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juillet 2022

Les partisans du gaz et du nucléaire ont gagné, leur énergie est reconnue comme... durable. On évoque la question avec le porte-voix des écologistes furieux.
À minuit, la date limite pour que les États membres de l'UE bloquent les projets de la Commission européenne visant à considérer comme verts certains investissements dans le gaz naturel et l'énergie nucléaire est passée.
Cette fois ça y est. C'est fait. Le Parlement européen a voté. La production d'électricité dans les centrales nucléaires et dans les centrales à gaz - sous certaines conditions tout de même - sera désormais considérée comme « verte ». Ou plus exactement comme « de transition ». De quoi permettre des investissements dans ces deux filières tout en restant dans le cadre de l'objectif de neutralité carbone décrété par l'Union européenne (UE) pour 2050. Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit. De neutralité carbone. Alors, au-delà des arguments dogmatiques, tentons de comprendre.
Des eurodéputés vont tenter mercredi d'opposer leur véto au projet de label "vert" de l'Union européenne pour le gaz et le nucléaire, deux sources d'énergie considérées par Bruxelles comme nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
#NotMyTaxonomie. C’est autour de ce mot d’ordre qu’une coalition d’activistes climat s’est donné rendez-vous à Strasbourg, mardi matin, à quinze minutes à pied du Parlement européen. Des militants italiens, allemands, polonais, autrichiens ou encore ukrainiens, âgés de 18 à 25 ans pour la plupart, bien décidés à peser sur le vote de la taxonomie européenne prévu ce mercredi.
Les eurodéputés ont approuvé mercredi le label "vert" accordé par la Commission européenne au gaz et au nucléaire, deux sources d'énergie ainsi reconnues comme nécessaires pour lutter contre le changement climatique.
Ce texte controversé, présenté en janvier par la Commission européenne, classe comme « verts » certains investissements pour la production d’électricité dans des centrales nucléaires qui n’émettent pas de CO₂ ou des centrales au gaz, à condition qu’elles mobilisent les technologies les plus avancées.
Le Parlement européen a voté mercredi 6 juillet l’inclusion du gaz et du nucléaire dans la taxonomie européenne. Ce qui leur permettra un accès plus facile aux financements.
Un label vert vient d’être accordé au gaz et au nucléaire par un vote du Parlement européen. Cette décision controversée ouvre la voie à des investissements financiers. Explications.
Le Parlement européen doit se prononcer sur l’inclusion du nucléaire et du gaz dans la taxonomie verte européenne, censée favoriser la transition énergétique. En amont de ce vote, un collectif de responsables associatifs appelle, dans une tribune pour « Le Monde », les parlementaires européens à rejeter cette inclusion, qui serait « une mine d’or » pour le régime de Vladimir Poutine.

juin 2022

Mardi, les comités en charge des Affaires économiques et de l'Environnement ont rejeté la décision de la Commission européenne d'inclure le nucléaire et le gaz dans la taxonomie, qui définit les activités considérées comme vertes. La Commission avait décidé le 2 février d'inclure sous condition le gaz et le nucléaire à la liste des investissements "verts", leur ouvrant des facilités de financement.
lors que les députés européens viennent de voter l’interdiction de la vente des voitures thermiques en 2035, place désormais à un autre volet (tout aussi délicat) du fameux Pacte vert : les énergies. Les députés de tous bords des commissions Envi (environnement, santé publique et sécurité alimentaire) et Econ (affaires économiques et monétaires) du Parlement européen ont voté ce mardi contre la proposition de la Commission d’inclure le gaz fossile et le nucléaire dans la taxonomie «label vert» européen, qui vise normalement à mieux orienter le financement d’activités contribuant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, et ainsi atteindre la neutralité climatique d’ici à 2050.

mai 2022

« L’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie européenne va renforcer notre dépendance à la Russie », constate Greenpeace. L’ONG a publié le 17 mai un rapport sur les pressions exercées par des entreprises russes – telles que Gazprom, Lukoil et Rosatom – et par le gouvernement français pour que le gaz fossile et l’énergie nucléaire fassent partie de la taxonomie européenne.

mars 2022

Delano et Paperjam ont examiné l’inclusion largement débattue du gaz naturel et de l’énergie nucléaire dans les lignes directrices de la Commission européenne sur les investissements verts, la taxonomie de l’UE pour les activités durables. Mais l’UE n’est pas la seule à élaborer des normes d’investissement vert.
La ministre Zakia Khattabi (Ecolo) demande à la Belgique de voter contre l'introduction du gaz et du nucléaire dans la taxonomie verte proposée par la Commission.

mars 2022

L’économiste Hans Stegeman s’insurge, dans une tribune au « Monde », contre le fait que l’Union européenne ait intégré l’énergie nucléaire et le gaz naturel dans la taxonomie verte et estime que cela correspond à de l’écoblanchiment au niveau institutionnel.
Alors qu’il est demandé aux populations de faire, climatiquement et à juste titre, des efforts ainsi que de demander l'engagement citoyen, de leur côté les gouvernements changent in extrémis les règles du jeu avec un aplomb qui donne l’impression de se faire rouler dans la farine. Les contorsions de Maired McGuiness, la commissaire européenne des services financiers, venue défendre l’indéfendable, n’ajoutent qu’au malaise. Seuls, l’Autriche, le Luxembourg, l’Espagne et le Danemark s’y sont opposés.
La Commission européenne a provoqué mercredi la colère d'organisations écologistes en créant un label "vert" pour les centrales nucléaires et au gaz, reconnaissant, sous certaines conditions, leur contribution à la lutte contre le changement climatique.
Malgré les objections, la Commission considère que ces énergies "de transition" servent les objectifs climatiques européens.
Greenwashing pour les uns, retour à la raison pour les autres. C’est peu de le dire, la version finale de la proposition de la Commission européenne sur la taxonomie est loin de faire l’unanimité.