Laurent Testot

OA - Liste

2024

Chaleurs extrêmes, cyclones, inondations... Les événements climatiques extrêmes de 2023 ont davantage affecté les plus précaires et les peuples autochtones, analyse un rapport d’Amnesty International. À travers le monde, le droit des peuples à vivre dans un environnement sain régresse, et les populations marginalisées se retrouvent en première ligne. C’est ce qui ressort de la dernière édition du rapport annuel d’Amnesty International sur la situation des droits humains dans le monde, publiée le 24 (...)
L'Arabie saoudite a annoncé dimanche qu'elle prolongerait la réduction de sa production de pétrole jusqu'en juin, pour soutenir les prix du brut.Ryad "prolongera sa réduction volontaire d'un million de barils par jour (bpj), mise en oeuvre en juillet 2023, jusqu'à la fin du deuxième trimestre de 2024", a rapporté l'agence de presse officielle saoudienne (SPA), citant une source du ministère de l'Energie.
Le patron du géant pétrolier américain ExxonMobil estime que pour parvenir à la neutralité carbone en 2050, les particuliers émetteurs de gaz à effet de serre doivent accepter de "payer le prix" et les politiques de lutte contre le changement climatique doivent être plus "agressives"."Le secret embarrassant dont personne ne parle est le coût de tout cela et qui est prêt à payer", a déclaré Darren Woods, patron du numéro un américain du gaz et du pétrole, dans un podcast du magazine Fortune.
Couleurs tape à l'oeil et autocollants Mickey: en Chine, des mini-voitures personnalisables comme des accessoires de mode révolutionnent l'électrique sans casser sa tirelire dans les coins reculés du pays. La Chine est le premier marché mondial pour les voitures électriques.Et le géant asiatique, principal émetteur mondial de gaz à effet de serre en valeur absolue, vise en 2035 des ventes automobiles majoritairement composées de véhicules électriques ou hybrides.
Les Etats-Unis ont sanctionné vendredi 14 pétroliers d'une "flotte fantôme" utilisés par Moscou pour contourner le plafond imposé par les pays occidentaux au prix du pétrole russe, à la veille du deuxième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine.Les sanctions annoncées dans un communiqué du Trésor américain visent la compagnie maritime nationale russe Sovcomflot, lui donnant 45 jours pour décharger le pétrole ou autres cargaisons des 14 navires.
Pour parvenir à une rémunération plus juste dans leur secteur d’activités, certains agriculteurs choisissent d’appliquer le circuit court. Et même si cette filière a connu un coup de mou après l’engouement du Covid, des clients et des producteurs s’y retrouvent. Nous nous sommes rendus à Ath, chez Coprosain, un comptoir fermier qui compte parmi les précurseurs du circuit court en Wallonie et qui prône les vertus du maintien du dialogue direct entre producteurs et consommateurs.
Parmi les plaintes des agriculteurs, il y a celle sur les revenus : ils sont trop bas, jugent-ils. Dans le détail, il y a en fait une grande disparité entre les différents types d’exploitation. C’est ce qu’explique Philippe Burny, économiste et professeur à la faculté de Gembloux Agro-Bio Tech ce matin sur La Première. "Les revenus sont extrêmement variables. Il y en a effectivement qui gagnent bien leur vie, mais il y en a qui ne la gagnent pas du tout." Et cette disparité, elle dépend notamment des prix de vente sur les marchés du gros. De quoi transformer les agriculteurs en véritables traders.
Les prix du lithium, métal indispensable aux nouvelles technologies énergétiques, sont en chute libre. S'ils indiquent un ralentissement du marché des véhicules électriques, cette dégringolade est surtout un signe qui montre à quel point la transition énergétique est encore fragile.
Quand on achète un bien en Flandre, on s’engage désormais à ce qu’il présente au minimum une cote d’efficacité énergétique D dans un délai de cinq ans. Résultat : les biens cotés E ou F ont perdu de la valeur, tandis que les logements A ou B en ont pris.
Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, le prix des denrées de base, comme les céréales et les huiles, ont baissé de 13,7% par rapport à l’année précédente.
Formules choc, dénonciation publique des tarifs demandés par des fournisseurs : à l'image de Carrefour retirant de ses rayons les chips et d'autres produits de PepsiCo, l'ensemble du secteur montre ses muscles en ce début de mois de janvier alors que les négociations commerciales avec les agro-industriels doivent prendre fin d'ici quelques semaines.

2023

Le géant britannique des hydrocarbures BP a annoncé lundi suspendre lui aussi tout transit en mer Rouge, dans la foulée de plusieurs géants du transport maritime mondial vendredi et samedi, après des attaques perpétrées par des rebelles Houthis du Yémen. Une annonce qui a provoqué un frémissement sur le marché européen du gaz, où le TTF de la bourse d'Amsterdam, est passé de 33 à 37 euros le MWh en quelques heures seulement, alors que sa tendance était à la baisse depuis le début du mois. Et ce malgré un hiver doux, et des stocks européens bien remplis.
Les agriculteurs multiplient les actions pour dénoncer la fin de l’avantage fiscal sur le gazole des tracteurs. Les engins les plus gros seront davantage affectés.
La production d’huile d’olive est en chute libre. L’Union Européenne estime que cet effondrement serait de 39 % en 2022-2023 par rapport à 2021-2022. Le bourreau de la production d’olives n’est autre que le dérèglement climatique.
L’exploitant français devrait pouvoir revendre 70 euros le MWh produit par ses réacteurs nucléaires. Mieux que le prix actuel (42 euros) mais loin de ce qu’espérait l’électricien (100 euros).
Une violente tempête a fait sept morts dans l’état de Sao Paulo au Brésil, selon les chiffres communiqués par les...
Économiste et professeur à l’UCLouvain et à l’ULB, Bruno Colmant était l’invité du “Café sans filtre” de Maxime Binet ce lundi 30 octobre 2023 sur LN 24 et LN Radio.
Des centaines de viticulteurs français ont tenu un barrage filtrant ce jeudi 19 octobre à la frontière franco-espagnole et ont détruit le contenu de deux camions pour dénoncer leurs faibles récoltes liées à la sécheresse.
En quelques jours, l'indice TTF du gaz sur le marché néerlandais, qui fait référence au niveau européen, est passé de...
Les marchés craignent l’embrasement après le week-end meurtrier en Israël et à Gaza, qui pèserait sur la production de combustible fossile. Le baril de pétrole brut a grimpé jusqu’à 89 dollars ce lundi matin dans les premiers échanges, en hausse de 5,2 %.
À cause d’un système complètement opaque, les Belges paient trop cher leurs médicaments. Mais ce n’est pas le seul problème. Le ministre des Affaires sociales peut décider - seul ou presque - d’acheter un remède, sans jamais en dévoiler le montant. L’enjeu démocratique est énorme… C'est ce que révèle l'enquête du Pôle Investigation des médias du groupe IPM (La Libre, La DH, L’Avenir, Paris Match, Moustique, LN24).
A cause d’El Niño, phénomène météorologique naturel qui dure de neuf à douze mois et qui devrait se renforcer à la fin de cette année, les « conditions climatiques extrêmes » pourraient se multiplier.
Des patrons de chalutiers de Pêcheurs de Bretagne, plus importante organisation de producteurs en France, ont réclamé vendredi une "vraie politique" de soutien à la pêche au chalut, qui risque de "disparaître" face à la flambée du gazole. "On est presque rendu à 90 centimes le litre de gazole. Ce prix ne convient pas au niveau de la rentabilité des entreprises. C'est inacceptable, on va droit dans le mur", a dénoncé Ludovic Le Roux, président de l'organisation, au cours d'une conférence de presse à Quimper.
L’Inde assure 40 % du commerce mondial du riz et en vend à l’Afrique, en Asie et au Moyen-Orient, notamment.
Pour enrayer l’envolée des prix de l’alimentation, entraînée par l’inflation et les impacts du changement climatique, le gouvernement indien annonce depuis quelques semaines une série de mesures visant à sécuriser le marché intérieur. Parmi elles, l’interdiction de l’exportation du riz non-basmati concentre les inquiétudes, alors que l’insécurité alimentaire mondiale persiste à un niveau important.
Les prix de l'électricité et du gaz naturel sont moins chers en Belgique que chez les pays voisins à l'exception du prix de l'électricité en France, selon de nouveaux chiffres de la Creg, le régulateur de l'énergie.
Les céréales, le sucre, l'huile de palme et les agrumes... Voilà quelques exemples des aliments dont la production devrait être impactée par le phénomène climatique El Nino. Pour les consommateurs, les conséquences...
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Jean-David Zeitoun, docteur en médecine (hépato-gastro-entérologie), diplômé de Sciences Po et docteur en épidémiologie clinique. Il a été interne et chef de clinique à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris. Et il a un sacré CV : Ses travaux de recherche concernent la régulation des médicaments, les risques associés aux traitements, la R&D pharmaceutique, l’économie de la santé, la qualité des soins et la santé populationnelle. Il est l’auteur de plus de 120 articles scientifiques dont la moitié dans des revues internationales. Il est également relecteur pour plusieurs revues à fort impact dont le BMJ et le JAMA Internal Medicine. Il a enseigné à Sciences Po Paris et à l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique, et est actuellement senior fellow à l'ESCP Business School. Il est l’auteur de La Grande Extension, histoire de la santé humaine, paru en 2021 aux éditions Denoël. Le livre a déjà été traduit dans 5 langues et tout récemment : LE SUICIDE DE L'ESPECE
L’Algérie vit une intense vague de chaleur, avec des températures dépassant largement les 40 °C. À Béjaïa, en Kabylie, où il a fait jusqu’à 45 °C, le marché s’est vidé et les rues quasi désertes jusqu’au soir.
Le gouvernement a annoncé mardi une hausse de 10% des tarifs réglementés de l'électricité au 1er août, en raison d'une réduction progressive du bouclier tarifaire mis en place depuis deux hivers.
Les grands argentiers du G20 se sont attaqué mardi à la réforme fiscale et aux bailleurs multilatéraux, sans grand progrès sur la restructuration de la dette, tandis que la Banque mondiale s'est alarmée du fossé qui se creuse entre pays riches et pays pauvres.
Cet article sur les effets de la crème solaire est écrit par Jean-David Zeitoun, docteur en médecine et docteur en épidémiologie clinique. Il a fait paraitre une histoire de la santé humaine en 2021 (La Grande Extension, éditions Denoël) et Le Suicide de l’Espèce en 2023, qui traite de l’impact épidémiologique des risques industriels.
Les prix des énergies consommées par les ménages sont, comme le montre le graphique suivant, en recul depuis la fin 2022. Pour ce qui est de l’électricité, et plus encore du gaz, on peut même parler de chute des prix. Pour les carburants routiers le recul est moindre.
La réduction, qui a pris effet en juillet, se poursuivra en août et peut-être au-delà. Cette décision maintient à environ 9 millions de barils par jour la production du royaume.
La tentation est grande de dessaler l’eau de mer pour disposer d’une eau douce utilisable pour les activités humaines, et notamment pour la boire. En effet, les eaux salines sont abondantes et accessibles(1) : elles couvrent 75% de la planète, représentent plus de 97% du volume des eaux sur Terre, et 11% de la population mondiale habite à moins de 10 kilomètres d’une eau saline.
Augmenter le prix d’une ressource est souvent un moyen efficace pour parvenir à une certaine sobriété.  Mais peut-on demander cet effort à tout le monde ? Pour l’eau, la question se pose légitimement à mesure que la sécheresse devient de plus en plus prégnante.
Même si la production mondiale de maïs, de lait ou de viande devrait augmenter en 2023, les importations alimentaires des pays les plus pauvres devraient diminuer à cause du prix encore élevé de certaines denrées, a alerté jeudi la FAO.
Découvrez comment aller d’un point A à un point B : Combien de CO2 ? A quel prix ? Le comparateur de transports GreenGo a les réponses !
Se rendre au travail à Lagos, mégapole nigériane qui abrite plus de 20 millions d'âmes, est déjà en temps normal un véritable casse-tête. La récente explosion des prix de l'essence ne fait qu'aggraver les sort des habitants. Les prix du carburant ont triplé dans le pays le plus peuplé d'Afrique après l'annonce lundi du nouveau président Bola Tinubu de la suppression des subventions sur le carburant.
La tarification du carbone est nécessaire pour financer la transition énergétique dans un contexte de forte inflation et d'endettement élevé, a alerté mercredi la numéro deux du FMI, Gita Gopinath, mettant également en garde contre une escalade des subventions "vertes"."Nous devons vraiment mettre la tarification du carbone sur la table, malgré tous les problèmes politiques qui l'entourent", a déclaré la directrice générale adjointe du Fonds monétaire international.
Pour CLCV, il est clair que les distributeurs prennent depuis quatre mois des marges très élevées pour rattraper leurs pertes du second semestre 2022.
La crise du climat, chez nous, tout le monde la connaît et, mis à part quelques ahuris qui, bizarrement, trouvent quand même la voie des médias, chacun se rend compte qu’il y a là un vrai problème. Par contre, la crise de la vie et de la biodiversité semble beaucoup moins troublante. Pourtant, du climat [...]
Avec les sécheresses à répétition et les énormes besoins en des cultures intensives, l'eau va venir à manquer dans le sud de l'Espagne.
Chercheur et professeur à l’ULB, Pierre Coheur est finaliste du prix Frontiers Planet. Il a été sélectionné pour ses recherches sur l’ammoniac, au cœur de l’actualité.
Moins de 50 euros par mois. Voilà le prix du D-Ticket qui permettra dès le 1er mai aux Allemands de voyager en illimité sur le réseau de transport local et régional du pays. Un dispositif bon pour la planète et le porte-monnaie des usagers, qui s’étaient déjà précipités sur le forfait à 9 euros proposé durant l’été 2022.
Un vent de fronde souffle sur les bancs de l'université. 'OGM à tout prix', 'gros retard', 'cours dépassés' : des...
Le prix du carbone qui dépasse pour la première fois les 100 euros la tonne au sein de l'Union européenne, le pétrolier et président de la COP28, Sultan Ahmed al-Jaber, qui donne des gages aux écolos et la Cour suprême chinoise qui publie des lignes directrices sur la neutralité carbone : Novethic a sélectionné trois bonnes nouvelles récentes dans la lutte contre le changement climatique.
Une réforme majeure du marché de l’électricité pourrait facilement prendre 5 ou 10 ans avant d'être mise en place. La Commission a donc proposé d'adapter le système actuel.
La remontée du prix du quota de CO₂ en Europe a des effets sensibles sur un marché de l’énergie chamboulé par le conflit russo-ukrainien.
Le mécanisme ETS (Emission Trading Scheme) a récemment été revu et il en est ressorti une nouvelle tendance : ces dernières années, le prix du carbone est d'abord passé de 5 à 20€ la tonne où il a stagné jusqu'en 2021 avant de grimper et d'atteindre, cette semaine de fin février, un record à plus de 100 euros la tonne.
L'entreprise publique d'électricité du Sri Lanka a augmenté pour la deuxième fois en six mois les tarifs de consommation, ont indiqué les autorités jeudi, tandis que le gouvernement du pays en faillite négocie un renflouement du Fonds monétaire international (FMI).L'augmentation de 275% annoncée jeudi touchera les petits consommateurs, soit les deux tiers des 7,8 millions de foyers utilisant moins de 90 kilowatts par mois, et les gros consommateurs verront leur facture en hausse de 60%.
Le géant espagnol de l'énergie Repsol a vu ses profits bondir en 2022 grâce à l'envolée des cours du pétrole dans le sillage de la guerre en Ukraine, à un niveau toutefois inférieur aux attentes du marché.Le groupe énergétique a engrangé au total 4,25 milliards d'euros de bénéfice net, soit une hausse de 70% par rapport aux 2,5 milliards d'euros dégagés en 2021, selon un communiqué du groupe publié jeudi.
Cette augmentation concerne tous les usagers de l’eau au sein de la capitale.
Les industriels des câbles réunis au sein du syndicat Sycabel ont alerté mercredi sur la crise touchant "l'ensemble des composants de l'industrie du cable", en raison de la poursuite de la flambée des prix de l'énergie: "une situation qui ne cesse de se dégrader".

2022

Des agriculteurs bloquent ce mercredi midi un entrepôt du groupe Colruyt à Ghislenghien. Ils protestent contre l'attitude du groupe, qui participe, selon eux, à la précarisation de leur métier. "On demande au groupe Colruyt d'arrêter d'acheter des terres agricoles à un prix qui est bien au-delà du marché", explique Vincent Delobel, agriculteur et membre du syndicat agricole FUGEA. "Ils sont responsables de la montée des prix des terres agricoles. Ensuite, l'autre problème, c'est qu'une fois ces terres acquises, Colruyt refuse de les louer aux agriculteurs sous bail à ferme. Ils inventent des formes de contrats qui leur sont propres, et qui sont beaucoup plus précaires pour l'agriculteur."
Ce mécanisme, mis en place après d’âpres discussions, permettra de plafonner les prix de gros du gaz à partir de 180 euros par mégawattheure (MWh), sous réserve que cela ne mette pas en danger les approvisionnements gaziers de l’Europe.
Jugeant impératif de connaître la quantité d’énergie carbonée nécessaire à la fabrication des produits et services, le chercheur en océanographie Pascal Bailly du Bois propose, dans une tribune au « Monde », d’associer au prix de chaque produit acheté, son coût en énergie carbonée (Eca) pour avoir un moyen de comparaison et de compte.
L'électricité n'a jamais été considérée comme un problème en France, où elle était jusqu'ici abondante et abordable. Mais l'arrêt de nombreux réacteurs nucléaires et l'envolée des prix due à la guerre en Ukraine change la donne. Soucieux de leur facture et sensibilisés à d'éventuels risques de coupure, les Français, entreprises et ménages, acceptent de changer leurs habitudes. Et le résultat est immédiatement perceptible avec une baisse inédite de la consommation constatée ces dernières semaines.
La Russie devrait être confrontée à partir de lundi au plafonnement du prix de son baril de pétrole à 60 dollars, après l'accord scellé par les pays de l'Union européenne, du G7 et de l'Australie, afin de limiter les revenus de Moscou pour financer le conflit en Ukraine. "Le G7 et l'Australie (...) sont parvenus à un consensus sur un prix maximum de 60 dollars américains le baril pour le pétrole brut d'origine russe transporté par voie maritime", ont annoncé ces pays dans un communiqué commun publié vendredi.
Le mécanisme envisagé prévoit d'imposer un plafond de 60 dollars par baril aux prix du pétrole russe vendu à des États tiers, en complément de l'embargo de l'UE qui entre en vigueur lundi.
La COP27 s’est achevée le 20 novembre 2022 dans un climat tendu et mitigé. D’un côté, une victoire historique pour les pays en développement qui attendaient depuis plusieurs décennies la reconnaissance d’un financement pour les pertes et préjudices. D’un autre côté, les décisions finales occultent largement l’urgence d’accélérer la sortie de toutes les énergies fossiles.
Leurs maisons consomment quatre fois moins qu'une habitation classique, ils dépensent 30 euros par an pour se chauffer : visite d'un hameau, près de Gap, où les habitants ont investi dans un modèle d'habitation peu énergivore.
Selon le commissaire européen à l’Économie, Paolo Gentiloni, le «choc de la guerre» en Ukraine est «en train de prendre le dessus». L’inflation devrait finalement atteindre 8,5 % en 2022 et 6,1 % en 2023.
Le groupe du G7 a appelé vendredi les pays producteurs de pétrole à augmenter leur production pour contribuer à faire baisser les prix, un mois après la décision de l'Opep+ de réduire drastiquement ses extractions d'or noir. Augmenter la production doit contribuer à "réduire la volatilité des marchés de l'énergie" dans le contexte de la guerre en Ukraine, indiquent dans un communiqué les ministres des Affaires étrangères du groupe réunis en Allemagne, à Münster. Le G7 entend également finaliser "dans les semaines à venir" la mise en oeuvre du mécanisme de plafonnement du prix du pétrole russe.
Pour illustrer l’explosion du panier du consommateur en Hongrie, pays champion de l’inflation alimentaire en Europe, l’hebdomadaire “HVG” illustre sa une avec un œuf présenté comme un bijou.
Bon nombre des technologies propres nécessaires pour atteindre le scénario de 1,5 °C sont déjà techniquement disponibles. Toutefois, leur mise à l'échelle nécessitera d'énormes investissements supplémentaires en R&D. Découvrez comment l'élimination des risques peut soutenir le processus de mise sur le marché de technologies de pointe et avoir un impact significatif sur la réduction des émissions.
Le géant des hydrocarbures Shell a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe de 6,7 milliards de dollars au troisième trimestre dopé par les cours des hydrocarbures mais divisé quasi par trois comparé au trimestre précédent. Le chiffre d'affaires atteint 98,8 milliards de dollars entre juillet et septembre, en hausse de 60% sur un an, dopé par la flambée des prix des hydrocarbures depuis le début de l'invasion russe en Ukraine.
Les dirigeants de l'Union européenne sont tombés d'accord dans la nuit de jeudi à vendredi sur une "feuille de route" visant à mettre en place, dans les prochaines semaines, des mesures destinées à endiguer la flambée des prix de l'énergie. La guerre en Ukraine et les sanctions imposées à la Russie ont provoqué un choc sur les prix du pétrole, du gaz et de l'électricité. Mais, depuis février, l'Europe réagit avec lenteur, affaiblie par les intérêts divergents des États membres. Si, à l'issue d'âpres tractations, le bloc a voulu présenter un front uni, de nombreux points restent à trancher, et les négociations des prochaines semaines s'annoncent difficiles.
L'ONU aimerait renouveler l'Initiative de la mer Noire en faveur des céréales pour un an.
Le temps de la pandémie, quand une chute de la demande et une production qui n'arrivait plus à trouver ses débouchés avaient fini par faire passer (brièvement) le prix du baril sous la drôle de barre des zéro dollar, semble loin: ainsi que l'explique Bloomberg, l'ère actuelle du pétrole cher est partie pour durer et, le cas échéant, vos pleins d'essence risquent de plomber de plus en plus lourdement votre budget.
Les collectifs "On ne paiera pas" et "Wij betalen niet" ont annoncé lundi le lancement d’une campagne nationale pour dénoncer la hausse des prix de l’énergie, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté. Ils demandent une baisse des montants sur les factures mais également que le secteur de l’énergie quitte les marchés privés.
En cinq ans, le coût de la voiture a bondi de 14 %. En cause : le prix du carburant qui ne cesse de grimper et alourdit le budget des ménages. Revoir nos mobilités est donc plus que jamais une mesure de justice sociale.
Et pourquoi d'ailleurs ne pas organiser les prochains jeux olympiques d'hiver européens à Mons?
Eau secours. Alors que la sécheresse assoiffe toujours la quasi-totalité des départements français et à l’entame d’un hiver au cours duquel les factures vont s’alourdir, il est plus nécessaire que jamais d’apprendre à réduire notre consommation d’eau. Mais par où commencer ?
Le 30 septembre dernier, les ministres européens de l’Energie ont validé les mesures d’urgence proposées par la Commission européenne pour soulager les ménages et entreprises étranglés par les factures. Sur le front de la sobriété, ils se sont accordés sur un objectif contraignant de réduction de la demande d’électricité d’au moins 5 % pendant les heures de pointe. Sur celui de la solidarité, les ministres ont approuvé les deux mécanismes élaborés pour capter les surprofits des entreprises énergétiques. Ils devraient en outre s’entendre dans les jours qui viennent sur un plafonnement des prix du gaz en Europe.
A l’annonce de ce que pourrait coûter au budget wallon l’organisation du Grand Prix de Formule 1 à Francorchamps, on a une fois de plus entendu les habituels esprits grincheux – toujours les mêmes bien sûr – contester cette dépense au nom de diverses considérations, aussi passéistes que convenues.
Deux organisations non gouvernementales, la russe Memorial et l’ukrainienne Centre pour les libertés civiles, ainsi que l’opposant biélorusse Ales Bialiatski ont été récompensés vendredi à Oslo du prix Nobel de la paix.
Réunis à Prague, les Vingt-Sept sont apparus désarmés et de plus en plus inquiets face à la hausse des prix du gaz et de l’électricité.
Au cours du mois écoulé, le prix du riz a augmenté de 50 % en Indonésie. Dans ce contexte, “Koran Tempo” réclame une intervention urgente de l’État pour réguler les marchés ébranlés par la hausse du prix des carburants. L’archipel est le troisième producteur et consommateur mondial de cette céréale.
L'Association régionale des industries alimentaires (Aria) d'Alsace a réclamé mardi une "prise de conscience collective" des difficultés des entreprises du secteur face à l'envolée des prix de l'énergie, exprimant le besoin d'"augmenter les prix" des produits pour rétablir les marges.
Les Vingt-Sept veulent notamment faire face à l’envolée des prix en récupérant une partie des superprofits des producteurs d’énergie pour les redistribuer aux consommateurs.
Les prix élevés du gaz et de l'électricité font peser un "risque imminent" de "pertes de production" et "d'arrêts de milliers d'entreprises européennes", a averti jeudi BusinessEurope, une organisation représentant le patronat européen.
La guerre va continuer à coûter cher aux États du monde: l'OCDE a nettement dégradé sa prévision de croissance mondiale l'an prochain devant les effets plus durables qu'anticipé de la guerre en Ukraine, l'Europe payant la plus grande facture.
Quelque 64% des Belges redoutent de ne pas arriver à payer leurs factures d'énergie, selon le Grand Baromètre Le Soir-RTL-Ipsos relayé par le quotidien lundi. C'est au sud du pays que cette peur est la plus prégnante puisque 73% des Wallons vivent dans cette crainte (pour 59% des Flamands et 70% des Bruxellois). Face à cette flambée des prix et la peur de ne pouvoir y faire financièrement face, une majorité de Belges disent toutefois avoir modifié certains comportements. Près de huit personnes interrogées sur dix disent ainsi utiliser "moins d'électricité, de gaz, d'eau ou de combustible de chauffage".
Comme ses voisins européens, l'État français va continuer à dépenser des milliards d'euros pour atténuer l'impact de la pire crise énergétique en Europe depuis les années 1970.
Facture d'électricité bientôt multipliée par dix: comme beaucoup d'entreprises, la fonderie Aluminium Sabart, dans l'Ariège, voit sa viabilité compromise, faute de pouvoir répercuter sur ses clients du secteur aéronautique la hausse du coût de production. "En 2001, ma facture d'électricité était de 25.000 euros par mois. Elle est passée à 50.000 euros en 2022, ça pique, mais ça passe. Maintenant, mon fournisseur m'annonce 600.000 à 800.000 euros par mois à partir du 1er janvier", déplore le directeur général de cette usine, Thierry Cavinato. "Je n'ai pas la marge dans mon chiffre d'affaire pour absorber l'augmentation et mes clients iront voir ailleurs si je répercute proportionnellement la hausse. Nos produits vont devenir invendables", souligne cet homme de 52 ans, précisant que "l'énergie représente déjà 25% du coût de production".
Devenue le premier fournisseur de l'Europe en gaz naturel à la place de la Russie, la Norvège a douché lundi les espoirs d'une majorité de pays européens qui souhaitent un plafonnement du prix des importations de gaz pour alléger leur facture énergétique. A l'issue d'un entretien téléphonique -le deuxième en quelques jours- avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, s'est dit "sceptique" face à cette idée. "Nous sommes d'accord pour avoir un dialogue encore plus étroit avec l'UE à l'avenir concernant les différentes propositions qui sont sur la table", a-t-il dit dans un communiqué. "Nous abordons les discussions avec l'esprit ouvert mais nous sommes sceptiques à l'égard d'un prix maximum pour le gaz", a-t-il ajouté.
Plutôt ne rien planter que de ne pas pouvoir payer ses factures d’électricité : telle est aujourd’hui la situation à laquelle font face un grand nombre d’agriculteurs européens, constate le “Financial Times”. Si bien que les étals des supermarchés risquent d’être bien vides dans quelques mois.
Les ministres européens de l’énergie se réunissent en urgence, vendredi, pour faire face à une flambée historique des tarifs.
L’envolée des prix du gaz place une épine dans le pied de l’agriculture industrielle : le prix du précieux combustible a été multiplié par 20 depuis le début de la crise énergétique. L’industrie des engrais azotés, fabriqués à partir de gaz fossile, fait partie des secteurs les plus affectés par cette flambée des cours.
Remplis de lait de vache venant de tout le nord de la France, des camions-citernes rutilants sont rangés en file devant l'usine de yaourts Eurial de Jouy dans l'Yonne, à une centaine de kilomètres de Paris, l'une des plus importantes de France, très consommatrice d'un gaz devenu précieux. Ici comme dans toutes les usines du genre, le gaz sert à pasteuriser immédiatement, par chauffage, le lait que les camions-citernes transfèrent dans d'immenses cuves d'acier verticales, après de minutieux contrôles de qualité effectués dans chaque camion à l'arrivée. Un lait qui sera ensuite prêt à être transformé en yaourt ou autre produit lacté, avant de rejoindre sans délai les linéaires des supermarchés.
La Russie ne livrera plus de pétrole ou de gaz aux pays qui plafonneraient les prix des hydrocarbures vendus par Moscou, a prévenu mercredi le président Vladimir Poutine, au moment où les Occidentaux travaillent à une telle mesure. Plafonner les prix "serait une décision absolument stupide", a lancé M. Poutine lors d'un forum économique à Vladivostok (Extrême-Orient russe). "Nous ne livrerons rien du tout si c'est contraire à nos intérêts, en l'occurrence économiques. Ni gaz, ni pétrole, ni charbon (...). Rien", a-t-il ajouté.
Affirmant être en incapacité de faire face à l'explosion de la facture énergétique, la société Vert Marine a fermé une trentaine de piscines et lancé un appel aux autorités.
À l’occasion du Forum mondial 3Zéro, la question de l’exclusion énergétique a été abordée. L’occasion d’évoquer un projet qui concerne un demi-million de ménages précaires
La fermeture prolongée annoncée par Gazprom a relancé la folle chevauchée des prix du gaz européen vers ses sommets historiques.
"Nous allons affronter cinq à dix hivers difficiles, mais nous pouvons également faire un bond de 20 ans en avant en rompant avec les énergies fossiles, malgré toutes les difficultés." Voici ce qu'a déclaré le Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) dans l'émission De Zevende Dag sur la chaîne One. Il a également mis en garde contre la limitation à la discussion sur le maintien de deux centrales électriques supplémentaires ouvertes dans le contexte actuel de crise.
Bus, métros, trains… Le ticket unique à 9 euros testé cet été dans les transports en commun en Allemagne a été un succès. Le gouvernement souhaite pérenniser cette mesure écolo et sociale.
Ne plus payer sa facture d’énergie. Un million de Britanniques ont rejoint le mouvement "Don’t pay" face à la flambée des prix de l'électricité et du gaz. Partout en Europe, la tension monte, contenue par les différents boucliers gouvernementaux. Mais c’est la "pertinence du marché de l’énergie" qui doit être remise en cause. Seule solution à suivre : la réduction de la consommation d’énergie.
Les ministres des Finances des sept pays les plus industrialisés ont annoncé vendredi 2 septembre la mise en place d’un plafonnement du prix du brut russe, afin de sanctionner le régime de Vladimir Poutine. Moscou menace de cesser toute vente d’hydrocarbures aux pays qui suivraient le mouvement.
Porter un nouveau coup à la manne énergétique de Moscou : les pays du G7 ont décidé vendredi de plafonner "urgemment" le prix du pétrole russe, un mécanisme complexe à mettre en place. Une "large coalition" de pays est invitée à mettre en oeuvre cette décision, finalisée vendredi lors d'un sommet virtuel des ministres des Finances des sept pays les plus industrialisés. "Aujourd'hui, le G7 a franchi une étape essentielle dans la réalisation de notre double objectif, à savoir exercer une pression à la baisse sur les prix mondiaux de l'énergie tout en privant (Vladimir) Poutine de revenus pour financer sa guerre brutale en Ukraine", a immédiatement salué la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen.
La grande distribution, qui estime que sa facture d'énergie pourrait augmenter de 1,5 milliard d'euros par an, demande la mise en place d'un "d'un tarif réglementé d'urgence accessible aux entreprises, pour la durée de la crise", sur "2023 a minima", selon un communiqué mercredi. "Le coût actuel de l'énergie (1.600 EUR/MWh) aboutirait à une augmentation de la facture pour les distributeurs alimentaires de 1,5 milliard d'euros par an", assure la fédération Perifem, qui rassemble l'ensemble des acteurs de la distribution pour agir sur les sujets énergétiques ou environnementaux. Les prix de gros de l'électricité sont redescendus des hauteurs atteintes en fin de semaine dernière, mais restent instables.
Les craintes d'un ralentissement mondial pèsent sur les marchés.
Un quart des PME et des indépendants subissent actuellement des pertes en raison des prix élevés de l'énergie, indique ce mardi Unizo sur la base d'une enquête menée auprès de 1 143 entreprises. L'organisation des indépendants souhaite un "cadre de soutien" pour les entreprises en difficulté. L'enquête montre qu'un tiers des entreprises ont vu leur facture de gaz doubler et un cinquième même tripler. Pour 22 % d'entre elles, les prix qu'elles paient pour l'électricité ont déjà au moins doublé. Et à peine 7 % des PME et des indépendants disent qu'ils peuvent ou osent répercuter l'augmentation des coûts sur leurs clients.
Il y a le feu, les prix de l’énergie flambent. Le gouvernement a donc décidé de jouer les pompiers : le Premier ministre a convoqué un codeco énergie ce mercredi. Il n’est pas dit qu’il en sortira déjà des actions concrètes, mais le Premier ministre en a déjà égrené une série. La ministre de l’Énergie aussi. L’attirail des hommes et femmes du feu est-il adéquat ? Nous passons en revue les différentes mesures évoquées avec un économiste, Etienne de Callataÿ, professeur d’économie à l’UNamur, et un professeur spécialisé en énergie à l’École polytechnique de l’UCLouvain, Francesco Contino.
Wien Energie et Uniper demandent une aide de la part des autorités.
Pour l'électricité livrée vendredi, le prix moyen a dépassé 700 euros par mégawattheure ce jeudi.
Et si on augmentait le prix de l'eau ? C'est l'idée de Nicolas Roche, professeur spécialisé sur les problématiques de l’eau. Si les usages vitaux -hygiène, alimentation...- resteraient gratuits, l'enjeu est d'inclure une valeur environnementale à l'eau utilisée pour les loisirs comme l'arrosage des pelouses. Toute la semaine, Novethic se plonge dans la crise de l'eau et ses solutions. Eaux usées, méga bassines, toilettes sèches... ces pratiques sont-elles vraiment vertueuses ?
Le gaz connaît une flambée des prix depuis des semaines, l'Europe tentant de reconstituer ses réserves de gaz pour cet hiver, alors que la Russie ouvre de plus en plus son robinet de gaz.
L'Europe continue à avoir des difficultés à faire face à la réduction de l'approvisionnement en provenance de Russie.
Le groupe français Engie a annoncé vendredi un bénéfice net plus que doublé au premier semestre à 5 milliards d'euros, contre 2,3 milliards un an plus tôt, grâce aux prix élevés de l'énergie. "La plupart de nos activités ont contribué à cette hausse, en particulier les activités d'achat et de vente d'énergie, qui ont bénéficié du niveau très élevé des prix des commodités et d'une grande volatilité", a expliqué le directrice générale Catherine MacGregor à des journalistes.
Engie, qui a publié vendredi des bénéfices semestriels plus que doublés avec les prix élevés de l'énergie, a réduit son exposition au gaz russe et s'est montré serein face à l'éventualité d'une rupture d'approvisionnement. Le géant français de l'énergie a dégagé un bénéfice net de 5 milliards d'euros au premier semestre, contre 2,3 milliards un an plus tôt.
L’énergéticien est pris entre la baisse de sa production à cause de réacteurs à l’arrêt, et la demande de l’État de baisser ses prix pour alléger la facture des Français. Le groupe pétro-gazier, lui, profite de la flambée des tarifs des carburants.
Conséquence directe de la guerre en Ukraine, et de ses effets sur les prix de l’électricité et du gaz, le bénéfice de l’entreprise française a atteint 5,7 milliards de dollars au deuxième trimestre 2022, quand celui du britannique Shell a été multiplié par cinq.
Bénéfice trimestriel plus que doublé pour le français TotalEnergies et même quintuplé pour le britannique Shell: les prix des hydrocarbures, qui flambent depuis l'invasion russe de l'Ukraine, propulsent les bénéfices des géants pétroliers.
La flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, aggravée par la guerre en Ukraine, soulève une vague de mécontentement dans de nombreux pays. Les tensions politiques et sociales pourraient s’intensifier dans les mois à venir.
Les conséquences du dérèglement climatique sur les cultures font grimper certains prix alimentaires, contribuant à l’inflation, alerte le site “Grist”.
Au moment où une nouvelle crise alimentaire s’installe dans le monde et devrait faire connaître un état d’« insécurité alimentaire aigüe » à entre 20 et 40 millions de personnes supplémentaires en 2022[1], il importe d’identifier les causes de cette détérioration de la situation humanitaire mondiale. Peut-on en faire porter la responsabilité uniquement à Vladimir Poutine et à l’invasion de l’Ukraine par la Russie ? Ou existe-t-il (aussi) des causes structurelles ou politiques ?
C'est ce qu'a déclaré le chef de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol, lors d'une conférence sur l'énergie à Sydney.
Combien vaut une rivière sacrée ou une espèce animale? Alors que la biodiversité vit une crise sans précédent, avec plus d’un million d’espèces menacées d’extinction à terme, la question de sa valorisation est centrale. L’Ipbes – panel d’experts de l’ONU, «GIEC» de la biodiversité – s’est penché, pendant quatre ans, sur comment estimer la valeur de la nature. Au-delà de l’approche économique de marché, aujourd’hui dominante, les experts de l’ONU dénombrent pas moins de 50 approches.
Le secteur financier comme les institutions internationales se préparent à une recrudescence sans précédent des troubles sociaux aux quatre coins du monde. La flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires fait grimper le coût de la vie à des niveaux astronomiques.
La flambée des prix de l'alimentation et de l'énergie dans le monde a fait plonger dans la pauvreté depuis mars et en seulement trois mois 71 millions de personnes vivant dans des pays à revenus faibles, indique un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) publié jeudi.
Les pays du G7 réunis en sommet en Allemagne veulent serrer encore l'étau économique autour de la Russie, en réfléchissant à un "mécanisme pour plafonner au niveau mondial le prix du pétrole russe", selon la Maison Blanche, ce qui s'annonce complexe.
Le groupe public doté du monopole de la fourniture d'électricité au Sri Lanka, lourdement déficitaire, veut augmenter de plus de 800% ses tarifs, au détriment des plus démunis. Le pays, miné par la pire crise économique depuis son indépendance en 1948, est à court de dollars pour importer les carburants nécessaires à la production d'électricité. Dans ce contexte de crise, le CEB (Ceylon Electricity Board), seul fournisseur d'électricité au Sri Lanka, contrôlé par l'Etat, qui accusait une perte de 65 milliards de roupies (185 millions de dollars) au premier trimestre, a réclamé une hausse de 835% des tarifs subventionnés pour les foyers les plus démunis, a expliqué lundi la Commission des services publics du Sri Lanka (PUCSL).
"Nous parlons de plafonds de prix ou d'une exception de prix qui élargirait et renforcerait les restrictions énergétiques récentes et proposées", imposées par les États-Unis et leurs alliés, "ce qui ferait baisser le prix du pétrole russe et contracterait les revenus de Poutine tout en permettant à une plus grande offre de pétrole d'atteindre le marché mondial", a-t-elle expliqué. Un plafonnement des prix "empêcherait les effets collatéraux sur les pays à faible revenu et en développement qui luttent contre les coûts élevés de l'alimentation et de l'énergie", a-t-elle aussi assuré.
L'accès à l'énergie en Afrique, où 600 millions de personnes vivent sans électricité, a encore reculé depuis le Covid, et pourtant tout le continent pourrait être doté d'ici 2030 des énergies propres nécessaires, pour le prix de quelques terminaux gaziers, relève lundi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Le fournisseur d'électricité renouvelable Enercoop s'est résolu samedi à avoir recours temporairement à de l'électricité à bas prix fournie par l'opérateur EDF et donc issue du nucléaire, afin d'assurer sa survie, face à la flambée des prix de l'électricité, aggravée par la guerre en Ukraine, a-t-on appris auprès de la direction.
La Banque nationale belge (BNB) a présenté à la ministre de l’Énergie Tinne Van der Straeten ses conclusions sur la possibilité d'instaurer une taxe provisoire sur les bénéfices excédentaires des producteurs d'électricité, indique Le Soir jeudi, qui a obtenu une copie de la réponse transmise à la ministre.
Plusieurs pays, comme l’Inde, réclament à l’Organisation mondiale du commerce le droit de constituer des stocks alimentaires publics. La coordination européenne Via Campesina les soutient contre le camp néolibéral.
Au commencement était l’acte unique européen, adopté en 1986 et mis en œuvre à partir du 1er juillet 1987. Son objectif était de créer un véritable marché intérieur au sein de la Communauté économique européenne (CEE), devenue l’Union européenne (UE), dans tous les secteurs où cela était possible. Dans ce cadre, une directive européenne précisant les principes et les modalités d’un marché de l’électricité a été adoptée en 1996. Elle va d’ailleurs au-delà de l’UE puisque des pays tels que la Suisse et la Norvège en font partie.
Alors qu’avant le début de la guerre en Ukraine il y avait 150 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë, elles sont aujourd’hui 280 millions, explique Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté, interrogé sur La Première. A cela s’ajoutent, dans une série de pays, "des conflits, des ruptures climatiques, une dette qui les empêche d’acheter des produits alimentaires à des prix exorbitants qui résultent de l’affolement des marchés. Dans ces pays (comme l’Ethiopie, le Sud-Soudan, le Nigéria, le Yémen, l’Afghanistan, la Somalie), le risque de famine se précise d’heure en heure. Malheureusement la communauté internationale n’a pas les moyens de réagir et il y a tout lieu de s’inquiéter pour la vingtaine de pays que la FAO (l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et le Programme alimentaire (PAM) ont identifiés".
Les hausses de prix de l'énergie et des matières premières mettent à mal les activités des indépendants et très petites entreprises (TPE) francophones, s'alarme l'Union des classes moyennes (UCM).
L'OCDE abaisse fortement sa prévision de croissance mondiale pour 2022 à 3 % et double sa prévision d'inflation pour ses pays membres à 8,5 %.
Pour réduire ses dépendances, le continent réfléchit à investir davantage dans des céréales, racines et tubercules tels que le sorgho, le mil, le manioc ou l’igname.
L’accès aux énergies se complique avec la guerre en Ukraine. De plus les distributeurs d’électricité annoncent une hausse de 40 à 70 % du prix du kilowattheure (kWh) pour 2023. A long terme, cette tendance ne semble pas fléchir, mais la volatilité des prix du gaz, du charbon et du pétrole rend toute prédiction compliquée. On fait le point avec Laurent Horvath.
Dérèglement climatique, pandémie de Covid-19, hausse démographique : les causes de la crise alimentaire actuelle étaient déjà nombreuses. Depuis le mois de février, s’ajoute désormais le conflit entre la Russie et l’Ukraine, deux pays majeurs dans la production et l’exportation de blé. Le prix de la tonne est passé de 300 à 450 euros en trois mois. Un record, qui pourrait avoir des conséquences dramatiques sur notre alimentation. Pourquoi le blé est-il au cœur de la crise alimentaire? Comment est-il devenu un enjeu géostratégique ? Et à quoi doit-on s’attendre dans les mois à venir ? Sébastien Abis, chercheur associé à l’IRIS et directeur général du Club Déméter, répond à nos questions.
"Ça va nous financer un an de R&D": le patron de la start-up NetZero n'en revient toujours pas d'avoir remporté un million de dollars au concours organisé par Elon Musk, l'un des prix lancés par des milliardaires et des géants de l'internet pour accélérer la technologie balbutiante de captage du carbone de l'air. Les experts climat s'en rendent compte: le monde va devoir retirer beaucoup de CO2 de l'air pour atteindre la neutralité carbone en 2050, car la réduction des émissions de gaz à effet de serre ne suffira pas. Des machines existent aujourd'hui, mais trop chères.
The Bank of England governor warned last week of ‘apocalyptic’ food price rises. Yet war in Ukraine, climate change and inflation are already taking their toll all over the world. Apocalypse is an alarming idea, commonly taken to denote catastrophic destruction foreshadowing the end of the world. But in the original Greek, apokálypsis means a revelation or an uncovering. One vernacular definition is “to take the lid off something”.
Le cours du blé tendre a atteint un sommet, lundi 16 mai, clôturant à 438,75 euros la tonne. Une « succession de catastrophes » est venue plomber l’offre de blé, selon le cabinet d’analyse des marchés agricoles Agritel, et déséquilibre le marché mondial.
Bien implantée en Belgique, où elle emploie quelques 1.200 travailleurs sur huit sites, la multinationale Cargill est la plus grande firme agro-alimentaire au monde mais aussi l’une des plus discrètes. Négoce, transformation, logistique : sa présence à tous les maillons de la chaîne d’approvisionnement lui donne un pouvoir considérable pour anticiper, voire manipuler, les variations de prix de nombreuses matières premières agricoles. Focus sur ce « géant invisible »
Deuxième producteur de blé au monde, l'Inde a annoncé samedi interdire les exportations de cette denrée, sauf autorisation spéciale du gouvernement, face à la baisse de sa production due notamment à des vagues extrêmes de chaleur.
Saudi Aramco a annoncé dimanche un bond de 82% de son bénéfice au premier trimestre, porté par la flambée des cours du pétrole qui a propulsé le géant saoudien de l'énergie au rang de première capitalisation boursière mondiale. Le bénéfice net s'est élevé à 39,5 milliards de dollars, contre 21,7 milliards de dollars sur la même période en 2021, "principalement grâce à la hausse des prix du pétrole brut et des volumes vendus, et à l'amélioration des marges en aval" (raffinage et distribution, ndlr), indique Saudi Aramco dans un communiqué.
Feu vert à la baisse des tarifs d'électricité. Madrid a approuvé vendredi par décret la limitation des prix du gaz qui entre dans la production électrique, afin d'alléger la note d'électricité des ménages comme des industries. « Pour une fois, ce ne sera pas les mêmes qui paieront », a affirmé la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, en expliquant que la baisse des tarifs sera financée par une réduction des bénéfices des compagnies énergétiques.
Frappée de plein fouet par le changement climatique, l'Australie fait face à une "crise d'assurabilité", estiment des chercheurs dans une nouvelle étude. Le prix des assurances des propriétés en zone à risque va exploser les prochaines années, devenant inaccessible pour une grande partie de la population. En pleine campagne électorale, la question climatique est pourtant très peu évoquée. Des candidats indépendants tentent de renverser l'ordre établi pour mettre le sujet en haut des priorités.
A Aberdeen, dans le nord-est de l'Ecosse, les éoliennes au large, les travaux d'extension du port et les bus à hydrogène témoignent de la transition climatique. Mais la capitale britannique de l'énergie vit et respire encore au rythme de l'industrie pétrolière. Ici, quand vous évoquez la transition énergétique, on vous répond "boom des renouvelables", mais en aucun cas on évoque une baisse du forage d'hydrocarbures. Du moins tant qu'il y en aura dans les champs vieillissants de la mer du Nord. Il y a seulement quelques mois, le Royaume-Uni, qui vise la neutralité carbone en 2050, accueillait à Glasgow la conférence internationale pour le climat COP 26 et le Premier ministre britannique Boris Johnson assurait vouloir faire du pays l'Arabie saoudite de l'éolien. Mais depuis, les prix de l'énergie se sont envolés, particulièrement avec l'offensive russe en Ukraine, et la flambée du coût de la vie est devenue la principale préoccupation des Britanniques.
Alors que la pandémie de Covid-19 a perturbé pendant des mois les chaînes d'approvisionnement, viennent s’ajouter le dérèglement climatique et la guerre en Ukraine. Moutarde, câbles électriques, bouteilles en verre… plusieurs secteurs de notre économie sont impactés. Les prix flambent et les craintes de pénurie se renforcent, révélant un peu plus les failles d’un modèle à bout de souffle.
Les compagnies aériennes nigérianes suspendront lundi et "jusqu'à nouvel ordre" leurs activités en raison de l'envolée des prix du kérosène, a annoncé l'Association des opérateurs aériens du Nigeria (AON). Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie fin février et les sanctions imposées dans la foulée à Moscou, les cours mondiaux du pétrole se sont envolés, provoquant une flambée des prix des carburants dans de nombreux pays.
Les cours de l'or noir sont en nette hausse, soutenus par les inquiétudes concernant l'offre, alors que l'UE met fin aux importations de pétrole en provenance de la Russie, son partenaire commercial le plus important pour ce produit.
Le coton poursuit son ascension, et caracole autour des 1,50 dollar la livre. Un nouveau record depuis 2011, qui laisse les experts du secteur perplexes.
Le gouvernement britannique a annoncé vendredi augmenter le soutien financier aux secteurs industriels les plus gourmands en énergie, métallurgie et papeterie notamment, durement frappés par l'envolée mondiale des prix. Un programme qui aide depuis 2013 les entreprises des secteurs les plus énergivores à payer leurs factures d'électricité, "sera étendu pour trois ans de plus", selon un communiqué de l'exécutif.
ExxonMobil et Chevron ont enregistré un bond de leurs profits au premier trimestre grâce à l'envolée des prix des hydrocarbures mais, pris entre des injonctions contradictoires sur leur production, ne prévoient pas pour l'instant d'augmenter outre-mesure les dépenses pour pomper beaucoup plus.
Les graines de nouvelles "émeutes de la faim" sont-elles plantées en Afrique sub-saharienne ? Un peu tôt pour le dire, mais la flambée des prix alimentaires fait craindre au Fonds monétaire international des "troubles sociaux" sur le continent.
La région de Madrid a décidé de réduire le nombre de métros en circulation en raison de l'envolée des prix de l'électricité, qui pèse sur les coûts d'exploitation de la régie des transports, a-t-on appris jeudi auprès de cette dernière.
Pour inciter les citoyens à renoncer à la voiture l’été prochain, le gouvernement introduira du 1er juin au 31 août un ticket mensuel au prix historiquement bas en Europe.
Le prix mondial de la liberté de la presse de l'Unesco a été décerné mercredi à l'Association des journalistes du Bélarus (AJB) pour avoir sauvé plusieurs médias indépendants locaux de la répression du président Alexandre Loukachenko.
Dans un marché secoué par les conséquences en cascade de la crise ukrainienne et, dans une moindre mesure, les inquiétudes sur les risques météorologiques aux États-Unis pour les prochaines récoltes.
Les prix alimentaires et de l'énergie, dont la hausse a été exacerbée par la guerre en Ukraine, pourraient rester élevés pendant plusieurs années, estime la Banque mondiale qui évoque la fin de l'année 2024.
La guerre en Ukraine a aggravé une situation déjà tendue. Le prix de plusieurs produits alimentaires de base a atteint un record en mars. Une crise mondiale se profile tandis que le bétail et les biocarburants continuent de détourner une part importante de la production céréalière.
Pour ce groupe comme pour tous les fabricants d'engrais azotés, le prix du gaz est déterminant: à lui seul, il pèse pour près de 90% de leurs coûts de production. A un certain niveau de prix, il ne devient tout simplement plus rentable de produire.
Dans sa conception moderne, l’économie a tendance à être réduite à sa dimension monétaire, soit les choses pouvant être décrites par un prix. Les modèles économiques permettent ainsi de considérer le coût des salaires, des matières premières, des machines et les profits dans un même calcul. Les données monétaires permettent aussi des analyses très poussées, mais elles ne décrivent pas tout. En effet, en se concentrant sur les valeurs monétaires, on ferme les yeux sur de nombreux éléments d’intérêt, tel que l’environnement. Pour exploiter des ressources naturelles, une entreprise doit généralement défrayer des coûts pour les droits d’exploitation, acheter des machines et payer sa main-d’œuvre. Mais la nature, elle, est gratuite, permettant de fournir un profit virtuellement infini. Ce n’est qu’au moment d’être valorisée, une fois qu’on en extrait la matière utile, que la nature gagne une valeur.
L’administration Biden met fin au gel des nouveaux forages sur les terres fédérales pour faire baisser le prix de l’essence. Le dirigeant démocrate s’était pourtant engagé, durant sa campagne, à limiter la production. Mais depuis, la guerre en Ukraine a fait flamber le baril.