Greta Thunberg

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2024

Peur de l’avenir, peur de l’échec ou du conflit, stress, éco-anxiété, angoisse existentielle… la peur plane sur nos vies. Sous prétexte qu’elle peut faire paniquer ou tétaniser, nous en sommes arrivés à la mépriser, à l’ignorer, à la fuir, et même à la combattre. Erreur stratégique  ! Car la peur nous constitue et nous fait grandir. Elle est pure énergie. Elle protège, stimule et mobilise. Elle nous sauve la vie. À une condition : en faire une alliée. Pablo Servigne et Nathan Obadia invitent à revisiter notre rapport à la peur. Ils proposent une boussole et une carte pour naviguer dans ce territoire méconnu et choisissent la métaphore du Suricate – ce petit animal du désert posté en sentinelle à l’affût de la moindre menace –, pour désigner notre système interne de détection des dangers.
C’est en tout cas le risque que pointe un rapport sur les « dangers de l’IA qui pèsent sur le climat », publié début mars par une coalition de plusieurs associations environnementales, dont Greenpeace et Les Amis de la Terre.
Pablo Servigne, effondriste, a inventé le concept de collapsologie. Après les crises climatiques, environnementales, financières qu'il annonce, il se réjouit, avec la jeunesse, de passer à un autre monde : “On va pouvoir créer quelque chose de nouveau”.
Pétrole, médicaments, métaux rares… Les pénuries sont-elles inévitables ? Entretien avec le géographe belge Renaud Duterme, auteur de l’essai Pénuries - Quand tout vient à manquer (éditions Payot).
Le philosophe Kohei Saïto, né à Tokyo en 1987, est une star du marxisme au Japon. Dans son pays, son livre Hitoshinsei no Shihonron (Le capital dans l’anthropocène), publié dans sa version originale en 2020 et non traduit en français, s’est vendu à plus d’un demi-million d’exemplaires. Ses ouvrages synthétisent ses recherches, qui articulent marxisme et écologie. « Aux Etats-Unis, le terme “communisme” revêt des connotations négatives. Au Japon, c’est pratiquement pareil », explique Saïto depuis son bureau à l’université de Tokyo, où il est professeur associé et « le seul » expert sur le marxisme. Il a également publié La nature contre le capital : l’écologie de Marx dans sa critique inachevée du capital.

2023

Chercheur in-terre-dépendant et auteur
"Effondrement: 20 scénarios possibles" met en lumière les divers scénarios d'avenir, de la croissance des technologies vertes à la possibilité de récession, de la gestion démographique à la question cruciale de la neutralité carbone. Thierry Brugvin examine ces facteurs clés avec une rigueur analytique, offrant des estimations réalistes et explorant des futurs plus ou moins désirables.
Aurélien barrau Pablo Servigne écologie
"Des solutions techniques ? Et puis quoi encore! " avec Aurélien Barrau et Pablo Servigne autour de Julien Devaureix.
Entretien avec Pablo Servigne suite à la conférence "L’entraide en temps de crise : une nécessité", à Clermont-Ferrand en mai 2023.
Est-il encore possible de « faire écologie ensemble » et d’éviter la « guerre des générations » ? Entretien avec Léa Falco, militante pour le climat et autrice d’un essai court et percutant sur le sujet.
Mémoire perturbée, difficultés de concentration et de prise de décision… Depuis plusieurs années, des chercheuses et chercheurs aux quatre coins du monde s’intéressent de près aux effets de différents types de pollution sur le cerveau humain, en particulier ceux liés à la pollution de l’air. Les premières études disponibles affichent des résultats préoccupants.
Pionnière dans son domaine, la chercheuse mexicaine Lilian Calderón-Garcidueñas travaille depuis plus de trois décennies sur les effets de la pollution de l’air sur le cerveau humain. Dans cet entretien, elle nous présente les conclusions de ses dernières recherches, qui établissent notamment un lien direct entre particules fines et maladie d’Alzheimer. À lire en complément de notre enquête sur le sujet.
Des chercheurs ont publié lundi 2 mai leurs conclusions sur l’élévation du niveau de la mer en Nouvelle-Zélande. Celui-ci est finalement « deux fois plus rapide que prévu ». Le littoral sud-est de l’île du Nord est le plus exposé.
Partisan d’une approche à la fois « éco-socialiste » et pragmatique, l’écrivain de science-fiction Kim Stanley Robinson, dont le roman The Ministry for the Future (Orbit, 2020) met en scène le déploiement par l’Inde d’un programme de géo-ingénierie, appelle à « tout reconsidérer » face à l’urgence climatique. Y compris la notion même de géo-ingénierie, dont il estime qu’elle ne devrait être ni « fétichisée », ni trop étroite.Alors que le Mexique vient d'interdire officiellement toute expérimentation solaire sur son sol, nous vous proposons de (re)découvrir cet article issu de notre magazine papier, paru à l'été 2021 dans le cadre d'un dossier spécial de 20 pages.
Courant philosophique particulièrement populaire dans la Silicon Valley, le long-termisme propose d'intégrer dans notre présent les « intérêts » des générations futures - y compris celles qui ne verront pas le jour avant des milliers d’années. Portrait-robot d’une nébuleuse qui, derrière ses bonnes intentions, dissimule une obsession pour la perpétuation de l’espèce humaine... quel qu'en soit le prix.
Le politiste Edouard Morena publie aux éditions La Découverte Fin du monde et petits fours, une enquête foisonnante sur les (riches) promoteurs du « capitalisme vert », qu’il analyse comme un « projet politique taillé sur mesure pour garantir les intérêts de classe [des élites] dans un monde en surchauffe ». Entretien.
Janvier 2023 - décembre 2025 Ce projet de recherche opérationnelle vise, à partir d’une série d’études de cas, à mieux comprendre les processus d’entraide qui se mettent en place de façon spontanée en situation de crise ainsi que les rapports entre les réseaux d’entraide et les professionnels de l’aide, afin de donner des pistes de recommandations opérationnelles pour les citoyens/individus et les organisations/acteurs de la réponse en amont, pendant et après les crises.

2022

Le réalisateur et militant Cyril Dion revient avec Un monde nouveau, une série documentaire diffusée sur Arte en trois épisodes, en forme de portrait de ceux qui luttent contre l’inaction climatique des États et « pensent la démocratie du futur ». Imparfait mais réussi.
Le géant français Total a été sélectionné pour devenir le « premier partenaire international » de la compagnie Qatar Energy en vue de prolonger l’exploitation du gisement de gaz naturel (GNL) North Field, au large des côtes qataries. Décryptage de ce projet considéré comme la « pire bombe climatique au monde » par les scientifiques, dans le cadre notre opération #SauverLePrésent, en partenariat avec Le Parisien, Les Échos-Planète et France Culture.
"C’est foutu." "C’est mort." Ces affirmations, on les entend de plus en plus souvent au regard de l’urgence écologique qui devient chaque jour plus concrète et alarmante. Face à la multiplication des catastrophes naturelles, des pénuries, à l'émergence des pandémies, aux espèces qui disparaissent, beaucoup de personnes n’ont plus d’espoir et sont persuadés que tout va s’effondrer. Selon une étude internationale de 2020, 65% des Français pensent que "la civilisation telle que nous la connaissons actuellement va s'effondrer dans les années à venir". Mais que met-on vraiment derrière le “c’est foutu” ? Qu’est ce que ça veut dire exactement l'effondrement ?
En août 2019, le philosophe Bruno Latour, décédé dans la nuit du 8 au 9 octobre derniers, inaugurait la rentrée des nouveaux étudiants de Sciences Po Paris, sous le signe d’une conférence consacrée à l’Anthropocène. Quatre ans plus tard, nous avons demandé à Thomas, Lola et Emma, trois étudiants témoins de cette « leçon inaugurale », ce qu’ils en retenaient.
Comment repenser la « valeur travail » à l’aune de l’impératif de sobriété ? Entretien avec Benjamin Brice, auteur du livre La Sobriété gagnante (Éditions Librinova).
Effondrement, catastrophisme, survivalisme, collapsologie, les mots ne manquent pas pour annoncer la chute qui nous attend à l’issue de la fin du règne du Dieu marché. Pour ne pas se limiter à la stupeur qui engendre souvent l’incapacité d’agir, les serveurs du Comptoir vous proposent de rencontrer Pablo Servigne, co-auteur de Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015) avec Raphaël Stevens. Pour préserver notre santé mentale, il a aussi participé à l’écriture de L’Entraide : L’autre loi de la jungle (Les liens qui libèrent, 2017) avec Gauthier Chapelle. Un ouvrage qui nous rappelle que notre société individualiste n’est pas irrémédiable et que l’humanité est traversée par la coopération entre ses membres, qu’il s’agit aujourd’hui de favoriser contre vents et marées.
L’association négaWatt, qui promeut depuis 20 ans le triptyque « sobriété, efficacité, énergies renouvelables », a publié ce 27 septembre un ensemble de « propositions d’actions de sobriété quantifiées ». Tour d’horizon des mesures les plus efficaces à court et long terme.
Sabotage de méga-bassines, interruption d’évènements sportifs, dégonflage de pneus de SUV : depuis quelques mois, les actions menées par les activistes écologistes prennent des formes à la fois radicales et décentralisées, jugées plus efficaces. Manière pour beaucoup de tirer les leçons des marches pour le climat, qui peinent à mobiliser autant qu'avant. Témoignages.
A la suite du succès phénoménal de Comment tout peut s’effondrer et d’Une autre fin du monde est possible, la question d’un possible effondrement a envahi les médias, l’époque, les esprits. Les événements catastrophiques qui ponctuent l’actualité prennent place dans ce récit. Mais de quels effondrements s’agit-il ? Peut-on en parler aux enfants ? Comment ? Et aussi, pourquoi les boomers ont-ils tant de mal à comprendre ? Mêlant arguments, expérience et affects, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle répondent aux questions des jeunes parents inquiets dans L’effondrement expliqué à nos enfants… et à nos parents, éditions du Seuil.
L’entraide en temps de crise, une nécessité Pablo Servigne, éthologue, auteur et conférencier Avec la crise, les égoïsmes reviennent. C’est une idée reçue. Non seulement ce sont les égoïsmes qui sont à la racine des problèmes, mais c’est plutôt l’entraide qui émerge en temps de catastrophe ! Pourquoi ? Comment ? De quelle entraide parlons-nous ? Et comment est-elle la clé pour traverser les tempêtes ? Une conférence pour nous faire changer de regard, pour retrouver puissance, résilience et espérance. Ancien chercheur en éthologie, Pablo Servigne se consacre, depuis 2008 à l’éducation populaire, à travers des livres, des conférences et des formations. Il est notamment le cocréateur du concept de collapsologie (l’étude des effondrements) et il a co-écrit avec Gauthier Chapelle L’Entraide, l’autre loi de la jungle (LLL, 2017).
Sélection & plus - Pablo Servigne, Gauthier Chapelle, Cédric Chevalier, Laurent Lievens, Timothée Parrique
Editions Seuil - « Papa, c’est quoi cette histoire de fin du monde ? » Entre effondrement du vivant et effondrement possible de notre société… le mot plane comme une ombre au-dessus de notre époque. Mais de quels effondrements s’agit-il ? Peut-on en parler aux enfants sans les angoisser ? Avec quels mots ? Et aussi, pourquoi certains boomers ont-ils tant de mal à comprendre ? Mêlant arguments, expérience et affects, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle tissent une discussion à bâtons rompus entre générations avec pour horizon la préservation des liens.
Depuis la publication en 2015 de Comment tout peut s’effondrer (Seuil), Pablo Servigne est devenu une figure majeure de la collapsologie, cette « science appliquée et transdisciplinaire de l’effondrement ». Avec Gauthier Chapelle, agronome et biologiste, ils publient L’Effondrement (et après) expliqué à nos enfants et à nos parents (Seuil, 2022), petit livre grand public mettant en scène des échanges intergénérationnels autour de ce sujet angoissant. Une manière de rétablir le dialogue alors que le clivage entre la génération Greta Thunberg et les « boomers » ne fait que s’accentuer.
Entre « effondrement » ou « bonnes nouvelles », comment traiter l’urgence environnementale ? Entretien croisé avec Yannis Richardt et Camille Legrand, respectivement fondateur du média Les Belles Nouvelles et fondateur du média Après l’effondrement.
Pablo Servigne a défini la collapsologie comme l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui lui succédera. De quoi mettre en récit la catastrophe, dans l’espoir d’un sursaut individuel et collectif.
Prévention auprès de la population, détection précoce ou encore brûlage dirigé : alors que les incendies se multiplient depuis le début de l’été sur tout le territoire français, tour d’horizon de ces mesures et de ces pratiques capables de freiner l’ampleur des feux de forêt.
Le gouvernement néerlandais a annoncé le plafonnement du nombre de vols à destination de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol. Ils seront limités à 440 000 vols par an à partir de 2023. Soit une réduction de 11 % par rapport à l’état du trafic en 2019, avant l’apparition de la pandémie.
Longtemps considérée comme une saison tranquille et agréable, l’été deviendra-t-il bientôt invivable pour une majorité de Français ? Canicules, sécheresses, incendies… À l’heure du réchauffement climatique, les perturbations pourraient bien redéfinir la perception culturelle de cette période, qui s’annonce désormais comme « celle de tous les dangers ».
Comment l’extrême-droite s’approprie-t-elle les enjeux environnementaux ? Comment combattre la montée en puissance de ce nouvel « écofascisme » ? Entretien avec le chercheur en sciences sociales Antoine Dubiau, qui publie justement un livre sur le sujet.
Dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine et les conséquences du dérèglement climatique, les ruptures d’approvisionnement de certains produits se multiplient. Avec des conséquences potentiellement dramatiques pour la sécurité alimentaire des plus précaires.
« Pour la première fois dans son histoire, Santiago met en place un plan de rationnement de l’eau ​ », a annoncé mi-avril le gouverneur de la région de Santiago-du-Chili, Claudio Orrego. C’est, dit-il, la seule solution pour faire face aux épisodes de sécheresse qui frappent la région depuis douze ans.
Cinquante ans après sa publication, le rapport Meadows sur les limites à la croissance démontre chaque jour son actualité. Entretien avec l’un de ses co-auteurs, Jørgen Randers, aujourd’hui âgé de 76 ans.
Et s’il était désormais impossible d’empêcher un emballement climatique et donc d’éviter un effondrement sociétal ? C’est le constat du mouvement d’origine anglaise Deep Adaptation (Adaptation Radicale), qui arrive maintenant en France. Ce jeune mouvement est né après la publication d’un article de Jem Bendell, professeur d’université sur le développement durable à l’université de Cumbria (Grande-Bretagne).
Faut-il arrêter de faire des enfants pour sauver la planète ? Entretien avec Emmanuel Pont, auteur d’un livre qui tente de répondre à cette question délicate à partir d’une approche transdisciplinaire, entre démographie, environnement, politique et éthique.
Nous sommes le 4 février 2120. Paris est-il toujours Paris ? Des bisons broutent-ils la prairie autour du Rond-Point ? Et le théâtre est-il désormais une ferme en permaculture, un atelier low-tech ou un centre d’hébergement pour les migrants climatiques ?
Dans le petit milieu universitaire de la recherche environnementale, exercer son métier est devenu un défi psychologique à part entière. Face aux vagues de « mauvaises nouvelles » scientifiques, à l’inaction générale et à la désinvolture des politiques, de plus en plus de chercheurs ne cachent plus leur anxiété. Bien souvent, celle-ci prend la forme d’un stress diffus mais permanent, encore mal compris par les hiérarchies concernées. Enquête.
Dominique Bourg, Pablo Servigne , Blanche Gardin, nous parlent du réchauffement climatique et d'effondrement entre gravité extrême et humour décalé

2021

« Si le Chili a été le berceau du néolibéralisme, ce sera aussi son tombeau »
Le concept d’Anthropocène est-il aussi « révolutionnaire » que certains le prétendent ? Entretien croisé avec l’historien des sciences, des techniques et de l’environnement Jean-Baptiste Fressoz et l’anthropologue Barbara Glowczewski.
À l’occasion de la parution de son livre Le philosophe, la terre et le virus (éditions Les Liens Qui Libèrent), nous nous sommes entretenus avec Patrice Maniglier, spécialiste de l’œuvre du philosophe Bruno Latour.
Dans son livre L'écologie et la narration du pire, l'universitaire Alice Canabate retrace l’émergence de ce que l’on appelle aujourd’hui la « collapsologie ».
Une enquête du quotidien américain The Washington Post constate un « écart significatif » entre le niveau des émissions de gaz à effet de serre officiellement annoncé par certains États… et le niveau réel de ces mêmes émissions. La faute à des méthodes de recueil des données souvent moins exigeantes que celles effectuées par les scientifiques.
Comment tout peut s’effondrer : petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes est un essai co-écrit par Pablo Servigne ingénieur agronome, docteur en biologie et Raphaël Stevens expert en résilience des systèmes socioécologiques, édité en avril 20151. Les auteurs analysent, sans concession, les ressorts d’un possible effondrement de notre civilisation thermo-industrielle.
Comme en témoigne la COP26 qui se tient en ce moment à Glasgow, en Écosse, la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et le dérèglement climatique qu’elles provoquent est désormais placée au centre du jeu politique. Les autres enjeux environnementaux – préservation de la biodiversité et des ressources en eau, régénération des sols… – semblent quant à eux relégués au second plan. Comment l’expliquer ? Est-il encore possible de corriger ce déséquilibre ?
La lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et le dérèglement climatique qu’elles provoquent est désormais placée au centre du jeu politique. Mais les autres enjeux environnementaux – préservation de la biodiversité et des ressources en eau, régénération des sols… – semblent quant à eux relégués au second plan.
Comment les industriels manipulent-ils l’opinion publique au détriment des vérités scientifiques ? Entretien avec Pascal Vasselin et Franck Cuveillier, co-réalisateurs d’un édifiant documentaire diffusé sur Arte l’année dernière, La fabrique de l’ignorance.
Mi-octobre, la Banque mondiale a publié un rapport sur le sujet dans lequel elle développe plusieurs recommandations pour anticiper et limiter l’ampleur de ces déplacements, dont – sans surprise – la baisse drastique des émissions de gaz à effet de serre.
Électricité, bois ou encore semi-conducteurs : aux quatre coins du monde, les pénuries se multiplient dans de nombreux secteurs stratégiques. Comment expliquer ces phénomènes ? Sont-ils seulement temporaires ou, au contraire, amenés à durer ? Explications.
Malgré quelques faiblesses de réalisation, le documentaire I am Greta, de Nathan Grossman, suit avec une sensibilité rare l’ascension fulgurante de la militante suédoise pour le climat Greta Thunberg. Il sort dans les salles françaises ce mercredi 29 septembre 2021.
En mobilisant à leurs propres fins la notion de neutralité carbone, certaines entreprises laissent entendre qu’il leur suffit d’investir dans des projets dits de « compensation » pour effacer l’empreinte de leurs propres émissions de gaz à effet de serre. Un raisonnement trompeur, qui pose la question de l’adéquation entre la fin et les moyens de l’action climatique.
Dans le premier volet de son nouveau rapport, le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) met en évidence une montée des eaux en partie « irréversible ». Concrètement ? Même si l’humanité stoppait instantanément toutes ses émissions de gaz à effet de serre, le niveau de la mer augmentera quoi qu’il arrive de plusieurs dizaines de centimètres d’ici 2100...
Comment faire le lien entre des événements météorologiques extrêmes récents et le dérèglement climatique global causé par les activités humaines ? Entretien avec le chercheur au CNRS Robert Vautard, membre du réseau World Weather Attribution.
Comment faire le lien entre des événements météorologiques extrêmes récents et le dérèglement climatique global causé par les activités humaines ? Entretien avec le chercheur au CNRS Robert Vautard, membre du réseau World Weather Attribution.
Comment voyage un « like » avant d’arriver sur nos écrans de smartphones ? Quel chemin emprunte-t-il à travers la planète et – surtout – quelle pollution génère-t-il et quelles sont les solutions à notre disposition pour la réduire ? Entretien avec le journaliste Guillaume Pitron, auteur de l’enquête L’enfer numérique – Voyage au bout d’un like (éditions Les Liens qui Libèrent).
En quoi les processus de sécularisation et de colonisation initiés par l’Europe au XVIIIe siècle ont-ils contribué aux bouleversements climatiques actuels ? Entretien avec le philosophe Mohamad Amer Meziane, auteur du livre Des empires sous la terre – Histoire écologique et raciale de la sécularisation (éditions La Découverte).
Une nouvelle étude parue dans la revue Science montre que les vagues de froid pourraient se multiplier en Asie et en Amérique du Nord à cause de « l’étirement » du vortex polaire Arctique, une masse d’air froid qui génère des températures glaciales en hiver. Malgré les apparences, ce phénomène est directement lié à l’augmentation des températures.
Sur Twitter ou Instagram, les militants pour le climat sont de plus en plus nombreux à se convertir à la pratique du « greentrolling ». L’idée ? Tourner en dérision les campagnes de communication des grandes entreprises les plus polluantes, afin d’aider le grand public à ne plus se faire piéger.
Le troisième volet ( = les moyens de réduire l’influence humaine sur le climat) était en relecture et de devait pas sortir avant mars 2022, mais certains scientifiques/rédacteurs l’ont fait fuité car ils craignaient que le rapport soit édulcoré au fil des mois par les gouvernements. Comme ça, on saura exactement ce qu’ils retoucheront…
Pablo Servigne a défini la collapsologie comme l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui lui succédera. De quoi mettre en récit la catastrophe, dans l’espoir d’un sursaut individuel et collectif.
En Amérique du Nord, certains incendies sont si violents qu’ils génèrent des nuages appelés pyrocumulus. Ces derniers peuvent alimenter les flammes à travers des foudres, des vents violents et d’autres phénomènes météorologiques extrêmes. Plus les températures globales augmentent, plus ce phénomène aura des chances de se reproduire.
En Amérique du Nord, certains incendies sont si violents qu’ils génèrent des nuages appelés pyrocumulus. Ces derniers peuvent alimenter les flammes à travers des foudres, des vents violents et d’autres phénomènes météorologiques extrêmes. Plus les températures globales augmentent, plus ce phénomène aura des chances de se reproduire.
Selon le groupe de recherche Paris Equity Check, la Chine, la Russie, le Brésil et l’Australie mènent actuellement des politiques climatiques « désastreuses ». Si leur modèle de transition était appliqué par l’ensemble de la planète, les températures pourraient augmenter de 5° C par rapport à l’ère préindustrielle.
Aux États-Unis, des parlementaires démocrates espèrent faire adopter un programme baptisé « Civilian Climate Corps » (« Protection civile climatique ») qui permettrait de créer des millions d’emplois publics dans la transition écologique. Une proposition inspirée du « Civilian Conservation Corps » lancé dans les années 1930 par le président Franklin D. Roosevelt, qui avait permis l’embauche de trois millions d’Américains.
Selon un article scientifique d’experts internationaux issus du groupe World Weather Attribution, sans le dérèglement climatique, ces épisodes ne se produiraient « qu’une fois par millénaire ».
La “chronique sciences”, par Pablo Servigne et Raphaël Stevens. Chercheurs indépendants, experts en études prospectives et co-auteurs notamment de Comment tout peut s’effondrer.
D’après un texte préparatoire du GIEC, 400 millions de personnes pourraient être confrontées à des pénuries d’eau dans les prochaines décennies si le réchauffement moyen des températures planétaires atteint 2°C.
À compter de ce mois de juin 2021, l’Espagne cessera d’extraire du pétrole et du gaz sur son territoire. Cette décision fait suite à l’adoption d’une nouvelle loi sur la transition écologique actée mi-mai. Il y a quelques semaines, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) appelait pour la première fois à ne plus investir dans de nouvelles installations pétrolières ou gazières.
Rencontre avec Pablo Servigne, le célèbre théoricien de l'effondrement. Contrairement à l'image d'oiseau de mauvais augure que certains tentent de lui coller à la peau, il est plein d'espoir. La solution se trouve selon lui dans l'entraide, seule capable de l'emporter face à la loi du plus fort, qui continue aujourd'hui de s'imposer. Pour Novethic, il se dévoile - un peu - et esquisse un futur désirable.
Après Vancouver, la ville de Barcelone a rejoint le traité sur la non-prolifération des combustibles fossiles, qui entend faire des énergies fossiles une menace aussi dangereuse que les armes nucléaires.
Une étude publiée par des chercheurs de l’université de Stanford estime que les inondations ont coûté pas moins de 75 milliards de dollars aux États-Unis en trois décennies. Sans surprise, le dérèglement climatique est principalement en cause.
Fondée sur les travaux des climatologues, la crainte d’un effondrement planétaire hante les citoyens des pays occidentaux. Engendrant chez certains des théories catastrophistes, voire des modes de vie alternatifs, elle peut néanmoins devenir le fondement d’une nouvelle éthique Le grand historien des mentalités religieuses, Jean Delumeau (1923-2020), souriait volontiers des frayeurs de ses contemporains. L’insécurité urbaine, les accidents d’avions ou les maladies chroniques ne l’impressionnaient guère : l’auteur de La Peur en Occident (XIV e -XVIII e siècles, Fayard, 1978) avait côtoyé des périls infiniment plus menaçants en fréquentant assidûment les archives du Moyen Age et des débuts de la modernité en Occident. A cette époque, résumait-il, les hommes et les femmes étaient « exposés à la mort à chaque instant ». « Voilà pourquoi certaines peurs contemporaines me semblent excessives » , concluait-il

2020

Entretien avec l’écologue Serge Morand, auteur du livre L’homme, la faune sauvage et la peste (Fayard, 2020), autour des risques épidémiques et de leurs origines.
Rencontre avec les collapsologues Raphaël Stevens et Pablo Servigne, à l'occasion de la sortie de l'ouvrage collectif Aux origines de la catastrophe (Les Liens qui libèrent, 2020), qui remonte loin dans le temps pour identifier les raisons qui expliquent l'état du monde actuel.
Comment les partis d’extrême droite s’emparent-ils des questions environnementales ? le Zetkin Collective, un groupe de chercheurs, de militants et d’étudiants formé en 2018 en Suède, s’est plongé non seulement dans les archives historiques et intellectuelles du fascisme, mais aussi dans l’univers théorique de ses héritiers les plus récents, du Danemark au Brésil en passant par la Hongrie.
Climat déréglé, pandémies à répétition, écosystèmes détruits, sécurité alimentaire menacée, pénurie de ressources, système financier instable... Notre Terre est gravement en péril, c’est un état de fait. Mais au-delà des constats, il est indispensable de comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là.
En quelques années, l’effondrement de notre société humaine est passé du statut de fantasme à celui de probabilité admise par la communauté scientifique. Comment vivre avec cette perspective d’un basculement désormais inéluctable de notre monde ? Entretiens avec Isabelle Attard, Carolyn Baker, Nicolas Casaux, Yves Cochet, Nicolas Hulot, Derrick Jensen, Jean Jouzel, Arthur Keller, Vincent Mignerot et Pablo Servigne.
Entendre cette clameur des vivants qui habitent avec nous la Terre est devenu une affaire de vie ou de mort. Tel est le sens des « propositions pour un retour sur Terre » : engager une politique qui viendrait se substituer à celle de la croissance et de la consommation infinies pour ouvrir la voie d'un habiter terrestre, viable et fraternel.
Penser écologiquement et socialement le monde de demain, celui de l’après Covid-19, préoccupe et nourrit de nombreuses réflexions. Afin de nourri le débat, nous republions ici en intégralité les Propositions pour un retour sur Terre proposées par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton
Réchauffement climatique, extinction de centaines de milliers d’espèces, pollutions globales, guerres de l’eau et d’autres ressources, migrations massives... tous ces dangers convergent et se démultiplient en un péril unique que des certains ont commencé à envisager : celui d’un effondrement global de la civilisation, voire de la biosphère elle-même, engagée dans une tragique « sixième extinction ».
Les études convergent pour nous annoncer la forte probabilité de l'effondrement de nos sociétés . Pierre-Éric Sutter, psychologue, et Loïc Steffan, économiste, analysent les mécanismes de la prise de conscience, chez ceux qui rejettent l'idée de collapse et chez ceux qui l'acceptent. La peur, manifestation de l'instinct de survie, nous pousse à créer une nouvelle vision du monde, durable, solidaire, résilente et capable de succéder à nos sociétés industrielles. Les auteurs nous décrivent les voies qui conduisent de la peur à une nouvelle sagesse : celle, extérieure, de l'action et du changement de mode de vie et celle, intérieure, de la méditation philosophique et de la recherche de sens.
Réchauffement climatique, extinction de certaines espèces, pollutions globales, guerres de l’eau et d’autres ressources, migrations massives... tous ces dangers convergent et se démultiplient en un péril unique que des spécialistes de différents domaines ont commencé à envisager : celui d’un effondrement global de la vie humaine, voire de la biosphère elle-même, engagée dans une tragique sixième extinction.
La grande affaire du XXIe siècle sera l’écologie : comment, face à une dégradation de la biosphère jamais observée dans l’histoire, allons-nous empêcher le désastre et refaire une société juste et pacifiée ? Ceux qui tiennent aujourd’hui les manettes de la société n’ont pas la réponse à cette question cruciale. Mais une nouvelle génération arrive aux commandes et donne le ton de ce que seront les décennies à venir. L'équipe de Reporterre est allée interroger ses plus vaillants représentants : Claire Nouvian, Pablo Servigne, François Ruffin, Corinne Morel Darleux, Jon Palais, Jade Lindgaard, Alessandro Pignocchi, Angélique Huguin, Matthieu Amiech, Fatima Ouassak, Pierre Rigaux, Juliette Rousseau… Ces femmes et ces hommes ont tous moins de 45 ans. Nous leur avons demandé comment elles et ils étaient arrivés à l’écologie, quelle était leur vision du monde et comment, au quotidien, changer la vie. Ensemble, ils dessinent un nouveau monde, où la nature, la justice sociale, le bien commun, la sobriété, la techniqu

2019

Catastrophes naturelles, réchauffement climatique, montée des populismes… La fin du monde serait-elle déjà en marche? C’est l’hypothèse des collapsologues, ces chercheurs qui s’intéressent à l’effondrement de notre civilisation. France Culture reçoit leur figure de proue en France, Pablo Servigne.
Risque climatique, instabilité économique, effondrement de la biodiversité, pics de production de ressources fossiles, croissance démographique et instabilité démocratique sont autant de réalités désormais bien documentées par la littérature scientifique. Le caractère exponentiel de ces perturbations et leur combinaison font peser des inquiétudes sur la résilience de notre civilisation thermo-industrielle. Celle-ci risque-t-elle de s’effondrer avant la moitié du siècle en cours ?

2018

Collapsosophie, entraide, capitalocène... A l'occasion de la sortie de son dernier ouvrage, Pablo Servigne revient dans le hors-série "Et si tout s'effondrait?" de Socialter sur les causes de l'effondrement global et les possibilités de dépassement de l'angoisse collective qui en résulte.
Cette vidéo a pour but de faire découvrir et expliquer la forte possibilité d'un #effondrement de notre #civilisation à travers des extraits d'interviews d'experts parlant de grands phénomènes qui participent à cet effondrement. Que cela soit la pénurie de ressources, le changement climatique, le pic pétrolier, la non résilience de notre système financier et beaucoup d'autres phénomènes, il est important de comprendre que tout cela est interconnecté et "favorisera" l'effondrement de notre civilisation thermo-industrielle.
Entretien entre Pablo Servigne et François Ruffin, avec une dernière bière et une dernière frite avant, peut-être, la fin du monde... (tel que nous le connaissons).
Rencontre/débat à la maison des métallos (Paris XXème), le 20 octobre 2018, avec les éditions du Seuil (merci Isabelle !) et les Tréteaux de France. En écho à la charge prémonitoire féroce de Karel Capek contre la mégalomanie humaine. Pour Pablo Servigne, Raphaël Stevens, et Gauthier Chapelle, auteurs de Une autre fin du monde est possible, l’effondrement de notre civilisation née avec la machine à vapeur n’est plus une probabilité, mais une certitude. Comment survivre avec cette idée ? Autrement dit, comment construire une résilience intérieure qui nous aide à traverser les temps qui viennent sans nous effondrer ? Rencontre-débat avec Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Robin Renucci, modérée par Francesca Isidori, journaliste et critique littéraire. (source: maison des métallos)
Entretien avec Raphaël Colson, spécialiste des imaginaires futuristes et auteur d’un essai à paraître en février 2019 sur la fiction post-apocalyptique.
Interview de Pablo Servigne en direct
Parce que la fin du monde méritait bien un documentaire de 42 minutes.

2017

"Tout le monde lutte pour sa propre survie, et c'est toujours le plus fort et le plus égoïste qui s'en sort le mieux". Cette idée reçue, inculquée dès l'école, cette loi de la jungle n'explique pas tout. Longtemps, on a présenté la compétition comme un phénomène inhérent au vivant.
Depuis l’aube de l’humanité le monde n’a cessé de se transformer. L’histoire de l’homme est une succession de bouleversements, de mutations et de révolutions. Du chasseur-cueilleur dans la savane africaine à l’homme hyper-connecté d’aujourd’hui on peut mesurer l’extraordinaire destin du sapiens. Un philosophe grec de l’antiquité affirmait : « La seule chose qui ne change pas c’est le changement lui-même ». Or, en ce début de troisième millénaire, beaucoup d’observateurs et de savants diagnostiquent une vertigineuse accélération du monde. Sommes-nous les contemporains d’un basculement de civilisation ?
Dans cette arène impitoyable qu’est la vie, nous sommes tous soumis à la « loi du plus fort », la loi de la jungle. Cette mythologie a fait émerger une société devenue toxique pour notre génération et pour notre planète. Aujourd’hui, les lignes bougent. Un nombre croissant de nouveaux mouvements, auteurs ou modes d’organisation battent en brèche cette vision biaisée du monde et font revivre des mots jugés désuets comme « altruisme », « coopération », « solidarité » ou « bonté ». Notre époque redécouvre avec émerveillement que dans cette fameuse jungle il flotte aussi un entêtant parfum d’entraide… Un examen attentif de l’éventail du vivant révèle que, de tout temps, les humains, les animaux, les plantes, les champignons et les micro-organismes – et même les économistes ! – ont pratiqué l’entraide. Qui plus est, ceux qui survivent le mieux aux conditions difficiles ne sont pas forcément les plus forts, mais ceux qui s’entraident le plus. Pourquoi avons-nous du mal à y croire ? Qu’en est-il de notre ten­dance s
L'effondrement qui vient
Pour saisir l’ampleur de cette notion d’effondrement, il faut passer plusieurs étapes. La prise de conscience est graduelle et généralement irréversible…Outre son remarquable talent de pédagogue sur des sujets plutôt complexes, on doit à Paul Chefurka sa fameuse échelle de prise de conscience. « Lorsqu’il s’agit de notre compréhension de la crise mondiale actuelle, chacun de nous semble s’insérer quelque part le long d’un continuum de prise de conscience qui peut être grossièrement divisé en cinq étapes »

2016

Documentaire France4 pour lequel j'ai été interviewé, sur le thème de l'effondrement. Réalisation Benjamin Crotty, diffusion le 17 juin 2016.
Depuis quelques décennies, les travaux d’archéologues, d’historiens ou d’anthropologues se multiplient pour essayer de comprendre quels facteurs ont, par le passé, favorisé ou entraîné l’effondrement des civilisations. Bercées par une inertie structurelle et une croyance prométhéenne dans la maîtrise de leur environnement, ces dernières ont été incapables d’anticiper leur possible disparition.

2015

Et si notre civilisation s’effondrait ? Non pas dans plusieurs siècles, mais de notre vivant. Loin des prédictions Maya et autres eschatologies millénaristes, un nombre croissant d’auteurs, de scientifiques et d’institutions annoncent la fin de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles. Que faut-il penser de ces sombres prédictions ? Pourquoi est-il devenu si difficile d’éviter un tel scénario ?
Mieux comprendre les risques d'effondrements sociétaux et écologiques

2013

Le concept de bien commun a l’air évident : est commun ce qui appartient à tous. Mais en réalité, il est loin d’être simple car il heurte nos plus profondes convictions. Qu’est-ce qu’« appartenir » ? Qui est « tous » ? Finalement qu’est-ce que le « commun » ? Voici les moyens de franchir six obstacles mentaux à l’entrée dans l’univers des biens communs.