Laurent Testot

OA - Liste

2024

Le Venezuela se rapproche d'une production d'un million de barils de pétrole brut par jour (bj), niveau inégalé depuis plus de cinq ans en raison des sanctions américaines et de l'effondrement de son appareil d'extraction miné par la corruption et la mauvaise gestion.
Le Centre de recherche sur l'énergie et l'air (CREA) a dénoncé ce 13 juin le niveau élevé des importations britanniques de carburants d'aviation (jet fuel) produits à partir de pétrole russe. Et des « violations présumées du prix plafond du pétrole brut russe par huit pétroliers couverts par des assurances britanniques ».
Le monde va-t-il produire plus de pétrole qu'il n'en réclame? l'Agence internationale de l'énergie s'attend à un "excédent majeur" sur les marchés pétroliers d'ici 2030, sous l'effet cumulé d'une hausse de la production et de la transition vers les énergies propres qui modère la demande. La demande mondiale devrait se stabiliser à 106 millions de barils par jour vers la fin de la décennie, tandis que la capacité d'approvisionnement globale pourrait atteindre 114 millions de barils, estime mercredi l'AIE dans son rapport annuel sur le pétrole.
L'exploitation d'un champ de pétrole et de gaz au large des côtes africaines a débuté pour le Sénégal qui espère atteindre une production de 100 000 barils par jour. Un chiffre modeste comparé aux géants mondiaux et africains, mais qui devrait générer des milliards de dollars de revenus et accélérer le développement de l'économie du pays.
Le Sénégal est entré dans le cercle des pays producteurs d'hydrocarbures avec l'annonce mardi par la compagnie australienne Woodside Energy du début de l'extraction de pétrole du champ de Sangomar au large des côtes africaines."Woodside a procédé à la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, menant à bien la livraison du premier projet pétrolier offshore du pays", a indiqué dans un communiqué la compagnie qui opère le champ avec la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen).
Le gouvernement néo-zélandais a déclaré dimanche son intention de revenir sur une interdiction des nouvelles explorations pétrolières et gazières décidée en 2018, ce qui a provoqué l'indignation de l'opposition et de groupes de défense de l'environnement."Le gaz naturel nous est crucial pour nous éclairer et pour faire marcher notre économie, en particulier durant les pics de consommation", s'est justifié le ministre néozélandais de l'Energie et des Ressources naturelles Shane Jones, dans un communiqué.
Une raffinerie de pétrole dans le sud de la Russie a été attaquée dans la nuit de mercredi à jeudi par un drone ukrainien qui a déclenché un incendie, ont indiqué les autorités locales.L'attaque s'est produite à Novochakhtinsk, dans la région de Rostov abritant le QG de l'opération russe en Ukraine, a précisé le gouverneur régional Vassili Goloubev sur Telegram, en soulignant que "selon de premières informations, il n'y a de victimes ni de blessés"."Un incendie s'est déclaré dans la raffinerie de Novochakhtinsk à la suite d'une attaque de drone", a-t-il précisé.
L'industrie pétrolière et gazière américaine poursuit sa consolidation avec une nouvelle fusion d'envergure: le géant ConocoPhillips a dévoilé mercredi une offre pour s'emparer de Marathon Oil, valorisé 22,5 milliards de dollars dette comprise, qui doit le renforcer dans les hydrocarbures de schiste.Tandis que la pression s'intensifie à travers le monde pour un abandon des énergies fossiles, les grands groupes américains se sont lancés depuis 2023 dans une vague d'opérations allant à contre-courant de la transition énergétique.
Le géant pétrolier américain ConocoPhillips a annoncé mercredi vouloir racheter son concurrent Marathon Oil, valorisé à 22,5 milliards de dollars dont 5,4 milliards de dette nette, au moment où le secteur fait face à des pressions sur la sortie des énergies fossiles face au changement climatique.
Le Koweït a annoncé mercredi l'augmentation de sa capacité de raffinage à 1,8 million de barils par jour avec le démarrage officiel de la raffinerie d'Al-Zor, l'une des plus grandes au Moyen-Orient. Située à 90 kilomètres de la capitale du riche émirat du Golfe, la nouvelle raffinerie pouvant traiter 615.000 barils de brut par jour a été officiellement inaugurée mercredi, quelques mois après avoir atteint sa pleine capacité.
La nouvelle présidente de Petrobras, Magda Chambriard, a déclaré lundi que le géant brésilien du pétrole devait "accélérer" l'exploration de nouvelles réserves, y compris près de l'embouchure de l'Amazone, un projet décrié par les défenseurs de l'environnement. "Nous devons faire attention aux réserves et il est hors de question d'importer (du pétrole), c'est pourquoi il est nécessaire d'explorer de nouvelles frontières (...). Ces efforts doivent être accélérés", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse.
Les géants pétroliers TotalEnergies et Petrobras ont décidé de lancer l'extension de deux champs pétroliers au Brésil, a annoncé lundi dans un communiqué TotalEnergies, en "forte croissance" dans ce pays d'Amérique latine.
Le géant TotalEnergies a annoncé mardi le lancement d'un projet pétrolier situé au large des côtes angolaises, dont la production devrait débuter en 2028 avec l'objectif d'atteindre "un plateau de 70.000 barils de pétrole par jour".Dans un communiqué, le géant pétrolier indique que son PDG Patrick Pouyanné a rencontré lundi à Luanda le président de la République d'Angola, João Lourenço, ainsi que les PDG des entreprises partenaires ANPG et Sonango.
Le géant TotalEnergies a annoncé mardi le lancement d'un projet pétrolier situé au large des côtes angolaises, dont la production devrait débuter en 2028 avec l'objectif d'atteindre "un plateau de 70.000 barils de pétrole par jour".Dans un communiqué, le géant pétrolier indique que son PDG Patrick Pouyanné a rencontré lundi à Luanda le président de la République d'Angola, João Lourenço, ainsi que les PDG des entreprises partenaires ANPG et Sonango.
Une raffinerie de pétrole située dans la région russe de Krasnodar (sud) a dû suspendre ses activités dimanche après une attaque de six drones, ont indiqué la direction et les autorités locales.Pendant la nuit, "six drones sont tombés sur le territoire de la raffinerie à Slaviansk-sur-Kouban", a écrit sur Telegram Roman Siniagovski, un responsable régional.Il s'agit de l'une des plus grandes raffineries du sud de la Russie, qui fait partie du groupe "Slaviansk EKO".
L'équivalent de 511 milliards de barils de pétrole auraient été découverts en Antarctique par la Russie, soit près du double des réserves connues de l'Arabie saoudite. Le Continent blanc est supposé intouchable, mais la crainte est forte que la trouvaille ne se transforme en bombe climatique et géopolitique.
Les cours du pétrole ont fini en hausse vendredi, après une journée en dents de scie, poussés notamment par la crainte que les incendies au Canada ne menacent la production des mines de sables bitumineux de l'Alberta.Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a gagné 0,85% à 83,98 dollars.Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en juin, a grimpé de 1,04% à 80,06 dollars.De violents incendies de forêts dans l'ouest du Canada menacent la ville pétrolière de Fort McMurray.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu mercredi légèrement à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2024, sous l'effet d'un repli constaté au premier trimestre dans les pays de l'OCDE et notamment en Europe.La demande mondiale de pétrole devrait ainsi croître de 1,1 million de barils par jour (mb/j) en 2024, soit 140.000 barils par jour de moins que prévu par l'AIE dans son précédent rapport mensuel. La demande totale cette année devrait dépasser les 103 mb/j, estime l'agence basée à Paris.
Les patrons de TotalEnergies, ExxonMobil et QatarEnergy réunis au Forum économique du Qatar ont assuré mercredi que le monde aura besoin de gaz liquéfié (GNL) pour "très longtemps", écartant de fait le risque de surcapacité. "Je ne suis pas inquiet, je pense qu'il y a une place, une place claire pour le gaz dans la transition" énergétique, a déclaré Patrick Pouyanné, au côté du PDG du géant américain du pétrole, Darren Woods, et du ministre de l'Energie du Qatar, Saad al-Kaabi, également PDG du géant public des hydrocarbures QatarEnergy.
La demande mondiale d'or noir ne devrait pas faiblir en dépit des incertitudes géopolitiques, indique mardi l'Opep dans son rapport mensuel sur le pétrole, qui maintient ses prévisions de croissance de la demande communiquées en avril.Le monde devrait ainsi consommer 104,5 millions de barils de pétrole par jour (mb/j) en moyenne en 2024, puis 106,3 mb/j en 2025 après 102,2 mb/j en 2023, selon les projections mensuelles de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Donald Trump, le candidat de la droite américaine à la présidentielle, a promis à des dirigeants de compagnies pétrolières d'inverser les politiques environnementales du président Joe Biden s'il était élu en novembre, affirme jeudi le Washington Post.Le magnat républicain leur a par la même occasion suggéré de lever pas moins d'un milliard de dollars pour financer sa campagne, indique le quotidien, s'appuyant sur des sources anonymes pour relater cette rencontre qui s'est tenue en avril dans sa résidence floridienne de Mar-a-Lago.
Le projet de forage pétrolier en Seine-et-Marne, contre lequel la mairie de Paris a engagé une procédure en référé, "respecte la loi", a estimé mardi le ministre de l'Industrie Roland Lescure, interpellé lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Une concession exploitable jusqu'en 2034 La députée de Paris Sandrine Rousseau (EELV) a demandé au gouvernement d'"arrêter immédiatement" ce projet, dénonçant une autorisation de l'exécutif "irresponsable".
Le projet de forage pétrolier en Seine-et-Marne, contre lequel la mairie de Paris a engagé une procédure en référé, "respecte la loi", a estimé mardi le ministre de l'Industrie Roland Lescure, tandis que son homologue à la Santé Frédéric Valletoux a fait part de ses "réserves".La députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau a demandé au gouvernement d'"arrêter immédiatement" ce projet, dénonçant une autorisation de l'exécutif "irresponsable" lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
La fin d'une saga : le nouvel oléoduc Trans Mountain, qui relie le centre du Canada à la côte ouest, entre officiellement en service mercredi après des années de retard, et sans avoir réussi à effacer les controverses. Tripler les capacités de transport Il s'agit du premier grand pipeline depuis des décennies à être construit au Canada, quatrième exportateur mondial de pétrole brut.
Les principaux géants mondiaux du pétrole et du gaz savaient depuis "au moins" les années 1960 que les énergies fossiles allaient entraîner un réchauffement de la planète mais ils ont persisté à le nier et même pratiqué la désinformation, selon un rapport de parlementaires démocrates.
L’Essequibo désigne à la fois le plus long fleuve du Guyana et un vaste territoire qui fait l’objet d’un différend territorial entre le Venezuela et le Guyana. Ce différend est exacerbé depuis 2015 par la découverte d’importantes réserves de pétrole dans cette zone par ExxonMobil.
Le titre du groupe pétrolier et gazier portugais Galp Energia s'est envolé de 20% à la Bourse de Lisbonne au lendemain de l'annonce de la découverte d'un gisement au large de la Namibie pouvant contenir 10 milliards de barils de pétrole.Dans un marché en hausse de 3,3% à la clôture des marchés, le titre de Galp a bondi de 20,64% à 19,35 euros, soit presque son plus haut niveau historique atteint en 2007, à 19,50 euros.
Le gouvernement de Joe Biden a annoncé vendredi interdire toute nouvelle exploitation de gaz ou de pétrole dans une vaste zone du nord-ouest de l'Alaska, une région particulièrement fragile face au changement climatique.En pleine année électorale, le président américain semble chercher à solidifier son bilan environnemental, afin de convaincre notamment chez les jeunes, dont certains avaient été heurtés par la décision d'autoriser un grand projet pétrolier dans cette même zone d'Alaska l'année dernière.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé lundi le Guyana et le Venezuela à la "retenue", s'inquiétant d'un risque d'"escalade des tensions" entre les deux pays autour de leur différend sur la région de l'Essequibo riche en pétrole. Les membres du Conseil de sécurité, dont le Guyana fait partie depuis janvier, ont exprimé dans cette déclaration "leur inquiétude concernant la possible escalade des tensions entre le Venezuela et le Guyana".
Une nouvelle concession accordée au géant pétrolier américain ExxonMobil par le Guyana a ravivé la tension avec le Venezuela voisin, qui a rejeté samedi "fermement" le permis, estimant que la zone concernée se situe dans les eaux en dispute avec Georgetown. ExxonMobil a annoncé vendredi dans un communiqué avoir reçu le feu vert du gouvernement guyanien pour développer un nouveau projet d'exploitation dans le bloc Stabroek, une vaste zone offshore où se trouvent d'énormes gisements de pétrole.
Le gouvernement américain a annoncé vendredi un relèvement marqué des tarifs d'utilisation de terrains publics pour extraire du gaz naturel ou du pétrole, dont certains n'avaient pas été modifiés depuis des décennies.La caution minimum a été fixée à 150.000 dollars par projet, contre 10.000 dollars jusqu'ici, a indiqué, dans un communiqué, le Bureau of Land Management (BLM), agence gouvernementale régissant les espaces publics fédéraux.
L'appétit du monde pour le pétrole "continue de s'essouffler" sous l'effet de l'électrification du parc automobile et de la fin du rattrapage de la consommation post-covid, a indiqué vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport mensuel."La croissance de la demande mondiale de pétrole est actuellement en plein ralentissement et devrait tomber à 1,2 million de barils par jour cette année et à 1,1 million de barils par jour en 2025", a souligné l'Agence de l'énergie de l'OCDE basée à Paris.
L'appétit pour les transports, notamment aériens, devrait continuer à soutenir la demande mondiale d'or noir en 2024, indique jeudi l'Opep dans son rapport mensuel sur le pétrole qui maintient inchangées ses projections communiquées en mars.
Le Venezuela a remis lundi des documents à la Cour internationale de justice (CIJ), même s'il ne reconnaît pas sa compétence, pour tenter de prouver sa légitimité à réclamer la souveraineté sur l'Essequibo, territoire riche en pétrole sous administration du Guyana voisin."Le Venezuela a présenté aujourd'hui toute la documentation" à la CIJ, a déclaré le président vénézuélien Nicolas Maduro, qui a appelé son homologue guyanais, Irfaan Ali, à reprendre les négociations. "Tôt ou tard, le Guyana devra s'asseoir et négocier avec le Venezuela", a-t-il lancé à la télévision.
Oil in the North Sea is expected to be net-energy negative by 2031. This means that in 2031, it’ll cost more energy to extract the fossil fuels than we would gain by using them, rendering extraction unfeasibly expensive. Yet, rather than use our remaining years of access to these fuels to turbo-charge new energy infrastructure, fossil fuels are being extracted and burned for business as usual: quick cash. Around the world, the lights will go off in nations that don’t have back-up renewables. That’s most of them.
La stratégie actuelle de transition énergétique "est un échec", a estimé lundi le patron du géant pétrolier saoudien Aramco, soulignant la faible proportion des énergies renouvelables dans l'offre mondiale."La stratégie actuelle de transition (énergétique) est un échec apparent sur la plupart des fronts", a lancé Amin Nasser, lors d'un entretien public organisé lors de la grande conférence mondiale sur l'énergie CERAWeek, à Houston (Texas).
Naufrage de l’« Erika », oléoduc géant en Afrique du Sud, désinformation... Alors que la major pétrogazière TotalÉnergies fête ses 100 ans, Reporterre vous retrace sa longue vie de méfaits écologiques.
Le gouvernement américain a annoncé mercredi avoir révisé des réglementations vieilles de plus de 40 ans concernant les émissions de gaz naturel de l'industrie pétrolière et gazière, afin d'"éviter" des "pratiques de gaspillage". Le gaz naturel est principalement composé de méthane, un puissant gaz à effet de serre que les Etats-Unis ont promis de réduire dans le cadre de leurs engagements climatiques.
Réunis dans le Texas pour leur sommet annuel, les géants du secteur ont souligné le fait que la demande mondiale était au plus haut, loin des discours sur la fin du pétrole. Ils ont aussi fustigé la « stratégie actuelle de transition », décrite comme un « échec ».
Une des plus grandes raffineries de France à l'arrêt pour des fuites, une autre victime d'un incendie, une demande de produits pétroliers en baisse: à l'heure de la transition écologique, le climat n'est pas au beau fixe pour les employés des plateformes pétrolières françaises.En février, la raffinerie de Donges (Loire-atlantique), la deuxième de France, a été mise à l'arrêt pour des problèmes de corrosion et de fuites, avant un redémarrage complet espéré pour début avril.
La consommation de produits pétroliers en France a baissé de 1,6% en 2023, un recul insuffisant au regard des objectifs climatiques de sortie des énergies fossiles, selon des chiffres divulgués mardi par le syndicat professionnel des entreprises pétrolières.En 2023, la consommation totale des produits pétroliers (carburants, fioul domestique, lubrifiants, bitume, matières premières pour la pétrochimie) a atteint 65 millions de tonnes, contre 66 millions en 2022 et 67 millions en 2021, a indiqué l'Ufip lors de sa conférence annuelle.
Le géant pétrolier saoudien Aramco a annoncé dimanche une chute de 24,7% de ses bénéfices en 2023, une contraction qui s'explique par la baisse des prix du brut et des coupes de production. Fleuron de l'économie saoudienne, Aramco a indiqué dans un communiqué que ses bénéfices avaient atteint 454,7 milliards de riyals saoudiens (environ 121,25 milliards de dollars) en 2023, contre un record de 604,01 milliards de riyals (161,07 milliards de dollars) l'année précédente.
Une nappe de pétrole de plus de trois kilomètres de large a été repérée par les autorités californiennes au large de Huntington Beach, au sud de Los Angeles, a annoncé vendredi le conseil municipal de la ville."Plus tôt dans la journée, j'ai été informé d'une marée noire au large de Huntington Beach", a expliqué le conseiller municipal Don Wagner sur X (anciennement Twitter). "Les premières estimations font état d'une largeur d'environ 2 miles."
In a previous post, I defined this graph as “the most amazing graph of the 21st century.” It shows how the US oil production restarted growing in 2010, picking up speed and surpassing the historical record of the “Hubbert Peak,” which took place in 1970. It overcame the dip caused by the Covid pandemic and, two years after my first post on this subject, it keeps growing.
En 2020, le covid avait déstabilisé l’industrie pétrolière et gazière mondiale via une subite diminution de la demande, des préoccupations climatiques grandissantes, les menaces d’une transition énergétique et l’arrivée des voitures électriques. Après cet annus horribilis, les majors pétrolières prirent des mesures drastiques pour revenir sur la scène de manière plus dominatrice et tranchante que jamais. La survie de leur business model étant en jeu, elles ont stratégiquement recréé des alliances de circonstance avec les acteurs majeurs que sont la finance et le politique et n’hésitent plus à s’attaquer frontalement aux pressions environnementales.
Un dépôt pétrolier dans la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine, était en flammes mercredi à la suite d'une attaque de drones ukrainiens, un type d'opération devenu de plus en plus fréquent après deux ans de guerre.De son côté, l'armée de l'air ukrainienne a dit avoir détruit dans la nuit 38 des 42 drones explosifs lancés par la Russie lors d'une attaque sur une dizaine de régions d'Ukraine qui a fait au moins sept blessés.
Perenco au Guatemala, c’est fini. La compagnie franco-britannique va cesser d’exploiter le pétrole et de détruire l’environnement du pays : le nouveau gouvernement de centre-gauche ne va pas renouveler son contrat.
L'Arabie saoudite a annoncé dimanche qu'elle prolongerait la réduction de sa production de pétrole jusqu'en juin, pour soutenir les prix du brut.Ryad "prolongera sa réduction volontaire d'un million de barils par jour (bpj), mise en oeuvre en juillet 2023, jusqu'à la fin du deuxième trimestre de 2024", a rapporté l'agence de presse officielle saoudienne (SPA), citant une source du ministère de l'Energie.
Le 1er de chaque mois, retrouvez un tour du monde des Energies. A l'agenda : - USA : ExxonMobil poursuit en justice des fonds activistes du climat - Taylor Swift : Une chanteuse tout en carbonne - Russie : Moscou suspend les livraisons d'essence et de diesel - Argentine : Les régions pétrolières en colère contre le président Milei - Chine : Le solaire et l'éolien dépassent le charbon - Arabie Saoudite : Diminution du train de vie après des dépenses dépensières - Guyanna : Chevron et ExxonMobil se battent pour le pétrole.
Le site de Donges, deuxième raffinerie de France, est "entièrement à l'arrêt depuis plus d'une semaine" pour "corrosion et des fuites", a annoncé vendredi à l'AFP un représentant de la CGT de cette raffinerie de TotalEnergies, située près de Saint-Nazaire."Il s'agit d'un arrêt technique" imposé depuis le 20 février par la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal), a déclaré Fabien Privé Saint-Lanne, secrétaire général de la CGT au sein de la raffinerie.
Au milieu de collines vallonnées du nord de l'Irak, de l'eau noire croupit dans des mares. Ces dernières années, cette région est touchée par des écoulements de pétrole charrié par les pluies hivernales, contaminant des centaines d'hectares de terres agricoles.Après des décennies de conflits, dans un pays immensément riche en pétrole mais souffrant d'infrastructures en déliquescence et d'une grave crise environnementale, ces marées noires se produisent avec régularité depuis 2016, lors de la saison des pluies dans la province de Salaheddine.
Les Etats-Unis ont sanctionné vendredi 14 pétroliers d'une "flotte fantôme" utilisés par Moscou pour contourner le plafond imposé par les pays occidentaux au prix du pétrole russe, à la veille du deuxième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine.Les sanctions annoncées dans un communiqué du Trésor américain visent la compagnie maritime nationale russe Sovcomflot, lui donnant 45 jours pour décharger le pétrole ou autres cargaisons des 14 navires.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a juré de faire barrage au géant pétrolier américain ExxonMobil dans les eaux riches en pétrole du territoire administrée par le Guyana mais revendiqué par le Venezuela."On vous attend ici ExxonMobil, quand vous voulez, où vous voulez", a menacé M. Maduro dans des déclarations retransmises à la télévision lundi soir. Ajoutant "ExxonMobil n'entrera pas dans cette mer... il faut qu'il le sache".
Les compagnies pétrolières actives en Norvège prévoient d'investir un montant record dans la prospection, l'extraction et le transport d'hydrocarbures en 2025, selon des chiffres préliminaires publiés jeudi par l'institut norvégien de statistique SSB.Ces données, recueillies à partir d'un tour d'horizon auprès des opérateurs, sont publiées deux mois après le sommet sur le climat à Dubaï, où la communauté internationale a convenu de sortir progressivement des énergies fossiles.
L'Agence internationale de l'énergie met en garde contre la faiblesse des stocks mondiaux de pétrole, même si la croissance de la demande mondiale en or noir continue de décélérer et devrait atteindre un nouveau pic en 2024."Les stocks mondiaux de pétrole observés ont chuté d'environ 60 millions de barils en janvier (...) les stocks terrestres tombant à leur plus bas niveau depuis au moins 2016", date des premières séries de mesures, a indiqué jeudi l'AIE dans son rapport mensuel sur le pétrole.
La demande mondiale de pétrole devrait connaître une croissance marquée en 2024, nourrie par les pays non-membres de l'OCDE, en premier lieu la Chine, et les besoins de transport, estime l'OPEP dans son rapport mensuel publié mardi.Enchaînant les années record, le monde devrait consommer 104,4 millions de barils par jour (mb/j) en moyenne cette année, puis 106,2 millions en 2025, après avoir appelé 102,1 mb/j en 2023, selon les estimations de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, identiques à son rapport de janvier.
La décision surprise fin janvier de l'Arabie saoudite de maintenir sa capacité de production de pétrole, renonçant à un projet initial de l'augmenter, reflète ses ambitions de développement dans d'autres formes d'énergies, a annoncé lundi le ministre de l'Energie du royaume.Le géant pétrolier Aramco avait annoncé le 30 janvier que le ministère de l'Energie lui avait ordonné de maintenir sa capacité de production à 12 millions de barils par jour (bpj), abandonnant l'objectif annoncé en 2021 de 13 millions de bpj d'ici à 2027.
Le ministre délégué à l'Energie Roland Lescure s'est dit favorable dimanche au projet de huit nouveaux forages pétroliers en Gironde qui mécontente riverains et ONG, alors que l'exploitation du pétrole doit s'arrêter progressivement en France d'ici 2040.Interrogé pour savoir s'il y est "favorable", le ministre a répondu: "Oui, et pour une simple et bonne raison: c'est qu'on l'a voté", a-t-il dit sur France 3 dans l'émission Dimanche en politique. "Je suis pour" le feu vert de l'Etat à ce forage, a-t-il ajouté plus tard.
Etienne Guyot, le préfet du département de la Gironde, va probablement trancher en faveur de la demande d’autorisation de l’entreprise Canadienne VERMILION REP de réaliser huit nouveaux forages pétroliers sur la concession de Cazaux dans la commune de La Teste de Buch. Selon l’enquête publique, menée sous la direction de Mme Carole Ancla, l’objectif de ces nouveaux forages est « d’atteindre des réserves pétrolières jusque-là non exploitées de la concession, afin de stabiliser la production et de viser à l’atteinte du rendement maximum du gisement imposé par le code minier »
Un incendie a touché samedi une importante raffinerie dans la région de Volgograd, dans le sud-ouest de la Russie, après une attaque de drone imputée à l'Ukraine, a affirmé un responsable local. "Cette nuit, la défense anti-aérienne et les moyens de brouillage électronique ont repoussé une attaque de drones dans la région de Volgograd, dans les districts de Kalatchiovski et de Zakanalié", a indiqué le gouverneur Andreï Botcharov sur Telegram.
- Chine: Le pays a installé le 50% d'énergies renouvelables au monde - Angleterre: Le nucléaire déjoue les plans du gouvernement - Plastique: Grosse surproduction de plastiques à travers le monde - Etats-Unis : ExxonMobil poursuit en justice un actionnaire trop incisif - Chine : BYD dépasse Tesla dans le nombre de véhicules électriques vendus - Brésil: Le pays devient le plus grand importateur de diesel Russe au monde - Arabie Saoudite: Saudi Aramco réduit ses prétentions d'extractions pétrolières.
La compagnie nationale du Qatar, QatarEnergy, a annoncé mercredi avoir octroyé des contrats d'une valeur de plus six milliards de dollars pour développer le plus grand champ pétrolier de l'émirat du Golfe.Il s'agit des quatre principaux contrats de construction du projet d'extension d'Al-Shaheen, qui vise à augmenter la production de brut du pays "d'environ 100.000 barils par jour", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Le fonds activiste basé à Londres Bluebell appelle le géant britannique des hydrocarbures BP à revoir à la baisse des ambitions jugées "irrationnelles" sur les énergies propres, à quelques jours de la publication de ses résultats annuels.Bluebell voudrait notamment voir BP "ajuster sa stratégie" en abandonnant ses objectifs de réduction d'émission à moyen terme liées à l'utilisation de ses produits (Scope 3) pour "conserver une flexibilité de production en fonction de la demande en hydrocarbures", a expliqué lundi à l'AFP Giuseppe Bivona, partenaire de Bluebell.
S’il y a bien un pays où les enjeux climatiques et énergétiques n’ont rien de manichéen, c’est bien la Norvège. Élève exemplaire sur le plan de la production d’électricité durable, c’est sur l’exploitation toujours plus poussée de ses ressources pétrolières et gazières que le pays nordique se déchire.
La Compagnie nationale de pétrole (NOC) en Libye a annoncé dimanche la reprise de la production pétrolière sur l'un des plus importants gisements pétroliers du pays, après un arrêt de l'activité de deux semaines suite à des protestations sur ce site. "La NOC déclare la levée de l'état de force majeure sur le champ al-Charara et la reprise de la production", a indiqué la compagnie dans un communiqué, sans plus de détails.
Jean-Baptiste Fressoz vous présente son ouvrage "Sans transition : une nouvelle histoire de l'énergie" aux éditions Seuil. Entretien avec Thimothée Duverger....
Le tribunal d’Oslo a donné raison à deux ONG en invalidant ce jeudi 18 janvier les permis de productions de trois gisements. «Une victoire totale pour le climat», salue Greenpeace.
La demande de pétrole est partie pour connaître en 2025 une "croissance robuste", vers un nouveau record, selon des premières prévisions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) publiées mercredi dans son rapport mensuel.Le monde consommerait 106,2 millions de barils de pétrole en moyenne chaque jour, contre une estimation de 104,4 millions en 2024 et 102,1 en 2023.
La Norvège, plus gros fournisseur de gaz naturel de l'Europe, a annoncé mardi l'attribution de 62 nouvelles licences pétrogazières dans des eaux déjà largement explorées, une décision qui a fait bondir les défenseurs du climat et de l'environnement.Ce lot de 62 permis répartis entre la mer du Nord (29), la mer de Norvège (25) et la mer de Barents est le plus important octroyé par le pays scandinave depuis quatre ans dans des zones dites "matures", selon les autorités. En 2022 par exemple, 47 licences avaient été accordées.
Malgré les appels à tourner le dos aux énergies fossiles, le secteur des hydrocarbures, toujours accro au pétrole, est loin d'avoir entamé une "transformation sérieuse" pour contribuer à la lutte contre le changement climatique, selon un rapport du groupe de recherches Carbon4 Finance publié vendredi."Les entreprises pétrolières semblent ignorer les risques liés au changement climatique, et ne prévoient pas de réduire leur production de pétrole et de gaz à court, voire moyen terme", peut-on lire dans ce rapport destiné aux investisseurs.

2023

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a lancé jeudi, en pleine crise sur l'Essequibo, des exercices militaires avec quelque 5.600 soldats à la frontière du Guyana, "en réponse à la provocation" du Royaume-Uni qui a envoyé un navire de guerre dans la région, les autorités guyaniennes niant pour leur part toute velléité "offensive".
Le monde n'a jamais autant consommé de pétrole avec 102,3 millions de barils de pétrole par jour (b/j) soit plus de 16 milliards de litres par jour ou une moyenne de 2 litres par habitant. Pour 2024, les prévisions dépassent les 104 millions. Alors que de nombreux pays ont dépassé leur pic pétrolier et que d'extraire plus de 100 millions de barils chaque jour devient une équation avec de plus en plus d'inconnues, quels sont les 5 plus grands extracteurs actuels? Tour d'horizon des pays qui sont à la base de notre succès économique et sur lequel tout repose.
La Russie a presque totalement redirigé ses exportations de pétrole vers la Chine et l'Inde, engrangeant des recettes à un niveau comparable à celui de 2021, a annoncé mercredi son vice-Premier ministre de l'Energie Alexandre Novak.Selon lui, la Russie, visée par une multitude de sanctions occidentales en raison de son offensive en Ukraine, notamment sur ses hydrocarbures, vend aujourd'hui 45-50% de son pétrole à la Chine et 40% à l'Inde.
Les revenus que la Russie tire de l'exportation de pétrole et produits pétroliers ont été réduits d'un tiers en 2023 par rapport à 2022, en raison du plafonnement des prix par une coalition de pays, ont annoncé mercredi ces derniers.
La conférence sur le climat vient de se terminer à Dubaï sur un accord historique qui devrait marquer “le début de la fin” des énergies fossiles. Pourtant, le président de la COP28, Sultan Al Jaber, a affirmé poursuivre son investissement dans le pétrole.
En s’accordant sur une "transition hors des énergies fossiles" dont les contours manquent de clarté (cette transition étant ni contraignante, ni chiffrée), la COP28 rajoute du flou dans un marché déjà peu lisible. L’OPEP, le cartel du pétrole, a en effet annoncé début décembre une baisse volontaire de ses extractions pour soutenir les prix du baril et maximaliser les rentrées financières de ses membres. A l’opposé de cette stratégie, les extracteurs de schiste américains produisent à des niveaux records pour donner confiance à leurs investisseurs.
Le Brésil, qui suit avec "préoccupation" les tensions entre le Venezuela et le Guyana, voisins à sa frontière nord, tente de se poser en médiateur du différend territorial sur la région de l'Essequibo."S'il y a une chose dont nous ne voulons pas, c'est une guerre en Amérique du Sud", a lancé la semaine dernière le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
Christian Henderson | Le mirage de la transition des États pétroliers du Golfe entrave les mouvements sociaux et la justice écologique au Moyen-Orient.
Le projet de texte proposé par la présidence émiratie de la COP28 ne parle pas de la fin des énergies fossiles. Il est rejeté par les Européens, les ONG, et les États menacés par la montée des eaux.
Au sommet du Tepuy Pakaramba flotte le drapeau du Guyana. A son pied, dans le petit village d'Arau, les habitants se disent Guyaniens, malgré les revendications du Venezuela voisin sur ce territoire, l'Essequibo, riche en pétrole."Sur cette montagne, il y a notre drapeau. Chaque matin, nous le regardons et nous nous sentons heureux et fiers", affirme Jacklyn Peters, une infirmière de 39 ans du village de 280 âmes situé à moins de dix kilomètres de la frontière avec le Venezuela.