Laurent Testot

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2024

Un groupement d'entreprises comprenant les géants des hydrocarbures britannique BP et français TotalEnergies a annoncé vendredi avoir attribué 4 milliards de livres (4,68 milliards d'euros) de contrats pour un projet de construction d'une centrale électrique au gaz avec captage de carbone, une technologie controversée.
Un groupement d'entreprises comprenant les géants des hydrocarbures britannique BP et français TotalEnergies a annoncé vendredi avoir attribué 4 milliards de livres (4,68 milliards d'euros) de contrats à un projet de centrale électrique au gaz avec captage de carbone, une technologie controversée.
La Commission européenne a dévoilé mardi 6 février sa recommandation pour un objectif climatique à 2040. Elle propose de réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre de 90% par rapport à 1990. C’est une proposition ambitieuse face à la gronde qui monte autour du Green Deal, mais encore insuffisante pour se placer sur une trajectoire de décarbonation alignée avec la neutralité carbone.
L'UE lance le débat sur ses ambitions climatiques pour 2040: un objectif crucial vers la neutralité carbone, qui devrait déterminer la feuille de route législative des années à venir et nécessiter de nouveaux efforts d'adaptation.Les Vingt-Sept se sont déjà fixé comme objectif de réduire collectivement de 55% leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 1990, en vue d'atteindre la neutralité carbone en 2050 au plus tard. Reste à déterminer le chiffre intermédiaire 2040.

2023

Le Carbone est aujourd’hui au centre d’une interrogation existentielle sur l’évolution de notre environnement. Plutôt que répéter « décarbonez, décarbonez », ne faut-il pas « décarboxyder », c’est-à-dire dans un néologisme (que le lecteur voudra bien m’excuser) travailler à la diminution de l’émission dans l’atmosphère de gaz à effet de serre incorporant un atome de carbone (comme le CO2 et le CH4) ?
Grâce au développement économique et technologique rapide du secteur du transport de marchandises, il est aujourd’hui possible de consommer facilement des biens provenant des quatre coins de la planète. Cette accélération constante de la mondialisation n’est pas sans conséquence sur le réchauffement climatique car les émissions associées au transport de marchandises sont considérables. Lorsqu’on parle de transport de marchandises et de climat, on est confronté à un florilège d’idées reçues qui suscitent souvent des réponses contradictoires. Avec cette FAQ, Carbone 4 cherche à éclairer le débat pour démêler le vrai du faux en proposant une approche scientifique et chiffrée pour chaque idée reçue. Ces questions sont les premières d'une plus longue série.
S’adapter à la nouvelle donne climatique est un sujet de stratégie. Les enjeux posés sont d’ordre variés : santé et sécurité des employé·es et client·es, continuité d’activité, coûts financiers, capacité à recruter et retenir ses employé·es, enjeu de réputation, voire dans certains cas pérennité du modèle économique. Pour espérer que les entreprises se saisissent véritablement du sujet, il faut accepter d’y passer du temps et d’y consacrer des moyens, car les approches qui semblent simples et suffisantes minorent en réalité l’éventail des risques encourus et des points à traiter :
Les gouvernements prévoient de produire environ 110 % de plus de combustibles fossiles en 2030 que le niveau qui serait compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C, et 69 % de plus que ce qui serait compatible avec une hausse de 2°C, selon un rapport de l’Onu.
CarbonBombs.org is a tool to follow the evolution of carbon bombs in the world.
La Carbone 4 Académie a proposé un webinaire de présentation du nouveau parcours d'apprentissage centré sur les éco-émotions. Ce parcours innovant de 5h, en e-learning, a été développé en partenariat avec Charline Schmerber, psychopraticienne et experte des éco-émotions. A prix libre, il s'adresse à tous·tes : individus, professionnel·les ou étudiant·es. Savoir identifier ses émotions, leur donner leur juste place, comprendre les messages qu’elles nous transmettent, c’est créer les conditions d’une formidable et libératrice mise en mouvement, au niveau individuel mais aussi au niveau collectif. Juliette Decq, co-directrice de la Carbone 4 Académie, et Charline Schmerber, vous ont présenté ce parcours et son contenu inédit.
La transition nécessite de garantir l’accès à des solutions bas-carbone pour tous les ménages.
La France poursuit un rythme de 4,3% de recul des émissions de gaz à effet de serre sur le premier semestre 2023, grâce aux réductions réalisées dans le secteur de l'industrie, de la production d'électricité et du bâtiment tandis que l'aérien poursuit son rebond post-Covid, a annoncé mardi le Citepa.
Depuis le 1er octobre, les entreprises européennes doivent déclarer leurs importations depuis l'étranger des matières premières les plus polluantes, notamment l'acier et l'aluminium, et évaluer les émissions de CO2 que leur production a générées. Des émissions qui, à partir de 2026, seront imposées au travers de la taxe carbone aux frontières.
Les pays riches comme les économies en développement vont devoir considérablement avancer leurs objectifs de neutralité carbone pourtant déjà ambitieux, a affirmé mardi l'agence internationale de l'énergie (AIE) en soulignant que l'essor des "énergies propres" constituait le principal levier pour maintenir à portée de main les objectifs climatiques.
Un record qui devrait encore augmenter puisque des incendies sont toujours en cours dans plusieurs régions.
Les émissions de carbone provoquées par les feux de forêts historiques au Canada ont déjà dépassé le record annuel national, selon l'observatoire européen Copernicus jeudi. Et le pic n'a peut être pas encore été franchi, le pays étant toujours en proie à plus de 990 incendies, dont 613 jugés hors de contrôle.
Entre le développement d’ordinateurs et de smartphones toujours plus performants, la multiplication d’appareils connectés dans nos bureaux et nos foyers, et les promesses des IA (Intelligence Artificielle) et de la 5G, le numérique n’a pas fini de nous faire rêver et de nous faire miroiter un monde « dématérialisé », affranchit des limites physiques du monde réel.
Combien faut-il investir pour le climat ? Des experts d’horizons variés ont cherché à répondre à cette question importante et en apparence assez simple. Ils sont d’accord pour dire que, public comme privé, il faut investir plus pour réduire les émissions de carbone. Mais ils divergent sur l’ampleur du montant, qui va de 20 à 100 milliards d’euros par an. Faut-il s’inquiéter de cette divergence ?
La voiture, technologie révolutionnaire du siècle dernier permettant de se déplacer plus loin, plus facilement et plus confortablement, fait aujourd’hui l’objet de critiques, notamment pour sa contribution au réchauffement climatique. En effet, en France, les voitures sont responsables de 53% des émissions du transport, soit 17% des émissions de gaz à effet de serre totales[1]. La principale solution évoquée pour y pallier est l’électrification du véhicule : l’interdiction de la vente de la quasi-totalité des voiture thermiques neuves a d’ailleurs été votée par l’Union Européenne pour 2035. Si cette solution est en effet nécessaire, est-elle suffisante pour faire face aux défis du développement durable ?
En décembre 2021, sur les données 2019, nous avons publié la première répartition précise de l’empreinte carbone par personne de la France, décomposée en postes et sous postes d’émissions. La méthodologie amenant à cette décomposition repose essentiellement sur les tableaux entrées-sorties du ministère de la Transition Écologique, complétée par quelques impacts non pris en compte dans le périmètre du Ministère : les trainées de condensation, la déforestation importée et trois gaz à effet de serre non pris en compte (HFC, PFC et SF6). Le détail de la méthodologie employée est disponible ici.
Le Parlement européen a approuvé mardi une série de mesures visant à réduire les émissions de CO2 dans l’UE, dont une réforme du marché du carbone qui devrait faire grimper le coût du droit à polluer en Europe.
Selon une étude commandée par le gouvernement, l'empreinte carbone du numérique pourrait tripler d'ici 2050. Cependant, des mesures d'efficacité et de sobriété pourraient permettre de ralentir cette fuite en avant technologique.
À l’heure de la transition écologique, les énergies renouvelables sont vouées à se substituer progressivement aux énergies fossiles pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il en va ainsi de la chaleur fatale, une énergie décarbonée qui peut servir au chauffage collectif mais qui est encore insuffisamment exploitée par les industries françaises. Explications.
Les engrais représenteraient environ 5 % des émissions de gaz à effet de serre. L'étude à l'origine de cette évaluation expose des méthodes susceptibles de les réduire sans compromettre l'alimentation mondiale.

2022

Les États membres de l'Union européenne ont trouvé un accord sur une vaste réforme de son marché carbone, dimanche. Le texte prévoit la suppression progressive des "droits à polluer" gratuits, une taxation des émissions liées au chauffage et aux voitures ou encore la création d'un fonds social pour la transition.
Depuis que le Qatar s'est vu attribuer la Coupe du monde de football, en 2010, il n'a cessé d'exprimer de hautes ambitions sur la question climatique, jusqu'à promettre d'en faire "le premier Mondial neutre en carbone". S'il a multiplié les initiatives vertes pour montrer sa bonne foi, les défenseurs de l'environnement ne cessent de dénoncer un "greenwashing".
Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, la sobriété n’est pas forcément la seule solution possible. L’Ademe a exploré également d’autres pistes.
En Angleterre, une ville s’est engagée à remplacer les produits animaliers par des substituts végétaux pour réduire son empreinte carbone. Grâce à un traité international, elle est loin d'être la seule. On l'imite ?
Alors que l'aviation est depuis ses débuts un sujet de rêves et d'exploits qui suscite un fort intérêt de la société, elle est maintenant prise dans la tourmente de la transition climatique. D'un côté on vante l'avion vert qui va solutionner tous les problèmes, et de l'autre, on parle de “flygskam”, la “honte de prendre l’avion”, pour un transport désormais à bannir. Face à ces passions qui se déchainent, Carbone 4 vise à éclairer le débat en répondant à une série de questions-réponses avec une approche scientifique et chiffrée.
Avec 141 projets d’extraction de combustibles fossiles, la Chine est le pays qui compte le plus de “bombes climatiques” sur son territoire.
Les multiples incendies de forêt qui sévissent en France depuis le début de l'été ont déjà libéré des quantités records de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, selon des données satellitaires. Favorisés par le réchauffement climatique, ces feux renforcent eux aussi l’effet de serre en relâchant notamment du CO2 tout en diminuant le nombre d’arbres disponibles pour absorber le carbone.
Sur les réseaux sociaux, les comptes qui proposent à leurs abonnés de suivre en ligne les trajets des jets privés des milliardaires sont de plus en plus populaires. Une façon de mettre la pression sur ces grands patrons ou stars de la pop, sommés de revoir à la baisse leur train de vie et le bilan carbone qui l'accompagne.
Avec le 6ème rapport d’évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), une nouvelle génération de scénarios climatiques permet de mieux appréhender les futurs possibles en termes de dérive climatique. Les scénarios dits SSP (Shared Socio-economic Pathways) viennent remplacer les scénarios dits RCP (Representative Concentration Pathways).
Le "Vérité40" dévoile sa composition. Cet outil pédagogique est construit à partir du CAC40, mais avec des critères de sélection différents puisque les émissions de CO2 des entreprises priment. Résultat, de nombreux fleurons français qui composent l’indicateur phare de la place de Paris, comme TotalEnergies, Airbus, ArcelorMittal, Michelin ou encore Engie, en sont exclus.
Début avril est paru le rapport du troisième groupe de travail du GIEC portant sur les scénarios de réduction des émissions de gaz à effet de serre, pour limiter le changement climatique, autrement dit, les moyens d’action. Hélène Chauviré et Louise Badoche de Carbone 4 en ont proposé récemment une synthèse des points clés [1].
Pour limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C au-dessus des moyennes préindustrielles, nous devons réduire nos consommations d'énergies fossiles. Mais comment faire si la production continue d'augmenter ? Si la production explose, même ? C'est la question que posent les 425 projets colossaux d'extraction pointés du doigt aujourd'hui par des chercheurs. De véritables « bombes à carbone » entre les mains des géants des énergies fossiles !
Des chercheurs ont identifié des projets d’extraction de charbon, pétrole et gaz, déjà en opération ou encore en construction, dont les émissions de CO₂ cumulées feraient exploser le budget carbone mondial.
Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publie ce lundi 4 avril le dernier volet de son rapport consacré aux moyens de faire face à l’urgence climatique. Tandis que les deux précédents volets de ce 6e rapport des experts du climat de l’ONU ont confirmé l’urgence climatique, ce nouveau rapport titré AR6 Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change (6e rapport d’évaluation sur le changement climatique : l’atténuation du changement climatique) doit permettre aux gouvernements de trouver des solutions pour limiter le réchauffement à 2°C. Il passe en revue les possibilités existantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La sortie rapide des énergies fossiles (le pétrole et le charron), l’électrification, la décarbonation de l’économie ainsi que la capture et le stockage du carbone figurent parmi les solutions mises en avant. Le Giec constate aussi un ralentissement dans l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et une insuffisance des investissements.
Jusque là écartée par les experts du climat, la captation du carbone dans l'air apparait maintenant comme l'une des solutions pour limiter nos émissions de CO2.
Où en sera-t-on en 2050 ? Que fera-t-on ? Aurons-nous atteint la neutralité carbone visée et su composer avec l’incertitude et les enjeux systémiques auxquels nous sommes confronté·e·s ?

2021

La neutralité carbone à l’horizon 2050 appartient désormais au langage commun. Imaginés pour la France métropolitaine, ils reposent sur les mêmes données macroéconomiques démographiques et d’évolution climatique (+2,1 °C en 2100). Ils aboutissent tous à la neutralité carbone du pays, mais empruntent des voies distinctes et correspondent à des choix de société différents.
Le Congo-Brazzaville va planter 40.000 hectares de forêt en vue de séquestrer plus dix millions de tonnes de carbone et lutter contre les changements climatiques, selon le ministère de l'Économie forestière.
Atteindre la neutralité carbone, améliorer l'adaptation au changement climatique… Que signifient ces expressions utilisées à foison par les institutions et les médias ? France 24 décrypte plusieurs d'entre elles, primordiales pour comprendre les enjeux de la COP26 sur le réchauffement de la planète.
Les dirigeants du G20 se sont entendus a minima, dimanche, sur un objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré au-dessus des niveaux préindustriels, avec un engagement à ne plus subventionner les centrales au charbon à l'étranger. Mais pas de date claire pour sortir du charbon ou des énergies fossiles, ni pour arriver à la neutralité carbone.
De la capture du carbone au blanchissement des nuages en passant par la fertilisation des océans, la géo ingénierie fascine et interroge : solution miracle, pari prométhéen risqué ou prétexte au statu quo productiviste ?
Les systèmes de tarification explicite du carbone – qu’il s’agisse de taxe ou de marché carbone – continuent à se développer dans le monde. Dans l’édition 2021 de ses Comptes mondiaux du carbone, I4CE présente les principales tendances et vous propose un tour d’horizon de ces politiques publiques : les pays qui les ont adoptées, les secteurs couverts, les niveaux de prix, les recettes générées et ce qui en est fait. Retrouvez toutes ces informations en infographies et sur notre carte interactive.
L'impact social de la flambée des prix de l'énergie inquiète l'Union européenne. La Commission a incité, mercredi, les États membres à réduire les taxes sur l'énergie en puisant dans les recettes du marché carbone. L'Europe recommande également de soutenir les ménages précaires.
Le terme « découplage » est habituellement utilisé pour désigner la possibilité d’une croissance économique, mesurée par une hausse du PIB, qui a lieu de manière simultanée à une baisse des consommations de ressources et des impacts environnementaux.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté mercredi son "big bang" climatique pour décarboner l'économie européenne.
Comme tous les ans depuis plus de 60 ans, la concentration de CO2 dans l’atmosphère bat en 2021 un nouveau record en franchissant certaines journées la barre de 420 parties par million (ppm). Selon l’agence américaine NOAA, il faut remonter à il y a 3,6 millions d’années pour trouver une concentration comparable.
Comme tous les ans depuis plus de 60 ans, la concentration de CO2 dans l’atmosphère bat en 2021 un nouveau record en franchissant certaines journées la barre de 420 parties par million (ppm). Selon l’agence américaine NOAA, il faut remonter à il y a 3,6 millions d’années pour trouver une concentration comparable. La température moyenne du globe était alors de 2 degrés plus chaude, le niveau de la mer était plus haut de 24 m, des forêts recouvraient l’Arctique,
Le dioxyde de carbone a atteint sur la dernière semaine d’avril 2021 une concentration record de 420 ppm, selon la NOAA. La concentration est maintenant 50% plus élevée qu’avant la révolution industrielle.
Des chercheurs ont étudié la stabilité du permafrost dans le passé. 400.000 ans que son dégel est limité. Et ce n'est pas une bonne nouvelle. Car le carbone prisonnier de ce sol gelé en permanence est considéré comme un amplificateur potentiellement puissant du réchauffement climatique. Un carbone qui pourrait être libéré brutalement lorsque le permafrost connaîtra un dégel.
Si le prix du carbone s’appliquait à l’ensemble des pays, sans frontières, les règles du jeu seraient identiques pour tous. À l’inverse, un prix du carbone appliqué à une seule zone peut impacter les échanges commerciaux. Il risquerait d’inciter les entreprises à délocaliser les émissions vers les régions sans tarification carbone plutôt qu’à les réduire. C’est le risque dit de « fuites de carbone », qui soulève la question du lien entre la politique climatique de l’Union européenne (UE) et sa politique commerciale.
L’Union européenne a introduit en 2005 le système d’échange de quotas d’émission plus communément appelé « marché carbone ». Quel bilan peut-on en tirer aujourd’hui ? Premier volet de notre série « Quinze ans de marché carbone, pour quoi faire ? ».
Capturer le dioxyde de carbone (CO2) dans les cheminées des usines pour le réutiliser dans la fabrication de composants chimiques servant de substituts à des matériaux issus de la pétrochimie? Cette belle équation, susceptible d'avoir un double effet environnemental positif - réduire les émissions de gaz à effet de serre et accélérer le remplacement des produits issus des énergies fossiles -, est en passe d'être résolue par une douzaine d'entreprises et d'universités européennes.
Des observations de terrain ont révélé la présence d’un mécanisme jusqu’alors inconnu par lequel le dégel des sols polaires conduit au rejet de carbone dans l’atmosphère. Autrement dit, l’altération du pergélisol pourrait avoir un impact climatique plus important que prévu. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Nature communications.
2020 reste au coude-à-coude avec 2016 pour le record de l’année la plus chaude: selon la NASA, elle arriverait 1ère, selon l’agence NOAA, elle terminerait 2ème. En tout cas, ces deux années se classent en tête d’une inquiétante série: les sept années les plus chaudes enregistrées sont les sept dernières années. Et 2021, tout juste commencée, aurait déjà plus de 95% de chances de finir dans le Top 8… Comme un parfum d’emballement.

2020

La température moyenne du globe de chacune des années de la période 2020-2024 devrait être supérieure d'au moins 1°C à l'ère pré-industrielle, avec des pics probables dépassant les +1,5°C, a indiqué jeudi l'ONU.

2019

L'impact réel des gestes individuels...