Laurent Testot

OA - Liste

2024

A travers le monde, un flash info sur le climat va être diffusé ce jeudi.

2023

Découvrez le Sommet Climate Chance Europe 2024 à Liège, un événement clé sur la résilience climatique et les solutions basées sur la nature.
Face aux dérèglements climatiques et à l’effondrement de la biodiversité, le futur apparait anxiogène tandis que le présent nous réconforte par son apparente stabilité. Il devient alors primordial de trouver de nouvelles méthodes pour communiquer sur l’urgence climatique et la nécessité du changement de comportement, tout en rassurant sur l’espoir et la capacité que nous pouvons, ensemble, construire un avenir meilleur. Quelle est la bonne façon de communiquer ? Quel message souhaitons-nous transmettre ? Qu’attend-on de nos sociétés ?
Un guide sur l’attribution pour les journalistes - traduction
Depuis 2022, Quota Climat fait un travail de veille autour du traitement médiatique des questions écologiques. Sur Twitter, notamment, le collectif épingle tantôt des JT pour des biais éditoriaux ou iconographiques contribuant à désinformer leurs publics, tantôt un entretien du JDD déroulant le tapis rouge au greenwashing de TotalEnergies, tantôt la publicité du Figaro pour un ouvrage climatosceptique, etc. Le 1er juin, nous avons échangé avec l’une de ses co-fondatrices et porte-parole, Eva Morel.
Selon Jean-Marc Jancovici, les sujets climatiques les plus importants sont mal traités par les médias.
La crise climatique s’accélère et la question de la transition s’invite dans les médias. Ces derniers l’ont bien compris mais ne sont néanmoins pas épargnés par la critique : trop peu présents ou, au contraire, trop militants. Alors, comment (bien) parler des changements climatiques et de leurs conséquences ? En Belgique, plusieurs académiques ont appelé les médias « à mener en leur sein une réflexion radicale et globale sur la manière d’aborder les enjeux et questions relatives au climat et à la biodiversité ». Un message (en partie) entendu dans les rédactions, notamment au Soir. Un pôle Planète avec sept journalistes a été créé pour traiter l’environnement, la mobilité ou l’énergie de manière globale. Mais les écoles de journalisme ne sont pas en reste et s’interrogent sur l’opportunité de modifier leurs programmes de cours pour y faire une meilleure place aux questions climatiques, environnementales et aux enjeux de la transition. Au-delà des écoles de journalisme, si les universités francophones sont à d
Des scientifiques sont confrontés à une déferlante d'insultes voire de menaces sur Twitter. Des scientifiques confrontés à une déferlante d'insultes, voire de menaces, sur Twitter quittent désormais le réseau social, où le négationnisme climatique a bondi depuis sa prise de contrôle par Elon Musk. Peter Gleick, un spécialiste du climat et de l'eau suivi par près de 99 000 personnes sur Twitter, a annoncé le 21 mai qu'il ne publierait plus de messages sur la plateforme, l'accusant d'amplifier le racisme et le sexisme.
Les questions de durabilité et de transition sont de plus en plus présentes dans les médias. Dans les rédactions et les écoles de journalisme, la manière d’appréhender ces thématiques est en pleine évolution. Et c’est également le cas au « Soir », où s’installe un pôle « Planète »
Les quatorze écoles de journalisme reconnues par la profession ont signé la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence climatique. Et amorcé une mue pédagogique. Reconnue pour sa filière journalisme scientifique et son master pro « Climat et Médias », l'ESJ Lille a aussi musclé son programme pour la filière généraliste. Reportage.
Face à l'urgence climatique, les médias jouent-ils pleinement leur rôle ? Une équipe de chercheurs de l’université de Lausanne a passé au crible les publications médiatiques traitant du réchauffement climatique en 2020. Conclusion : s’ils alertent sur les périls climatiques, les médias échouent à mobiliser le public en faveur de la planète. France 24 s’est entretenu avec Marie-Élodie Perga, l’une des cinq scientifiques à l’origine de l’étude.
Consumérisme, croissance verte, greenwashing… La journaliste de Blast Paloma Moritz revient sur la perception et le traitement des défis environnementaux dans les médias.

2022

Dans un tweet très partagé, un blogueur a accusé divers médias américains de «manipuler et déformer les données» au sujet des ouragans. Un argumentaire mêlant le vrai et le faux, et avec un certain nombre d’omissions.
Pour que les journalistes traitent la crise écologique sur le fond, Reporterre s’est joint à plusieurs médias et a élaboré une Charte des bonnes pratiques. Nous appelons la profession à s’engager à les respecter.
transforment. Des dizaines de journaux, chaînes de télé et radio ont signé la "Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique" initiée par le média indépendant Vert. Les signataires s’engagent ainsi à revoir leur ligne éditoriale pour intégrer davantage les enjeux climatiques, à former leurs journalistes et faire évoluer leurs modes de fonctionnement.
Alors que l’été 2022 a été le plus chaud jamais mesuré en Europe, cet été doit-il être considéré comme un point de bascule dans le traitement médiatique du climat ? Si de nouveaux engagements de grands groupes de presse traditionnelle fleurissent en cette rentrée scolaire, les signaux, à ce stade, traduisent plutôt une progression lente mais certaine de ces sujets qu’une rupture historique causée par des événements climatiques extrêmes.
On a beaucoup parlé des séquences Don't Look Up dans les médias. Parfois la satire permet de prendre conscience de notre réalité. Face à l’urgence écologique, la responsabilité des médias est immense. Leur rôle est d’abord d’informer mais aussi de permettre à un maximum de personnes de comprendre ce qu’il se passe, comment nous en sommes arrivés là, mais aussi comment nous adapter et atténuer le problème. En bref, créer les conditions d’un débat public et démocratique de qualité. Or, aujourd’hui, un Français sur deux estime que les médias n'accordent pas assez de place aux questions posées par le changement climatique et l’environnement et que le sujet est mal traité. Pourquoi le traitement médiatique de l’écologie n'est-il pas à la hauteur de l’urgence ? Et comment le changer ? Décryptage de Paloma Moritz.
TF1, France TV, M6 : aucun des géants de l’info télévisée n’a échappé à l’analyse — parfois piquante — de Climat médias. Depuis plus d’un an, le collectif citoyen les appelle à mieux traiter l’actualité climatique.
Les médias à la plus forte audience doivent avoir un traitement des enjeux environnementaux à la hauteur de la situation. Pour les y aider, un collectif de médias, dont Reporterre, et de journalistes a élaboré une Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique.
Ces derniers mois, on a vu différents « prestataires de contenus » s’engager à œuvrer pour une information scientifique destinée au grand public sur les questions climatiques. Changement des pratiques des météorologues (*), présence médiatique et discours intensifiés des scientifiques, débats dans diverses rédactions tant du côté de la presse « écrite » que des médias télévisuels et web. Les choses semblent enfin bouger. L’exemple de Radio France est significatif d’une démarche qu’il serait intéressant d’élargir au plus vite à l’ensemble des intervenants médias sur les questions climatiques.
Ils s’appellent «Reporterre», «Vert», «Climax» ou «Limite», et sont à l’avant-garde du récit de l’écologie et du réchauffement climatique. Optimisme, radicalité, critique sociale et technologique : chacun aborde le sujet avec sa propre ligne.
À Paris, à Londres et aujourd'hui à New York, les grands groupes de presse sont épinglés par des militants écologistes sur le traitement médiatique du climat. Si cette pression, nécessaire, peine encore à porter ces fruits, pour certains activistes elle est aujourd'hui contre-productive. Pour réussir, il faut "créer de nouveaux imaginaires", sortir du rôle de lanceur d'alerte et porter une vision plus politique et désirable, disent-ils.
Quel est l’impact des rapports du Giec ? La société, les médias et les politiques s’en saisissent-ils assez ? La voix des climatosceptiques porte-t-elle toujours autant ? Analyse avec Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe de travail I du Giec, centré sur les constats physiques de l’évolution du climat.
Ignorance, autocensure ou dépendance à la publicité : en France, les journalistes parlent très peu des questions climatiques ou de celles liées à l’effondrement du vivant. D’où cette question : pourquoi les médias français méprisent-ils autant la question écologique ?
C’est l’affaire Galilée du XXIe siècle : la croissance économique des pays développés s’est-elle découplée des pressions environnementales ? Au cours de la dernière décennie, la réponse dominante (même si non prouvée) était : oui, les pays riches ont verdi leur croissance, ce qui signifie qu’elles peuvent désormais continuer d’augmenter leur PIB tout en réduisant leurs émissions. Cette illusion d’un consensus scientifique a servi d’épine dorsale à la plupart des politiques environnementales à travers le monde. Mais cette affirmation est-elle bien solide? Je défends que non depuis Decoupling debunked (2019) et je ne me suis jamais senti aussi confiant qu’après avoir lu le dernier rapport du GIEC sur l’« Atténuation du changement climatique. » Ce que j’ai l’intention de montrer dans cet article, c’est que l’affirmation rassurante selon laquelle le découplage est faisable, comme on peut le lire dans le résumé pour les décideurs et l’entendre en boucle dans les médias, est scientifiquement sans fondement.
Crise médiatique. Depuis plusieurs semaines, alors que les alertes du Giec passent toujours à la trappe des télévisions, radios et autres titres de presse écrite, des centaines de citoyen·es se mobilisent pour interpeller les médias sur leur manque de traitement du climat et du vivant. Voici un panorama de leurs revendications.
Le silence. Voici quatre jours que le rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a été publié, et, malgré ses conclusions alarmantes, il n’a suscité que très peu de réactions.
Pour sensibiliser les citoyens au dérèglement climatique, il faut que les médias regagnent leur confiance, en redevenant généralistes et transparents, préconise le philosophe dans une tribune au « Monde ».
Que nous arrive-t-il ? Alors que des élections présidentielle et législatives se profilent, alors que les scientifiques ne cessent de nous alerter sur l’urgence climatique, sur l’effondrement du vivant, le travail médiatique n’est pas à la hauteur des enjeux.
Les températures hivernales ont fortement augmenté au cours des dernières décennies, bouleversant nos repères climato-météorologiques. Alors que les manifestations normales de l’hiver sont souvent perçues comme exceptionnelles, la douceur est à l’inverse banalisée dans les médias.

2021

Comme d’autres conférences climat avant elle, la COP26, qui s’est tenue à Glasgow début novembre 2021, aura pris l’allure d’un grand rassemblement tantôt critiqué pour la démagogie du contraste entre actions et discours, tantôt attendu pour l’impact qu’il aura sur les générations futures (en se promettant d’agir « avant qu’il ne soit trop tard »).
Ce débat dépasse largement la problématique de l'obligation vaccinale, et risque de se poser fréquemment à l'avenir. Il est donc crucial de ne pas l'esquiver en le réduisant à sa dimension technique, scientifique ou juridique, comme c'est le cas actuellement dans les médias. Les crises sanitaires et environnementales rendent indispensable une rupture du mode de gouvernance
Pour certains observateurs et notamment certaines associations inquiètes du changement climatiques, les rédactions doivent transformer leur mode de fonctionnement afin de mieux couvrir cette crise, dont les conséquences sont au moins aussi multiples que celles du virus.
Après deux semaines intenses de tractations et une journée de prolongations, la COP26 a accouché de timides avancées. Au Royaume-Uni, certains médias voient le verre à moitié plein, quand d’autres le voient à moitié vide, voire totalement vide.
Atteindre la neutralité carbone, améliorer l'adaptation au changement climatique… Que signifient ces expressions utilisées à foison par les institutions et les médias ? France 24 décrypte plusieurs d'entre elles, primordiales pour comprendre les enjeux de la COP26 sur le réchauffement de la planète.
Chers éditeurs de médias du monde entier, Fonte des glaciers, feux de forêt, sécheresses, canicules meurtrières, inondations, ouragans, perte de biodiversité. Ce sont tous les symptômes d’une planète déstabilisée, qui se produisent autour de nous en permanence. ...
Savez-vous que les pétroliers ont dépensé beaucoup d’argent pour semer le doute sur le dérèglement climatique, auprès des médias, des universités, alors même que leurs études réalisées en interne prévoyaient le réchauffement de la planète et ses conséquences catastrophiques ?
C'est chaud. A l’heure où certains médias s’interrogent sur leurs responsabilités dans la création du « phénomène » Zemmour, la profession se questionne également sur son traitement des informations liées à l’urgence climatique.
The climate emergency is exploding in various parts of the world this week, but climate silence inexcusably continues to rein in much of the United States media.
Alerte maximale ! La planète est en feu et le pire est à venir préviennent les experts du Giec dans leur sixième rapport. Mais pour les médias mainstream, l'écologie passera toujours après le sport, l'économie et les micros-trottoirs sur le Covid. La preuve avec le JT de France 3 du dimanche 8 août.
Allemagne, Belgique, Afghanistan, Chine... Les inondations et autres catastrophes climatiques se succèdent dans le monde ces dernières semaines, sans pourtant faire l’objet de la même attention des citoyens et des médias. Analyse.
L’affaire de la fuite dans les médias du brouillon du rapport du GIEC sur le climat pourrait être l’illustration d’une des principales causes de l’échec le plus patent de l’histoire de la communauté scientifique : ne pas être parvenus à sonner une alarme écologique effective pour l’humanité, suffisamment tôt et clairement pour engendrer une prise de conscience et une mobilisation générales.

2020

L’ONG Reporters d’Espoirs a réalisé une étude qui analyse le traitement médiatique du changement climatique en France entre 2010 et 2019. Parue en juillet 2020, elle fait partie de l’initiative MédiasClimat, qui propose également un guide interactif destiné aux journalistes travaillant sur ce sujet. Voici les points saillants du rapport, ainsi que quelques conseils pratiques.
Dans l’étude « Comment les médias traitent-ils du changement climatique », parue en juillet 2020, l’association Reporters d’Espoirs constate que la prise de conscience des enjeux environnementaux et climatiques des Français s’accompagne d’une médiatisation qui est certes croissante, mais pas encore à la hauteur des enjeux.
L'étude annuelle, « BP Statistical Review of World Energy 2020 », est parue au mois de juin dernier. Pour la 69ème année consécutive, l'équipe d'économistes et de statisticiens de BP, a recueilli, vérifié et analysé les statistiques de l'énergie, en provenance du monde entier. Cette étude fournit aux chercheurs, aux entreprises, aux médias et aux politiques, une base de données mondiale exhaustive, sans équivalent.
La question de l’énergie et de ses crises sature l’actualité, les médias, comme les agendas politiques. Grand défi du présent, elle modèle nos modes de vie et nos rapports au monde à l’heure du triomphe du numérique, de l’électrification totale et du changement climatique. Longtemps, l’histoire de l’énergie a été ramenée à l’essor de la puissance rendu possible par le progrès technique, à un processus linéaire qui verrait les sociétés humaines maîtriser toujours plus leur environnement pour en extraire des ressources indispensables à leur fonctionnement.

2019

L’Association canadienne des journalistes (ACJ) a reconnu mercredi par voie de communiqué l’urgence de la crise climatique et invite les médias à repenser leur couverture médiatique du sujet. L’ACJ répond ainsi à son ancien vice-président, Sean Holman, qui dans une lettre ouverte proche du cri du coeur, appelait les médias généralistes à « parler moins des bébés royaux » du prince Harry et à déplier davantage les tenants et aboutissants de ce qu’il estime être une « catastrophe en cours ». La crise climatique doit-elle engendrer un autre type d’information ?
Trois groupes identifiés Si les médias dépeignent l’opposition classique entre « une jeunesse » idéaliste et « des adultes » inconséquents sur la question climatique, il convient de réaffirmer que LA jeunesse, en tant que groupe social homogène et uniforme, est une illusion.
Les médias, les scientifiques nous l’ont assez répété. Nous le savons mais nous nous taisons. Dans nos salles de classe, nous avons accepté trop longtemps d’enseigner le « développement durable », entretenant chez les élèves l’illusion que la situation était sous contrôle, prise au sérieux par les gouvernements du monde.

2018

2017

Comment bien former les journalistes pour bien informer le grand public sur les implications et les conséquences des changements climatiques ?

2012

Le pouvoir des journalistes. Peut-on se passer des journalistes pour parler de changement climatique ? Quelques généralités sur le fonctionnement d’un média. Le dossier du changement climatique est-il simple ? D’où viennent les journalistes (qui parlent éventuellement de changement climatique) ? Quels journalistes parlent de changement climatique ? Combien de journalistes parlent de changement climatique ? La presse est-elle vraiment indépendante ?