Laurent Testot

OA - Liste

2024

Les derniers prévisions de l'Agence internationale de l'énergie révèlent qu'il y aura d'ici 2030 un excédent "majeur" de production.
Le Centre de recherche sur l'énergie et l'air (CREA) a dénoncé ce 13 juin le niveau élevé des importations britanniques de carburants d'aviation (jet fuel) produits à partir de pétrole russe. Et des « violations présumées du prix plafond du pétrole brut russe par huit pétroliers couverts par des assurances britanniques ».
Le Venezuela se rapproche d'une production d'un million de barils de pétrole brut par jour (bj), niveau inégalé depuis plus de cinq ans en raison des sanctions américaines et de l'effondrement de son appareil d'extraction miné par la corruption et la mauvaise gestion.
Le monde va-t-il produire plus de pétrole qu'il n'en réclame? l'Agence internationale de l'énergie s'attend à un "excédent majeur" sur les marchés pétroliers d'ici 2030, sous l'effet cumulé d'une hausse de la production et de la transition vers les énergies propres qui modère la demande. La demande mondiale devrait se stabiliser à 106 millions de barils par jour vers la fin de la décennie, tandis que la capacité d'approvisionnement globale pourrait atteindre 114 millions de barils, estime mercredi l'AIE dans son rapport annuel sur le pétrole.
Le Sénégal est entré dans le cercle des pays producteurs d'hydrocarbures avec l'annonce mardi par la compagnie australienne Woodside Energy du début de l'extraction de pétrole du champ de Sangomar au large des côtes africaines."Woodside a procédé à la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, menant à bien la livraison du premier projet pétrolier offshore du pays", a indiqué dans un communiqué la compagnie qui opère le champ avec la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen).
L'exploitation d'un champ de pétrole et de gaz au large des côtes africaines a débuté pour le Sénégal qui espère atteindre une production de 100 000 barils par jour. Un chiffre modeste comparé aux géants mondiaux et africains, mais qui devrait générer des milliards de dollars de revenus et accélérer le développement de l'économie du pays.
Le gouvernement néo-zélandais a déclaré dimanche son intention de revenir sur une interdiction des nouvelles explorations pétrolières et gazières décidée en 2018, ce qui a provoqué l'indignation de l'opposition et de groupes de défense de l'environnement."Le gaz naturel nous est crucial pour nous éclairer et pour faire marcher notre économie, en particulier durant les pics de consommation", s'est justifié le ministre néozélandais de l'Energie et des Ressources naturelles Shane Jones, dans un communiqué.
Une raffinerie de pétrole dans le sud de la Russie a été attaquée dans la nuit de mercredi à jeudi par un drone ukrainien qui a déclenché un incendie, ont indiqué les autorités locales.L'attaque s'est produite à Novochakhtinsk, dans la région de Rostov abritant le QG de l'opération russe en Ukraine, a précisé le gouverneur régional Vassili Goloubev sur Telegram, en soulignant que "selon de premières informations, il n'y a de victimes ni de blessés"."Un incendie s'est déclaré dans la raffinerie de Novochakhtinsk à la suite d'une attaque de drone", a-t-il précisé.
Le Koweït a annoncé mercredi l'augmentation de sa capacité de raffinage à 1,8 million de barils par jour avec le démarrage officiel de la raffinerie d'Al-Zor, l'une des plus grandes au Moyen-Orient. Située à 90 kilomètres de la capitale du riche émirat du Golfe, la nouvelle raffinerie pouvant traiter 615.000 barils de brut par jour a été officiellement inaugurée mercredi, quelques mois après avoir atteint sa pleine capacité.
L'industrie pétrolière et gazière américaine poursuit sa consolidation avec une nouvelle fusion d'envergure: le géant ConocoPhillips a dévoilé mercredi une offre pour s'emparer de Marathon Oil, valorisé 22,5 milliards de dollars dette comprise, qui doit le renforcer dans les hydrocarbures de schiste.Tandis que la pression s'intensifie à travers le monde pour un abandon des énergies fossiles, les grands groupes américains se sont lancés depuis 2023 dans une vague d'opérations allant à contre-courant de la transition énergétique.
Le géant pétrolier américain ConocoPhillips a annoncé mercredi vouloir racheter son concurrent Marathon Oil, valorisé à 22,5 milliards de dollars dont 5,4 milliards de dette nette, au moment où le secteur fait face à des pressions sur la sortie des énergies fossiles face au changement climatique.
La nouvelle présidente de Petrobras, Magda Chambriard, a déclaré lundi que le géant brésilien du pétrole devait "accélérer" l'exploration de nouvelles réserves, y compris près de l'embouchure de l'Amazone, un projet décrié par les défenseurs de l'environnement. "Nous devons faire attention aux réserves et il est hors de question d'importer (du pétrole), c'est pourquoi il est nécessaire d'explorer de nouvelles frontières (...). Ces efforts doivent être accélérés", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse.
Les géants pétroliers TotalEnergies et Petrobras ont décidé de lancer l'extension de deux champs pétroliers au Brésil, a annoncé lundi dans un communiqué TotalEnergies, en "forte croissance" dans ce pays d'Amérique latine.
Le géant TotalEnergies a annoncé mardi le lancement d'un projet pétrolier situé au large des côtes angolaises, dont la production devrait débuter en 2028 avec l'objectif d'atteindre "un plateau de 70.000 barils de pétrole par jour".Dans un communiqué, le géant pétrolier indique que son PDG Patrick Pouyanné a rencontré lundi à Luanda le président de la République d'Angola, João Lourenço, ainsi que les PDG des entreprises partenaires ANPG et Sonango.
Le géant TotalEnergies a annoncé mardi le lancement d'un projet pétrolier situé au large des côtes angolaises, dont la production devrait débuter en 2028 avec l'objectif d'atteindre "un plateau de 70.000 barils de pétrole par jour".Dans un communiqué, le géant pétrolier indique que son PDG Patrick Pouyanné a rencontré lundi à Luanda le président de la République d'Angola, João Lourenço, ainsi que les PDG des entreprises partenaires ANPG et Sonango.
Une raffinerie de pétrole située dans la région russe de Krasnodar (sud) a dû suspendre ses activités dimanche après une attaque de six drones, ont indiqué la direction et les autorités locales.Pendant la nuit, "six drones sont tombés sur le territoire de la raffinerie à Slaviansk-sur-Kouban", a écrit sur Telegram Roman Siniagovski, un responsable régional.Il s'agit de l'une des plus grandes raffineries du sud de la Russie, qui fait partie du groupe "Slaviansk EKO".
Les cours du pétrole ont fini en hausse vendredi, après une journée en dents de scie, poussés notamment par la crainte que les incendies au Canada ne menacent la production des mines de sables bitumineux de l'Alberta.Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a gagné 0,85% à 83,98 dollars.Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en juin, a grimpé de 1,04% à 80,06 dollars.De violents incendies de forêts dans l'ouest du Canada menacent la ville pétrolière de Fort McMurray.
L'équivalent de 511 milliards de barils de pétrole auraient été découverts en Antarctique par la Russie, soit près du double des réserves connues de l'Arabie saoudite. Le Continent blanc est supposé intouchable, mais la crainte est forte que la trouvaille ne se transforme en bombe climatique et géopolitique.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu mercredi légèrement à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2024, sous l'effet d'un repli constaté au premier trimestre dans les pays de l'OCDE et notamment en Europe.La demande mondiale de pétrole devrait ainsi croître de 1,1 million de barils par jour (mb/j) en 2024, soit 140.000 barils par jour de moins que prévu par l'AIE dans son précédent rapport mensuel. La demande totale cette année devrait dépasser les 103 mb/j, estime l'agence basée à Paris.
Les patrons de TotalEnergies, ExxonMobil et QatarEnergy réunis au Forum économique du Qatar ont assuré mercredi que le monde aura besoin de gaz liquéfié (GNL) pour "très longtemps", écartant de fait le risque de surcapacité. "Je ne suis pas inquiet, je pense qu'il y a une place, une place claire pour le gaz dans la transition" énergétique, a déclaré Patrick Pouyanné, au côté du PDG du géant américain du pétrole, Darren Woods, et du ministre de l'Energie du Qatar, Saad al-Kaabi, également PDG du géant public des hydrocarbures QatarEnergy.
La demande mondiale d'or noir ne devrait pas faiblir en dépit des incertitudes géopolitiques, indique mardi l'Opep dans son rapport mensuel sur le pétrole, qui maintient ses prévisions de croissance de la demande communiquées en avril.Le monde devrait ainsi consommer 104,5 millions de barils de pétrole par jour (mb/j) en moyenne en 2024, puis 106,3 mb/j en 2025 après 102,2 mb/j en 2023, selon les projections mensuelles de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Donald Trump, le candidat de la droite américaine à la présidentielle, a promis à des dirigeants de compagnies pétrolières d'inverser les politiques environnementales du président Joe Biden s'il était élu en novembre, affirme jeudi le Washington Post.Le magnat républicain leur a par la même occasion suggéré de lever pas moins d'un milliard de dollars pour financer sa campagne, indique le quotidien, s'appuyant sur des sources anonymes pour relater cette rencontre qui s'est tenue en avril dans sa résidence floridienne de Mar-a-Lago.
Le projet de forage pétrolier en Seine-et-Marne, contre lequel la mairie de Paris a engagé une procédure en référé, "respecte la loi", a estimé mardi le ministre de l'Industrie Roland Lescure, interpellé lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Une concession exploitable jusqu'en 2034 La députée de Paris Sandrine Rousseau (EELV) a demandé au gouvernement d'"arrêter immédiatement" ce projet, dénonçant une autorisation de l'exécutif "irresponsable".
Le projet de forage pétrolier en Seine-et-Marne, contre lequel la mairie de Paris a engagé une procédure en référé, "respecte la loi", a estimé mardi le ministre de l'Industrie Roland Lescure, tandis que son homologue à la Santé Frédéric Valletoux a fait part de ses "réserves".La députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau a demandé au gouvernement d'"arrêter immédiatement" ce projet, dénonçant une autorisation de l'exécutif "irresponsable" lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
La fin d'une saga : le nouvel oléoduc Trans Mountain, qui relie le centre du Canada à la côte ouest, entre officiellement en service mercredi après des années de retard, et sans avoir réussi à effacer les controverses. Tripler les capacités de transport Il s'agit du premier grand pipeline depuis des décennies à être construit au Canada, quatrième exportateur mondial de pétrole brut.
Les principaux géants mondiaux du pétrole et du gaz savaient depuis "au moins" les années 1960 que les énergies fossiles allaient entraîner un réchauffement de la planète mais ils ont persisté à le nier et même pratiqué la désinformation, selon un rapport de parlementaires démocrates.
L’Essequibo désigne à la fois le plus long fleuve du Guyana et un vaste territoire qui fait l’objet d’un différend territorial entre le Venezuela et le Guyana. Ce différend est exacerbé depuis 2015 par la découverte d’importantes réserves de pétrole dans cette zone par ExxonMobil.
Le titre du groupe pétrolier et gazier portugais Galp Energia s'est envolé de 20% à la Bourse de Lisbonne au lendemain de l'annonce de la découverte d'un gisement au large de la Namibie pouvant contenir 10 milliards de barils de pétrole.Dans un marché en hausse de 3,3% à la clôture des marchés, le titre de Galp a bondi de 20,64% à 19,35 euros, soit presque son plus haut niveau historique atteint en 2007, à 19,50 euros.
Le gouvernement de Joe Biden a annoncé vendredi interdire toute nouvelle exploitation de gaz ou de pétrole dans une vaste zone du nord-ouest de l'Alaska, une région particulièrement fragile face au changement climatique.En pleine année électorale, le président américain semble chercher à solidifier son bilan environnemental, afin de convaincre notamment chez les jeunes, dont certains avaient été heurtés par la décision d'autoriser un grand projet pétrolier dans cette même zone d'Alaska l'année dernière.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé lundi le Guyana et le Venezuela à la "retenue", s'inquiétant d'un risque d'"escalade des tensions" entre les deux pays autour de leur différend sur la région de l'Essequibo riche en pétrole. Les membres du Conseil de sécurité, dont le Guyana fait partie depuis janvier, ont exprimé dans cette déclaration "leur inquiétude concernant la possible escalade des tensions entre le Venezuela et le Guyana".
Une nouvelle concession accordée au géant pétrolier américain ExxonMobil par le Guyana a ravivé la tension avec le Venezuela voisin, qui a rejeté samedi "fermement" le permis, estimant que la zone concernée se situe dans les eaux en dispute avec Georgetown. ExxonMobil a annoncé vendredi dans un communiqué avoir reçu le feu vert du gouvernement guyanien pour développer un nouveau projet d'exploitation dans le bloc Stabroek, une vaste zone offshore où se trouvent d'énormes gisements de pétrole.
L'appétit du monde pour le pétrole "continue de s'essouffler" sous l'effet de l'électrification du parc automobile et de la fin du rattrapage de la consommation post-covid, a indiqué vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport mensuel."La croissance de la demande mondiale de pétrole est actuellement en plein ralentissement et devrait tomber à 1,2 million de barils par jour cette année et à 1,1 million de barils par jour en 2025", a souligné l'Agence de l'énergie de l'OCDE basée à Paris.
Le gouvernement américain a annoncé vendredi un relèvement marqué des tarifs d'utilisation de terrains publics pour extraire du gaz naturel ou du pétrole, dont certains n'avaient pas été modifiés depuis des décennies.La caution minimum a été fixée à 150.000 dollars par projet, contre 10.000 dollars jusqu'ici, a indiqué, dans un communiqué, le Bureau of Land Management (BLM), agence gouvernementale régissant les espaces publics fédéraux.
L'appétit pour les transports, notamment aériens, devrait continuer à soutenir la demande mondiale d'or noir en 2024, indique jeudi l'Opep dans son rapport mensuel sur le pétrole qui maintient inchangées ses projections communiquées en mars.
Le Venezuela a remis lundi des documents à la Cour internationale de justice (CIJ), même s'il ne reconnaît pas sa compétence, pour tenter de prouver sa légitimité à réclamer la souveraineté sur l'Essequibo, territoire riche en pétrole sous administration du Guyana voisin."Le Venezuela a présenté aujourd'hui toute la documentation" à la CIJ, a déclaré le président vénézuélien Nicolas Maduro, qui a appelé son homologue guyanais, Irfaan Ali, à reprendre les négociations. "Tôt ou tard, le Guyana devra s'asseoir et négocier avec le Venezuela", a-t-il lancé à la télévision.
Oil in the North Sea is expected to be net-energy negative by 2031. This means that in 2031, it’ll cost more energy to extract the fossil fuels than we would gain by using them, rendering extraction unfeasibly expensive. Yet, rather than use our remaining years of access to these fuels to turbo-charge new energy infrastructure, fossil fuels are being extracted and burned for business as usual: quick cash. Around the world, the lights will go off in nations that don’t have back-up renewables. That’s most of them.
Le gouvernement américain a annoncé mercredi avoir révisé des réglementations vieilles de plus de 40 ans concernant les émissions de gaz naturel de l'industrie pétrolière et gazière, afin d'"éviter" des "pratiques de gaspillage". Le gaz naturel est principalement composé de méthane, un puissant gaz à effet de serre que les Etats-Unis ont promis de réduire dans le cadre de leurs engagements climatiques.
La stratégie actuelle de transition énergétique "est un échec", a estimé lundi le patron du géant pétrolier saoudien Aramco, soulignant la faible proportion des énergies renouvelables dans l'offre mondiale."La stratégie actuelle de transition (énergétique) est un échec apparent sur la plupart des fronts", a lancé Amin Nasser, lors d'un entretien public organisé lors de la grande conférence mondiale sur l'énergie CERAWeek, à Houston (Texas).
Naufrage de l’« Erika », oléoduc géant en Afrique du Sud, désinformation... Alors que la major pétrogazière TotalÉnergies fête ses 100 ans, Reporterre vous retrace sa longue vie de méfaits écologiques.
Réunis dans le Texas pour leur sommet annuel, les géants du secteur ont souligné le fait que la demande mondiale était au plus haut, loin des discours sur la fin du pétrole. Ils ont aussi fustigé la « stratégie actuelle de transition », décrite comme un « échec ».
Une des plus grandes raffineries de France à l'arrêt pour des fuites, une autre victime d'un incendie, une demande de produits pétroliers en baisse: à l'heure de la transition écologique, le climat n'est pas au beau fixe pour les employés des plateformes pétrolières françaises.En février, la raffinerie de Donges (Loire-atlantique), la deuxième de France, a été mise à l'arrêt pour des problèmes de corrosion et de fuites, avant un redémarrage complet espéré pour début avril.
La consommation de produits pétroliers en France a baissé de 1,6% en 2023, un recul insuffisant au regard des objectifs climatiques de sortie des énergies fossiles, selon des chiffres divulgués mardi par le syndicat professionnel des entreprises pétrolières.En 2023, la consommation totale des produits pétroliers (carburants, fioul domestique, lubrifiants, bitume, matières premières pour la pétrochimie) a atteint 65 millions de tonnes, contre 66 millions en 2022 et 67 millions en 2021, a indiqué l'Ufip lors de sa conférence annuelle.
Le géant pétrolier saoudien Aramco a annoncé dimanche une chute de 24,7% de ses bénéfices en 2023, une contraction qui s'explique par la baisse des prix du brut et des coupes de production. Fleuron de l'économie saoudienne, Aramco a indiqué dans un communiqué que ses bénéfices avaient atteint 454,7 milliards de riyals saoudiens (environ 121,25 milliards de dollars) en 2023, contre un record de 604,01 milliards de riyals (161,07 milliards de dollars) l'année précédente.
Une nappe de pétrole de plus de trois kilomètres de large a été repérée par les autorités californiennes au large de Huntington Beach, au sud de Los Angeles, a annoncé vendredi le conseil municipal de la ville."Plus tôt dans la journée, j'ai été informé d'une marée noire au large de Huntington Beach", a expliqué le conseiller municipal Don Wagner sur X (anciennement Twitter). "Les premières estimations font état d'une largeur d'environ 2 miles."
En 2020, le covid avait déstabilisé l’industrie pétrolière et gazière mondiale via une subite diminution de la demande, des préoccupations climatiques grandissantes, les menaces d’une transition énergétique et l’arrivée des voitures électriques. Après cet annus horribilis, les majors pétrolières prirent des mesures drastiques pour revenir sur la scène de manière plus dominatrice et tranchante que jamais. La survie de leur business model étant en jeu, elles ont stratégiquement recréé des alliances de circonstance avec les acteurs majeurs que sont la finance et le politique et n’hésitent plus à s’attaquer frontalement aux pressions environnementales.
In a previous post, I defined this graph as “the most amazing graph of the 21st century.” It shows how the US oil production restarted growing in 2010, picking up speed and surpassing the historical record of the “Hubbert Peak,” which took place in 1970. It overcame the dip caused by the Covid pandemic and, two years after my first post on this subject, it keeps growing.
Perenco au Guatemala, c’est fini. La compagnie franco-britannique va cesser d’exploiter le pétrole et de détruire l’environnement du pays : le nouveau gouvernement de centre-gauche ne va pas renouveler son contrat.
Un dépôt pétrolier dans la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine, était en flammes mercredi à la suite d'une attaque de drones ukrainiens, un type d'opération devenu de plus en plus fréquent après deux ans de guerre.De son côté, l'armée de l'air ukrainienne a dit avoir détruit dans la nuit 38 des 42 drones explosifs lancés par la Russie lors d'une attaque sur une dizaine de régions d'Ukraine qui a fait au moins sept blessés.
L'Arabie saoudite a annoncé dimanche qu'elle prolongerait la réduction de sa production de pétrole jusqu'en juin, pour soutenir les prix du brut.Ryad "prolongera sa réduction volontaire d'un million de barils par jour (bpj), mise en oeuvre en juillet 2023, jusqu'à la fin du deuxième trimestre de 2024", a rapporté l'agence de presse officielle saoudienne (SPA), citant une source du ministère de l'Energie.
Le site de Donges, deuxième raffinerie de France, est "entièrement à l'arrêt depuis plus d'une semaine" pour "corrosion et des fuites", a annoncé vendredi à l'AFP un représentant de la CGT de cette raffinerie de TotalEnergies, située près de Saint-Nazaire."Il s'agit d'un arrêt technique" imposé depuis le 20 février par la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal), a déclaré Fabien Privé Saint-Lanne, secrétaire général de la CGT au sein de la raffinerie.
Le 1er de chaque mois, retrouvez un tour du monde des Energies. A l'agenda : - USA : ExxonMobil poursuit en justice des fonds activistes du climat - Taylor Swift : Une chanteuse tout en carbonne - Russie : Moscou suspend les livraisons d'essence et de diesel - Argentine : Les régions pétrolières en colère contre le président Milei - Chine : Le solaire et l'éolien dépassent le charbon - Arabie Saoudite : Diminution du train de vie après des dépenses dépensières - Guyanna : Chevron et ExxonMobil se battent pour le pétrole.
Au milieu de collines vallonnées du nord de l'Irak, de l'eau noire croupit dans des mares. Ces dernières années, cette région est touchée par des écoulements de pétrole charrié par les pluies hivernales, contaminant des centaines d'hectares de terres agricoles.Après des décennies de conflits, dans un pays immensément riche en pétrole mais souffrant d'infrastructures en déliquescence et d'une grave crise environnementale, ces marées noires se produisent avec régularité depuis 2016, lors de la saison des pluies dans la province de Salaheddine.
Les Etats-Unis ont sanctionné vendredi 14 pétroliers d'une "flotte fantôme" utilisés par Moscou pour contourner le plafond imposé par les pays occidentaux au prix du pétrole russe, à la veille du deuxième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine.Les sanctions annoncées dans un communiqué du Trésor américain visent la compagnie maritime nationale russe Sovcomflot, lui donnant 45 jours pour décharger le pétrole ou autres cargaisons des 14 navires.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a juré de faire barrage au géant pétrolier américain ExxonMobil dans les eaux riches en pétrole du territoire administrée par le Guyana mais revendiqué par le Venezuela."On vous attend ici ExxonMobil, quand vous voulez, où vous voulez", a menacé M. Maduro dans des déclarations retransmises à la télévision lundi soir. Ajoutant "ExxonMobil n'entrera pas dans cette mer... il faut qu'il le sache".
Les compagnies pétrolières actives en Norvège prévoient d'investir un montant record dans la prospection, l'extraction et le transport d'hydrocarbures en 2025, selon des chiffres préliminaires publiés jeudi par l'institut norvégien de statistique SSB.Ces données, recueillies à partir d'un tour d'horizon auprès des opérateurs, sont publiées deux mois après le sommet sur le climat à Dubaï, où la communauté internationale a convenu de sortir progressivement des énergies fossiles.
L'Agence internationale de l'énergie met en garde contre la faiblesse des stocks mondiaux de pétrole, même si la croissance de la demande mondiale en or noir continue de décélérer et devrait atteindre un nouveau pic en 2024."Les stocks mondiaux de pétrole observés ont chuté d'environ 60 millions de barils en janvier (...) les stocks terrestres tombant à leur plus bas niveau depuis au moins 2016", date des premières séries de mesures, a indiqué jeudi l'AIE dans son rapport mensuel sur le pétrole.
La demande mondiale de pétrole devrait connaître une croissance marquée en 2024, nourrie par les pays non-membres de l'OCDE, en premier lieu la Chine, et les besoins de transport, estime l'OPEP dans son rapport mensuel publié mardi.Enchaînant les années record, le monde devrait consommer 104,4 millions de barils par jour (mb/j) en moyenne cette année, puis 106,2 millions en 2025, après avoir appelé 102,1 mb/j en 2023, selon les estimations de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, identiques à son rapport de janvier.
La décision surprise fin janvier de l'Arabie saoudite de maintenir sa capacité de production de pétrole, renonçant à un projet initial de l'augmenter, reflète ses ambitions de développement dans d'autres formes d'énergies, a annoncé lundi le ministre de l'Energie du royaume.Le géant pétrolier Aramco avait annoncé le 30 janvier que le ministère de l'Energie lui avait ordonné de maintenir sa capacité de production à 12 millions de barils par jour (bpj), abandonnant l'objectif annoncé en 2021 de 13 millions de bpj d'ici à 2027.
Le ministre délégué à l'Energie Roland Lescure s'est dit favorable dimanche au projet de huit nouveaux forages pétroliers en Gironde qui mécontente riverains et ONG, alors que l'exploitation du pétrole doit s'arrêter progressivement en France d'ici 2040.Interrogé pour savoir s'il y est "favorable", le ministre a répondu: "Oui, et pour une simple et bonne raison: c'est qu'on l'a voté", a-t-il dit sur France 3 dans l'émission Dimanche en politique. "Je suis pour" le feu vert de l'Etat à ce forage, a-t-il ajouté plus tard.
Etienne Guyot, le préfet du département de la Gironde, va probablement trancher en faveur de la demande d’autorisation de l’entreprise Canadienne VERMILION REP de réaliser huit nouveaux forages pétroliers sur la concession de Cazaux dans la commune de La Teste de Buch. Selon l’enquête publique, menée sous la direction de Mme Carole Ancla, l’objectif de ces nouveaux forages est « d’atteindre des réserves pétrolières jusque-là non exploitées de la concession, afin de stabiliser la production et de viser à l’atteinte du rendement maximum du gisement imposé par le code minier »
Un incendie a touché samedi une importante raffinerie dans la région de Volgograd, dans le sud-ouest de la Russie, après une attaque de drone imputée à l'Ukraine, a affirmé un responsable local. "Cette nuit, la défense anti-aérienne et les moyens de brouillage électronique ont repoussé une attaque de drones dans la région de Volgograd, dans les districts de Kalatchiovski et de Zakanalié", a indiqué le gouverneur Andreï Botcharov sur Telegram.
- Chine: Le pays a installé le 50% d'énergies renouvelables au monde - Angleterre: Le nucléaire déjoue les plans du gouvernement - Plastique: Grosse surproduction de plastiques à travers le monde - Etats-Unis : ExxonMobil poursuit en justice un actionnaire trop incisif - Chine : BYD dépasse Tesla dans le nombre de véhicules électriques vendus - Brésil: Le pays devient le plus grand importateur de diesel Russe au monde - Arabie Saoudite: Saudi Aramco réduit ses prétentions d'extractions pétrolières.
La compagnie nationale du Qatar, QatarEnergy, a annoncé mercredi avoir octroyé des contrats d'une valeur de plus six milliards de dollars pour développer le plus grand champ pétrolier de l'émirat du Golfe.Il s'agit des quatre principaux contrats de construction du projet d'extension d'Al-Shaheen, qui vise à augmenter la production de brut du pays "d'environ 100.000 barils par jour", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Le fonds activiste basé à Londres Bluebell appelle le géant britannique des hydrocarbures BP à revoir à la baisse des ambitions jugées "irrationnelles" sur les énergies propres, à quelques jours de la publication de ses résultats annuels.Bluebell voudrait notamment voir BP "ajuster sa stratégie" en abandonnant ses objectifs de réduction d'émission à moyen terme liées à l'utilisation de ses produits (Scope 3) pour "conserver une flexibilité de production en fonction de la demande en hydrocarbures", a expliqué lundi à l'AFP Giuseppe Bivona, partenaire de Bluebell.
S’il y a bien un pays où les enjeux climatiques et énergétiques n’ont rien de manichéen, c’est bien la Norvège. Élève exemplaire sur le plan de la production d’électricité durable, c’est sur l’exploitation toujours plus poussée de ses ressources pétrolières et gazières que le pays nordique se déchire.
La Compagnie nationale de pétrole (NOC) en Libye a annoncé dimanche la reprise de la production pétrolière sur l'un des plus importants gisements pétroliers du pays, après un arrêt de l'activité de deux semaines suite à des protestations sur ce site. "La NOC déclare la levée de l'état de force majeure sur le champ al-Charara et la reprise de la production", a indiqué la compagnie dans un communiqué, sans plus de détails.
Jean-Baptiste Fressoz vous présente son ouvrage "Sans transition : une nouvelle histoire de l'énergie" aux éditions Seuil. Entretien avec Thimothée Duverger....
Le tribunal d’Oslo a donné raison à deux ONG en invalidant ce jeudi 18 janvier les permis de productions de trois gisements. «Une victoire totale pour le climat», salue Greenpeace.
La demande de pétrole est partie pour connaître en 2025 une "croissance robuste", vers un nouveau record, selon des premières prévisions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) publiées mercredi dans son rapport mensuel.Le monde consommerait 106,2 millions de barils de pétrole en moyenne chaque jour, contre une estimation de 104,4 millions en 2024 et 102,1 en 2023.
La Norvège, plus gros fournisseur de gaz naturel de l'Europe, a annoncé mardi l'attribution de 62 nouvelles licences pétrogazières dans des eaux déjà largement explorées, une décision qui a fait bondir les défenseurs du climat et de l'environnement.Ce lot de 62 permis répartis entre la mer du Nord (29), la mer de Norvège (25) et la mer de Barents est le plus important octroyé par le pays scandinave depuis quatre ans dans des zones dites "matures", selon les autorités. En 2022 par exemple, 47 licences avaient été accordées.
Malgré les appels à tourner le dos aux énergies fossiles, le secteur des hydrocarbures, toujours accro au pétrole, est loin d'avoir entamé une "transformation sérieuse" pour contribuer à la lutte contre le changement climatique, selon un rapport du groupe de recherches Carbon4 Finance publié vendredi."Les entreprises pétrolières semblent ignorer les risques liés au changement climatique, et ne prévoient pas de réduire leur production de pétrole et de gaz à court, voire moyen terme", peut-on lire dans ce rapport destiné aux investisseurs.

2023

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a lancé jeudi, en pleine crise sur l'Essequibo, des exercices militaires avec quelque 5.600 soldats à la frontière du Guyana, "en réponse à la provocation" du Royaume-Uni qui a envoyé un navire de guerre dans la région, les autorités guyaniennes niant pour leur part toute velléité "offensive".
Le monde n'a jamais autant consommé de pétrole avec 102,3 millions de barils de pétrole par jour (b/j) soit plus de 16 milliards de litres par jour ou une moyenne de 2 litres par habitant. Pour 2024, les prévisions dépassent les 104 millions. Alors que de nombreux pays ont dépassé leur pic pétrolier et que d'extraire plus de 100 millions de barils chaque jour devient une équation avec de plus en plus d'inconnues, quels sont les 5 plus grands extracteurs actuels? Tour d'horizon des pays qui sont à la base de notre succès économique et sur lequel tout repose.
La Russie a presque totalement redirigé ses exportations de pétrole vers la Chine et l'Inde, engrangeant des recettes à un niveau comparable à celui de 2021, a annoncé mercredi son vice-Premier ministre de l'Energie Alexandre Novak.Selon lui, la Russie, visée par une multitude de sanctions occidentales en raison de son offensive en Ukraine, notamment sur ses hydrocarbures, vend aujourd'hui 45-50% de son pétrole à la Chine et 40% à l'Inde.
Les revenus que la Russie tire de l'exportation de pétrole et produits pétroliers ont été réduits d'un tiers en 2023 par rapport à 2022, en raison du plafonnement des prix par une coalition de pays, ont annoncé mercredi ces derniers.
La conférence sur le climat vient de se terminer à Dubaï sur un accord historique qui devrait marquer “le début de la fin” des énergies fossiles. Pourtant, le président de la COP28, Sultan Al Jaber, a affirmé poursuivre son investissement dans le pétrole.
En s’accordant sur une "transition hors des énergies fossiles" dont les contours manquent de clarté (cette transition étant ni contraignante, ni chiffrée), la COP28 rajoute du flou dans un marché déjà peu lisible. L’OPEP, le cartel du pétrole, a en effet annoncé début décembre une baisse volontaire de ses extractions pour soutenir les prix du baril et maximaliser les rentrées financières de ses membres. A l’opposé de cette stratégie, les extracteurs de schiste américains produisent à des niveaux records pour donner confiance à leurs investisseurs.
Le Brésil, qui suit avec "préoccupation" les tensions entre le Venezuela et le Guyana, voisins à sa frontière nord, tente de se poser en médiateur du différend territorial sur la région de l'Essequibo."S'il y a une chose dont nous ne voulons pas, c'est une guerre en Amérique du Sud", a lancé la semaine dernière le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
Le projet de texte proposé par la présidence émiratie de la COP28 ne parle pas de la fin des énergies fossiles. Il est rejeté par les Européens, les ONG, et les États menacés par la montée des eaux.
Christian Henderson | Le mirage de la transition des États pétroliers du Golfe entrave les mouvements sociaux et la justice écologique au Moyen-Orient.
Au sommet du Tepuy Pakaramba flotte le drapeau du Guyana. A son pied, dans le petit village d'Arau, les habitants se disent Guyaniens, malgré les revendications du Venezuela voisin sur ce territoire, l'Essequibo, riche en pétrole."Sur cette montagne, il y a notre drapeau. Chaque matin, nous le regardons et nous nous sentons heureux et fiers", affirme Jacklyn Peters, une infirmière de 39 ans du village de 280 âmes situé à moins de dix kilomètres de la frontière avec le Venezuela.
Une méga-raffinerie construite au Nigeria par le milliardaire Aliko Dangote a reçu ses premiers barils de pétrole brut, "étape importante" d'un projet qui a connu des retards et qui ambitionne de répondre entièrement aux besoins en carburant du pays, a annoncé la compagnie samedi.Depuis vendredi, un million de barils en provenance du champ pétrolier offshore d'Agbami, au large du delta du Niger, ont été déchargés par bateau à la raffinerie située dans la zone franche de Lekki, à l'est de Lagos, la capitale économique.
Le pétrole nerf de la guerre... La découverte de vastes gisements de pétrole a ravivé le vieux conflit sur l'Essequibo, un territoire de 160.000 km2 administré par le Guyana mais que le Venezuela revendique en soutenant que la véritable frontière est celle datant de l'empire espagnol en 1777.Le différend est porté devant la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l'ONU, que le Venezuela ne reconnaît pas. Le Guyana estime que les frontières ont été actées en 1899, lorsque le Royaume-uni était la puissance coloniale du territoire.
Bloquée depuis des mois, la désignation du pays devant présider la 29e conférence de l'ONU sur le climat, dans un an, pourrait se résoudre à la COP28 à Dubaï dans les prochains jours, après l'annonce que l'Arménie soutenait l'Azerbaïdjan, l'un des berceaux historiques du pétrole.
Réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, appel au calme des pays sud-américains... La communauté internationale s'inquiète de la tension grandissante entre le Venezuela et le Guyana au sujet de l'Essequibo, territoire riche en pétrole en dispute entre les deux pays.Sur le terrain, les Etats-Unis ont annoncé réaliser des exercices militaires aériens qualifiés de "provocation" par le Venezuela.
Bloquée depuis des mois, la désignation du pays devant présider la COP29 dans un an pourrait se résoudre, après l'annonce que l'Arménie soutenait l'Azerbaïdjan, l'un des berceaux historiques du pétrole, et le retrait de la Bulgarie.
Les dirigeants saoudien et russe ont profité d'une rare rencontre en tête-à-tête à Ryad pour souligner la nécessité pour les producteurs de pétrole de respecter leurs engagements en matière de réduction de l'offre, selon un communiqué commun publié jeudi.La visite du président russe Vladimir Poutine dans la capitale saoudienne mercredi s'est déroulée alors que les prix du pétrole continuaient de baisser, le WTI américain passant sous la barre des 70 dollars le baril pour la première fois depuis juillet.
Le Conseil de sécurité de l'ONU se penchera vendredi à huis-clos sur la crise entre le Venezuela et le Guyana au sujet de l'Essequibo, région riche en pétrole de ce petit pays, où les Etats-Unis ont annoncé jeudi dans un contexte de grande tension des exercices militaires aériens.L'ONU répond ainsi à une demande du ministre guyanien des Affaires étrangères Hugh Todd qui a sollicité une réunion d'urgence du Conseil sur cette région sous administration guyanienne mais revendiquée par le Venezuela.
La communauté internationale s'inquiète de la tension croissante entre Venezuela et Guyana sur l'Essequibo, la région riche en pétrole en dispute entre les deux pays qui ont cependant assuré mercredi avoir ouvert des "canaux de communication".Ajoutant à cette tension, un hélicoptère de l'armée guyanienne avec sept personnes à bord qui opérait dans la zone de la frontière a disparu, a annoncé en soirée le Chef d'Etat-Major guyanien, Omar Khan qui, a toutefois ajouté que "nous n'avons aucune information suggérant" une intervention vénézuélienne.
La tension monte entre le Guyana et le Venezuela: le président guyanien Irfaan Ali a estimé mardi soir que des déclarations du président vénézuélien Nicolas Maduro étaient "une menace directe" alors que celui-ci a ordonné l'octroi de licences pétrolières dans l'Essequibo, région sous administration guyanienne et riche en pétrole.
Le président brésilien Lula a déclaré dimanche qu'il espérait que "le bon sens" allait prévaloir entre le Venezuela et le Guyana, le jour où Caracas organise un référendum pour renforcer ses prétentions sur une région riche en pétrole sous administration de Georgetown."J'espère que le bon sens va prévaloir, du côté du Venezuela et du Guyana", deux pays situés à la frontière nord du Brésil, a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva depuis Dubaï, en marge de la conférence de l'ONU sur le climat COP28.
La plus haute juridiction de l'ONU a ordonné vendredi au Venezuela de s'abstenir de toute action qui modifierait le statu quo dans l'Essequibo, à la veille de la tenue d'un référendum sur la région du Guyana très riche en pétrole que Georgetown craint de voir annexée par son voisin.La Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye, a enjoint à Caracas de "s'abstenir d'entreprendre toute action qui modifierait la situation prévalant dans le territoire en litige", sans mentionner dans la mesure urgente prononcée la consultation vénézuélienne imminente.
Le Venezuela a confirmé vendredi qu'il oprganisera bien un référendum dimanche sur l'Essequibo, une région riche en pétrole sous administration du Guyana, malgré les injonctions de la plus haute juridiction de l'ONU de s'abstenir de toute modification du statut quo sur cette zone en dispute.La Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye, a enjoint à Caracas de "s'abstenir d'entreprendre toute action qui modifierait la situation prévalant dans le territoire en litige", sans mentionner toutefois dans sa mesure urgente le référendum.
La Première ministre ultra-conservatrice de la province de l'Alberta Danielle Smith, qui s'oppose à un projet de loi canadien visant un réseau électrique "propre" d'ici 2035, a engagé lundi un bras de fer avec le gouvernement fédéral de Justin Trudeau.Ottawa a annoncé il y a quelques mois son intention d'adopter un projet pour que le réseau électrique canadien atteigne la neutralité carbone d'ici 2035.
L'Arabie saoudite cherche à "stimuler artificiellement la demande en pétrole" alors même qu'en public le royaume soutient une transition vers l'abandon des énergies fossiles, affirme un rapport quelques jours avant l'ouverture de la COP28 à Dubaï. Le rapport a été publié lundi par la chaîne de télévision britannique Channel 4 et le Center for Climate Reporting, une ONG de journalisme d'investigation spécialisée dans le changement climatique.
"Contribuer à la crise climatique" ou faire "partie de la solution"? L'industrie du pétrole et du gaz doit prendre des "décisions difficiles maintenant" pour accélérer la transition énergétique, a exhorté jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).Le secteur doit adopter les énergies propres et un plan de réduction de ses émissions opérationnelles, a souligné cette agence de l'OCDE basée à Paris.
Un projet contesté de forages pétroliers du groupe canadien Vermilion dans la forêt de La Teste-de-Buch, près d’Arcachon, a reçu ce lundi 20 novembre un avis favorable à l’issue d’une enquête publique.
Les compagnies pétrolières américaines peuvent dire un grand merci à l’Arabie Saoudite et à la Russie. Les deux pays leaders du cartel baptisé Opep+ ont réussi pendant une bonne partie de l’année, au printemps et en été, à faire monter régulièrement les cours du baril de pétrole en réduisant l’offre. Une stratégie qui a fait le bonheur des producteurs américains de pétrole, notamment de pétrole de schiste, qui vont battre cette année leur record de production. Au total, les Etats-Unis devraient avoir produit en moyenne cette année environ 13 millions de barils par jour, un million de plus que l’an dernier, ce qui correspond exactement à la baisse de production de l’Arabie Saoudite depuis le printemps.
Un projet contesté de forages pétroliers du groupe canadien Vermilion Energy à La Teste-de-Buch, près d'Arcachon (Gironde), a reçu lundi un avis favorable à l'issue de l'enquête publique, alors que l'exploitation d'hydrocarbures va être progressivement interdite en France d'ici 2040. Vermilion prévoit de forer ces huit nouveaux puits afin "d'atteindre des réserves pétrolières jusque-là non exploitées" sur le site de Cazaux, où une cinquantaine de puits sont déjà en activité, avec une production actuellement estimée à 1.500 barils/jour.
Le référendum en marge des élections législatives du dimanche 20 août 2023 s'est prononcé pour la fin de l'exploitation du pétrole dans la réserve naturelle de Yasuni. « Le parc naturel de Yasuni comprend trois champs pétroliers -Ishpingo, Tambococha et Tiputini, abrégés en ITT- qui produisent plus de 850 millions de barils de pétrole brut et représentent 20% des réserves pétrolières du pays.
Quelque 96% des 700 compagnies productrices de pétrole et de gaz poursuivent l'exploration et le développement de nouvelles réserves d'hydrocarbures, indique mercredi un rapport d'ONG, qui rappelle que selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE) ces projets "ne sont plus nécessaires".
La part du gaz naturel dans la demande mondiale d'énergie va se maintenir autour de 22% à 24% d'ici 2050 quel que soit le scénario et l'effort mondial pour enrayer le réchauffement climatique, estime le géant pétrogazier TotalEnergies, dans un rapport divulgué mardi.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a décidé de revoir "légèrement" à la hausse pour 2023 sa prévision de croissance de la demande de pétrole, portée par les besoins de la pétrochimie en Chine. "La demande mondiale de pétrole continue à dépasser les attentes", souligne mardi son rapport mensuel sur le pétrole, qui anticipe cependant une croissance fortement réduite en 2024. A ce stade, la guerre entre Israël et le Hamas engagée début octobre "n'a eu aucun impact matériel sur l'approvisionnement", relève par ailleurs l'agence.
Le Ministre du Zéro Net Britannique annonce que le Pétrole et le Gaz ne sont « pas le problème » du climat mais la demande des citoyens. Le ministre britannique du zéro net, Graham Stuart, a eu une révélation digne d’une comédie : le pétrole et le gaz ne sont pas « le problème » pour le climat. En …
Yo les jeunes ! (et les moins jeunes) Vous avez entendu parler du dernier bazar avec le climat ? Les états et leurs producteurs d’énergies prévoient de produire deux fois plus de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) en 2030 que ce qu’il faudrait pour garder le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C. C’est ultra-important …
Les projets d’expansion de la production de pétrole, de gaz et de charbon par les principaux pays producteurs menacent l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, a mis en garde l’ONU mercredi.
Le géant pétrolier saoudien Aramco a annoncé mardi un bénéfice en baisse de 23% au troisième trimestre, sous l'effet du repli des cours du brut et des coupes de production. La compagnie a enregistré des profits de 32,58 milliards de dollars, contre 42,43 milliards de dollars à la même période de l'année dernière, selon un communiqué. Ces résultats reflètent "l'impact du recul des prix du brut et des volumes vendus", a-t-elle indiqué.
L'Organisation mondiale des pays exportateurs de pétrole (Opep) reste positive sur la demande de brut mondiale et l'économie, a affirmé mardi le secrétaire général de l'alliance Haitham al-Ghais.
Le premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine nommé par les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger, a assisté mercredi à la mise en service d'un oléoduc géant devant acheminer du brut des gisements pétrole du sud-est jusqu'au Bénin, a annoncé la télévision publique.Les frontières entre le Niger et le Bénin sont fermées à la suite les lourdes sanctions régionales imposées après le coup d'État du 26 juillet par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
Le professeur de management Robert Bell dénonce, dans une tribune au « Monde », les mécanismes de greenwashing utilisés par les majors du pétrole, qui restent dépendantes du développement des énergies fossiles.
Le Guyana a annoncé jeudi une découverte "significative" de pétrole dans ses eaux territoriales revendiquées par le Venezuela voisin, et autorisé huit compagnies pétrolières à procéder à des forages.Selon le ministère des Ressources naturelles du Guyana, ExxonMobil a découvert un important réservoir d'hydrocarbures dans la région de l'Essequibo, d'une superficie de 160.000 kilomètres carrés, administrée par le Guyana, et dont le Venezuela revendique l'autorité dans un litige territorial datant du XIXe siècle.
Des militants écologistes ont revendiqué avoir déversé dimanche du pétrole devant l'entrée du siège de la Fédération française de rugby (FFR) dans l'Essonne pour dénoncer son partenariat avec TotalEnergies dans le cadre du Mondial-2023 en cours.
Le lac Albert abrite entre 40 et 55 espèces de poissons dont l’endémique Albert lates (Lates macrophthalmus). Cette biodiversité se trouve aujourd’hui menacée par l’exploitation pétrolière. En 2022, la RDC a mis aux enchères les droits d’exploitation de 3 blocs gaziers et 27 blocs pétroliers, dont quatres dans le Graben Albertine. Riverains, militants et scientifiques s’opposent à leur exploitation, craignant des dommages humains et environnementaux.
La transition énergétique est-elle un mythe ? Une arnaque ? Diminuer l'usage du pétrole, du gaz et du charbon pour rester vers les +2° de réchauffement, est-ce une chimère ? C'est la thèse de l'historien Jean-Baptiste Fressoz, qu'on présente et critique dans ce nouveau format. Toutes les sources de la vidéo sont en accès libre sur notre site : https://www.osonscomprendre.com/video... Pour nous soutenir et découvrir toutes nos autres vidéos Osons Comprendre, c'est ici : https://www.osonscomprendre.com/
TotalEnergies a annoncé mercredi avoir finalisé la cession de sa participation dans le gisement canadien de sables bitumineux de Surmont à l'américain ConoccoPhilipps et signé un accord avec le canadien Suncor pour céder le reste de ses titres au Canada.La transaction avec ConoccoPhilipps a été conclue pour un montant 4,03 milliards de dollars canadiens (2,79 milliards d'euros).
Quatre associations portent plainte au pénal contre le pétrolier français pour «abstention de combattre un sinistre» et «homicide involontaire» en Afrique de l'Est, apprend-on ce lundi 2 octobre.
Sous son chapeau de paille, Fred Holmes regarde avec nostalgie le balancement mécanique des pompes de son exploitation, chargées d'extraire le pétrole du sous-sol de Taft. Sans les objectifs climatiques ambitieux de la Californie, les forages "pourraient continuer encore 100 ans", rêve ce producteur.
L'Arabie saoudite a revu à la baisse ses prévisions budgétaires et s'attend désormais à enregistrer un déficit pour l'année en cours, en raison de l'augmentation des dépenses et la baisse des recettes pétrolières, a annoncé le ministère des Finances.
Reclaim Finance appelle les acteurs financiers derrière TotalEnergies arrêter de soutenir l’entreprise tant qu’elle n’aura pas renoncé à sa stratégie d’expansion pétro-gazière.
De son côté, le prince Abdulaziz bin Salman, ministre saoudien de l'énergie, a tenté de saper les dernières prévisions de l'Agence internationale de l'énergie selon lesquelles la demande mondiale de combustibles fossiles atteindrait le Pic Oil d’ici à 2030, alors que les énergies renouvelables, moins chères et plus propres, augmentent rapidement. Il est clair que si l’AIE annonce un pic oil, certains pays vont réfléchir à deux fois à continuer dans le pétrole et les investisseurs vont se gratter la tête.
L'hydroélectricité occupe une place toujours plus importante dans le mix électrique de l'Équateur, souligne l'EIA américaine (Energy Information Administration) dans un article publié ce 21 septembre(1) : cette filière a compté pour 79% de la production nationale d'électricité en 2021, contre 55% en 2011. La richesse de la ressource hydraulique en Équateur rend dans le même temps ce pays de près de 18 millions d'habitants « vulnérable aux sécheresses et aux faibles niveaux d’eau pendant la saison sèche d’octobre à mars ».
Élément indispensable dans le quotidien des ménages au Congo, pays producteur de pétrole et de gaz, le gaz butane manque depuis plus de trois semaines, obligeant les consommateurs à se rabattre sur le bois pour cuisiner.
La Californie a engagé vendredi des poursuites contre cinq des plus grosses compagnies pétrolières du monde, au motif qu'elles auraient causé des millions de dollars de dégâts et trompé l'opinion en minimisant les risques pour le climat dus aux énergies fossiles, a rapporté le New York Times.
TotalÉnergies va lancer un nouveau grand projet pétrolier, au Suriname. Le coût estimé : 9 milliards de dollars, pour récupérer 200 000 barils par jour. La décision finale d’investissement devrait être prise « fin 2024 », a annoncé le 13 septembre le PDG de la compagnie, Patrick Pouyanné, qui s’est rendu à Paramaribo, capitale du pays sud-américain.
Les importations allemandes de produits pétroliers en provenance d'Inde ont été multipliées par douze sur un an entre janvier et juin 2023, alors que ce pays achète et transforme du pétrole russe frappé par les sanctions européennes.
Forecast downturn still ‘nowhere near steep enough’ to limit temperature rise to 1.5C, says watchdog
But the decline in oil, gas and coal will not be steep enough to limit global warming to 1.5C
Des militants du groupe écologiste espagnol Futuro Vegetal ont dégradé une station-service TotalEnergies dans le sud-ouest de la France, près de la frontière espagnole, pour dénoncer la «répression» contre un autre militant pour l'environnement...
La Russie va continuer de réduire ses exportations de pétrole, et l'Arabie Saoudite sa production, jusqu'à fin 2023, des annonces qui ont propulsé mardi les prix du brut à leurs plus hauts niveaux depuis dix mois.Les deux pays maintiennent ainsi leur stratégie de soutien aux cours de pétrole.L'Arabie Saoudite va continuer de réduire sa production d'un million de barils par jour (bpj) pour la période d'octobre à décembre 2023, a annoncé son ministère de l'Energie dans un communiqué.
Le 1er de chaque mois, retrouvez un tour du monde des Energies. A l'agenda pour les mois de juillet et août:
Le plus grand parc éolien flottant au monde a été officiellement inauguré en mer du Nord ce 23 août(1) par le prince héritier de Norvège Haakon et le Premier ministre du pays. Il est constitué de 11 éoliennes de 8,6 MW de puissance unitaire chacune.
Le géant italien des hydrocarbures Eni a annoncé lundi avoir démarré la production de pétrole et de gaz naturel du champ Baleine situé au large de la Côte d'Ivoire, moins de deux ans après sa découverte.Baleine constitue "la plus grande découverte d'hydrocarbures dans le bassin sédimentaire ivoirien" et le "premier projet zéro émissions" en Afrique, assure Eni dans un communiqué.La production sera gérée conjointement avec la compagnie pétrolière ivoirienne Petroci.
Presque au moment où l'Equateur annonçait cette semaine qu'il allait arrêter la production pétrolière dans un gisement emblématique en Amazonie, le Brésil vantait des investissements massifs dans les hydrocarbures, prévoyant l'exploration de pétrole près de l'embouchure de l'Amazone.Un paradoxe pour le gouvernement du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui se présente volontiers en champion de la lutte contre le changement climatique, mais est épinglé pour sa réticence à abandonner les énergies fossiles.
C'est une "décision historique" se félicitent les défenseurs de l'Amazonie: une majorité d'Equatoriens a voté pour l'arrêt de la production pétrolière dans un gisement emblématique de la réserve amazonienne de Yasuni, dans l'est de l'Equateur.Lors d'un référendum organisé dimanche, parallèlement à des élections générales anticipées, les Equatoriens ont dit oui à 59% à l'arrêt de la production du "bloc 43", selon les résultats publiés lundi.
Le Sri Lanka, à court de liquidités, a annoncé mardi qu'il renonçait à un accord de 3,85 milliards de dollars pour la construction d'une raffinerie de pétrole qui devait devenir le plus gros investissement étranger sur l'île.Le ministre de l'Énergie, Kanchana Wijesekera, a déclaré que le gouvernement avait mis fin à l'accord lundi parce que la société indienne Silver Park International, enregistrée à Singapour, n'avait pas commencé la construction de cette raffinerie depuis une cérémonie d'inauguration des travaux en 2019.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) revoit à la hausse ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2023 qui s’achemine vers son "niveau le plus élevé jamais enregistré" pour atteindre 102,2 millions de barils par jour, selon son rapport mensuel publié vendredi.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) revoit à la hausse ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2023 qui s'achemine vers son "niveau le plus élévé jamais enregistré" pour atteindre 102,2 millions de barils par jour, selon son rapport mensuel publié vendredi.
"La jungle est ma maison, et je ne veux pas que des étrangers viennent sur mon territoire". Armé d'une longue sarbacane et de dangereuses fléchettes imbibées de curare, Kominta se dit prêt à combattre les compagnies pétrolières qui exploitent et convoitent l'Amazonie équatorienne.A l'instar de ses ancêtres nomades, ce vieux chasseur Waorani vit à quasi-nu dans un village de 200 âmes de la réserve naturelle de Yasuni, dans le nord-est amazonien de l'Equateur.
The CEO of one of Infosys' other major clients, Shell, also joined Rishi Sunak's new business council two weeks ago.
Le gouvernement britannique a promis lundi des "centaines" de nouvelles licences d'exploration et d'exploitation pétrolières et gazières en mer du Nord, dans la foulée de l'engagement du Premier ministre Rishi Sunak d'agir de manière "pragmatique et proportionnée" contre le réchauffement climatique.En faisant une telle annonce, l'exécutif s'expose à de lourdes critiques de la part d'organisation écologistes sur le sérieux de son engagement pour l'environnement.
Les opérations de pompage pour transférer un million de barils de brut d'un pétrolier délabré au large du Yémen en guerre, dans le but d'éviter une marée noire, ont débuté mardi et devraient durer environ trois semaines, a annoncé l'ONU."Les Nations unies ont entamé une opération pour désamorcer ce qui pourrait être la plus grande bombe à retardement au monde", a déclaré le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, dans un communiqué.
L’« hydrogène blanc », dont une forte concentration a été détectée en mai en Lorraine, est une nouvelle ressource énergétique qui attire. Reste à savoir si celle-ci est vraiment renouvelable et exploitable.
Selon l’économiste Philippe Defeyt, le prix des énergies fossiles n’est pas assez élevé pour amorcer des vrais changements en matière de consommation.
Peinture rouge écaillée, manomètre cassé, manivelles au sol... comme des centaines de milliers d'autres, ce puits de pétrole de l'ouest canadien est à l'arrêt depuis plusieurs décennies sans jamais avoir été fermé. La plupart de ces petits forages, souvent creusés à des centaines de mètres sous la surface à la recherche des riches gisements de pétrole et de gaz de l'Alberta, "s'érodent et se dégradent", explique le militant Regan Boychuk.
L'Irak va payer ses importations de gaz iranien en fournissant du pétrole à Téhéran, une manière de contourner le laborieux mécanisme actuellement suivi et initialement négocié avec Washington pour ne pas contrevenir aux sanctions américaines, a annoncé mardi le Premier ministre.En raison des sanctions américaines contre l'Iran, Bagdad ne peut pas payer directement Téhéran pour son gaz. L'argent est alors déposé sur un compte bancaire irakien, qui ne permet à l'Iran d'acheter que des produits spécifiques dans les secteurs agroalimentaire et pharmaceutique.
Le Japon est toujours le 5e consommateur mondial d'énergie malgré une baisse de sa consommation au cours de la dernière décennie.
Ces actionnaires en colère implorent le géant pétrolier de sortir de son “négationnisme climatique”.
Un mois de plus passé dans une machine à laver avec essorage 1'400 tours/minute. C'est le destin du monde de l'énergie. On aurait pu croire à un truc en Russie ou un Biden qui déclenche une guerre mondiale avec une gaffe de plus. Mais, non. Au final, c'est le moment de partir en vacances, confiant dans l'avenir Ainsi le pétrole prend l'avion et rejoint l'espace. Dans le pays ou le prince William touche un salaire de $7 million par année, le Brent regarde vers le haut à $74,90 ($72,71 fin mai). Dans le pays adoptif de son frère Harry et où Spotify a viré sa femme, le WTI passe sur la barre des 70 à $70.57 ($68,47 fin mai.) à New York.
L'Institutional Investors Group on Climate Change (IIGCC) a publié une nouvelle version de son Net Zero Standard for Oil and Gas.
L'avertissement est clair, en langue waorani c'est un chant de guerre: "nous n'autoriserons pas les +kowori+ (étrangers) à pénétrer dans le bloc 43". Mais pour une fois, il ne s'adresse pas aux entreprises pétrolières, mais à des défenseurs de l'environnement.Dans la réserve naturelle de Yasuni, dans le nord-est amazonien de l'Equateur, un référendum le 20 août sur la suspension de l'exploitation pétrolière divise, y compris au sein des communautés indigènes.
La bataille judiciaire contre les projets Tilenga et Eacop, menés par TotalÉnergies en Ouganda et en Tanzanie, continue. Vingt-six membres des communautés affectées par ce mégaprojet d’exploitation pétrolière — qui a pour objectif de produire 190 000 barils par jour, et de les transporter via un oléoduc chauffé de 1 443 kilomètres de long — ont annoncé le 27 juin lancer une nouvelle action en justice contre la multinationale française.
Le groupe pétrolier et gazier autrichien OMV a annoncé mercredi un investissement allant jusqu'à 4 milliards d'euros en coopération avec la compagnie Romgaz, contrôlée par l'Etat roumain, pour développer un projet d'extraction du gaz en mer Noire. Attendu de longue date, ce projet baptisé Neptun Deep - une concession s'étalant sur 7.500 km2 - "est destiné à devenir l'un des plus importants de l'Union européenne", selon un communiqué, précisant que la production devrait débuter en 2027.
Le plafonnement du prix du pétrole russe a entraîné une chute de 50% des revenus issus de l'or noir sur les cinq premiers mois de cette année, a assuré jeudi le secrétaire adjoint au Trésor, Wally Adeyemo, lors d'un discours à Washington.Visant à réduire les capacités de financement de la guerre en Ukraine pour le gouvernement russe, le plafonnement du prix de son pétrole a été mis en place en décembre par une coalition regroupant le G7, l'Union européenne ainsi que l'Australie.
Le géant pétrolier Shell table désormais sur une production de pétrole "stable" jusqu'en 2030, ce qui suscite la consternation parmi les écologistes, alors qu'il avait dévoilé en 2021 des objectifs de réduction de 1 à 2% par an. Le groupe dope parallèlement les distributions aux actionnaires après une année 2022 de profits record dans la foulée de la guerre en Ukraine. Dans un communiqué publié mercredi, Shell annonce qu'il va "stabiliser sa production de liquides jusqu'en 2030".
Le pic de la demande pétrolière pourrait être atteint avant la fin de la décennie, estime l’AIE. Cette année, la production atteindra malheureusement un record autour de 102 millions de barils/jour.
Récession ou pas récession, this is the question ? Si l'Economie part en sucette, le prix du baril de pétrole et des autres matières premières devraient plonger et comme le Pacifique se réchauffe, le choc thermique ne sera pas trop grand. Mais là pour ce mois, sous prétexte que les USA n'ont pas réglé leur problème de dettes, le baril plonge. Dans le pays de l'oncle Harry, le Brent surnage sur les 70$ à $72,71 ($80,33 fin avril). A New York, le WTI lui donne des sueurs froides au pétrole de schiste à $68,47 ($75,67 fin mars.)
Valéry Michaux, chercheuse à la Neoma Business School, évoque la transformation du système sociotechnique de l'automobile, du pétrole vers l'électrique.
Vendredi, TotalEnergies s’est retrouvée une nouvelle fois sous le feu des critiques concernant sa stratégie climatique - et donc sa stratégie d’entreprise tout court - à l’occasion de son assemblée générale (AG) annuelle. Une première chose mérite d’être soulignée pour commencer.
Sous pression croissante, la plupart des compagnies pétro-gazières du monde occidental investissent dans les énergies vertes mais sans abandonner les énergies fossiles, arguant qu'il faut répondre à la demande de pétrole et de gaz, au risque de rater l'objectif de la neutralité carbone en 2050. Au milieu d'un parterre d'actionnaires, des voix scandent "Allez en enfer !" La scène s'est déroulée mardi à l'assemblée générale de Shell à Londres prise pour cible par des dizaines de militants environnementaux. Et l'histoire se répète.
La province pétrolière du Canada continue de brûler. En lice pour rester en poste, la Première ministre de l’Alberta, ex-climatosceptique, ne changera pas de cap : l’or noir continuera de couler à flots.
Le président nigérian Muhammadu Buhari doit inaugurer lundi à Lagos la méga-raffinerie du milliardaire Aliko Dangote qui ambitionne d'avoir la plus grande capacité de raffinage d'Afrique et de réduire ainsi la dépendance du Nigeria au carburant importé.L'inauguration de cette infrastructure pétrolière, après des années de retard, a lieu une semaine avant le départ du pouvoir du président Buhari, qui se retire après deux mandats marqués par une grave détérioration de la situation économique dans le pays le plus peuplé d'Afrique (215 millions d'habitants).
La Cour constitutionnelle de l'Equateur a donné mardi le feu vert à la convocation d'un référendum, réclamé par les écologistes depuis dix ans, sur la poursuite de l'exploitation pétrolière de la célèbre réserve naturelle de Yasuni en Amazonie.Cette instance a annoncé, dans un communiqué, avoir "émis un avis favorable (...) à la demande de consultation populaire" visant à maintenir indéfiniment sous terre le (pétrole) brut du bloc Ishpingo, Tambococha et Tiputini (ITT), connu comme le bloc 43".
Pour le gouvernement Trudeau, il serait possible de lutter contre le réchauffement climatique tout en exploitant le pétrole tiré des sables bitumineux, d’en développer la production et de l’exporter sur les divers marchés internationaux. Voilà la politique que ce gouvernement défend et qui se concrétise par le soutien à l’expansion de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures.
Des paysages vierges et une faune exceptionnelle: le gouvernement zimbabwéen a indiqué mardi étudier la demande d'autorisation d'une entreprise locale pour explorer les sols du parc national de Mana Pools (nord), classé patrimoine mondial, à la recherche de gisements de pétrole et de gaz.La société minière Shalom Mining a déposé une demande de licence pour prospecter les sols du site touristique à la nature intacte, proche de la frontière zambienne, selon un avis publié dans le Journal officiel.
Le Parlement européen s'est prononcé mardi pour le durcissement des règles concernant les rejets de méthane issus des puits d'hydrocarbures, en musclant les obligations de surveillance et de réparation et en ciblant également les importations énergétiques de l'Union européenne.Le texte adopté par les eurodéputés en séance plénière, qui fera désormais l'objet de négociations avec les États membres, enjoint également à la Commission européenne de fixer d'ici 2025 un "objectif contraignant" de réduction des émissions de méthane de l'UE à horizon 2030 dans le secteur de l'énergie.
La compagnie pétrolière australienne Invictus Energy a annoncé lundi la découverte d'un gisement d'hydrocarbures, dans le nord du Zimbabwe, un pays qui souffre de coupures d'énergies massives. L'analyse des échantillons confirme la présence de pétrole, d'hélium et d'un gaz naturel "de grande qualité", a précisé la compagnie.La compagnie australienne a réévalué les données d'une étude menée dans les années 1990 par le géant pétrolier américain ExxonMobil (ex-Mobil) qui avait abandonné son projet sur ce site situé à 240 kilomètres au nord de la capitale Harare.
188 experts et scientifiques dénoncent le projet d’oléoduc en Ouganda dans une tribune au journal “Le Monde”.
L'Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) prévoient de lancer une banque dédiée au financement des projets gaziers et pétroliers en Afrique
Des gestionnaires d'actifs du monde entier, dont l'américain BlackRock, détiennent plus de 400 milliards de dollars (plus de 360 milliards d'euros) d'investissements dans des producteurs d'hydrocarbures, en contradiction avec leurs engagements climatiques affichés, dénonce l'ONG Carbon Tracker dans une étude parue vendredi.Les auteurs ont analysé les investissements de firmes financières qui comptent parmi les actionnaires de 15 grandes entreprises privées du secteur des hydrocarbures comme le britannique BP, l'américain ExxonMobil ou le français TotalEnergies.
Des gestionnaires d'actifs du monde entier, comme le français Amundi, ont des investissements d'une valeur de plus de 400 milliards de dollars dans des producteurs d'hydrocarbures, en contradiction avec leurs engagements climatiques affichés, dénonce l'ONG Carbon Tracker dans une étude parue vendredi.Les auteurs ont analysé les investissements de firmes financières qui comptent parmi les actionnaires de 15 grandes entreprises privées du secteur des hydrocarbures comme le britannique BP, l'américain ExxonMobil ou le français TotalEnergies.
Des gestionnaires d'actifs du monde entier, dont l'américain BlackRock, détiennent plus de 400 milliards de dollars (plus de 360 milliards d'euros) d'investissements dans des producteurs d'hydrocarbures, en contradiction avec leurs engagements climatiques affichés, dénonce l'ONG Carbon Tracker dans une étude parue vendredi.Les auteurs ont analysé les investissements de firmes financières qui comptent parmi les actionnaires de 15 grandes entreprises privées du secteur des hydrocarbures comme le britannique BP, l'américain ExxonMobil ou le français TotalEnergies.
Les ventes de voitures électriques devraient encore fortement progresser dans le monde en 2023, avec une croissance prévue de 35% dans le monde. Pour l’Agence internationale de l’énergie, la rapide électrification des transports va se traduire par une réduction de la consommation de 5 millions de barils par jour d’ici 2030.
Les compagnies pétrolières internationales doivent mettre la main à la poche pour aider le Yémen à transvaser d'un pétrolier abandonné au large un million de barils risquant de se déverser dans la mer Rouge, a déclaré jeudi la plus grande entreprise privée du pays.Ce navire, le FSO Safer, a jeté l'ancre au large du port stratégique de Hodeïda, dans l'ouest du Yémen, et peut à tout moment se briser, exploser ou prendre feu, selon des experts.
Le Nigéria est l'un des principaux producteurs d'hydrocarbures du continent africain, le pétrole et le gaz naturel constituant les « piliers de l’économie nationale » de ce pays de près de 220 millions d'habitants, souligne l’EIA américaine (Energy Information Administration) dans le rapport ci-après publié fin avril.
Les énergies fossiles ont encore un rôle à "jouer" dans un "avenir prévisible" a prévenu mercredi le président de la COP28, misant notamment, contre le réchauffement, sur la technologie de captation de CO2. "Nous savons que les combustibles fossiles continueront de jouer un rôle dans un avenir prévisible pour contribuer à répondre aux besoins énergétiques mondiaux", a déclaré Sultan Ahmed al-Jaber lors d'une conférence de presse en clôture du Dialogue de Petersberg pour le climat, censé préparer la future COP28, organisée fin novembre à Dubaï.
Le géant britannique du pétrole et gaz BP a enregistré un bénéfice net part du groupe de 8,2 milliards de dollars au premier trimestre contre une perte historique un an plus tôt due à la décision de mettre fin à ses opérations en Russie.
Shell admet pour la première fois que pour rester sous 1,5°C de réchauffement, il ne faut plus augmenter la production de gaz et de pétrole. Pour autant, la major, sous le coup de plusieurs actions en justice, n'a pas modifié sa trajectoire et mise encore largement sur les énergies fossiles.
La production pétrolière américaine est sur le point d’atteindre son maximum, mais le monde n’est pas préparé aux conséquences économiques et politiques considérables qui en résulteront. La seule voie possible est celle de la transformation énergétique et économique.
Malgré un recul des prix pétroliers, le groupe TotalEnergies continue sur son excellente lancée entamée à la sortie de la crise sanitaire du Covid-19.
Several climate court cases have been stuck in legal limbo for years. Now they're about to get a lot more interesting.
Ce lundi 24 avril à Ostende, les représentants des Etats côtiers ainsi que de la Commission européenne et du commissaire européen à l’Energie étaient tous réunis derrière un même objectif : faire de la mer du Nord "la plus grande centrale d’énergie verte d’Europe". Ils se sont accordés à multiplier par dix les capacités d’énergie éolienne en mer du Nord d’ici 2050 (300 Gigawatts (GW) contre 30 aujourd’hui).
L’énergie fossile reste indispensable et surtout irremplaçable dans les transports mais aussi l’industrie lourde, la construction et l’agriculture. Ce que nous faisons aujourd’hui consiste avant tout à empiler les nouvelles sources d’énergie décarbonées sur celles existantes. La consommation mondiale de charbon, de pétrole et de gaz ne baisse pas. En fait, il n’y a jamais eu dans l’histoire de remplacement total d’un système énergétique par un autre. Par Anne de Coninck. Article paru dans le N°16 du magazine Transitions & Energies.
Malgré la pluie de sanctions de l'Union européenne et du G7, les exportations de pétrole russe résistent et ont même atteint en mars leur plus haut niveau depuis trois ans, mais la manne qu'elles procurent à Moscou est moindre que l'an dernier, selon le dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié vendredi. Les expéditions totales de pétrole ont augmenté en mars de 600 000 barils par jour à 8,1 millions de barils par jour, en comptant les produits pétroliers raffinés, qui ont grimpé de 450 000 barils par jour à 3,1 millions de barils journaliers.
Dès les premiers jours du christianisme on se pose la question de la fin du monde : le Jugement Dernier nous prendra-t-il par surprise, « comme un voleur dans la nuit » disent les évangiles, ou l’humanité sera-t-elle prévenue par une série de catastrophes, comme le prédit l’Apocalypse ? C’est le même débat que l’on retrouve, transposé en termes plus modernes, dans la question de la fin du pétrole, et plus généralement de l’épuisement de toutes les ressources non renouvelables qui font vivre le monde actuel : il y a les combustibles fossiles, pétrole, gaz, charbon, qui nous permettent une débauche d’énergie sans précédent, mais aussi les minerais, des plus humbles comme le sable aux plus recherchés comme les terres rares, qui permettent à notre civilisation de fonctionner. Leur épuisement sera la fin du monde tel que nous le connaissons, et il s’agit de savoir si nous serons prévenus à temps pour prendre nos précautions, s’établir sur la Lune pour les plus riches d’entre nous, ou profiter du peu de temps qui n
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) prévoit que la demande mondiale de pétrole va augmenter de 2,3 millions de barils par jour en 2023 par rapport à l'année dernière pour atteindre 101,9 millions de barils en moyenne, selon le dernier rapport mensuel du cartel, qui confirme sa prévision globale du mois dernier.
L’ONG Reclaim Finance a passé au crible les engagements des neuf principales entreprises européennes et américaines, dont TotalEnergies, Shell, ou Chevron, qui affirment vouloir atteindre la neutralité carbone en 2050.
Wind and solar reached a record 12% of global electricity in 2022, and power sector emissions may have peaked.
Le Nautica, supertanker acheté par l'ONU pour recueillir la cargaison d'un pétrolier abandonné au large du Yémen en guerre, a quitté la Chine jeudi, "étape importante" d'une opération pour éviter une marée noire en mer Rouge, a annoncé l'ONU, soulignant le besoin urgent de financements.
Campaigners say Rosebank, with a potential yield of 500m barrels, would seriously undermine legal commitment to net zero
Les géants chinois du pétrole Sinopec et Cnooc ont dégagé en 2022 des bénéfices en forte hausse, en raison de la guerre en Ukraine et de la reprise mondiale qui ont fait bondir les prix de l'énergie.L'invasion russe de l'Ukraine en février 2022 et la salve de sanctions occidentales qui ont suivi contre Moscou, en particulier contre son secteur gazier, mettent l'approvisionnement mondial sous pression et ont logiquement fait grimper les cours.
Augmenter drastiquement la production américaine de pétrole, gaz et charbon: les républicains à la Chambre des représentants ont approuvé vendredi un texte controversé sur les énergies fossiles.Le projet de loi, qui prétend faire baisser les coûts de l'énergie pour les ménages américains -- une promesse de campagne des républicains lors des élections de mi-mandat -- a toutefois très peu de chances d'aboutir. Les démocrates qui contrôlent le Sénat s'opposent vivement au texte, accusant l'opposition de faire un cadeau à l'industrie pétrolière américaine.
Le géant pétrolier russe Rosneft a annoncé mercredi avoir signé un contrat avec un partenaire indien pour "augmenter considérablement" les livraisons de pétrole russe, au moment où Moscou, visé par un embargo occidental, cherche à réorienter ses ventes vers l'Asie.Au cours d'un voyage en Inde de son patron, Igor Setchine, "Rosneft et l'Indian Oil Company ont signé un accord à terme pour augmenter considérablement les approvisionnements en pétrole et diversifier les qualités vers l'Inde", a indiqué l'entreprise d'Etat russe dans un communiqué.
L'Allemagne, rejointe depuis par d'autres pays européens, bloque depuis le début du mois de mars un texte décisif pour interdire la vente des véhicules thermiques neufs d'ici 2035 au sein de l'Union européenne. Alors que ce vote ne devait être qu'une formalité, la brèche ouverte par Berlin relance le débat sur l'électrification. Si la filière est lancée, elle défend également l'ouverture technologique. Au risque de nous faire perdre un temps précieux.
Des militants autochtones dénonçant des dégâts environnementaux causés à leur territoire ont occupé une plateforme pétrolière en Amazonie péruvienne et y retiennent 41 travailleurs, a rapporté vendredi la compagnie pétrolière nationale Petroperu.Ils réclament que Petroperu nettoie leurs terres endommagées depuis une fuite de pétrole il y a deux décennies.
Saudi Aramco a enregistré le bénéfice le plus important de l’histoire, avec plus de 161 milliards de dollars obtenus sur l’année 2022. La plus grande compagnie pétrolière mondiale, assise sur de massives réserves pétrolières, veut continuer coûte que coûte à développer ses capacités de production d’énergies fossiles, sans tenir compte du risque climatique. Ses investissements dans des technologies bas carbone demeurent particulièrement faibles au regard de ceux prévus pour développer ses capacités de production.
Six associations environnementales ont annoncé mardi poursuivre le gouvernement américain après son autorisation, la veille, du grand projet pétrolier Willow, dans le nord-ouest de l'Alaska. L'administration du président Joe Biden a autorisé ce projet "bien qu'il ait reconnu les préjudices entraînés et échoué à les réduire pour les populations de l'Arctique, la santé publique, la vie sauvage et le climat", a déclaré dans un communiqué l'une des six associations, Sierra Club.
Le géant pétrolier saoudien Aramco a annoncé dimanche des bénéfices "records" en 2022, grâce à l'envolée des cours du brut dans le sillage de la guerre en Ukraine, dopant l'économie du premier exportateur mondial de brut.La compagnie, détenue en grande partie par l'Etat saoudien, a dégagé un bénéfice net 161,1 milliards de dollars l'année dernière, en hausse de 46% sur un an, selon un communiqué publié à la bourse de Ryad.Il s'agit des profits les plus élevés pour Aramco depuis sa cotation en bourse, a précisé le texte.
L'ONU a annoncé jeudi l'achat d'un immense navire-citerne destiné à accueillir la cargaison d'un pétrolier abandonné au large du Yémen en guerre, et éviter ainsi une marée noire catastrophique en mer Rouge.L'achat de ce supertanker, dans lequel devront être transvasés l'équivalent d'un peu plus d'un million de barils du pétrolier FSO Safer, a été négocié par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).S'exprimant au siège de l'ONU à New York, Achim Steiner, administrateur du PNUD, a évoqué "une percée majeure".
La compagnie pétrolière Petrobras a enregistré en 2022 un profit record de 188 milliards de réais (environ 36 milliards de dollars au taux de change actuel), en raison notamment de la hausse mondiale des cours du pétrole.Ce résultat, annoncé par le groupe tard jeudi, représente un record absolu de bénéfice annuel pour une entreprise brésilienne, détenu auparavant par le géant minier Vale en 2021 (129,1 milliards de réais).
Au total, 1 560 milliards de dollars ont été reversés aux actionnaires, en partie grâce aux pétrogaziers. En France, TotalEnergies et LVMH ont été les plus gros distributeurs de dividendes.
Mardi 28 février, la justice a débouté les ONG opposées à la multinationale TotalÉnergies et à Eacop, son projet pétrolier en Ouganda et Tanzanie. Zoom sur 6 chiffres clés pour en comprendre l’ampleur. • Les premiers barils de pétrole prévus pour 2025 Depuis le mois de janvier, les forages ont commencé en Ouganda dans la zone Kingfisher et bientôt dans celle de Tilenga : 400 puits, dont 130 dans le parc national des Murchison Falls, au cœur d’un mégaprojet pétrolier de TotalÉnergies. Ces zones de forage (...)
Dans la savane grouillante du nord-ouest de l'Ouganda, des antilopes regardent par-delà une clôture métallique où une plateforme pétrolière géante s'élève au-dessus de prairies. De larges routes goudronnées ont remplacé les pistes de terre, une piste d'atterrissage moderne a été aménagée et des hôtels et des boutiques de luxe ont vu le jour autour du Parc national de Murchison Falls où le mégaprojet de Tilenga avance à grands pas. Le pétrole est présent dans cette région pauvre mais dotée d'une importante biodiversité sur les rives orientales du lac Albert.
Le géant pétrolier polonais Orlen a annoncé samedi que la partie russe a cessé de lui livrer du pétrole par l'oléoduc Droujba dans le cadre du dernier contrat en vigueur, qui couvrait environ 10% des besoins d'Orlen. "Les livraisons via l'oléoduc Droujba vers la Pologne ont été arrêtées par la partie russe", a indiqué le groupe polonais dans un communiqué transmis à l'AFP.
L'Equateur va suspendre temporairement une partie de ses exportations de pétrole brut en raison d'un contrôle à réaliser sur deux de ses principaux oléoducs, a annoncé Petroecuador vendredi.L'entreprise publique, qui extrait 78% de la production totale de pétrole (481 000 barils par jour de brut en 2022), a indiqué dans un communiqué "mettre en oeuvre le plan technique pour l'arrêt progressif des puits dans les champs de l'entreprise publique situés en Amazonie".
Eni a affiché en 2022 un bénéfice net record de 13,8 milliards d'euros, son meilleur depuis plus de deux décennies, dopé par la flambée des cours du gaz et du pétrole dans le sillage de la guerre en Ukraine.Malgré un quatrième trimestre en berne, le géant italien des hydrocarbures a ainsi plus que doublé ses profits par rapport à 2021, déjà une année faste.Ce résultat annuel, publié jeudi, est cependant légèrement inférieur au consensus des analystes de Factset Estimates, qui tablait sur un bénéfice de 14,02 milliards d'euros.
La lutte contre le réchauffement climatique implique une sortie de l’utilisation des énergies fossiles. Pour Stéphane His, consultant spécialiste du climat, ce défi est d’autant plus grand que nos réserves en pétrole sont loin d’être épuisées et que beaucoup d’entreprises fondent encore une grande partie de leur valeur sur les réserves exploitables de pétrole.
C'est ici que tout a commencé, un jour de février 1967. Le "puits n°1 de Lago Agrio" fut le premier puits de pétrole perforé en Equateur, par le consortium américain Texaco-Gulf, ouvrant l'ère de l'or noir en Amazonie équatorienne."Ce jour là, ministres et officiels se sont baignés dans le pétrole. Puis ils ont tout balancé à la rivière derrière... ça commençait bien...", ironise Donald Moncayo, coordinateur général de l'Union des victimes de Texaco (UDAPT).
Le géant espagnol de l'énergie Repsol a vu ses profits bondir en 2022 grâce à l'envolée des cours du pétrole dans le sillage de la guerre en Ukraine, à un niveau toutefois inférieur aux attentes du marché.Le groupe énergétique a engrangé au total 4,25 milliards d'euros de bénéfice net, soit une hausse de 70% par rapport aux 2,5 milliards d'euros dégagés en 2021, selon un communiqué du groupe publié jeudi.
Le secteur de l'aviation et la Chine devraient être les principaux moteurs de cette augmentation.
L’organisation sur l’énergie a publié ce mercredi un rapport sur la consommation du pétrole qui va probablement augmenter cette année dû en partie au déconfinement de la Chine et une reprise du trafic aérien.
Pour rester sous une augmentation de 1.5 degrés, nous devons laisser entre 60 et 80 % des réserves des énergies fossiles dans le sol. Quelles énergies faut-...
Tour à tour, les compagnies pétrolières annoncent des profits record pour 2022, les plus hauts qu’elles aient connus de toute leur histoire. Côté américain, 55,7 milliards de dollars de profits ont ainsi été enregistrés par ExxonMobil et 36,5 milliards par Chevron.
Comme le montrent les résultats financiers des compagnies pétrolières et gazières, l’année 2022 a été prodigieuse et dépasse les attentes. Au cœur de la crise énergétique, les cinq plus grandes entreprises privées – ExxonMobil, Chevron, BP, Shell et Total – ont cumulé plus de 180 milliards de dollars de bénéfices. Si, en 1971, ces géants détenaient 32% des extractions d’hydrocarbures à travers le monde, ce chiffre n’a cessé de diminuer pour atteindre 9% aujourd’hui.
La Pologne, fervente partisane de l'embargo sur le pétrole russe depuis l'invasion de l'Ukraine par Moscou, continue à couvrir environ 10% de ses besoins en pétrole en Russie, a reconnu jeudi au parlement un vice-ministre des Actifs d'Etat. Si l'embargo européen en vigueur ne concerne que les importations maritimes de pétrole, une des sources principales des revenus de l'Etat russe, la Pologne s'était vantée l'an dernier d'avoir un "plan radical" d'abandon des importations de pétrole russe à la fin de 2022.
Claimants ClientEarth say the oil company’s plan puts the company at financial risk as the world transitions to clean energy, The directors of oil major Shell are being personally sued over their climate strategy, which the claimants say is inadequate to meet climate targets and puts the company at risk as the world switches to clean energy.
L'année 2022 restera dans les annales pour les "super majors" pétrolières: la faim insatiable de pétrole et de gaz, combinée à la guerre en Ukraine, leur a assuré des bénéfices record, et tout indique que les profits seront au rendez-vous en 2023 aussi... tout comme les critiques.
Le géant des hydrocarbures britannique BP est tombé dans le rouge l'an dernier avec une perte nette de 2,5 milliards de dollars, pénalisé par une importante charge reflétant la sortie de Rosneft après l'invasion russe de l'Ukraine.BP a par ailleurs annoncé mardi qu'il comptait doper ses bénéfices d'ici 2030 en investissant plus à la fois dans les renouvelables mais aussi les hydrocarbures, ce qui va ralentir le rythme de sa transition énergétique.
Une centaine d'élus européens a demandé mardi à la Commission européenne d'interdire aux groupes énergétiques de l'UE de lancer de nouveaux projets fossiles face au "péril climatique", dans une lettre consultée par l'AFP."L'Union européenne doit passer à la vitesse supérieure en contraignant par la loi les multinationales fossiles et les acteurs financiers à renoncer à tout nouveau projet dans le charbon, le pétrole et le gaz", demandent les signataires, dont des eurodéputés, des élus français ainsi que plusieurs maires.
Le groupe pétrolier et gazier autrichien OMV a publié jeudi un bénéfice net annuel en très forte hausse à la faveur de la flambée des cours d'hydrocarbures, à l'image d'autres groupes du secteur. Il s'est élevé à 3,6 milliards d'euros en 2022, contre un peu plus de 2 milliards en 2021 (+74%), porté par "un environnement de marché exceptionnel". Très observé par les analystes, le résultat d'exploitation hors effets exceptionnels et de stocks (CSS) a grimpé de 53% sur la période, à 4,4 milliards d'euros, pour un chiffre d'affaires de 62 milliards (+75%).
Pétrole L’Agence internationale de l’énergie estime que la demande mondiale de pétrole atteindra un niveau record de 101,7 millions de barils par jour (b/j) cette année, soit +1.9 million b/j par rapport à l’année dernière. On pourra porter les casquettes et T-shirt, j’y étais. La Chine sera à l’origine de près de la moitié de la croissance de la demande mondiale. Pour l’année 2022, les 5 grandes majors privées pétrolières: BP, Shell, Chevron, ExxonMobil et Total annoncent des bénéfices de plus de $200 milliards.
Des chercheurs démontrent qu’il est possible de transformer un ancien puits de pétrole ou de gaz en un système de stockage d’énergie géothermique.
Trois associations de protection de l’environnement ont déposé plainte contre le géant français du pétrole pour dénoncer son greenwashing, apprend-on ce jeudi. TotalEnergies se targue de vouloir atteindre la neutralité carbone.
La Norvège envisage d'ouvrir un nombre record de blocs dans l'Arctique à la prospection d'hydrocarbures, a indiqué mardi son gouvernement, une annonce vertement accueillie par les défenseurs de l'environnement.Plus gros fournisseur de gaz naturel de l'Europe et producteur important de pétrole, le pays scandinave propose 92 blocs à l'exploration, dont un nombre sans équivalent de 78 en mer de Barents dans le Grand Nord. Les 14 autres sont situés en mer de Norvège, tout près du cercle polaire.
Populations affectées, risques pour l’environnement… alors que la contestation est forte contre le projet de TotalEnergies en Ouganda et en Tanzanie, et que la compagnie pétrolière veut jouer la carte de la transparence, Radio France s’est associée à RFI pour enquêter en Ouganda et en Tanzanie.
Le Japon, qui préside cette année le G7, participe aux sanctions internationales contre Moscou mais reste impliqué dans des projets pétrogaziers russes: une exigence de sécurité énergétique pour Tokyo, posant toutefois des problèmes de "vulnérabilité" et de crédibilité pour certains experts.D'un côté, dans le sillage de l'invasion de l'Ukraine, le Japon a promis l'an dernier de renoncer au charbon russe et de réduire à terme sa dépendance énergétique vis-à-vis de Moscou.
La ministre colombienne des Mines a annoncé jeudi à Davos que son pays ne signerait plus de contrat d'exploration pour les hydrocarbures, et le président Gustavo Petro mise sur le tourisme et les énergies vertes pour "combler le vide" pour son économie."Nous avons décidé que nous n'allons plus concéder de nouveaux contrats d'exploration pour le gaz et le pétrole", a indiqué la ministre, Irene Velez, lors d'une table ronde à la réunion annuelle du Forum économique mondial.
L'air pestilentiel est empoisonné mais les habitants de Zharrëz, dans la principale région pétrolière d'Albanie, n'ont d'autre choix que de vivre au milieu des réservoirs rouillés, des derricks déglingués, des sols et des eaux contaminés, héritage vétuste de l'époque communiste."Nous avons tous des problèmes de santé", résume Milita Vrapi, 49 ans, qui habite la localité de 2.000 habitants située dans Patos-Marinza, la plus grande zone pétrolière du pays des Balkans. "L'air est très lourd, j'ai souvent des vertiges, des nausées, des maux de tête et une fatigue persistante".
La demande mondiale de pétrole devrait croître pour atteindre en 2023 un niveau record, tirée par la Chine finalement déconfinée et les besoins de kérosène pour l'aviation, estime mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE). La demande est attendue à 101,7 millions de barils par jour (Mb/j), soit une hausse de 1,9 Mb/j venue pour moitié de la Chine, estime l'AIE, qui relève ainsi légèrement son estimation pour 2023 par rapport à son précédent rapport mensuel.
Un "grand mensonge": le secrétaire général de l'ONU a appelé mercredi à poursuivre les majors pétrolières, comme les cigarettiers l'ont été, pour avoir caché pendant des années les informations dont elles disposaient sur le réchauffement climatique. "Certains producteurs d'énergies fossiles étaient parfaitement conscients dans les années 1970 que leur produit phare allait faire brûler la planète", a affirmé Antonio Guterres au cours d'un discours au Forum de Davos.
La consommation française de produits pétroliers énergétiques (transports et chauffage) a poursuivi son redressement en 2022, mais elle demeure inférieure aux niveaux de 2019, avant la pandémie, en particulier dans le secteur aérien, ont indiqué mardi les professionnels du secteur."L'année 2022 a été marquée par la poursuite de la reprise amorcée en 2021", a noté Olivier Gantois, président de l'Union française des industries pétrolières (UFIP), dans un communiqué.
It beggars belief that the UN thought it a good idea to allow an authoritarian petro-state to host the already compromised summit, says Bill McGuire, professor emeritus of climate hazards
Shell est désormais à la tête de deux méthaniseurs XXL en France. Voilà plusieurs années que les géants du pétrole investissent dans les énergies renouvelables en rachetant des entreprises du secteur du biogaz. Une de plus ! Après Engie et TotalÉnergies, la compagnie pétrolière Shell fait son entrée — par la grande porte — sur le marché français de la méthanisation. Elle vient de s’offrir un des leaders européens de la production de gaz naturel, l’entreprise danoise Nature energy, pour 2 milliards d’euros. (...)
Sultan al-Jaber, patron d'un géant pétrolier du Golfe, a appelé samedi à "se focaliser" sur la réduction des émissions de CO2 sans s'en prendre au "progrès", c'est-à-dire l'industrie des énergies, deux jours après des critiques suscitées par sa désignation comme président de la COP28.PDG d'ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company), la compagnie pétrolière nationale des Emirats arabes unis, Sultan al-Jaber a été désigné jeudi président de la conférence de l'ONU sur le climat prévue cette année dans le riche Etat du Golfe.
Les deux géants américains du pétrole et du méthane (gaz naturel) ExxonMobil et Chevron vont certainement annoncer plus de $100 milliards de bénéfices pour l’année 2022. De son côté, le géant de l’Arabie Saoudite, Saudi Aramco va largement dépasser les $160 milliards de bénéfices. BP, Shell et Total boucleront la boucle pour dépasser les $300 milliards de profits.
Russia’s war in Ukraine has earned Norway billions – and caused controversy. Thanks to oil and gas reserves in the waters off its coast, Norway is not only extremely rich but getting richer still. Already the World Bank’s seventh wealthiest country by GDP per capita at the start of this year, the resource-rich Scandinavian country’s profits have ballooned to record levels over the last 12 months, as prices on the energy markets tripled due to Russia’s invasion of Ukraine and Norway replaced bellicose Moscow as Europe’s largest supplier of gas.
L'Equateur a repris l'exploitation de deux gisements pétroliers dans la jungle amazonienne qui étaient depuis 1999 contrôlés par l'espagnol Repsol, dont les contrats ont pris fin samedi, a indiqué dimanche la compagnie publique Petroecuador.Elle a précisé dans un communiqué qu'elle "assume l'exploitation suite à la décision légitime et souveraine de l'Etat équatorien d'annuler les deux contrats de fourniture de services d'exploration et d'exploitation, qui arrivaient à échéance le 31 décembre 2022".

2022

Officiellement en voyage touristique, le multimillionnaire Pavel Antov, grand patron de l'agroalimentaire russe, a été retrouvé mort, dimanche, au pied de son hôtel en Inde. Quelques jours plus tôt, son ami Vladimir Bydanov, qui voyageait avec lui, est également décédé. Ces noms s’ajoutent à une longue liste d’oligarques mystérieusement morts ces derniers mois.
Dans cet article, des scientifiques de l’Atécopol analysent la politique (anti-)climatique de TotalEnergies, critiquent six arguments faisant partie de sa rhétorique officielle, révélant ainsi sa stratégie de greenwashing. Il devient urgent de sortir la multinationale française des seules logiques de marché ; la nationalisation est une piste dont les possibilités et limites sont discutées ici.
Des enchères de blocs de pétrole pré-salifères au Brésil ont rapporté vendredi 916 millions de réais (près de 173 millions de dollars), avec plusieurs groupes étrangers parmi les acheteurs, dont Total, Shell et BP. Seuls quatre des onze blocs offerts ont trouvé preneurs, mais le montant total correspond à près des trois quarts des 1,28 milliards de réais escomptés. Selon l'Agence Nationale du Pétrole (ANP), au-delà du prix payé pour l'obtention des concessions, ces enchères "garantissent au moins 1,44 milliards de réais (270 millions de dollars) d'investissements" dans le secteur au Brésil.
Les géants pétroliers français TotalEnergies et saoudien Saudi Aramco ont annoncé jeudi qu'ils avaient pris la décision finale d'investissement pour la construction d'un site pétrochimique de 11 milliards de dollars en Arabie saoudite. Ce projet "représente à lui seul un investissement d'environ 11 milliards de dollars, dont 4 milliards de dollars financés sur fonds propres par Aramco (62,5%) et TotalEnergies (37,5%)", selon le groupe pétrolier français, qui indique que ce chantier doit démarrer au premier trimestre de 2023, avec un début des opérations commerciales prévu pour 2027. Le complexe "Amiral", détenu et opéré à terme par la raffinerie de SATORP, exploitée par les deux groupes et située à Jubail sur la côte orientale du pays, sera intégré au site existant.
Le plus gros champ pétrolier actif d'Europe, dans lequel TotalEnergies détient une part, va sensiblement accroître sa production au point de couvrir l'équivalent de 7% de la demande européenne, a annoncé jeudi son exploitant, le géant norvégien Equinor. Situé dans les eaux norvégiennes de la mer du Nord, le gisement Johan Sverdrup qui pompait jusqu'à présent quelque 535.000 barils par jour (b/j) va produire, à la faveur de son entrée dans une deuxième phase, quelque 720.000 barils b/j en rythme de croisière avec l'ambition de porter ce chiffre à 755.000 b/j, selon Equinor. "A lui seul, Johan Sverdrup peut ainsi satisfaire 6-7% de la demande quotidienne de pétrole en Europe", a noté le groupe dans un communiqué.
Une fuite sur l'oléoduc Keystone, qui a déversé jusqu'à 2,2 millions de litres de brut dans un cours d'eau aux Etats-Unis, était en voie d'être maîtrisée vendredi, selon les autorités américaines. Si l'estimation sur l'ampleur de l'écoulement se confirme, il s'agira de la plus grosse fuite de pétrole aux Etats-Unis depuis 2013, selon l'association Pipeline Safety Trust, qui promeut la sécurité des oléoducs. L'entreprise canadienne TC Energy, qui exploite l'infrastructure, a repéré l'incident mercredi soir dans le Kansas et a, dans la foulée, arrêté en urgence les flux d'hydrocarbures dans le tuyau. "Le segment affecté reste isolé" et l'écoulement du pétrole en aval "est contenu", a affirmé l'entreprise dans un message vendredi. La cause de la rupture du tuyau n'avait pas été identifiée dans l'immédiat.
La province canadienne de l'Alberta a adopté jeudi un projet de loi qui permet à son gouvernement, dirigé depuis peu par une Première ministre ultra-conservatrice, d'ignorer les lois fédérales qu'il juge préjudiciables -- comme les mesures visant à réduire les émissions de son industrie pétrolière. Le vote de la controversée "Loi sur la souveraineté" ouvre la voie à une nouvelle période de tensions entre cette province de l'Ouest canadien, principale productrice de pétrole du pays grâce à ses sables bitumineux, et le gouvernement de Justin Trudeau à Ottawa.
Plusieurs plages de l'État vénézuélien d'Anzoategui (nord-est) sont désormais fermées en raisons d'une marée noire qui recouvre des kilomètres de côtes, ont annoncé les autorités locales mardi. "Nous confirmons la malheureuse nouvelle selon laquelle nos côtes sont touchées par une marée noire", a déclaré le maire de Lecheria, Manuel Ferreira Gonzalez, sur les réseaux sociaux, sans préciser l'ampleur de la marée. Les taches de pétrole, qui ont commencé à être observées lundi, ont provoqué la mort d'espèces marines.
La banque Crédit Agricole est allée plus loin que ses homologues françaises en annonçant mardi l'arrêt des financements de nouveaux projets d'extraction de pétrole, un engagement réclamé depuis des années par les organisations écologistes. Le groupe bancaire mutualiste a également précisé certains de ses objectifs climat, notamment son ambition de réduire de 25% son exposition à l'extraction de pétrole d'ici à 2025 par rapport à 2020. "Crédit Agricole devient la première grande banque française à stopper tout soutien direct à de nouveaux champs pétroliers et annonce vouloir être plus sélectif et restrictif dans ses soutiens aux centrales à gaz", a salué l'ONG Reclaim Finance, qui regrette toutefois que la banque "épargne le gaz".
La Russie aurait acquis plus d’une centaine de pétroliers en fin de vie qui pourraient servir à contourner les sanctions internationales sur les exportations russes d’or noir entrées en vigueur lundi. Et ce n’est que l’un des aspects du phénomène des "flottes de l’ombre", qui monte en puissance ces dernières années.
La Russie devrait être confrontée à partir de lundi au plafonnement du prix de son baril de pétrole à 60 dollars, après l'accord scellé par les pays de l'Union européenne, du G7 et de l'Australie, afin de limiter les revenus de Moscou pour financer le conflit en Ukraine. "Le G7 et l'Australie (...) sont parvenus à un consensus sur un prix maximum de 60 dollars américains le baril pour le pétrole brut d'origine russe transporté par voie maritime", ont annoncé ces pays dans un communiqué commun publié vendredi.
Depuis le début du conflit entre la Russie et l'Ukraine, l'Europe subit petit à petit un rationnement énergétique l'obligeant à s'inscrire dans une transition forcée. Entre dépendance énergétique, flambée des prix du gaz et de la facture d'électricité, ou encore fragilisation des centrales nucléaires... Face à cette période de crise énergétique, quelles stratégies se profilent pour l'avenir ? Nicolas Meilhan, conseiller scientifique et membre des Econoclastes, nous donne des éléments de réponses.
Les stocks commerciaux de pétrole ont diminué de 12,6 millions de barils, soit le quadruple des 3,1 millions attendus par les analystes, selon un consensus établi par l'agence Bloomberg.
Charbon, pétrole, gaz, aviation… Le contenu des placements censés être les plus écologiques est loin des promesses de façade, révèle une vaste enquête européenne dont « Le Monde » est partenaire.
The Sea Port Oil Terminal, 30 miles off the Texas coast, is the first of four proposed offshore terminals designed to dramatically expand the U.S. oil export capacity.
Quatrième producteur de pétrole mondial, le Canada fait face au phénomène des puits inactifs et orphelins.
Il ne semble pas se passer une semaine sans une action de protestation téméraire visant à attirer l’attention sur le changement climatique. Les critiques dénoncent le fait que ces actions sont coordonnées de manière centralisée. Il est fait référence au Climate Emergency Fund, basé aux États-Unis, qui, selon son site web, « soutient les activistes courageux qui éveillent le public à l’urgence climatique ». Parmi les bailleurs de fonds, un nom surprenant : Aileen Getty, héritière de l’une des plus grandes fortunes pétrolières américaines.
Sur fond de crise climatique globale, deux nouveaux projets pétrolier en Afrique de l’Est développés par TotalEnergies suscitent l’indignation de nombreuses associations environnementales. Outre les menaces irréversibles pour les écosystèmes et la biodiversité de la région, les associations dénoncent également la multitude de violation des droits humains subie par les communautés locales. Alors que le géant pétrolier s’est fixé pour objectif la neutralité carbone d’ici 2050, ces projets apparaissent comme une insulte aux communautés qui subissent déjà les effets dévastateurs du changement climatique et aux droits des futures générations…
Le Venezuela a engrangé environ 3,5 milliards de dollars de recettes pétrolières en 2022, a annoncé mercredi le président Nicolas Maduro, soulignant que ce chiffre ne représentait même pas 10% des 56 milliards de dollars de recettes perçues il y a encore cinq ans. "Cette année, nous obtenons à peine environ 3,5 milliards de dollars de revenus pétroliers, soit moins de 10% de ce qu'était le revenu pétrolier normal du pays", a déclaré le président lors d'une cérémonie avec des travailleurs du secteur pétrolier dans l'Etat de Zulia (nord-ouest), berceau de l'exploitation pétrolière vénézuélienne.
La Russie engrange moins d’argent avec ses exportations d’énergies fossiles mais la Turquie devient une route détournée pour exporter du pétrole russe vers l’UE, une "faille" dans les sanctions, met en garde un centre de recherche indépendant mercredi.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a encore réduit mardi ses prévisions de croissance de la demande de pétrole, face à "une myriade de vents économiques contraires" dans le monde. "La faiblesse persistente de l'économie chinoise, la crise énergétique en Europe, un dollar fort, tout cela pèse lourdement sur la consommation", souligne son rapport mensuel sur le pétrole. "Ce fut le cas pour l'essentiel de 2022 et cela continuera dans un avenir proche", avec une contraction de la demande attendue au dernier trimestre de cette année aussi bien dans les pays de l'OCDE que non-OCDE. La plupart des grandes économies ayant revu à la baisse leurs prévisions de croissance pour 2023, la demande de pétrole l'an prochain devrait donc croître de 1,6 million de barils par jour (mb/j), contre 2,1 mb/j en 2022.
Les lobbyistes du secteur pétrolier et gazier sont venus en force à la COP27 et cette présence massive à la grande conférence du climat inquiète les défenseurs de l'environnement qui appellent à "sortir les pollueurs". "636 lobbyistes des énergies fossiles, affiliés à certains des plus gros géants pollueurs du pétrole et du gaz, se sont inscrits pour les discussions climatiques à la COP27", selon les calculs de Global Witness et d'autres associations publiés jeudi. Cela représente une augmentation de plus de 25% par rapport à la COP26 qui se tenait à Glasgow il y a un an.
Ce projet de traité, soutenu par le Vanuatu, Tuvalu, 100 Prix Nobel et l’OMS, vise à arrêter l’expansion du charbon, du pétrole et du gaz, puis à réduire progressivement la production existante de manière équitable.
Pour la première fois, une entreprise française est attaquée en justice pour des atteintes à l’environnement causées à l’étranger. Mercredi 9 novembre, Sherpa et les Amis de la Terre France ont annoncé avoir assigné la société Perenco devant le Tribunal judiciaire de Paris en raison des préjudices écologiques que les activités du groupe entraîneraient en République démocratique du Congo (RDC).
Le groupe du G7 a appelé vendredi les pays producteurs de pétrole à augmenter leur production pour contribuer à faire baisser les prix, un mois après la décision de l'Opep+ de réduire drastiquement ses extractions d'or noir. Augmenter la production doit contribuer à "réduire la volatilité des marchés de l'énergie" dans le contexte de la guerre en Ukraine, indiquent dans un communiqué les ministres des Affaires étrangères du groupe réunis en Allemagne, à Münster. Le G7 entend également finaliser "dans les semaines à venir" la mise en oeuvre du mécanisme de plafonnement du prix du pétrole russe.
Le géant pétrolier saoudien Aramco a enregistré une hausse de 39% de son bénéfice net au troisième trimestre de 2022 par rapport à la même période l'année dernière, a annoncé mardi l'entreprise publique qui profite des prix élevés du brut. Ce résultat est rendu public alors que les pays exportateurs de pétrole de l'OPEP+, Arabie saoudite et Russie en tête, s'apprêtent à réduire leur production pour soutenir les prix de l'or noir, une décision qui a suscité l'ire de Washington ces dernières semaines, dans le contexte de la guerre en Ukraine et des élections de mi-mandat aux États-Unis.
La Libye cherche à augmenter sa production pétrolière "à 2 millions de barils par jour d'ici trois à cinq ans", a fait savoir le patron de la Compagnie nationale de pétrole NOC qui participe à un salon international sur le pétrole aux Emirats arabe unis. Cela signifierait un quasi doublement par rapport aux niveaux actuels de 1,2 million de barils par jour qui devraient générer "des revenus du pétrole pouvant atteindre entre 35 à 37 milliards de dollars cette année", indique Farhat Bengdara, chef de la NOC, dans une publication mardi sur Facebook.
L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, parmi les plus grands exportateurs de pétrole brut au monde, ont plaidé lundi pour des investissements dans toutes les énergies, y compris les hydrocarbures, à quelques jours de la conférence de l'ONU sur le climat. Longtemps critiqués pour leurs industries gazière et pétrolière polluantes, les riches Etats du Golfe ont été largement courtisés ces derniers mois par les pays occidentaux qui cherchent à limiter l'envolée des prix des hydrocarbures, dans un contexte d'inflation mondiale accélérée par la guerre en Ukraine. "Le monde a besoin de toutes les solutions possibles: ce n'est pas le pétrole ou le gaz, le solaire ou l'éolien ou le nucléaire, mais tout cela en même temps", a déclaré le ministre émirati de l'Industrie et des Technologies avancées, Sultan al-Jaber, lors d'un salon international sur le pétrole à Abou Dhabi.
L'Opep voit la demande mondiale de pétrole croître jusqu'en 2035, tirée par les pays en développement, notamment l'Afrique, l'Inde et d'autres pays d'Asie, principalement pour alimenter les transports et la pétrochimie, selon son rapport annuel rendu public lundi. Alors que la demande mondiale en 2021 était estimée à 96,9 millions de barils par jour (mb/j), elle grimperait à 109,5 mb/j d'ici 2035, horizon à partir duquel elle se stabiliserait à 109,8 mb/j au cours de la décennie suivante, estime ce rapport du cartel de producteurs de pétrole.
L’empreinte carbone est un outil particulièrement efficace pour savoir si son mode de vie est compatible avec un monde soutenable. En cinq minutes et quelques clics, vous obtenez un résultat, traduisant votre participation plus ou moins grande au changement climatique. C’est ainsi que les résultats oscillent généralement entre 2 et 30 tonnes CO2eq/an, avec une moyenne française à environ 10 tonnes CO2/eq.
Le temps de la pandémie, quand une chute de la demande et une production qui n'arrivait plus à trouver ses débouchés avaient fini par faire passer (brièvement) le prix du baril sous la drôle de barre des zéro dollar, semble loin: ainsi que l'explique Bloomberg, l'ère actuelle du pétrole cher est partie pour durer et, le cas échéant, vos pleins d'essence risquent de plomber de plus en plus lourdement votre budget.
Les deux pays souhaitent exploiter leurs ressources pétrolières et gazières, avec l’espoir de richesse et d’industrialisation.
Avec la crise énergétique actuelle, vous vous demandez peut-être d’où vient notre énergie. Une partie de cette énergie provient du pétrole brut. Dans le monde, on en utilise près de cent millions de barils chaque jour. Mais de quoi parle-t-on précisément ?
Une fuite de pétrole brut en Amazonie équatorienne a contaminé une rivière de la province de Sucumbios (nord-est, frontalière de la Colombie), a indiqué vendredi le ministère de l'Environnement, sans préciser la quantité de pétrole déversée. La situation d'urgence, qui s'est produite le 25 septembre et n'a été signalée qu'aujourd'hui, "a atteint la rivière Teteye" dans la ville de Lago Agrio (capitale de Sucumbios), a indiqué le ministère dans un communiqué.
L'Afrique s'est engagée à atteindre des émissions nettes de carbone nulles, mais elle a besoin de plus d'argent et de temps pour s'éloigner des combustibles fossiles sans compromettre son développement économique, ont rappelé cette semaine divers responsables africains lors de rendez-vous internationaux. Des responsables du Ghana, d'Afrique du Sud et de l'Union africaine ont ainsi déclaré lors de conférences sur l'énergie cette semaine que le continent n'était pas prêt à abandonner le charbon, le pétrole et le gaz. "L'Afrique est pleinement convaincue et engagée en faveur d'un taux net zéro et soutient l'agenda climatique, mais là où nous divergeons, c'est sur le calendrier", a déclaré à l'AFP la commissaire à l'énergie de l'Union africaine (UA) Amani Abou-Zeid, en marge du sommet Green Energy Africa au Cap.
La réunion de l’OPEP+ aura duré 30 minutes. La décision est tombée : -2 millions de barils par jour en moins sur les marchés. Officiellement, le motif est "l'incertitude qui entoure les perspectives de l'économie mondiale et du marché pétrolier". Comprenez : avec la récession qui arrive, mieux vaut baisser les extractions avant que les prix ne s’écroulent. Cependant, des autres lectures peuvent être faites : un bras de fer avec le G7, un clin d’oeil à Joe Biden dont les élections de mi-mandat redoutent la hausse des prix de l’essence. Quid de l’inflation et de la récession. On analyse tout ça !
Un casse-tête politique doublé d'un camouflet diplomatique: la décision de l'Opep+ de réduire sa production, qui pourrait faire flamber les prix à la pompe, tombe mal pour Joe Biden, à un mois d'élections législatives cruciales. Dans un communiqué, il s'est dit "déçu de la décision à courte vue" du cartel de pays producteurs et exportateurs d'or noir. "Il est clair qu'avec sa décision aujourd'hui, l'Opep+ s'aligne avec la Russie", a ensuite déclaré, en durcissant le ton, sa porte-parole Karine Jean-Pierre. Les 13 membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, menés par l'Arabie saoudite, et leurs dix partenaires conduits par la Russie ont convenu d'une baisse de "deux millions" de barils par jour pour le mois de novembre.
L’accusée, il faut la nommer ici, c’est l’industrie du pétrole, le Big Oil, comme on dit. Leurs noms nous sont familiers, nous qui allons acheter notre essence à la pompe : Shell, BP, Exxon, etcetera. Depuis quelques mois, les documents sont déclassifiés et révèlent l’impensable : ces géants du pétrole ont mené des recherches dans les années 80 pour connaître les dommages que leurs produits infligeaient au climat.
L'Afghanistan a conclu un accord avec la Russie prévoyant la fourniture par Moscou de millions de tonnes de produits pétroliers et de blé, soit le premier grand contrat économique passé par les talibans depuis leur retour au pouvoir. La Russie est frappée par des sanctions occidentales sans précédent en rétorsion à son invasion de l'Ukraine, ce qui a poussé Moscou à exporter davantage vers l'Asie pour soutenir son économie. "Le contrat a été conclu le mois dernier, quand le ministre de l'Industrie et du Commerce a visité la Russie", a déclaré mercredi à l'AFP le porte-parole de ce ministère afghan, Abdul Salam Jawad. Il n'a donné aucune précision sur les conditions financières du contrat.
Une victoire "historique" : un groupe aborigène en Australie a remporté mercredi un procès contre la compagnie pétrolière Santos qui se verra révoquer l'autorisation de forer dans la Mer de Timor. "Je suis l'homme le plus heureux du monde", s'est exclamé Dennis Tipakalippa, à l'origine de la plainte contre Santos, à propos de ce jugement. Pour le peuple Munupi, l'un des huit clans Tiwi, "la chose la plus importante (...) est de protéger notre Sea Country", un terme utilisé pour désigner leurs terres, a-t-il souligné. En juin, cet aîné d'un groupe aborigène présent sur les îles Tiwi dépose plainte contre Santos, arguant que la compagnie n'avait pas consulté de manière satisfaisante le clan Munupi avant de présenter son projet de forage au régulateur national qui décide ou non d'accorder les autorisations de prospection gazière et pétrolière.
Le vol pour alimenter le marché noir a fait perdre au Niger sa place de premier producteur d’Afrique.
Autrefois premier producteur de brut d’Afrique, le Nigeria a cédé ce mois-ci sa place à l’Angola, et pourrait même prochainement passer au troisième rang, derrière la Libye.
Tanzanie Le bras de fer énergétique entre Berlin et Moscou a franchi une nouvelle étape vendredi avec la mise sous tutelle par l'Allemagne des activités du géant russe Rosneft dans le pays, afin de "sécuriser" son approvisionnement en pétrole. Les filiales de Rosneft en Allemagne, qui représentent 12% de la capacité de raffinage pétrolier du pays, sont placées sous "administration fiduciaire" forcée par l'agence nationale qui gère les réseaux d'énergie, a annoncé le ministère de l’Économie. Avec cette mise sous tutelle "il s'agit de répondre aux risques qui pèsent sur la sécurité des approvisionnements" en énergie dans le pays, a précisé le ministère.
Le Parlement européen a épinglé jeudi le mégaprojet d'exploitation pétrolière de TotalEnergies en Ouganda et Tanzanie, s'inquiétant des "violations des droits de l'Homme" commises à l'encontre des opposants au projet et demandant au groupe français d'étudier une alternative. À main levée, les eurodéputés, réunis en session plénière à Strasbourg, ont adopté un texte non contraignant mais particulièrement critique à l'encontre des projets d'investissements dans les énergies fossiles en Ouganda et Tanzanie. L'institution se dit "vivement préoccupée par les violations des droits de l'Homme" commises dans ces deux pays, citant "arrestations, actes d'intimidation et harcèlement judiciaire contre les défenseurs des droits humains et les organisations non gouvernementales".
Le Venezuela "est prêt" à "approvisionner le marché" mondial du pétrole et du gaz, a affirmé mercredi le président Nicolas Maduro qui a dénoncé la crise énergétique engendrée par les sanctions "irrationnelles" prises contre la Russie après son invasion de l'Ukraine. "Le Venezuela est prêt et disposé à remplir son rôle et à approvisionner, de manière stable et sûre, le marché du pétrole et du gaz dont l'économie mondiale a besoin", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un événement organisé dans le cadre de la visite à Caracas du secrétaire général de l'OPEP, Haitham al-Ghais.
"Contribution" demandée aux groupes gaziers et pétroliers, objectifs contraignants de réduction de la demande d'électricité, plafonnement des superprofits du nucléaire et des renouvelables... La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, présente mercredi des mesures d'urgence pour faire face à la crise énergétique et à la flambée de prix lors de son "discours sur l'état de l'UE" au Parlement européen de Strasbourg.
L'ONU a appelé lundi l'Union européenne à éviter de se tourner vers les énergies fossiles face à la crise énergétique créée par l'invasion russe en Ukraine, déplorant cette volonté de "retour en arrière" contraire aux intérêts climatiques. La Haute-Commissaire par intérim, Nada Al-Nashif, a achevé son discours d'ouverture de la 51e session du Conseil des droits de l'homme en évoquant rapidement les conséquences énergétiques de la guerre en Ukraine. "Face à la flambée des prix de l'énergie, qui menace de toucher les plus vulnérables à l'approche de l'hiver, certains Etats membres de l'UE se tournent vers des investissements dans les infrastructures et l'approvisionnement en combustibles fossiles", a-t-elle fait remarquer. "Si cette impulsion est compréhensible, je demande instamment à l'UE et à ses Etats membres de prendre en considération les conséquences à long terme d'un renforcement des infrastructures liées aux combustibles fossiles", a-t-elle poursuivi.
La Finlande a dû démarrer jeudi matin deux centrales électriques de secours pour éviter une pénurie de courant, a annoncé l'opérateur chargé du réseau après avoir averti fin août du risque de coupures cet hiver face à la crise énergétique en Europe. Fonctionnant au fioul, les centrales de réserve exploitées par l'opérateur Fingrid à Huutokoski (sud-est) et Forssa (sud-ouest) ont été démarrées durant trois heures, a annoncé l'entreprise publique dans un communiqué.
Liz Truss a annoncé jeudi, deux jours après son arrivée à Downing Street, un plan d'aide massif pour les ménages et les entreprises face à l'envolée des coûts de l'énergie, assorti d'une ambitieuse politique de forage tous azimuts avec une relance de la fracturation hydraulique et un réexamen de la trajectoire vers la neutralité carbone. Les factures pour un ménage moyen vont être plafonnées à 2.500 livres par an, "soit une économie de 1.000 livres" par an par rapport à ce qu'ils auraient dû payer sans intervention du gouvernement. Les entreprises et institutions publiques comme les écoles toucheront des "aides équivalentes pendant six mois".
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également proposé de plafonner les revenus des entreprises produisant de l’électricité avec le nucléaire et les énergies renouvelables.
La Russie ne livrera plus de pétrole ou de gaz aux pays qui plafonneraient les prix des hydrocarbures vendus par Moscou, a prévenu mercredi le président Vladimir Poutine, au moment où les Occidentaux travaillent à une telle mesure. Plafonner les prix "serait une décision absolument stupide", a lancé M. Poutine lors d'un forum économique à Vladivostok (Extrême-Orient russe). "Nous ne livrerons rien du tout si c'est contraire à nos intérêts, en l'occurrence économiques. Ni gaz, ni pétrole, ni charbon (...). Rien", a-t-il ajouté.
Les subventions aux combustibles fossiles, néfastes pour la planète, ont presque doublé en 2021 et devraient encore progresser fortement en 2022. Cela s'explique par la hausse des prix de l'énergie, exacerbée depuis février dernier par la guerre en Ukraine. En réponse, de nombreux gouvernements ont mis en place des dispositifs de soutien public aux consommateurs et/ou aux producteurs. L'OCDE et l'AIE appellent à mettre en place des mesures ciblées et à investir dans la transition bas-carbone.
Réalisées par les majors TotalEnergies et Shell, les quantités commerciales de pétrole sont estimées à plusieurs milliards de barils.
Les pays de l'Opep+ ont décidé lundi de réduire leur production pour soutenir les prix face aux craintes de récession, une première depuis plus d'un an et les coupes drastiques opérées en raison de la pandémie de Covid-19. Les représentants des treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs dix alliés ont convenu de "revenir aux quotas du mois d'août", soit une baisse de 100.000 barils comparé à septembre, a annoncé dans un communiqué l'alliance, dont le siège est à Vienne.
"Nous allons affronter cinq à dix hivers difficiles, mais nous pouvons également faire un bond de 20 ans en avant en rompant avec les énergies fossiles, malgré toutes les difficultés." Voici ce qu'a déclaré le Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) dans l'émission De Zevende Dag sur la chaîne One. Il a également mis en garde contre la limitation à la discussion sur le maintien de deux centrales électriques supplémentaires ouvertes dans le contexte actuel de crise.
L’industrie pétrolière est dans une situation paradoxale. D’une part, les investissements et le nombre de puits en exploitation chutent depuis 2014. D’autre part, la production se maintient sans réelle difficulté et les profits augmentent rapidement. Ces étonnants constats ont été rendus publics lors d’un événement en ligne d’une demi-journée tenu le 1er septembre par Rystad Energy. Et la guerre en Ukraine n’a qu’une influence marginale sur cette tendance, amorcée dès le milieu des années 2010. Mais l’industrie n’est pas tirée d’affaire : le pic pétrolier est toujours en vue.
Des responsables américains et européens ont récemment proposé de cibler le bétail et l’agriculture en Asie et en Afrique pour réduire les émissions de méthane. La production de pétrole et de gaz aux États-Unis est à l’origine d’un volume bien plus important d’émissions, mais pour les réduire, il faut s’attaquer aux entreprises de combustibles fossiles.
Ne plus payer sa facture d’énergie. Un million de Britanniques ont rejoint le mouvement "Don’t pay" face à la flambée des prix de l'électricité et du gaz. Partout en Europe, la tension monte, contenue par les différents boucliers gouvernementaux. Mais c’est la "pertinence du marché de l’énergie" qui doit être remise en cause. Seule solution à suivre : la réduction de la consommation d’énergie.
Porter un nouveau coup à la manne énergétique de Moscou : les pays du G7 ont décidé vendredi de plafonner "urgemment" le prix du pétrole russe, un mécanisme complexe à mettre en place. Une "large coalition" de pays est invitée à mettre en oeuvre cette décision, finalisée vendredi lors d'un sommet virtuel des ministres des Finances des sept pays les plus industrialisés. "Aujourd'hui, le G7 a franchi une étape essentielle dans la réalisation de notre double objectif, à savoir exercer une pression à la baisse sur les prix mondiaux de l'énergie tout en privant (Vladimir) Poutine de revenus pour financer sa guerre brutale en Ukraine", a immédiatement salué la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen.
Les pays du G7 ont annoncé la mise en place imminente d'un plafonnement des prix pour les produits pétroliers russes. Une mesure à laquelle s'oppose fermement Moscou, qui menace de stopper ses ventes aux partenaires qui adopteraient la proposition.
Près des trois quarts des projets de « capture du carbone » servent en réalité à l’extraction du pétrole. Telle est la conclusion d’un rapport publié le 1er septembre par le groupe de réflexion Institute for Energy Economics and Financial Analysis (IEEFA). Alors que ces technologies visent à extraire le CO2 de l’atmosphère afin d’atténuer le changement climatique, leurs effets bénéfiques pourraient être annihilés par la combustion de l’énergie fossile extraite.
La justice sud-africaine a confirmé jeudi l'interdiction pour le géant des hydrocarbures Shell de mener une exploration sismique au large de la touristique "Wild Coast" (est), réaffirmant la victoire inédite des locaux et écologistes qui dénonçaient des perturbations graves pour la faune marine.
Les stocks de gaz des grandes nations européennes comme la France ou l'Allemagne semblent toutefois bien remplis.
La Première ministre, Élisabeth Borne, a appelé, lundi, devant le Medef les entreprises françaises à réduire leur consommation d'énergie, réclamant à chacune d’entre elles d'établir son propre "plan de sobriété" dès septembre.
Quelque 60 % des 10 millions de tonnes de gaz extraites au large de l’île de l’Extrême-Orient sont achetés par les Japonais, ce qui couvre près de 10 % des besoins nippons.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement revu en hausse jeudi sa prévision pour cette année de la croissance de la demande mondiale de pétrole, qui bénéficie d'un recours accru au détriment du gaz, devenu très cher. L'augmentation de la demande pétrolière a été revue en hausse de 380.000 barils par jour et devrait ainsi être de 2,1 millions de barils par jour (mb/j) sur l'ensemble de cette année, indique-t-elle dans son rapport mensuel.
Renaissance dans un cimetière: dans ce chantier du sud-ouest de la Norvège, de vieilles plateformes pétrolières, imposants emblèmes de l'ère fossile, se préparent à une nouvelle vie frappée du sceau de l'économie circulaire. Posés sur les quais de la municipalité de Stord, trois modules gigantesques et obsolètes, soit 40.000 tonnes de matériaux au total, attendent d'être démembrés et réduits en morceaux. Et d'être recyclés à 98%. "Si vous revenez ici dans un an et demi, vous n'en verrez plus rien", assure, casque sur la tête, Sturla Magnus, un haut responsable d'Aker Solutions, groupe spécialisé dans la construction d'installations pétro-gazières mais aussi dans leur démantèlement.
Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, a dénoncé la "cupidité" des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits "scandaleux" sur "le dos des plus pauvres" grâce à la crise provoquée par la guerre en Ukraine, appelant les gouvernements à les taxer.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé mercredi la "cupidité" des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits record "sur le dos des plus pauvres" grâce à la crise provoquée par la guerre en Ukraine, appelant les gouvernements à les taxer.
Le PIB de l'Arabie saoudite a augmenté de près de 12% au deuxième trimestre 2022, grâce à la hausse des prix du pétrole, ont annoncé dimanche les autorités de la riche monarchie du Golfe. Parmi les principaux exportateurs de brut au monde, l'Arabie saoudite a bénéficié ces derniers mois d'une flambée des prix du pétrole suite à la reprise post-Covid et aussi à la guerre en Ukraine, après plusieurs années de baisse qui avaient affecté la première économie arabe. "Le PIB réel de l'Arabie saoudite a augmenté de 11,8% au cours du deuxième trimestre 2022 par rapport au deuxième trimestre 2021", selon des estimations publiées par l'Autorité générale des statistiques.
L’énergéticien est pris entre la baisse de sa production à cause de réacteurs à l’arrêt, et la demande de l’État de baisser ses prix pour alléger la facture des Français. Le groupe pétro-gazier, lui, profite de la flambée des tarifs des carburants.
La Côte d'Ivoire, qui ambitionne de devenir un producteur de pétrole "important" en 2023, a annoncé jeudi une nouvelle découverte d'or noir et de gaz naturel par le géant italien des hydrocarbures Eni, augmentant de 25% les réserves annoncées l'an dernier.
En 1973, un choc pétrolier frappe la France et ses voisins européens. Des mesures sont prises pour réduire la consommation de pétrole et d’énergie, comme la réduction de la vitesse sur les autoroutes à 120 km/h ou la limitation du chauffage. Cinquante ans plus tard, les Français sont-ils prêts à appliquer ces règles de sobriété énergétique ? On a posé la question à une sociologue.
Les groupes algérien Sonatrach, italien Eni, américain Occidental et français Total ont signé mardi un contrat de "partage de production" pétrolière et gazière d'un imposant montant de quatre milliards de dollars concernant un site du sud-est algérien.
L'Iran et la Russie deux pays sous le coup de sanctions occidentales se sont engagés à renforcer leur coopération sur le long terme notamment dans le secteur du gaz et du pétrole, a indiqué Téhéran lors d'une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine à Téhéran.
La transition vers des sources d'énergie propres doit être "juste", et financée par le commerce actuel des hydrocarbures, a déclaré à l'AFP la ministre du Changement climatique et de l'Environnement des Émirats arabes unis, l'un des plus importants exportateurs de pétrole.
Les manifestants, dont certains ont brandi le drapeau vert de l’ancien régime de Mouammar Kadhafi, ont crié leur colère contre l’incurie de leurs dirigeants et la détérioration des conditions de vie dans un pays pourtant doté des réserves pétrolières les plus abondantes d’Afrique.
Les énergies renouvelables, dont le coût baisse régulièrement, deviennent de plus en plus compétitives face aux énergies fossiles avec la flambée des prix du gaz et du pétrole, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie renouvelable (IRENA) publié mercredi.
L’activiste climat de 25 ans qui a dû fuir son pays en mars dénonce une « guerre fossile », financée par la dépendance de l’Europe au pétrole, charbon et gaz russes.
C'est ce qu'a déclaré le chef de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol, lors d'une conférence sur l'énergie à Sydney.
La raffinerie de cette ville de l’Est de l'Allemagne est menacée, avec de nombreuses pertes d’emplois à la clef.
Le Sri Lanka, empêtré dans une crise économique sans précédent depuis son indépendance, a sollicité l'aide de la Russie pour lui fournir du carburant et reprendre les vols touristiques, a annoncé mercredi le président.
Le Mexique a démarré vendredi des tests sur les installations d'une nouvelle raffinerie dans l'Etat de Tabasco (sud-est), qui commencera la production en 2023, et grâce à laquelle le pays cherche à atteindre l'autosuffisance en carburants. L'objectif de l'entreprise, baptisée Olmeca, "est de faire cesser l'exportation du pétrole brut et de transformer la matière première dans le pays pour devenir autosuffisants en essence et en diesel", a déclaré le président de gauche, Andrés Manuel López Obrador lors de l'inauguration.
Le Japon a déclaré vendredi que ses intérêts énergétiques ne devaient pas être "entravés", alors qu'un nouveau décret du Kremlin prévoit le transfert à une société russe des droits d'un projet pétro-gazier dans lequel des sociétés japonaises sont impliquées. Mitsui & Co et Mitsubishi Corp détiennent à eux deux 22,5% des parts du projet Sakhaline-2, situé dans l'Extrême Orient russe, et dont le gaz naturel liquéfié (GNL) est principalement livré au Japon. Peu après le déclenchement de la guerre en Ukraine fin février, le géant britannique des hydrocarbures Shell a décidé de se séparer de ses actifs en Russie, y compris de sa part de 27,5% dans Sakhaline-2. Tout en se joignant aux sanctions occidentales contre Moscou, le Japon avait dit vouloir rester à bord de ce projet stratégique, en tant que pays très dépendant de ses importations d'énergies fossiles. Quelque 8% du GNL importé par le Japon provient de Russie. Le décret signé jeudi par le président russe Vladimir Poutine prévoit le transfert de l'inté