Laurent Testot

OA - Liste

2024

Des concentrations trop élevées de cette substance ont été relevées en Wallonie et en Flandre et affectent la potabilité de l'eau.
Le quotidien australien “The Sydney Morning Herald” révèle que l’eau potable du robinet d’un grand nombre d’endroits contient une quantité importante de polluants éternels.
Selon une étude réalisée dans dix pays de l’Union européenne et menée par les organisations partenaires du Pesticide action network Europe, La Mehaigne serait le troisième cours d’eau le plus pollué d’Europe en TFA, un produit chimique éternel qui fait partie de la famille des PFAS.
Les PFAS sont dans le viseur du législateur. Mais il y a un verrou : il ne s’agit pas seulement de surveiller une poignée de composés connus, mais de considérer des millions de molécules différentes.
Révélations exclusives sur une contamination aux PFAS ignorée - En février 2024, une recherche conjointe du Réseau européen d'action sur les pesticides (PAN Europe) et de ses membres a révélé une forte augmentation de la contamination des fruits et légumes européens par des pesticides appartenant au groupe chimique problématique des PFAS, également connus sous le nom de "forever chemicals" (polluants éternels). Le présent rapport se concentre sur leur produit de dégradation final, l’acide trifluoroacétique (TFA), un produit chimique très persistant.
Sophie Ressouche, spécialiste de la nappe où est pompée l’eau de Perrier, explique comment des contaminations ont pu se produire.
Les bases aériennes belges sont-elles à l’origine de pollutions locales aux PFAS ? L’enquête d’Investigation et de Décrypte révèle des niveaux élevés de contamination dans le sol et les eaux de certains quartiers militaires, mais aussi dans les puits et les robinets de civils. C'est le cas à Beauvechain où la teneur en PFAS dans l'eau potable est dix fois au-dessus des recommandations sanitaires.
Cette nouvelle réglementation doit permettre de réduire l'exposition aux PFAS d'environ 100 millions de personnes.
Le constructeur de l'Oosterweel, Lantis, défend son approche de la contamination par les PFAS sur le site du nouveau tunnel de l'Escaut à Anvers.
Les associations s’appuient notamment sur une récente étude de l’Institut flamand pour la recherche technologique (Vito) pour étayer leur argumentation.
De nouvelles analyses de Générations futures mettent au jour une lourde pollution par ces substances chimiques près d’une usine du groupe Solvay, dans le Gard. Les concentrations dans l’eau potable de deux communes sont inquiétantes.
Une nouvelle étude montre que les taux de pollution aux micro-plastiques sont 100 à 1000 fois plus élevés qu’on ne le pensait jusque là. Des résultats qui tranchent avec l'image d'un produit pur et sain véhiculé par les industriels.
Ils pèsent moins de 10% du poids de la pollution plastique en mer mais représentent 90% des objets qui s’y trouvent. Ce sont les microplastiques. Depuis des décennies, ces minuscules fragments de plastique ont colonisé tout l’environnement, de l’atmosphère aux sols en passant par la chaîne alimentaire et l’eau en bouteille. Et ce, à des quantités bien plus importantes que celles estimées jusqu’à présent. C’est ce que révèle une étude publiée ce lundi 8 janvier 2024 dans la revue PNAS.
Dans des bouteilles d’eau achetées au supermarché aux États-Unis, des chercheurs ont détecté une quantité importante de plastiques, dont 90 % sont de taille nanométrique.
Selon une nouvelle étude parue dans une revue américaine, la pollution aux nanoparticules dans l’eau en bouteille est 100 fois plus élevée qu’estimée auparavant. Un coauteur de l’étude «ne recommande pas de ne pas boire d’eau en bouteille quand c’est nécessaire».
En utilisant une technique novatrice, les scientifiques de la revue « PNAS » ont comptabilisé en moyenne 240 000 fragments de plastique détectables par litre d’eau, après avoir testé le produit de trois marques populaires. Ce qui soulève des questions sur les conséquences pour la santé.
L'eau des bouteilles en plastique contient jusqu'à 100 fois plus de minuscules particules de plastique qu'estimé jusqu'ici, selon une nouvelle étude publiée lundi.

2023

Nous sommes tous contaminés aux perturbateurs endocriniens. En cause : le plastique, une bombe sanitaire négligée par les pouvoirs publics.
Le monitoring mené par la Société wallonne des eaux (SWDE) dans le cadre de la recherche de PFAS se poursuit.
Une distribution d'eau potable a débuté vendredi dans plusieurs villages des entités de Modave, Nandrin et Tinlot, en province de Liège, en raison de la non-potabilité de l'eau de distribution décrétée après une suspicion de pollution aux PFAS, a annoncé le bourgmestre nandrinois Michel Lemmens à l'agence Belga.
L'eau du robinet est impropre à la consommation dans certains villages des communes de Nandrin, Modave et Tinlot. Ils sont touchés par une pollution aux PFAS, ces polluants éternels. C'est ce que viennent de révéler les derniers résultats des échantillons prélevés dans le cadre d'un monitoring réalisé à l'échelon wallon.
En pleine polémique sur les PFAS, il a été question de la société Renewi ce lundi soir au conseil communal de Liège. Des données inquiétantes en matière de contamination aux PFAS ont en effet été révélées concernant les eaux de rejet de cette société de gestion de déchets installée à Wandre.
Après la ministre wallonne de l'Environnement Céline Tellier mardi, c'était au tour du Comité de direction de la Société wallonne des eaux (SWDE) d'être entendu, ce vendredi matin, sur la pollution aux PFAS de l'eau de distribution.
Les explications des quatre membres du comité de direction de la Société wallonne des eaux (SWDE), vendredi matin en commission du parlement wallon, sont loin d'avoir répondu à toutes les questions qui entourent la pollution aux PFAS de l'eau de distribution au sud du pays, ont pointé, au terme de ces auditions, de nombreux députés wallons.
Voilà près d’une semaine qu’une enquête d'#Investigation et de Décrypte a révélé que plusieurs communes de Wallonie présentaient des teneurs élevées en PFAS dans l’eau potable, sans que les autorités interviennent avant mars 2023. Pointée par de nombreux élus de l’opposition, la ministre wallonne de l’Environnement, Céline Tellier, a dû répondre de cette situation en Commission de l’Environnement au Parlement wallon ce mardi matin. Dans son argumentaire, elle insiste notamment sur la chronologie des évènements et les échanges d’informations entre son cabinet, le Service public de Wallonie (SPW) et la Société wallonne des eaux (SWDE) à propos du cas de Chièvres.
Le 08 novembre, le magazine Investigation de la RTBF faisait état d’une alarmante contamination de l’eau du robinet en Hainaut par des PFAS, les ‘polluants éternels’, substances chimiques que l’on retrouve un peu partout et dont l’une des caractéristiques est d’être quasiment indestructibles. L’émission pointe, à raison, un manque de transparence de la SWDE (Société wallonne des eaux) qui aurait manqué de proactivité dans sa communication vers les citoyen·nes concerné·es. Canopea estime que plus fondamentalement, la responsabilité principale incombe aux entreprises qui ont mis ces substances sur le marché sans une évaluation suffisante de leur impact environnemental.
Le dossier PFAS ne cesse de rebondir. Le magazine #Investigation a proposé ce mercredi 8 novembre une enquête qui a révélé l’existence de PFAS (dit aussi "polluants éternels") dans l’eau potable de communes comme Chièvres ou Ath dans des proportions trop élevées par rapport aux normes recommandées.
Alors que la révélation par la RTBF, dans son émission #Investigation, d’une contamination au PFAS de l’eau potable dans une douzaine de localités wallonnes continue de créer des remous, les interrogations sur les procédures de contrôle de l’eau de ville se multiplient. Qui s’assure au final que l’eau potable est bien potable ? Quels contrôles sont effectués ? Quel est le cadre légal qui entoure la distribution d’eau en Wallonie ? On fait le point.
12 000 Hennuyers ont bu pendant un an et demi une eau contaminée aux PFAS, une substance très toxique. Les autorités politiques et administratives étaient informées d'une contamination de l'eau dans le Hainaut. En atteste ces courrier de la ministre flamande Zuhal Demir (N-VA) que nous avons pu consultés.
La recherche de nouvelles substances chimiques, en particulier les produits de dégradation des pesticides et les PFAS, conduit à des fermetures de captages et des dépassements de seuils réglementaires ou sanitaires de l’eau distribuée.
L’agence de sécurité sanitaire française annonçait il y a quelques mois avoir trouvé de nouveaux polluants chimiques dans l’eau potable. La cellule investigation de Radio France a identifié ces sites et reconstitué la carte de ces pollutions.
Un pesticide interdit il y a deux ans continue d’empoisonner les habitants de plusieurs villages de l’Aisne. Certains ne peuvent plus boire l’eau du robinet. La solution ? Diluer la pollution en se raccordant aux voisins.
C’est une catastrophe souterraine que révèle dans un rapport du 6 avril l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Un tiers de l’eau potable distribuée en France serait non conforme à la réglementation et pollué par les métabolites du chlorothalonil, un pesticide commercialisé par Syngenta, utilisé depuis 1970 et interdit en 2019. Dans un article du Monde, un responsable technique d’un gros opérateur public dit être « convaincu que plus de la (...)
Selon une étude dévoilée par l’ONG Générations Futures, les composés perfluorés (PFAS) sont très présents dans les eaux de surface françaises. Et inquiètent.

2022

Selon les données du « Monde », environ 12 millions de personnes ont depuis été concernées par des dépassements de seuils de qualité pour les pesticides et leurs métabolites.
Des chercheurs européens affirment que les niveaux mondiaux de “produits chimiques éternels” fabriqués par l’homme ont rendu l’eau de pluie impropre à la consommation dans le monde entier, même dans les régions les plus reculées. L’étude, publiée mardi dans la revue à comité de lecture Environmental Science and Technology par des chercheurs de l’Université de Stockholm et de l’ETH Zurich, affirme que les directives concernant les substances per- et polyfluoroalkyles (PFAS) dans l’eau potable, les eaux de surface et le sol ont chuté “de façon spectaculaire” au cours des dernières années. les 20 dernières années “en raison de nouvelles connaissances sur leur toxicité”.
Savez-vous combien de substances organiques et inorganiques ont été répertoriées au Registre de la Société américaine de chimie ? Plus de soixante millions ! Si encore on pouvait considérer que nous allons nous en ternir là… Mais non : pas moins de 12000 tonnes de nouveaux produits chimiques arrivent tous les jours sur le marché ! Plus de 49 millions de produits chimiques sont commercialisés dont on considère que moins de 1% sont inventoriés et/ou soumis à un quelconque règlement. Véritable cauchemar puisque la durée de vie de ces produits dépasse très largement l’usage qui en est fait.
Emma Haziza est hydrologue, spécialiste de la résilience des territoires face aux risques climatiques extrêmes. Fondatrice de Mayane, centre de recherches appliquées dédié à l'adaptation climatique.
Trop de pesticides dans l'eau du robinet livrée dans les foyers bretons : un inquiétant constat qui incite l'association Eau et Rivières de Bretagne à alerter
Deux fois par an, des experts sillonnent le pays pour évaluer les niveaux de pollution des 6 500 nappes d’eau de France et mesurer l’impact des activités humaines sur les sols et l’écosystème. «Libération» a suivi le travail de ces experts dans la région de la Beauce.

2021

Une telle diminution réduirait non seulement les émissions de CO2 et serait donc bénéfique pour le climat, mais aurait également d'autres avantages pour l'environnement. Par exemple en termes d'azote (et d'impact sur les eaux souterraines et les eaux de surface), de pollution de l'air, d'espace disponible, de santé ou de restauration de la biodiversité.
Alors que la production de batteries lithium-ion n’a jamais été aussi soutenue, les demandes en matière de cobalt ne cessent d’augmenter. En effet, ce métal est indispensable à la fabrication de ces accumulateurs. Les principales mines de cobalt se trouvent en Afrique, notamment en République démocratique du Congo. Son extraction se fait malheureusement au détriment de la santé humaine et de l’environnement.
Les cours d’eau sont eux aussi victimes de pollutions qui mettent en péril leur bonne santé et, indirectement, celle des riverains. Ainsi sur le lac de Potpecko, dans l’ouest de la Serbie, des déchets s’étendent à perte de vue. La défaillance du système de collecte est en grande partie responsable. Face à l’inaction des pouvoirs publics, la société civile se mobilise progressivement.

2019

2018

En Guinée, l’un des pays les plus pauvres du monde, l’exploitation de la bauxite est en plein essor.