Laurent Testot

OA - Liste

2024

Les plans de transition de cinq grands producteurs d'électricité européens, dont Engie, prévoient des investissements importants dans les énergies renouvelables mais pas de se couper suffisamment rapidement des énergies fossiles, déplore mercredi la coalition d'associations Beyond Fossil Fuels.
En Belgique, une bonne partie des subventions au gaz naturel fossile et au pétrole nuisent à l’environnement et à la santé et constituent une distorsion de concurrence, juge la Commission européenne. Elle recommande d’y sabrer afin de réduire la charge fiscale sur le travail.
Les ambassadeurs des 27 Etats membres de l'UE ont approuvé jeudi un nouveau paquet "substantiel" de sanctions contre la Russie, en guerre contre l'Ukraine, a annoncé la présidence belge du Conseil de l'Union européenne."Ce paquet prévoit de nouvelles mesures ciblées et renforce l'impact des sanctions existantes en resserrant les mailles du filet", a indiqué la présidence belge sur le réseau social X.
Tabac, aliments ultra-transformés, combustibles fossiles et alcool, promus par des lobbys industriels, sont responsables de 2,7 millions de décès par an en Europe, a alerté mercredi l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui appelle à une meilleure régulation.Ces "quatre industries tuent chaque jour au moins 7.000 personnes" à travers la région, qui compte 53 pays et s'étend jusqu'à l'Asie centrale, a indiqué le directeur régional Hans Kluge, cité dans un communiqué.
En plus de la recharge rapide, le prix serait également attractif pour une voiture électrique.
La Russie a détrôné les États-Unis, comme deuxième fournisseur de gaz de l’Europe, au mois de mai. Mais cela ne devrait être que temporaire.
TotalEnergies va s'approvisionner en hydrogène propre auprès du groupe américain de gaz industriels Air Products, qui s'est engagé à lui en fournir 70.000 tonnes par an à partir de 2030 et pendant 15 ans pour décarboner ses raffineries de pétrole en Europe.
Les autorités finlandaises ont demandé mercredi à l'Union européenne d'acquérir un navire d'intervention pour répondre aux déversements d'hydrocarbures dans la mer Baltique, craignant des fuites provenant de pétroliers russes.Le pays nordique a souligné que le risque de marées noires avait augmenté dans ces eaux "car les sanctions internationales ont contraint la Russie à transporter son pétrole avec des navires plus anciens et une couverture d'assurance plus faible".
Sur le montant de nos impôts, le calcul de nos retraites, l’organisation de notre système éducatif ou de santé, l’Europe n’est pas décisionnaire. En matière de climat, cependant, elle pèse lourd.
Les Etats-Unis et l’Europe préparent leurs élections: Bruxelles va accueillir de nouveaux représentants au niveau continental et, en novembre, Washington choisira son prochain président. Des deux côtés, les paramètres économiques et surtout énergétiques diffèrent. Les Américains peuvent compter sur leur pétrole et leur gaz de schiste pour alimenter leur économie. Depuis la crise de 2008, le pays n’a cessé d’augmenter ses extractions au point de passer devant l’Arabie saoudite et la Russie. Cette manne permet de soutenir l’industrie locale ainsi que de rester militairement et économiquement la plus grande puissance mondiale. Cette dominance énergétique lui permet aussi de se confronter frontalement à la Chine et de peser face aux pays du Sud global.
La coentreprise créée par le géant de l'automobile Stellantis et la start-up chinoise Leapmotor va livrer ses premières voitures électriques au marché européen en septembre, ont indiqué ses dirigeants mardi.Prenant les devants face à l'offensive des constructeurs de véhicules électriques chinois en Europe, le groupe italo-franco-américain avait acquis l'an dernier 20% du constructeur chinois Leapmotor et fondé une co-entreprise destinée à produire des véhicules électriques d'entrée de gamme pour l'international.
À l’approche des élections européennes du 9 juin 2024, force est de constater qu’autonomie stratégique, résilience et compétitivité industrielle, réforme des institutions, décarbonation et protection de l’environnement sont de moins en moins évoqués et pensés de façon articulée, et de plus en plus pris en compte dans les discours et politiques comme mutuellement exclusifs et incompatibles.
Des énergéticiens espagnol et italien, un géant néerlandais de la bière, un négoce agricole français et un industriel allemand prévoient de construire en commun leur première usine d'engrais bas carbone, en France, pour échapper à la dépendance russe et réduire la pollution de CO2 de l'agriculture.
"Il ne faut pas dévier du cap" de la transition écologique, mettent en garde de grands patrons français, appelant la France et l'Europe à réaffirmer "une volonté politique qui soutienne indiscutablement" cette démarche, dans une tribune publiée mardi par Le Figaro.
"Pas d'avenir": en Bulgarie, la colère gronde contre le Pacte vert européen et la fin programmée du charbon. La Pologne, autre terre de houille, s'est elle fait une raison, mettant résolument le cap sur les renouvelables.Le village bulgare de Beli Bryag, au coeur de la région minière, symbolise les ambitions perdues du pays des Balkans, le plus pauvre de l'Union européenne.En 2009, il avait été décidé d'en faire table rase pour pouvoir agrandir une mine en plein air.
La Commission européenne a autorisé vendredi une aide d'Etat française de 300 millions d'euros pour soutenir Nuward, une filiale d'EDF, dans la recherche et le développement de petits réacteurs nucléaires modulaires. "Ce projet contribuera à la décarbonation des systèmes énergétiques et à l'autonomie stratégique ouverte de l'UE, tout en limitant les éventuelles distorsions de concurrence", a déclaré la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, dans un communiqué.
Les eurodéputés ont approuvé mercredi le retrait coordonné de l'UE du traité international sur la Charte de l'Energie, jugé trop protecteur des investissements dans les énergies fossiles et qu'une dizaine d'Etats membres, dont la France, ont déjà annoncé vouloir quitter.La Commission européenne avait proposé en juillet que l'UE et ses États membres "se retirent de manière coordonnée et ordonnée" d'un traité jugé "incompatible avec les ambitions climatiques européennes".
Le robinet sera définitivement coupé le 1ᵉʳ octobre 2024, un an après la fin de l’exploitation du gisement et après des années de lutte politique.
La Chine s'est dite mercredi "très inquiète" après le lancement par l'Union européenne d'une enquête visant les fabricants d'éoliennes subventionnés par Pékin et soupçonnés de fausser le marché en Europe."Je pense que le monde extérieur s'inquiète des tendances protectionnistes croissantes de l'Union européenne", a déclaré face à la presse Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères."La Chine est très inquiète des mesures discriminatoires prises par les Européens contre des entreprises et même des industries chinoises", a-t-elle ajouté.
Porté par un regain d'intérêt pour l'atome, EDF compte déployer des réacteurs de 3e génération (EPR) en France et en Europe à une échelle "industrielle", un pari ambitieux compte tenu de ses dérapages de coûts et de délais à répétition, incarnés par l'EPR de Flamanville censé démarrer cette année. En novembre, le PDG Luc Rémont a fixé le cap : construire "1 voire 1,5 (réacteur EPR2) par an" en Europe dès la prochaine décennie, loin du rythme actuel de "un ou deux (réacteurs) par décennie".
L'industrie du plastique en Europe "n'a pas capté la croissance mondiale" et "perd des parts de marché" face à l'Asie, l'Amérique du Nord et le Moyen-Orient, indique mardi Plastics Europe, l'association européenne des producteurs de matières plastiques, dans son bilan annuel."Notre industrie du plastique européenne est en difficulté" et connaît "une perte de compétitivité préoccupante", a déclaré Jean-Yves Daclin, directeur général de Plastics Europe France, lors de la présentation des chiffres 2022 de l'économie circulaire des plastiques en Europe.
Logements neufs "zéro émission" d'ici 2030, accélération des rénovations dans les bâtiments existants, cibles d'économies d'énergie: les eurodéputés ont entériné mardi un texte imposant le verdissement du parc immobilier de l'UE, enjeu climatique crucial.Le Parlement européen a voté à 370 voix pour et 199 contre l'accord conclu début décembre entre Etats membres et eurodéputés sur cette législation-clé du "Pacte vert".
À Écaussinnes, en Belgique, les microbilles de plastique de l’usine TotalÉnergies Petrochemicals s’éparpillent partout. Pour lutter contre cette pollution, des députés européens aimeraient un règlement.
Logements neufs "zéro émission" d'ici 2030, accélération des rénovations dans les bâtiments existants, cibles d'économies d'énergie: les eurodéputés entérinent mardi un texte imposant le verdissement du parc immobilier de l'UE, enjeu climatique crucial.Le Parlement européen doit formellement valider l'accord conclu début décembre entre Etats membres et eurodéputés sur cette législation-clé du "Pacte vert".
Les 27 ont approuvé une sortie de l'Union européenne du TCE, le traité sur la charte de l'énergie, un texte qui menace la transition énergétique du continent.
"L'accès des lobbies au niveau européen n'est pas un mythe. Nous réalisons des analyses de manière régulière. Pour illustrer nos propos, prenons cet exemple : sur une période d'un an, il y a eu près de 200 réunions entre les PDG des grandes compagnies d'énergie fossile et la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Ces interactions ont conduit à l'affaiblissement significatif de la taxe sur les super-profits et ont permis l'allocation de fonds publics européens à des infrastructures liées aux énergies fossiles."
La mise à l'arrêt d'une des principales usines photovoltaïques d'Allemagne, annoncée vendredi, est un mauvais signe pour l'ensemble de l'industrie solaire en Europe, qui dit jouer sa survie face à l'afflux de panneaux chinois bon marché.Ouverte il y a moins de trois ans, l'usine allemande de l'entreprise suisse Meyer Burger à Freiberg, près de Dresde (est), était présentée comme l'exemple de la reconquête de l'industrie photovoltaïque sur le Vieux Continent.
Het Europese gas- en steenkoolverbruik kende vorig jaar een nooit eerder geziene daling. Dat heeft ook de uitstoot van de energiesector doen dalen, met bijna een vijfde. Energie uit wind en zon tekenen recordcijfers op.
Les émissions de gaz à effet de serre du secteur énergétique européen ont chuté de 19% l'an dernier, sur fond de dégringolade du recours au charbon et au gaz, constate le groupe de réflexion Ember pour qui "le secteur énergétique de l'Union européenne est au milieu d'un changement monumental".
La décision de Joe Biden de retarder les nouveaux projets d'infrastructures gazières au nom de la "menace" climatique n'aura pas d'effet à court terme pour l'Europe, accro au gaz américain depuis la guerre en Ukraine, mais pourrait avoir des effets dans la prochaine décennie.Applaudi comme une "victoire" par les ONG anti-énergies fossiles, le plan a été accueilli froidement par une industrie gazière en pleine euphorie.
Les coûts de la pollution industrielle en Europe s'élèvent à 2% du PIB de l'Union européenne (UE), malgré une tendance à la baisse les dix dernières années, selon un rapport de l'Agence européenne de l'Environnement (AEE) publié jeudi."L'analyse de l'AEE montre que les coûts relatif à la pollution atmosphérique causée par les plus grandes installations industrielles d'Europe (...) se situent en moyenne entre 268 et 428 milliards d'euros par an", a indiqué dans un communiqué l'agence basée à Copenhague.
Les projets de production de carburants d'aviation durables (SAF) de synthèse se multiplient en Europe mais les investissements doivent maintenant se concrétiser pour permettre la décarbonation du secteur aérien, relève l'ONG Transport & Environnement (T&E) dans une étude publiée mercredi.Quarante-cinq projets (25 projets industriels et 20 projets pilotes) ont été recensés dans l'Union européenne, en Norvège et en Islande, soit 17 de plus qu'en novembre 2022, comptabilise T&E.
S’il y a bien un pays où les enjeux climatiques et énergétiques n’ont rien de manichéen, c’est bien la Norvège. Élève exemplaire sur le plan de la production d’électricité durable, c’est sur l’exploitation toujours plus poussée de ses ressources pétrolières et gazières que le pays nordique se déchire.
L'industriel Meyer Burger pourrait bientôt fermer son usine de panneaux solaires en Allemagne, l'une des plus grande d'Europe, pour se délocaliser aux États-Unis. Alors que l'UE tente d'assurer sa souveraineté énergétique, les mesures de protection américaines contre Pékin provoquent un envahissement des panneaux solaires chinois sur le marché européen. Un coup dur.
Les ventes européennes de voitures neuves ont rebondi de 13,9% en 2023, portées par les voitures hybrides et électriques, mais aussi par les modèles à essence, a annoncé jeudi l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA).Les marchés français, italien et espagnol ont notamment affiché des hausses à deux chiffres par rapport à 2022. L'Allemagne, premier marché du continent, a cependant marqué un coup d'arrêt en décembre (-23% sur un an) avec la fin subite des bonus à l'achat pour les voitures électriques.
Après trois années compliquées, la fin de la pénurie de pièces électroniques a permis à l'industrie automobile de se reprendre un peu: en 2023, les ventes de voitures neuves ont rebondi de 13,9% en Europe, portées par les modèles hybrides et électriques, mais aussi par les voitures à essence.Les livraisons ont repris et les commandes sont honorées, mais on reste loin des niveaux d'avant-Covid. Le marché est resté globalement morose en 2023, ralenti par l'inflation, notamment sur la fin de l'année.
La France a repris sa place de première exportatrice d'électricité en Europe en 2023, loin devant la Suède et la Norvège, à la faveur de la remontée du parc nucléaire touché en 2022 par une baisse de production historique, selon un cabinet d'analyse.
Deux start-up du nucléaire, Naarea et Newcleo, lancent "un partenariat stratégique et industriel" pour accélérer dans la course au développement des petits réacteurs innovants en Europe, dits de 4e génération, ont annoncé mardi à l'AFP les deux sociétés soutenues par le programme d'investissement France 2030.
Deux start-up du nucléaire, Naarea et Newcleo, lancent "un partenariat stratégique et industriel" pour accélérer dans la course au développement des petits réacteurs innovants en Europe, dits de 4e génération, ont annoncé mardi à l'AFP les deux sociétés soutenues par le programme d'investissement France 2030.
L'UE lance le débat sur ses ambitions climatiques pour 2040: un objectif crucial vers la neutralité carbone, qui devrait déterminer la feuille de route législative des années à venir et nécessiter de nouveaux efforts d'adaptation.Les Vingt-Sept se sont déjà fixé comme objectif de réduire collectivement de 55% leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 1990, en vue d'atteindre la neutralité carbone en 2050 au plus tard. Reste à déterminer le chiffre intermédiaire 2040.
Les éoliennes en mer ont produit une quantité record d’électricité l’année dernière. Les parcs éoliens situés...

2023

Un groupe rassemblant 11 pays membres de l'UE, dont la France, a appelé mardi la prochaine Commission européenne à mettre l'énergie nucléaire sur un pied d'égalité avec les renouvelables afin d'atteindre l'objectif de neutralité carbone du continent en 2050.Un autre groupe de 11 pays, autour de l'Allemagne, a parallèlement réclamé une accélération des énergies renouvelables, soulignant les divisions européennes sur ce sujet stratégique.
L'Agence européenne de l'environnement (AEE) juge "difficile" pour les 27 de respecter les ambitions environnementales de l'Union européenne d'ici 2030, notamment en ce qui concerne la consommation d'énergie et l'agriculture biologique, dans un rapport publié lundi."D'après l'analyse de l'AEE, l'UE pourrait ne pas atteindre la majorité de ses objectifs à l'horizon 2030", a résumé dans un communiqué l'agence basée à Copenhague.
L'UE a conclu jeudi un accord pour réformer son marché de l'électricité, notamment afin de favoriser l'investissement dans les énergies décarbonées - y compris l'atome -, à la suite d'âpres débats sur l'encadrement du soutien public aux centrales nucléaires existantes.
« La combinaison de tensions géopolitiques, du dérèglement du climat et d’une finance occupant une part croissante dans l’économie nous entraîne sur des terrains inconnus. Jusqu’à une période récente, chacun de ces sujets était abordé séparément. Désormais, ils sont indissociables, à la fois par leur gravité mais aussi parce que tous trois révèlent l’ampleur des illusions des hommes. »
L'Union européenne (UE) doit réduire de 90% ses émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2040, a appelé mercredi le ministre danois du Climat, dans un entretien accordé à l'agence nationale Ritzau, en marge de la COP28 à Dubaï."J'espère qu'avec notre annonce, nous pourrons inciter d'autres pays à atteindre des niveaux de réduction d'au moins 90%", a déclaré Lars Aagaard.En avril, les Vingt-Sept avaient entériné la décision de sabrer de 55%, par rapport à 1990, leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030.
Le commissaire européen chargé du Climat, Wopke Hoekstra, a déclaré à Dubaï mercredi que l'Union européenne souhaitait que la COP28 permette d'accélérer la baisse des émissions des gaz à effet de serre dès "cette décennie". "Je veux que cette COP marque le début de la fin pour les énergies fossiles", a déclaré Wopke Hoekstra, qui vient d'arriver à Dubaï pour la dernière semaine de négociations. "Nous devons nous débarrasser des énergies fossiles".
Le commissaire européen chargé du Climat, Wopke Hoekstra, a déclaré à Dubaï mercredi que l'Union européenne souhaitait que la COP28 permette d'accélérer la baisse des émissions des gaz à effet de serre dès "cette décennie".
Hoe krijgt de Green Deal waarmee de Europese Commissie de economie wil verduurzamen in de praktijk gestalte? Journalist Hans Wetzels trok voor MO* op onderzoek uit. In deze laatste aflevering: Griekenland, waar de energietransitie een verdienmodel dreigt te worden voor fossiele megabedrijven.
Le PDG d'EDF, Luc Rémont, compte accélérer dès maintenant la capacité de construction nucléaire du groupe pour la porter de "1 à 1,5 réacteur par an" en Europe dans la prochaine décennie, a-t-il indiqué mardi, lors du salon mondial du nucléaire civil à Paris.
Dix pays du nord de l'Europe membres de la Force expéditionnaire conjointe (JEF) ont décidé mardi d'activer une "clause de défense" prévoyant le déploiement de moyens militaires supplémentaires pour protéger les infrastructures sous-marines en mer Baltique, après plusieurs incidents.
Le nombre de nouvelles voitures électriques a dépassé celui de véhicules équipés de moteurs diesel en Europe, une première, selon l’Association des constructeurs européens (Acea). Entre janvier et octobre, 1,23 million de véhicules complètement électriques ont été immatriculés au sein de l’Union européenne, contre 1,22 million roulant au diesel. Les véhicules électriques représentaient une part de marché de 14,2% en octobre contre 12% au diesel. Les véhicules essence pèsent encore pour un tiers du marché alors que les hybrides électriques pointent à 28,6%.
Le Parlement européen a voté mardi en faveur de l'inclusion du nucléaire parmi les technologies vertes à soutenir pour assurer la compétitivité et la souveraineté de l'Europe face à la Chine et aux Etats-Unis. Le texte, qui dresse une liste de technologies à "zéro émission" de gaz à effet de serre, constitue la position des eurodéputés sur un projet de règlement visant à défendre la production de ces filières décarbonées dans l'UE.
Le Parlement européen et les États membres ont trouvé un accord sur une nouvelle législation.
« L’interdiction de la vente des véhicules thermiques neufs en 2035 dans l’Union européenne provoque un bouleversement tous azimuts de l’industrie automobile vers le véhicule électrique, marqué par des enjeux et défis multiples (industriels, économiques, technologiques, géopolitiques, sociétaux…), dans un contexte de tensions géoéconomiques exacerbées par la rivalité sino-américaine systémique et l’asymétrie croissante dans la relation UE-Chine. »
Le Parlement européen a réclamé jeudi une application plus stricte des sanctions contre Moscou et un embargo total sur les importations de gaz liquéfié et de GPL russe, qui représentent un gain de plusieurs milliards d'euros pour la Russie.
Douze Etats membres de l'Union européenne, dont la France, ont appelé la Commission à créer une alliance industrielle pour les petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR), dans une lettre commune obtenue et publiée vendredi par le site Contexte.
Prêts pour la "troisième révolution industrielle": le projet de construction de ce qui est présenté comme la plus grosse usine de panneaux photovoltaïques d'Europe prend forme en Moselle, avec des habitants a priori favorables.Sur l'Europôle 2 Sarreguemines-Hambach, un terrain "clés en main", déjà terrassé, attend le début des travaux d'implantation de cette nouvelle usine présentée par HoloSolis, l'entreprise porteuse du projet, comme "la plus grande d'Europe".
L'Europe pourrait se retrouver avec des capacités d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) surdimensionnées par rapport à l'augmentation modérée de la demande de gaz, avertit le groupe de réflexion IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis) dans un rapport publié mardi.
Réclamer la sortie des énergies fossiles dans l'accord final de la COP28, attendu le 12 décembre à Dubaï, "n'est pas une demande frivole" mais une urgence établie par la science, "claire comme de l'eau de roche", a déclaré mardi à l'AFP le commissaire européen Wopke Hoekstra à Abou Dhabi.Pour aider le pays en développement, l'Union européenne est "prête à faire des pas supplémentaires", notamment sur la compensation des dégâts climatiques, affirme le tout nouveau Monsieur Climat de l'UE, rencontré en marge de la pré-COP dans la capitale émiratie.
Les industriels européens du plastique (hors pneumatiques et textiles) vont fortement intensifier le recyclage, qui devrait représenter 43% de leur production totale en 2050 contre 9% actuellement, afin de réduire leurs émissions de CO2, ont-ils indiqué jeudi.
Le Turkménistan, pays d'Asie centrale aux immenses ressources énergétiques, a vanté mercredi sa capacité à fournir du gaz à l'Europe en cas de construction d'un gazoduc transcaspien, tentant de relancer ce projet à la faveur de la guerre en Ukraine. "Le gazoduc transcaspien (...) fournira du gaz naturel aux États européens" a assuré le président Serdar Berdymoukhamedov, cité par le journal étatique "Turkménistan neutre".
La Commission européenne a présenté ce 24 octobre son « European Wind Power Action Plan »(1) qui vise à accélérer le développement de la filière dans l'UE, en rappelant entre autres au sujet de l'éolien offshore que « nous devons installer presque 12 GW par an en moyenne, ce qui correspond à 10 fois le niveau des installations l'an dernier », pour atteindre les objectifs des États membres d'ici à 2030.
"L'hiver dernier, j'ai moins chauffé, parfois je me douchais à l'université" : comme Anne Trauth, 20 ans, étudiante en sport à Cologne en Allemagne, la plupart des Européens s'attendent à mettre "un gros pull en plus" encore cet hiver. Toute l'Europe essaie de réduire sa dépendance aux hydrocarbures importés, de l'Espagne, qui mise sur l'éolien, à la Finlande, qui s'est dotée de son nouveau réacteur nucléaire EPR.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a mis en garde jeudi contre de possibles pénuries de diesel en Europe cet hiver en raison de contraintes d'approvisionnement, notamment l'embargo de l'UE sur le pétrole brut russe en vigueur depuis 10 mois.L'AIE estime, dans son rapport mensuel sur le pétrole, que l'Europe aura besoin "d'importations soutenues" en provenance d'autres pays, mais des contraintes particulières en hiver sur la qualité du diesel pourraient "limiter" les approvisionnements.
Dix-sept pays de l'Union européenne ont des ambitions en termes d'installations d'énergie éolienne bien en deçà des objectifs de l'accord de Paris, a indiqué jeudi l'organisation environnementale WWF dans son dernier rapport sur l'énergie éolienne au sein de l'UE. La Belgique, pour sa part, dévoile des ambitions plus élevées que la trajectoire prévue dans l'accord de Paris.
La COP29 sur le climat, qui doit théoriquement se tenir l'an prochain dans un pays d'Europe de l'Est, aura lieu en Allemagne si ces derniers ne parviennent pas à se mettre d'accord, a souligné lundi l'ONU-Climat.
Les Pays-Bas ont mis fin dimanche à l'extraction de gaz naturel du gisement de Groningue (nord), le plus grand d'Europe, son exploitation étant à l'origine de séismes qui ont secoué des riverains durant des décennies, et menacent de persister. Les autorités maintiennent toutefois onze dernières unités d'extraction opérationnelles une année supplémentaire avant de définitivement fermer les vannes en cas d'hiver "très rigoureux", sur fond de tensions géopolitiques persistantes.
Depuis plus de vingt ans, la population dans la province de Groningue subit des séismes de faible magnitude mais proches de la surface – dus aux poches de vide formées lors de l’extraction de gaz –, qui ont provoqué de nombreux dégâts.
Il faut "éviter la procrastination!" L'Europe doit investir plus vite et massivement dans la transition énergétique si elle veut rester "une puissance industrielle mondiale", ont alerté vendredi plusieurs institutions dont la BCE et l'AIE, pointant les risques pesant aujourd'hui sur l'attractivité du continent.
Pour développer l'extraction et le raffinage des "métaux critiques" nécessaires à la transition énergétique mondiale, "on ne peut rien faire sans l'Afrique", souligne Amani Abou-Zeid, Commissaire de l'Union africaine chargée de l'Energie (représentant 55 pays), lors du premier sommet sur le sujet organisé par l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) jeudi à Paris.
Alors qu’Emmanuel Macron affirme vouloir travailler avec les agriculteurs pour leur permettre d’avoir « par l’agrivoltaïsme » une réponse à la baisse des rendements, plus de 200 organisations rejettent ici cette « vision d’une transition écologique allant vers une société de surconsommation ultra-connectée » et appellent à une opposition massive à tous ces projets photovoltaïques.
L’Union européenne se trouve face à un dilemme écologique en matière d’énergies marines renouvelables, estime la Cour des comptes européenne dans un rapport publié lundi. Elle a en effet fixé des objectifs de croissance ambitieux pour ce secteur, qui pourraient toutefois bien s’avérer inatteignables, selon la Cour, alors que les impacts environnementaux et socio-économiques de l’essor rapide des installations en mer n’ont pas été convenablement évalués.
Des «millions» de manifestants sont attendus samedi et dimanche à travers le monde pour demander la fin des énergies fossiles. Point d’orgue : la grande marche prévue à New York, à quatre jours d’un Sommet sur l’ambition climatique à l’ONU.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a souligné mercredi sa volonté de "garder le cap" sur le Pacte vert tout en garantissant "une transition juste et équitable", alors que les règlementations environnementales de l'UE font l'objet de résistances croissantes.
Depuis la guerre en Ukraine et la réduction des approvisionnements de Russie, l’Union européenne contraint les Etats membres à stocker du gaz pour prévenir les aléas.
La demande de gaz en Europe a nettement baissé au premier semestre 2023 et cette tendance semble bien partie pour se poursuivre durant la seconde moitié de l'année, estime le Forum des exportateurs de gaz (GECF), dans un rapport dont l'AFP a pris connaissance jeudi.Sous surveillance depuis le début de la guerre en Ukraine, qui a compliqué l'approvisionnement en gaz de l'UE privée des pipelines russes, la consommation a baissé de 10,6% au premier semestre 2023, soit de 21 milliards de mètres cube, selon le rapport.
La Commission européenne a autorisé jeudi Berlin et Paris à accorder respectivement 2 milliards et 850 millions d'euros d'aides publiques aux aciéristes Thyssenkrupp et ArcelorMittal pour financer des projets de décarbonation de leur production grâce à l'hydrogène. L'institution a "autorisé la subvention directe de 550 millions d'euros et le (...) paiement conditionnel d'un montant maximal de 1,45 milliard d'euros accordés par l'Allemagne pour aider ThyssenKrupp", et "une mesure française d'un montant de 850 millions d'euros pour ArcelorMittal France", selon un communiqué.
Il s'est vendu plus de voitures électriques que de diesel en juin dans l'Union européenne, selon des chiffres de l'Association des constructeurs européens (ACEA), une première portée par Tesla et Volkswagen alors que le continent veut bannir les voitures thermiques neuves dans 12 ans.Les voitures essence et hybrides restent en tête des ventes, mais avec 158.000 véhicules vendus, les électriques sont passées de 10,7 à 15,1% de part de marché en un an. Elles ont notamment explosé aux Pays-Bas, en Allemagne, en France ou en Belgique.
L'Institut Jacques Delors souligne « la nécessité de baisser durablement la consommation de gaz afin de garantir la sécurité d’approvisionnement du continent » européen dans une note récente (consultable en bas de cet article). Explications. Baisse de la consommation et « nouvelles vulnérabilités »
La Commission européenne souhaite que l'UE défende lors de la COP28 un triplement du déploiement des énergies renouvelables et un doublement de l'efficacité énergétique à l'échelle mondiale d'ici 2030, ainsi que des efforts renforcés pour réduire les émissions de méthane. La commissaire à l'Energie, Kadri Simson, a proposé ces objectifs aux Vingt-Sept lors d'une rencontre à Valladolid (Espagne) entre les ministres européens de l'Énergie et le président de la COP28 Sultan al-Jaber, estimant que leur adoption en décembre à Dubaï pourrait "créér un nouvel élan".
Est-ce la fin du Traité pour la charte de l'énergie ? La Commission européenne a proposé de sortir de cet accord, considéré comme une épée de Damoclès pour la transition énergétique du continent. Alors que dix pays ont annoncé qu'ils se retiraient du Traité, l'étau se resserre.
De Mozambikaanse aluminiumindustrie, de grootste industrie van het land, beweert dat haar aluminium klimaatvriendelijk is dankzij schone energie. Zo zou Mozambique onder de dreigende Europese CO2-grensbelasting uit kunnen komen. Maar onderzoekers betwijfelen de beweringen.
Le retard pris par les projets d'infrastructure d'hydrogène est un "péril" pour l'agenda climatique en Europe, affirme Pierre-Etienne Franc, directeur-général du fonds d'investissement Hy24, l'un des plus importants du monde à s'être spécialisé dans l'hydrogène bas carbone, lors d'un entretien avec l'AFP.
Les objectifs de l’Union européenne pour 2030 en matière de climat et d’énergie «ont du plomb dans l’aile», s’inquiète la Cour des comptes européenne dans un rapport publié ce lundi.
Les ambitieux objectifs climatiques européens pour 2030 ont "du plomb dans l'aile", estime lundi la Cour des comptes de l'UE, pour qui "peu d'éléments" prouvent que les actions et financements prévus seront suffisants pour les atteindre.Le plan climat de l'UE prévoit une réduction de 55%, par rapport à 1990, des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, assortie d'objectifs en matière d'efficacité énergétique et d'accroissement des énergies renouvelables.
Les ambitieux objectifs climatiques européens pour 2030 ont "du plomb dans l'aile", a averti lundi la Cour des comptes de l'UE, pour qui "peu d'éléments" prouvent que les actions et financements prévus seront suffisants pour les atteindre.Le plan climat de l'Union européenne (UE) prévoit une réduction de 55%, par rapport à 1990, des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, assortie de gains d'efficacité énergétique et d'un objectif contraignant de 42,5% de renouvelables dans la consommation d'énergie.
Les Pays-Bas ont annoncé vendredi mettre fin le 1er octobre à l'extraction du gaz dans le plus grand gisement d'Europe, malgré les inquiètudes mondiales autour de l'approvisionnement énergétique suscitées par la guerre en Ukraine.Les riverains de l'immense site d'extraction dans la province de Groningue (nord) se plaignaient depuis plus de deux décennies des tremblements de terre à répétition dont la cause est attribuée à l'exploitation intensive du sol.
Les riverains de l’immense site d’extraction dans la province de Groningue se plaignaient des tremblements de terre à répétition dont la cause est attribuée à l’exploitation intensive du sol.
Le climat en Europe s'est réchauffé de 2,3 degrés en 2022 par rapport à l'ère pré-industrielle (1850-1900), avec un rythme deux fois plus rapide que la moyenne mondiale depuis les années 1980, ont annoncé lundi l'ONU et le programme européen Copernicus.
Texte-clef du plan climat de l'UE, la loi sur les énergies renouvelables prévoira une exemption permettant à la France de tenir compte de son hydrogène produit à partir de l'énergie nucléaire, selon le compromis des Vingt-Sept publié lundi.Cette loi, qui impose 42,5% d'énergies renouvelables dans la consommation européenne d'ici 2030, avait fait l'objet d'un accord fin mars entre les eurodéputés et la présidence suédoise de l'UE, qui négociait au nom de États membres. Mais l'incertitude régnait dans l'attente du feu vert formel des États et du Parlement européen.
La première station de production et de distribution d'hydrogène parisienne, présentée comme la plus grande d'Europe, a été inaugurée mercredi à l'ouest de la capitale."Si nous sommes réunis ici pour célébrer ce projet remarquable, c'est pour développer et illustrer concrètement une solution de mobilité zéro émission", a affirmé Loïc Voisin, le président de HysetCo, start-up à l'initiative du projet.
De Noordzeenatuur heeft het moeilijk. Dat is geen nieuws, net zo min als het feit dat we kunnen helpen en dat dit zal lonen op de lange termijn. Immers, door de Noordzeenatuur te beschermen worden ook de effecten van de klimaatverandering verzacht. Op zee kan de gouden tandem van robuuste natuur én technologie ons verzekeren van hernieuwbare energie, kustbescherming en rijke biodiversiteit. We weten hoe en veel sectoren zijn voor. Waarom het dan niet gewoon doen? Het is tijd voor 5 minuten politiek leiderschap in plaats van verkiezingskoorts. 4Sea roept de Belgische beleidsmakers op om een ambitieuze Europese natuurherstelwet te steunen.
La tarification du carbone est nécessaire pour financer la transition énergétique dans un contexte de forte inflation et d'endettement élevé, a alerté mercredi la numéro deux du FMI, Gita Gopinath, mettant également en garde contre une escalade des subventions "vertes"."Nous devons vraiment mettre la tarification du carbone sur la table, malgré tous les problèmes politiques qui l'entourent", a déclaré la directrice générale adjointe du Fonds monétaire international.
Valéry Michaux, chercheuse à la Neoma Business School, évoque la transformation du système sociotechnique de l'automobile, du pétrole vers l'électrique.
De tien grootste uitstoters in het Europese emissiehandelssysteem zijn allemaal kolencentrales, blijkt uit een analyse van energiedenktank Ember. Vooral Duitsland en Polen geraken maar niet af van de vervuilende brandstof.
L'arrivée massive de voitures électriques sur les routes françaises ne suffira pas pour atteindre les objectifs de décarbonation du secteur, ont prévenu mercredi ses responsables, en préconisant notamment une "évolution des usages", en clair un moindre recours à l'automobile individuelle.Les 37 millions de véhicules particuliers et six millions d'utilitaires légers circulant sur le territoire sont responsables de "21% des émissions totales nationales" de CO2, a rappelé la Plateforme automobile (PFA) dans sa "feuille de route" sur la décarbonation remise au gouvernement.
Au lieu de venir sans cesse avec de nouvelles législations en matière de climat, la Commission européenne ferait mieux d’évaluer sa politique climatique, en la confrontant avec la réalité, estime la ministre flamande de l’Énergie, Zuhal Demir, pour qui l’accent européen devrait être mis sur l’adaptation aux changements climatiques plutôt que sur l’adoption d’objectifs toujours plus ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Le ministre de l'Energie du Qatar a averti mardi que "le pire (était) à venir" pour les pénuries de pétrole et de gaz en Europe, affirmant qu'un hiver chaud avait permis d'éviter des difficultés plus importantes au cours des derniers mois.Le riche émirat du Golfe, parmi les premiers exportateurs de gaz au monde, cherche à seller des contrats de longue durée avec les Etats européens qui, pour la plupart, s'y sont longtemps refusés malgré leur quête effrénée d'alternatives aux hydrocarbures russes.
Une centaine d'élus du Congrès américain et du Parlement européen ont appelé mardi au retrait de la nomination d'un patron issu de l'industrie pétrolière pour présider la prochaine COP28 à Dubaï."Nous vous exhortons à faire pression pour que les Emirats arabes unis renoncent à la nomination de Sultan al-Jaber", écrivent-ils, faisant part de leur "profonde inquiétude".
L'installation devrait être opérationnelle à partir de 2024.
Dès 2021, Gazprom a « initié une stratégie de limitation de ses exportations de gaz à destination de l’UE » et privilégié un acheminement de son gaz via les gazoducs Nord Stream et TurkStream, ce qui lui permettait de contourner l’Ukraine et la Pologne comme pays de transit, rappelle le rapport ci-après mis en ligne ce 10 mai par l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques) dans le cadre de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques
Le bonus écologique à l'achat d'une voiture électrique sera réformé pour "prendre en compte l'empreinte carbone" de leur production et ainsi favoriser les véhicules fabriqués en Europe, a annoncé jeudi Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron a appelé jeudi à "une pause réglementaire européenne" en matière de normes environnementales, estimant que l'Union européenne avait fait "plus que tous les voisins" et qu'elle avait désormais "besoin de stabilité"."On est devant, en termes règlementaires, les Américains, les Chinois ou toute autre puissance au monde", a estimé le chef de l'Etat lors de la présentation de sa stratégie pour accélérer la réindustrialisation de la France.
À cause de la guerre en Ukraine, l’Europe et la France ont remplacé leur dépendance au gaz russe par celle au gaz naturel liquéfié étasunien. Un nouveau fournisseur désastreux pour le climat et les riverains de cette industrie.
Un sommet destiné à décupler les capacités européennes en matière d'éolien offshore réunit, lundi à Ostende en Belgique, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz ou encore le Premier ministre néerlandais Mark Rutte. L'UE s'est récemment entendue pour doubler, à 42,5 %, la part des renouvelables dans sa consommation énergétique d'ici 2030.
Des objectifs ambitieux ont d'ores et déjà été fixés. Le Premier ministre Alexander De Croo espère désormais voir les choses "avancer rapidement".
Neuf pays d'Europe se sont réunis en sommet lundi en Belgique pour sceller leur ambition commune de décupler leurs capacités d'éoliennes en mer du Nord, un défi industriel colossal pour accélérer la décarbonation du continent."C'est un jour décisif pour faire de cette mer du Nord la plus grosse centrale électrique verte du monde", a insisté le Premier ministre belge Alexander De Croo, à l'issue de ce sommet à Ostende sur la côté flamande.
Production en déclin, hausse des prix de l'énergie, concurrence: les défis ne manquent pas pour l'industrie sidérurgique européenne, qui doit à la fois réduire son empreinte carbone et répondre aux besoins d'acier créés par la transition énergétique, par exemple pour les éoliennes.
Le Parlement européen doit adopter mardi plusieurs textes clés du plan climat de l'UE, dont la vaste réforme de son marché carbone et la "taxe carbone" aux frontières pour verdir ses importations, après l'accord trouvé mi-décembre avec les Etats membres. Les eurodéputés voteront en outre mercredi sur un règlement interdisant l'importation de produits issus de la déforestation.- Réforme du marché carbone -Cette réforme doit permettre de concrétiser les ambitieux objectifs de réduction des gaz à effet de serre du plan climat des Vingt-Sept.
Dans un contexte marqué par les ruptures des chaînes d’approvisionnement, l’usage géopolitique du commerce de biens stratégiques et l’apparition de pénuries pour des biens cruciaux sanitaires, alimentaires ou industriels, les États-Unis ont inventé l’IRA, une politique qui vise avec une seule arme trois objectifs politiques majeurs : la réindustrialisation, le verdissement de l’économie et une nouvelle stratégie commerciale. Le verdissement de l’économie américaine a cette vertu de couper à la racine les critiques de protectionnisme, d’entraves au développement de la Chine ou d’unilatéralisme vis-à-vis des Européens. Qui peut sérieusement critiquer le passage à des technologies vertes, qui peut contester la légitimité de la localisation sur le sol américain des usines d’éoliennes de véhicules électriques ou de composants électroniques. ?
Greenpeace-kantoren in 8 EU-lidstaten dienen op 18 april 2023 beroep in tegen de Europese Commissie bij het Europees Hof van Justitie. Ze verzetten zich tegen de opname van fossiel gas en kernenergie in de EU-lijst van duurzame investeringen die sinds 2022 van kracht is. Ook andere organisaties sluiten zich hier bij aan.
Plusieurs ONG dénoncent l’augmentation des financements français auprès de l’industrie fossile. Une situation contradictoire aux engagements de neutralité carbones d’ici 2050 pris par les banques françaises.
L'Europe devra mener "des actions très volontaristes" afin de "redémarrer" une industrie de production de panneaux photovoltaïques sur son territoire, faute de quoi la Chine profitera de la croissance attendue du solaire sur le continent, plaide l'Académie des technologies dans une note publiée mardi.
Les Etats-Unis et l'UE ont indiqué mardi vouloir maintenir à "un niveau élevé" en 2023 les livraisons aux Européens de gaz naturel liquéfié (GNL), dont le doublement l'an dernier a aidé les Vingt-Sept à réduire leur dépendance aux hydrocarbures russes.A la suite de l'invasion de l'Ukraine, Washington et Bruxelles "ont travaillé comme jamais auparavant pour aider à rendre l'Europe plus sûre sur le plan énergétique", a déclaré le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken lors d'une rencontre avec le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell.
Les États de l'Union européenne et eurodéputés se sont accordés jeudi pour quasiment doubler la part des renouvelables dans la consommation énergétique d'ici 2030, volet-clé de l'ambitieux plan climat européen.Le texte consacre comme "verte" la biomasse (bois brûlé pour produire de l'énergie), au grand dam d'ONG environnementales inquiètes de l'impact sur les forêts, et tient compte du rôle du nucléaire pour produire de l'hydrogène décarboné, pomme de discorde entre les Vingt-Sept.
Les États membres et le Parlement européen ont conclu un accord provisoire en ce sens, jeudi. De près de 22 % actuellement, la consommation de renouvelables passera à 42,5 % à l’orée de la prochaine décennie. Pour y parvenir, l’UE facilite l’obtention des permis pour construire les infrastructures et fixe des objectifs spécifiques à différents secteurs dont le bâtiment, les transports et l’industrie.
L'accord conclu jeudi à Bruxelles pour doubler la part d'énergies renouvelables dans l'Union Européenne d'ici 2030 ouvre la voie à une possible résolution du conflit opposant Berlin à Paris sur le recours ou non à l'énergie nucléaire pour produire de l'hydrogène propre.A quoi sert l'hydrogène ? L'hydrogène produit de façon industrielle sert dans l'industrie pétrochimique, dans l'électronique, comme réactif pour fabriquer des fibres textiles, ou de carburant pour les fusées.
Le think tank IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis) a lancé ce 22 mars un « tracker » sur la situation du gaz naturel liquéfié en Europe : capacités de regazéification en construction, sources et volumes des importations, prévisions de la demande, etc. Les données y seront actualisées tous les trimestres. Les importations européennes de GNL en 2022
L'Allemagne, rejointe depuis par d'autres pays européens, bloque depuis le début du mois de mars un texte décisif pour interdire la vente des véhicules thermiques neufs d'ici 2035 au sein de l'Union européenne. Alors que ce vote ne devait être qu'une formalité, la brèche ouverte par Berlin relance le débat sur l'électrification. Si la filière est lancée, elle défend également l'ouverture technologique. Au risque de nous faire perdre un temps précieux.
TotalEnergies a annoncé jeudi céder près de 1.600 stations-service en Allemagne et aux Pays-Bas au groupe canadien de distribution d'alimentation et de carburants Couche-Tard, pour mieux se préparer à la fin des ventes de véhicules thermiques neufs en Europe en 2035.
La Commission européenne a proposé jeudi des allègements réglementaires afin d'améliorer la compétitivité de l'Europe dans les technologies vertes face à la Chine et aux États-Unis, une semaine après avoir annoncé une simplification des aides d'État pour ces secteurs d'avenir.
Nederland heeft de meeste zonnepanelen per hoofd van de bevolking in Europa, ondanks een gebrek aan ruimte. Het land vindt innovatieve plekken om zonnecentrales op te richten, van stortplaatsen tot kunstmatige meren.
Europa bouwde vorig jaar voor 19 gigawatt aan windmolenparken bij. Dat is meer dan het jaar ervoor, maar het gaat nog lang niet snel genoeg om de klimaatdoelen van 2030 te halen.
L'UE envisage de reconduire pour l'hiver 2023 son mécanisme fixant un objectif commun de réduction de la consommation de gaz pour les 27 Etats membres, ont annoncé mardi les ministres européens de l'Energie réunis à Stockholm.Les Vingt-Sept "ont discuté la prolongation d'un certain nombre de mesures d'urgence pour pouvoir remplir rapidement nos stocks de gaz et être capables de faire face à de possibles tensions", dont "une mise sous contrôle de la consommation", a déclaré la ministre française Agnès Pannier-Runacher.
Onze pays de l'UE, emmenés par la France, ont annoncé mardi un renforcement de leur coopération dans l'énergie nucléaire pour développer "de nouveaux projets", soulignant le rôle de l'atome dans la décarbonation de l'économie, malgré l'opposition farouche de l'Allemagne.
Cette forte demande de l'Europe a tiré les prix vers le haut, conduisant le marché mondial du GNL à doubler de valeur.
Le groupe espagnol Iberdrola envisage de mettre en service la plus grande centrale photovoltaïque d'Europe (la 5e au monde) au Portugal à l'horizon 2025. Présentation. 430 000 foyers portugais
La Commission européenne carbure sur une réforme du marché de l’électricité. L’Espagne, qui a montré avec son modèle comment gérer la crise de l’énergie, était attendue avec son “non-paper” et ses idées. Une chronique signée Charles Cuvelliez et Patrick Claessens, École Polytechnique de Bruxelles, ULB.
We hebben niet alleen een energietransitie nodig, maar ook een omslag in het Europese grondstoffenbeleid. Extractie terugschroeven en mondiale ongelijkheden aanpakken, daar moet het om gaan. Waar blijft de ‘sense of urgency’? vraagt beleidsmedewerker bij Broederlijk Delen Wies Willems zich af.
Pas de subventions sans conditions: la Confédération européenne des syndicats (CES) a appelé jeudi les dirigeants européens réunis en sommet à Bruxelles à prévoir des clauses sociales et environnementales dans leur réponse à l'IRA américain.Dans ce vaste plan qui subventionne généreusement certaines filières industrielles stratégiques (énergies renouvelables, voitures électriques notamment), les Etats-Unis prévoient notamment "des crédits d'impôts additionnels pour les entreprises qui paient des salaires décents et recrutent des apprentis", soutient la CES dans son communiqué.
Une centaine d'élus européens a demandé mardi à la Commission européenne d'interdire aux groupes énergétiques de l'UE de lancer de nouveaux projets fossiles face au "péril climatique", dans une lettre consultée par l'AFP."L'Union européenne doit passer à la vitesse supérieure en contraignant par la loi les multinationales fossiles et les acteurs financiers à renoncer à tout nouveau projet dans le charbon, le pétrole et le gaz", demandent les signataires, dont des eurodéputés, des élus français ainsi que plusieurs maires.
Pendant plus d'un siècle, seul le gaz a alimenté l'imposante centrale thermique du quartier de Sendling, au sud de Munich. Désormais, c'est la chaleur des eaux souterraines qui prend progressivement le relais.Une unité de géothermie, bâtiment rectangulaire abritant un enchevêtrement de tuyaux, a été adossée en 2021 à cette centrale à gaz du 19eme siècle, emblématique de la métropole allemande.La construction de l'installation, -une des plus grandes du style en Europe-, a débuté en 2016, bien avant l'invasion russe en Ukraine, et la crise énergétique.
EN UN GRAPHIQUE – Pour la première fois, avec 22,28 % du mix énergétique, ces énergies renouvelables arrivent en tête des sources de production électrique de l’Union européenne.
L'électrification révolutionne le monde de l'automobile, notamment en Europe où les voitures à essence seront interdites à la vente en 2035. La Chine pionnière Le marché automobile européen a été fortement freiné en 2022 par les pénuries de puces électroniques. Mais les électriques, protégées par les constructeurs, ont bien résisté. Alors qu'elles représentaient moins de 2% des ventes en 2019, elles ont atteint 12,1% de parts de marché en 2022. Et l'année 2023 pourrait encore marquer une nouvelle accélération.
Les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) en Europe ont bondi de 60% en 2022 par rapport à 2021 en raison de la réduction significative des importations de gaz naturel en provenance de Russie, selon un rapport publié mercredi.La plupart du GNL importé l'année dernière provenait des Etats-Unis (+143% par rapport à 2021), du Qatar (+23%) mais aussi de Russie (+12%), d'après le groupe de réflexion IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis).
Cette source d’énergie prometteuse dans la lutte contre le réchauffement climatique est liée à la moitié des brevets déposés à l’échelle mondiale de 2011 à 2020. L’Union européenne a dépassé le Japon et les États-Unis. Et l’Allemagne est particulièrement bien placée, se réjouit la “Frankfurter Allgemeine Zeitung”.
En cette nouvelle année, il est indispensable de faire le bilan de la production d’électricité en 2022. Pour cela, nous comparerons l’Allemagne, souvent mise en avant par de nombreux politiques français pour son avance dans la transition énergétique, et la France, que ces mêmes politiques disent en retard. Attention, l’électricité ne représente que 20 à 25% de l’énergie consommée. De plus, l’empreinte carbone des habitants tient compte des importations (soit 50% pour un Français). Les émissions de CO2 présentées dans cet article ne concernent donc que celles liés à la production d’électricité.

2022

« C’est un des rares secteurs de l’économie russe à ne pas être concerné par les sanctions, car l’industrie russe du nucléaire est indispensable pour faire tourner les centrales de nombreux dans l’est de (...)
Sofie de Rous est la première à le reconnaître: avant cette année, c'était un peu Versailles chez elle, une petite maison de la côte belge, souvent chauffée à 21°C: "J'avoue, j'aime bien les maisons bien chaudes."Mais comme des millions d'Européens, cette communicante de 41 ans dans une agence d'architecture a vu sa facture monter en flèche à partir du printemps, après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, avec la fermeture progressive des gazoducs russes vers l'Europe.
Les Vingt-Sept ont entériné lundi leur demande d'une nouvelle étude d'impact sur la réglementation visant à sabrer l'usage des pesticides dans l'UE, retardant les discussions sur ce texte, au grand dam d'ONG déjà indignées par la prolongation pour un an de l'autorisation du glyphosate.La Commission européenne avait détaillé fin juin sa feuille de route pour réduire de moitié d'ici 2030, comparé à la période 2015-2017, l'utilisation et les risques à l'échelle de l'UE des pesticides chimiques ou dangereux, en les bannissant quasi-complètement des aires naturelles protégées.
La France vient de notifier officiellement son retrait du Traité sur la charte de l'énergie (TCE), un accord accusé de bloquer la transition énergétique. Une vingtaine d'organisations appelle désormais le gouvernement à travailler sur un retrait coordonné de l'Union européenne. La modernisation du traité doit faire l'objet d'un vote en avril prochain, l'objectif est de réussir à obtenir une majorité qualifiée d'ici là. Explications.
Ce mécanisme, mis en place après d’âpres discussions, permettra de plafonner les prix de gros du gaz à partir de 180 euros par mégawattheure (MWh), sous réserve que cela ne mette pas en danger les approvisionnements gaziers de l’Europe.
Ce week-end, un autre accord majeur a été finalisé au sein des instances européennes : celui qui concerne la réforme du marché carbone, véritable pilier de la politique climatique de l’Union européenne. Fin des "droits à polluer" gratuits des industriels, taxation des émissions liées au chauffage et aux voitures, fonds social pour la transition... À l'issue d'âpres pourparlers, les négociateurs du Parlement européen et des États membres de l'UE se sont entendus pour relever les ambitions et étendre le champ de son marché carbone.
Le doublement des capacités d'importation de GNL (gaz naturel liquéfié) prévu en Europe pour répondre aux problèmes d'approvisionnement en gaz depuis la guerre en Ukraine, "menace de faire dérailler les objectifs climatiques de l'UE", estime l'ONG américaine Global Energy Monitor dans un rapport publié vendredi. "Malgré les objectifs officiels visant à réduire la demande de gaz de l'UE, les pays européens prévoient de plus que doubler les capacités de terminaux d'importation en GNL en réponse aux perturbations de l'approvisionnement en gaz russe", souligne l'ONG Global Energy Monitor dans son étude.
Le plus gros champ pétrolier actif d'Europe, dans lequel TotalEnergies détient une part, va sensiblement accroître sa production au point de couvrir l'équivalent de 7% de la demande européenne, a annoncé jeudi son exploitant, le géant norvégien Equinor. Situé dans les eaux norvégiennes de la mer du Nord, le gisement Johan Sverdrup qui pompait jusqu'à présent quelque 535.000 barils par jour (b/j) va produire, à la faveur de son entrée dans une deuxième phase, quelque 720.000 barils b/j en rythme de croisière avec l'ambition de porter ce chiffre à 755.000 b/j, selon Equinor. "A lui seul, Johan Sverdrup peut ainsi satisfaire 6-7% de la demande quotidienne de pétrole en Europe", a noté le groupe dans un communiqué.
Mais c’est quoi exactement de l’hydrogène vert ? Le diable est dans les détails. Une chronique de Charles Cuvelliez et Patrick Claessens, de l'École Polytechnique de Bruxelles (ULB).
En cas d'arrêt total des livraisons de gaz russe, l'Union européenne va devoir poursuivre ses efforts pour réduire encore ses besoins afin d'éviter de manquer de gaz à l'hiver 2023/24, prévient lundi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport. L'écart entre l'offre et la demande "pourrait atteindre 27 milliards de mètres cubes en 2023 dans un scénario où les livraisons de gaz de la Russie tombent à zéro et les importations de GNL (gaz naturel liquéfié) de la Chine rebondissent aux niveaux de 2021", selon ce rapport.
D’après un rapport du réseau européen des gestionnaires de réseau de transport d’électricité, la France et l’Irlande sont les plus à risques de pannes. Des inquiétudes existent également en Grande-Bretagne, en Suède et en Finlande.
Passer à des énergies décarbonées est devenu "un enjeu existentiel" pour l'Union européenne, confrontée à trop de risques et incertitudes sur son approvisionnement en gaz, estime le think tank Shift Project dans un rapport publié mardi. Alors que la reprise des livraisons de gaz russe est incertaine, l'UE doit se préparer à "une compétition sévère avec l'Asie", énorme importatrice de gaz, et même à des déficits chroniques sur le marché mondial du gaz naturel liquéfié (GNL), note-t-il. Car Chine, Bangladesh, Inde, Pakistan... tous veulent du gaz, pour sortir du charbon, et les besoins d'importation nette de l'Asie sont en train de dépasser ceux de l'Europe.
La forte dépendance européenne au gaz naturel liquéfié va faire monter les prix et les émissions de gaz à effet de serre, dans un contexte de concurrence exacerbée avec la Chine, souligne une étude du think tank The Shift Project.
Au-delà du gaz et du pétrole, Moscou est également un acteur clé du secteur de l’atome et de nombreux pays entretiennent des liens étroits avec le géant Rosatom. Mais cette industrie reste épargnée par les sanctions.
Het Europees Parlement roept de EU-lidstaten op om uit het omstreden Internationaal Energiehandvest (ECT) te stappen. Dat handvest maakt het voor energiebedrijven mogelijk om miljarden euro’s schadevergoeding te eisen van landen die klimaatinspanningen doen.
Les villes européennes ont été appelées, mercredi au Parlement européen, à faire don de générateurs électriques à l'Ukraine qui subit des coupures massives d'électricité à cause d'attaques russes sur les infrastructures. "Les Ukrainiens ont maintenant besoin d'un soutien matériel pour passer l'hiver", a insisté, lors d'une conférence de presse à Strasbourg, la présidente du Parlement européen Roberta Metsola, voyant dans cette initiative baptisée "Générateurs d'espoir", une "nouvelle strate d'aide pratique" envers l'Ukraine à l'arrivée de l'hiver.
Chaque année, la frénétique consommation des Européens est associée à 1,2 million de cas d’esclavage moderne et 4 200 morts, explique une étude inédite. Cette forte demande, notamment en minerais, détruit humains et planète.
Sept Etats membres ont déjà annoncé leur retrait de ce Traité qui menace la transition bas carbone. Mais d’autres batailles juridiques s’avèreront nécessaires.  A l’origine, le Traité de la Charte de l’Energie (TCE), ratifié en 1994 par une cinquantaine de pays, dont ceux de l’ex-bloc soviétique, visait à sécuriser l’approvisionnement de l’Europe de l’Ouest en énergies fossiles.   Depuis lors, la Communauté internationale s’est engagée dans l’Accord de Paris sur le Climat et l’Europe dans l’ambitieux Green deal pour un continent zéro carbone en 2050.  Or le TCE est aujourd’hui le traité le plus utilisé par les géants des énergies fossiles pour attaquer, devant des tribunaux internationaux d’arbitrage, les États qui prennent des mesures en faveur de la transition énergétique bas carbone.  A l’heure actuelle, on recense plus de 136 litiges, majoritairement intra-européens. 
Les signataires du texte devaient se retrouver pour moderniser ce traité, mais ils ne se sont pas entendus sur le projet. Le traité est vu comme un frein majeur par ceux qui veulent lutter activement contre le réchauffement climatique.
La crise énergétique serait-elle en train de rebrasser les cartes mondiales de la géopolitique? Effets de bord imprévus de la guerre en Ukraine, les préoccupations urgentes en matière de sécurité énergétique de l’Europe diminuent l’accès à l’énergie dans les pays les moins nantis. Avec des budgets illimités, Bruxelles aspire le gaz et le charbon sur les marchés financiers. Ainsi, les pays européens se permettent de débourser sans compter pour acheter du gaz méthane alors que les nations plus pauvres, comme le Pakistan ou le Bangladesh, ne peuvent rivaliser en termes d’imprimantes à billets.
La Russie engrange moins d’argent avec ses exportations d’énergies fossiles mais la Turquie devient une route détournée pour exporter du pétrole russe vers l’UE, une "faille" dans les sanctions, met en garde un centre de recherche indépendant mercredi.
La guerre en Ukraine place l’Europe « à un tournant » de sa politique énergétique et climatique selon Climate Action Tracker : soit remplacer sa dépendance à la Russie par de nouvelles dépendances, soit « accélerer le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ». D’urgence et massivement.
Comment expliquer le paradoxe de stocks de gaz remplis comme jamais pour cet hiver et les annonces alarmistes sur l’hiver prochain, que l’AIE, l’agence internationale pour l’Energie, vient de confirmer dans ses calculs publiés il y a quelques jours.
Selon un rapport publié lors de la COP27, deux tiers des nouveaux projets développés sur le continent sont portés par des multinationales étrangères et la majorité sont tournés vers l’exportation.
Selon le commissaire européen à l’Économie, Paolo Gentiloni, le «choc de la guerre» en Ukraine est «en train de prendre le dessus». L’inflation devrait finalement atteindre 8,5 % en 2022 et 6,1 % en 2023.
La Commission européenne a proposé mercredi un texte d'urgence, valable pour un an, pour simplifier et accélérer les autorisations pour les pompes à chaleur et l'énergie solaire, en vue de doper la production d'électricité "verte" de l'UE face à la guerre en Ukraine.
Seules quatre entreprises européennes sur dix ont investi pour améliorer leur efficacité énergétique en 2021, avant le déclenchement de la guerre en Ukraine, révèle une étude publiée mardi par la Banque européenne d'investissement (BEI). L'argent consacré par les entreprises du Vieux Continent à la réduction de leur consommation d'énergie ne représentait l'an dernier que 10% du montant total de leurs investissements, précise la banque basée à Luxembourg dans l'édition 2022 de son Enquête annuelle sur l'investissement.
Le mois d'octobre 2022 a été le plus chaud jamais enregistré en Europe, a annoncé mardi le service européen sur le changement climatique Copernicus, dans le sillage d'un été record. Les températures moyennes ont été "près de 2°C au-dessus de la période de référence 1991-2020", a précisé dans un communiqué Copernicus.
Si les 27 États membres ont réussi à réduire drastiquement leurs importations de gaz naturel russe à travers les gazoducs, la quantité de gaz naturel liquéfié (GNL) acheminée par bateau jusqu’en Europe a, elle, nettement augmenté, constate “Politico”.
L'Europe risque de manquer de gaz pour l'hiver 2023-24, alerte jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui appelle les gouvernements à "agir immédiatement" notamment pour réduire la demande. Quelque 30 milliards de mètres cubes de gaz pourraient bien manquer l'an prochain, en cas d'arrêt complet des livraisons venues de Russie mais aussi du fait du rebond économique de la Chine qui viendrait absorber une large part du GNL, estime dans ses calculs l'AIE, créée par l'OCDE en 1974 pour conseiller les pays en matières énergétique. Les réserves européennes ne seraient alors plus remplies qu'à 65% au début de l'hiver 2023-2024, contre 95% aujourd'hui, a indiqué son directeur Fatih Birol à quelques journalistes lors d'une conférence de presse en ligne.
Prix en chute, ports encombrés de méthaniers: après des mois de crise énergétique et de chasse aux approvisionnements alternatifs en gaz naturel pour compenser la chute de l'offre venant de Russie, l'Europe est-elle enfin sortie d'affaire? Non, estiment plusieurs analystes. Depuis plus d'une semaine, des embouteillages de méthaniers -ces navires qui transportent du gaz naturel liquéfié (GNL)- encombrent les ports espagnols, comme si l'Europe ne pouvait plus absorber plus de gaz. Selon le gestionnaire du réseau gazier espagnol Enagas, cette situation devrait se prolonger "au moins jusqu'à la première semaine de novembre". Le TTF néerlandais, la référence européenne du gaz naturel, évolue actuellement proche de son plus bas niveau depuis juin. Il est même repassé temporairement au dessous de 100 euros le mégawattheure fin octobre.
Après les "superprofits" des majors européennes, les géants américains des hydrocarbures ExxonMobil et Chevron ont dégagé des bénéfices encore plus juteux au troisième trimestre, 30,9 milliards de dollars à eux deux, s'exposant ainsi à de nouvelles critiques de l'administration américaine. ExxonMobil a gagné 19,7 milliards de dollars sur la période, un niveau jamais atteint auparavant, tandis que Chevron s'est octroyé 11,2 milliards de profits, juste en-dessous de son record du trimestre précédent. Sous l'effet de l'envolée des prix de l'énergie dans la foulée de la guerre en Ukraine, les groupes européens ont aussi tiré leur épingle du jeu: Shell a dégagé un bénéfice net de 6,7 milliards, TotalEnergies de 6,6 milliards et Eni de 5,9 milliards.
TotalEnergies estime à un milliard d'euros le montant de la nouvelle contribution européenne de solidarité sur les profits des groupes énergétiques qu'il aurait à payer dans six pays de l'Union européenne en 2022 si elle était mise en application partout. "Nous estimons à un milliard d'euros l'impact de la taxe de solidarité européenne" en 2022, a déclaré le directeur financier du groupe Jean-Pierre Sbraire au cours d'une rencontre avec des analystes à l'issue de la publication des résultats du groupe au 3e trimestre. "Nous serons impactés par cette taxe de solidarité européenne dans six pays en Europe: la France, l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, principalement sur nos activités de raffinage, ainsi que les Pays-Bas et le Danemark" pour les activités d'exploration et production, a dit le responsable.
L'une des plus grandes mines européennes de lithium -- poudre blanche qui enivre l'industrie des batteries électriques et devrait permettre aux voitures de se sevrer du pétrole émetteur de CO2-- verra le jour d'ici 2027 dans le Massif central en France. Le projet "Emili", annoncé lundi matin par le groupe français de minéraux industriels Imerys, aidera l'Europe à se défaire de sa dépendance quasi-complète à l'égard de la Chine pour le lithium nécessaire aux batteries des voitures électriques, censées être les seuls véhicules neufs à pouvoir être vendus dans l'Union européenne à partir de 2035.
Plusieurs responsables européens ont affirmé lundi que la guerre en Ukraine, qui a entraîné un recours accru au charbon et au gaz naturel liquéfié, ne ferait pas dérailler la trajectoire climatique de l'UE, en pleines négociations en amont de la COP27. Les ministres de l'Environnement des Vingt-Sept sont réunis lundi pour décider d'un mandat unique de l'UE pour la COP27, à l'heure où la réduction drastique des livraisons de gaz russe a amené le continent à gonfler ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL), à décider de nouveaux projets d'infrastructures gazières (terminaux...), tout en recourant davantage au charbon.
L'une des plus grandes mines européennes de lithium - poudre blanche qui enivre l'industrie des batteries électriques et devrait permettre aux voitures de se sevrer du pétrole émetteur de CO2 - verra le jour d'ici 2027 dans le Massif central en France.
Les dirigeants de l'Union européenne sont tombés d'accord dans la nuit de jeudi à vendredi sur une "feuille de route" visant à mettre en place, dans les prochaines semaines, des mesures destinées à endiguer la flambée des prix de l'énergie. La guerre en Ukraine et les sanctions imposées à la Russie ont provoqué un choc sur les prix du pétrole, du gaz et de l'électricité. Mais, depuis février, l'Europe réagit avec lenteur, affaiblie par les intérêts divergents des États membres. Si, à l'issue d'âpres tractations, le bloc a voulu présenter un front uni, de nombreux points restent à trancher, et les négociations des prochaines semaines s'annoncent difficiles.
Les députés européens se sont prononcés pour une résolution appelant «à la préparation d’un traité de non-prolifération des énergies fossiles» et à une élimination progressive de toutes les subventions en faveur des combustibles fossiles au sein de l’UE.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, près d’un quart de l’électricité produite dans l’Union européenne provient du solaire et de l’éolien, soit 345 térawattheures. Ce record est partagé par 19 des 27 États membres.
La justice allemande a décidé d'ouvrir une enquête après les récentes fuites sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, en complément des investigations en cours en Suède et au Danemark, a indiqué lundi le parquet fédéral. Les enquêteurs soupçonnent "une explosion provoquée intentionnellement et un sabotage", a déclaré le parquet de Karlsruhe, sans désigner d'auteur présumé. "Il existe suffisamment d'indices pour dire que les deux gazoducs ont été délibérément endommagés au moyen d'au moins deux détonations", ajoute le parquet fédéral, chargé des affaires les plus sensibles.
Le gouvernement autrichien a saisi vendredi la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) contre la création par la Commission d'un label "vert" pour le nucléaire, selon des informations de la presse locale. Le pays alpin, farouchement anti-nucléaire, fustige depuis le début ce projet et avait annoncé de longue date son intention de porter l'affaire en justice. Le quotidien Kurier a annoncé ce dépôt de plainte sans citer de source, soulignant qu'il avait peu de chances d'aboutir. Dans son argumentaire, le gouvernement invoque des vices de procédure et le fait que la Commission européenne n'est pas habilitée à prendre des décisions politiques d'une telle portée, précise le journal.
Réunis à Prague, les Vingt-Sept sont apparus désarmés et de plus en plus inquiets face à la hausse des prix du gaz et de l’électricité.
Le produit intérieur brut (PIB) français devrait stagner cet automne, mais les craintes sur l'approvisionnement en énergie et l'inflation élevée font peser de "lourdes menaces" sur la croissance en Europe, a indiqué jeudi l'Insee. Dans sa note de conjoncture, l'Institut national de la statistique a maintenu sa prévision de croissance de 2,6% en 2022 pour la France, mais n'exclut pas un repli de l'activité au quatrième trimestre en cas de difficultés d'approvisionnement en énergie et d'arrêts de production.
La précarité énergétique que l'Europe redoute cet hiver, Mohamed Jabr la vit depuis des décennies. Dans son Irak aux infrastructures ravagées par les conflits, pour avoir de l'électricité en continu on a recours au système D. Depuis plus de 20 ans, générateurs de quartier et groupes électrogènes privés vrombissant dans toutes les rues du pays entre quatre et dix heures par jour durant les pics de consommation estivaux, reconnaît le ministère de l'Electricité. "Sans les générateurs, tout l'Irak serait dans le noir", résume M. Jabr, retraité de 62 ans, dans son appartement du quartier pauvre de Sadr City à Bagdad.
La Russie s'est dit mercredi prête à livrer du gaz à l'Europe via le gazoduc Nord Stream 2, dont une des lignes n'a pas été endommagée par des fuites, a annoncé le vice-Premier ministre en charge de l'Energie, Alexandre Novak.
Certains des chefs d’États africains avec leurs alliés dans le secteur ont salué le changement et ont déclaré que l’extraction de gaz aidera à financer la transition vers les énergies renouvelables. Mais les défenseurs de l’environnement sur le continent expriment leur opposition et disent qu’une nouvelle ère d’extraction de combustibles fossiles ne fera que créer davantage de misère et nuire à l’environnement.
Les mesures d'économie de gaz en Europe seront "cruciales" cet hiver pour maintenir les stocks à des niveaux suffisants en cas de coupure totale du gaz russe et de "vague de froid tardive", souligne lundi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport trimestriel. Le tarissement du gaz russe, en réponse aux sanctions frappant Moscou depuis l'invasion de l'Ukraine, a fait exploser les prix sur les marchés mondiaux et conduit les Européens à s'approvisionner auprès d'autres sources, en important massivement du gaz naturel liquéfié (GNL), notamment américain, et du gaz norvégien.
In een opmerkelijk interview pleit een topman van de Europese Centrale Bank voor een rijkentaks om de energiecrisis aan te pakken. Dat zelfs al zo’n gevestigd instituut oproept om de rijken te belasten toon aan hoe ernstig de crisis is waar we voor staan.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a parlé, mardi 27 septembre 2022, de « sabotage » pour décrire les fuites suspectes sur les gazoducs Nord Stream en mer Baltique. Danois, Suédois mais aussi Russes évoquaient déjà des actes délibérés.
Les gouvernements demandent aux citoyens de réduire leur consommation mais ne demandent pas aux industries des plastiques et de la pétrochimie de faire des efforts alors qu'"elles sont le principal moteur de l’augmentation de la demande mondiale de pétrole et de gaz."
Pour le groupe Engie, qui a annoncé ces chiffres, « c’est une bonne nouvelle pour l’équation gazière (…), mais une mauvaise nouvelle pour l’industrie européenne ».
Sur fond d'intenses tractations diplomatiques pour déterminer sa frontière maritime avec le Liban voisin, Israël se prépare à activer le gisement gazier offshore de Karish, étape clé devant doper ses exportations de gaz naturel vers l'Europe. Le Liban et Israël, pays voisins officiellement en état de guerre, négocient depuis deux ans par l'intermédiaire des États-Unis pour délimiter leur frontière maritime et lever les obstacles à la prospection d'hydrocarbures sur un gisement offshore controversé en Méditerranée orientale.
Le Parlement ougandais a qualifié "d'affront" une résolution adoptée jeudi par les eurodéputés et épinglant le mégaprojet d'exploitation pétrolière de TotalEnergies en Ouganda et Tanzanie en raison notamment de "violations des droits de l'Homme" envers des opposants au projet. TotalEnergies a annoncé en février un accord d'investissement de 10 milliards de dollars avec l'Ouganda, la Tanzanie et le géant pétrolier chinois CNOOC pour un mégaprojet pétrolier, comprenant notamment la construction d'un oléoduc de plus de 1.400 kilomètres reliant les gisements du lac Albert, dans l'ouest de l'Ouganda, à la côté tanzanienne.
Visuels
Alors que l’automne se profile, les villes françaises et européennes s’organisent pour réduire leur facture de gaz et d’électricité dans un contexte de crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine. Limitation de l’éclairage public, contrôle de la climatisation, baisse du thermostat dans les bâtiments… Tour d’horizon de ce qui se fait en France et dans plusieurs pays européens.
Le Parlement européen a épinglé jeudi le mégaprojet d'exploitation pétrolière de TotalEnergies en Ouganda et Tanzanie, s'inquiétant des "violations des droits de l'Homme" commises à l'encontre des opposants au projet et demandant au groupe français d'étudier une alternative. À main levée, les eurodéputés, réunis en session plénière à Strasbourg, ont adopté un texte non contraignant mais particulièrement critique à l'encontre des projets d'investissements dans les énergies fossiles en Ouganda et Tanzanie. L'institution se dit "vivement préoccupée par les violations des droits de l'Homme" commises dans ces deux pays, citant "arrestations, actes d'intimidation et harcèlement judiciaire contre les défenseurs des droits humains et les organisations non gouvernementales".
"Contribution" demandée aux groupes gaziers et pétroliers, objectifs contraignants de réduction de la demande d'électricité, plafonnement des superprofits du nucléaire et des renouvelables... La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, présente mercredi des mesures d'urgence pour faire face à la crise énergétique et à la flambée de prix lors de son "discours sur l'état de l'UE" au Parlement européen de Strasbourg.
Une cargaison d’uranium russe à destination d’une usine française en Allemagne a finalement été déchargée à Dunkerque, le 13 septembre. En pleine guerre contre l’Ukraine, cette livraison irrite les collectifs allemands.
Dans un contexte de crise énergétique et de guerre en Ukraine, la présidente de la Commission européenne a consacré l’essentiel de son discours à ces questions.
Dans son discours sur l’état de l’Union européenne, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a proposé un mécanisme visant à aider les États membres à « amortir » la crise énergétique. Un plafonnement des revenus des entreprises produisant de l’électricité permettrait de rapporter « plus de 140 milliards d’euros ».
L'ONU a appelé lundi l'Union européenne à éviter de se tourner vers les énergies fossiles face à la crise énergétique créée par l'invasion russe en Ukraine, déplorant cette volonté de "retour en arrière" contraire aux intérêts climatiques. La Haute-Commissaire par intérim, Nada Al-Nashif, a achevé son discours d'ouverture de la 51e session du Conseil des droits de l'homme en évoquant rapidement les conséquences énergétiques de la guerre en Ukraine. "Face à la flambée des prix de l'énergie, qui menace de toucher les plus vulnérables à l'approche de l'hiver, certains Etats membres de l'UE se tournent vers des investissements dans les infrastructures et l'approvisionnement en combustibles fossiles", a-t-elle fait remarquer. "Si cette impulsion est compréhensible, je demande instamment à l'UE et à ses Etats membres de prendre en considération les conséquences à long terme d'un renforcement des infrastructures liées aux combustibles fossiles", a-t-elle poursuivi.
Les exportations de gaz de l'Azerbaïdjan vers l'Europe ont bondi de plus de 30% cette année, a annoncé lundi Bakou, devenu l'un des fournisseurs de substitution du Vieux Continent qui cherche à se passer de la Russie. L'Azerbaïdjan, pays du Caucase riche en hydrocarbures, a "livré 7,3 milliards de mètres cubes" de gaz à l'Europe au cours des huit premiers mois en 2022, a annoncé sur Twitter le ministre azerbaïdjanais de l'Energie, Parviz Chahbazov. Au total, Bakou va livrer 12 milliards de mètres cubes de gaz à l'Europe en 2022, soit un volume supérieur de 31% par rapport aux quantités fournies l'an dernier, selon la même source.
Devenue le premier fournisseur de l'Europe en gaz naturel à la place de la Russie, la Norvège a douché lundi les espoirs d'une majorité de pays européens qui souhaitent un plafonnement du prix des importations de gaz pour alléger leur facture énergétique. A l'issue d'un entretien téléphonique -le deuxième en quelques jours- avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, s'est dit "sceptique" face à cette idée. "Nous sommes d'accord pour avoir un dialogue encore plus étroit avec l'UE à l'avenir concernant les différentes propositions qui sont sur la table", a-t-il dit dans un communiqué. "Nous abordons les discussions avec l'esprit ouvert mais nous sommes sceptiques à l'égard d'un prix maximum pour le gaz", a-t-il ajouté.
Les ministres européens de l'Energie tentaient vendredi, dans la douleur, de se mettre d'accord sur des mesures d'urgence pour enrayer l'envolée des prix du gaz et de l'électricité provoquée par l'offensive russe en Ukraine. "Il faut des mesures exceptionnelles (...) Nous allons connaître un hiver très difficile, mais notre union énergétique est solide et prévaudra", a assuré la commissaire à l’Énergie Kadri Simson à son arrivée à la réunion à Bruxelles, au début de laquelle les ministres ont observé une minute de silence en hommage à Elizabeth II. Sous pression, la Commission européenne a soumis aux 27 États membres plusieurs pistes de mécanismes, souvent complexes et dont les détails restent à affiner, avec l'espoir d'aboutir la semaine prochaine à un texte suffisamment consensuel pour être rapidement approuvé.
Beaucoup ont réduit leur production d'aluminium ou de zinc. Certains ont fermé leurs usines. Tous craignent une "guerre industrielle" qui s'amorce: les principaux fabricants européens de métaux, qui se disent étranglés par le coût excessif du gaz ou de l'électricité, demandent ensemble de l'aide à l'Europe. A la veille d'un sommet extraordinaire de l'Union Européenne sur l'Energie prévu vendredi, les patrons de 40 groupes industriels -gros utilisateurs d'électricité ou de gaz pour fondre ou transformer le métal- disent dans une rare lettre commune adressée à la Commission vouloir "sonner l'alarme sur la crise énergétique qui s'aggrave en Europe".
La hausse du prix de l'électricité et du gaz rend les factures d'énergie de millions d'Européens "impayables", a alerté mardi la Confédération européenne des syndicats (CES) dans un communiqué. "Quelque 9,5 millions d'actifs avaient déjà des difficultés à acquitter leurs factures d'énergie" avant que l'inflation ne s'envole pour atteindre le niveau record de 9,1% sur un an en août dans la zone euro, affirme la CES, qui se base sur une étude de l'Institut syndical européen. De juillet 2021 à juillet 2022, le coût du gaz et de l'électricité a augmenté de 38% à travers l'Europe "et il continue à grimper".
La fermeture prolongée annoncée par Gazprom a relancé la folle chevauchée des prix du gaz européen vers ses sommets historiques.
Le géant russe Gazprom a annoncé que le gazoduc Nord Stream, qui devait reprendre du service samedi après une maintenance, sera finalement "complètement" arrêté jusqu'à la réparation d'une turbine de ce pipeline vital pour l'approvisionnement des Européens. Dans un communiqué, Gazprom a indiqué vendredi soir avoir découvert des "fuites d'huile" dans la turbine, lors de cette opération de maintenance dans une station de compression située en Russie.
Le commissaire européen à l'Economie Paolo Gentiloni a assuré samedi que l'Union européenne était "bien préparée" en cas d'arrêt total des livraisons de gaz russe, grâce au stockage et aux mesures d'économie d'énergie. "Nous sommes bien préparés à résister à l'utilisation extrême de l'arme du gaz par la Russie", a-t-il déclaré devant la presse en marge du forum économique organisé par The European House - Ambrosetti à Cernobbio, sur le lac du Côme.
À partir du jeudi 1er septembre, Gazprom cessera ses livraisons de gaz au fournisseur français Engie, a annoncé le géant russe mardi 30 août. Pour la presse étrangère, ce n’est qu’un aperçu de ce qui attend les pays européens cet hiver.
Dans l'immédiat, plusieurs pistes sont sur la table pour répondre à l'urgence de l'hiver prochain.
Thermostats en baisse et chaussettes en laine: les Européens se préparent à un hiver difficile faute de recevoir assez de gaz provenant de Russie, dont linvasion de lUkraine il y a six mois, a bouleversé le monde de lénergie.
Si le cours du pétrole cessait sa remontée, celui de gaz ne montrait aucun signe de ralentissement ce vendredi. La guerre en Ukraine couplée à la hausse de la demande continuaient de faire grimper les prix.
Une "catastrophe" à la centrale nucléaire de Zaporojjia, sous contrôle russe dans le sud de l'Ukraine, menacerait l'Europe toute entière, a averti lundi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "A l'abri de la station, les occupants bombardent les villes et communautés des environs", a accusé M. Zelensky dans son adresse de lundi soir. "Tout incident radioactif à la centrale nucléaire de Zaporojjia peut porter un coup aux pays de l'Union européenne, à la Turquie, à la Géorgie, et à des pays de régions plus éloignées. Tout dépend de la direction et de la force du vent", a poursuivi le président ukraininen.
L'embargo européen sur le charbon russe entre en vigueur mercredi à minuit, quatre mois après son adoption dans le cadre d'une cinquième salve de sanctions contre Moscou, au moment où l'UE fait face à de vives tensions sur ses approvisionnements énergétiques. Cet embargo décrété en avril par les Vingt-Sept devient effectif à l'issue d'une période de transition de 120 jours. Seuls les contrats commerciaux conclus avant le 9 avril pouvaient être honorés durant cette période. Il s'agissait de la première sanction de l'UE frappant le secteur énergétique russe. Les Européens ont ensuite décidé fin mai un embargo progressif d'ici fin 2022 sur l'essentiel du pétrole russe. L'UE importait jusqu'à l'an dernier 45% de son charbon de Russie pour une valeur de 4 milliards d'euros par an, et certains pays (Allemagne, Pologne...) qui l'utilisaient pour leur production d'électricité en étaient particulièrement dépendants.
L’infographie publiée ce mardi par la Commission européenne est d’autant plus intéressante qu’elle permet un ciblage plus "fructueux" dans la chasse aux économies d’énergie, essentielles depuis que la Russie utilise ce levier dans le cadre de la guerre en Ukraine.
L'Europe continue à avoir des difficultés à faire face à la réduction de l'approvisionnement en provenance de Russie.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz fait figure d'arme économique brandie à plusieurs reprises entre la Russie et l'Europe.
Une quinzaine d'élus de tous bords, dont le président de PACA Renaud Muselier et le PS Olivier Faure, appellent vendredi l'UE à "renoncer" à l'accord passé avec l'Azerbaïdjan pour doubler les importations de gaz, dénonçant les "aspirations belliqueuses" de ce pays.
L'Ukraine s'apprête à augmenter ses exportations d'électricité vers l'Union européenne pour aider l'Europe à "résister à la pression énergétique" de Moscou, a déclaré mercredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Aujourd'hui, l'Europe est prise au piège d'un autre dictateur, Vladimir Poutine. Au cours des dernières décennies, les pays d'Europe centrale et orientale, mais surtout l'Allemagne, ont enfoncé leur tête de plus en plus profondément dans la gueule de l'ours gazier russe. Pour nous en libérer, nous devons absolument mettre fin à notre dépendance envers le gaz russe avant les mois d'hiver.
La Belgique veut être exemptée du plan d'économie de gaz de l'UE.
Le spectre d’un hiver sans gaz que l’Europe croyait écarté, ou du moins éloigné, alors que Moscou rouvrait partiellement les vannes la semaine dernière, plane toujours sur le continent, qui peine encore à s’organiser pour contrer les manœuvres de Moscou.
L’Autriche souhaite raccorder toutes ses installations de stockage à son réseau domestique. Un choix qui inquiète Berlin, qui dépend de Vienne pour alimenter en gaz la Bavière et le sud du pays. L’UE appelle à la solidarité européenne.
Les ventes de voitures neuves à motorisation essence ou diesel se sont écroulées au deuxième trimestre en Europe, tandis que les hybrides et les électriques ont continué leur conquête du marché.
Limiter le chauffage de certains bâtiments, reporter la fermeture prévue de centrales nucléaires, inciter les entreprises à réduire leur consommation... Bruxelles dévoile mercredi son plan pour passer l'hiver et surmonter la chute des livraisons de gaz russe. "Nous nous préparons à toute éventualité, qu'il s'agisse de graves perturbations ou d'une rupture totale des livraisons de gaz russe (...) Si le pire se concrétise, il faudra être prêt", avait déclaré début juillet à Strasbourg la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Afin de se préparer à l'hiver, la Commission européenne a préparé un arsenal de mesures qui permettront aux Vingt-Sept d'affronter une éventuelle interruption des approvisionnements russes - qui constituaient jusqu'à l'an dernier 40 % de leurs importations.
Limiter le chauffage de certains bâtiments, reporter la fermeture de centrales nucléaires, inciter les entreprises à réduire leurs besoins... Bruxelles a proposé mercredi un plan visant à réduire de 15% la demande européenne de gaz pour surmonter la chute des livraisons russes.
Des réductions de production imposées aux entreprises pour limiter la consommation de gaz pourraient avoir "des effets économiques désastreux et un impact souvent irréversible", a averti mercredi BusinessEurope, organisation représentant le patronat européen. "Des baisses forcées de production (...) doivent rester une option de tout dernier recours. Il faut d'abord tout faire pour éviter d'en arriver là", notamment en diversifiant les fournisseurs d'énergie et en utilisant "des mécanismes de marché", a estimé dans un communiqué Markus Beyrer, directeur général de BusinessEurope, après la présentation par la Commission européenne d'un plan de réduction de la consommation de gaz.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz fait figure d'arme économique brandie à plusieurs reprises entre la Russie et l'Europe.
Un arrêt des livraisons de gaz russe en Europe réduirait la valeur du PIB allemand de près de 5% entre 2022 et 2024, selon des prévisions du Fonds monétaire international (FMI) publiées mercredi, alors que Berlin craint un arrêt total des flux via le gazoduc Nord Stream. "Si l'on combine les effets directs, indirects et les incertitudes, la fermeture du robinet du gaz réduirait le PIB de 1,5% en 2022, de 2,7% en 2023 et 0,4% en 2024", par rapport à un scénario où l'Allemagne continue d'être approvisionnée en gaz, a indiqué l'institution dans un rapport.
Penser l’impact de la guerre en Ukraine bien sûr, et les tensions déjà bien réelles qu’elle occasionne sur le marché de l’énergie mais qui pourraient s’aggraver si Vladimir Poutine maintenait fermé le gazoduc Nord Stream 1. Mais penser aussi plus loin, pour lutter contre le dérèglement climatique dont on peut mesurer ces derniers jours les conséquences. Ces deux urgences ont remis un mot au goût du jour : «sobriété». La Commission européenne a présenté mercredi sa boîte à outils pour inciter les Vingt-Sept à baisser de 15% leur consommation d’énergie. Le président français dans son interview télévisée du 14 Juillet a, lui aussi, utilisé le mot «sobriété», le gouvernement planchant sur un plan national.
Selon “Politico”, la Commission étudierait un mécanisme imposant un rationnement aux membres de l’Union européenne pour pallier un éventuel arrêt ou la diminution des livraisons de gaz russe. Une mesure difficile à mettre en œuvre d’un point de vue politique.
Dans son plan, intitulé "Safe gaz for a safe winter", la Commission envisagerait plusieurs scénarios. "Il faut se préparer à tous les scénarios, y compris au scénario du pire, une interruption pure et simple des livraisons de Gazprom", a déclaré mardi Eric Mammer, le porte-parole de la Commission européenne. "Nous nous basons sur le scénario du pire", a-t-il insisté. Pour l'exécutif européen, Gazprom, contrôlé par l'État russe, est devenu imprévisible. Le plan recommande de ne pas attendre, et de "prendre des mesures immédiatement" pour garantir la sécurité énergétique de l'UE.
Elle présentera mercredi son plan d’urgence.
La Commission européenne a validé plusieurs projets français dans le cadre de son Projet important d'intérêt européen commun (PIIEC) sur l'hydrogène propre, ont annoncé les entreprises concernées lundi dans un communiqué. Les PIIEC permettent aux États membres de l'Union européenne de participer au financement de projets industriels jugés essentiels pour la compétitivité de l'UE au-delà des limites habituelles des aides d'Etat, normalement très encadrées par la législations européenne.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé lundi un accord avec l'Azerbaïdjan pour doubler "en quelques années" les importations de gaz de l'UE depuis cette ancienne république soviétique du Caucase, où elle effectue un déplacement.
Les incertitudes sur les futures livraisons de gaz russe à l’Union européenne constituent « une alerte rouge » pour les États membres, met en garde Fatih Birol, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans une analyse publiée ce 18 juillet(1).
Diversifier les fournisseurs ne suffira pas: l'Union européenne va devoir réduire plus rapidement qu'aujourd'hui sa demande de gaz pour constituer ses stocks, si elle veut tenir l'hiver sans gaz russe, a prévenu lundi le directeur de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), "inquiet pour les mois qui viennent".
La guerre en Ukraine, et son impact toujours plus grand sur les prix de l'énergie et de l'alimentation, ont poussé Bruxelles à réduire encore jeudi ses prévisions de croissance en zone euro pour cette année et l'an prochain.
Le géant gazier russe Gazprom a affirmé mercredi ne pas pouvoir garantir le bon fonctionnement du gazoduc Nord Stream, qui alimente l'Europe, se disant dans l'impossibilité de confirmer qu'il récupérera une turbine allemande réparée au Canada. Ces déclarations interviennent alors que ce gazoduc est actuellement à l'arrêt pour dix jours pour des raisons de maintenance, les pays européens craignant que Moscou prétexte un motif technique pour stopper durablement ses livraisons et ainsi faire pression sur eux dans le contexte du conflit en Ukraine.
Arrêt pour maintenance du gazoduc Nord Stream 1 qui relie la Russie à l’Allemagne. Nouvelles réductions des livraisons de gaz en Italie et en Autriche. Le géant russe Gazprom donne en ce moment des sueurs froides aux Européens, de plus en plus hantés par une question : aurons-nous suffisamment de gaz l’hiver prochain chauffer nos logements et faire tourner nos industries ?
Europese investeringen in gas en kernenergie krijgen voortaan het label groen, zo is vorige week besloten. Dit is pure greenwashing, waarschuwen Esther Bollendorff en Olivier Vardakoulias, beleidsexperts bij Climate Action Network Europe. De EU moet erop rekenen dat de nieuwe classificatie in de rechtbank wordt aangevochten.
L'Allemagne et avec elle l'Europe entrent lundi dans une période de grande incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe, déjà fortement réduites ces dernières semaines et qui pourraient bientôt se tarir complètement.
L'Allemagne et avec elle l'Europe sont entrés lundi dans une période de grande incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe, déjà fortement réduites ces dernières semaines et qui pourraient bientôt se tarir complètement.
Le secteur financier comme les institutions internationales se préparent à une recrudescence sans précédent des troubles sociaux aux quatre coins du monde. La flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires fait grimper le coût de la vie à des niveaux astronomiques.
Dans les entrailles de la ville hongroise de Szeged, les brûlantes eaux souterraines, enfouies à 2.000 mètres de profondeur, ont longtemps été inexploitées. Jusqu'au lancement d'un projet géothermique de grande ampleur destiné à chauffer des milliers d'appartements, une conversion énergétique qui se veut un exemple dans une Union européenne en quête d'émancipation de Moscou.
Les vagues de chaleurs successives, couplées au manque de précipitations, assèchent le Rhin. En affichant le niveau des eaux saisonnier le plus faible en quinze ans (notamment dans les villes allemandes de Kaub, Duisburg et Düsseldorf), le fleuve le plus dynamique d'Europe de l'Ouest subit de plein fouet les effets du réchauffement climatique. Long de 1.200 kilomètres, de la Suisse aux Pays-Bas, il s'impose comme l'une des principales artères de l'économie européenne grâce au commerce maritime. Or, la sécheresse, en abaissant son niveau, contraint les navires à devoir réduire fortement leurs cargaisons. Une contrainte d'autant plus forte que l'Europe plonge dans l'une des pires crises énergétiques de son histoire. Le robinet du gaz russe coupé, plusieurs pays européens cherchent en effet déjà à assurer leurs stocks pour l'hiver prochain, de charbon notamment.
Cette chute du transit via l'Ukraine intervient alors que l'inquiétude monte en Allemagne, dépendante du gaz russe, à la veille de l'arrêt total à partir de lundi du gazoduc Nord Stream 1 en raison de travaux de maintenance.
La patronne du groupe minier français Eramet, Christel Bories, estime qu'il faut plus d'acteurs et d'investisseurs européens dans les activités minières, y compris non européennes, afin d'extraire et produire les métaux indispensables à la transition énergétique.
Cette fois ça y est. C'est fait. Le Parlement européen a voté. La production d'électricité dans les centrales nucléaires et dans les centrales à gaz - sous certaines conditions tout de même - sera désormais considérée comme « verte ». Ou plus exactement comme « de transition ». De quoi permettre des investissements dans ces deux filières tout en restant dans le cadre de l'objectif de neutralité carbone décrété par l'Union européenne (UE) pour 2050. Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit. De neutralité carbone. Alors, au-delà des arguments dogmatiques, tentons de comprendre.
Des eurodéputés vont tenter mercredi d'opposer leur véto au projet de label "vert" de l'Union européenne pour le gaz et le nucléaire, deux sources d'énergie considérées par Bruxelles comme nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
#NotMyTaxonomie. C’est autour de ce mot d’ordre qu’une coalition d’activistes climat s’est donné rendez-vous à Strasbourg, mardi matin, à quinze minutes à pied du Parlement européen. Des militants italiens, allemands, polonais, autrichiens ou encore ukrainiens, âgés de 18 à 25 ans pour la plupart, bien décidés à peser sur le vote de la taxonomie européenne prévu ce mercredi.
Ce texte controversé, présenté en janvier par la Commission européenne, classe comme « verts » certains investissements pour la production d’électricité dans des centrales nucléaires qui n’émettent pas de CO₂ ou des centrales au gaz, à condition qu’elles mobilisent les technologies les plus avancées.
Le Parlement européen a voté mercredi 6 juillet l’inclusion du gaz et du nucléaire dans la taxonomie européenne. Ce qui leur permettra un accès plus facile aux financements.
'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit des changements importants dans la consommation de gaz et d'énergie dans son ensemble à la suite de la guerre en Ukraine.
L'Ukraine a commencé à exporter de l'électricité de manière "significative" vers l'Union européenne, via la Roumanie, a annoncé jeudi soir le président Volodymyr Zekensky. "Une étape importante de notre rapprochement avec l'Union européenne a été franchie" jeudi, a déclaré le président de l'Ukraine, dont la candidature à l'UE a été entérinée la semaine dernière par les Vingt-Sept. Kiev "a commencé à exporter de manière significative de l'électricité vers le territoire de l'UE, vers la Roumanie", a-t-il affirmé dans une allocution vidéo, et "ce n'est qu'une première étape".
Le projet de label "vert" de l'UE pour le gaz et le nucléaire a reçu l'aval tacite des États membres, mais des eurodéputés tenteront mercredi de le bloquer lors d'un vote au Parlement européen à Strasbourg.
Ce vendredi 24 juin se tenait le quinzième et dernier cycle de négociations sur le Traité sur la charte de l’énergie (TCE). Ce texte permet à des investisseurs d'attaquer des États quand ils adoptent des lois climatiques qui remettent en cause leurs intérêts. Critiqué depuis des années, le traité faisait l'objet d'une refonte depuis 2018. Malgré la pression, la Commission européenne a choisi de rester dans le TCE, moyennant quelques amendements.
Les Vingt-Sept se sont mis d'accord lundi sur des objectifs contraignants pour réduire leur consommation d'énergie et accélérer l'essor des renouvelables, mais ont reporté à plus tard les ajustements jugés nécessaires pour mettre fin à leur dépendance vis-à-vis de la Russie. Réunis au Luxembourg, les ministres de l’Énergie se sont prononcé sur deux volets du plan climatique dévoilé en juillet 2021 par la Commission européenne, qui vise à réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre de l'UE par rapport à 1990.
Les investissements dans de nouveaux projets d’exploitation de combustibles fossiles ne bénéficieront plus d’une protection juridique sur les territoires de l’UE et du Royaume-Uni en vertu d’un accord conclu vendredi 24 juin en vue de réformer le traité sur la Charte de l’énergie (TCE) de 1994.
Le commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton a appelé samedi, sur l'antenne de la radio France Inter, le gouvernement allemand à "sortir de l'idéologie" et à prolonger d'"un an ou deux" l'exploitation des trois dernières centrales nucléaires du pays, dont la fermeture est prévue d'ici à la fin de cette année.
Le charbon est en net déclin en Europe au nom des nécessités climatiques, mais cette tendance se heurte à un regain d'intérêt en raison de la crise ukrainienne. La tentation de recourir à cette énergie polluante, notamment en Allemagne, devrait toutefois rester conjoncturelle.
Ils appellent l'Union européenne et les États membres à se retirer du traité sur la charte de l'énergie (TCE) en raison du fait que cet accord multilatéral international protège les investissements privés dans les énergies fossiles et que cela freine la transition énergétique exigée par l'urgence climatique. Ils ont déployé au-dessus de l'entrée une grande banderole noire portant le message "Arrêtez de protéger les profits des énergies fossiles". Des activistes couverts de faux pétrole se sont couchés au sol pour simuler leurs morts, tandis que d'autres circulaient autour d'eux avec l'injonction "Sauvez la planète" sur leurs t-shirts. Un panneau portait la mention "Scène de crime climatique".
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz fait figure d'arme économique brandie à plusieurs reprises entre la Russie et l'Europe.
Des investissements seront nécessaires mais les deux parties veulent s'engager sur le long terme.
Emmanuel Macron a annoncé que la France allait sortir du Traité sur la Charte de l’Energie (TCE), un traité accusé de protéger les énergies fossiles. En juin dernier, les Etats européens avaient décidé de réformer le texte plutôt que de s'en retirer, une décision en demi-teinte qui avait déçu certains experts scientifiques et les associations de défense de l'environnement.
After two years and 14 negotiation rounds to modernise the Energy Charter Treaty (ECT), the signatory states meet on 24 June 2022 to try to find a compromise.Three days before the conference, there are still no prospects of a genuinely ambitious reform, let alone one in line with the Paris Agreement. The only proposal on the table on which they may agree on June 24th will maintain the ECT protection of existing foreign investment in EU countries in fossil fuel for at least another decade and in gas power plants until 2040. In case an agreement in principle is reached by June 24th, the ECT might well be extended to several countries that host large fossil fuel investments.
Pas à pas, la Russie ne cesse de diminuer ses livraisons en gaz vers l’Europe. Pour l’Agence internationale de l’énergie (AIE), cela pourrait se terminer par une fermeture complète du robinet. Son patron distille ses conseils pour éviter le pire.
Les baisses de livraison de gaz russe à l'Europe via Nord Stream, récemment décidées par Moscou, sont une "attaque" qui vise à "semer le chaos sur le marché européen de l'énergie", a dénoncé mardi le ministre allemand de l'Economie et du Climat Robert Habeck. "Ce que nous avons vu la semaine dernière revêt une autre dimension. La réduction des livraisons de gaz par Nord Stream est une attaque contre nous", a-t-il affirmé lors d'un discours devant les patrons de l'industrie à Berlin. Cette "attaque économique" a été "menée de façon délibérée" par Vladimir Poutine, a-t-il ajouté. "Nous avons déjà vu cette façon de faire plusieurs fois, avec la réduction des livraisons de gaz, en Bulgarie, en Pologne ou au Danemark", a affirmé le ministre. "Il s'agit de semer le chaos sur le marché européen de l'énergie", en "faisant monter les prix", a alerté M. Habeck.
Dans les prochaines semaines, l’UE prendra une décision cruciale : elle définira les investissements énergétiques pouvant être qualifiés d’écologiques. Ce moment pourrait être historique pour l’humain et la planète 🌍✊ Mais après des décennies de désinformation sur le nucléaire et le gaz, l’UE s’apprête à les considérer comme des énergies vertes. https://act.wemove.eu/campaigns/renouvelables
Ils s’appellent Damien, Maya, Julia, Alexandros et Marion. Ils viennent d’Allemagne, de Belgique, de France, de Suisse et de Grèce. Ces cinq jeunes ont porté plainte auprès de la cour européenne des droits de l’Homme (CEDH). Victimes du dérèglement climatique, ils dénoncent les méfaits du traité de la Charte de l’énergie (TCE) sur l’environnement et… indirectement sur leur qualité de vie et leur santé.
Ecolo et Groen ont réclamé lundi que la Belgique plaide au niveau de l'Union européenne pour une sortie rapide et coordonnée des États membres du Traité sur la Charte de l'énergie, accusé de faire le jeu des investissements dans les énergies fossiles.
Robinet coupé en Pologne, Bulgarie et Finlande, débit fortement réduit vers l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie, et plus aucun mètre cube vers la France : les Européens dénoncent le chantage au gaz de Vladimir Poutine, alors que le continent veut profiter de l'été pour remplir ses stocks.
Le 8 juin, le Parlement européen a voté en faveur de l’interdiction des ventes de voitures neuves thermiques à partir de 2035. Un vote qualifié d’historique par beaucoup. Mais il ne s’agit là que de la première marche à gravir pour transformer en profondeur le secteur de la mobilité. Réduction du parc automobile, de la taille et du poids des véhicules, sobriété dans nos déplacements, développement des modes doux, autopartage et covoiturage sont autant de défis qu’il reste à relever pour atteindre nos objectifs climatiques.
Le stockage de l’électricité constitue « une brique essentielle de la transition énergétique » selon les termes de la CRE, compte tenu des besoins croissants de flexibilité sur les réseaux. Et « les phénomènes météorologiques extrêmes amenés à se multiplier et à se renforcer amplifient encore ces besoins de stockage d’électricité, car les dérèglements en cours peuvent avoir des impacts majeurs côté offre (disponibilité de l’hydro, régime de vent, refroidissement des réacteurs nucléaires), acheminement (destructions des infrastructures) et demande (pics de consommation liés aux besoins de production de froid ou de chaleur) ».
Yamina Saheb est experte internationale des politiques d’atténuation du changement climatique au cabinet d’études OpenExp et enseignante à Sciences Po Paris. Elle est l’une des auteurs du rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique.
Au commencement était l’acte unique européen, adopté en 1986 et mis en œuvre à partir du 1er juillet 1987. Son objectif était de créer un véritable marché intérieur au sein de la Communauté économique européenne (CEE), devenue l’Union européenne (UE), dans tous les secteurs où cela était possible. Dans ce cadre, une directive européenne précisant les principes et les modalités d’un marché de l’électricité a été adoptée en 1996. Elle va d’ailleurs au-delà de l’UE puisque des pays tels que la Suisse et la Norvège en font partie.
La Russie a intensifié sa pression sur l'approvisionnement énergétique de l'Europe, en limitant drastiquement les flux de gaz vers le continent dans un geste dénoncé comme "politique" par l'Allemagne. Le géant russe Gazprom a annoncé mercredi baisser d'encore un tiers ses livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream, affirmant avoir été forcé d'arrêter un équipement de l'allemand Siemens. C'est la même raison technique qui avait été invoquée mardi par l'énergéticien russe pour justifier une première baisse de 40% de ses flux.
L'Union européenne (UE), Israël et l'Egypte ont signé mercredi un protocole d'accord pour approvisionner l'Europe en gaz naturel, lors d'une visite au Caire de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Cette visite intervient alors que l'UE cherche à diversifier ses approvisionnements énergétiques après la décision de la Russie de couper ses livraisons de gaz à des pays européens. Avant l'Egypte, Mme von der Leyen s'était rendue en Ukraine puis en Israël.
Le géant russe Gazprom a annoncé mardi baisser de plus de 40% sa capacité quotidienne de livraison de gaz vers l'Allemagne via le gazoduc Nord Stream, des équipements nécessaires n'ayant pas été livrés par le groupe allemand Siemens. "Les livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream ne peuvent être assurées que jusqu'à un volume de 100 millions de m3 de gaz par jour au lieu des 167 millions de m3 par jour prévus", a indiqué le groupe dans un communiqué publié sur la messagerie Telegram.
La Russie a engrangé 93 milliards d'euros de revenus tirés de l'exportation d'énergies fossiles durant les 100 premiers jours de sa guerre contre l'Ukraine, dont une majorité vers l'UE, selon le rapport d'un centre de recherche indépendant publié lundi, et qui épingle particulièrement la France.
En novembre 2020, la Commission européenne a présenté une stratégie visant à développer massivement l'éolien offshore dans l'UE, avec un objectif non contraignant de 300 GW cumulés au sein des différents États membres à l'horizon 2050 (et un objectif intermédiaire de 60 GW éoliens offshore en 2030)(1). En l'état des politiques actuelles et du cadre juridique, l'UE ne pourra toutefois porter la puissance installée potentielle de son parc éolien offshore qu'à 90 GW d'ici la moitié du XXIe siècle, selon les estimations de la Commission. Cette dernière réfléchit ainsi aux moyens de faciliter ce déploiement de l'éolien en mer, en « mettant davantage de pression sur les États membres », expliquent Elin Akinci et Siddarth Iyer dans l'analyse ci-après (en anglais) publiée le 9 juin par l'Oxford Institute for Energy Studies. Les auteurs y évoquent « les défis politiques et réglementaires » auxquels est actuellement confrontée l'industrie éolienne offshore et les moyens pour les entreprises du secteur de sur
Van gewichten laten vallen in oude mijnschachten tot perslucht pompen in grotten … Nu Europa probeert af te raken van Russische olie en gas, ontwikkelen bedrijven in sneltempo innovatieve oplossingen om hernieuwbare energie op te slaan.
Nous vivons une situation dans laquelle les crises se succèdent et les défis sont nombreux. Après le Brexit, la crise sanitaire liée au Covid-19, l'Europe a la guerre à ses portes. Chaque crise démontre des faiblesses auxquelles les économies et les États doivent faire face. Pourtant, ce sont ces crises qui contribuent à des avancées dans de nombreux domaines. À chaque crise, on pense que l'Europe sera affaiblie. Or, elle se renforce à chaque fois. Elle se construit dans ces moments difficiles. Et aujourd'hui, quels sont les défis auxquels il faut faire face ?
Yamina Saheb est experte internationale des politiques d’atténuation du changement climatique au cabinet d’études OpenExp et enseignante à Sciences Po Paris. Elle est l’une des auteurs du rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique.
Au cours des 4 premiers mois de 2022, les exportations américaines de GNL vers l’Union européenne et le Royaume-Uni ont triplé par rapport à la même période en 2021 selon les dernières estimations de l’EIA américaine (Energy Information Administration)(1).
« Le concept d’autonomie stratégique, promu par la France dès 2017 puis par la Commission européenne en 2021, a trouvé une justification évidente à partir de l’invasion de l’Ukraine par la Russie », ainsi que dans le contexte de la pandémie de Covid-19 et des pénuries associées.
Au moment où les Européens tentent d'isoler la Russie et de se sevrer tant bien que mal de ses énergies fossiles, la Serbie resserre ses relations avec Moscou au moyen d'un accord sur le gaz russe.
Le projet de construction d'un gazoduc entre le Nigeria et le Maroc visant à alimenter l'Afrique de l'Ouest et l'Europe en gaz nigérian a reçu un premier feu vert d'Abuja, a annoncé mercredi le ministre du pétrole du Nigeria. Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, les réserves en gaz de l'Afrique attirent de plus en plus les regards, l'Union européenne cherchant notamment des alternatives à son approvisionnement en gaz par la Russie.
Les dirigeants des 27 pays de l'UE ont trouvé un accord lundi qui devrait permettre de réduire de quelque 90% leurs importations de pétrole russe d'ici la fin de l'année afin de tarir le financement de la guerre menée par Moscou en Ukraine. Cet embargo sur le pétrole brut dans les 6 mois et les produits raffinés dans les 8 mois est la mesure phare mais aussi la plus épineuse du sixième paquet de sanctions contre la Russie qui était bloqué jusqu'à présent par la Hongrie.
L'embargo partiel de l'Union européenne sur les importations de pétrole russe va contraindre les Européens à se tourner vers d'autres sources d'approvisionnement, comme en Afrique et en Asie, au risque d'augmenter les prix. La Russie, géant du pétrole La Russie, plus gros exportateur au monde de pétrole, produit quelque 11 millions de barils par jour de brut, dont un peu plus de 5 millions sont exportés.
Le changement climatique et les enjeux associés de limitation du réchauffement climatique et d’adaptation des activités humaines ne sont pas indépendants de la crise que connaît la biodiversité. Comme le précisent le GIEC et l’IPBES dans leur rapport commun, les crises climatiques et de perte de la biodiversité sont étroitement liées et se renforcent mutuellement ; aucune des deux ne pourra être résolue avec succès si les deux ne sont pas abordées ensemble[1].
Face à la crise énergétique exacerbée par la guerre en Ukraine, la demande en gaz naturel liquéfié (GNL) devrait dépasser l'offre d'ici la fin de l’année, selon les recherches de Rystad Energy. La demande mondiale devrait ainsi atteindre 436 millions de tonnes en 2022, dépassant l'offre disponible qui est estimée à 410 millions de tonnes. "Une tempête hivernale parfaite pourrait se former pour l'Europe alors que le continent cherche à limiter les flux de gaz russes", préviennent les analystes. Ils affirment que le soulagement ne pourrait intervenir qu’après 2024.
En confiant en grande partie leur approvisionnement énergétique à la Russie, les Européens se sont montrés "cupides" et non "naïfs", a estimé mardi la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager dans un entretien à plusieurs journaux européens. "Nous n'avons pas été naïfs, nous avons été cupides. Notre industrie s'est beaucoup construite autour de l'énergie russe avant tout car elle n'était pas chère", affirme Mme Vestager, qui est aussi vice-présidente de la Commission européenne, dans cette interview publiée en France par Les Echos.
Plannen van de Europese Commissie om gas en nucleaire energie op te nemen in de lijst van duurzame investeringen botsen op kritiek. Meer CO2-uitstoot en slecht voor de klimaatdoelstellingen, klinkt het bij tegenstanders. Bovendien zou de maatregel ook in het voordeel kunnen werken van Rusland.
La Namibie, pays africain désertique parmi les plus touchés par le réchauffement climatique, affiche son ambition de devenir un pays industriel autosuffisant en énergie solaire et même exportateur d'ici 2030, tout en aidant l'Europe à se décarboner via la production d'hydrogène et d'ammoniac. La Namibie a "l'ambition de devenir incubateur d'une industrie du fuel de synthèse" en commençant par produire de l'énergie solaire, puis de l'hydrogène vert, et de l'ammoniac décarboné, a expliqué à l'AFP James Mnyupe, conseiller économique de la présidence de Namibie qui a présenté mercredi à Paris la stratégie du pays.
La Russie veut couper l'Ukraine de sa centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par l'armée russe, sauf si Kiev paye Moscou pour l'électricité produite, a indiqué un vice-Premier ministre, Marat Khousnoulline. Cette déclaration rejoint celle d'autres responsables russes ces dernières semaines qui laissent entendre que la Russie prépare une occupation durable voire une annexion des zones du sud de l'Ukraine qu'elle contrôle, la région de Kherson et une importante partie de celle de Zaporijjia.
Le Parlement européen et le Conseil -représentant les Vingt-Sept- sont parvenus à un accord jeudi sur un règlement prévoyant que les Etats membres remplissent leurs réserves de gaz à "au moins 80%" de leur capacité d'ici novembre, ont annoncé les deux institutions. Selon cet accord, le niveau minimal obligatoire de remplissage des installations de stockage souterrain de gaz sera porté à 90% pour les périodes hivernales suivantes, afin de garantir un approvisionnement suffisant à l'UE. L'invasion de l'Ukraine par la Russie a mis en évidence la dépendance au gaz russe des Européens.
« L’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie européenne va renforcer notre dépendance à la Russie », constate Greenpeace. L’ONG a publié le 17 mai un rapport sur les pressions exercées par des entreprises russes – telles que Gazprom, Lukoil et Rosatom – et par le gouvernement français pour que le gaz fossile et l’énergie nucléaire fassent partie de la taxonomie européenne.
"Les économies d'énergie sont le moyen le plus rapide et le moins cher pour répondre à la crise énergétique actuelle et réduire les factures", souligne l'exécutif européen, dans ce plan qui avait été réclamé fin mars par les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept. Bruxelles estime que "des changements de comportement pourraient réduire de 5% à court terme la demande de gaz et de pétrole" et préconise des campagnes de communication dans chaque Etat membre auprès des entreprises et des ménages.
« Ce vote négatif est un signal politique important : l'énergie nucléaire n'est pas durable et ne doit donc pas faire partie de la taxonomie », a indiqué le porte-parole du ministère allemand de l'Environnement au média Contexte, qui a révélé l'information. Cette prise de position fragilise le fameux « couple franco-allemand » et pourrait mettre en péril la filière nucléaire française.
A vrai dire, la dépendance actuelle de l’Europe est immense et implique de développer, tant du point de vue de l’énergie que du point de vue des matières premières, des analyses approfondies sur les possibilités de réduire les besoins et donc la demande.
Feu vert à la baisse des tarifs d'électricité. Madrid a approuvé vendredi par décret la limitation des prix du gaz qui entre dans la production électrique, afin d'alléger la note d'électricité des ménages comme des industries. « Pour une fois, ce ne sera pas les mêmes qui paieront », a affirmé la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, en expliquant que la baisse des tarifs sera financée par une réduction des bénéfices des compagnies énergétiques.
La perturbation des acheminements de gaz russe vers l'Union européenne ces derniers jours n'a pas d'effets majeurs sur l'approvisionnement, mais rend plus pressante la recherche d'alternatives. Elle pose aussi la question des intentions de Moscou et de l'Ukraine.
Les positions occidentales de soutien à l'Ukraine divergent de plus en plus entre les Anglo-saxons et les Européens de l'Ouest, les premiers poursuivant un objectif stratégique d'affaiblissement de la Russie dont les conséquences potentielles inquiètent les seconds. Joe Biden et Emmanuel Macron résument à eux deux cette discordance. Le président américain a déclaré le 26 mars que Vladimir Poutine "ne peut pas rester au pouvoir", tandis que le Français a dit le 9 mai que la paix ne se ferait pas dans "l'humiliation" de la Russie.
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé jeudi cesser d'utiliser un gazoduc clé pour le transit de gaz vers l'Europe via la Pologne, en réplique aux sanctions occidentales imposées à la Russie à cause de son offensive en Ukraine. L'adoption des contre-sanctions russes "signifie une interdiction d'utiliser un gazoduc appartenant à EuRoPol GAZ (qui exploite la partie polonaise du gazoduc Yamal-Europe, ndlr) pour transporter du gaz russe à travers la Pologne", a indiqué Gazprom dans un communiqué sur Telegram. Mercredi, la Russie a annoncé des sanctions contre plus de 30 sociétés de l'Union européenne, des États-Unis et de Singapour, en représailles contre les sanctions dont elle est frappée pour son offensive militaire contre l'Ukraine.
L'organisme Corpernicus vient de publier un rapport alarmant sur l'état de la sécheresse en Europe et ses conséquences sur l'agriculture et la production d'énergie.
La Norvège, plus gros producteur d'hydrocarbures d'Europe de l'ouest, a présenté mercredi un ambitieux plan de développement de l'éolien offshore qui, en l'état actuel des technologies, ferait passer de deux à 1.500 le nombre de ses éoliennes en mer à l'horizon 2040. D'ici à cette date, des concessions devraient avoir été attribuées pour permettre l'installation d'une capacité de 30.000 MW en mer, a annoncé le gouvernement de centre-gauche. "Cela équivaut à presque autant d'électricité que ce que nous produisons aujourd'hui", a déclaré le Premier ministre, Jonas Gahr Støre, lors d'une conférence de presse.
En prenant certaines mesures proposées à l’unisson par le GIEC et l’AIE (l’Agence Internationale de l’Energie), nous pourrions, à l’échelle européenne, réduire notre consommation de pétrole de 2.7 millions de barils par jour, ce qui équivaut à notre importation russe. Alors pourquoi le GIEC comme l’AIE ne sont-ils pas entendus ? Et pourquoi les gouvernements prennent des mesures comme celle de baisser la TVA sur l’électricité, sans discernement, alors qu’il a une urgence absolue ? Il est plus que temps de diminuer notre dépendance aux énergies fossiles et nous devons également réduire notre dépendance à la Russie. Et si donc nous pouvions faire d’une pierre deux coups ?
Countries should move from coal to renewable energy without shifting to gas as a “transition” fuel to save money, as high gas prices and market volatility have made the fossil fuel an expensive option, analysis has found. Natural gas has long been touted as a “transition” fuel for economies dependent on coal for their power needs, as it has lower carbon dioxide emissions than coal but requires similar centralised infrastructure, and gas-fired power stations take only a couple of years to build. Earlier this year, before Russia invaded Ukraine, the European Commission angered green campaigners by including gas as a “bridge” to clean energy in its guidebook for green investment.
Dans le rapport ci-après publié le 25 avril dernier, Eurométaux (association européenne des producteurs de métaux) estime que l'Europe aura en particulier besoin, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, de 35 fois plus de lithium à l'horizon 2050 (près de 800 000 tonnes par an) qu'à l'heure actuelle, mais aussi de 2 fois plus de nickel (400 000 tonnes en 2050) ou encore de 35% de plus de cuivre (1,5 million de tonnes en 2050). Ledit rapport, rédigé par des chercheurs de l'Université belge KU Leuven, avertit ainsi que « l'Europe pourrait être confrontée à des problèmes de pénurie vers 2030 pour son approvisionnement en lithium, cobalt, nickel, terres rares et cuivre »(1). Les chercheurs associent à leur alerte une « bonne nouvelle » : 40 à 75% des besoins de métaux pourraient être couverts par le recyclage à l'horizon 2050 si l'Europe investit rapidement dans les infrastructures et relève entre autres ses taux de recyclage obligatoires.
A liquified natural gas (LNG) crisis is brewing for European countries dealing with energy insecurity in the wake of Russia’s invasion of Ukraine, as demand will outstrip supply by the end of this year, Rystad Energy research shows. Although soaring demand has spurred the greatest rush of new LNG projects worldwide in more than a decade, construction timelines mean material relief is unlikely only after 2024. Global LNG demand is expected to hit 436 million tonnes in 2022, outpacing the available supply of just 410 million tonnes. A perfect winter storm may be forming for Europe as the continent seeks to limit Russian gas flows. The supply imbalance and high prices will set the scene for the most bullish environment for LNG projects in more than a decade, although supply from these projects will only arrive and provide relief from after 2024 The European Union’s REPowerEU plan has set an ambitious target to reduce dependence on Russian gas by 66% within this year – an aim that will clash with the EU’s goal of
La récente étude de KU Leuven sur les métaux de la transition a fait bondir bien des gens lorsque les médias ont révélé que la demande en lithium de l’Europe allait bondir de 3 500 % d’ici 2050. Mais ce chiffre alarmant est trompeur. D’une part, il ne représente que le lithium utilisé dans la fabrication de batteries, domaine dont l’Europe est presque absente en ce moment. D’autre part, les besoins de l’Europe ne représenteront que 11,7 % de la demande mondiale de lithium en 2050, ce qui est élevé, mais pas excessif. La part des autres métaux sera encore plus faible, de l’ordre de 2 à 3 % seulement.
Le marché du gaz naturel liquéfié (GNL), actuellement très recherché en Europe comme alternative au gaz russe, est marqué par un "déséquilibre structurel" entre la demande et l'offre, note l'association professionnelle du secteur dans un rapport publié jeudi. Les importations mondiales de GNL ont atteint 372,3 millions de tonnes en 2021, en croissance de 4,5% par rapport à 2020, indique le Groupe international des importateurs de gaz naturel liquéfié (GIIGNL) dans son rapport annuel.
La Pologne et les pays baltes ont inauguré jeudi un nouveau gazoduc destiné à intégrer des marchés gaziers dans cette région du nord-est de l'Union européenne et réduire ainsi la dépendance du gaz russe, dans le contexte de l'invasion russe en Ukraine. Le gazoduc GIPL (Gas Interconnection Poland-Lithuania, ndlr) long de 508 km, dont 165 km en Lituanie et 343 km en Pologne, pourra transporter à terme, dans les deux directions, environ deux milliards mètres cube de gaz et, grâce aux réseaux gaziers existants, relier aussi la Lettonie, l'Estonie et la Finlande.
Un nouveau rapport publié par Eurométaux, l’association européenne des producteurs de métaux, alerte sur le fait que l’Union européenne pourrait se retrouver en risque sur sa transition énergétique d’ici 2030. À cet horizon, plusieurs matériaux risquent de faire l’objet d’une pénurie mondiale en raison de l’essor mondial des énergies renouvelables et des véhicules électriques. L’UE doit rapidement organiser son approvisionnement afin d’atteindre ses objectifs climatiques.
L'Union européenne finalise un arrêt progressif de ses achats de pétrole et de produits pétroliers à la Russie pour sanctionner la guerre en Ukraine et va annoncer cette semaine un calendrier et de nouvelles mesures, ont confié dimanche plusieurs sources européennes. "Il y a une volonté politique de cesser les achats de pétrole à la Russie et nous aurons la semaine prochaine des mesures et une décision sur un retrait progressif", a affirmé un responsable européen impliqué dans les discussions.
ssu de déchets alimentaires, de lisiers, ou de cultures dédiées... le biogaz, déjà prisé face au réchauffement climatique, pourrait connaître une accélération marquée sur fond de crise énergétique en Europe. Mais dans quelle mesure peut-il contribuer à remplacer le gaz russe ? Un gaz renouvelable Le gaz vert est produit par la fermentation de matières organiques: effluents d'élevages, restes de cantines ou d'usines agro-alimentaires, boues de station d'épuration...
Le groupe russe Gazprom a annoncé mercredi avoir suspendu toutes ses livraisons de gaz vers la Bulgarie et la Pologne, assurant que ces deux pays membres de l'Union européenne n'avaient pas effectué de paiement en roubles. Dans un communiqué, Gazprom a indiqué avoir notifié la société bulgare Bulgargaz et la société polonaise PGNiG de la "suspension des livraisons de gaz à partir du 27 avril et jusqu'à ce que le paiement soit effectué" en roubles.
L'impact des gestes du quotidien est actuellement très souvent mentionné alors que l'Union européenne s'efforce de réduire ses importations de combustibles fossiles provenant de Russie. Dans une analyse mise en ligne le 21 avril(1), l’AIE et la Commission européenne cherchent ainsi à « sensibiliser les citoyens européens aux avantages des économies d'énergie », en chiffrant les gains potentiels pour les ménages.