Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

Au-delà des risques liés à l'ingestion de microplastiques, des scientifiques ont récemment montré que les additifs chimiques contenus dans le plastique des pneus et les divers caoutchoucs constituent un autre danger pour la vie marine. Exposées à cette contamination, les huîtres creuses voient leur capacité de reproduction et leur bilan énergétique réduits.
Pendant deux ans, une cinquantaine d'experts ont étudié la littérature scientifique pour faire le point sur les impacts des produits phytopharmaceutiques sur les écosystèmes. Le bilan est inquiétant, mais des solutions existent pour l'améliorer.
Comment anticiper l’impact du changement climatique sur les huîtres et les moules? C'est l'objet du projet CocoriCO2 co-porté scientifiquement par L’Ifremer et le CNRS. Il s'intéresse aux effets du réchauffement climatique et de l’acidification des eaux côtières en étudiant plusieurs générations d'huîtres et de moules en situation expérimentale, une manière d'évaluer leur vulnérabilité et de trouver des pistes d'adaptation.
Pour la première fois à de telles profondeurs en Méditerranée, une équipe regroupant des scientifiques français, monégasques et italiens a pu analyser des déchets marins et des microplastiques jusqu’à 2200 m de fond. Résultat : les grands fonds sont des zones d’accumulation importante de nos déchets, avec un impact marqué sur la faune. Les scientifiques recommandent d’accroître les efforts de prévention, car cette pollution est impossible à éliminer dans des environnements aussi inaccessibles


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