Intempéries

Les Etats-Unis se sont dits lundi "préoccupés" et ont appelé leur allié israélien à enquêter après un reportage de CNN sur les conditions dégradantes auxquelles seraient soumis certains prisonniers palestiniens en Israël. A partir d’informations fournies par des lanceurs d’alerte, la chaîne d’information a diffusé un reportage choc vendredi dernier, au sujet de la base militaire israélienne de Sde Teiman, située dans le désert du Néguev, dans le sud d’Israël.

Les forces armées russes et leurs supplétifs recourent de manière systématique à la torture dans les territoires...

Les tensions sont encore montées lundi entre Israël, qui a accusé l'UNRWA d'employer "plus de 450 terroristes" à Gaza, et l'agence onusienne qui a rapporté des "tortures" subies par ses employés arrêtés dans le territoire palestinien.

Des Palestiniens libérés après avoir été arrêtés par l'armée israélienne dans la bande de Gaza ont affirmé à l'AFP dimanche avoir été torturés en détention, ce que dément l'armée.

Après les retrouvailles avec leurs proches sortis de plusieurs semaines de captivité dans la bande de Gaza, les familles commencent à livrer quelques éléments sur les conditions dans lesquelles ils ont été gardés par le Hamas.

C'est un flot ininterrompu d'hommes exténués. Ils arrivent par petits groupes, hagards. Certains tombent à genoux de fatigue et tous veulent montrer les stigmates de leur détention en Israël: poignets suppliciés, numéro attaché à la cheville.

Alors que les combats continuent entre le Hamas et Israël, des unités de médecins légistes sont occupés à identifier les corps de centaines de victimes de ce conflit.

Dans une grande enquête, l’agence américaine Associated Press s’est penchée sur un système de détention abusive de civils, en Russie et dans les territoires occupés. Dans “The Atlantic”, une journaliste parle de “nouveau Goulag”.

Une experte de l'ONU s'est inquiétée jeudi de multiples témoignages montrant que les troupes russes en Ukraine torturent "systématiquement et intentionnellement" civils et prisonniers de guerre, avec l'approbation de l'Etat.

Des avocats affirment que les centres de torture de Kherson, en Ukraine, ont été planifiés par l’État russe lors de l’occupation.