Jean Jouzel

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Notre Planete

2024

Pétrole, gaz, exploitation des forêts, extraction de métaux rares, agriculture… nos usages des ressources naturelles de la planète ont explosé en un demi siècle.
L’économie, on lui donne des règles. Et depuis des décennies, nous lui avons donné une règle absolue, voire...

2023

Les activités humaines ont-elles perturbé l'écosystème Terre au point que nous aurions engendrer une nouvelle ère géologique ? Baptisée Anthropocène, cette période "artificielle" de l'histoire de la Terre suscite de plus en plus l'intérêt de la communauté scientifique, au point qu'elle pourrait même servir à déceler les éventuelles traces d'une hypothétique civilisation disparue il y a des millions d'années... Sur Terre : "l'hypothèse du Silurien".
Avec l’équipe on se baladait sur le net et on est tombé sur une pépite… Il s'appelle Noé et il a un talent incroyable. Aujourd’hui on vous partage sa 1ère vidéo, “Le donut qui va sauver notre planète !”, car on pense qu’elle peut vous aider à secouer le cocotier, et contribuer à sauver le monde. Merci de faire un chouette accueil à Noé qui va nous parler du Donut qui va sauver notre planète !
Une réduction ordonnée des émissions nécessite une réduction de 6 à 7 % par an des émissions de CO2 d’origine fossile pour rester dans les limites du budget restant, tandis que tous les autres gaz à effet de serre (comme le méthane et l’oxyde nitreux) doivent réduire de la même manière. Et encore, c’est loin d’être suffisant. Les puits de carbone dans la nature doivent rester intacts, ce qui signifie que nous ne pouvons plus étendre l’agriculture aux forêts naturelles, aux zones humides, aux tourbières et aux prairies.
À l’occasion de la Journée internationale des forêts, le 21 mars, un collectif international de 850 chercheurs, étudiants, ingénieurs et techniciens en appellent à l’urgente sauvegarde des forêts tropicales, pour les populations rurales et le monde en général. 850 chercheurs·es, professeurs·es, ingénieurs·es, techniciens·nes et étudiants·es dans le secteur forestier. La liste complète des signataires de cette tribune est ici. En cette journée internationale des forêts, tandis que les forêts tropicales (...)

2022

Dans une tribune au « Monde », le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies exhorte les pays développés à prendre des mesures pour « combler le gouffre » des inégalités mondiales, lors de la COP27 en Egypte et du sommet du G20 à Bali.
Dans son ouvrage Criminels climatiques, publié aux éditions La Découverte, Mickaël Correia conduit une vaste enquête sur trois mastodontes des énergies fossiles en remontant les pipelines, les stratégies et les techniques qui leur permettent de continuer à polluer. À Vert, il livre quelques fragments de ce vaste système au croisement des pouvoirs politique, culturel, économique et financier.
« Surconsommation : l’impasse » (3/5). Pour réduire l’impact de l’alimentation et de l’élevage sur le réchauffement climatique, il faudra transformer le contenu de nos assiettes et nos modes de production. Mais aussi accompagner les agriculteurs vers cette transition difficile et revoir nos politiques publiques.
Notre cerveau aime les raccourcis. Mais faut-il pour autant blâmer cet organe, quitte à se déresponsabiliser des urgences écologiques ?

2021

120 kilomètres de large pour 600 kilomètres de long et une profondeur de 3 kilomètres. Voici les dimensions du glacier Thwaites. Et il inquiète particulièrement les différents scientifiques. En effet, celui que l'on surnomme le "glacier de l'apocalypse", qui est l'un des plus importants au monde, menace de disparaître de la surface de la terre d'ici cinq à dix ans.
Jeudi s’est tenue à la Cité des sciences et de l’industrie la table ronde «Pluie et inondations : mieux vaut prévenir !» dans le cadre du cycle de conférences «Ma planète demain». L’événement s’organisait en duplex de Niamey, au Niger, et en partenariat avec l’Institut de recherche pour le développement. Hydrogéologues et météorologues français et nigérians étaient les invités de cette rencontre animée par la journaliste Anne-Cécile Bras.
Au moment où les prévisions liées au réchauffement climatique sont de plus en plus alarmantes, le pessimisme grandit sur notre capacité à "sauver la planète". Face à ce constat, certains scientifiques proposent d'avoir recours à la géo-ingénierie, une manipulation scientifique du climat. Décryptage.
Fonte des glaces, cyclones tropicaux, mégafeux : notre maison brûle et pourtant nous regardons ailleurs… D’où cette question : pourquoi notre cerveau nous pousse-t-il à détruire la planète ? Pour y répondre, nous recevons Sébastien Bohler, docteur en neurobiologie moléculaire, rédacteur en chef du magazine cerveau et psycho, et auteur de nombreux ouvrages sur les neurosciences dont “le Bug humain” et “Où est le sens”
La mode représente jusqu’à 8,5% des émissions de gaz à effet de serre mondiales, et plus de 30 millions de tonnes de CO2 importées en France chaque année 3. Le textile utilise par ailleurs 11% des pesticides consommés dans le monde 4 et provoque 20% de la pollution des cours d’eau
Antonio Guterres, ONU. A un mois de la COP26 sur le climat, les dirigeants de la planète sont pressés de toutes parts d'agir vite et fort pour brider un réchauffement "catastrophique", mais entre crise du Covid-19 et colère des plus vulnérables, les négociations s'annoncent houleuses.
« La première chose qu'on devrait enseigner aux enfants c'est le fonctionnement physique de la planète. Expliquer que notre mode de fonctionnement actuel est parfaitement insoutenable. Que c'est une certitude scientifique. Que y a aucun débat là-dessus. »
On voit fleurir régulièrement sur le web une série d’articles contradictoires : les uns clament que la plantation d’arbres aiderait à refroidir le climat sur notre planète Terre, les autres que la déforestation aurait le même effet !
Depuis 30 ans, la compréhension du climat terrestre dans sa globalité s’est donc terriblement améliorée, permettant le développement de nouveaux concepts. L’un d’entre eux suscite beaucoup d’intérêt auprès de la communauté scientifique : c’est celui des points de basculement (tipping point).
Une étude a analysé quels seraient les meilleurs endroits de la planète où se réfugier en cas d’effondrement de la société, il semblerait que les îles soient les mieux placées mais pas n’importe lesquelles !
Cette carte mondiale mise à jour régulièrement montre les incendies / feux actifs dans les dernières 24 heures sur Terre. Ils sont détectés par la « suite de radiomètres pour imageurs dans l'infrarouge et le visible »
Alors que les températures battent des records un peu partout sur notre planète, un scientifique a fait une déclaration qui n’est pas faite pour rassurer. Selon lui, notre organisme possède une “limite thermique”. Or, elle serait déjà presque atteinte en raison du réchauffement climatique.
Après une baisse historique due aux confinements imposés pour endiguer la pandémie de coronavirus, l'empreinte écologique de l'Humanité revient cette année à ses niveaux de 2019.
Toutes les 18,6 années la Lune entame un nouveau cycle, avec une trajectoire modifiée. Sa force gravitationnelle a un impact puissant sur les eaux de notre planète. La Nasa craint que ce phénomène, combiné aux effets du réchauffement climatique, ne cause des inondations particulièrement importantes sur Terre.
En Bolivie, dans le département d'Oruro, le lac Uru Uru, relié au fameux lac Titicaca, s'est vu complètement recouvert par des centaines de tonnes de plastique et de déchets urbains. Déjà contaminé par les exploitations minières, ce site riche en biodiversité est actuellement en danger et pourrait finir par disparaître.
Si votre carte de paiement arrive bientôt à expiration ou que vous prévoyez de changer de banque, vous avez des raisons d'être inquiet. Depuis plusieurs semaines, la planète est en effet victime d'une pénurie massive de semi-conducteurs, ces éléments de base qui composent les puces de notre matériel électronique.
Lorsque l'on entend parler de sécheresse, les incendies ne sont jamais très loin et les dégâts sont comptabilisés en plusieurs centaines voire milliers dhectares de forêts ravagés par les flammes. Et si on cherchait à comprendre comment les arbres réagissent face à la sécheresse et dans quelles conditions finissent-ils par mourir.
On parle de pollution lumineuse ou de photopollution lorsque les éclairages artificiels sont si nombreux et omniprésents qu'ils nuisent à l'obscurité normale et souhaitable de la nuit. Ainsi, à la tombée de la nuit, d'innombrables sources de lumières artificielles (éclairage urbain, enseignes publicitaires, vitrines de magasins, bureaux allumés en permanence, lumières dans les jardins...) prennent le relais du soleil des centres urbains jusqu'au plus petit village.
Des chercheurs américains ont tenté de déterminer comment les écosystèmes naturels ont été affectés par les phénomènes climatiques et l’activité humaine au fil des siècles.D’après leurs résultats, la biodiversité a commencéà décliner il y a des milliers d’années. Et ce principalement à cause de l’exploitation de la nature par les humains.Les humains interagissent avec la nature depuis la nuit des temps, ou presque. La Révolution néolithique a vu naître l’agriculture, tandis que leurs ancêtres avaient déjà réussi à domestiquer le feu. Pourtant, les écosystèmes n’ont jamais évolué aussi rapidement qu’au cours des 18.000 dernières années, souligne cette nouvelle étude parue dans la revue Science
Pour lutter contre le réchauffement climatique, rien de mieux que planter des arbres ? C’est ce que certains chercheurs soutiennent, cartes à l’appui. Toutefois, cette thèse ne fait pas l’unanimité. Car si des pays se lancent dans d’immenses projets de reforestations, la frontière avec le greenwashing n’est jamais très loin. En tout cas, quand il ne s’agit que de “compenser” simplement les effets de l’activité humaine actuelle.
Nous vivons plus longtemps, mais en moins bonne santé. Des substances chimiques qu’on ne peut plus ignorer sont en cause.
Au cours de sa longue existence, notre planète a connu plusieurs crises majeures, qui, à chaque fois, ont transformé en profondeur le vivant et entraîné l’extinction de la majorité des espèces. Les crises de la biodiversité avancent masquées, en silence. Aujourd’hui, tout laisse à penser que nous sommes à l’aube d’une sixième extinction qui arrive à une vitesse foudroyante : on estime que 500 000 à un million d’espèces sont en train de décliner et que d’ici quelques décennies elles pourraient s’éteindre. L’homme et sa consommation sans cesse croissante d’espace et d’énergie en est la première cause.

2020

L'étude annuelle, « BP Statistical Review of World Energy 2020 », est parue au mois de juin dernier. Pour la 69ème année consécutive, l'équipe d'économistes et de statisticiens de BP, a recueilli, vérifié et analysé les statistiques de l'énergie, en provenance du monde entier. Cette étude fournit aux chercheurs, aux entreprises, aux médias et aux politiques, une base de données mondiale exhaustive, sans équivalent.
La crise du Covid-19 a mis en lumière un système alimentaire mondial défaillant. Il a plongé des millions de personnes dans la faim sur une planète qui produit pourtant suffisamment pour nourrir tout le monde. Un élément perturbateur de ce système : la production à grande échelle de biocarburants et son impact négatif sur la sécurité alimentaire mondiale. En revoyant sa politique énergétique très friande d’agrocarburants, la Belgique a une occasion en or de contribuer à la sécurité alimentaire de nombreux pays. Une opinion d'Alba Saray Pérez Terán, responsable de plaidoyer Climat chez Oxfam Belgique.
Réchauffement climatique, extinction de centaines de milliers d’espèces, pollutions globales, guerres de l’eau et d’autres ressources, migrations massives... tous ces dangers convergent et se démultiplient en un péril unique que des certains ont commencé à envisager : celui d’un effondrement global de la civilisation, voire de la biosphère elle-même, engagée dans une tragique « sixième extinction ».
Réchauffement climatique, extinction de certaines espèces, pollutions globales, guerres de l’eau et d’autres ressources, migrations massives... tous ces dangers convergent et se démultiplient en un péril unique que des spécialistes de différents domaines ont commencé à envisager : celui d’un effondrement global de la vie humaine, voire de la biosphère elle-même, engagée dans une tragique sixième extinction.

2019

De plus en plus de travaux scientifiques prédisent la fin de notre civilisation industrielle : incapable d'évoluer, elle pourrait s'effondrer comme d'autres dans l'histoire de l'Humanité, principalement à cause des inégalités dans la répartition des richesses et de la surexploitation soutenue et croissante de ressources limitées. La « fin du monde » ou plutôt la fin de nos civilisations actuelles est un sujet récurrent et tout à fait plausible ne serait-ce que par les menaces d'origines naturelles. Mais c'est bien l'Homme qui est devenu la cause la plus probable et immédiate de sa propre extinction : « l'Homme est un loup pour l'Homme » reprenait déjà Sigmund Freud dans son livre Malaise dans la civilisation, une locution qui prend tout son sens à l'aube d'un désastre.

2018