, a indiqué vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport mensuel."La croissance de la demande mondiale de pétrole est actuellement en plein ralentissement et devrait tomber à 1,2 million de barils par jour cette année et à 1,1 million de barils par jour en 2025", a souligné l'Agence de l'énergie de l'OCDE basée à Paris.
Historien, Jean-Baptiste Fressoz ne "prône rien du tout". Il estime cependant que la décroissance serait le moyen le plus efficace de faire baisser rapidement nos émissions de CO2.

mars 2024

Présentation : Alors que les injonctions à la sobriété se multiplient, notre systéme économique est régulièrement questionné. Cette conférence va nous permettre de nous interroger sur la notion de croissance, modéle durable ou récit incompatible avec la transition écologique ? Nous interrogerons aussi ce que peut être un mode de vie sobre et en quoi cela peut bousculer chacun dans notre quotidien.
Il n’est pas nécessaire de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté ou financer les services publics, estime Thimotée Parrique. L’économiste français était de passage à Genève pour expliquer à quoi pourrait ressembler un monde «post-croissance».
Réformer la gouvernance économique européenne, et en particulier le Pacte de Stabilité et de Croissance, pour que la coordination des politiques économiques soit mise au service de la transition écologique notamment en facilitant les investissements de transition.
L'inclusion ou non du Sud global dans un scenario décroissant est sujet à de nombreux débats. Car cela implique de penser les dépendances économiques, le risque d'être néocolonial et la dette écologique.
Si la tendance se maintient, l’extraction des ressources planétaires augmentera de 60 % d’ici 2060. Une croissance démesurée qui n’est pas soutenable, selon un nouveau rapport des Nations unies. Explications.

février 2024

Entretien avec Jean-Philippe Decka, qui travaille sur la transformation des modèles économiques des entreprises dans le respect des limites planétaires.
La part de l'économie britannique consacrée à la transition énergétique a progressé de 9% l'an dernier, dopant une économie par ailleurs atone, mais davantage de stabilité politique et d'investissements sont nécessaires, selon un rapport publié mardi.
L’économie, on lui donne des règles. Et depuis des décennies, nous lui avons donné une règle absolue, voire...
La demande mondiale de pétrole devrait connaître une croissance marquée en 2024, nourrie par les pays non-membres de l'OCDE, en premier lieu la Chine, et les besoins de transport, estime l'OPEP dans son rapport mensuel publié mardi.Enchaînant les années record, le monde devrait consommer 104,4 millions de barils par jour (mb/j) en moyenne cette année, puis 106,2 millions en 2025, après avoir appelé 102,1 mb/j en 2023, selon les estimations de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, identiques à son rapport de janvier.
L’économiste spécialiste de la décroissance plaide pour une transition écologique franche, planifiée clairement et démocratiquement. Selon lui, laisser le problème aux mains du capitalisme revient à vendre le droit de polluer.
Dans notre société mondialisée, le flux ininterrompu des chaînes d’approvisionnement est complexe et potentiellement vulnérable aux dérèglements climatiques et aux tensions socio-économiques et géopolitiques. L’extraction des minerais, du pétrole et les productions agricoles par effet domino pourraient être plus ou moins gravement perturbées. Mais ce système est-il le seul envisageable ? Et si les pénuries à venir étaient l’occasion de se questionner sur ce système mondialisé ? Renaud Duterme, auteur de Pénuries (Payot), était l’invité de Tendances Première.

janvier 2024

Une récente synthèse sur la décroissance permet de dessiner les principales critiques que ce courant d'idées et de recherche adresse au système capitaliste.
La demande de pétrole est partie pour connaître en 2025 une "croissance robuste", vers un nouveau record, selon des premières prévisions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) publiées mercredi dans son rapport mensuel.Le monde consommerait 106,2 millions de barils de pétrole en moyenne chaque jour, contre une estimation de 104,4 millions en 2024 et 102,1 en 2023.
Timothée Parrique, économiste et chercheur à l’École d’Économie et de Management de l’Université de Lund, montre dans son livre "Ralentir ou Périr : l’économie de la décroissance", comment l’idéologie d’une croissance économique sans limite piétine les écosystèmes et maltraite citoyens et êtres vivants, sans tenir ses promesses de prospérité. Son vœu pour 2024 ? "Apprendre à prospérer sans croissance", et construire un système économique plus démocratique.
Vincent Mignerot est essayiste, explorant la question de l’existence et interrogeant la capacité d’adaptation de l’humanité à terme. Dans cet échange nous parlons d'une variété de sujets. * Comment Vincent a pris sa claque et commencé à s'intéresser aux questions environnementales * La fondation de l'association Adrastia réunissant d'autres personnes ayant pris leur claque, et le bilan après 10 ans d'existence * "Décalage du point de référence", "collapswashing", et autres notions que Vincent a contribué à populariser * Le procès en inaction et en doomisme que certains lui font * Décroissance, autonomie, anticapitalisme et autres récits de soutenabilité face auxquels Vincent est en partie perplexe... en se disant "décroissant contrarié" Bonne écoute !
Le monde a installé l'an dernier 50% de capacités électriques renouvelables en plus par rapport à 2022, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui anticipe un rythme inédit dans les années à venir, bien qu'insuffisant encore face au réchauffement climatique.Quelque 507 gigawatts (GW) ont été mis en service, soit 50% de plus qu'en 2022, selon le rapport Renouvelables 2023 publié jeudi par l'AIE.Les trois quarts de ces installations nouvelles de 2023 ont été dans le solaire photovoltaïque.