Jean-Marc Jancovici

OA - Liste

2024

Droit de réponse : Dominique Finon a publié sur notre site ces derniers jours une tribune dans laquelle il déplore « l’étrange politisation » de l’Agence internationale de l’énergie. Claude Mandil, ancien directeur général de l’AIE, a souhaité lui apporter quelques précisions. 
L’armée israélienne dit avoir conduit des «frappes de précision» sur des cibles militaires en Iran, en représailles à l’attaque iranienne du 1er octobre. Plusieurs explosions ont retenti dans le pays. Téhéran parle de «dégâts limités».
Ancien ministre de l’Écologie, Yves Cochet est une figure de l’écologie politique et un scientifique de formation. Désormais éloigné de la vie politique il alerte sur le risque d’effondrement du vivant et ses répercussions sur la société. Dans son dernier livre Petites précisions sur la fin du monde (éditions Les Liens i Libèrent, septembre 2024), il réitère la nécessité de faire face à un effondrement global dans les années à venir en s’organisant localement pour mettre en place un vaste programme de décroissance. En dépit d’une approche collapsologique, il tente de montrer que des voies existent encore pour préparer l’avenir, notamment en misant sur le local et les biorégions.
Tout se déroule comme prévu. Après plus de cinquante ans de prophéties catastrophiques, la réalité rend plausible un effondrement systémique mondial. Alors qu’une minorité en prend conscience, la majorité croit encore que le marché, la croissance et la technologie résoudront les problèmes actuels, notamment les inégalités et la crise écologique. Malgré les efforts d’experts et de politiques pour élaborer des solutions, les indicateurs montrent l’inanité de ces tentatives. Que faire, dès lors, face à la catastrophe politique, écologique et sociale imminente ? Pour le scientifique et ancien ministre Yves Cochet, cela ne fait aucun doute : en ces temps incertains et bouleversés, il est urgent de se départir de nos croyances et de placer la question de l’effondrement au cœur du débat public.

2023

Nous allons examiner un objet monstrueux, alors que notre époque est déjà marquée par des guerres cruelles et des catastrophes à répétition. Je ne voudrais pas aujourd’hui ajouter du malheur au malheur, du pathos à la misère, mais affronter rationnellement un objet de pensée peu débattu : l’effondrement systémique mondial.
Le lobby agro-industriel inonde les médias de sa complainte pour dénoncer le remplacement du muguet industriel et une poignée de plants expérimentaux non destinées à l’alimentation, par un semis de sarrasin bio. Comme d’habitude, le gouvernement complice reprend mot pour mot sa propagande. Mais pour qui prend le temps de s'intéresser un tant soit peu aux faits et d'enquêter derrière les piteuses tentatives de greenwashing, il apparaît que:
Des chercheurs ont mis au point un algorithme capable de décoder les signaux cérébraux pour recréer les images perçues avec plus de 95% de précision !
Des actionnaires d'Engie ont demandé au géant énergéticien français de publier davantage de détails sur son plan climat pour mieux évaluer si celui-ci s'aligne sur l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels.Dans une lettre du 20 mars consultée par l'AFP, une vingtaine d'actionnaires (dont La Banque Postale Asset Management, La Financière de l'Echiquier, Candriam) demandent également à Engie de soumettre chaque année au vote de son assemblée générale les progrès de la stratégie climatique de l'entreprise.

2022

Pour Charlotte Martin, il ne faut pas s'inquiéter face aux cas de variole du singe. Du moins pour l'instant.