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2025
ONU, Banque mondiale, OCDE : les instances internationales travaillent de plus en plus sur des indicateurs économiques alternatifs au PIB. Une conversion lente, qui n'a toujours pas permis de détrôner l'indicateur roi.
Dans un rapport présenté ce mardi 13 mai, l’Institut national de la recherche agronomique torpille le thermomètre européen choisi par le gouvernement pour mesurer l’utilisation des phytosanitaires. Mis en place pour répondre à la colère agricole, celui-ci doit faire l’objet de «corrections immédiates».
Les économistes américains Scott Baker, Nick Bloom et Steven Davis ont mis en place un indicateur d’incertitude de politique économique, basé notamment sur la lecture de milliers d’articles de journaux. Plus il est élevé, plus la situation est chaotique. Il existe un indice mondial et un indice pour les États-Unis.
Le rapport annuel de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) confirme que 2024 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée. Il liste aussi d'autres tristes records : de concentration de CO2 dans l'atmosphère, de réchauffement des océans, de fonte des glaciers, de montée des eaux... Ce rapport souligne aussi le très grand nombre de déplacés en raison des catastrophes climatiques : cyclones, inondations ou encore incendies.
2024
Depuis que les dégâts de la croissance du Produit intérieur brut (PIB) ne font plus débat, tant ils sont flagrants et menacent jusqu’aux conditions d’habitabilité de nombreuses zones de la planète, le PIB lui-même est désigné à la vindicte populaire comme la cause de tous nos maux.
Avec l’été, les petites bêtes sont de retour et donnent l’impression de pulluler. Plusieurs études européennes montrent que leur nombre ne fait que diminuer depuis des années, mettant en péril les écosystèmes et notre alimentation.
No planet B. Chaque année, l'ONG Global Footprint Network vient nous rappeler que l'humanité vit un tiers de l'année à crédit.
Le nouveau plan Écophyto, qui vise à réduire l’emploi des pesticides, fait débat. En cause, notamment, le remplacement de l’indicateur évaluant l’usage de ces substances toxiques pour la santé.
Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé mercredi que la France allait abandonner l'indicateur qu'elle utilise actuellement pour mesurer la réduction de l'usage des pesticides, le Nodu, défendu par les ONG environnementales mais contesté par le syndicat agricole majoritaire FNSEA et l'industrie des pesticides.
Cet outil, qui mesure la quantité de produits phytosanitaires épandus dans les champs, permet par ricochet de constater si le plan Ecophyto de réduction des pesticides suit correctement son cours. «Libé» fait le point.