Intempéries

OA - Liste

Vagues de chaleur, canicules, tempêtes, sécheresses, incendies, inondations, …

Résultats pour:
communisme

mars 2024

« Canicule et Covid : les liaisons dangereuses », indiquait un titre de presse en 2022. On s’inquiétait alors des effets sanitaires de la conjonction des deux phénomènes. Cet été-là, la canicule a causé la mort de plus de 60 000 personnes en Europe. Parmi les victimes, on s’en doute, ce sont les plus pauvres, les plus mal logés, les plus isolés qui ont été touchés en premier lieu. En somme : les plus vulnérables. Si les conséquences conjointes de la pandémie et des épisodes de forte chaleur ont parfois été évoquées, peu de cas a été fait de leurs racines communes, des inégalités que ces phénomènes trahissent et des leviers d’action collectifs afin de se protéger. Pour tenter de reprendre la main face à des catastrophes désormais planétaires, l’auteur de ce texte propose, à l’issue d’une analyse matérialiste méthodique, un « communisme du désastre ». Ses principes : une « solidarité radicale » et l’« autodéfense sanitaire ».

mars 2023

Lorsqu’en 1867 Marx publie à Hambourg le livre I du Capital, cinq longues années sont nécessaires pour écouler le tirage de 1 000 exemplaires. Cent-cinquante ans plus tard, un universitaire japonais publie « Le Capital dans l’anthropocène » qui se vend à 500 000 exemplaires… Kōhei Saitō y propose une relecture écologiste du philosophe allemand, alliant décroissance et communisme. Le « redoutable missile » que Marx croyait avoir « lancé à la tête de la bourgeoisie » vient-il d’être à nouveau mis en orbite depuis le Japon ? Éléments de réponse dans cet entretien avec l’auteur.

mars 2022

Il y a quelques mois, paraissait aux éditions Amsterdam l’essai Terre et capital. Son auteur, le docteur et enseignant en philosophie Paul Guillibert, y mène une critique écologique du capitalisme depuis une histoire environnementale de la pensée marxiste. Guillibert invite ainsi, avec d’autres, à « abandonner les vieilles oppositions mal construites » : plus rien ne justifie d’opposer la défense du monde du travail à celle de l’environnement et des non-humains.