Intempéries

L’ouragan le plus précoce jamais enregistré par les services météorologiques américains a touché terre ce vendredi matin au Mexique, près de Tulum, où des rafales allant jusqu’à 220 km/h sont prévues. Il se dirige désormais vers le Texas.

L'ouragan Béryl, particulièrement puissant pour ce début de saison, s'est abattu mercredi sur la Jamaïque où des dégâts considérables sont redoutés. Au moins sept morts ont été recensés dans le sud-est des Caraïbes et au Venezuela après le passage de cet ouragan qui se dirige vers le Mexique.

Après une année de chaleur record en 2023, près de 5 milliards de personnes ont vécu sous des températures extrêmes rien qu’au mois de juin 2024. En Inde, en Arabie saoudite, en Chine, au Mexique ou encore aux États-Unis, les canicules meurtrières se multiplient, avec des températures approchant, voire surpassant, les 50°C.

Quatre personnes sont mortes vendredi à Managua, capitale du Nicaragua, et des centaines de personnes ont été évacuées au Mexique, ont indiqué les autorités vendredi, en raison de fortes pluies dans plusieurs pays d'Amérique centrale.

L'extrême chaleur qui frappe le Mexique depuis le mois de mars a fait 155 morts, selon un bilan publié jeudi. Le niveau des eaux de plusieurs barrages reste très bas et des lacs sont en train de s'assécher.

Des centaines de décès surviennent actuellement dans le monde en raison de canicules, l’organisme de certaines personnes ne parvenant plus à s’autoréguler.

De violents incendies encerclaient mardi un village du Nouveau-Mexique dont des milliers d'habitants ont dû être évacués à la hâte. Plus de 500 bâtiments ont déjà été détruits. Les autorités redoutent que des vents puissants compliquent le travail des pompiers.

Depuis la mi-mars, les vagues de chaleur historiques se succèdent et l’eau est rationnée au Mexique. Une cinquantaine de personnes sont mortes, les cultures dépérissent et la pénurie de produits alimentaires augmente. C’est une menace sur la “sécurité nationale”, commente la presse mexicaine.

Des singes qui tombent des arbres et meurent de la canicule au Mexique ? C'est le triste symbole de l'impact de la crise climatique sur le vivant.

La vague de chaleur extrême qui touche le sud-est du pays pourrait expliquer les récents et nombreux décès de primates arboricoles qui chutent souvent de plusieurs dizaines de mètres.