Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

« Canicule et Covid : les liaisons dangereuses », indiquait un titre de presse en 2022. On s’inquiétait alors des effets sanitaires de la conjonction des deux phénomènes. Cet été-là, la canicule a causé la mort de plus de 60 000 personnes en Europe. Parmi les victimes, on s’en doute, ce sont les plus pauvres, les plus mal logés, les plus isolés qui ont été touchés en premier lieu. En somme : les plus vulnérables. Si les conséquences conjointes de la pandémie et des épisodes de forte chaleur ont parfois été évoquées, peu de cas a été fait de leurs racines communes, des inégalités que ces phénomènes trahissent et des leviers d’action collectifs afin de se protéger. Pour tenter de reprendre la main face à des catastrophes désormais planétaires, l’auteur de ce texte propose, à l’issue d’une analyse matérialiste méthodique, un « communisme du désastre ». Ses principes : une « solidarité radicale » et l’« autodéfense sanitaire ».
Nous nous trouvons engagés par les communs négatifs que nous lèguent le monde organisé dans et par le capitalisme. Que faire de ces infrastructures, projets et imaginaires ? Héritage et fermeture sont les deux gestes d’une écologie proprement responsable : en finir avec ce monde-là.
nous trouvons engagés par les communs négatifs que nous lèguent le monde organisé dans et par le capitalisme. Que faire de ces infrastructures, projets et imaginaires ? Héritage et fermeture sont les deux gestes d'une écologie proprement responsable : en finir avec ce monde-là.


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