Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

L'entrepreneur chinois Xiang Guangda a perdu des milliards de dollars en Bourse pour avoir parié sur la baisse des prix du nickel. Malheureusement pour lui, la guerre a propulsé le cours de cette matière première à des niveaux records et ses pertes ont entraîné un événement boursier rarissime.
On pourra toujours dire que la pandémie du Covid-19 était prévisible, que nous aurions dû être alertés par l’épidémie de SARS, que plusieurs articles scientifiques nous avaient mis en garde, que les rapports de la CIA l’avaient envisagé, que Bill Gates nous avait prévenus… Certes. Reste que nous n’étions pas préparés, et que cette crise a eu des conséquences très improbables,
De nombreux commentateurs parlent de «cygne noir» afin de décrire le rôle joué par la pandémie du Covid-19 dans le déclenchement de la crise économique qui secoue la planète. Ce terme trouve son origine dans les travaux de Nassim Nicholas Thaleb pour désigner un événement qui possède trois caractéristiques : il n’avait pas été anticipé, ses conséquences sont majeures et on peut expliquer a posteriori pourquoi il est apparu.
En 2006, l'économiste britannique Lord Nicholas Stern a écrit sa critique mise en garde contre les graves répercussions du changement climatique, en particulier ses effets sur l'économie mondiale et les systèmes financiers mondiaux.Ce n'est que récemment que les banquiers et les financiers ont revu son travail et brandi leurs propres drapeaux rouges sur les conséquences désastreuses d'un monde en réchauffement.
Hier, à la veille de l’ouverture du forum de Davos qui, cette année, a fait de la lutte contre le dérèglement climatique une priorité, la Banque des Règlements Internationaux (BRI) a mis en garde contre un « cygne vert » qui pourrait provoquer la prochaine crise financière systémique.


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