Jean Jouzel

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2024

31.806 personnes composent l’effectif politique belge. Voilà ce qui ressort d’une étude réalisée par les professeurs Jean Hindriks et Alexandre Lamfalussy. Cette étude publiée par l’UCLouvain propose une analyse détaillée des fonctions qu’occupent ces 31.806 mandataires politiques belges. A quel niveau de pouvoir se situent-ils ? Quelle région du pays emploie le plus de mandataires ? Analyse.
À quatre jours des élections, la SSMG interpelle avec insistance le monde politique belge et même européen pour attirer l’attention sur douze problématiques qu’elle juge importantes. Dans le memorandum qu’elle publie aujourd’hui, l’accent est mis sur une vision de la médecine de demain… qui a déjà commencé aujourd’hui et ne rencontre pas toujours les réponses souhaitables.
France - Institutions, immigration, défense, écologie… A l’approche du scrutin du 9 juin, «Libé» a épluché les programmes des huit principales listes en lice. Dans cet épisode, focus sur l’environnement.
L’interdiction de la vente des véhicules thermiques à partir de 2035 cristallise les antagonismes à la veille des élections européennes. La droite et l’extrême droite souhaitent reculer l’échéance, au mépris des questions environnementales.
Que pensent le PS ou les Engagés sur la taxation d’une résidence secondaire ? Que disent le MR et Ecolo sur la création d’une armée européenne ? Le PTB et Défi sont favorables à la construction de nouvelles prisons ? Voici les réponses à plus de 250 questions que nous avons posées aux six partis francophones représentés au parlement fédéral. Les plus petits partis qui se présentent aux élections mais qui n’ont pas d’élus au parlement fédéral n’apparaissent pas ici.
Alors que l’état d’urgence a été levé lundi dans l’archipel, les émeutes contre l'élargissement du corps électoral, qui ont fait 7 morts entre le 14 et le 24 mai, ont entre autre accentué la crise de l’industrie du nickel, premier employeur de l’île, en difficulté depuis l'année dernière.
Une croissance des ventes en berne, la perspective d’une vague populiste anti-véhicules à batterie aux élections européennes… L’électrification automobile entre dans une période de flou, ce qui pose de gros problèmes industriels aux constructeurs.
Dans une lettre ouverte publiée lundi (13 mai), des centaines d’organisations de la société civile ont dénoncé le récent changement de cap de l’UE en matière de politiques de durabilité dans le secteur agroalimentaire.
Donald Trump a convié des représentants de l’industrie des combustibles fossiles à son club privé, en Floride, pour leur demander de verser 1 milliard de dollars à sa campagne présidentielle. L’objectif ? L’aider à emporter le scrutin afin qu’il annule des réglementations environnementales instaurées par Joe Biden.
L'équipe de campagne de Joe Biden a vivement dénoncé jeudi des informations selon lesquelles son rival Donald Trump a promis à des dirigeants de compagnies pétrolières d'inverser plusieurs politiques favorables à l'environnement s'il était élu en novembre. Des révélations du Washington Post C'est le Washington Post qui a fait état de cet engagement du candidat de la droite américaine à la présidentielle de novembre à des responsables du secteur du pétrole.
Donald Trump, le candidat de la droite américaine à la présidentielle, a promis à des dirigeants de compagnies pétrolières d'inverser les politiques environnementales du président Joe Biden s'il était élu en novembre, affirme jeudi le Washington Post.Le magnat républicain leur a par la même occasion suggéré de lever pas moins d'un milliard de dollars pour financer sa campagne, indique le quotidien, s'appuyant sur des sources anonymes pour relater cette rencontre qui s'est tenue en avril dans sa résidence floridienne de Mar-a-Lago.
Dans cette lettre, adressée aux ministres européens des Affaires étrangères, ces personnalités, dont l’ancien diplomate Elie Barnavi, appellent à la reconnaissance d'un Etat palestinien, «une question de principe et de justice historique».
Vous avez dit DC2024 ? D pour doorrekening et C pour chiffrage en 2024. Cette année, la Belgique a rendez-vous avec les urnes. Pour la deuxième fois, les partis représentés à la Chambre des représentants ont soumis au Bureau fédéral du Plan (BFP) une liste de mesures prioritaires, qui sont tirées de leur programme électoral. Il revient au BFP d’analyser l’impulsion budgétaire de ces mesures et leur impact sur une série d’indicateurs économiques, sociaux et environnementaux. Les mesures et résultats du chiffrage sont présentés sur ce site.
Face à l’urgence climatique, des scientifiques appellent les familles politiques à signer un accord préélectoral multipartite dans lequel elles s’engageraient à atteindre les objectifs de décarbonisation et de conservation de la nature.
Après les frappes du 1er avril, imputées à l’armée israélienne, sur le consulat iranien à Damas, en Syrie, Téhéran a promis une riposte. Selon les renseignements américains, cités par le média “Bloomberg”, celle-ci devrait survenir “dans les prochains jours”.
Cédric Philibert consacre son dernier ouvrage à la défense des voitures électriques. Il défend leur intérêt face à l'urgence climatique.
Belgique BELGIQUE Pourquoi les partis politiques bloquent la réforme de leur propre financement ? © Tous droits réservés il y a 3 heures • Temps de lecture11 min INFO Par Guillaume Woelfle PARTAGER Écouter l'article Paradoxe, incompréhension voire… schizophrénie. Les observateurs politiques ne sont plus très sûrs du terme qu’il faut utiliser pour expliquer ce qui se passe en ce moment à la Chambre, autour du financement des partis politiques. Le constat est pourtant simple : il faut réformer le financement, les dépenses et le contrôle des finances des partis politiques. Les partis eux-mêmes le reconnaissent mais ne parviennent pas à se mettre d’accord, au grand dam du collectif citoyen "We Need To Talk". L’appel de 69 experts et personnalités, publié dans Le Soir, ne semble rien y changer.
Des fruits et des légumes contaminés par les PFAS (polluants éternels), c’est ce que révèle une nouvelle étude publiée ce mardi 27 février. Cette étude pointe les pesticides pulvérisés sur les champs et les arbres fruitiers comme responsables de la contamination. L’invitée ce mardi dans la Matinale de la Première était Céline Bertrand, experte en santé publique au sein de la cellule "environnement-santé" de la Société scientifique de médecine générale (SSMG). Cette structure, constituée de médecins généralistes, se mobilise contre ce qu’elle qualifie de régression en matière de protection de l’environnement et de la santé publique. C’est l’Europe qui est visée et notamment certaines décisions (considérées comme un rétropédalage) de la Commission européenne, dans le contexte de contestation du secteur agricole.
(Ceci est la rediffusion en VF d'une conférence que nous avons co-organisé avec Jean-pascal van Ypersele et son équipe.) 🔍 Cinq ans après les mouvements de grève étudiante et à l'orée d'élections décisives en Europe et en Belgique, où en sommes-nous réellement dans notre combat contre le changement climatique et les limites planétaires ?
Dans une lettre ouverte consultée par Euractiv jeudi (15 février), plus de 200 économistes ont appelé la Commission européenne à revoir la manière dont elle calcule ses prévisions économiques et à mieux intégrer les facteurs environnementaux critiques dans ses modèles de référence.
D’ici à décembre, des scrutins sont organisés dans un très grand nombre de pays, parmi lesquels les huit les plus peuplés du monde. Comment se déroulera cette année électorale particulière ?
La période de prudence commence ce 9 février. Cela veut dire que les partis politiques vont devoir limiter leurs dépenses en communication pendant quatre mois, notamment sur les réseaux sociaux. Quelles sont les publications les plus sponsorisées depuis les dernières élections et que révèlent-elles de la stratégie des partis ? Analyse à l’aide de données rassemblées par le collectif Adlens.
Comment les futurs électeurs voient-ils les élus ? Quelle image ont-ils des parlementaires européens qu’ils pourront...
C’est la soupe à la grimace pour ceux qui espéraient faire évoluer le système de financement des partis en Belgique. Les différents partis ne se sont pas encore mis d’accord sur une réforme. Sauf surprise, rien ne changera avant la fin de la législature, les partis politiques belges restent assis sur une énorme manne financière qu’ils peuvent dépenser presque comme ils veulent.
Pour Philippe Baret, professeur à la Faculté des bioingénieurs de l’UCLouvain, « transformateurs » et distributeurs sont largement responsables de la situation que dénoncent les agriculteurs.
Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a tenu des propos inquiétants.
Promouvoir une politique de santé basée sur un système de santé organisé à partir des soins de santé primaires.
En 2023, les partis politiques ont dépensé 6 millions d’euros en publicités sur Facebook et Instagram, d’après les chiffres rassemblés par Adlens, un record depuis que le collectif collecte ces données. Le mouvement citoyen We Need To Talk en profite pour rappeler l’une de ses revendications : établir un plafond annuel des partis pour les dépenses des partis sur les réseaux sociaux.
Le 30 novembre 2023, la Cour d’Appel de Bruxelles a condamné l’Etat belge, la Région flamande et la Région bruxelloise pour inaction climatique. Seule la Région wallonne s’en sort « indemne », notamment grâce à l’engagement de réduire ses émissions de gaz à effets de serre fixé par décret. Un Arrêt inédit

2023

Quatre petits partis privés d'élus attaquent l'État belge en justice à propos de la loi sur le financement des partis. Ils estiment que celle-ci favorise les partis établis sur l'échiquier et qu'elle est discriminatoire à leur égard, écrit mardi le quotidien flamand De Morgen.
À l’approche de la COP28 organisée à Dubaï, aux Émirats arabes unis, la génération climat a-t-elle encore des... Vous faites partie d’une génération qui se bat depuis 2019 pour plus de justice climatique et sociale. Est-ce qu’aujourd’hui, c’est une génération désenchantée ?
Une chronique d'Agathe Defourny, experte en eau, et Pierre Jamar, expert en santé-environnement, tout deux chez Canopea (ex Inter Environnement Wallonie).
Avec les élections de 2024 en vue, le cap des six millions d'euros de dépenses publicitaires en ligne pourrait être dépassé d'ici la fin de l'année.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a affirmé dimanche que "les politiques et les actions du Hamas ne représentent pas le peuple palestinien".
Climatologues de renommée mondiale, Jean Jouzel, Yamina Saheb et Wolfgang Cramer sonnent l’alarme dans « À l’air libre » : la planète se réchauffe très vite et consomme toujours plus d’énergies fossiles. Sans que les politiques ne prennent la mesure du changement.
Face à l’urgence absolue de la situation, de plus en plus de scientifiques ont décidé de se rebeller et d’agir en accord avec les alertes écologiques qu’ils lancent, souvent en vain, depuis des années. Si cet engagement de la science dans le débat public n’est pas nouveau dans l’histoire, le mouvement interpelle par son ampleur et sa détermination. Avec un mode d’action de plus en plus répandu : la désobéissance civile. On pourrait dire que tout a commencé en septembre 2020 avec le lancement de Scientist Rébellion, mouvement international qui regroupe désormais des milliers de scientifiques. Mais en réalité, quelques mois plus tôt déjà, en février 2020, 1000 scientifiques français appelaient à la rébellion dans une tribune au Monde. Dans la foulée, le mouvement français Scientifiques en rébellion voit le jour. Depuis, il est de plus en plus fréquent de voir sur les réseaux sociaux ou dans les médias des scientifiques en blouse blanche prendre part aux actions de désobéissance civile pour alerter l’opinion pub
En 2022, le contexte géopolitique (hausse des prix des matières premières, agression russe en Ukraine) comme scientifique (rapport du GIEC) a mis en exergue la sobriété comme outil stratégique. Au-delà de la sobriété énergétique évoquée à l’automne 2022 par le gouvernement français et pourvoyeuse d’indépendance, le champ de réflexion ouvert par ce concept est bien plus vaste. Quels sont les nouveaux modèles sociaux et les nouveaux modes de consommation ? Comment comprendre le rapport à la démocratie et au contrat social, jusqu’à la conception de puissance ? Avec Gilles Gressani, Emmanuel Hache, Yamina Saheb et Aurore Stéphant. Présentée par Julia Tasse. Conférence filmée vendredi 29 septembre 2023 dans le cadre du festival Les Géopolitiques de Nantes. En partenariat avec l'IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) et Nantes Métropole.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a appelé lundi à "mettre de côté les tensions géopolitiques" existant au sein de la communauté internationale pour avancer dans la lutte contre le changement climatique, jugeant une meilleure "coopération" indispensable pour limiter le réchauffement à 1,5°C."L'objectif d'un réchauffement de 1,5°C" est "toujours à portée de main" mais il se heurte à "de nombreux défis", a mis en garde le directeur de l'AIE, Fatih Birol, à l'ouverture d'une réunion internationale sur le climat et l'énergie organisée à Madrid à deux mois de la COP28.
Pour l’historien et professeur d’histoire contemporaine Johann Chapoutot, l’obscurantisme criminel des pétroliers et l’ignorantisme au pouvoir face au changement climatique nous conduit à la mort – ou à la désobéissance civile.
Selon une nouvelle étude menée par un chercheur de l’Institut de sciences politiques Otto Suhr de la Freie Universität Berlin, le niveau du produit intérieur brut (PIB) n’a aucun impact sur la capacité des États dotés d’une souveraineté monétaire à financer des investissements dans des mesures radicales de décarbonation et des mesures sociales ambitieuses. des politiques telles que des services publics universels et une garantie d’emploi. L’étude « Comment payer pour sauver le monde : théorie monétaire moderne pour une transition vers la décroissance » vient d’être publiée dans la revue Économie écologique.
Dans un amer journal « éco-philosophique » rassemblant chroniques et réflexions sur la structuration d’un courant politique « climatocynique », le philosophe Dominique Bourg trace une voie étroite pour la construction de démocraties vertes.
Journées des familles, festivals, universités d’été… En cette dernière rentrée politique avant les élections...
La Libre analyse les grands enjeux pour chacune des formations francophones à l’aune de la campagne électorale qui s’ouvre.
Libre Eco week-end | Le Dossier. Les économistes francophones de l'Economic Prospective Club se sont penchés sur cette question évidemment d'actualité au vu des crises, de différentes natures, vécues durant la dernière décennie.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a exhorté lundi les États-Unis et la Chine à mettre de côté "leurs tensions" lors de la COP28 prévue en fin d'année, estimant que les "fractures géopolitiques" sont un frein au développement des énergies propres.
La crise climatique mondiale transcende les frontières, impactant les nations sans distinction, c'est le cas de l'Iran.
Pics de température, pluies intenses, sécheresses : les phénomènes extrêmes se succèdent dans l’indifférence.
Malgré des études récentes montrant une surmortalité des femmes âgées lors périodes de fortes chaleurs, la variable du genre n’est pour le moment pas prise en compte par les autorités sanitaires françaises.
En 2018, la Belgique a connu l’été le plus chaud de son histoire et l’émergence d’une mobilisation citoyenne historique pour le climat. La pandémie a eu raison de cet élan démocratique. En 2023, qu’est-ce qui a changé ? Rien, ou presque. La situation n’a fait qu’empirer, faute de mobilisation citoyenne et faute d’action politique. Une pandémie, des inondations historiques, une guerre sur le sol européen, une crise énergétique mondiale et la montée de tous les fascismes, toutes ces causes et ces conséquences sont aggravées par l’écocide planétaire, lui-même dû à l’absence de transition écologique juste. Les inégalités augmentent, la démocratie est en péril, nous détruisons l’habitabilité de notre planète. Nous ne faisons pas ce qui doit être fait pour éviter le pire, et nous ne sommes pas prêts à affronter ce que nous ne pouvons déjà plus éviter.
Confrontée à des phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique, la Corée du Sud change d’approche et opère un virage à 180°.
L’ensemble des partis politiques belges détenaient fin 2022 un actif net de 165 millions d’euros, soit le montant le plus élevé jamais atteint. C’est ce qu’écrivent plusieurs journaux vendredi, en se basant sur les comptes annuels des partis publiés par la Chambre.
Les craintes liées à la pollution provoquent l’inquiétude des pêcheurs de la zone, mais aussi des pays voisins.
La réédition de ce « manifeste biorégionaliste », déjà recensé dans nos pages, entre en résonance avec l'exigence, désormais critique, de refonder l'architecture à partir de l'attention portée aux territoires et à leurs écologies. L'ouvrage de Mathias Rollot s'ouvre par un constat : la catastrophe écologique et sociale a déjà eu lieu. Il pose ensuite une question : « Pourquoi vouloir encore parler d'“architecture'', alors que les défis actuels sont avant tout d'ordres sociétaux, climatiques, politiques ? »
Podcast on Spotify - Les partis politiques gagnent-ils trop d’argent ? La question revient sans cesse dans le débat public. Parfois c’est le salaire des présidents qui fait polémique, parfois ce sont les dépenses sur les réseaux sociaux... Mais au fond ? Que gagnent les partis ? A quoi est sensé servir leur financement public ? Qui les contrôle ? C’est ce qu’on essaye de comprendre en retraçant tout le travail fait par le panel citoyen mis en place par la plateforme We Need To Talk... Un panel de 60 citoyens qui vient de remettre au parlement ses recommandations pour réformer en profondeur le financement des partis politiques belges.
Quel est le trésor de guerre des partis belges? Comment sont-ils financés? Leurs dépenses sont-elles encadrées? Quelles sont les failles du système?
Ce projet de réensauvagement, qui dépasse l’initiative citoyenne, vient bousculer les politiques publiques de la conservation.
Les Pyrénées-Orientales sont à sec. Certes, des mesures de court terme viennent d’être prises. Mais des années d’inaction politique ont ancré la crise de l’eau : trop d’urbanisation, trop de siphonnage des rivières...
Comme des centaines de milliers de Français, les journalistes du « Monde » ont suivi l’atelier de formation aux enjeux du dérèglement. En se focalisant sur ses aspects techniques, l’exercice minimise sa dimension politique, estime Stéphane Foucart dans sa chronique.
Face à l’ampleur des crises écologique et énergétique, de la montée des inégalités sociales, la sobriété est désormais inévitable. L’idée, pourtant, n’est pas neuve : de l’éthique personnelle promue par les philosophes antiques à la tempérance comme vertu théologale chrétienne, l’histoire de la sobriété plonge loin ses racines dans les sociétés de subsistance. Mais qu’en est-il dans nos sociétés d’abondance récente désormais sous contrainte écologique ? Pour Bruno Villalba, il manque encore à la sobriété de devenir politique. Loin de consister simplement en l’élargissement d’une éthique personnelle, les politiques de sobriété impliquent de réviser en profondeur les conditions de bien-être de notre société matérialiste et hédoniste. Faire le choix de la sobriété, c’est aussi assumer ses conséquences. Mais sommes-nous réellement prêts à renoncer à un imaginaire de l’abondance, de la consommation généralisée, de l’extension du pouvoir d’achat, et à adapter notre liberté aux limites planétaires ?
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, qui publie ce lundi la synthèse de huit ans de travaux, entretient l’espoir ténu qu’il reste une chance de limiter le réchauffement à 1,5 °C, à condition d’un sursaut international.
Le 20 mars 2023, les États membres du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) ont approuvé le Rapport de synthèse afférent au sixième Rapport d’évaluation. Sa conclusion principale : un avenir résilient et vivable est encore à notre portée, mais seulement si nous réduisons fortement, rapidement et durablement les émissions de gaz à effet de serre au cours de cette « décennie critique » afin de limiter le réchauffement à 1,5 °C avec un dépassement minimal ou nul. Ce billet de blog met en lumière 6 points clés du rapport, ainsi que les principales réactions politiques, notamment les propositions du secrétaire général des Nations unies concernant un programme d'accélération de l'action climatique mondiale et un pacte de solidarité climatique du G20.
Toutes les réactions suite au nouveau rapport dévoilé par le Giec.
L’important étant moins les résultats électoraux que l’idée même d’afficher une pensée non-suicidaire.
Dans son livre Le suicide de l’espèce. Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies (Denoël, 2023), Jean-David Zeitoun, docteur en médecine et docteur en épidémiologie clinique, s’interroge sur notre étrange apathie face à l’inexorable montée en puissance des maladies liées à notre modèle de développement.
Dans son livre Le suicide de l’espèce. Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies (Denoël, 2023), Jean-David Zeitoun, docteur en médecine et docteur en épidémiologie clinique, s’interroge sur notre étrange apathie face à l’inexorable montée en puissance des maladies liées à notre modèle de développement.
Lors d’une conférence sur l’adaptation des territoires organisée le 30 janvier 2023 par France Stratégie et l’Institut de l’Économie pour le Climat (I4CE), le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a annoncé souhaiter étudier deux scénarios de réchauffement pour la stratégie d’adaptation de la France : +2 °C et +4 °C. La signification de ces deux chiffres – périmètre, échéance, etc. – n’était pas tout-à-fait claire au moment de l’annonce, ce qui a provoqué de nombreuses réactions, plus ou moins pertinentes.
Nous ouvrons les nouvelles vidéos "TALK - POLITIQUE" sur LIMIT avec aujourd'hui : Zakia Khattabi ministre du climat, l'environnement, biodiversité, développement durable et du green deal au gouvernement fédéral Belge.
Dans son livre « Fin du monde et petits fours », le chercheur Édouard Morena montre comment les hyper-riches se construisent une image de héros du climat pour préserver leurs profits. Jets privés, super-yachts, évasion dans l’espace : face à l’urgence climatique, les ultrariches et leur mode de vie ont mauvaise presse. Dans son livre Fin du monde et petits fours, à paraître le 9 février, le chercheur Édouard Morena montre comment ces élites, au-delà de symboliser la surabondance et l’excès, sont aussi « des (...)
​Le réseau des Territorialistes - Urbanisation généralisée et métropolisation, alternatives écologiques et France périphérique, néo-ruralités et biorégion… le réseau des Territorialistes s’intéresse aux dynamiques géographiques et aux imaginaires politiques qui les fondent. Il souhaite par cette entrée double donner à voir d’autres manières d’habiter la terre, les critiques que figurent ces formes-de-vie (ex : décroissance) et les savoirs sur lesquelles ces formes s’appuient (de la rénovation écologique aux savoirs paysans, de la communication non-violente aux expériences autogestionnaires…). Pour ce faire, ce réseau est composé de chercheur·euse·s, praticien·ne·s, étudiant·e·s et militant·e·s menant enquêtes de terrain et débats, autour par exemple d’expériences biorégionales et leurs écologies politiques, des initiatives habitantes dans des lieux de vie périphériques, des découpages et visées de la géographie institutionnelle, des héritages fonctionnalistes et des problèmes écologiques qu’ils posent aujourd
Les risques écologiques et politiques actuels expliquent le climat d’anxiété dans lequel nous vivons. Tout en soulignant la dynamique destructrice du désespoir, Corine Pelluchon montre que la confrontation à la possibilité d’un effondrement de notre civilisation est l’occasion d’un changement ouvrant un horizon d’espérance. Cela suppose de comprendre que l’espérance n’a rien à voir avec l’optimisme qui masque la gravité de la situation et qu’elle se distingue aussi de l’espoir qui exprime le souhait de voir ses désirs personnels se réaliser. Opposée au déni, l’espérance implique l’épreuve du négatif. Elle est la traversée de l’impossible.
Nouriel Roubini : Professeur d’économie à la Stern School of Business et conférencier

2022

Des hôpitaux qui débordent, des soignants qui craquent et des patients qui trinquent… Les réformes des dernières décennies pourraient amener le système de santé français vers la même situation qu’au Royaume-Uni.
Une question revient souvent quand on aborde la crise écologique, pourquoi est-il si difficile de changer les choses ? Dans « Chaque geste compte », Manifeste contre l’impuissance publique publié fin novembre chez Gallimard, Dominique Bourg et Johann Chapoutot mettent en cause le néo-libéralisme qui vide de sa substance le pouvoir politique et la démocratie. Entretien avec Dominique Bourg, l’un des penseurs de l’écologie politique en France.
"Soyons honnêtes avec nous-mêmes", a lancé le chef de délégation d'un pays développé lors d'une réunion préalable à la COP qui portait sur la façon de mobiliser 4 000 milliards de dollars par an pour la lutte contre le changement climatique. "Le financement n'est pas le problème ; si chaque…
L’avenir des transports est presque toujours discuté sous un vernis de neutralité technologique. Deviennent secondaires les débats sur la manière de nous transporter et ceux sur l’énergie nécessaire à nos trains et à nos voitures. Nous n’imaginons pas un futur sans expansion ni croissance, ces dernières étant évidemment continues et accélérées. Bien sûr, quelques mots sur la nécessité de respecter le climat émergent dans le débat.-....
Face aux alertes environnementales globales depuis le début des années 1970, l'absence de réactions vraiment significatives de la part des États en la matière pourrait interroger, et l'on pourrait se laisser aller à y voir un défaut de rationalité de la psyché humaine. Or nous entendons rappeler dans cette intervention que la science politique a mis au jour, le plus souvent depuis des décennies, des mécanismes qui expliquent par la rationalité même des acteurs, dirigeants et dirigés, le cheminement vers le chaos climatique et environnemental que nous observons.
Dans À Bout de Flux, qui vient de paraître aux Éditions Divergences, l’historienne de l’architecture Fanny Lopez poursuit un travail qui s’attache à décortiquer les dimensions politiques et spatiales des infrastructures énergétiques. L’auteur y déploie une double histoire du numérique et des réseaux de production, d’acheminement et de transmission électrique : un éventail de prises pratiques par lesquelles comprendre le fonctionnement de cette « mégamachine ». A l’heure où les appareils gouvernementaux présentent la sobriété individuelle comme réponse à la crise de l’énergie, Fanny Lopez revient avec clarté et finesse sur les aspects matériels de ces infrastructures, et met en relief différentes propositions pour les mettre en déroute : leur opposer d’autres formes de réseaux, d’autres rapports à la technique.
 L’invasion de l’Ukraine par la Russie a ouvert une nouvelle page de la conflictualité au 21e siècle en remettant à l’ordre des possibles le conflit de haute intensité entre deux armées modernes. Cette perspective du conflit de haute intensité est la cible des dernières lois de programmation militaire françaises et…
Malgré les nouveaux outils de la finance dite «verte», les acteurs du secteur, en Suisse, participent activement au chaos climatique. Une finance helvétique qualifiée de «fossile et écocide» par le festival Alternatiba, qui a lieu cette semaine à Genève. Parmi les invités de la manifestation, Lucie Pinson, fondatrice de l’ONG Reclaim Finance
A la fin d’un été meurtrier, le déni du dérèglement climatique n’est plus possible. Pour autant, les responsables préfèrent l’inertie.
La Russie a empêché vendredi l'adoption d'une déclaration commune à l'issue des quatre semaines de la conférence d'examen à l'ONU du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), dénonçant des termes "politiques".
Le climat qui cache la forêt – Comment la question climatique occulte les problèmes d’environnement. Dans Cet ouvrage auteur remet en question la pertinence de la priorité accordée au climat dans les politiques environnementales. Cette critique ne s’inscrit pas dans une perspective « climato-sceptique », mais part du souci de ne pas négliger d’autres enjeux écologiques majeurs susceptibles d’entraîner des conséquences économiques et sanitaires supérieures à celles qui résultent des effets du changement climatique.
La mise en place de politiques de sobriété nécessite une métamorphose de l’économie qui va bien au-delà du plan annoncé par Emmanuel Macron et des appels des énergéticiens français à modifier nos habitudes, estime, dans une tribune au « Monde », Yamina Saheb, experte du GIEC.
La nouvelle canicule qui sévit en France est un rappel impérieux de l’urgence climatique et de l’insuffisance manifeste des réactions politiques dans la lutte contre le réchauffement, particulièrement dans l’Hexagone.
Les "politiques irréalistes" visant à réduire les émissions de CO2 pourraient alimenter une "inflation exceptionnelle", a déclaré samedi le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, présidant un sommet entre les États-Unis et plusieurs pays arabes à Jeddah (ouest).
Les chercheurs Klaas Lenaerts, Simone Tagliapietra, Guntram Wolff plaident, dans une tribune au « Monde », pour la mise en place de mécanismes collectifs européens, car les catastrophes naturelles toucheront inégalement les États membres.
L’urgence climatique, le dépassement des limites planétaires et l’accroissement des inégalités sociales nécessitent d’interroger nos besoins et nos usages actuels en ressources énergétiques fossiles et en matières premières. Pour répondre à ces défis, une transition profonde et rapide de notre système énergétique carboné, non renouvelable et dispendieux vers un modèle fondé sur la sobriété et des ressources renouvelables est nécessaire. La sobriété constitue la pierre angulaire d’une transition énergétique et écologique socialement juste. Elle peut devenir une véritable boussole pour la mise en place de politiques publiques robustes favorisant la qualité de vie tout en répondant aux défis énergétiques, économiques et démocratiques du XXIe siècle. Les collectivités ont un rôle clé à jouer pour accompagner ces évolutions à l’échelle locale et construire des projets de territoires sobres et résilients. Coordonnée et élaboré par Virage Énergie en partenariat avec le Cédis (centre de formation), cet ouvrage a pour
Dans un entretien exclusif avec EURACTIV France, l’ancienne ministre écologiste et actuelle directrice générale d’Oxfam France, Cécile Duflot, alerte sur l’ampleur des bouleversements climatiques, les inégalités sociales face au phénomène, et plaide pour un changement radical notamment dans les politiques publiques.
Marek Hudon, professeur à Solvay, explique dans notre émission Trends Talk l'objectif du Haut Comité pour une transition juste qu'il copréside. Cela bouge, constate-t-il, mais pas assez vite!
Yamina Saheb est experte internationale des politiques d’atténuation du changement climatique au cabinet d’études OpenExp et enseignante à Sciences Po Paris. Elle est l’une des auteurs du rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique.
Neuf tempêtes de sable en Irak et trois en Iran en cinq semaines, des milliers d’hospitalisations, la Turquie qui fait barrage sur le Tigre et l’Euphrate… Le changement climatique accroît les risques de drames humains et politiques.
Nucléaire « inacceptable », « catastrophe industrielle » des EPR, la France et sa « la folie des grandeurs »... Pilier de la lutte contre l’atome, l’ingénieur Bernard Laponche alerte sur les dangers de cette technologie.
En 2015 à Paris, les Etats se sont engagés à contenir le réchauffement climatique nettement en dessous de 2 °C et à poursuivre les actions pour le limiter à 1,5 °C. Mais comme l’a noté le GIEC, un dépassement—au moins temporaire—de cet objectif est probable. Chaque dixième de degré compte et accroît les graves effets négatifs sur les écosystèmes et les populations, en particulier les plus vulnérables. La poursuite du réchauffement augmente également le risque de franchir des limites planétaires de façon irrémédiables. Les risques d’un dépassement de l’objectif de 1,5 °C auront des effets négatifs sur tous les Objectifs de Développement Durable des Nation-Unies, entraînant des conséquences environnementales et politiques profondes.
La surexploitation intensive des ressources, renouvelables ou non, dégrade les capacités de la planète à répondre aux besoins toujours croissants en eau, en alimentation, en énergie, en matières premières. Les parts du gâteau à répartir dans une population mondiale toujours croissante se rétrécissent, ce qui est lourd de conséquences pour la stabilité des équilibres géopolitiques mondiaux.
La pandémie, la guerre en Ukraine, ou encore la crise alimentaire qui se profile font planer sur l'Europe des menaces durables de tensions et soubresauts politiques, affaiblissement industriel, vague migratoire, autant de défis pour ses dirigeants.
Face aux ravages du climatoscepticisme, le CNRS a sorti un livre au titre évocateur « Tout comprendre (ou presque) sur le climat ». Afin que les politiques s’emparent enfin des enjeux climatiques, le Président du CNRS en a envoyé 1000 à tous les députés, sénateurs et présidents de Région en France. Un succès littéraire qui s’infiltre jusque dans les plus grands groupes du CAC40, le but : lever les blocages pour amorcer un changement sociétal à la hauteur de la gravité de la situation.
Une agriculture protectrice du vivant est possible, écrit dans cette tribune l’association Terre de liens, à l’occasion de la Journée internationale de la diversité biologique ce 22 mai. Reste à réorienter les politiques agricoles.
L'hypothèse qui est au cœur de cet ouvrage est que pour accélérer la transition sociale et écologique, une profonde transformation est nécessaire à la fois dans les modes d’organisation de la vie démocratique, dans l’organisation économique, et dans les modalités d’exercice de l’action collective, fondée sur la participation des citoyens. Le nouveau rôle que nous proposons pour l’État – ce que nous appelons « l’État partenaire » – cherche à soutenir l’expérimentation locale et à accélérer l’apprentissage collectif. L’État partenaire collabore avec les initiatives citoyennes, les entreprises qui viennent en appui des innovations sociales et écologiques, les initiatives des autorités publiques locales et des communautés locales. Il encourage l’autonomie et la réflexivité sociale. Cette réflexivité sociale porte autant sur la capacité des individus à remettre en question les normes sociales dominantes, que sur la co-construction sociale des critères de « progrès » et de « succès », ainsi que de la façon de défi
Une dimension qui a été largement laissée de côté par les politiques climatiques du monde entier est la prise en compte de l’importante empreinte carbone des personnes très riches.
Votre biographie Twitter vous annonce «écosocialiste», et vous faites partie de l’association Décroissance Suisse. Ce sont des postures politiques, non? Absolument! C’est justement pour cela que je savais que j’étais visée. Philippe Nantermod a accusé les scientifiques de prôner la décroissance, de militer pour l’écosocialisme et d’être anticapitalistes. Cela me correspond à 100%, et j’assume pleinement les trois, mais cela ne correspond pas du tout à mes collègues