2024
Une guerre culturelle a commencé. Continue, ouverte ou cachée, explicite ou détournée, elle concerne le destin de l’humanité tout entière. Elle concerne les savoirs autour de l’énergie, et plus particulièrement les contre-vérités diffusées par les « pétropouvoirs » internationaux.En témoigne l’insolent succès, en librairie, des ouvrages climatosceptiques qui nourrissent explicitement le doute(1).
Derrière le succès des ouvrages climatosceptiques se joue une guerre culturelle. Les pétrosavoirs, portés par l’industrie fossile, font tout pour minimiser les succès des énergies renouvelables.
Prix sur le fait. Ce samedi 30 novembre, la Société de géographie de Paris, la plus vieille au monde, remettra son Grand prix à Sylvie Brunel, géographe et essayiste accusée de climatoscepticisme. À l’annonce de ce choix, le chercheur Damien Deville et le cosmographe Maxime Blondeau ont remis leur démission. Dans un entretien à Vert, Damien Deville explique son choix.
Depuis sa victoire, le républicain a effectué de nombreuses nominations à des postes plus ou moins importants. Le CV de beaucoup de ces impétrants ne les destinait pas vraiment à occuper des responsabilités dans l’administration fédérale.
Déboucher les faux sceptiques. Le rédacteur en chef de Vert revient sur les dernières «zinzineries» des climatosceptiques et en profite pour évoquer Chaleurs actuelles, un grand projet pour apprendre à décrypter les discours les plus dangereux pour le climat et les humains. Cliquez ici pour (ré)écouter cette chronique diffusée sur France inter le 20 novembre 2024.
Déni-oui-oui. L’appellation «climatosceptiques» est un grand fourre-tout qui regroupe des familles bien différentes, dont l’organisation Parlons climat vient de brosser le portrait comme jamais auparavant. Sont-ils forcément d’extrême droite ? Plutôt masculins ? Quelles sont leurs préoccupations et comment leur parler ? Tour d’horizon d’un sujet brûlant.
Les français sont de plus en plus climatosceptiques, révèle le 25e baromètre des représentations sociales du changement climatique, publié par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) en octobre 2024. Selon cette étude basée sur un échantillon de 1 505 personnes, près de 30 % des personnes interrogées considèrent que les désordres climatiques et leurs conséquences, à l’image des canicules, des tempêtes, des sécheresses, des inondations plus fréquentes et sévères, la (…)
L'occasion de remettre en cause l'image stéréotypée que nous en avons et de réinterroger les stratégies d'info et de communication sur le changement climatique et la transition écologique.
Le doute sur l’origine ou l’existence du réchauffement climatique ne découle pas d’un manque de connaissances ou d’une défiance des scientifiques, mais d’un rejet de ce qui menace certains modes de vie et valeurs, selon une enquête de l’ONG Parlons climat.
Dans cette deuxième vidéo avec Serge Zaka, nous sortons des sentiers battus ! Aujourd’hui, on se glisse dans la peau de ceux qu’on voit de plus en plus sur les réseaux : les climato-sceptiques, climato-rassuristes, et climato-négationnistes. Pour une fois, je vais jouer le rôle de celui qui remet en question le changement climatique avec les arguments qu’on entend souvent dans les débats publics et sur les réseaux sociaux. Face à moi, Serge Zaka répond sans détour, déconstruit et met en lumière les réalités climatiques pour une discussion sans filtre. Ce format inédit saura, je l’espère, capter votre attention et vous donner des outils pour comprendre et répondre aux arguments de ceux qui nient l’urgence climatique. À regarder absolument !