« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »
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2025
La rhétorique employée par les chefs d’État ou despotes de ce monde nous renvoie à un concept fréquemment analysé ces derniers temps : la fenêtre d’Overton. Elle délimite un espace d’acceptabilité des idées, opinions et questions dans le débat public. Les derniers propos de Donald Trump, d’Elon Musk ou des leaders populistes en Europe tendent à déplacer cette fenêtre vers l’extrême droite. Comment parviennent-ils à rendre acceptables certaines déclarations et décisions pour le moins radicales, qui ne l’auraient jamais été il y a quelques années ?
Au moins neuf personnes sont mortes dans l'est des États-Unis, dont huit dans le Kentucky, balayé par de fortes pluies qui ont causé des crues mortelles et mobilisé les services de secours, ont annoncé dimanche les autorités locales.
Chaud business. Inondations en Bretagne, incendies à Los Angeles, record de chaleur en Espagne… 2025 commence à peine que s’enchaînent les évènements climatiques extrêmes. À quoi pourrait ressembler le reste de l’année ? Vert a posé la question à six scientifiques.
Près de 250 millions d’enfants dans le monde ont vu l’impact des événements météorologiques extrêmes en 2024 sur leur vie scolaire. La canicule a été la principale cause, avec au moins 171 millions d’écoliers concernés.
Alors que les incendies scarifient la Californie, le rôle des assurances devient de plus en plus critique face aux dégâts climatiques. Certaines délaissent les zones à risque. Ailleurs, les primes explosent. Les inégalités d’accès s’accentuent. Un débat qui nous concerne.
Si aujourd’hui les extrêmes droites russe et ukrainienne sont des ennemies mortelles, elles ont longtemps eu, en la personne de Jean-Marie Le Pen, un allié français commun.
A mesure que la planète se réchauffe, l’influence du changement climatique prend le pas sur d’autres phénomènes naturels affectant le climat.
Selon plusieurs études, le changement climatique pourrait augmenter le risque de séismes dans le monde. En cause, la fonte des glaces, la montée des eaux et la multiplication des évènements météorologiques extrêmes, qui déstabiliseraient les plaques tectoniques.
Les événements météorologiques extrêmes sont plus fréquents et plus forts. Les vagues de chaleur qui se produisaient tous les cinquante ans frappent déjà tous les dix ans. Elles pourraient devenir quasiment permanentes dans de grandes parties du monde, et des records bien plus intenses se produiront alors.
Le changement climatique a déclenché des conditions météorologiques extrêmes et de chaleur record en 2024, a alerté lundi l’Organisation météorologique mondiale de l’ONU (OMM), le secrétaire général des Nations unies exhortant le monde à abandonner le « chemin vers la ruine ». L’année écoulée devrait être la plus chaude jamais enregistrée, a déclaré l’OMM. Dans le même temps, les émissions de gaz à effet de serre ont atteint de nouveaux records.
2024
En septembre 2024, alors que l’ouragan Helene frappait violemment la Floride, la station spatiale internationale (ISS) a révélé des phénomènes fascinants dans la mésosphère, une région peu étudiée de l’atmosphère terrestre. Ces observations inédites ouvrent une nouvelle fenêtre sur les interactions complexes entre les conditions météorologiques extrêmes et les couches supérieures de l’atmosphère.
Une étude, publiée dans « Science », attribue la forte hausse de la température en 2023 au fait que la Terre renverrait moins d’énergie solaire vers l’espace. D’autres scientifiques estiment qu’il s’agit d’un effet combiné des émissions de gaz à effet de serre et d’une forte variabilité naturelle du climat.
Une étude révèle qu’au cours des 65 dernières années, certaines régions du monde ont enregistré des vagues de chaleur extrêmes dont l’ampleur dépasse largement les prévisions des modèles climatiques.
Dans une tribune au « Monde », la géographe Magali Reghezza-Zitt alerte quant aux risques majeurs que l’inaction climatique engendre : chaque dixième de degré supplémentaire augmente de façon exponentielle les extrêmes hydroclimatiques.
Selon une étude publiée ce jeudi 31 octobre par le consortium de scientifiques World Weather Attribution, la hausse des températures planétaires a intensifié les dix phénomènes météorologiques les plus meurtriers des vingt dernières années.
Ingénieure hydrologue de formation, Charlène Descollonges travaille sur la gestion de la ressource en eau. Elle a également cofondé l’association pour une hydrologie régénérative. Alors que le changement climatique et les activités humaines accentuent les pressions sur la ressource en eau tout en impactant les cycles de l’eau, Charlène Descollonges propose des pistes d’action.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Davide Faranda Directeur de recherche CNRS (permanent) en sciences du climat au laboratoire LSCE de l’Université Paris-Saclay. Son expertise principale est l’attribution des événements météorologiques extrêmes au changement climatique. Il aborde la Science de l'attribution qui permet de définir si des événements extrêmes sont liés ou non au changement climatique d'origine anthropique, comprendre les ouragans et ce à quoi il faut se préparer.
La climatologue Stella Bourdin, spécialiste des tempêtes à l’université d’Oxford, décrypte une saison cyclonique atypique, qui a vu le «monstre» Milton saccager les Etats-Unis et un ex-ouragan tropical déferler sur la France.
Il est "quasiment certain que 2024 sera l'année la plus chaude jamais mesurée" après le record de 2023, a annoncé mardi l'observatoire Copernicus. Septembre 2024 a été le 2e mois de septembre le plus chaud jamais enregistré, poursuivant une série de plus d'un an de températures exceptionnelles. L'observatoire européen note également dans son bulletin de septembre des "précipitations extrêmes" sur une partie de l'Europe ainsi que des conditions plus humides que la normale sur certaines régions d'Amérique du Nord, d'Asie et d'Afrique:
Septembre 2024 a été le 2e mois de septembre le plus chaud jamais enregistré, poursuivant une série de plus d'un an de températures exceptionnelles qui rend "quasiment certain que 2024 sera l'année la plus chaude jamais mesurée" devant le record de 2023, a annoncé mardi l'observatoire européen Copernicus.