Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

Cet incident survenu à 1 400 km au-dessus de la Terre survient alors que la menace des débris spatiaux devient de plus en plus préoccupante
La semaine dernière déjà, l’ISS avait dû faire un écart pour éviter des débris issus d’une manœuvre militaire chinoise, un tir de missile antisatellite en 2007, qui avait créé à l’époque près de 4000 débris supplémentaires dans l’espace. C’est comme un vase de porcelaine qui se brise en mille morceaux. On en retrouve partout.
Prendre la mesure du réchauffement climatique, du trou dans la couche d’ozone, des émissions de gaz à effet de serre ne serait pas possible sans données fiables. Les parties réunies à Glasgow pour la COP26 le savent bien. A Bruxelles, une quinzaine d’experts sur les trente que compte le laboratoire Squares de l’ULB y consacrent leurs recherches grâce aux données envoyées par des instruments placés sur des satellites en orbite autour de la Terre.
...si le tir a eu lieu tel que le décrit le journal, il s’agirait d’un tir de lanceur spatial qui aurait mis en orbite basse un planeur hypersonique. Celui-ci aurait quasiment effectué une révolution sur une orbite complète avant de redescendre sur le territoire chinois. Selon le Financial Times, il s’agissait d’un engin capable d’emporter des armes nucléaires.
Toutes les 18,6 années la Lune entame un nouveau cycle, avec une trajectoire modifiée. Sa force gravitationnelle a un impact puissant sur les eaux de notre planète. La Nasa craint que ce phénomène, combiné aux effets du réchauffement climatique, ne cause des inondations particulièrement importantes sur Terre.
Face à la multiplication des projets de méga-constellations de satellites, comment éviter de courir droit à la catastrophe ? Des recommandations internationales existent déjà depuis les années 2000 pour inciter les constructeurs de satellites à prévoir leur fin de vie : tout engin lancé en orbite basse doit garder une petite réserve de carburant pour changer d’orbite une fois sa mission terminée, et finir par rentrer dans l’atmosphère terrestre (donc se désintégrer) dans les vingt-cinq ans suivant sa retraite.


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