Greta Thunberg

OA - Liste

Résultats pour:
focusclimat réchauffement

2024

Le corail est l’une des richesses de la nature les plus menacées par le changement climatique d’origine humaine. Le ministère de la pêche a exhorté les tour-opérateurs à contrôler le nombre de touristes dans les zones affectées.
Comme vous le découvrez ci-dessous : les anomalies de températures qui étaient plutôt négatives jusqu'à la fin du siècle dernier (et presque à -2°C au début des relevés) ont une nette tendance à devenir plus souvent positives, on approche dangereusement les +2°C ces dernières années.
D’après les travaux d’une équipe de recherche, les champignons pourraient constituer une menace plus importante pour la santé humaine. En cause, la hausse des températures liée au changement climatique, explique le magazine “Science”.
Le secrétaire-général de l’ONU appelle à une action immédiate pour le climat. Selon lui, la décennie actuelle est décisive. Le GIEC a publié leurs calculs détaillés concernant l’année 2023. Cette s…
L'ozone (O3) reste l'un des seuls polluants de l'air dont la concentration continue de croître. Et plus les émissions de gaz à effet de serre et la température planétaire en feront de même, plus cette variété instable de l'oxygène, à double tranchant, sera présente dans l'atmosphère. Cette logique, admise depuis longtemps, a été quantifiée pour l'une des premières fois dans une étude (1) publiée, le 2 juin, dans la revue Earth's Future. Quatre chercheurs américains et canadiens ont modélisé l'augmentation de l'O3 aux basses altitudes à l'horizon 2050 en fonction des projections du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec).
Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un "rythme sans précédent" et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés, dans une étude parue mercredi."Le réchauffement causé par l'homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C par décennie en 2014-2023", indiquent ces scientifiques.
Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un "rythme sans précédent" et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés, dans une étude parue mercredi."Le réchauffement causé par l'homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C par décennie en 2014-2023", indiquent ces scientifiques.
Le hausse de la température a déjà atteint 1,19°C ces dix dernières années et pourrait dépasser le seuil des 1,5°C d'ici cinq ans seulement.
Un rapport publié ce mercredi 5 juin dans la revue «Earth System Science Data» par une soixantaine de scientifiques de renom alerte sur une hausse des températures de «0,26°C en 2014-2023».
La fenêtre pour limiter à 1,5 °C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs dans une étude parue mercredi. Mais leur travail montre aussi que le rythme d’augmentation des émissions de CO2 a ralenti cette décennie comparé aux années 2000.
Le réchauffement climatique causé par l'humain a augmenté à un "rythme sans précédent", selon le travail d'une soixantaine de chercheurs publié mercredi. "C'est une décennie critique", avertissent-ils.
Un rapport publié ce mercredi 5 juin dans la revue «Earth System Science Data» par une soixantaine de scientifiques de renom alerte sur une hausse des températures de «0,26°C en 2014-2023».
Selon une étude publiée le 5 juin, mettant à jour les données du Giec, la Terre s’est réchauffée de 0,26 °C en dix ans. Un record. Et le seuil des +1,5 °C se rapproche dangereusement. Le Mexique, le Pakistan et l’Inde subissent des vagues de chaleur mortelles ; les forêts californiennes sont dévastées par les incendies ; le nord de l’Europe vient de vivre de multiples inondations... Ces instantanés nous rappellent, si besoin est, que le changement climatique n’offre aucun répit. Même, il s’amplifie à un (...)
Le phénomène climatique naturel El Niño, qui participe au réchauffement planétaire, devrait bientôt se terminer. Cela ne baissera pas pour autant les températures mondiales. El Niño n’est plus, vive La Niña ? Ce phénomène climatique naturel apparaissant tous les trois à sept ans « montre à présent des signes de déclin », assure l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un bulletin publié le 3 juin. D’après cette étude, il est ainsi « probable » que « l’enfant terrible du Pacifique », dont le dernier (...)
Avec la disparition du glacier La Corona, le Venezuela devient le premier pays d'Amérique latine à perdre l'ensemble de ses glaciers. Un symbole, alertent les scientifiques, de la menace qui pèse sur les glaciers tropicaux face au dérèglement climatique.
L'humanité a fait de grands progrès dans la lutte contre le réchauffement de la planète, mais reste sur une trajectoire "désastreusement élevée" de hausse des températures, a déclaré le chef de l'ONU Climat en ouverture lundi à Bonn (Allemagne) de négociations préalables à la COP29. Sans les négociations menées sous l'égide de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC) depuis 1992, "nous serions condamnés à un scénario de réchauffement mondial allant jusqu'à 5 degrés, auquel la majorité de l'humanité ne survivrait sans doute pas", a affirmé Simon Stiell en lançant deux semaines de négociations techniques destinées à préparer la 29e COP, à Bakou (Azerbaïdjan), en novembre.
L'humanité a fait de grands progrès dans la lutte contre le réchauffement de la planète, mais reste sur une trajectoire "désastreusement élevée" de hausse des températures, a déclaré le chef de l'ONU Climat en ouverture lundi à Bonn (Allemagne) de négociations préalables à la COP29.
La dépollution du carburant des navires accélère-t-elle le réchauffement climatique? Au coeur d'une controverse scientifique depuis un an, cette question a trouvé un nouvel écho jeudi, avec la publication d'une étude pointant le rôle de cette nouvelle réglementation sur les températures record de 2023.
En analysant 25 000 espèces terrestres et marines, animales et végétales, des chercheurs ont constaté de nombreuses espèces tropicales sont susceptible de bénéficier du réchauffement climatique, révèle une étude publiée ce mercredi 29 mai.
Selon un document de travail publié par deux économistes de Harvard et Northwestern, un degré de réchauffement climatique aura un impact de 12 % sur le PIB mondial, au bout de six ans. C'est six fois plus que ce qui était estimé jusqu'à présent.
Les Émirats arabes unis ont dévoilé un nouveau projet pour lutter contre le réchauffement climatique : une mangrove proche de Dubaï.
Les fortes précipitations du printemps en France s’expliquent par le réchauffement de l’atmosphère. Cette situation devrait se reproduire à l’avenir, accompagnée d’étés de plus en plus secs. « J’en ai ras-le-bol, je veux partir d’ici. » Mardi 21 mai, une habitante sinistrée des Deux-Sèvres livrait son désarroi au micro de franceinfo, de l’eau boueuse à hauteur de genoux. Seulement, partir pour aller où ? La veille, 94 des 96 départements de l’Hexagone étaient sous le coup d’une vigilance jaune ou orange (...)
En matière de serpent qui se mord la queue, on peut difficilement faire mieux.
Selon des chercheurs, il faudrait sélectionner des arbres qui peuvent survivre aux conditions climatiques actuelles et futures.
Un Boeing de la Singapore Airlines a été pris dans des turbulences aériennes inattendues. Un passager est mort, une trentaine ont été blessés. Ces perturbations se multiplient à la faveur du réchauffement climatique.
Le pourtour de la Méditerranée est la région qui se réchauffe le plus vite au monde, subissant une sécheresse critique. De la Sicile à la Tunisie, en passant par l’Andalousie, le manque d’eau devient une triste habitude. Sicile (Italie), Andalousie (Espagne), Sousse (Tunisie), reportage C’est l’une des zones les plus touchées par le changement climatique sur notre planète. Le bassin méditerranéen subit des « conditions critiques » de sécheresse, ont alerté dès le mois de février les scientifiques du (...)
Le pourtour de la Méditerranée est l’une des régions qui se réchauffe le plus vite au monde, subissant une sécheresse critique. De la Sicile à la Tunisie, en passant par l’Andalousie, le manque d’eau devient une triste habitude. Sicile (Italie), Andalousie (Espagne), Sousse (Tunisie), reportage C’est l’une des zones les plus touchées par le changement climatique sur notre planète. Le bassin méditerranéen subit des « conditions critiques » de sécheresse, ont alerté dès le mois de février les (...)
The Guardian a mené un sondage pour connaître le ressenti de centaines de chercheurs en lien avec le GIEC sur le réchauffement climatique.
La majorité des plus grands climatologues estiment que le réchauffement dépassera la barre des 2,5°C d'ici la fin du siècle.
Près de 80% des scientifiques du Giec interrogés par le «Guardian» pensent que la température sur Terre aura augmenté d’au moins 2,5°C au cours de ce siècle par rapport à la fin du XIXe.
Oubliez l’optimisme des leaders politiques qui répètent que le réchauffement planétaire peut encore être limité à un seuil viable. L’inaction climatique et l’influence du lobby des énergies fossiles nous ont placés irrémédiablement sur la trajectoire d’un dérèglement catastrophique pour l’avenir de l’humanité. Ce constat pour le moins inquiétant se dégage d’une enquête inédite du réputé quotidien britannique The Guardian, qui a sondé 380 auteurs et collaborateurs du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui ont contribué aux rapports produits depuis 2018. Ces rapports constituent l’assise scientifique des négociations climatiques mondiales. Les résultats obtenus auprès des spécialistes du climat indiquent que 77 % d’entre eux estiment que le réchauffement au cours du présent siècle dépassera les 2,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce réchauffement est nettement plus élevé que l’objectif convenu dans le cadre de l’Accord de Paris. En vertu de cette entente adoptée par l’
Sur les douze derniers mois, la température du globe a été en moyenne 1,61 degré plus élevée qu’à l’ère préindustrielle, dépassant la limite de 1,5 degré fixée par l’accord de Paris en 2015.
Les méthodes des économistes qui tentent d’évaluer l'impact économique des dommages climatiques à venir sont très critiquables. Cet article explique les limites et dangers des modèles qu'ils utilisent.
Les aires de répartition de certaines espèces devraient fortement augmenter d’ici 2070, selon une étude.
Entre inondations et glissements de terrain, le bilan s’aggrave dans l’Etat du Rio Grande do Sul après de violentes intempéries. De nouvelles pluies sont attendues.
L’Himalaya est un écosystème magnifique et fragile dont les humains et les non-humains dépendent depuis des millénaires. Pour le protéger, il faudra déployer d'importants efforts de conservation.
Les activités humaines sont responsables du déclin de la biodiversité observé par les scientifiques depuis plusieurs décennies. Jusqu’ici, c’est essentiellement le changement d’affectation des sols qui nuit à la nature. Mais demain, les effets du réchauffement climatique pourraient prendre le pas.
L’hiver passé, des nuages stratosphériques couleur de l’arc-en-ciel ont été observés en Europe. Ils apparaissent habituellement dans les régions les plus froides de la Planète en janvier. En déce…
Plusieurs études scientifiques ont récemment confirmé le rôle joué par la baisse de la pollution atmosphérique ces 30 dernières années dans le dérèglement climatique. Cependant, l'ampleur du phénomène divise encore la communauté scientifique.
Comment 260 animaux marins en Afrique du Sud ont été tués en 2021 ? Une remontée d’eau froide des fonds océaniques, répond une étude scientifiques qui pointe la hausse de la fréquence et de l’intensité du phénomène.
La surchauffe des océans, qui ne cesse mois après mois de s’aggraver depuis un an, menace la vie marine et entraîne une humidité plus importante dans l’atmosphère, synonyme de conditions météorologiques plus instables, comme des vents violents et des pluies torrentielles.
L’un des principaux arguments qui visent à décourager les efforts pour limiter le réchauffement climatique consiste à affirmer que la nature s’est toujours adaptée. La logique fallacieuse de cet argument est que "si la faune et la flore ont pu rencontrer des changements climatiques importants par le passé, elle pourra également les rencontrer aujourd’hui".
Adapter localement les objectifs nationaux de planification écologique, voilà la feuille de route des COP régionales. La Bretagne n'a pas attendu la mise en place de ce nouveau dispositif pour travailler sur les enjeux climatiques....
Les pompiers de 18 pays européens se sont réunis ce mardi 9 avril à Paris pour affiner leurs collaborations et créer une représentation permanente à Bruxelles.
A la suite de l’arrêt historique rendu mardi par la Cour européenne des droits de l’homme, chacun des 46 Etats membres du Conseil de l’Europe se trouve désormais dans l’obligation de mettre en œuvre des politiques publiques en faveur du climat suffisamment ambitieuses pour garantir les droits des citoyens.
Le béton du cimentier Lafarge sera au centre d’actions menées par une coalition de 150 luttes dès le 9 décembre. La fabrication de ce matériau provoque de fortes émissions de gaz carbonique, et il requiert énormément de sable.
A intervalle régulier, des publications apparaissent sur internet pour prétendre qu’un grand nombre de scientifiques...
La chaleur spectaculaire atteinte en 2023 dans l’atmosphère et les océans a surpris et inquiète une partie des chercheurs, qui ne parviennent pas à l’expliquer totalement, faisant redouter à certains l’entrée du climat dans un « territoire inconnu ».
La revue scientifique «Nature» a publié ce mardi 26 mars une synthèse concernant les évolutions des régions viticoles à la lumière du changement climatique.
La plantation d'arbres, outil classique de la lutte contre le réchauffement climatique, peut avoir l'effet inverse si elle transforme des terrains clairs, qui réfléchissent l'énergie du soleil, en une forêt sombre qui l'absorbe, avertit une étude publiée mardi, qui cartographie les lieux propices au reboisement.
La hausse moyenne du niveau des océans dans le monde a été de 0,76 centimètre entre 2022 et 2023, un "bond important" par rapport à d’autres années, dû à la fois au phénomène El Nino et au changement climatique, a indiqué jeudi la Nasa. Le niveau des océans a en moyenne gagné 9,4 cm depuis 1993, selon ces données fondées sur des observations satellites.
Pour l’année dernière, les émissions de CO2 en France ont baissé de 4,8 %, soit le double de l’année précédente. Ce record, en partie due à la crise énergétique, ne signifie pas que le réchauffement climatique est derrière nous.
L'ONU a alerté, mardi, qu'il y a une "probabilité élevée" que l'année 2024 affiche à son tour des températures inégalées. Une déclaration qui intervient alors que l'année écoulée vient conclure une décennie de chaleur record, poussant la planète "au bord du gouffre", selon les Nations unies.
Et si lutter efficacement contre le réchauffement climatique devrait passer par l'utilisation d'une IA experte dans le domaine ?
Une étude propose de déshydrater intentionnellement une partie de l'atmosphère pour réduire l’effet de serre et le réchauffement climatique.
La plus faible présence de glace de mer dans l'Arctique favorise l’apparition d'arbres dans la toundra. Et ce n'est pas une bonne nouvelle...
Pour Frédérick Lemarchand, sociologue, directeur du Cerrev à l’université de Caen Normandie et coordinateur du programme Popsu-Transition à Caen, il faut «déployer les parachutes» face au mur climatique.
D'ici la fin du siècle, les domaines skiables des Alpes pourraient avoir 40% de jours de neige en moins par an selon une nouvelle étude. Dans le monde entier, une station de ski sur huit pourrait voir son manteau neigeux naturel disparaître totalement.
L'Arctique pourrait devenir pour la première fois « libre de glace » en 2030, quel que soit le scénario d’émissions de gaz à effet de serre.
La phase El Niño touche doucement à sa fin en ce début de mois de mars 2024, et celui-ci devrait être complètement terminé en avril. Mais pour autant, son effet réchauffant sur la météo mondiale...
La Niña pourrait être de retour en 2024. Cet évènement climatique aux effets rafraichissants a des conséquences positives dans certaines régions du monde, mais aussi négatives.
Selon une récente étude menée aux États-Unis, l’effondrement de l’humanité pourrait avoir lieu plus tôt que prévu.
D'après une étude, le Groenland est en effet devenu plus vert et plus humide au cours de ces trois dernières décennies.
Produire de l'énergie tout en supprimant les émissions de CO2 qui réchauffent la planète va nécessiter plus d'innovations: une trentaine de ministres de l'Énergie ou du Climat planchent jusqu'à mercredi à Paris sur les moyens de financer les gigantesques investissements nécessaires à la transition énergétique et climatique.
Supprimer les émissions de CO2 qui réchauffent la planète va nécessiter plus d'innovations, technologiques mais aussi financières: une trentaine de ministres de l'Energie ou du Climat planchent jusqu'à mercredi à Paris sur les moyens de financer les gigantesques investissements nécessaires à la transition énergétique et climatique.
La température mondiale a été de 1,52 °C supérieure à la période 1850-1900 entre février 2023 et janvier 2024, pour la première fois. La hausse des températures doit cependant être mesurée sur une période plus longue pour être pertinente.
Le mois de janvier 2024 a été le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne mondiale 1,7 °C au-dessus des niveaux préindustriels.
Pour la première fois, la planète a connu au cours des douze derniers mois un réchauffement de plus de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle, selon l'agence européenne Copernicus.
La planète a dépassé sur 12 mois consécutifs la barre de 1,5°C de réchauffement selon les données de l’observatoire Copernicus, un «avertissement brutal sur l’urgence des mesures à prendre pour limiter le changement climatique».
La planète a dépassé sur 12 mois consécutifs la barre de 1,5°C de réchauffement selon les données de l’observatoire Copernicus, un «avertissement brutal sur l’urgence des mesures à prendre pour limiter le changement climatique».
La température moyenne au cours des 12 derniers mois est la plus haute jamais enregistrée. Elle dépasse de 1,52 °C la température moyenne de la période préindustrielle, franchissant ainsi le seuil limite fixé dans l’accord de Paris.
Pour se préparer aux impacts futurs du changement climatique, la Wallonie étudie des scénarios de réchauffement. Des étés plus chauds et plus secs, mais avec des épisodes de précipitations extrêmes.
Le réchauffement de la planète a commencé plus tôt que prévu, affirment des biologistes américains et australiens. À partir d’éponges recueillies près de Porto Rico, ils affirment lundi dans Nature Climate Change que le seuil de 1,5 °C de réchauffement est déjà franchi et que la frontière de 2 °C le sera d’ici la fin de la décennie.
Le changement climatique d’origine humaine modifie la probabilité de survenue de nombreux phénomènes météorologiques. Et il est possible de relier l’effet d’un réchauffement sur le temps long à des événements isolés.
'Les températures seront cet après-midi 7 degrés au-dessus des normales de saison' ou encore '10 degrés au-dessus des...
2024 pourrait être la première année à franchir de façon constante le seuil de 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels. Cette année pourrait ainsi nous donner un premier aperçu des événements climatiques auxquels nous devrions nous attendre à l'avenir.
James Hansen affirme que la limite sera dépassée « à toutes fins utiles » d’ici au mois de mai, bien que d’autres experts prévoient que cela se produira dans les années 2030. Le seuil convenu au niveau international pour empêcher la Terre d’entrer dans une nouvelle ère de surchauffe sera « dépassé à toutes fins utiles » en 2024, a prévenu celui que l’on appelle le parrain de la science du climat. James Hansen, l’ancien scientifique de la Nasa à qui l’on doit d’avoir alerté le monde sur les dangers du changement climatique dans les années 80, a déclaré que le réchauffement planétaire causé par la combustion des combustibles fossiles, amplifié par le phénomène climatique El Niño qui se reproduit naturellement, fera grimper d’ici au mois de mai les températures jusqu’à 1,7 °C (3 °F) au-dessus de la moyenne enregistrée avant l’industrialisation.
Le phénomène météorologique El Nino devrait pousser les températures mondiales vers de nouveaux sommets, surpassant l’année 2023 déjà record, annonce l’Organisation météorologique mondiale ce vendredi 12 janvier.
Les températures records de 2023 obligent les «warming stripes», ces rayures colorées utilisées pour représenter les températures moyennes enregistrées sur une année, à être révisées.
L’année 2023 a été si chaude que les couleurs des “warming stripes” ne permettent plus de représenter la hausse des températures moyennes au niveau mondial, met en garde leur créateur.
De graves orages sèment la destruction à divers endroits de la Planète, En Australie, en Amérique du Nord, et en Amérique du Sud. Ils sont favorisés par le réchauffement, notamment par a vapeur d&r…

2023

Les deux climatologues estiment, dans une tribune au « Monde », que nous sommes encore très loin du « plan d’action solide » annoncé par le président de la Conférence des parties pour maintenir « à portée de main » l’objectif de l’accord de Paris.
Les avions en vol rejettent des résidus du carburant consommé. Ces particules favorisent la condensation de cirrus, fins nuages vaporeux Ils empêchent la chaleur de se dissiper et contribuent au r…
Dans son dernier essai "L’hypothèse K" (Grasset), l’astrophysicien Aurélien Barrau, professeur à l’université Grenoble-Alpes, docteur en philosophie et directeur du Centre de physique théorique de Grenoble, tente de redéfinir le rôle de la science dans le contexte de la crise écologique actuelle. Comment penser une autre manière de faire de la science ? Peut-elle nous aider à réapprendre à habiter poétiquement le monde ?
D'après une étude du Global Carbon Budget publiée mardi, l’action mondiale visant à réduire les combustibles fossiles n’est pas assez rapide pour empêcher un changement climatique dangereux.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.Selon cette étude de référence présentée à la réunion de l'ONU sur le climat à Dubaï, les émissions de CO2 produites par l'utilisation du charbon, du gaz et du pétrole dans le monde pour se chauffer, s'éclairer ou rouler devraient en effet franchir un nouveau record en 2023.
L'année dernière, les scientifiques du Global Carbon Project estimaient que le niveau critique de hausse des températures mondiales de 1,5°C serait atteint dans neuf ans. Dans leur étude présentée lundi à la réunion de l'ONU sur le climat, à Dubaï, ils ont revu leur copie : il y a désormais une chance sur deux pour que cela arrive d'ici seulement sept ans.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.
Malgré "leurs promesses", les gouvernements n'en font toujours pas assez pour contenir le réchauffement climatique, qui pourrait toujours dépasser largement les 2°C d'ici la fin du siècle, constate le projet "Climate Action Tracker" dont l'évaluation annuelle a été publiée mardi, alors que la COP28 bat son plein à Dubaï, aux Émirats arabes unis.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.Selon cette étude de référence présentée à la réunion de l'ONU sur le climat à Dubaï, les émissions de CO2 produites par l'utilisation du charbon, du gaz et du pétrole dans le monde pour se chauffer, s'éclairer ou rouler devraient en effet franchir un nouveau record en 2023.
Selon une étude du Global Carbon Project, il y a une chance sur deux pour que la planète atteigne 1,5°C de réchauffement d'ici sept ans. Initialement, une telle augmentation de la température ne devait pas arriver avant 2100, selon l'Accord de Paris de 2015.
Pour la première fois, une journée dédiée aux conséquences du réchauffement sur la santé figure au programme du sommet mondial de l’ONU. «Libé» fait le point sur ses effets les plus inquiétants à la lumière de la littérature scientifique.
En novembre, le président de la Cop 28 à Dubaï, le Sultan Al Jaber, aussi patron d’une compagnie pétrolière, a tenu des propos choquants sur le climat.
La compétition devrait se tenir dans les Alpes françaises. Mais la hausse des températures complique l'organisation de la grand-messe des sports d'hiver, et interroge sur sa pertinence.
infographie
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a réclamé lundi des "mesures spectaculaires, maintenant", à quelques jours de la COP28 sur le climat, qualifiant la trajectoire actuelle de "sortie de route", alors que la planète se dirige vers un réchauffement de 2,5°C à 2,9°C d'ici 2100.
L’observatoire européen Copernicus a annoncé lundi 20 novembre que la température mondiale de la journée de vendredi avait été supérieure de plus de 2 °C à celle de la moyenne saisonnière à l’ère préindustrielle. Ce record représente le premier dépassement de la limite haute prévue par l’Accord de Paris en 2015.
Pour la première fois, la température moyenne mondiale a été vendredi plus de 2°C supérieure à celle de la moyenne saisonnière à l'ère pré-industrielle, soit au-dessus sur une journée de la limite haute de l'accord de Paris, a annoncé l'observatoire européen Copernicus.Selon des données provisoires, les températures mondiales ont été, le 17 novembre, 2,06°C au dessus de la moyenne de 1850 à 1900, a indiqué sur X (ex-Twitter) Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.
Les efforts des Etats pour limiter les émissions de gaz à effet de serre sont très insuffisants pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris, alerte le Programme des Nations unies pour l’environnement à quelques jours de la COP28.
Les Nations unies estiment que si les États actuels ne revoient pas leurs engagements actuels pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique s'élèvera au moins à 2,5°C degrés d'ici 2100.
Les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter. Les engagements de réduction pris par les Etats ne permettront pas d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, alerte l’ONU.
+2 °C en moyenne par rapport à l’ère préindustrielle. Le 17 novembre, la température mondiale a franchi ce seuil symbolique qui représente l’objectif officiel à ne pas dépasser défendu lors des COP sur le climat.
Le secrétaire général de l’ONU António Guterres appelle à arracher d’urgence «les racines empoisonnées de la crise climatique : les énergies fossiles».
La température moyenne mondiale a atteint un record, le 17 novembre, rapporte la presse américaine. Un signe particulièrement inquiétant pour l’avenir de l’humanité.
Pour la première fois, la température moyenne mondiale a été vendredi plus de 2°C supérieure à celle de la moyenne saisonnière à l'ère pré-industrielle, soit au-dessus sur une journée de la limite haute de l'accord de Paris, a annoncé l'observatoire européen Copernicus.Les températures mondiales ont été, le 17 novembre, 2,07°C au dessus de la moyenne de 1850 à 1900, a indiqué lundi sur X (ex-Twitter) le service changement climatique (C3S) de Copernicus.
Les Pays-de-la-Loire ont subi ces dernières années des records de chaleur. Pour les exploitants, il faut réfléchir à l’adaptation des cultures, ce que fait une ferme expérimentale du coin.
Les liens entre changement climatique et santé sont de plus en plus avérés : multiplication par cinq de la mortalité liée à la chaleur, des millions de personnes touchées par l’insécurité alimentaire et des maladies infectieuses qui se diffusent, énumère la nouvelle édition du Lancet Countdown. Une bactérie en particulier, le Vibrio, est ainsi en train d’étendre sa zone de propagation à mesure que les océans se réchauffent. L’Europe est la région où sa croissance est la plus élevée.
Les deux puissances rivales vont créer un groupe de travail commun sur le climat, une déclaration symbolique à deux semaines de l’ouverture de la COP28 à Dubaï. Mais elles continuent d’éluder le cœur du problème, les énergies fossiles.
James Hansen est un des plus grand climatologues du monde. Il a alerté le gouvernement des Etats-Unis sur le réchauffement climatique. Dans cette vidéo, les plus grands spécialistes actuels témoignent de l’excellence de ses prévisions climatiques. Il a aussi une énorme expérience du domaine. Je trouve son travail scientifique sur la montée du niveau de la mer publié en 2016 (lien, lien) très convaincant, plusieurs de ses conclusions et postulats ont été confirmés ces dernières années. Il se bat pour le climat depuis des décennies, et a été arrêté pour lors de manifestations pour le climat devant la Maison Blanche. Il a des grandes connaissances de climatologie. J’hésite donc réellement à le contredire mais j’ai quelques objections. Son travail apporte évidemment de nombreux éléments utiles, et il a le mérite d’être disponible aujourd’hui. Vu la situation climatique, nous ne pouvons pas attendre le prochain rapport du GIEC.
Les efforts visant à limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5 degré par rapport à la période préindustrielle sont loin d'être suffisants en termes de rapidité et d'ampleur. Une nouvelle étude, intitulée "State of Climate Action", a calculé que, de tous les secteurs, seules les ventes de voitures électriques progressent au rythme souhaité.
Les projets d'expansion de la production de pétrole, de gaz et de charbon par les principaux pays producteurs menacent l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, a mis en garde l'ONU mercredi.
Il ne nous reste que 6 ans pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, selon les nouvelles estimations de notre budget carbone restant.
Les économistes sous-estiment les impacts économiques du changement climatique, ce qui n’incite ni le secteur financier...
Remettre la courbe des émissions mondiales de gaz à effet de serre sur une trajectoire compatible avec un réchauffement contenu à 1,5°C «reste possible, mais très difficile». C’est ce qu’a annoncé, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport annuel, qui paraît ce mardi.
L’emballement actuel du climat serait-il dû à une baisse inédite de la pollution de l’air ? La communauté scientifique reste dubitative.
Avec le réchauffement climatique, des terres aujourd’hui inhospitalières pourraient devenir propices à l’agriculture. Cette ruée vers l’or vert détruirait à jamais des zones sauvages.
Diversité des essences, zones en futaie régulière et irrégulière, vieux bois, réserves biologiques, îlots d'avenir... la forêt mosaïque se présente comme la meilleure option pour sauver la forêt française du réchauffement climatique.
Le changement climatique a d’ores et déjà des impacts perceptibles sur nos sociétés, nos infrastructures, nos économies, nos modes de vie… mais aussi et surtout : sur nos corps et sur nos esprits. Le dérèglement climatique est ainsi devenu une menace majeure pour la santé physique et mentale, au point que dès 2015, la commission scientifique sur la santé et le changement climatique du journal Lancet, mettait en garde : “Les effets du changement climatique pour une population mondiale de 9 milliards de personnes menacent de renverser un demi-siècle de progrès en termes de développement et de santé publique”.
Les températures mondiales continuent d'écraser les records : après un été inédit et un mois de septembre plus surprenant encore, 2023 est désormais l'année la plus chaude jamais mesurée sur les neuf premiers mois, s'approchant d'une anomalie de 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
Le mois de septembre 2023 est entré dans les annales du climat en tant que mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre. Cette information est alarmante, car elle rapproche davantage la planète de la barre critique des 1,5 degrés Celsius de réchauffement par rapport à l’ère pré-industrielle. L’impact du changement climatique devient de plus en plus évident et préoccupant.
Dans son nouveau rapport, dévoilé lundi 2 octobre 2023, le Haut Conseil pour le Climat le répète : la France n'est toujours pas préparée à affronter le réchauffement climatique.
Chaque semaine et jusqu’à l’issue du procès en appel de l’Affaire climat, « Le Soir » publiera une chronique de David Van Reybrouck, qui fait partie des co-demandeurs de l’Affaire.
L’Agence internationale de l’énergie appelle à tripler la production d’énergie renouvelable et estime que les consommations de charbon, de pétrole et de gaz pourraient décliner dans les prochaines années.
En Suisse, les effets du réchauffement climatique se font particulièrement ressentir en montagne, un phénomène qui perturbe profondément des siècles de traditions alpines et remet en question la survie des cabanes de montagne. Reportage.
Dans le cadre de l’opération « pourquoi », les abonnés du « Soir » ont soumis plus de 1.000 questions à la rédaction. Découvrez notre réponse à la question posée par Josiane (Bruxelles).
Cette réunion, qui pourrait être la plus importante depuis 2019, est orchestrée par le secrétaire général de l’ONU, António Guterres. Si la France a été invitée, ni les Etats-Unis ni la Chine ne seront présents.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a récemment tiré la sonnette d’alarme en évoquant les phénomènes météorologiques extrêmes qui se produisent aux quatre coins du globe. Tandis que les températures moyennes battent des records, un autre phénomène climatique, El Niño, risque d’apporter, dans les mois à venir, quelques perturbations supplémentaires à l’échelle de la planète, comme l'explique Julien Boucharel, climatologue et chercheur en océanographie physique et science du climat à l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Entretien.
«L’enfant terrible du Pacifique» est entré en action, prévient ce mardi 19 septembre le gouvernement australien, qui attend un été austral plus chaud que la moyenne. El Niño devrait ensuite affecter le reste de la planète.
Nos océans s'acidifient à vitesse grand V. La preuve avec les "acidifications stripes" de l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH, Suisse).
Le réchauffement climatique serait-il en train de s'emballer ? Les climatologues sont-ils passés à côté d'une accélération du changement en cours ? Le sujet est chaud chez les climatologues... comme dans les discussions de comptoir ou des articles de journalistes.
Depuis 2011, l'association "Bleu Blanc Coeur" accompagne 700 éleveurs laitiers, notamment bretons, pour réduire les émissions de méthane issues de la rumination des vaches. Une alimentation du bétail plus riche en oméga 3...
L’État américain le plus peuplé a engagé des poursuites à l’encontre d’Exxon Mobil, Shell, BP, ConocoPhilipps et Chevron. Elles auraient dissimulé à l’opinion les dégâts climatiques associés aux énergies fossiles.
Plus fréquentes qu’avant, ces vagues surviennent aussi de plus en plus tôt, en juin ou tard en août, voire en septembre, allongeant la part de l’été soumise aux fortes chaleurs en France.
Après les vagues de chaleur et les incendies, les inondations en Grèce et en Libye… les événements climatiques extrêmes s’enchaînent en Méditerranée. Yves Tramblay, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement en explique les raisons.
Selon le gouvernement, cet argent sera consacré principalement au développement d’infrastructures de désalinisation et de réutilisation des eaux usées, mais aussi à l’amélioration du système de canalisations afin de réduire les déperditions.
Le réchauffement climatique a de graves conséquences sur l'ensemble de la planète et les poissons subissent eux aussi des chamboulements dus à l'augmentation des températures.
Les enquêtes d’opinion sur le climatoscepticisme qui se succèdent, avec des résultats contrastés, ne parviennent pas à prendre la pleine mesure d’un phénomène qui, dans sa pleine acception, est sans doute généralisé dans la société, estime dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Alors qu’actuellement les mangroves et autres écosystèmes côtiers semblent plutôt bien s’adapter à la montée graduelle du niveau des océans, une nouvelle étude nous met en garde : l’accroissement de la vitesse d’élévation des océans en lien avec une hausse de 2 °C des températures signerait leur disparition quasi totale.
La fable de la grenouille qui se laisse cuire dans son eau sans s'échapper est-elle en train de devenir réalité, mais pour une autre espèce ? Celle des humains qui se laissent doucement cuire dans une monde confronté au réchauffement climatique.
Signé en 2015, l’accord de Paris prévoyait un ensemble d’objectifs climatiques, dont le plus ambitieux était de limiter le réchauffement à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle
Dans le Club aujourd'hui, un climatologue face à des décideurs, la végétalisation des cours d'écoles, et la presque extinction de nos ancêtres il y a 900 000 ans.
Nous ne sommes pas sur la bonne trajectoire pour respecter l’Accord de Paris et limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce n’est pas une surprise. Mais le rapport de synthèse du « bilan mondial », publié vendredi 8 septembre par la Convention des Nations unies pour le climat (UNFCCC), le souligne encore une fois.
Mégafeux hors de contrôle au Canada, records de température à la surface des océans, glaces de l’Arctique disparaissant plus vite que prévu... Les dérèglements climatiques s’amplifient à un rythme inouï. Alors que l’habitabilité de notre planète est menacée, l’inaction des États perdure.
Le fléau gagne du terrain d’année en année. Ces organismes qui libèrent des toxines dangereuses pour l‘homme et les animaux, quasi inexistants il y a trente ans, apparaissent de plus en plus tôt. Et privent les Franciliens de baignade en plein air.
Faut-il s'inquiéter pour la survie du manchot empereur ? Selon les observations des scientifiques, la réponse est oui. La fonte de la banquise empêche l'espèce de se reproduire en toute sécurité.
Sécheresses et incendies mettent en danger les plus grands arbres du monde en Californie. Les scientifiques tentent de les sauver en replantant de jeunes plants cultivés en laboratoire, suscitant toutefois de vives critiques.
La photosynthèse, essentielle à la vie, déraille lorsque les feuilles chauffent trop. Passés 3,9 °C de réchauffement, les forêts tropicales pourraient dépérir de manière massive, alerte une étude.
La fonte des glaciers est l’un des plus grands dangers de la planète. En Antarctique, le glacier Thwaites montre des signes de faiblesse. Les précisions de Nicolas Chateauneuf, présent sur le plateau du 20 Heures, jeudi 31 août.
Révélation alarmante : des chercheurs estiment que si le réchauffement climatique atteint 2 °C d’ici 2100, les industries gazière et pétrolière seront responsables du décès d’environ 1 milliard de personnes issues des communautés les plus vulnérables. Cela équivaudrait à des homicides involontaires par les populations les plus riches, contrôlant ces industries. En effet, malgré les avertissements concernant leur impact sur l’environnement, les émissions de CO2 liées aux combustibles fossiles ne cessent d’augmenter pour des raisons économiques et géopolitiques.
Selon une étude parue ce mercredi dans «Nature», les mangroves, récifs coralliens et autres marais seront noyés par la hausse du niveau de l’océan si le réchauffement climatique atteint 3 °C. Avec de lourdes conséquences humaines.
La zone arctique se réchauffe quatre fois plus vite que le reste de la planète. Résultats, ses habitants ont pris de l’avance pour s’adapter à des changements inéluctables, dont l’Occident n’a peut-être pas encore pris la mesure.
Une étude publiée ce lundi 28 août dans «Nature Climate Change» analyse pour la première fois l’avenir des stations de ski européennes en prenant en compte le coût environnemental de la production de neige artificielle.
Nous sommes en train de vivre le septième été le plus chaud de l'histoire de la Belgique depuis l’enregistrement des températures en 1833. Avec un record : celui du mois de juin, le plus ardent de tous. Et que dire de l’été 2022 ? Le mois d’août de cette année-là dépassait également tous les relevés. De record en record, une question se pose : notre pays est-il adapté à ces fortes chaleurs qui deviendront à l’avenir plus longues, plus fréquentes et plus intenses ? Qui paye le prix de ce changement climatique indiscutable ?
Selon une étude publiée mardi, le changement climatique, provoqué par l'activité humaine, a multiplié par sept la probabilité de températures élevées et de faibles taux d'humidité au Québec, dans l'est du Canada, ce qui a joué un rôle majeur dans la propagation des feux de forêt cet été.
Insultes, caricatures, montages… Sur les réseaux sociaux, les climatosceptiques ne prennent pas de vacances. Ils ciblent scientifiques et vulgarisateurs, qui se demandent comment faire face.
Le manque d'eau ralentit la croissance des arbres et provoque une hausse de leur mortalité, favorisant les incendies et les insectes ravageurs.
Les chaleurs extrêmes enregistrées en juillet favorisent la prise de conscience d’une « menace existentielle » et rendent inexcusable la persistance d’une consommation toujours très élevée de pétrole et de gaz.
Cet été, les incendies sont favorisés par une sécheresse et des températures parfois extrêmes. En Grèce, en Italie et en Espagne, la barre des 45°C a plusieurs fois été franchie ces derniers jours. Quel est le lien entre ces canicules et le réchauffement climatique ? Une nouvelle étude démontre les conséquences du bouleversement du climat.
La TBE peut affecter le système cérébral et causer des lésions à vie.
Disponibilité des ressources alimentaires, morts en masse et désertion des colonies figurent parmi les bouleversements des écosystèmes causés par les canicules et la surchauffe des eaux.
Cette débâcle avait provoqué une élévation du niveau de la mer d’au moins 1,4 mètre, selon une étude publiée dans « Science », montrant que la calotte risque une fonte irréversible et rapide dans les prochains siècles.
Alors que la première semaine de juillet a été la plus chaude jamais enregistrée, selon l'Organisation météorologique mondiale (l'OMM), la paléo-climatologue Valérie Masson-Delmotte alerte sur l'urgence d'agir. Pour elle, il faut que les responsables politiques continuent de respecter leurs engagements.
D'intenses vagues de chaleur frappent de nombreuses régions du monde et des records pourraient être battus samedi et dimanche, notamment aux États-Unis. Des vagues de chaleur qui soulignent "l'urgence grandissante de réduire les émissions de gaz à effet de serre le plus vite possible et le plus possible", selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM).
Le phénomène pourrait accélérer le réchauffement climatique.
Plusieurs problèmes de santé liés à la chaleur peuvent être évités en adoptant un mode de vie sain et actif. Mais la jeune génération est moins active que les précédentes, et donc plus vulnérable...
Alors que la lutte contre le braconnage au Kenya a porté ses fruits, la multiplication des sécheresses fait de plus en plus de morts, chez les éléphants notamment.
Canicules, tornades, tsunamis… La météo tend à s’intensifier à mesure que le réchauffement climatique gagne du terrain. Pointée du doigt par la série documentaire "Alerte météo", cette évolution de notre climat pourrait avoir des conséquences dévastatrices si des mesures ne sont pas prises rapidement.
L'étude, menée par l'assureur Axa Climate, liste plusieurs conséquences de la crise climatique dans les prochaines décennies.
Le réchauffement planétaire s’aggrave bien plus vite que prévu et ses effets s’amplifient. Si l’on résume rapidement les derniers mois, on pourrait croire à un film de science-fiction pourtant c’est la réalité, notre nouvelle réalité. Depuis des années déjà. Les événements climatiques extrêmes se multiplient. Des méga feux, pour certains incontrôlables, ravagent le Canada. La température moyenne à la surface des océans a atteint un record absolu et l’on parle désormais de canicules marines jamais vues et dévastatrices pour les écosystèmes. Des records de chaleur sont atteints partout dans le monde avec des vagues de chaleur en Asie : 51°C en Iran, 44°C en Inde, 42°C en Chine ou encore 41°C en Corse. Et il est désormais trop tard pour sauver la banquise estivale de l'Arctique ce qui risque encore d’empirer la situation. Tous ces événements n’auraient jamais pu se produire dans un climat non réchauffé par l’humain. En parallèle, deux études majeures sont sorties dans la prestigieuse revue Nature. La première d
Une juge de paix de Lierre (province d'Anvers) a estimé, dans une décision sur un conflit de voisinage qui comprenait une demande d'élagage drastique de deux grands arbres dans un jardin privé, que les arbres ont un intérêt public même sur une propriété privée et qu'ils doivent être préservés dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. Les voisins incommodés par la chute des feuilles recevront chaque année du propriétaire un certain nombre de sacs poubelles réutilisables pour les ramasser et les éliminer.
En juillet 2021, l’épisode de chaleur extrême qui a causé la mort directe et indirecte de plus de 1 400 personnes aux États-Unis et au Canada, la température atteignant presque 50° à certains endroits, « était « impossible sans l’impact humain », et notamment les groupes d’énergie fossile, selon le comté
Un engagement historique a été signé par le Turkménistan, l’un des plus grands émetteurs de méthane au monde, pour améliorer ses installations et réduire les émanations incontrôlées.
Une étude britannique montre que le réchauffement climatique n'affecte pas de la même manière toutes les zones du globe.
L’écologue Patrick Astruch alerte sur les menaces auxquelles fait face cette plante sous-marine si importante, menacée par l’homme, le réchauffement et la concurrence d’espèces invasives.
Le climat en Europe s'est réchauffé de 2,3 degrés en 2022 par rapport à l'ère pré-industrielle (1850-1900), avec un rythme deux fois plus rapide que la moyenne mondiale depuis les années 1980, ont annoncé lundi l'ONU et le programme européen Copernicus.
L’année 2022 a été la plus chaude jamais enregistrée pour la Belgique, la France, l’Allemagne, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, le Portugal, l’Espagne, la Suisse et le Royaume-Uni.
Le secrétaire général des Nations unies, qui organisera le 20 septembre un sommet sur l'action climatique à New York, estime que "les pays sont loin de tenir leurs promesses et leurs engagements climatiques".
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a dénoncé ce jeudi l’insuffisance des politiques de lutte contre le réchauffement climatique qui, selon lui, conduit toujours à une «catastrophe».
Les centrales nucléaires françaises ont eu recours pendant un total de 24 jours à des dérogations liées à la température maximale des eaux qu'elles ont rejetées en 2022, année marquée par des épisodes de canicule, a indiqué mardi la division lyonnaise de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).Dans le détail, ces dérogations ont été mises en place neuf jours pour la centrale du Tricastin (Drôme), huit jours pour celle du Bugey (Ain), six jours pour Golfech (Tarn-et-Garonne) et un jour pour Saint-Alban (Isère).
Avec le projet « Adaptation », une enquête en onze chapitres publiés jusqu’au 16 juillet, « Le Monde » raconte l’ampleur des chantiers qui doivent s’ouvrir sans délai dans toute la France face aux bouleversements en cours. Une contribution dans le mouvement de refondation pacifique que l’urgence impose à nos sociétés.
Comment loger les habitants, en limitant la croissance des villes? Quelles voies emprunter pour des villes vivables demain? Pour répondre à ces questions complexes de l'évolution des villes dans un contexte de réchauffement climatique, nous avons interrogé un expert Philippe Bihouix, auteur de "La
La planète brûle et les jeunes stressent, parfois plus que leurs parents. Pour tenter de régler ce que l’on nomme l’éco-anxiété, le psychologue Yvan-Marc Juillard, auteur d’un livre* sur la question, donne ses conseils.
Les tensions entre l'Iran et l'Afghanistan autour de l’approvisionnement en eau se sont soldées par un échange de tirs à la frontière fin mai. Les deux États se disputent le débit de la rivière Helmand dont l’Iran dépend pour irriguer des terres dans le sud aride du pays. La construction de barrages côté afghan est venue changer la donne ces dernières années, faisant de l’or bleu l’objet d'intenses tractations.
Almost every country in the world has signed up to the Paris Agreement’s goal of keeping warming well-below 2C and pursuing efforts to limit it to 1.5C.
"Un dur rappel à la réalité des faits": le réchauffement dû aux activités humaines s'accroît désormais à un rythme de plus de 0,2°C par décennie, avec des émissions de gaz à effet de serre à un niveau inédit, selon une vaste étude internationale publiée jeudi."Sur la période 2013-2022, les réchauffement causé par l'humanité a augmenté à un niveau sans précédent de plus de 0,2°C par décennie", écrivent une cinquantaine de chercheurs de renom dans la revue Earth System Science Data, s'appuyant sur les méthodes du Giec, les experts climat mandatés par l'ONU.
Le réchauffement climatique a augmenté à un niveau sans précédent de plus de 0,2 °C sur la période 2013-2022, selon une nouvelle étude publiée ce 8 juin. L’humanité se retrouve ainsi face à une décennie «critique», alertent les auteurs.
Le réchauffement dû aux activités humaines s'accroît désormais à un rythme de plus de 0,2°C par décennie, avec des émissions de gaz à effet de serre à un niveau inédit, selon une vaste étude internationale publiée jeudi. Ces nouvelles estimations interviennent au mitan d'une année déterminante pour la politique climatique, avec la publication attendue en septembre du premier "bilan mondial" des engagements des différents États pour mettre en œuvre l'accord de Paris
Deux siècles ont suffi à l’humanité pour dérégler le climat et enclencher une hausse des températures aux effets potentiellement dramatiques. Dans ce format visuel, « Le Monde » retrace cette évolution et les mécanismes à l’œuvre dans ce bouleversement.
Dès la fin des années 1970, les gouvernements des pays industriels, constatant l’inéluctabilité du réchauffement, ont délibérément poursuivi leurs activités polluantes quitte à s’adapter à leurs effets sur le climat, rappelle Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique.
Un nouvel or noir ? A deux pas du port de Hambourg, une discrète usine en briques rouges fabrique une étonnante poudre sombre, baptisée biochar, aux propriétés hors norme pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce charbon végétal, qu'elle obtient en chauffant à haute température des coques de cacao privées d'oxygène, a la capacité d'emprisonner du gaz à effet de serre pendant des siècles.Fertilisant durable, production de biogaz, béton "vert", cette technologie, dont l'industrialisation est balbutiante, pourrait devenir clef pour la transition écologique.
Même en respectant ce plafond, un demi-milliard de personnes seront confrontées aux ravages de la montée des eaux.
Limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C permettra d'éviter un emballement du changement climatique, mais pas des souffrances massives dans les pays en développement, a averti mercredi un consortium de 50 chercheurs.
Une équipe scientifique démontre dans la revue «Science» que le réchauffement climatique décale la fin de l’hibernation des écureuils femelles et entraîne un dérèglement des interactions interespèces.
A l’image de la ministre flamande de l’Energie Zuhal Demir et du président français Emmanuel Macron, le Premier ministre Alexander De Croo est également favorable à une « pause » en matière de législation européenne sur le climat, a-t-il indiqué mardi soir dans l’émission Terzake de la VRT. Des associations actives dans la lutte contre le réchauffement climatique réagissent à cette intervention.
La NASA a repéré, en mars et avril, les premiers signes d'El Niño depuis l'espace. Si cet El Niño s'avère intense, la Terre connaîtra des vagues de chaleur sans précédent.
Le climatologue Jean Jouzel vient de publier un livre d’entretiens où il raconte son itinéraire de chercheur engagé pour le climat. Il a contribué, depuis les années 1970, à un travail scientifique mondialement reconnu sur l’étude des climats du passé pour comprendre le climat présent à partir de l’analyse de carottes de glace. Il a assumé des responsabilités au sein du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) mandaté par les Nations unies pour éclairer et mobiliser les décideurs politiques.
L'OMM vient de lancer un sévère avertissement concernant le réchauffement des températures dans sa dernière évaluation annuelle.
La hausse des température combinée au phénomène météorologique El Niño, rendront les cinq prochaines années les plus chaudes jamais enregistrées. Le seuil d’un réchauffement à +1,5°C risque d’être temporairement dépassé.
Des chiffres qui font froid dans le dos suite à une étude des chercheurs du CNRS et de l’université de Montpellier qui explique que le nombre d’oiseaux a notamment baissé de 57 % en milieu agricole. Le réchauffement climatique joue également un rôle dans la réduction des populations de ces animaux.
Des chercheurs ayant pris part à une étude internationale dont les conclusions ont été publiées le 17 avril ont estimé que la Terre avait piégé, en un demi-siècle, une énergie équivalente à 25 milliards de bombes atomiques.
Face aux crises écologiques, les nécessaires renoncements doivent être anticipés et tenir compte des attachements et dépendances des populations au monde actuel pour être justes et démocratiques, souligne le philosophe.
C’est une figure de la French tech, qui a cofondé France Digitale et présidé le Conseil national du numérique. Mais pour s’attaquer à la transition écologique, Marie Ekeland a décidé de créer 2050, un fonds d’investissement innovant, qui veut investir dans des écosystèmes complets afin d’avoir un véritable effet transformatif.
L’évacuation de Brienz, dans le canton des Grisons, met en lumière ce danger accentué par le changement climatique et qui plane sur de nombreux massifs. Michel Jaboyedoff, professeur à Lausanne, revient sur l’accélération des éboulements.
La "maladie hémorragique épizootique", qui peut être mortelle chez les bovins, a été détectée pour la première fois en Europe: l'arrivée des moucherons piqueurs qui la transmettent est "une conséquence du réchauffement", rapporte l'agence sanitaire française Anses.
La capitale chiffre auprès de «Libé» l’accélération de ses plantations ces derniers mois, malgré des critiques d’associations. Elle publie aussi un «guide des essences» d’arbres adaptés à la chaleur et au manque d’eau des décennies à venir.
Selon le CNTE, la France métropolitaine doit se préparer à un réchauffement climatique pouvant aller jusqu'à +4 °C.
Dans la perspective d’une neutralité carbone en 2050, la captation du CO2 atmosphérique sera un enjeu majeur. Nous nous intéressons ici aux perspectives de coopération entre les Etats-Unis et la France ou l’Europe sur des puits de carbone en milieu agricole et forestier, présentant un important potentiel de stockage de carbone.
Face aux îlots de chaleur, à la pollution des transports ou encore aux constructions inadaptées, les villes ont de vrais défis à relever face au dérèglement climatique.
Avec +0.502°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois d’avril 2023 est le 5e plus chaud des archives ERA5. Les réanalyses comme ERA5 (ECMWF) intègrent de multiples observations dans un mod…
Le Conseil national de la transition écologique appelle à « affronter la réalité [du] changement climatique, de manière lucide », le pays étant plus touché que la moyenne mondiale.
Parfois associées à un sol en mauvaise santé, souvent piétinées, les mousses jouent pourtant plusieurs rôles essentiels dans les écosystèmes qu’elles habitent. Une nouvelle étude nous révèle l’étendue de leurs services.
Alors que 90 % des produits consommés sont transportés par les mers, quel sera l'avenir du transport maritime avec la montée des eaux et le dérèglement climatique ? Réponse.
Shell admet pour la première fois que pour rester sous 1,5°C de réchauffement, il ne faut plus augmenter la production de gaz et de pétrole. Pour autant, la major, sous le coup de plusieurs actions en justice, n'a pas modifié sa trajectoire et mise encore largement sur les énergies fossiles.
À l’heure où s’aggravent les préoccupations climatiques, le transport ferroviaire, très faible émetteur en gaz à effet de serre, lorsqu’il est électrique, apparaît comme une alternative incontournable à l’avion et aux véhicules thermiques. Cependant, selon un sondage, en France, le train n’est pas prêt de prendre son envol. Explications avec un expert du Réseau Action Climat (RAC), et co-auteur de l’étude.
Depuis fin 2020, les pays de la Grande Corne de l'Afrique subissent leur pire sécheresse depuis quarante ans. Selon un rapport publié jeudi par le World Weather Attribution, c'est le changement climatique qui a fortement influencé la hausse des températures dans la région et conduit à un assèchement record des sols et des plantes.
Un rapport, publié aujourd’hui par la World Weather Attribution révèle le lien entre la sécheresse inédite que connaissent les pays de la Corne de l’Afrique avec le réchauffement climatique.
L’Éthiopie, la Somalie et le Kenya subissent depuis plusieurs décennies des sécheresses à répétition. Un récent rapport démontre que ces périodes sèches sont clairement imputables au réchauffement planétaire, et qu’elle sont “cent fois plus probables qu’auparavant.”
Les océans du monde ont récemment subi un réchauffement rapide en surface. Les températures de surface de la mer sont à un niveau sans précédent depuis maintenant plus d’un mois. Alors que de…
« La fenêtre d'une voie crédible vers la limitation du réchauffement à 1,5 °C à l'horizon 2100 se referme rapidement », souligne sans surprise l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Ce printemps est maussade en Europe centrale. Nous subissons encore les effets d'un réchauffement stratosphérique qui nous a envoyé de l'air froid, et continuera jusqu'à début mai. C'est un événement météorologique local et temporaire qui ne modifie pas le réchauffement global. En Asie par contre, la chaleur règne. Au Japon, les températures ont atteint des [...]
Comme des centaines de milliers de Français, les journalistes du « Monde » ont suivi l’atelier de formation aux enjeux du dérèglement. En se focalisant sur ses aspects techniques, l’exercice minimise sa dimension politique, estime Stéphane Foucart dans sa chronique.
De plus en plus d’études trompeuses se glissent dans des revues scientifiques et remettent en cause le réchauffement climatique.
Dans le port de Los Angeles, une étrange barge recouverte de tuyaux et de réservoirs abrite une idée qui promet de faire des vagues: se servir de l'océan comme d'une éponge à CO2, pour retirer ce gaz à effet de serre de l'atmosphère.
Si le monde entier arrêtait d’emettre des gaz à effet de serre très rapidement, le processus de changement climatique serait entravé, explique le climatologue Christophe Cassou
Une majorité d’étudiants franciliens jugent tout à fait prioritaire la lutte contre le réchauffement climatique. Beaucoup y participent en adaptant leurs comportements, et parfois en rejoignant des mouvements collectifs. Leur niveau de préoccupation ne se reflète pourtant pas toujours dans leurs pratiques, en raison d’un manque d’information et, surtout, de la précarité et des arbitrages économiques auxquels ils sont contraints.
C'est le début, ce lundi 10 avril, et pour toute la semaine, des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) à Washington. Ces réunions se tiennent alors que les appels pour une réforme de l'architecture de la finance mondiale se multiplient afin de mieux répondre aux défis du réchauffement climatique.
Un cliché très récurrent sur le réchauffement climatique affirme que notre planète a connu une période...
Supprimer le béton de la planète ou le produire autrement ? Les géants de la construction se lancent dans des expérimentations tous azimuts pour réduire l'empreinte carbone du bâtiment, qui pèse près de 40% des émissions mondiales de CO2, et le quart en France.
Les vers de terre sont menacés par les pesticides et l’agriculture intensive. Leur population dans les sols français s’est effondrée. Les lombrics jouent pourtant un rôle essentiel dans la fertilité et d’oxygénation des sols. Sans eux, les sols deviendront stériles.
Le changement climatique est une réalité et il nous affecte tous… mais pas de la même façon. Au Nord, l’Arctique se réchauffe environ quarante fois plus vite que le reste du monde. En Antarctique, la situation est également critique car la neige, en fondant, devient plus foncée. Par conséquent, elle réfléchit moins les rayons du soleil, absorbe davantage de chaleur (puisqu’elle est plus foncée) et fond plus vite, on dit donc que son albédo diminue.
D’après une étude américaine, Vibrio vulnificus pourrait proliférer dans les prochaines années, notamment sur la côte est des États-Unis où sa présence risque de doubler à cause du réchauffement climatique. Plusieurs cas d’infection ont déjà été recensés en Europe.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, qui publie ce lundi la synthèse de huit ans de travaux, entretient l’espoir ténu qu’il reste une chance de limiter le réchauffement à 1,5 °C, à condition d’un sursaut international.
La restauration et la conservation de certaines espèces animales contribueraient à limiter le réchauffement climatique. En étudiant neuf espèces en particulier, des chercheurs américains se sont rendu compte qu'elles facilitaient la capture et le stockage du carbone.
Pour la première fois mercredi, la Cour européenne des droits de l'Homme se penche en audience publique sur des requêtes climatiques contre la France et la Suisse. Des retraitées helvétiques dénoncent les conséquences du réchauffement sur leur santé, tandis que Paris est poursuivi par l'ancien maire d'une commune du Nord menacée par la montée des eaux.
Certaines espèces sauvages, en piétinant la terre, en mangeant des plantes ou d’autres animaux ou par leurs excréments, contribuent à faciliter la capture du carbone. Si bien que la préservation ou la restauration de seulement neuf d’entre elles – poissons marins, baleines, requins, le loup gris, le gnou, la loutre de mer, le bœuf musqué, l’éléphant de forêt d’Afrique et le bison d’Amérique – pourrait permettre la capture de 6,41 gigatonnes de dioxyde de carbone par an, estime l’étude publiée lundi dans Nature Climate Change à laquelle ont contribué quinze scientifiques de huit pays.
Forêts, océans et zones humides sont de formidables puits de carbone qui aident à limiter le dérèglement climatique. Mais selon une étude, neuf types d'espèces animales pourraient également jouer un rôle-clé pour rester sous l'objectif de 1,5 degré de réchauffement.
Une nouvelle étude révèle que des efforts de conservation pour seulement neuf groupes clés d’animaux sauvages pourraient améliorer significativement la séquestration du carbone.
Dans ce graphique tiré de son dernier rapport, les scientifiques du Giec explorent différents scénarios pour le futur basés sur des niveaux d’émissions de gaz à effet de serre variés, allant de «très élevées» à «très basses». Il illustre aussi la façon dont les différentes générations pourraient être touchées par le dérèglement climatique.
La culture du riz, aliment de base par excellence en Asie, est responsable d'environ 10 % des émissions mondiales de méthane, qui retient environ 80 fois plus de chaleur que le dioxyde de carbone. La transition vers une riziculture plus propre est soutenue par l'Institut international de recherche sur le riz (IRRI), une ONG bien implantée en Asie.
Cet amoureux de l’Antarctique où il fit plusieurs expéditions à partir de 1957, appartenait aussi à la tribu des explorateurs polaires.
La synthèse de neuf années de travaux du Giec sur le climat, publiée lundi, est venue rappeler la nécessité d'agir rapidement contre le dérèglement climatique. Alors que la possibilité de maintenir le réchauffement sous la barre des 1,5 °C semble s'éloigner, les experts rappellent que "chaque dixième de degré compte".
Un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) rendu public lundi 20 mars, qui souligne que les conditions sont réunies pour que le réchauffement de la planète excède la limite fixée à 1,5°C d’ici la fin du siècle, à moins d’introduire des réductions draconiennes et immédiates des émissions de gaz à effet de serre, doit stimuler l’élimination des combustibles fossiles, a déclaré Amnesty International.
Le réchauffement global est inéluctable, a rappelé le Giec lundi 20 mars. En France, cela pourrait se traduire par une hausse des température de 4° C. Sécheresse, eau rare... Voici à quoi s’attendre. On l’attend dans le courant du printemps. Le ministère de la Transition écologique a annoncé en février qu’il rendrait prochainement publique sa stratégie d’adaptation du pays, pour faire face à un réchauffement de 4 °C. Les détails manquent encore, mais cette réponse à une « trajectoire » jugée « pessimiste » (...)
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies a publié son sixième rapport. Franceinfo a épluché son "résumé pour les décideurs" et vous en détaille les informations à retenir.
Dans sa nouvelle synthèse, ce graphique du Giec montre bien comment les dernières années qui ont été les plus chaudes, pourraient devenir les plus froides d’ici quelques décennies.
INFOGRAPHIES. Les énergies fossiles, dont la consommation est la principale cause du changement climatique, continuent de bénéficier d'importants investissements privés et de subventions publiques.
Nos ressources seront un jour épuisées. Comment y faire face ? En suivant les fondements de la permaculture, théorise David Holmgren : être plus autonome et se passer des services centraux. La planète se réchauffe et le pétrole se fait rare : partant de ce constat, qui n’est pas des plus optimistes, il n’y aurait, à en croire un ingénieur qui a le vent en poupe ces mois-ci, pas trente-six solutions. Dans Un monde sans fin, succès éditorial (plus de 600 000 exemplaires vendus) mis en dessins par (...)
Les activités humaines émettent de la vapeur d’eau, qui amplifie le réchauffement, sans le provoquer directement.
La revue “Nature Water” publie la première étude scientifique qui démontre que les épisodes de pluie et de sécheresse intenses sont liés au réchauffement du climat.
Ces organismes des profondeurs sont habitués à des conditions de température et de pH stables. Partout dans le monde, les récifs coralliens sont en déclin à cause des émissions de CO2 anthropiques. Les coraux d'eau froide, comme ceux que l’on retrouve au large de la Colombie-Britannique, attirent moins l’attention du public. Ils sont pourtant autant menacés par le réchauffement climatique que leurs congénères tropicaux. Au large de l’île de Vancouver, des chaînes de montagnes sous-marines culminent dans les profondeurs de l’Océan pacifique. Ces vestiges de volcans abritent des écosystèmes d’une diversité phénoménale...
Pour Dan Lert, adjoint à la maire de Paris en charge de la transition écologique, la capitale doit accélérer pour préparer son adaptation face au réchauffement climatique et protéger les plus vulnérables.
À l’occasion de la parution prochaine de la synthèse du sixième rapport d'évaluation du Giec, Hélène Guillemot, historienne des sciences, retrace l'évolution des connaissances sur le climat depuis le XIXe siècle et la manière dont se sont forgées les certitudes sur le dérèglement en cours.
L’adaptation est enfin inscrite à l’agenda du gouvernement français. Il faut dire que l’année 2022 a fait accélérer la prise de conscience sur le fait que les impacts du changement climatique se font déjà sentir, y compris en France. Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a ainsi appelé à se préparer à un réchauffement de +4°C. Est-ce à dire que l'Exécutif fait une croix sur l’Accord de Paris ?
Selon une étude commandée par le ministère de l’Économie allemand, l’urgence climatique pèsera de 280 à 900 milliards d’euros sur le pays jusqu’en 2050. Les estimations varient en fonction de l’ampleur du réchauffement et des dépenses d’adaptation.
Présente à Bordeaux lors de la première étape du Climat Libé Tour, la fresque du climat a donné la parole aux enfants. Une génération concernée et lucide. Trop parfois ?
Au nom du devoir de vigilance, Les Amis de la Terre, Oxfam France et Notre affaire à tous assignent la première banque européenne en justice pour «sa contribution significative aux dérèglements climatiques».
Le changement climatique augmente le risque d’allergies. Sécheresse, floraison précoce, essences allergisantes et pollution créent un cocktail néfaste pour les personnes allergiques.
Pour le ministre de la Transition écologique, la France doit lutter contre le dérèglement climatique, tout en prévoyant le pire. Tous les acteurs du ministère se réunissent ce jeudi pour «commencer à construire une trajectoire à 4 °C».
Dans les Alpes du Nord, c’est « du jamais-vu durant un hiver météorologique », s’alarme Météo-France. Ce manque de précipitations conjugué au réchauffement climatique pourrait être fatal, à terme, aux glaciers alpins.
En Belgique, seuls 3% des grandes entreprises se sont engagées sur une trajectoire d'émissions compatible avec un réchauffement de 1,5°C tout en assortissant cette ambition d'un plan de mise en œuvre crédible et d'indicateurs qui permettent de suivre la trajectoire, ressort-il d'un rapport cité dans L'Echo mardi.
Quelles sont les régions de France où les bâtiments risqueront le plus de subir des dégâts liés au changement climatique d'ici 2050 ? C'est à cette question qu'a voulu répondre l'étude XDI, une société australienne qui publie des données et des rapports à destination des investisseurs, comme les grandes entreprises, les banques ou encore les assurances.
La France a connu, lundi, son trentième jour consécutif sans pluie, du jamais vu en hiver. Les précipitations attendues mardi et mercredi seront insuffisantes pour compenser ce phénomène, selon Matthieu Sorel, climatologue à Météo-France.
Si l'évolution de la température moyenne du globe durant l'Holocène reste sujette à de grandes incertitudes, un scénario se dégage néanmoins.
Pour faire face à la multiplication d’événements naturels destructeurs, il est nécessaire de consolider, stimuler et coordonner l’effort de recherche national sur les risques. Augmenter les capacités d’adaptation des territoires isolés, mieux décrire les caractéristiques socio-économiques des biens exposés, anticiper les crises pour y faire face le plus efficacement possible, autant de points identifiés pour améliorer la gestion des futures catastrophes dans les régions ultramarines.
Depuis quelques jours, la France connaît un épisode de pollution aux particules fines. La physicienne de l’atmosphère Cathy Clerbaux explique les différentes pollutions de l'air et leur lien avec le réchauffement climatique.
Classée comme "mesure extrême possible", l'éjection d’un flux constant de poussière issu de la surface de la Lune pourrait permettre de réduire un peu le réchauffement climatique.
La mairie de Paris porte plusieurs projets de création de forêts urbaines dans la capitale. Objectif : rafraichir la ville, de plus en plus touchée par des épisodes de fortes chaleur. Mais certains militants associatifs sont sceptiques, prédisant l'échec de ces initiatives et souhaitent la préservation des arbres existants.
Pour la première fois, plusieurs institutions, dont le GIEC, considèrent les modes de vie et les usages de l’énergie comme un paramètre important pour endiguer le réchauffement.
La fonte des calottes glaciaires due au réchauffement climatique pourrait affecter le mouvement des plaques tectoniques et, par conséquent, causer plus de tremblements de terre, de tsunamis et d’éruptions volcaniques.
15 millions de personnes à travers le monde sont menacées par le débordement des lacs glaciaires, favorisé par le changement climatique. Tel est le résultat d’une étude publiée le 7 février dans la revue scientifique Nature Communications. Les populations vivant dans les hautes montagnes d’Asie et dans les Andes sont les plus vulnérables. Plus de la moitié des personnes à risque se trouve en Inde, au Pakistan, au Pérou et en Chine. Les glaciers fondent à cause du réchauffement climatique, rappellent les (...)
Sarah Frères est journaliste depuis une petite dizaine d’années. Depuis trois ans, elle travaille pour Imagine demain...
Cette semaine il s’est passé une chose dans l’actualité climatique française qui mérite de s’y attarder, au vu des incompréhensions et des controverses suscitées. L’info en question : la stratégie d’adaptation au changement climatique de la France va désormais s’appuyer aussi sur l’hypothèse d’un réchauffement de + 4°C (semble-t-il en France même si cela n’a pas été précisé) d'ici la fin du siècle... ce qui correspondrait à un
Selon une étude du Laboratoire sur les inégalités, le 1 % de la population mondiale la plus riche génère plus de rejets carbonés que la moitié la plus pauvre.
Le patron de la prochaine conférence mondiale sur le climat, organisée en novembre à Dubaï, a une nouvelle fois déclaré ce lundi que la lutte contre le bouleversement climatique ne devait pas se faire au détriment de la croissance.
Alors que cela fait plusieurs décennies que les climatologues tirent la sonnette d’alarme (le 1er rapport du GIEC date de 1990), le Président Emmanuel Macron se demandait il y a quelques semaines de savoir « Qui aurait pu prédire la crise climatique de cet été ? », en prétextant avoir dit cela pour insister que les changements climatiques observés cet été seraient pires que ceux prévus. Tout récemment, un article scientifique paru dans Earth System Dynamics suggérait qu’il faudrait considérer la fourchette haute des prévisions du GIEC pour être en accord avec les observations en France de ces deux dernières décennies. Par conséquence, il est tout à fait légitime de se poser la question : et si on sous-estimait les changements climatiques à venir ?
Les études sur l’évolution des vagues de froid montrent que malgré le réchauffement, la survenue d’extrêmes froids reste possible en France.
Le pachyderme favorise le développement de plus gros arbres, qui stockent davantage de gaz à effet de serre. Il est toutefois classé en risque critique d’extinction, ayant perdu 86% de sa population depuis les années 90.
« Les éléphants peuvent-ils sauver la planète ? » Des chercheurs de l’Université américaine Saint-Louis ont découvert que l’extinction des éléphants d’Afrique pourrait entraîner une dangereuse hausse des niveaux de carbone dans l’atmosphère. Dévoilée lundi 23 janvier dans la revue Proceedings of the national academy of sciences (Pnas), leur étude détaille en effet le rôle clé de ces pachydermes dans la sélection des essences d’arbres stockant le plus de CO₂. « Les éléphants sont les jardiniers de la forêt » En (...)
Depuis 1850, la teneur de l’atmosphère en poussières désertiques a augmenté, masquant de ce fait une partie du réchauffement climatique.
Le réchauffement et le rythme de fonte actuels du Groenland sont sans précédent depuis au moins un millénaire.
Le grand baromètre Véolia met en avant plusieurs éléments qui démontrent qu’une grande partie de la population belge est prête à s’investir contre le réchauffement climatique.
En s’inspirant des amendes infligées aux géants du tabac dans les années 1990, les Nations Unies envisagent d’attaquer en justice les groupes pétroliers qui ont délibérément caché l’impact de leurs activités sur le dérèglement climatique.
Une nouvelle étude des simulations scientifiques produites par le groupe de 1977 à 2002 démontre que le pétrolier avait conscience du réchauffement climatique mais le niait dans ses prises de position.
L’explosion massive d’un volcan aux Tonga, il y a un an, a rejeté de grandes quantités de vapeur d’eau, un puissant gaz à effet de serre. Résultat, les températures pourraient temporairement dépasser 1,5°C de réchauffement.
Selon un article publié dans la revue « Science », jeudi 12 janvier, ExxonMobil était parfaitement au courant du réchauffement climatique depuis les années 1970. Cela ne l’a pas empêché, pendant des décennies, de construire son discours officiel sur le déni climatique. Deux historiens des sciences, Geoffrey Supran et Naomi Oreskes, et un climatologue, Stefan Rahmstorf, ont analysé les modèles produits en interne par les scientifiques d’Exxon de 1977 à 2003. Les scientifiques de la firme ont correctement (...)
Dès les années 1980, le grand groupe pétrolier ExxonMobil disposait de prédictions sur le réchauffement climatique d'une justesse remarquable, réalisées par ses propres scientifiques, et qui se sont révélées être précisément ce qui s'est produit plusieurs décennies plus tard, a confirmé une nouvelle étude parue jeudi.Malgré cela, l'entreprise a durant des années publiquement jeté le doute sur l'état des connaissances scientifiques en la matière, a souligné cette étude, publiée dans la prestigieuse revue Science.
C’est par une réduction des émissions de gaz à effet de serre et un changement de nos modes de vie plutôt que par d’hypothétiques solutions de géo-ingénierie que passera la lutte contre le dérèglement climatique, affirme Théodore Tallent, doctorant à Sciences Po, dans une tribune au « Monde ».
Environ dix zettajoules de chaleur ont été ajouté l’an dernier dans les océans, ce qui équivaut à environ 100 fois la production d’électricité sur toute la planète en 2022.
Les forêts sous-marines d'algues brunes géantes sont capables de capter et de stocker du carbone sous forme de matière organique.
La couche d’ozone devrait se reconstituer dans les quatre décennies à venir et l’élimination progressive à l’échelle mondiale des substances chimiques nocives pour l’ozone contribue déjà à l’atténuation du changement climatique. Telle est la conclusion d’un groupe d’experts parrainé par les Nations Unies, présentée aujourd’hui lors de la 103e réunion annuelle de l’American Meteorological Society. Après s’être penché pour la première fois sur les technologies innovantes telles que la géo‑ingénierie, le groupe d’experts met aussi en garde contre les effets indésirables que ces dernières pourraient avoir sur la couche d’ozone.
Jean-Marc Jancovici était invité sur RTL dans l’émission d'Yves Calvi le 2 janvier 2023.Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=FMbKODJqb7kSite de...
Un nouvel outil créé par un Australien et un Européen permet de modéliser la disparition des espèces interconnectées. Selon ces scientifiques, les "extinctions en cascade" sont désormais inévitables.

2022

Les scolytes ravagent les conifères toujours plus au nord en Finlande à la faveur du réchauffement climatique, mettant en danger des forêts boréales aussi précieuses pour la planète que la forêt amazonienne.
Selon une étude dirigée par l'Université de Bergen (Norvège), la décennie qui vient devrait voir un ralentissement du réchauffement global.
Les Nations unies dévoilent un nouveau livre de cuisine contenant des recettes respectueuses du climat.
Cette étude est d’une importance majeure. Elle réévalue l’ampleur du réchauffement climatique à venir, réchauffement qui pourra aller, selon les auteurs, jusqu’à 10 ° C. Une valeur bien supérieure à celles estimées dans les pires scénarios du GIEC, et sur la seule base des quantités actuelles de GES émis jusqu’à ce jour… Makiko Sato, Leon Simons, Larissa S. Nazarenko, Karina von Schuckmann, Norman G. Loeb, Matthew B. Osman, Pushker Kharecha, Qinjian Jin, George Tselioudis, Andrew Lacis, Reto Ruedy, Gary Russell, Junji Cao, Jing Li ___ : ___ source : https://transitionecologique.org/2022/12/20/rechauffement-climatique-en-vue/
Depuis quelques années, des rivières du nord-ouest de l’Alaska prennent une teinte résolument orangée en été. Leurs eaux, autrefois cristallines, deviennent opaques et plus acides. Un groupe de scientifiques se penche sur le phénomène, qui serait lié à la fonte du pergélisol en raison du réchauffement..
Nous vivons la sixième extinction mondiale. Elle est causée par le changement d’usage des terres, notre surconsommation de ressources, la pollution, le changement climatique, l’épuisement des sols ainsi que les invasions biologiques. Un groupe de scientifiques a construit un modèle informatique peuplé d'espèces animales et de réseaux trophiques, qui montrent quel animal est le prédateur [...]
Dans un rapport publié jeudi, le cercle de réflexion InfluenceMap passe au crible les stratégies de l’Union internationale du gaz pour accroître la place de ce secteur, au détriment de la lutte contre le changement climatique.
Des mesures de terrain effectuées dans le cadre de la campagne de recherche EUREC⁴A, axée sur les interactions entre la circulation atmosphérique et les nuages, ont révélé que ces derniers étaient moins sensibles au réchauffement climatique que ce que l’on pouvait craindre. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature le 30 novembre dernier.
Après la COP27 sur le climat, les représentants du monde entier se retrouvent à partir de mercredi à Montréal pour la COP15 Biodiversité, avec un nouveau défi : approuver une feuille de route à même de sauvegarder la nature d'ici 2030. Un enjeu crucial, martèlent les scientifiques, notamment pour le rôle majeur que joue la biodiversité dans la lutte contre le dérèglement climatique, alors même qu'elle en est l'une des premières victimes.
Le Réseau Action Climat a calculé les dépenses de l’État néfastes pour le climat et l’environnement. En 2023, 67 milliards d’euros d’argent public financeront des mesures délétères.
Une équipe internationale d’une centaine de scientifiques, coordonnée par INRAE, le CNRS et l’Université d’Alicante (Espagne), a mené une première étude mondiale afin d’évaluer l’impact du pâturage sur les écosystèmes arides de la planète, où se situent 78 % des parcours. Leurs résultats, publiés le 24 novembre dans la revue Science, montrent que le pâturage est bénéfique sous des climats relativement froids, et dans des zones géographiques montrant une forte biodiversité animale et végétale. A l’inverse, ces effets deviennent largement délétères dans les régions plus chaudes de la planète et pauvres en biodiversité. Les conclusions de cette étude peuvent contribuer à développer une gestion plus durable des pâturages, ainsi qu’à établir des actions de gestion et de restauration efficaces visant à atténuer les effets du changement climatique et de la désertification.
La réalité du réchauffement climatique fait aujourd'hui l'unanimité parmi la communauté scientifique, mais son évolution est encore sujette à des incertitudes. Se dirige-t-on vers une hausse des températures de +1,5, +3 ou +5 °C d'ici la fin du siècle ? Découvrez les différents scénarios possibles.
La conférence climat de Charm El-Cheikh a reconnu pour la première fois la nécessité d’aider financièrement les pays les plus vulnérables à faire face aux dégâts causés par le réchauffement. Mais les 196 pays présents ont échoué à s’attaquer aux énergies fossiles.
L’une des plus longues COP de l’histoire a pris fin dans la nuit de samedi à dimanche en Egypte après de rudes négociations. Le deal comprend une résolution sur «pertes et dommages» mais pas de nouveaux engagements pour la baisse des gaz à effet de serre.
Les dernières péripéties de la COP27 sont révélatrices du fonctionnement des COP, basé sur des négociations entre pays, avec de lentes avancées. Le réchauffement planétaire, lui, progresse vite. Sans rien négocier.
Le secteur de l’influence est régulièrement critiqué pour son impact climatique. Certains influenceurs, après une prise de conscience sur les enjeux écologiques, ont modifié leurs contenus. Une décision qui reste difficile à prendre en raison du modèle économique de ce métier.
La population mondiale a atteint les 8 milliards d'habitants... 8 milliards : Toujours plus de problème, de moins en moins de solutions ? 🌍 👉🏻 Arthur Keller, Spécialiste des risques systémiques et des stratégies d'anticipation et d'organisation collectives face à ces risques, répond à notre question : le réchauffement climatique, on ne peut rien y faire ? Il répond avec deux scénarios possibles... Alors, vous choisissez quoi ? 😨
Plus de 1 000 scientifiques d’une cinquantaine de pays ont créé le malaise en affirmant qu’il n’est « plus acceptable d’affirmer publiquement » qu’une telle limitation soit « toujours envisageable ».
Le Climate Shift Index, CSI, permet de voir si, à une datte donnée, une température est dans la norme ou influencée par le changement climatique.
Les débats de la COP 27 incluent la compensation des pertes et préjudices (loss and damage) dues au changement climatique. Ces pertes peuvent être matérielles, culturelles, humaines, ou psychologiques. Les pays pauvres, tropicaux, souffriront les premiers du réchauffement. Actuellement, 97% des personnes touchées par les événements extrêmes vivent dans des pays en voie de développement.
Considérée comme l’une des régions du monde les plus menacées par les effets du réchauffement, le Sahel est confronté à une recrudescence d’épisodes climatiques extrêmes. France 24 analyse les nombreux enjeux de cette crise, à l’agenda de la COP27, qui se tient jusqu'au 18 novembre en Égypte.
« Si tous les pays suivaient l’approche de la Russie, le réchauffement en 2100 dépasserait les 4 °C », estime l’analyste des politiques climatiques Carbon Action Tracker. La Russie ne joue-t-elle pas la carte d’un réchauffement qui lui serait favorable ?
Carte d’immonde. Quels sont les endroits du globe qui émettent le plus de gaz à effet de serre (GES) ? L’immense carte interactive publiée ce mercredi par la coalition Climate trace répertorie près de 80 000 sources d’émissions à travers la planète.
Alors que le continent européen est celui qui se réchauffe le plus rapidement sur Terre, la combinaison d’épisodes caniculaires plus fréquents, d’une population vieillissante et d’une urbanisation accrue rend les Européens plus vulnérables.
Alors que l’année va bientôt toucher à sa fin, l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) a rendu public son rapport préliminaire sur l’état du climat en 2022. Le document est mis à disposition sur le site de l’organisme, la version finale devant être publiée d’ici le mois d’avril prochain.
La prise de nouveaux engagements climatiques est une priorité de la COP27 pour espérer limiter le réchauffement climatique à +1,5°C, comme convenu dans l’Accord de Paris. Les chef.fes d’État et de gouvernement présent·es à Charm el-Cheikh s’exhortent les uns les autres à plus d’ambition, mais aucun n’est aujourd’hui à la hauteur, comme le révèle cette carte tenue à jour par les experts du Climate Action Tracker. Depuis 2015, ils analysent dans le détail les contributions nationales déterminées (CDN), les feuilles de route climatiques, de 40 pays représentant 85 % des émissions mondiales.
À l’occasion de la sortie de la série-documentaire “Un Monde Nouveau” de Cyril Dion et Thierry Robert sur Arte.tv, le climatologue Chirstophe Cassou revient les scénarios du réchauffement climatique.
François Gemenne plaide pour que la 27e conférence de l'ONU sur le climat fixe comme objectif de limiter la hausse générale des températures à deux degrés d'ici la fin du siècle, soit l'engagement signé à Paris en 2015.
La transformation fondamentale du système économique qu’appellent les grands enjeux contemporains nécessite un changement drastique de nos modes de vie, prévient l’économiste Thomas Piketty dans sa chronique.
De l'Ouganda à l'Égypte, il permet à des millions d'Africains de survivre. Mais avec le réchauffement climatique, conjugué à son exploitation humaine, le Nil s’assèche, en fragilisant avant tout les cultivateurs qui craignent pour leurs récoltes et de manquer d'électricité.
L’Europe subit les conséquences du changement climatique plus qu’aucun autre continent, se réchauffant à un rythme deux fois plus rapide que la moyenne mondiale, selon un nouveau rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Le Vieux Continent afficherait une moyenne globale de 2,2°C au-dessus des niveaux préindustriels.
Ce dimanche s’ouvre la COP27, le plus grand rassemblement annuel sur l’action climatique. Cette année, la grande messe du climat a lieu à Charm el Cheikh, en Egypte. Alors qu’il y a urgence, quels sont les enjeux de cette COP ? Qu’en attendre concrètement ? Quel sera le poids de la Belgique ? Réponse avec Jean-Pascal Van Ypersele, professeur à l’UCLouvain et peut-être futur président du GIEC.
Le réchauffement climatique ne m’intéresse pas. Parlez-moi d’autre chose Sandrine Aumercier Alors que les objectifs admis en matière de réduction des gaz à effets de serre ne cessent de ridiculiser leurs porte-paroles et que les alarmes scientifiques...
« Continuer d’affirmer publiquement qu’il est toujours possible de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C n’est plus acceptable », affirment 1 000 scientifiques de 47 pays dans une lettre ouverte publiée le 27 octobre par le groupe d’action climatique Scientist Rebellion. Parmi les signataires de cette déclaration « historique » se trouvent certains des auteurs principaux des rapports du Giec, dont l’écologue Wolfgang Cramer et la spécialiste des systèmes alimentaires Marta Guadalupe Rivera Ferre. « Il est urgent que les experts disent clairement au grand public, aux politiciens et au mouvement écologiste qu’il n’y a plus de trajectoire crédible pour limiter le réchauffement planétaire en dessous de 1,5 °C », explique cette dernière dans le communiqué publié le même jour.
“The Guardian” alerte sur une dégradation du climat “catastrophique”, alors même que deux sociétés énergétiques européennes enregistrent des bénéfices records. Un constat qui pousse le quotidien britannique à se demander : est-il encore possible de faire machine arrière ?
Les progrès entraînés par les nouveaux plans adoptés en 2022 sont « terriblement insuffisants », tranche le Programme des Nations unies pour l’environnement, qui conclut à « une année gâchée ».
Dans une étude publiée dans PNAS, la professeure Jessica Tierney de l’Université de l’Arizona et ses collègues ont produit des cartes complètes à l’échelle mondiale du réchauffement provoqué par le carbone qui s’est produit au Paléocène Eocène Thermal Maximum (PETM), il y a 56 millions d’années. Alors que le PETM a quelques parallèles avec le réchauffement actuel, le nouveau travail comprend des résultats inattendus – la réponse climatique au CO2 alors était environ deux fois plus forte que la meilleure estimation actuelle du GIEC.
Alors que le risque cyber et la pandémie dominaient aux Etats-Unis et en Asie, les assureurs craignent désormais les conséquences du réchauffement climatique, selon un rapport d’Axa.
Le réchauffement climatique catastrophique et meurtrier fabriqué par la civilisation industrielle s’accélère, tandis que le système en place continue - forcément il ne peut pas faire autrement - d’aggraver les choses et d’accentuer ses moyens de répression contre toute forme de contestation. Au vu des possibles effets de seuil (boucles de rétroaction positive), les scénarios terrifiants du GIEC pourraient bien être encore trop « optimistes ».
Le dérèglement climatique pourrait être encore plus important que prévu dans l’Hexagone, selon les dernières simulations du Centre national de recherche météorologique. Explications avec le chercheur Aurélien Ribes.
Le changement climatique en France pourrait être pire que prévu: selon une étude, les températures dans l’Hexagone pourraient augmenter en 2100 de 3,8 degrés en moyenne par rapport au début du XXe siècle, si les émissions de gaz à effet de serre ne baissent pas drastiquement.
Le réchauffement climatique pourrait provoquer un "débordement viral" depuis l'Arctique, où des virus jusqu'ici préservés dans la glace pourraient entrer en contact avec de nouveaux hôtes dans d'autres environnements, selon une étude publiée mercredi.
Mardi, des maximas de 33 degrés ont été recensés dans le sud-ouest de la France. Des températures caniculaires qui devraient devenir récurrentes avec le réchauffement climatique.
À prendre au premier degré. Le réchauffement de la France pourrait atteindre 3,8 °C d’ici à la fin du siècle, selon une récente modélisation inédite basée sur un scénario probable d’émissions de gaz à effet de serre.
Les glaciers situés à la périphérie du Groenland sont littéralement attaqués par les deux bouts. En effet, de nouveaux travaux ont montré que les impacts liés au réchauffement de l’atmosphère et de l’océan se renforçaient mutuellement, illustrant la grande vulnérabilité des rivières de glace. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience le 3 octobre dernier.
En adaptant à la France la méthode utilisée par le Giec pour estimer le réchauffement planétaire, des scientifiques viennent de revoir à la hausse les températures qui attendent l'Hexagone. D'ici 2100, cette augmentation serait de 3,8°C par rapport au début du XXe siècle, et ce dans un scénario d'émissions modérées de gaz à effet de serre.
Dans le nord du Groenland, les chiens de traîneau voient leur nombre diminuer chaque année. En cause ? La fonte des glaces due au changement climatique qui affecte l'activité des canins.
En montagne, le réchauffement climatique est plus intense qu’en plaine, voici pourquoi
L’Afrique de l’Ouest et du Centre a été frappée par d’importantes inondations. De nombreuses cultures ont été anéanties. L”insécurité alimentaire menace cette région fragilisée par la crise économique due à la guerre d’Ukraine.
Plus on prend de la hauteur, plus les effets du dérèglement climatique se font sentir durement. L’altitude agit comme un révélateur et un accélérateur.
Le changement climatique et la pollution de l'air tuent déjà "à grande échelle" a martelé jeudi lors d'une conférence à Londres le professeur Nicholas Stern, auteur d'un célèbre rapport précurseur sur la sévérité du réchauffement publié il y a plus de 15 ans. Il a averti qu'une élévation de 3 à 4 degrés de la température planétaire, "de l'ordre du possible", serait "dévastatrice" et provoquerait des température "extrêmes" voire "meurtrières" dans des zones très peuplées du monde comme en Inde ou en Chine qui conduiraient au déplacement ou à la mort de centaines de millions de personnes.
Le professeur Nicholas Stern à chercher à mettre en garde les spectateurs de sa conférence à Londres ce jeudi face à des conséquences dramatiques du changement climatique.
Il s’appellent Ian, Orlene, Fiona, Danielle, Ida… les ouragans s’intensifient selon les observations des scientifiques. Et le dérèglement climatique en est la cause. Explications.
Le réchauffement climatique augmente la fréquence des inondations en Méditerranée. C’est ce qu’ont montré des chercheurs du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en étudiant les crues survenues au cours des deux derniers millénaires.
Les glaciers suisses ont "pulvérisé" tous les records de fonte en 2022, sous le double effet d'un hiver sec et d'une vague d'intense chaleur estivale. Le changement climatique est visible pour tous. Trois kilomètres cubes de glace ont été perdus, soit 6% du volume total des glaciers suisses.
Depuis 2000, l’amélioration de la qualité de l’air a paradoxalement entraîné un supplément de réchauffement qui équivaut de moitié à celui dû au seul CO2. Ce sont les résultats avancés par une étude publiée ce 21 septembre dans la revue Atmospheric Chemistry and Physics.
Anticiper est vital. A l’État d’agir et aux élus de définir ensemble les meilleures réponses à donner à l’échelle locale, échelonnées dans le temps et comprises des populations.
Lors de son discours d’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU, mardi 20 septembre, le secrétaire général a dénoncé une action climatique « mise en veilleuse » alors que « nous avons rendez-vous avec la catastrophe climatique ».
António Guterres, secrétaire général de l’ONU, souhaite que les pays développés aident les pays frappés durement par le réchauffement climatique en taxant les profits des énergies fossiles
Particulièrement touchés par le réchauffement climatique, les pôles ne participent plus à l’équilibre du climat. On assiste même à l’installation d’une boucle de rétroaction positive qui amplifie le phénomène.
Canada, États-Unis, Japon, Royaume-Uni, France, Italie et Allemagne ne sont absolument pas alignés avec les objectifs fixés à Paris lors de la Cop21, révèle un rapport.
Selon un nouveau rapport publié par le Réseau amazonien d’information socio-environnementale et géographique (Raisg) au début du mois de septembre, 26% de la surface de la forêt amazonienne aurait été détruite ou serait en passe de l’être, ce qui marquerait le point de non-retour.
En raison de la hausse des températures, les espèces marines tropicales, entrées par le canal de Suez et le détroit de Gibraltar, prolifèrent et chamboulent l’écosystème méditerranéen.
Les pays les plus pauvres réclament que l'indemnisation des dégâts causés par le réchauffement climatique figure haut dans l'agenda de la Conférence mondiale de l'ONU sur le climat (COP27), indique une déclaration de ce groupe réuni mercredi à Dakar. Au même moment, deux hauts responsables gouvernementaux du Sénégal et de la République démocratique du Congo (RDC) participant à la conférence ont refusé d'une même voix que leur pays renonce à l'exploitation future du pétrole et du gaz sous la pression des pays industrialisés au nom de la lutte contre le réchauffement.
La médiocrité du traitement médiatique des questions écologiques n'échappe à personne. Une prise de conscience qui fait réagir au sein même de la profession. Mercredi 14 septembre, à l'initiative de médias indépendants, une charte intitulée « Pour un journalisme à la hauteur de l'urgence écologique » sera dévoilée. La fin des photos radieuses pour évoquer la canicule ? Sans doute. Et des reportages extatiques sur les voitures électriques ou les vols low cost ? Moins sûr !
Le rapport United in Science fait le point sur les gaz à effet de serre, les températures mondiales, les prévisions climatiques et les points de bascule, le changement climatique dans les villes, l’impact des phénomènes météorologiques extrêmes et les alertes précoces.
Le Moyen-Orient se réchauffe à un rythme quasiment deux fois supérieur à celui de la moyenne mondiale, indique une nouvelle étude sur le climat.
Pénurie d’eau, tourisme… les bisses, ces canaux d’irrigation historiques, reviennent en force. Notamment dans le Val de Bagnes. Explications.
Lézard au vieillissement accéléré, oiseau au bec allongé ou au corps rétréci, ces modifications sont causées par le réchauffement climatique. Mais selon Nicolas Dubos, chercheur en écologie, il ne s'agit pas d'adaptations évolutives. Du moins pas encore.
Le monde est en train de franchir cinq points de bascule, avec des conséquences irréversibles sur les écosystèmes. Disparition des calottes glaciaires du Groënland et de l’Antarctique Ouest, des récifs coralliens tropicaux ou encore dégel du pergélisol : ce ne sont plus des projections lointaines mais des réalités qui peuvent se produire dès maintenant, au niveau de réchauffement actuel. Au fur et à mesure que la température moyenne mondiale va s'élever, de nouveaux points de bascule seront atteints.
Un réchauffement de la planète au-delà de 1,5°C, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris, pourrait déclencher plusieurs "points de basculement" climatiques qui engendreraient de catastrophiques réactions en chaîne, selon une étude publiée jeudi dans la revue Science.
"Ici, il n'y a plus rien", soupire Javier Franch en secouant une corde couverte de moules mortes dans le delta de l'Ebre. Dans cette région de Catalogne (nord-est de l'Espagne), l'eau frôle les 30 degrés et ceux qui n'ont pas extrait leurs mollusques à temps les ont perdus.
Les canicules qui se multiplient déjà sous les effets du changement climatique pourraient mettre le secteur agricole en situation de "risque extrême" d'ici 2045 dans une soixantaine de pays représentant près des trois-quarts de la production alimentaire, selon une analyse publiée jeudi.
This Southern Ocean warming and its associated impacts are effectively irreversible on human time scales, because it takes millennia for heat trapped deep in the ocean to be released back into the atmosphere. This means changes happening now will be felt for generations to come – and those changes are only set to get worse, unless we can stop carbon dioxide emissions and achieve net zero.
Alors que la Cop 27 débutera dans tout juste deux mois, l’objectif de l’accord de Paris consistant à maintenir la hausse des températures mondiales sous les 1,5 °C semble toujours éloigné, en particulier dans l’économie.
Avec une moyenne de 27 degrés, le mois d’août a été le plus chaud jamais enregistré à Uccle depuis le début des observations en 1892. Un été particulièrement sec qui fait suite à un été 2021 où précipitations ont été exceptionnelles. Alors, que nous disent ces situations extrêmes ? Que faire face à cette crise climatique et énergétique ? Sur le plateau de QR l’actu, le climatologue Jean-Pascal Van Ypersele commente ces phénomènes extrêmes.
Le sud du Pakistan, particulièrement touché par les inondations qui ont déjà fait plus de 1000 morts dans le pays, se prépare à un nouveau déluge dans les prochains jours, provoqué par les crues des rivières. Alimenté par des dizaines de rivières et de ruisseaux de montagne sortis de leur lit à la suite de pluies record et de la fonte des glaciers, l’Indus, fleuve qui traverse la province du Sindh dans le sud du pays, ne cesse de grossir.
Quels sont les obstacles à la résolution du problème environnemental ? La technologie, notre rapport au monde, notre consommation et notre fonctionnement cognitif impactent directement le sujet. Un conférence avec François Marie Bréon (auteur du 5ème rapport du GIEC et Président de l'Afis), Julien Pain (journaliste France Info), Albert Moukheiber (psychologue et maître de conférence) et Thierry Ripoll (enseignant chercheur, auteur de "pourquoi détruit on la planète")
Le réchauffement climatique au cinéma. Le nouvel enseignement de spécialité en Première et Terminale offre de nombreuses possibilités pédagogiques. L’utilisation du cinéma permet ainsi de poser un double regard sur les problématiques climatiques, à l’image du chef-d’œuvre de Richard Fleisher, Soleil Vert (1973).
Les images satellite permettent de mesurer les températures rue par rue à Londres, Delhi, Fez ou Los Angeles. Des données précieuses pour repérer les îlots de chaleur urbains et mettre en œuvre les meilleures stratégies pour les réduire, explique “Bloomberg.com”.
L’Europe a vécu une sécheresse exceptionnelle. Les prairies suisses de basse altitude ont pris la couleur du Sahara. Le sol de la forêt, extrêmement sec, s’envolait en nuage sous mes pas. L’agriculture en a souffert, notamment les récoltes de foin et l’alimentation des vaches sont touchées.
(cartes) Tempête extrême d’un côté, sécheresse de l’autre... Certes, le changement climatique n’explique pas l’intégralité de ces phénomènes, mais il est en moyenne plus rapide dans le bassin méditerranéen que dans le reste du monde
Sécheresses, inondations, tempêtes. Les effets du réchauffement climatique se font ressentir un peu partout dans le monde. Et dans leur sillage, de plus en plus de crises humanitaires. À tel point que les experts s'inquiètent. Combien de temps encore l'aide humanitaire parviendra-t-elle à faire face à cette nouvelle urgence ?
Le plateau tibétain abrite les sources des principaux fleuves et rivières d’Asie. Une récente étude publiée dans la revue Nature révèle qu’avec le réchauffement climatique, les ressources du « château d’eau de l’Asie » diminuent, augmentant ainsi le risque de pénurie d’eau.
Je fais le point sur le rôle de la vapeur d'eau dans le changement climatique. Qu'est-ce qui fixe le contenu en vapeur d'eau dans l'atmosphère ? La vapeur d'eau peut-elle causée un changement climatique ? Peut-elle agir sur les changements climatiques sans être une cause ? Son rôle est-il étudié par les climatologues ? Est-ce que les émissions de vapeur d'eau par les sociétés humaines ont une influence sur le climat ?
Les catastrophes climatiques se multiplient mais gouvernements et particuliers cherchent des excuses pour ne pas agir. Il faut un électrochoc et passer à une sobriété joyeuse
Le déluge qui pourrait survenir risquerait d’avoir des conséquences catastrophiques, mettent en garde les scientifiques.
Le 22 juin, Evelyne Dhéliat a lancé son compte Twitter entièrement dédié à la météo, mais surtout aux enjeux climatiques. Des milliers de personnes la suivent désormais. Ce sujet du réchauffement, la présentatrice le maîtrisait déjà il y a plus de vingt ans.
Incendies, sécheresse, canicules, les événements climatiques parfois dramatiques s'accumulent cet été. "Ce qu'il se passe aujourd'hui est ce que la communauté scientifique avait envisagé il y a trente ans", nous rappelle le climatologue et ancien membre du Giec Jean Jouzel.
"Les émissions de l'aviation ont été multipliées par presque trois" en 50 ans, a expliqué ce vendredi 12 août sur franceinfo Florian Simatos, enseignant-chercheur à l’Isae-Supaéro, la grande école de l’aéronautique et du spatial. Il est le coordinateur d’un rapport sur l’impact de l’aviation sur le climat, publié en mai 2022. Sur Twitter, de nombreux comptes suivent différentes personnalités dans leurs déplacements aériens et pointent du doigt l’impact de l’aviation dans les émissions de gaz à effet de serre.
Une étude de la revue Communications Earth & Environment, publiée ce jeudi, montre que l’Arctique se réchauffe quatre fois plus vite que le reste de la planète. Des chiffres bien plus élevés – et inquiétants- qu’anticipé.
Surexploitation des ressources maritimes, pollution, réchauffement de la mer… En Tunisie, et plus largement en Méditerranée, le chamboulement de l’écosystème marin entraîne l’arrivée de nouvelles espèces, et parfois, pour celles qui sont endémiques, le développement d’un comportement agressif, rapporte le site tunisien “Nawaat”.
Les fakenews bourgeonnent sur les réseaux sociaux. Attention aux comparaisons avec les températures élevées du passé.
Le climatologue Jean-Pascal Van Ypersele n'a cessé de mettre en garde ces dernières années contre le réchauffement climatique. L'ancien vice-président du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) était l'invité du RTL INFO 19 heures. L'occasion de réagir sur les images qui du monde entier traversé par une des vagues de chaleur successives : "C'est une certaine lassitude d'une part et une grande frustration de voir que les alertes lancées depuis des dizaines d'années ont été ignorées. On commence à les prendre en compte, on commence à avoir des plans pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s'adapter d'autre part, mais dans les deux cas, c'est beaucoup trop peu." Pour Jean-Pascal Van Ypersele, "tout le monde devrait être conscient" que nous sommes à un tournant. "Il est grand temps de prendre les décisions qu'il faudrait pour maintenir l'habitabilité de la seule planète habitable du système solaire."
Chaque été, les naturalistes partent en montagne pour compter les marmottes. Une population animale qui commence à se réduire en raison du réchauffement climatique.
Les habitants d’Europe de l’Ouest sont menacés directement par le réchauffement climatique, assure Valérie Masson-Delmotte, chercheuse en sciences du climat et coprésidente d’un des groupes de travail du GIEC, ce groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
C'est sous une troisième vague de chaleur que la France se réveille, mardi, rendant de plus en plus perceptible les conséquences du réchauffement climatique. Les 96 départements du territoire hexagonal sont désormais concernés par le "plan sécheresse". Un contexte propice aux feux de forêt.
Le climat est mis au premier rang des responsables des grands incendies des dernières années. Mais il n’est peut-être pas inutile de rappeler que ces catastrophes ont aussi des causes très immédiates qui tiennent aux forces économiques.
La hausse des températures menace les gorgones, cladocores en touffe et autres… comme en atteste leur blanchiment croissant. Une hausse de deux degrés entraînerait la disparition de 99 % des coraux. Avec des conséquences en chaîne sur les écosystèmes.
Effet direct du réchauffement climatique, même aux plus hauts sommets des montagnes helvètes, les températures sont positives.
Leurs barrages sont une bénédiction pour les rivières et leurs alentours.
Les conséquences du dérèglement climatique sur les cultures font grimper certains prix alimentaires, contribuant à l’inflation, alerte le site “Grist”.
Les vagues de chaleur et les canicules sont de plus en plus intenses et nombreuses. 🥵🌡️ En cause : le réchauffement climatique, lui-même dû à nos émissions de gaz à effet de serre. Mais quels sont ces gaz ? (Il n'y a pas que le CO2 !) Qui les émet ? Depuis quand ? Et surtout comment : Quelles sont les activités humaines qui "polluent" le plus l'atmosphère ?
La climatologue Valérie Masson-Delmotte pense que la prise de conscience et l’action contre le réchauffement « montent en puissance », mais que la réponse politique reste loin du changement d’échelle nécessaire.
La nouvelle canicule qui sévit en France est un rappel impérieux de l’urgence climatique et de l’insuffisance manifeste des réactions politiques dans la lutte contre le réchauffement, particulièrement dans l’Hexagone.
La canicule vient nous le rappeler : les conséquences du changement climatique se multiplient ces dernières années. Quelles mesures structurelles et quels comportement adopter ? Pouvons-nous encore changer notre futur ? avec : Magali Reghezza-Zitt (Géographe, maître de conférences à École normale supérieure (PSL), Laboratoire de géographie physique de Meudon (spécialiste des risques naturels, de la vulnérablté urbaine et des stratégies de gestion).), Christophe Cassou (climatologue, chargé de recherche CNRS au laboratoire Sciences de l'Univers du Centre Européen de Recherche et de Formation Avancée en Calcul Scientifique, le CERFACS).
La rivalité entre la Chine et les États-Unis a suscité un vif intérêt au détriment de l’urgence climatique qui pèse sur ces nations particulièrement vulnérables.
Alors que la canicule s’installe en France et que deux incendies ravagent la Gironde, le patron de pompiers, Grégory Allione, s’inquiète d’un système français de lutte contre les feux non préparé aux défis du réchauffement climatique.
Si planter des arbres est une bonne option pour réduire nos émissions, du moins réduire l’impact de ces dernières, une société américaine estime qu’il serait possible dans un avenir proche d’avoir des arbres modifiés qui sont capables de capturer plus de carbone.
Le réchauffement climatique global s’intensifie, provoquant le dégel des glaciers mondiaux. Au Tibet, une équipe de scientifiques chinois a ainsi relevé 1 000 anciennes espèces microbiennes piégées depuis des millénaires au sein des massifs glaciaux que l’on nomme le « troisième pôle » terrestre.
Des pluies diluviennes au Japon, une vague de chaleur record en Italie, un nouvel épisode de sécheresse dans l'ouest des États-Unis… Comme en 2021, le début de l'été dans l'hémisphère Nord est marqué par plusieurs événements météorologiques extrêmes. Et avec eux revient inlassablement la même question : dans quelle mesure le réchauffement climatique en est-il responsable ?
L'effondrement d'une partie du glacier de la Marmolada, le plus grand des Alpes italiennes, est bien lié au réchauffement climatique, a confirmé lundi le Premier ministre italien au lendemain de la catastrophe qui a fait au moins sept morts et huit blessés.
A cause du réchauffement climatique et de la sécheresse, l'eau des lacs a reculé d'une manière assez impressionnante.
La très conservatrice Cour suprême des États-Unis a limité jeudi les moyens de l’État fédéral de lutter contre les gaz à effet de serre, une décision qui pourrait avoir un lourd impact sur le réchauffement climatique.
La hausse des températures provoque la fonte des glaces et bouleverse profondément la nature et la vie des hommes.
Paris prend les températures de Bordeaux, Strasbourg celles de Lyon... La mise à jour des normales de saison dessine une France plus chaude et plus sèche, particulièrement dans l'Est, et au printemps et en été. Sur la nouvelle période de référence 1990-2020, Météo-France a calculé une hausse des températures de 0,4°C par rapport à la période précédente 1980-2010. Résumé en quelques cartes de la nouvelle normalité.
Comme tous les dix ans, Météo-France a mis à jour ses températures moyennes annuelles. Les augmentations sont le plus marquées dans l’est du pays ainsi que dans le sud-est.
Les dirigeants du G7 se sont accordés sur la création d'un "club climat" destiné à renforcer et élargir la coopération dans la lutte contre le réchauffement climatique, selon une déclaration commune publiée mardi à l'issue de leur sommet en Allemagne.
Les sols arides sont préservés de l’érosion éolienne par une « biocroûte » dont le rôle est de limiter la quantité de poussière présente dans l’atmosphère. Or, cette même biocroûte fait face à une importante menace : le réchauffement climatique. Durant les cinquante prochaines années, la quantité de poussière dans l’atmosphère devrait faire l’objet d’une augmentation loin d’être négligeable et dont les effets sont encore difficiles à évaluer.
De nombreuses espèces sauvages endémiques de la région sont menacées de disparaitre à cause du changement climatique, préviennent les chercheurs de Cistude Nature à l’issue d’une étude scientifique au long cours, les Sentinelles du climat. L’association exhorte les collectivités à se lancer dans une stratégie de conservation des hotspots de biodiversité, mis en péril par l’agriculture intensive ou les projets d’urbanisme ou d’infrastructure.
Une étude publiée ce 21 juin dans la revue scientifique Communications Earth and Environment confirme la contribution majeure du réchauffement climatique au phénomène dit du « Blob » qui affecte de façon récurrente le nord-est du Pacifique depuis une dizaine d’années. De 2013 à 2016, une zone d’eau anormalement chaude occupait le nord-est du Pacifique. La vague de chaleur marine a pris naissance fin 2013 au niveau de la baie d’Alaska, puis s’est étendue jusqu’à la péninsule de Basse-Californie au cours des mois suivants. Des températures de 2 °C à 4 °C supérieures aux normales étaient alors observées sur plus de quatre millions de kilomètres carrés. Plusieurs répliques du phénomène sont survenues, dont une notable entre 2019 et 2021.
Des bandes de couleur qui passent du bleu au rouge, placées côtes-à-côtes: c’est l’illustration parfaite du réchauffement climatique qui s’accélère. Chaque année, le 21 juin, jour du solstice d’été, des météorologues de partout dans le monde montrent l’ampleur de la crise lors de la journée #ShowYourStipes.
Les entreprises impliquées dans l’extraction de combustibles fossiles, dont les plus importantes étaient en 2013 à l’origine d’environ les deux tiers des émissions mondiales de dioxyde de carbone, font aujourd’hui face à un mouvement grandissant de désinvestissement dans leurs activités. Les promoteurs de cette initiative mondiale, née en 2010 sur les campus américains ont pour objectif de lutter contre le réchauffement climatique en compressant les flux financiers en direction de l’industrie des énergies fossiles.
Le Massachusetts Institute of Technology présente une idée disruptive pour mettre fin rapidement au réchauffement climatique. Une piste de réflexion pour inviter à penser différemment la problématique.
La vague de chaleur qui touche l'Europe est loin d'être un fait isolé. Depuis les années 1880, les températures ne cessent d'augmenter sur Terre.
La France est plongée depuis mercredi dans une vague de chaleur intense et précoce. La dernière manifestation d'un dérèglement du climat auquel les présentateurs météos sont confrontés au quotidien.
Nous vivons ici l'impact du réchauffement climatique en 2022 comme on l'a vu pendant les inondations de juillet 2021", estime le climatologue de l'ULiège Xavier Fettweis, concepteur du MAR, un modèle régional du climat pour la Belgique, qui prévoit par exemple pour samedi à Liège, près de 35 °C, soit environ 10 °C au-dessus des moyennes saisonnières. Et il n'est pas surpris : "Pour la Belgique, des températures maximums à environ 35 °C mi-juin est en plein en accord avec ce que MAR prévoit pour cette décennie. MAR prévoit un climat plus ensoleillé en été, avec des températures maximums qui s'emballent."
Une vague de chaleur particulièrement intense touche la France dès mercredi. Selon les météorologues, la survenue de plus en plus précoce de ces événements extrêmes est directement liée au réchauffement climatique dû aux activités humaines.
La hausse globale des températures conduit de nombreux animaux sauvages à se rapprocher des régions densément peuplées d’humains. Une nouvelle modélisation de cette dynamique quantifie les risques associés d’émergence de nouvelles maladies infectieuses.
En 2021, un article du Lancet révélait que, sur 10 000 jeunes de 16 à 25 ans interrogés dans dix pays, la moitié déclarait que le changement climatique les rendait tristes, anxieux, en colère, impuissants et coupables.
Un nouvel article évalue à quel moment le dépassement des objectifs 1,5°C et 2°C sera engagé malgré un arrêt des émissions anthropiques impactant le climat. L’étude montre que nous sommes déjà engagés à atteindre à court terme un pic de réchauffement supérieur à 1,5°C, avec une probabilité de 42 %, même si les émissions de CO2 tombaient dès maintenant à zéro. Un arrêt brutal des émissions permettrait cependant de ramener la température sous 1,5°C à plus long terme.
Des politiques publiques "rapides, agressives et soutenues" seront nécessaires pour que le rythme de décarbonation du secteur aérien soit de justesse compatible avec les objectifs de limitation du réchauffement climatique, prévient jeudi un groupe de réflexion.
Le climat de la Terre se réchauffe. Cela ne fait plus aucun doute. Mais ce qui semble encore difficile à préciser, c'est la vitesse réelle à laquelle ce réchauffement se produit. Ou plus encore, la vitesse à laquelle le réchauffement produit ses effets. Et des chercheurs rapportent aujourd'hui avoir observé un phénomène qui semble indiquer que notre Planète réagit plus vite au changement climatique qu'ils le pensaient.
Les activités humaines ont un impact sur la Terre. Nos émissions incontrôlées de gaz à effet de serre poussent notre climat vers une limite que nous ne devrions pas avoir envie de franchir, nous préviennent aujourd'hui des chercheurs. Au-delà de cette limite, ce serait le chaos. Et notre Planète deviendrait définitivement inhabitable.
En 2015 à Paris, les Etats se sont engagés à contenir le réchauffement climatique nettement en dessous de 2 °C et à poursuivre les actions pour le limiter à 1,5 °C. Mais comme l’a noté le GIEC, un dépassement—au moins temporaire—de cet objectif est probable. Chaque dixième de degré compte et accroît les graves effets négatifs sur les écosystèmes et les populations, en particulier les plus vulnérables. La poursuite du réchauffement augmente également le risque de franchir des limites planétaires de façon irrémédiables. Les risques d’un dépassement de l’objectif de 1,5 °C auront des effets négatifs sur tous les Objectifs de Développement Durable des Nation-Unies, entraînant des conséquences environnementales et politiques profondes.
Nous émettons du CO2. Les forêts brûlent. Les glaces fondent. La Terre se réchauffe. Inexorablement. Et de plus en plus de gros titres nous préviennent. Le point de non-retour est proche. Même si certains chercheurs remarquent que le concept n\'a peut-être que peu de sens en écologie. Chaque détérioration apportant son lot de conséquences.
Jancovici et le déni des anciens face au réchauffement climatique - YouTube
Les experts alertent sur le réchauffement de la mer Méditerranée, relaie BFMTV, jeudi 26 mai. Le dérèglement climatique a déjà un fort impact su la biodiversité.
Elle fait partie des experts du GIEC. Coautrice du volet 3 sur les solutions contre le réchauffement climatique, économiste et ingénieure, Yamina Saheb a répondu aux questions de WE DEMAIN.
Au début du mois de mai, l’Inde et le Pakistan ont été confrontés à des températures record, atteignant les 50 °C. Ces pays étant déjà habitués à de fortes chaleurs, il n’en reste pas moins que celles-ci sont exceptionnelles et, sans surprise, liées au réchauffement climatique. Et donc, tant que nous ne changerons pas radicalement nos modes de vie, ces vagues de chaleur extrême ne sont pas près de s’arrêter.
Le président du Shift Project plaide pour que la lutte contre le réchauffement climatique devienne la politique publique n°1.
Les gens auront plus de mal à dormir à mesure que la planète continuera de se réchauffer, selon une étude.
Deux instituts d'études spécialisés ont appelé vendredi les pays du G20 à renforcer rapidement leurs engagements climatiques pour tenter de respecter les objectifs de l'accord de Paris comme ils l'ont promis lors de la dernière conférence climat COP26. "Aucun des pays du G20 n'en fait assez pour maintenir l'espoir de limiter le réchauffement à 1,5°C" par rapport à l'ère pré-industrielle, a déclaré dans un communiqué Tom Evans, de l'institut E3G qui publie une analyse des derniers engagements de ces pays conjointement avec le Energy and Climate Intelligence Unit.
Le réchauffement climatique se fait sentir et les événements extrêmes deviendront plus fréquents. Dans l'émission Tout un monde de la RTS, l'ex-vice-président du GIEC Jean Jouzel appelle à prendre au sérieux les prévisions des scientifiques.
Peu médiatisé, souvent oublié dans les luttes contre le changement climatique, le sol est pourtant un des plus grand réservoir de carbone de notre planète, bien plus que la végétation terrestre et l'atmosphère combinés. Son importance dans le captage du CO2, et donc la limitation du réchauffement climatique, est donc potentiellement très élevée.
Le groupe pétrolier français TotalEnergies a annoncé mardi qu'il démarrerait en 2025 l'exploitation du champ de Ballymore situé au large du Golfe du Mexique, tablant sur 75.000 barils de pétrole par jour, dans un communiqué. La compagnie française s'est engagée vers la neutralité carbone, pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, mais elle ne cesse de dire qu'elle veut continuer à répondre à la demande en gaz et en pétrole tant qu'il y en a, et qu'elle ne compte pas renoncer à développer de nouveaux gisements.
Les voitures électriques contribuent-elles vraiment à sauver la planète ? Leurs détracteurs estiment que les bénéfices environnementaux sont exagérés, mais concernant le réchauffement climatique, les études montrent bien qu'elles émettent moins de gaz à effet de serre que les voitures à moteur à combustion.
"Limiter le réchauffement à 2°C ou 1,5°C va faire s'échouer des actifs liés aux énergies fossiles, notamment les infrastructures et les ressources fossiles non utilisées", mettent en garde les experts de l'ONU pour le climat (Giec) dans leur dernier rapport. Le monde pourrait compter 4 000 milliards de dollars de ces actifs, précisent les experts. Sans surprise, le Giec indique que le secteur du charbon sera touché en premier, avant 2030.
Partout dans le monde, les tourbières sont menacées et leur destruction contribue aux changements climatiques. Les tourbières dégradées sont responsables d’approximativement 5 % des émissions globales de gaz à effet de serre.
Une vaste enquête du Guardian révèle que les majors pétrolières et gazières sont en train de développer 195 "bombes à carbone" qui feraient voler en éclats nos objectifs climatiques. Dans le même temps, le think tank Carbon Tracker a passé au crible les politiques climatiques des 15 plus grandes majors pétrolières et gazières. Sans surprise, très peu d'entre elles ont des politiques suffisamment ambitieuses pour atteindre la neutralité carbone et respecter le seuil de 1,5°C de réchauffement.
Une accélération du cycle de l’eau est en cours en raison du réchauffement climatique. Ce phénomène se produisant à l’échelle mondiale pourrait multiplier les risques de sécheresse et de fortes précipitations dans des zones déjà concernées soit par l’aridité, soit par une forte humidité.
Toutes les canicules portent d'ores et déjà l'empreinte mesurable et caractéristique du réchauffement de la planète, ont assuré mercredi des scientifiques spécialisés dans le lien entre événements météo extrêmes et changement climatique.
Environ 91% de la Grande Barrière de corail d'Australie a subi un "blanchissement" en raison d'une vague de chaleur prolongée lors de l'été austral, selon un nouveau rapport gouvernemental publié mardi soir. Réchauffement climatique en Australie: 91% de la Grande Barrière de corail a subi un "blanchissement"
L'accord de Paris vise à contenir l'augmentation de la température moyenne mondiale nettement en dessous de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels, et si possible à 1,5 degré.
La menace d’une sécheresse plane sur la France. Avant même le début de l'été, quinze départements sont déjà soumis à des restrictions d'eau. Les agriculteurs assurent d’ores et déjà que la période actuelle aura un impact sur les cultures. Décryptage.
Les très fortes chaleurs provoquées par le réchauffement climatique ont entraîné la rupture d'un lac glaciaire. Les flots ont emporté un pont sur leur passage.
Un nouveau modèle montre que l’eau de fonte qui s’infiltre sous les glaciers les met en danger d’effondrement soudain dans la mer, un phénomène peu étudié jusqu’ici, qui toucherait les plus épais et les plus rapides d’entre eux.
La question alimentaire est cruciale dans la lutte contre le réchauffement, insiste la scientifique Cynthia Rosenzweig, qui a passé des décennies à étudier les interactions entre le changement climatique et ce que nous mangeons.
Un nouveau modèle montre que l’eau de fonte qui s’infiltre sous les glaciers les met en danger d’effondrement soudain dans la mer, un phénomène peu étudié jusqu’ici, qui toucherait les plus épais et les plus rapides d’entre eux
Le 23 juin 1988, en pleine sécheresse outre-Atlantique, James E. Hansen s’adresse au Congrès des États-Unis. Son discours déclenche une vague d’intérêt pour le réchauffement climatique dans le monde. Le 23 juin 2008, devant la commission parlementaire sur l’indépendance énergétique et le réchauffement global de ce même Congrès, cet homme libre a lancé un nouveau cri d’alarme à ses compatriotes, qui choisiront, lors d’une élection décisive pour le sort de la planète, leur nouveau président dans quelques semaines.
La 3ème partie du 6ème Rapport du GIEC (AR6WG3) est sortie ce 4 avril. Elle pose sur la table les solutions possibles pour stabiliser le réchauffement du climat à +1.5°C par rapport à 1850 et ce, d’ici la fin du siècle. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) depuis l’époque pré-industriel (1850) n’ont fait qu’augmenter pour atteindre un nième record annuel de 59 000 000 000 tonnes de CO2-eq en 2019. Il nous reste 3 ans pour inverser cette courbe mondiale et atteindre zéro GTCO2-eq/an d’ici 2050. Si nous n’y parvenons pas, nous serons dans une trajectoire de réchauffement qui mettra en péril notre capacité d’adaptation aux changements climatiques et rendra invivables certaines régions du globe. Les scientifiques de ce rapport restent optimistes, nous avons tous les outils nécessaires pour y arriver !
Des scientifiques estiment que de nouvelles pandémies, de l'ampleur du Covid-19, vont probablement survenir dans les prochaines années en raison de l'évolution de notre environnement et de nos modes de vie.
Qu’appelle-t-on le « réchauffement climatique » ? Quelles sont ses causes et ses conséquences ? Quels sont les principaux gaz à effet de serre ? Qui émet le plus dans le monde ? Reporterre explique ce phénomène crucial pour l’avenir de l’humanité, en six points.
Les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat le martèlent depuis des années : le niveau des mers monte. Une accélération de l’expansion de l’océan à laquelle s’ajoute une autre réalité, celle d’une population qui se masse de plus en plus sur les littoraux.
La question alimentaire est cruciale dans la lutte contre le réchauffement, insiste auprès de l'AFP la scientifique Cynthia Rosenzweig, qui a passé des décennies à étudier les interactions entre le changement climatique et ce que nous mangeons.
"Les décennies à venir seront non seulement plus chaudes mais plus malades". Dans une nouvelle étude, des chercheurs affirment que le réchauffement climatique va entraîner la propagation de milliers de nouveaux virus entre espèces d'ici 2070 et créer ainsi des pandémies. L'Afrique et l'Asie sont particulièrement concernées mais à mesure que la planète se réchauffe, les zones à risque se multiplient, notamment en Europe.
Le climatologue François Gemenne est devenu très pessimiste quand aux possibilités de l’humanité à ralentir le réchauffement climatique ou face à l’avenir de l’écologie politique.
À cause du réchauffement climatique le cycle de l'eau est en train de changer, entrainant une augmentation des pénuries d'eau, sécheresses et autres catastrophes naturelles.
Soirée débat organisée par les Groupes Bibliques Universitaires (www.gbu.fr) et A Rocha France (www.arocha.fr). Modération de la soirée : Joseph Gotte Jean-Marc JANCOVICI est ingénieur de l’Ecole polytechnique, consultant et spécialiste de l’énergie et du climat. Membre du Haut Conseil pour le climat auprès du Premier Ministre, il est également professeur à l’Ecole des Mines, conférencier, auteur de livres et chroniqueur indépendant. Il est connu pour son travail de sensibilisation et de vulgarisation sur les thèmes de l’énergie et du réchauffement climatique. Il est cofondateur et associé de la société de conseil Carbone 4 et président et fondateur du groupe de réflexion The Shift Project. Sa bande dessinée Un Monde Sans Fin (écrite avec Christophe Blain), et le Plan de Transformation de l’Economie Française, édité par le Shift Project, se placent tous les deux en tête des ventes d’ouvrage en France début 2022. Jean-François MOUHOT est docteur en histoire, conférencier et directeur d'A Rocha France, une org
Si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites, les espèces vivant dans les océans pourraient se trouver décimées d’ici à 2300, avertit une étude publiée jeudi 28 avril dans la revue Science. Mais limiter le réchauffement de la planète à 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle permettrait d’éviter ce scénario catastrophe, soulignent les chercheurs.
Je partage et retranscris en français la vidéo d’une interview récente de Michael Mann et de Kiya Riverman. Michael Mann est un des grands climatologues américains qui a établi que le réchauffement actuel était sans précédent au cours de l’histoire. Il est un scientifique exceptionnel, un des auteurs des rapports du GIEC, a été vilipendé et honni pour son travail et a écrit des livres entiers sur ses “guerres climatiques” avec ses détracteurs à la solde de l’industrie pétrolière. Les deux chercheurs déclarent que nous avons sous-estimé la fonte des glaces du Groenland et d’Antarctique.
À quelques jours du second tour d’une élection présidentielle pauvre en débat sur la crise climatique, l’écologue Élodie Vercken revient dans un entretien avec Usbek & Rica sur les raisons de sa grève scientifique ainsi que sur l’urgence d’une action politique globale face à l’aggravation du réchauffement climatique.
L’Europe a vécu l’an dernier une avalanche d’événements météorologiques extrêmes qui soulignent la nécessité d’agir contre le réchauffement, souligne un état des lieux du climat européen publié ce vendredi.
L’an dernier, l'Europe a été frappée par des inondations, des incendies et la saison estivale a été la plus chaude jamais enregistrée, d'après le rapport de Copernicus publié vendredi, le service européen d'étude du climat. Un bilan qui témoigne de la progression du réchauffement climatique.
Le programme européen Copernicus publie un nouveau rapport qui pointe l’accélération du réchauffement climatique en Europe, au terme d’une année 2021 marquée par des phénomènes météorologiques extrêmes. Interrogé par Public Sénat, le climatologue Robert Vautard évoque les transformations que pourrait connaître l’Europe dans les prochaines années.
Si on applique cette façon de questionner ce qui est ou pas déjà déterminé au débat sur le réchauffement climatique, cela donne, par exemple la confrontation de l’agenda climatique à celui de l’effondrement.
Pour la première fois depuis 1978, l’étendue de glace flottant autour du continent est passée sous la barre des 2 millions de km2. Gerhard Krinner, chercheur au CNRS, détaille les implications d’une telle fonte.
Le Mexique a fait un pas lundi vers la nationalisation de son lithium, métal essentiel à la fabrication des batteries électriques qui doivent remplacer les moteurs thermiques automobiles pour lutter contre le réchauffement climatique. Le lithium fait partie du patrimoine du Mexique, ce qui exclut toutes nouvelles concessions à des entreprises privées, selon une réforme de la loi minière adoptée par les députés de la majorité du président de gauche, Andres Manuel Lopez Obrador.
Il y a dix jours, à Los Angeles, Peter Kalmus s’est enchaîné à la porte d’entrée du siège de la banque JPMorgan Chase pour dénoncer le financement continu de projets pétroliers et gaziers et la gravité de la situation climatique. Un geste vu des millions de fois sur les réseaux sociaux.
Plusieurs centaines de militants d’Extinction Rebellion se sont installés le 16 avril au matin sur une partie des Grands Boulevards, au cœur de Paris. Le but : installer une « grande agora » sur la lutte contre le réchauffement climatique durant tout le week-end de Pâques.
Les auteurs estiment que le réchauffement climatique peut atteindre 1,9 à 2 °C par rapport à l’ère pré-industrielle si l’ensemble de ces engagements est mis en œuvre sans tarder. Il est en revanche peu probable que les promesses des États parviennent à limiter le changement climatique à 1,5 °C. Si des mesures d’atténuation plus ambitieuses ne sont pas prises d’ici la fin de la décennie, les scientifiques estiment qu’il n’y aurait qu’entre 6 et 10 % de chances de rester sous ce seuil critique du degré et demi de hausse des températures.
L’obsession des conservateurs pour le nucléaire repousse le débat sur la sobriété. C’est pourtant le meilleur moyen pour limiter le réchauffement climatique. Mais elle suppose une baisse des inégalités, une nécessité ignorée par les nucléaristes. [Enquête 5/5]
Renaud Duterme, co-animateur du blog Géographies en mouvement et auteur notamment de « Nos mythologies écologiques » (Les Liens qui libèrent, mars 2022), réagit au dernier rapport du Giec. Pour lui, il est temps de passer à la vitesse supérieure et proposer de vraies mesures politiques afin d'enrayer le réchauffement climatique.
Dans ce troisième volet du 6e rapport d’évaluation dédié à l’atténuation du changement climatique, les experts du GIEC plaident pour une réduction immédiate des émissions dans tous les secteurs et proposent des solutions et actions pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C... ou au moins à 2,0 degrés par rapport à l'ère préindustrielle (1850).
A l’instar du réchauffement climatique, la fonte du pergélisol reste souvent perçue comme un vieux serpent de mer agité par des écologistes en colère, et l’objet fréquent d’articles alarmistes, sans doute à raison. Car le pergélisol est une véritable bombe à retardement dont le décompte a commencé depuis plus de 20 ans. Si l’incertitude plane sur la progression du phénomène, les dégâts qu’il provoque sont bien réels. Dans le Grand Nord, 4 millions de personnes, leurs villes, leurs économies et leurs territoires font désormais les frais de cette bombe souterraine. Alors que GIEC (Groupe des experts Intergouvernemental sur l’Evolution du climat) a rendu une partie de son rapport sur l’impact du changement climatique, il est grand temps d’envisager des solutions au niveau local et individuel pour freiner le thermostat. Le point sur un phénomène urgent trop souvent survolé.
Réduire de près de moitié les émissions de gaz à effet de serre en huit ans: ce scénario nécessaire pour limiter le réchauffement à +1,5C° est possible avec des outils déjà disponibles et abordables dans de nombreux secteurs, selon les experts climat de l'ONU. Le dernier rapport des experts du Giec publié lundi est sans appel. Pour ne pas dépasser le seuil de +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, il faut que les émissions atteignent leur pic avant 2025 et diminuent de 43% d'ici 2030 par rapport à 2019. Si le délai semble très court, les calculs des options disponibles par secteur montrent que "le potentiel total de réduction d'émissions d'ici 2030" est "suffisant" pour les réduire à la moitié du niveau actuel "ou moins", assure le texte.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). À cette fin, L'ASBL propose un plan en dix point pour aiguiller les décideurs belges.
Un appel de la dernière chance, rien de moins. C’est ainsi que se présente le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), publié ce lundi 4 avril. Les spécialistes y évoquent les pistes pour atténuer le réchauffement — après avoir traité ses bases scientifiques en août 2021, puis l’adaptation à ce monde plus chaud en février.
Le dernier rapport du Giec sur les solutions au changement climatique consacre aussi une partie au coût que représenterait une action ambitieuse. Les experts sont formels : agir pour le climat, en restant sous la barre des 2°C de réchauffement, aurait des bénéfices économiques supérieurs au coût engendré. Depuis de nombreuses années, de nombreuses études démontrent l'intérêt économique à respecter l'Accord de Paris.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).
Des actifs dans les hydrocarbures équivalant aujourd'hui à des fortunes risquent de perdre rapidement toute valeur en raison de la lutte contre le réchauffement climatique, selon des spécialistes qui appellent entreprises et pays producteurs à accélérer leur transition énergétique. "Limiter le réchauffement à 2°C ou 1,5°C va faire s'échouer des actifs liés aux énergies fossiles, notamment les infrastructures et les ressources fossiles non utilisées", mettent en garde les experts de l'ONU pour le climat (Giec) dans leur dernier rapport paru lundi. L'impact économique pourrait se chiffrer en "milliers de milliards de dollars", soulignent-ils.
Les rapports s’enchaînent et les conclusions confirment toujours les précédents travaux scientifiques. La décennie 2020-2030 était présentée comme une décennie cruciale pour atténuer le réchauffement climatique, le dernier rapport du GIEC vient de le souligner. Il liste toutes les solutions à mettre en œuvre pour atténuer le réchauffement climatique avec un message fort : nous vivons les derniers instants possibles pour limiter les dégâts. Nous avons déjà tous les outils nécessaires, ne manque plus que la volonté politique.
Le Giec a présenté officiellement son résumé du troisième volet de son sixième rapport d'évaluation ce lundi 4 avril 2022. Quels sont les points forts ?
Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publie ce lundi 4 avril le dernier volet de son rapport consacré aux moyens de faire face à l’urgence climatique. Tandis que les deux précédents volets de ce 6e rapport des experts du climat de l’ONU ont confirmé l’urgence climatique, ce nouveau rapport titré AR6 Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change (6e rapport d’évaluation sur le changement climatique : l’atténuation du changement climatique) doit permettre aux gouvernements de trouver des solutions pour limiter le réchauffement à 2°C. Il passe en revue les possibilités existantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La sortie rapide des énergies fossiles (le pétrole et le charron), l’électrification, la décarbonation de l’économie ainsi que la capture et le stockage du carbone figurent parmi les solutions mises en avant. Le Giec constate aussi un ralentissement dans l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et une insuffisance des investissements.
Le dernier volet du rapport du GIEC vient de paraître. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il incite à une action urgente. Car il reste trois ans maximum pour inverser la courbe des émissions mondiales de gaz à effet de serre si l’on veut espérer limiter le changement climatique sous la barre des 1,5°C, mais aussi des 2°C.
Dans un contexte sensible de guerre en Ukraine exposant la dépendance des économies aux énergies fossiles, les experts climat de l'ONU (Giec) ont publié lundi leur éventail de scénarios pour limiter le réchauffement et ses impacts déjà dévastateurs. Selon les scientifiques, l'humanité n'a plus que trois ans pour agir pour conserver un monde "vivable".
Les promesses "creuses" entrainent la planète vers un réchauffement désastreux de 3°C mais le monde a encore une chance d'éviter le pire: transformer radicalement l'économie et faire plafonner les émissions d'ici moins de trois ans, en commençant par se désintoxiquer des énergies fossiles. Le troisième volet de la trilogie scientifique des experts climat de l'ONU (Giec) publié lundi ne laisse pas de place au doute: "C'est maintenant ou jamais", résume Jim Skea, coprésident du groupe ayant produit cet opus de près de 3.000 pages.
Le nouveau rapport des experts climat de l'ONU (Giec), publié lundi, se penche sur la réduction des émissions responsables du réchauffement climatique dont les effets catastrophiques se font déjà sentir à travers le monde. Le réchauffement par rapport à l'ère préindustrielle a déjà atteint 1,1°C, alors que l'Accord de Paris de 2015 fixe comme objectif de le contenir nettement en dessous de 2°C et si possible 1,5°C. Voici les points clés de ce rapport long de quelque 2 800 pages, qui représente le consensus scientifique mondial le plus à jour sur ces questions.
Jusque là écartée par les experts du climat, la captation du carbone dans l'air apparait maintenant comme l'une des solutions pour limiter nos émissions de CO2.
Le 28 février dernier, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) publiait la suite de son rapport annuel, alarmant sur la progression plus rapide que prévue des effets du dérèglement climatique. Quelles solutions pour lutter contre l’inévitable ?
La réduction des émissions des gaz à effet de serre ne peut à elle seule sauver le monde des pires ravages du changement climatique, devrait souligner un rapport des experts de l'ONU publié lundi. Il faudra en plus recourir à des techniques d'"élimination" du CO2. Faute d'effort jusqu'à présent, il faut réduire les émissions mondiales de 5 ou 6% par an pour espérer respecter l'objectif de l'accord de Paris de limiter le réchauffement de la planète "bien en dessous" de 2°C par rapport au niveau pré-industriel, encore plus pour 1,5°C. Pour se faire un ordre d'idée, pendant l'arrêt de l'économie mondiale lié au Covid-19 en 2020, la baisse des émissions de CO2 a atteint "seulement" 5,6%, avant de repartir à la hausse. D'où le besoin de recourir à des techniques d'élimination du dioxyde de carbone (EDC), ou "émissions négatives". "Pour que l'EDC fonctionne, il faut (déjà) réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80 ou 90%", estime Glen Peters, du Centre international de recherche sur
Face aux périls qui menacent l’humanité en ce début de XXIe siècle - réchauffement climatique, écroulement de la biodiversité, montée des tensions géostratégiques -, les peuples dits premiers ont un message à nous délivrer. En Amérique duNord ou du Sud, dans le Pacifique, en Afrique, en Asie ou en Océanie, ils perpétuent un rapport au reste du vivant qui incarne une autre façon d’être au monde.
Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon en pole position, Emmanuel Macron pas à la hauteur, Eric Zemmour et Valérie Pécresse à la traîne… Tous les programmes présidentiels ont été passé au crible de la lutte contre le réchauffement climatique par l’association les Shifters.
Le réchauffement climatique n’est plus une hypothèse, c’est un fait vérifiable par tous. Mais le climat et ses effets spectaculaires ne sont que la face visible d’un bouleversement de plus grand. Bruno David, président du Muséum d’Histoire naturelle, se demande si nous pouvons encore redresser le tir.
Les grandes banques et fonds d'investissement financent toujours des milliards pour l'extraction des énergies fossiles responsables du réchauffement climatique, en contradiction avec leurs engagements de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, selon un rapport publié vendredi.
Ce phénomène de dépérissement est provoqué par la hausse de la température de l’eau, qui entraîne l’expulsion des algues symbiotiques donnant au corail sa couleur vive.
La NASA et la National Oceanic and Atmospheric Administration ont révélé que le déséquilibre énergétique de la Terre a doublé depuis 2015. Un processus qui accélère le réchauffement climatique.
Une hausse des températures globales de +2,5°C coûtera deux fois plus cher aux pays du G7 que le Covid-19, selon une étude. Soit 5 milliards de $ par an d’ici 2050.
Quelques jours avant un nouveau rapport du Giec, une étude très alarmante indique que nous pourrions dépasser la barre symbolique des 1,5°C de réchauffement planétaire dans moins de dix ans. En 2021, après un repli des émissions dû à la pandémie de Covid-19, celles-ci sont nettement reparties à la hausse. Une tendance qui semble se poursuivre en ce début d'année, si bien qu'à ce rythme, nous aurons consommé notre budget carbone dans un scénario 1,5°C d'ici 2031.
Les pays producteurs de pétrole et de gaz les plus riches devraient cesser d'ici 2034 toute production pour espérer contenir le réchauffement climatique à 1,5°C, alors que les plus pauvres devraient bénéficier d'un délai, selon une étude d'un consortium scientifique britannique parue mardi.
Un nouveau signal d’alarme vient d’être tiré quant au réchauffement climatique, s’il en fallait encore un. Les climatologues sont inquiets et médusés par des hausses historiques : les zones antarctiques atteignent 40 degrés Celsius au-dessus de la normale en même temps que les régions du pôle Nord atteignent 30 degrés Celsius au-dessus des niveaux habituels. Ces évènements simultanés pourraient annoncer une dégradation plus rapide et brutale que prévu du climat.
Il y a 32 ans, les scientifiques du Giec l'avaient déjà dit, dans l'indifférence générale: face aux "conséquences très importantes" annoncées du réchauffement de la planète, il faut se pencher "dès maintenant" sur la façon de le combattre. PDF : https://obsant.eu/entrees/20220318giec.pdf
Comprendre en une minute l'évolution des températures dans le monde depuis l'ère préindustrielle, c'est le but de cette datavisualisation publiée par la NASA...
La forêt amazonienne est menacée. Par un réchauffement climatique et par des opérations de déforestation qui la fragilisent. Des chercheurs le confirment aujourd'hui. Ils apportent des preuves empiriques directes que la forêt amazonienne perd de sa résilience. Et s'approche ainsi dangereusement de son point de basculement.
Nombreuses sont les idées reçues qui continuent de bercer les esprits d'illusions quant aux enjeux alarmants qui concernent le réchauffement climatique. Celles-ci sont aussi bien défendues par des climato-sceptiques que par de nombreux écologistes et empêchent souvent de se poser les bonnes questions.
Membres éminents de la biodiversité de notre planète, les grands animaux seraient aussi des alliés de poids face au réchauffement climatique.
La flambée des cours des énergies fossiles, entraînée par les sanctions occidentales contre l’invasion russe en Ukraine, doit nous pousser à intensifier les efforts que la lutte contre le réchauffement climatique va nous imposer.
Cet accord de 2015 vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.
Des bourgeons éclosent trop tôt, des oiseaux sont balayés par des cyclones, des insectes se reproduisent à gogo... Les hivers sont plus chauds et plus courts, et cela bouleverse les écosystèmes.
La forêt amazonienne est menacée. Par un réchauffement climatique et par des opérations de déforestation qui la fragilisent. Des chercheurs le confirment aujourd'hui. Ils apportent des preuves empiriques directes que la forêt amazonienne perd de sa résilience. Et s'approche ainsi dangereusement de son point de basculement.
Sous les coups de boutoir du réchauffement et la déforestation, l’Amazonie approche plus rapidement que prévu d’un "point de bascule" qui pourrait transformer en savane la plus grande forêt tropicale du monde, puits de carbone vital pour l’équilibre de la planète.
À l'occasion de l'élection présidentielle, Novethic se penche sur ces débats oubliés, ceux qui n'occupent pas le terrain médiatique mais qui sont pourtant vitaux. Zoom aujourd'hui sur la proposition de Jean Jouzel de sensibiliser et former à la transition écologique dans l’enseignement supérieur d’ici à 5 ans. Une manière selon le climatologue de répondre aussi à l'urgence de s'adapter au réchauffement climatique préconisé par le Giec dans son dernier rapport publié ce 28 février.
Coautrice du volet “Montagne” du dernier rapport du Giec, la climatologue Carolina Adler explique au quotidien suisse Le Temps les menaces qui pèsent sur les écosystèmes et la population.
La Cour suprême des Etats-Unis a examiné lundi un dossier environnemental aux énormes enjeux, susceptible de compliquer la lutte du gouvernement de Joe Biden contre le réchauffement climatique. Les juges, qui devront rendre leur décision avant juin, sont apparus divisés sur la question
Les pénuries, la paupérisation, les famines et les déplacements forcés de populations causés par le dérèglement du climat ne peuvent que causer des tensions, voire générer des conflits. L’urgence des mesures destinées à lutter contre le réchauffement est aussi un enjeu de paix.
Les effets du réchauffement sont désormais généralisés et souvent irréversibles, alertent les chercheurs. S’adapter aux nouvelles conditions de vie est essentiel, mais le monde sera de plus en plus confronté à des dégâts auxquels il est impossible de remédier.
Le sixième rapport d'évaluation (RE6) du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations unies s'inscrit dans une série de rapports destinés à évaluer et synthétiser les informations scientifiques, techniques et socio-économiques relatives au réchauffement climatique. Il conclura le « sixième cycle d’évaluation du climat » effectué par le GIEC1, décidé à sa 41e session (février 2015)2.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé lundi l'"abdication criminelle" des dirigeants mondiaux dans la lutte contre le réchauffement, en réponse à un rapport scientifique décrivant la "souffrance" de l'humanité frappée par les catastrophes climatiques.
La très conservatrice Cour suprême des États-Unis examine lundi un dossier environnemental aux énormes enjeux, susceptible de compliquer la lutte du gouvernement de Joe Biden contre le réchauffement climatique. L'audience portera sur la capacité de l'Agence pour la protection de l'environnement (EPA) à réguler l'émission de gaz à effet de serre des centrales à charbon, qui produisent près de 20% de l'électricité aux Etats-Unis.
La Normandie est particulièrement vulnérable au changement climatique, et notamment à la montée du niveau de la mer. Le « Giec normand » propose un état des lieux complet à l’horizon 2100.
Au cours des dernières décennies, le réchauffement de l’Arctique a été beaucoup plus rapide qu’au niveau global. De nombreuses études indiquent que l’Arctique se réchauffe deux fois, voire trois fois plus vite que le reste de la planète en moyenne… Un phénomène connu sous le nom d’Amplification arctique (AA). Une nouvelle analyse utilisant plusieurs ensembles de données d’observation qui couvrent la région arctique montre qu’au cours des 40 dernières années, l’Arctique s’est en fait réchauffé presque quatre fois plus vite que le globe dans son ensemble.
Même si l’océan arctique devenait libre de glace durant l’été et induisait une absorption croissante de rayonnement solaire par l’océan, la banquise continuerait tout de même à se reformer durant l’hiver pendant un certain temps. Aussi, on ne s’attend pas à une disparition complète des glaces arctiques durant ce siècle, même dans le cas d’un réchauffement marqué (IPCC, 2021, J. Screen, 2021). Comment expliquer ce phénomène ?
Le second volet du dernier rapport du Giec, qui en comportera trois au final, sortira le 28 février prochain et s'annonce différent des précédents. Il devrait principalement se concentrer sur les solutions immédiates d'adaptation aux catastrophes liées au réchauffement climatique et reconnaître les savoirs des populations autrefois méprisées.
L’Agence internationale de l’énergie a publié le 23 février son « Global Methane Tracker » annuel(1) dans lequel elle fait le point sur les émissions mondiales de ce gaz à fort effet de serre.
Le monde n'est pas prêt à faire face aux incendies exceptionnels comme ceux ayant ravagé l'Australie en 2019-2020, des épisodes extrêmes alimentés par le réchauffement climatique dont le nombre devrait augmenter d'ici la fin du siècle, met en garde l'ONU.
Il faut urgemment s'attaquer aux rejets de méthane, émis lors de la production d'énergies fossiles en quantité massive et très sous-estimées, a réclamé mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), afin de lutter contre le réchauffement, tout en récupérant du gaz. Selon le Global Methane Tracker 2022 de l'AIE, les émissions de méthane liées aux secteurs du pétrole, gaz et charbon sont reparties à la hausse, avec +5% en 2021 -- sans toutefois retrouver leur sommet de 2019.
En fait, le confinement en Chine au printemps 2020 a eu un double impact sur le climat : "La baisse des émissions de particules a conduit à un réchauffement de l’atmosphère au-dessus de la terre, tandis que la chute des émissions de gaz à effet de serre (comme le CO2) s’est traduit par un refroidissement au-dessus de la mer", note Cathy Clerbaux.
Peut-on lutter contre le changement climatique et la déforestation et manger de la viande ? Peut-on être écolo en mangeant des animaux ? Outre les problèmes de santé des animaux et des humains et la catastrophe environnementale liée à cette consommation, comment continuer de participer à la tuerie massive d'animaux d'élevage fabriqués pour notre soif de protéine ? Le débat est lancé
Une nouvelle étude suggère que les pires scénarios tablant sur un réchauffement de 4 à 5°C ne sont plus plausibles si l’on prend en compte les observations et les projections de l’Agence Internationale de l’Energie. Toutefois, les scénarios jugés plausibles indiquent également que le monde n’est toujours pas en mesure de limiter le réchauffement du XXIe siècle à 1,5 °C ou à moins de 2 °C.
La péninsule ibérique est en proie à des périodes d’aridité qui, selon le GIEC, devraient se multiplier en raison du réchauffement climatique. Cet hiver, particulièrement sec, a fait réapparaître le village d’Aceredo, submergé par un lac depuis 1992.
Nous sommes actuellement à +1°C de réchauffement moyen, et ressentons un peu plus chaque année les conséquences d’un dixième de degré d'écart. Limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à +2°C peut donc faire une différence énorme.
Dans un entretien aux « Echos », le directeur général de l'Office national des forêts (ONF), Bertrand Munch, alerte sur les impacts du dérèglement climatique dans de nombreuses régions. Il explique pourquoi l'établissement doit revoir son dispositif de gestion. Le rythme de plantation s'accélère.
Alors que le réchauffement de la planète s'accélère, 195 pays commencent lundi l'adoption d'un rapport scientifique de référence sur ses impacts dévastateurs, qui peindra sans aucun doute une image sombre de l'avenir auquel l'humanité doit se préparer.
Les enjeux en matière de lutte contre le changement climatique "n'ont jamais été aussi élevés", a insisté lundi Hoesung Lee, président des experts climat de l'ONU, avant le début du processus d'approbation d'un nouveau rapport sur les impacts du réchauffement.
Face à la litanie des catastrophes et à la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’ONU a lancé, lundi, le processus d'adoption d'un nouveau rapport de référence sur les impacts dévastateurs du changement climatique. "Les enjeux n'ont jamais été aussi élevés" a averti le patron des experts climat.
Une blague morbide circule parmi quelques-unes de mes connaissances, cadres et quadragénaires. Un enfant demande à son père : " Papa, penses-tu que je devrai travailler jusqu’à 67 ans pour accéder à la pension ? " Et le géniteur de répondre, avec un sourire rassurant : " Ne t’en fais pas, mon trésor, tu seras mort bien avant, suite au réchauffement climatique.
Longtemps négligés par les responsables politiques lors des grandes réunions sur l'environnement, les océans jouent pourtant un rôle primordial dans la régulation du climat. Et sous le poids du réchauffement climatique et des activités humaines, ils sont sous pression.
Alors que s’ouvre le One Ocean Summit à Brest, Jean-Marc Gancille et Stéphane His rappellent le rôle trop souvent minoré des océans dans la lutte contre le réchauffement climatique, en particulier sur la question du CO2. Ils montrent par exemple le rôle inattendu que la protection des baleines pourrait jouer dans ce combat.
Changement climatique… et de mentalité ? Selon un sondage Ipsos du journal le Parisien, le dérèglement climatique représenterait aujourd’hui un «enjeu capital» pour 94 % des Français interrogés. En outre, pour 47 % d’entre eux, il serait prioritaire.
La banque européenne d'investissements (BEI) a réalisé une grande étude afin d'analyser les comportements de tout un chacun face au réchauffement climatique. En tout, elle a questionné 30.000 personnes, issues de 30 pays différents. "La Libre Etudiant" a choisi de s'intéresser aux conclusions qui mettent en avant les comportements des jeunes.
Le réchauffement climatique est particulièrement alarmant dans l’Arctique, où il est survenu ces dernières décennies à un rythme trois voire quatre fois supérieur au reste de la planète, selon les dernières études scientifiques.
"La dure réalité est qu'il n'y a pas de seuil de réchauffement sans danger pour les récifs coralliens", qui abritent un quart de la vie marine, commente l'auteure principale Adele Dixon, de l'université de Leeds.
À Bangkok, le littoral disparaît à toute vitesse tandis que l’eau cerne les quartiers défavorisés. Les Thaïlandais peinent à prendre conscience du réchauffement climatique, auquel ils sont pourtant parmi les plus vulnérables au monde.
Des températures très élevées sont enregistrées dans l’hémisphère sud, où c’est l’été austral. Ces records sont le signe du réchauffement climatique. Et entraînent des conséquences multiples.
Les glaciers se réduisent comme peau de chagrin sous l'effet du réchauffement climatique, mais ils fondent plus vite s'ils finissent leur course dans un lac que sur la terre ferme, selon une étude financée par le Fonds national suisse (FNS).
Le marché européen du carbone (EU ETS) bat des records. Après dix années de faiblesse structurelle entre 2008 et 2018, où le prix du CO2 oscillait entre 5 et 10 euros la tonne en Europe, le prix des quotas d’émission flirte aujourd’hui avec la barre des 90 euros par tonne. À un tel niveau, le prix du carbone renchérit fortement les technologies très émettrices et pénalise beaucoup d’entreprises qui n’ont pas modifié leurs processus de production.
Le réchauffement des océans affecte d’ores et déjà la vie marine, et ce, de façon parfois spectaculaire. Parmi les formes de vie les plus exposées, on trouve les populations et récifs coralliens. Toutefois, comme les coraux sont des organismes à fonctionnement relativement lent, la caractérisation de leur capacité à récupérer d’un extrême de chaleur donné demande de longues séries d’observations.
L'homme qui arrêta le désert – La lutte contre la désertification et le réchauffement climatique de Yacouba Sawadogo. Un témoignage pour imaginer le monde ...
Plus de 500 milliards de tonnes de matières vierges ont été utilisés dans le monde depuis l'accord climat de 2015, dont moins de 10% sont ensuite recyclées, alerte un rapport paru mercredi, pour qui le monde néglige l'impact climatique de son appétit pour la consommation de biens.
Est-ce qu’il est trop tard pour agir sur le climat ? Emmanuel Guérin, directeur des affaires internationales à la Fondation européenne pour le climat raconte qu’il est «tombé» sur une archive de 1968 qui déjà parle «déjà» des effets néfastes du charbon, du pétrole et du gaz et qu’il «part de là pour montrer qu’on a déjà perdu beaucoup de temps» pour réduire les émissions jusqu’en 2050, date fixée par les travaux du Giec pour limiter la hausse des températures à 1,5 degré.
Selon 60 experts et scientifiques, le procédé pourrait effectivement permettre de renvoyer une partie des rayons du soleil, mais avec des effets secondaires supérieurs aux bénéfices
D’une taille comparable à celle de la Grande-Bretagne, le glacier Thwaites se détériore de plus en plus vite sous l’effet du réchauffement climatique. Sa disparition totale entraînerait à elle seule une augmentation de 65 centimètres du niveau des mers.
Projets de mines de lithium au Portugal, en Serbie, au Chili, aux Etats-Unis: la planète est assoiffée de métaux. Ils favorisent le stockage et le transport de l'électricité à l'intérieur des batteries qui devraient permettre de se passer des énergies fossiles dans les moteurs thermiques et de lutter ainsi contre le réchauffement climatique.
Lithium, cobalt ou nickel, ces métaux essentiels à la fabrication des batteries électriques qui vont remplacer les carburants automobiles contribuant au réchauffement climatique, sont tellement recherchés que l'Europe prépare l'ouverture de mines et de raffineries pour tenter de réduire sa dépendance aux importations.
Ce sol gelé de l'Arctique, menacé par le réchauffement climatique, pourrait accélérer ce dernier en libérant d'importantes quantités de gaz à effet de serre.
Les sept années de 2015 à 2021 ont été de façon "nette" les plus chaudes jamais enregistrées, confirmant l'avancée du réchauffement climatique avec des concentrations record de gaz à effet de serre, a annoncé lundi le service européen Copernicus d'observation de la Terre.
Les sept années de 2015 à 2021 ont été de façon "nette" les plus chaudes jamais enregistrées, confirmant l'avancée du réchauffement climatique avec des concentrations record de gaz à effet de serre, a annoncé lundi le service européen Copernicus d'observation de la Terre.
La planète a connu une température moyenne supérieure de 1,1 à 1,2°C à celle de l’ère préindustrielle. Si 2020 et 2016 n’ont pas été détrônées de leur première place ex aequo, l’année écoulée vient confirmer le réchauffement continu de la Terre.
Il n'y a jamais eu autant d'éclairs aussi près du pôle Nord qu'en 2021. Une multiplication des orages dans une zone qui, jusqu'à récemment, en était presque entièrement épargnée. Pour les scientifiques, c'est une des signes les plus révélateurs du réchauffement climatique.
Selon les Nations Unies, les engagements pris par les parties lors de la COP26 à Glasgow aboutiraient à une hausse de températures de 2,9 à 3,1 degrés d'ici à 2100. Des nouveaux engagements en 2022 seront essentiels pour garder en vie l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C et les pays sont encouragés à accroître l'ambition de leurs engagements avant la COP27 qui se tiendra en Égypte du 7 au 18 novembre.
Comme le Docteur Randall Mindy dans Don’t Look Up, Jean Jouzel a lui aussi dû se battre contre les sceptiques. Non pas ceux qui refusaient de croire à l’arrivée d’une comète sur Terre, comme dans l’intrigue du film de Netflix, mais ceux qui doutent du réchauffement climatique.
De l’ensemencement des nuages à leur éclaircissement en passant par la recapture du dioxyde de carbone, les projets de géo-ingénierie foisonnent dans la zone Asie-Pacifique. Ils visent à contrer les conséquences du réchauffement climatique. Mais certains scientifiques s’inquiètent de leurs effets à long terme.
Sommes-nous dans un monde régit par des machines ? Où en est le réchauffement climatique ? Jean-Marc Jancovici répond à la seule question qu’on se pose tous : Sommes-nous foutus ?
Le feu et l’eau. L’eau et le feu. Le Colorado a connu en deux jours une succession d’éléments aussi dévastatrice qu’improbable mais où le réchauffement climatique fait figure de principal accusé. Dans la nuit du Nouvel An, les incendies qui avaient détruit «en un clin d’œil» des quartiers entiers dans l’État américain vendredi ont pour la plupart été éteints par d’importantes chutes de neige venues étouffer les dernières braises.
L’être humain est tout aussi capable d’agir et de faire preuve d’altruisme que de se montrer passif et égoïste. Plus nous réaliserons que la crise climatique est réelle, plus nous prendrons conscience de notre part de responsabilité.

2021

Jean-Marc Jancovici est ingénieur et président de The Shift Project, une association qui oeuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone. Nous revenons avec lui sur les enjeux liés à la transition écologique : comment élaborer un nouveau modèle économique et social pour limiter le réchauffement de la planète et la sixième extinction en cours.
C’est sur l’île de Kodiak, située au sud de l'Alaska, que ce record a été établi. A cause du réchauffement climatique, les scientifiques craignent une augmentation des précipitations extrêmes et des conséquences dramatiques pour les autochtones.
Les conséquences du réchauffement climatique sont en effet de plus en plus palpables partout dans le monde et nous en avons nous-mêmes ressenti les effets en 2021 avec notamment de graves inondations dans de nombreuses parties du pays. La recherche de durabilité et d'une économie neutre en CO₂ occupe donc de plus en plus une place centrale dans les programmes de soutien nationaux et supranationaux et les politiques fiscalo-budgétaires.
L'Ouragan Ida qui a balayé la Louisiane, les inondations en Belgique et en Allemagne et le vortex polaire au Texas. Voici les trois catastrophes météo qui ont coûté le plus cher en 2021 et qui reflètent, selon l'ONG britannique Christan Aid, l'impact grandissant du réchauffement climatique. Les pays développés sont cette année sur-représentés dans ce classement, preuve qu'ils n'échappent pas à la crise.
À cause du changement climatique, des milliers d’oiseaux migrateurs passent moins de temps en Afrique ou bien raccourcissent leurs distances de migration pour passer l’hiver dans le sud de l’Europe. Certains sont même devenus complètement sédentaires.
Les dix catastrophes météo les plus coûteuses de 2021 ont dépassé 170 milliards de dollars de dommages au total, chiffre en augmentation sur 2020 et qui reflète l'impact grandissant du réchauffement climatique, selon une ONG britannique.
Combien y a t-il de décès attribuable à la température ? Combien y en aura t-il demain ?
L'année qui s'achève aura été perturbée à bien des égards. Sur le plan climatique tout particulièrement. Partout sur le Globe, les catastrophes se sont succédées à un rythme parfois effréné. Les scientifiques, eux, ont continué à apprendre. Pendant que les températures ne cessaient de monter...
Les scientifiques ont pour habitude de qualifier l'Himalaya de « troisième pôle ». Parce que ses glaciers renferment la troisième plus grande quantité de glace au monde. Et aujourd'hui, des chercheurs nous révèlent que, sous l'effet du réchauffement climatique anthropique, ces glaciers fondent à une vitesse record. Menaçant notamment l'approvisionnement en eau de millions de personnes.
Le pays d'Asie du Sud-Est subit chaque année des inondations pendant la saison des pluies mais l'ampleur des dégâts est particulièrement importante cette année. Le rôle du réchauffement climatique a été pointé du doigt dans l'aggravation des inondations.
Avec le recul de la banquise provoqué par le réchauffement climatique accéléré dans l’océan Arctique, les orques passent de plus en plus de temps dans ses eaux, élargissant leur zone de chasse de plus en plus au nord, selon des scientifiques.
Les scientifiques alertent depuis longtemps sur le fait que les typhons deviennent de plus en plus puissants, se renforçant à mesure que le réchauffement climatique s’accélère.
Dans l'espoir de mieux comprendre ce qui attend l'Antarctique pour les années à venir, les chercheurs ont une nouvelle fois interrogé le passé. Leur objectif : révéler comment la glace a réagi à des changements climatiques il y a plusieurs millions d'années. Et ils ont découvert que l'Antarctique pourrait être plus vulnérable au réchauffement climatique anthropique qu'ils ne le pensaient jusqu'alors.
Cette déclaration ne semble pas tout à fait exacte. La littérature scientifique dit qu’il existe une marge de manœuvre théorique, au niveau géophysique, pour réduire l’ampleur du réchauffement climatique (voir cet article de Loïc Giaccone). Elle n’exprime pas que l’humanité en est concrètement capable.
Pourquoi et comment le réchauffement climatique et la disparition de la biodiversité nous précipitent vers un effondrement certain.
Le message de la science, tant pour les gouvernements que les financiers privés, est clair : il faut effectuer une transition économique rapide. Une chronique signée Kees Vendrik, économiste en chef de la Banque Triodos.
New York, géant urbain entouré par les eaux et menacé par le dérèglement climatique, se protège derrière un gigantesque mur anti-inondations, espérant éviter les catastrophes des dix dernières années.
Le Kremlin a défendu mardi son veto contre une résolution sur le réchauffement climatique au Conseil de sécurité des Nations unies, estimant que ce texte risquait de nuire au développement du pays.
Dans un document intitulé "climat: quels investissements pour le prochain quinquennat?", l'Iddri, l'OFCE, l'Institut Jacques Delors et I4CE demandent que chaque candidat(e) explique "combien d'argent public" il ou elle compte dépenser dans les cinq ans à venir pour que la France supprime ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050 tout en s'adaptant aux effets du réchauffement.
Face au réchauffement du climat, de nombreux responsables politiques et économiques parient sur l\'innovation technologique comme principal levier de diminution de nos émissions de gaz à effet de serre. Un choix risqué et peu efficace, pour les scientifiques.
Le changement climatique a-t-il causé les catastrophiques tornades qui ont touché les Etats-Unis ce week-end? Si les conditions de leur formation peuvent effectivement être alimentées par le réchauffement, les scientifiques se montrent très prudents sur un éventuel lien direct.
Étant donné que notre santé est inextricablement liée à celle des animaux et de l’environnement, il importe de prendre conscience que les Pyrénées et beaucoup d’autres chaînes de montagnes ne sont pas aussi saines que nous le pensons généralement, et qu’elles pourraient à plus ou moins court terme ne plus nous fournir l’eau potable, l’air pur et les autres apports écosystémiques dont nous avons besoin.
Avec l'augmentation des niveaux de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère, les plantes stockent plus de carbone par la photosynthèse. C'est ce que nous apprennent aujourd'hui les chercheurs. Mais ils notent que cette augmentation est loin de suffire à compenser nos émissions de gaz à effet de serre.
Pour la première fois, des chercheurs ont démontré que le courant circumpolaire antarctique s’accélérait sous l’effet du réchauffement global. Jusqu’à présent, le peu de données disponibles empêchait toute conclusion solide.
Notre planète va mal, nous le savons. Et vu l’urgence de la situation, agir contre le réchauffement climatique et tous les autres maux de notre planète devrait être notre priorité. Pourtant, nous avons bien du mal à nous y mettre et pour certains même tout simplement à y croire. Comment expliquer cette inertie face à l’urgence environnementale ? Et si une partie de l’explication se situait à l’intérieur même de notre cerveau ?
À l’heure où Rolls-Royce se prépare à construire des mini-centrales moins coûteuses et où le président Emmanuel Macron annonce l’arrivée de nouveaux réacteurs en France, le chercheur Vincent Mignerot explique pourquoi le nucléaire n’est pas une solution au réchauffement climatique.
Aujourd’hui, la neige tombe plus souvent que la pluie en Arctique. Mais tout pourrait changer trente ans plus tôt que prévu dans les modélisations précédentes du réchauffement climatique. Avec des conséquences inquiétantes pour l’équilibre planétaire.
Les tourbières sont sorties de leur solitude pour éclairer la COP26. Et si elles constituaient l'une des solutions au réchauffement climatique ?
La Nina est de retour et durera jusqu'au début 2022, selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), mais l'effet de refroidissement de ce phénomène météorologique n'empêchera pas les températures d'être au-dessus de la moyenne sur une bonne partie de la planète.
A l’occasion de la COP26, le chercheur en géopolitique de l’environnement et des migrations François Gemenne répond à 10 questions sur le réchauffement climatique
Une étude parue dans la revue « Nature Communications » estime que la pluie prendrait le pas sur la neige dans les régions arctiques « une ou deux décennies plus tôt » que prévu jusqu’ici et que « les changements vont être plus importants qu’estimé précédemment ».
Le "bilan mondial de l'action climat par secteur" de l'association Climate Chance compile toutes les initiatives des entreprises, États et collectivités de la planète face au réchauffement climatique. Il en ressort cette année que le monde du capital "s'adapte" à la contrainte de la transition énergétique pour continuer de croître.
François Durand-Dastès a été sollicité par Total pour rédiger une contribution dans le magazine interne de l’entreprise en 1971. Dans cet article intitulé « La pollution atmosphérique et le climat », il dénonce l’impact négatif de la production des énergies fossiles sur le climat et la perspective, à terme, d’un réchauffement climatique global dû aux activités anthropiques.