Jean-Marc Jancovici

OA - Liste

espace50x10

filtre:
militaire

2025

Sur le front, les militaires ukrainiens constatent les premières frappes menées par des munitions rôdeuses de longue portée, parfois guidées par une intelligence artificielle. Ces armes risquent d’être bientôt utilisées en très grande quantité, constituant une grave menace pour la logistique ukrainienne.
En décembre 2022, les forces ukrainiennes utilisèrent des drones de conception soviétique, probablement des Tupolev Tu-141 « Strizh » pour attaquer les bases aériennes russes de Diaguilevo et d’Engels qui, situées à plus de 500 km de leur territoire, abritaient alors des bombardiers stratégiques Tu-95 « Bear », Tu-22M3 « Backfire » et Tu-160 « Blackjack ».
L'Ukraine a mené dimanche une série d'attaques contre des bases aériennes russes à l'aide de drones, a déclaré une source au sein des services de sécurités ukrainiens (SBU), selon qui plus de 40 avions militaires ont été touchés.
L'Iran a encore accéléré son rythme de production d'uranium hautement enrichi, selon un rapport confidentiel de l'AIEA, jugé "politique" par l'Iran au moment où il dit avoir reçu des "éléments" d'une proposition américaine pour un nouvel accord. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a noté une nette hausse de l'uranium enrichi à 60%, seuil proche des 90% nécessaires pour fabriquer une arme nucléaire, d'après un bilan d'étape consulté par l'AFP.
Alors que les paramilitaires des Forces de soutien rapide ont revendiqué jeudi des avancées au Kordofan, dans l'ouest du Soudan, le ministère soudanais de la Santé a annoncé le décès de 70 personnes en deux jours après une flambée de choléra à Khartoum.
Et si, dans un futur proche, les drones de guerre ressemblaient à de simples pies ou goélands ? Ce n’est pas un scénario de science-fiction, mais une réalité que la Chine vient de dévoiler lors de la 10e Exposition des technologies intelligentes militaires (CMITE 2025). Parmi une impressionnante gamme d’engins autonomes, un type de drone en particulier a captivé l’attention : les ornithoptères, des drones biomimétiques qui volent, bougent et ressemblent à s’y méprendre à de vrais oiseaux. Et ce n’est pas juste pour faire joli.
Le 27 mai 2025, dans le port militaire de Cherbourg, un géant silencieux a été mis à l’eau. Son nom : De Grasse. Ce n’est pas seulement un sous-marin nucléaire d’attaque de plus — c’est le dernier-né d’un programme de 10 milliards d’euros qui redéfinit la puissance navale française pour les décennies à venir. Ce lancement marque une étape majeure dans la modernisation de la flotte française, mais aussi dans l’équilibre stratégique des forces sous-marines au sein de l’OTAN.
La question ultrasensible du « zéro enrichissement » d’uranium, qui pèse sur les pourparlers sur le programme nucléaire iranien avec les Etats-Unis, reste une ligne rouge pour le régime iranien.
Alors que les grandes puissances militaires peaufinent leurs prochaines générations d’avions de combat, l’US Air Force vient de lever le voile sur certains détails de son futur bijou technologique : le F-47, un chasseur furtif de sixième génération promis à devenir le plus avancé jamais conçu.
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a fait part mardi de son scepticisme quant à l'issue des pourparlers en cours sur le nucléaire entre l'Iran et les États-Unis. "Nous ne pensons pas que [les pourparlers actuels] aboutiront à quelque résultat que ce soit", a déclaré lors d'un discours à Téhéran l'ayatollah Ali Khamenei, ajoutant que nier le droit de l'Iran à enrichir de l'uranium était "une grosse erreur".
Des images satellites dévoilent une préoccupante activité russe près de la frontière finlandaise, avec des méthodes similaires à celles utilisées avant l'invasion de l'Ukraine. De quoi inquiéter l'OTAN ?
La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a annoncé vendredi à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, le déblocage d’un milliard d’euros en faveur de l’industrie de défense ukrainienne, financé grâce aux intérêts générés par les avoirs russes gelés dans l’Union européenne.
Le traité inclut une clause de défense mutuelle, qui ouvre la possibilité d’une coopération en matière de dissuasion nucléaire. Emmanuel Macron a souligné, vendredi, que les « intérêts vitaux » de la France intégraient aussi ceux de ses « principaux partenaires », dont la Pologne.
Le président américain Donald Trump a renouvelé sa menace d'annexer le Groenland par la force militaire si nécessaire, selon des propos tenus dimanche sur la chaîne américaine NBC. Les États-Unis ont "très besoin" de la grande île arctique pour la sécurité nationale, selon le républicain.
La surprise est restée en travers de la gorge des diplomates. Début avril, Donald Trump a pris tout le monde de court en annonçant la reprise de négociations entre Téhéran et Washington en vue d’un nouvel accord sur le nucléaire iranien, sept ans après avoir dénoncé le compromis précédent, lors de son premier mandat. Sur ce dossier, une quatrième rencontre était prévue à Rome, samedi 3 mai - avant d’être reportée mercredi - mais personne ne comprend, dans les capitales européennes comme à Téhéran, où veulent en venir les Etats-Unis. Ni quelle est vraiment l’équipe qui doit mener les pourparlers, en dehors de l’incontournable envoyé spécial du président américain, Steve Witkoff, un novice en diplomatie.
Si d’autres pays ont déjà évoqué la responsabilité de ce groupe dans des cyberattaques, c’est la première fois que la France, s’appuyant sur sa propre collecte de renseignements, accuse directement l’Etat russe.
Les dépenses militaires mondiales ont connu en 2024 la plus importante hausse depuis la fin de la Guerre froide, estime l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) dans un rapport publié lundi. Elles atteignent 2 700 milliards de dollars, avec des augmentations particulièrement marquées en Europe et au Moyen-Orient.
Ces négociations indirectes sont conduites, samedi, par le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghtchi, et par l’émissaire de Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.
Il s’agit toujours de s’assurer que l’Iran, en violation de ses engagements, ne se dote pas de l’arme nucléaire. Courant mars, Trump a écrit à Ali Khamenei, le chef de la République islamique, qui lui a répondu. On ignore les formules de politesse utilisées : cher Guide, cher président ? Des négociations ont repris en avril. Américains et Iraniens ont déjà tenu deux séances de pourparlers, à Oman puis à Rome, pilotés par l’envoyé spécial de la Maison Blanche, le polyvalent Steve Witkoff, et le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi.
Que contient exactement cet arsenal nucléaire ? Où se trouvent ces armes ? Et comment sont-elles déployées ?