Jean Jouzel

OA - Liste

« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »

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anormale

2025

Depuis 2019, la France métropolitaine connaît une série d’hivers nettement plus doux que la normale, annonce ce jeudi 6 mars Météo France. Cette année, il a été plus chaud de 0,6°C, avec une grosse différence entre le Nord et le Sud.
Attisé par une sécheresse anormale et des vents puissants, un incendie d’une ampleur exceptionnelle se propage dans la ville d’Ofunato, dans le nord-est du Japon. Selon les médias locaux, 850 personnes ont dû se réfugier dans des centres d’évacuation.

2024

Depuis le 27 décembre, les littoraux équatoriens et péruviens font face à une série de vagues de forte intensité. Plusieurs infrastructures maritimes et touristiques ont été altérées par le phénomène.

2023

Une vague de chaleur historique a frappé la péninsule ibérique ce week-end avec des températures dépassant les 32°, a annoncé lundi l'agence météorologique nationale espagnole (Aemet).
Les températures à la surface de l'océan ont atteint un niveau record ce mois-ci. Deux facteurs peuvent expliquer cette tendance.
La Belgique a connu un mois de février très sec, mais la situation n'est pas aussi alarmante qu'en France.

2022

EN UN GRAPHIQUE – L’épisode de froid que traverse l’Hexagone ne contredit en rien la réalité du réchauffement climatique.
Jeudi, il faisait 29°C à Hendaye et 28 °C à Nay, dans les Pyrénées-Atlantiques. Dans les Landes, les Hautes-Pyrénées et le nord de l’Auvergne, on attend encore jusqu’à 30 °C. Le bulletin météo est digne d’un mois d’été. Pourtant, il concerne les derniers jours d’octobre. Jamais un épisode de chaleur tardif à cette époque de l’année n’avait été aussi long et intense. Il concerne l’Europe mais est particulièrement sévère en France. Ce vendredi, la fournaise automnale devrait atteindre son maximum. Météo France anticipe même «des températures jamais vues après un 25 octobre» dans certaines villes, comme à Bordeaux ou Clermont-Ferrand.
La chaleur actuelle n'est pas sans conséquences importantes pour le vivant. Agroclimatologue chez ITK à Montpellier, Serge Kaza alerte sur un phénomène qu'il ne faut pas prendre à la légère car il risque de se reproduire dans les années à venir. Interview.
La France n’a pas fini de suffoquer. Selon une note publiée par l’Insee le 30 août en partenariat avec Météo-France, une large partie du territoire subira entre 16 à 29 journées « anormalement chaudes » en été entre 2021 et 2050. À titre de comparaison, ces territoires, abritant près de 80 % de la population, en comptaient moins de 16 entre 1976 et 2005.