Greta Thunberg

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énergie pétrole ressources

2024

S’il y a bien un pays où les enjeux climatiques et énergétiques n’ont rien de manichéen, c’est bien la Norvège. Élève exemplaire sur le plan de la production d’électricité durable, c’est sur l’exploitation toujours plus poussée de ses ressources pétrolières et gazières que le pays nordique se déchire.

2022

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé mercredi la "cupidité" des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits record "sur le dos des plus pauvres" grâce à la crise provoquée par la guerre en Ukraine, appelant les gouvernements à les taxer.
"Des opportunités, des options et des occasions alternatives s'ouvrent à nous. En ce qui concerne le pétrole, le gaz et le charbon russe, nous allons pouvoir augmenter leur consommation sur le marché intérieur (...) et accroître la livraison de ressources énergétiques aux autres régions du monde qui en ont vraiment besoin", a-t-il déclaré lors d'un discours consacré à l'Arctique russe.
transition énergétique vs Effondrement
L'Allemagne a annoncé vendredi qu'elle allait fortement réduire sa lourde dépendance à l'égard des ressources énergétiques de la Russie, en se passant de son charbon d'ici l'automne et de son pétrole à la fin de l'année. Le processus s'annonce plus lent en revanche pour le gaz.
L'Allemagne a entamé une cure accélérée pour réduire sa forte dépendance aux ressources énergétiques de Moscou, après l'invasion de l'Ukraine, prévoyant de se passer du charbon russe dès cet automne, et de la quasi-totalité du pétrole en fin d'année. Le processus s'annonce plus lent en revanche pour le gaz.
La stratégie de la Russie de Poutine réclame de maintenir les ressources en énergie, mais celles-ci pourraient justement venir à manquer, explique le spécialiste du pétrole Matthieu Auzanneau dans une tribune au « Monde ».
Il y a eu un coup de chaud, jeudi après le début de l’attaque russe. Mais la guerre a eu un effet limité sur les marchés. Les variations quotidiennes sont surtout dues à de la spéculation. Nous sommes confrontés, cependant, à une montée des prix de l’énergie généralisée qui est surtout due, en résumé, à la diminution des ressources disponibles et à l’augmentation de la demande. Il était attendu, par exemple, que le pétrole passe la barre des cent dollars par baril durant l’été car les producteurs sont incapables d’en extraire assez. L’invasion n’a fait qu’accélérer ce processus.
La production mondiale d'énergie commercialisée était en 2020, selon BP, de 556,6 exajoules, en progression de 10,1 % depuis 2010. Elle se répartissait en 31,2 % de pétrole, 27,2 % de charbon, 24,7 % de gaz naturel, 4,3 % de nucléaire et 12,6 % d'énergies renouvelables (hydroélectricité 6,9 %, éolien 2,5 %, solaire 1,4 %, biomasse et géothermie 1,1 %, agrocarburants 0,7 %).
On ne peut pas fabriquer de batteries lithium-ion sans graphite. C’est un élément indispensable de l’anode de la batterie. En l’état actuel des choses, les producteurs de graphite, essentiellement chinois, seront incapables de répondre à la demande provenant du développement des véhicules électriques. La bataille pour sécuriser les approvisionnements en graphite s’annonce sévère.

2021

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a publié au printemps un rapport choc préconisant l'arrêt immédiat de tout nouvel investissement dans des ressources fossiles. Une révolution de la part d'une institution fondée en plein choc pétrolier, dans les années 1970, pour alors garantir la sécurité énergétique de pays riches.
Nos sociétés modernes ne peuvent fonctionner que parce que nous sommes capables d’utiliser une grande quantité d’énergie, qui provient pour le moment largement du pétrole, du gaz et du charbon. Et pourtant nous allons devoir apprendre à nous en passer,... La fusion nucléaire est souvent présentée comme La grande énergie d’avenir, la promesse d’une source d’énergie quasi infinie.
si le soleil et le vent sont effectivement renouvelables à l’infini, les matériaux nécessaires pour convertir ces ressources en électricité – des minéraux comme le cobalt, le cuivre, le lithium, le nickel et les éléments de terres rares, ou ETR – sont tout sauf renouvelables. Certains d’entre eux, en fait, sont beaucoup plus rares que le pétrole, ce qui laisse penser que les conflits mondiaux autour de ressources vitales pourraient bien ne pas disparaître à l’ère des énergies renouvelables.
Le think tank The Shift Project alerte sur un probable « déclin marqué et irréversible » de la production pétrolière des 16 principaux fournisseurs de l’Union européenne durant la décennie 2030, dans une nouvelle étude publiée le 27 mai. Selon cette analyse, la production agrégée de pétrole brut des 16 producteurs considérés « devrait, après un rebond post crise covid-19, stagner entre 18 et 19 milliards de barils par an au cours de la décennie 2020 contre 19,5 en 2019 ». À partir de la décennie 2030, The Shift Project estime que cette production annuelle devrait « rentrer dans une phase de déclin marqué et irréversible,
Les perspectives de production agrégée des seize principaux pays fournisseurs de l'Union européenne en pétrole brut conventionnel (hors schiste américain) augurent « au mieux d'une stabilité jusqu'en 2030 » avant un déclin « marqué et irréversible » au cours de la décennie suivante, de l'ordre de 10% à 20% par rapport au record de 2019, selon une étude publiée par le thinktank The Shift Project.
le Kenya et la Somalie sont en procès devant la Cour internationale de justice de La Haye. En cause, un litige sur le tracé de leurs frontières maritimes. Si ce territoire est tant disputé, c’est pour des raisons d’ordre économique. En jeu, un triangle de 100 000 km² riche en hydrocarbures et en poissons. Pour la Somalie, pays en proie à la pauvreté, il représente la perspective d’un levier économique sans précédent. Pour le Kenya, il est une occasion de poursuivre son développement.

2020

Plusieurs données récentes et prévisions laissent penser que les énergies fossiles entament leur déclin, accéléré par la crise du Coronavirus. Les prix en berne et les investissements en chute libre vont durablement impacter le secteur, concurrencé par des coûts du renouvelable de plus en plus compétitifs et des stratégies climatiques de plus en plus ambitieuses. L'occasion d'entamer un vrai virage vers une énergie décarbonée. 
Nous ne sommes pas à court de pétrole, mais il devient de moins en moins rentable de l’exploiter — une raison supplémentaire pour pour laquelle nous devons passer aux énergies renouvelables le plus rapidement possible. Un rapport de recherche gouvernemental produit par la Finlande avertit que l’économie de plus en plus instable de l’industrie pétrolière pourrait faire dérailler le système financier mondial dans les prochaines années.

2019

Il y a quelques années, en particulier entre 2005 et 2008, de nombreuses personnes craignaient que l’approvisionnement en pétrole ne s’épuise. Ce qui les inquiétaient, c’étaient les prix élevés du pétrole, et le fait qu’il puisse y avoir besoin de le rationner. Parmi les éléments de ce récit du pic pétrolier, lesquels sont corrects, et lesquels induisent en erreur, voire sont erronés ?

2018

Parce que la fin du monde méritait bien un documentaire de 42 minutes.

2015

2015 Un débat avec Jean-Marc Jancovici, ingénieur, auteur de «Dormez tranquilles jusqu’en 2100», Philippe Bihouix, ingénieur, auteur de «L'Age des Lowtech ?», Genevieve Ferone, spécialiste du développement durable, auteur du «Crépuscule fossile» , Francis Dusseux, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), Alix Mazouni, responsable politiques internationales au Réseau action climat et Pascal Canfin ancien ministre du développement auteur de "Climat – 30 questions pour comprendre la conférence de Paris"

2003