Laurent Testot

OA - Liste

2022

Nous émettons du CO2. Les forêts brûlent. Les glaces fondent. La Terre se réchauffe. Inexorablement. Et de plus en plus de gros titres nous préviennent. Le point de non-retour est proche. Même si certains chercheurs remarquent que le concept n\'a peut-être que peu de sens en écologie. Chaque détérioration apportant son lot de conséquences.

2020

La question de l’énergie est l’une des plus essentielles de notre époque, et pourtant elle est souvent incomprise, ou même simplement mise de côté. Nos économies, nos sociétés, nos modes de vies, notre capacité à innover, les jeux géopolitiques… tout est lié à l’énergie, directement ou indirectement, car rien ne se fait sans elle. Hors, nous entrons dans une nouvelle ère: celle de la fin du pétrole, "or noir" qui à lui seul peut expliquer le développement fulgurant des 100 dernières années, et celle du défi climatique, qui exige de nous de revoir fondamentalement notre rapport à l’énergie.
Le retour du confinement est un coup dur pour tous les Français et les Européens. Au printemps, nous avions cru à un "monde d’après" mais nos espoirs semblent douchés. Relevons la tête ! À la faveur des nombreux appels à changer de modèles, les lignes ont bougé ces derniers mois : La Chine s’engage sur le climat, l’agroalimentaire se fait plus économe, le Mercosur est rejeté… Il y a "des raisons d’y croire" ! Et pendant tout ce confinement, Novethic vous montrera toutes ces bonnes initiatives.
Les écologistes doivent-ils rompre avec la critique de la croissance, du productivisme et du capitalisme, pour mener de façon réaliste la «transition écologique»? En1972, le rapport du Clubde Rome intitulé «Les limites à la croissance» – plus connu sous le nom de «rapport Meadows», signé des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology Dennis et Donnella Meadows –prédisait un effondrement de nos sociétés avant la fin du XXIesiècle si des mesures drastiques n’étaient pas prises pour ralentir le rythme de la croissance.
La Commission européenne s’apprête à publier son mode d'emploi pour accélérer la décarbonation de l'Europe sans compromettre l’activité économique et l'emploi à long terme. Lors de son premier discours sur l'état de l'Union, ce mercredi, la présidente Ursula von der Leyen devrait défendre la proposition de réduire les émissions d'"au moins 55%" en 2030 par rapport à 1990. Pour appuyer cette proposition, son équipe doit publier une étude d'impact fouillée, assortie d'une note d'intention politique - que L'Echo a pu se procurer.
Bruxelles compte réhausser son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l'UE pour 2030, actuellement fixé à -40% par rapport au niveau de 1990, à -55%, a indiqué samedi une source européenne à l'AFP. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, doit dévoiler ce chiffre lors de son discours de l'état de l'Union, au parlement européen la semaine prochaine. Il était question jusqu'ici d'une fourchette entre 50 et 55%.
"Le Parlement est la première institution de l'UE à devenir 100% neutre en carbone." Depuis bientôt cinq ans, l'hémicycle européen arbore avec fierté l'écusson très couru de la neutralité climatique: les activités des eurodéputés et de leur administration ne contribuent pas au réchauffement climatique. La prouesse apparaît d’autant plus impressionnante quand on la met en regard de celle de la Commission européenne. Cette dernière doit présenter à l’automne un "plan d'action complet" pour devenir neutre en carbone... pour 2030. "Et nous sommes en train de découvrir que c’est un défi énorme. Énorme", concédait le commissaire au Climat Frans Timmermans en mars dernier. Le lièvre et la tortue?