2025
Des scientifiques ont franchi un "jalon" sur la voie de la fusion nucléaire en maintenant un plasma pendant plus de 22 minutes - un record - dans le réacteur opéré par le CEA à Cadarache (Bouches-du-Rhône), a annoncé l'organisme mardi.Promesse d'une énergie propre, sûre, peu coûteuse et quasi-inépuisable, la fusion nucléaire fait l'objet de recherches fondamentales depuis des décennies.
"Plug, baby, plug" (Branche-toi, bébé, branche-toi"): Emmanuel Macron a défendu lundi l'énergie nucléaire plutôt que les forages pétroliers à tout-va promis par Donald Trump dans un célèbre slogan de campagne ("We will drill, baby, drill" - "On va forer, bébé, forer").
Des images satellite obtenues par Reuters montrent pour la première fois ce qui ressemble à un gigantesque laboratoire chinois de recherche nucléaire. Sa spécialité : permettre à la fois de rechercher le "Saint Graal" des énergies renouvelables et aider à faire des simulations d’essais sur les armes nucléaires.
Le nucléaire propose presque en continu 10 000 offres d'emplois sur le site de France Travail, conséquence de la relance de l'atome en France et des départs à la retraite, a-t-on appris mercredi auprès de l'établissement public chargé de l'emploi en France.
Selon le gestionnaire du réseau RTE, la production d’électricité a l’an dernier franchi pour la première fois le seuil de 95 % d’électricité d’origine bas carbone.
Le groupe public français Orano (ex-Areva) a signé vendredi à Oulan-Bator avec la Mongolie un accord pour l'exploitation d'une vaste mine d'uranium, a constaté une journaliste de l'AFP, un investissement présenté par Paris comme important pour l'approvisionnement des centrales françaises.Cette signature, qui concrétise la bonne santé des liens bilatéraux, se faisait attendre depuis octobre 2023, lorsque le protocole d'accord sur l'exploitation de ce site avait été paraphé en France lors d'une visite d'Etat du président mongol Ukhnaa Khurelsukh.
Conception, financement, rentabilité... la Cour des comptes a appelé mardi l'Etat et EDF à lever les nombreuses "incertitudes" avant de poursuivre le vaste programme de construction de nouveaux réacteurs nucléaires EPR. Dans un rapport critique de 97 pages, la juridiction financière estime que "l'accumulation de risques et de contraintes pourrait conduire à un échec du programme d'EPR2", en rappelant que l'EPR de Flamanville en Normandie a été connecté au réseau électrique national 12 ans après la date prévue, le 21 décembre.
La Cour des Comptes a revu en hausse mardi le coût total du projet de réacteur nucléaire EPR de Flamanville, raccordé au réseau fin décembre avec 12 ans de retard, à 20,4 milliards d'euros, soit 1,3 milliard de plus que son estimation en 2020."Le coût total à terminaison de Flamanville 3 est plus élevé et atteint 20,4 milliards" en euros de 2015, "soit 23,7 milliards" en euros de 2023, a indiqué la Cour des Comptes dans un nouveau rapport consacré à la filière des EPR, le réacteur de nouvelle génération au cœur de la relance du nucléaire en France.
La production d'électricité nucléaire et hydroélectrique d'EDF en France a fortement progressé l'an dernier, le groupe ayant connu moins d'arrêts de réacteurs et mis en grande partie derrière lui ses problèmes de corrosion sous contrainte, mais aussi grâce à l'absence d'aléa climatique majeur et de mouvements sociaux, a annoncé lundi le groupe électricien français.La production nucléaire en France est ressortie à 361,7 térawattheures (TWh) en 2024, en hausse de 12,9% par rapport à l'année précédente (soit + 41,3 TWh), a indiqué EDF.
2024
Vendredi 20 décembre 2024, jour J pour l'EPR de Flamanville (Manche): après 17 ans de travaux, dont 12 ans de retard, le réacteur nucléaire de nouvelle génération devrait être enfin raccordé au réseau et contribuer à la production électrique de la France.Sauf aléas de dernière minute, le premier couplage au réseau du réacteur EPR devrait donc avoir lieu au dernier jour de l'automne, après avoir été promis "avant la fin de l'été", puis "avant la fin de l'automne".
Le spécialiste français de l'uranium Orano a annoncé vendredi relever son objectif de chiffre d'affaires pour 2024 d'un milliard d'euros, à la suite de la signature de contrats concernant un potentiel rapatriement au Japon de déchets nucléaires stockés en France.
La ministre française de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a annoncé lundi avoir signé un accord de "coopération bilatérale" dans le nucléaire avec son homologue néerlandaise Sophie Hermans traduisant un "engagement politique" à travailler de concert sur la relance de l'atome dans les deux pays.
La Suède et l'Allemagne disposent déjà de nouvelles méthodes de recyclage des matériaux faiblement radioactifs après la fermeture d'une centrale nucléaire.
L’ex-Areva NC va agrandir son site du Tricastin et devrait décider, en 2025, la construction d’une usine d’enrichissement dans le Tennessee.
« Cela ressemble à un tableau », déclare Jean-Pierre Simon, en montrant du doigt la rangée d'arbres vert foncé qui sépare les champs et qui scintille à présent dans le soleil couchant. C'est un paysage qu'il admire depuis des décennies. « Mais bientôt, une ligne de chemin de fer et un train transportant des déchets nucléaires traverseront cet horizon », déplore l'agriculteur, le ton amer. Cela fait trois générations que sa famille vit ici, près de Bure, dans le département de la Meuse, dans (…)
Au lendemain de son redémarrage, le réacteur nucléaire EPR de Flamanville s'est arrêté automatiquement mercredi, a annoncé EDF, qui assure que cet arrêt est la preuve que "le système de sécurité fonctionne bien". Des contrôles sont en cours.
L'EPR de Flamanville a « divergé » (opération qui initie la réaction en chaîne dans le cœur du réacteur) ce 3 septembre à 15h54. S'ensuivra un programme de tests qui doit permettre d'atteindre un niveau de puissance de 25%, palier à partir lors duquel l'EPR « sera connecté au réseau électrique national pour la première fois et produira alors de l'électricité », une échéance attendue « d'ici la fin de l'automne 2024 », indique EDF.
La prolongation du fonctionnement des réacteurs existants nucléaires? repousser la fin de vie a toujours un prix, et peut s’avérer être un jeu dangereux. Les réacteurs nucléaires français arriveront tous en fin de vie entre 2020 et 2040. À moins de miser sur la prolongation. Ce que EDF estime tout à fait jouable malgré des composants non-remplaçables, un vieillissement accéléré et l’apparition de phénomènes non anticipés.
Une plainte a été déposée « afin de faire toute la lumière » sur des irrégularités que l’Autorité de sûreté nucléaire a signalées dans la chaîne d’approvisionnement de matériels destinés notamment à la centrale, dont le nouveau réacteur doit être connecté au réseau électrique dans l’été.
Superphénix (SPX) est un ancien réacteur nucléaire définitivement arrêté en 1997, situé dans l'ex-centrale nucléaire de Creys-Malville, en bordure du Rhône, à 30 km en amont de la centrale nucléaire du Bugey. Il était à l'origine un prototype de réacteur à neutrons rapides à caloporteur sodium faisant suite aux réacteurs nucléaires expérimentaux Phénix et Rapsodie. En 1976, un ancien ingénieur d'EDF, Jean-Pierre Pharabod, déclare qu’« il n'est pas déraisonnable de penser qu'un grave accident survenant à Superphénix pourrait tuer plus d'un million de personnes »
La France, en contentieux avec la Commission européenne pour son retard sur les énergies renouvelables, a envoyé à Bruxelles une stratégie climatique actualisée qui ne rehausse pas l'ambition sur l'éolien et le solaire autant qu'exigé, invoquant l'origine majoritairement décarbonée de son énergie, grâce au nucléaire.La France persisteLa France mène depuis plusieurs années un bras de fer avec Bruxelles faute d'avoir atteint les objectifs fixés en 2009 de compter 23% d'énergies renouvelables dans sa consommation finale d'énergie en 2020.
EDF a déclaré trois "événements significatifs de sûreté" sur des équipements du réacteur EPR de Flamanville, depuis sa mise en service début mai, des anomalies liées au non respect de règles d'exploitation mais sans conséquence sur "les personnes et l'environnement", a-t-on appris auprès de l'ASN, le gendarme de la sûreté nucléaire.
La start-up Jimmy Energy étudie un petit modèle destiné à alimenter en chaleur une usine du groupe sucrier Cristal Union, dans la Marne.
Orano va devoir faire une croix sur l’uranium nigérien. Jeudi 20 juin, le Niger a annoncé avoir retiré au groupe nucléaire français son permis d’exploitation du gisement d’Imouraren, au nord du pays – l’un des plus grands du monde. Motif, Orano n’aurait pas lancé les travaux pour l’exploitation du site, malgré un ultimatum des autorités nigériennes lui enjoignant de le faire avant le 19 juin. Ce qu’Orano conteste : les infrastructures du gisement étaient « rouvertes depuis le 4 juin 2024 pour accueillir les (...)
La start-up française Jimmy a déposé lundi auprès du gouvernement la première demande d'autorisation en France pour un mini-réacteur nucléaire, une étape qui ouvre un processus d'instruction par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).Si le dossier passe toutes les étapes d'instruction et d'autorisation, le mini-réacteur d'une puissance de 10 mégawatts pourrait être directement branché sur le complexe industriel du groupe sucrier Cristal Union/Cristanol de Bazancourt (Marne), qui produit de l'alcool et du bioéthanol.
La start-up française Jimmy a déposé lundi auprès du gouvernement la première demande d'autorisation en France pour un mini-réacteur nucléaire destiné a être branché directement aux usines, une étape qui lance un processus d'instruction par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Un périmètre de sécurité a été mis en place en raison de relevés de radioactivité dans une entreprise de Colmar, a indiqué la préfecture du Haut-Rhin dans un communiqué envoyé dans la nuit de mercredi à jeudi.
Poussée par l'exécutif, la réforme controversée de la sûreté nucléaire a été définitivement adoptée dans la nuit de mardi à mercredi par un ultime vote favorable du Sénat, après avoir franchi l'obstacle de l'Assemblée au terme d'un parcours chahuté au Parlement.La fusion du gendarme du nucléaire, l'ASN, avec l'expert technique du secteur, l'IRSN, a été validée sans surprise par les sénateurs, à 233 voix contre 109, achevant l'examen de ce projet de loi gouvernemental.
L'un des dômes de la centrale de Zaporijjia a été touché par une frappe dimanche, selon les autorités prorusses qui contrôlent les lieux. Elles assurent également qu'un drone a explosé près de la cantine de la centrale, endommageant un camion garé à proximité.
Réunissant une trentaine de pays, un sommet visant à accélérer les investissements dans la production d’énergie nucléaire s’est tenu jeudi à Bruxelles. Au cœur des discours, l’argument-roi du retour en grâce de l’atome : la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Une fausse solution climatique, dénoncent experts et militants écologistes. Décryptage
Une 'enquête parcellaire' a été lancée lundi afin de permettre à l'Andra d'acquérir les quelque 100 hectares manquants...
Le gouvernement a annoncé le choix des trois derniers lauréats de l'appel à projets "Réacteurs nucléaires innovants" du plan France 2030, portant au total à 11 le nombre de projets soutenus par ce plan d'investissements, a annoncé jeudi le ministre délégué chargé de l'Industrie et de l'Energie."Lors du premier Appel à Projets (AAP) +Réacteurs nucléaires innovants+, parmi quinze projets déposés, onze projets ont été désignés lauréats, soutenus à hauteur de 129,8 millions d'euros par l'Etat", a indiqué le ministère dans un communiqué.
Ce coût du programme de construction de six nouveaux réacteurs nucléaires commandés par l'Etat à EDF est désormais évalué à 67,4 milliards au lieu des 51,7 milliards initialement annoncés.
Une étude économique affirme qu’investir dans une centrale nucléaire de 1 GW entraîne aujourd’hui des pertes moyennes d’environ 4,8 milliards d’euros. Elle ajoute que, suite aux problèmes de radioactivité et au risque de prolifération, le nucléaire ne devrait pas être considéré comme une solution énergétique “propre” pour lutter contre le changement climatique. Pourtant, les gouvernements continuent d’incorporer cette technologie dans leurs stratégies énergétiques.
Le gouvernement vient de confirmer qu'il poursuivrait sur la voie du retraitement des combustibles usés, bien qu'il soit l'un des seuls pays nucléarisés au monde à le faire. Rentabilité contestée, dépendance à la Russie, stockage des matières à valoriser…ce choix pose de nombreux défis.
En 2023, 43 cas de "fraudes" ou "contrefaçons" dans la filière nucléaire ont été signalés à l'autorité chargée de la sûreté, l'ASN, qui redoute de voir ce risque devenir "potentiellement plus important" sur fond de relance de l'atome en France."C'est un sujet de vigilance qui n'est pas négligeable, qui peut toucher la totalité de la filière, qui peut être un sujet potentiellement plus important", a mis en garde mardi Bernard Doroszczuk, le président de l'ASN mardi lors de ses voeux à la presse.
Un nouveau débat public portant sur le projet d'une paire de réacteurs nucléaires à Gravelines (Nord) va être lancé, a annoncé vendredi la Commission nationale du débat public (CNDP) dans un communiqué.Cette paire de réacteurs sur un site près de Dunkerque s'intègre dans le programme de relance du nucléaire décidé par l'Etat, avec les deux EPR2 de Penly (Seine-Maritime), que le gouvernement français compte voir démarrer à horizon 2035-37. S'y ajouteront deux autres à Bugey (Ain).
La France devra aller "au-delà des six premiers EPR" annoncés dans pour la relance du nucléaire, a indiqué dans une interview à la Tribune Dimanche la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, à quelques semaines de la présentation du projet de loi relatif à la souveraineté énergétique.
2023
Le gouvernement l'assure: "on ne transigera pas avec la sûreté nucléaire". Experts et associations mettent cependant en garde contre des risques liés à la réforme en cours, tandis que des élus prônent un système "moins rigide" pour faciliter la relance du nucléaire civil.Un projet de loi doit être présenté mercredi pour fusionner l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), auteure des décisions sur les centrales, et l'Institut de radioprotection et sûreté nucléaire (ISRN), expert du secteur.
La France et la Suède ont signé mardi à Bruxelles une lettre d'intention en matière de coopération nucléaire, une source d'énergie décarbonnée sur laquelle les deux pays ont décidé de miser massivement pour atteindre leurs objectifs climatiques.L'accord prévoit une coopération bilatérale dans la construction de nouveaux réacteurs, mais aussi dans le cycle du combustible et dans la recherche et développement en particulier sur les futurs petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR).