Laurent Testot

OA - Liste

2024

Le gouvernement de Joe Biden a annoncé jeudi repousser à plus tard des mesures devant réduire les émissions de CO2 de centrales à gaz déjà existantes, annoncées l'année dernière mais qu'il dit désormais vouloir renforcer avant qu'elles soient adoptées.Cette décision risque toutefois de reporter la proposition de nouvelles règlementations plus strictes à après l'élection présidentielle de novembre.
Les représentants des États membres de l'UE ont confirmé vendredi l'accord provisoire dégagé il y a trois semaines entre le Parlement et le Conseil révisant les objectifs en matière d'émissions de CO2 pour les nouveaux poids lourds, bus longue distance et autres véhicules utilitaires lourds, a annoncé la présidence belge du Conseil de l'UE.
La Commission européenne a dévoilé mardi 6 février sa recommandation pour un objectif climatique à 2040. Elle propose de réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre de 90% par rapport à 1990. C’est une proposition ambitieuse face à la gronde qui monte autour du Green Deal, mais encore insuffisante pour se placer sur une trajectoire de décarbonation alignée avec la neutralité carbone.

2023

Le ministre saoudien de l'Energie s'est dit "absolument" opposé à un accord portant sur la réduction des énergies fossiles à la COP28, donnant le ton des difficiles négociations qui se déroulent à Dubaï."Sortie" ou "réduction" du pétrole, gaz et charbon sont au coeur d'âpres discussions à la COP28, et les deux options figurent pour l'instant dans la première ébauche du texte majeur dont doit accoucher la conférence, sous la forme d'un "bilan mondial" de l'accord de Paris de 2015.
Pour deux tiers des Belges et des Européens, la transition écologique et énergétique ne peut s'opérer que si l'on règle en parallèle la question des inégalités, indique un sondage réalisé par BVA pour la Banque européenne d'investissement (BEI), publié mardi.
Une demande de renvoyer le texte en commission a elle aussi été rejetée.
A deux semaines de la plus importante COP depuis l'accord de Paris, l'humanité continue le "hors-piste": selon l'ONU, les engagements actuels des pays mènent à 2% de baisse des émissions entre 2019 et 2030, au lieu des 43% préconisés pour limiter le réchauffement à 1,5°C.Cette conclusion, établie par un rapport publié mardi, montre que les gouvernements doivent passer des "petits pas" aux "pas de géants lors de la COP28", a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC).
Tous les samedis, "Zéro émission" avec François Gemenne, professeur à HEC et membre du GIEC, spécialiste du climat et des migrations. C'est le nouveau rendez-vous pour décrypter sur franceinfo les enjeux du climat. Samedi 23 septembre le pan de planification écologique.
La planète est très loin de ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre dues au charbon, assène le rapport publié le 5 septembre 2023, par le groupe de réflexion Ember. En 2022, environ 36 % de l’électricité mondiale a été produite à partir de cette énergie fossile, ce qui a entraîné l’émission de 8 367 millions de tonnes de CO₂ dans le monde. Soit 1,1 tonne de dioxyde de carbone émise par habitant en moyenne.
La France, comme tous les pays à revenus élevés(1), s’est engagée à ramener à zéro ses émissions nettes de gaz à effet de serre à l’horizon 2050. Dans tous les secteurs d’activité, de multiples options permettent de réduire ces émissions, comme nous l’ont rappelé le dernier rapport du GIEC(2) ou le groupe de travail de France Stratégie sur les coûts d’abattement présidé par Patrick Criqui(3).
Pour baisser les émissions de la France, le coût de la tonne de CO₂ évitée ne doit pas être le seul critère, au risque d’être contre-productif.
Les ministres de l'Environnement du G20 ont échoué vendredi à trouver un accord sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour faire face au changement climatique, une semaine après l'échec sur les énergies fossiles."Nous n'avons pas pu atteindre un accord sur un plafonnement des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025", a déclaré à l'AFP le ministre français de la Transition écologique Christophe Béchu, avant d'ajouter: "Je suis très décu".Les discussions avec la Chine, l'Arabie saoudite, et la Russie ont été "compliquées", a-t-il précisé.
Les patrons de l'ONU Climat et de la COP28 ont appelé jeudi le G20 à donner un "signal clair" pour "accélérer la décarbonation" de l'économie mondiale, dans une rare déclaration commune.Celle-ci a été publiée à la veille du sommet des ministres de l'Environnement du G20 en Inde.Une semaine plus tôt, les ministres de l'Energie du G20, réunis en Inde le 22 juillet, s'étaient quittés sans parvenir à un accord sur un calendrier de réduction des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon).
A quoi devra ressembler la France en 2030 si le pays veut remplir son objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50% d'ici 2030 par rapport à 1990? De nouveaux éléments chiffrés viennent d'être publiés par le secrétariat général à la planification écologique (SGPE) du gouvernement.
Le charbon est l’une des principales sources d’énergie de beaucoup d’économies en développement dont l’Inde, le pays le plus peuplé au monde, ou la Chine, la deuxième économie mondiale.
Les ministres de l'Energie des pays du G20, réunis en Inde samedi, n'ont pas réussi à s'accorder sur un calendrier permettant de réduire progressivement le recours aux énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon).Leur déclaration finale publiée à la fin de la rencontre à Goa ne mentionne même pas le charbon, pourtant l'un des gros contributeurs au réchauffement climatique.Mais le charbon est aussi l'une des principales sources d'énergie de beaucoup d'économies en développement dont l'Inde, pays le plus peuplé au monde, ou la Chine, deuxième économie mondiale.
La réduction, qui a pris effet en juillet, se poursuivra en août et peut-être au-delà. Cette décision maintient à environ 9 millions de barils par jour la production du royaume.
Si la décrue - insuffisante - observée dans certains secteurs s’explique par le contexte du plan de sobriété énergétique mis en place depuis la guerre en Ukraine, d’autres secteurs poursuivent une inquiétante hausse.
La nécessité d'accélérer la réduction des énergies fossiles s'est imposée dans les débats préalables à la COP28 de Dubaï en décembre, mais pas encore au cœur des négociations, en raison de l'opposition de certains pays émergents, dont la Chine, qui réclament d'abord des efforts financiers des pays riches.
L’engagement européen qui nous oblige depuis décembre 2020 est une réduction des émissions de 55 % de l’ensemble des gaz à effet de serre, transports internationaux inclus, entre 1990 et 2030. Cet engagement concerne les émissions nettes des absorptions de CO2 par les changements d’usage des terres, telles que mesurées par les inventaires nationaux. Il doit être atteint sans utilisation de crédits carbone internationaux.
Le géant britannique du pétrole et gaz Shell a annoncé mercredi qu'il tablait désormais sur une production de pétrole "stable" jusqu'en 2030, freinant sa transition énergétique.
Les transports, le changement des chaudières et la décarbonation des usines figurent parmi les premiers postes ciblés par le gouvernement pour accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France, selon un projet présenté lundi. Le plan d'action dévoilé par Elisabeth Borne propose pour la première fois des objectifs chiffrés pour les grands secteurs de l'économie à l'horizon 2030.
Le monde doit diminuer de moitié les plastiques à usage unique et adopter massivement le triptyque 'réutilisation,...
Les Nations Unies organisent à partir de lundi à Genève une série de réunions ayant pour objectif de réduire la pollution due aux produits chimiques et aux déchets.
L’économie solidaire, qui concentre l’activité économique sur la satisfaction des besoins humains, le développement durable et la justice sociale, joue un rôle d’une importance particulière dans les pays en développement, où elle favorise la réduction de la pauvreté et améliore la qualité de vie des communautés locales grâce à l’appropriation collective ou communautaire, gestion participative et redistribution équitable des bénéfices.
Le résumé du sixième rapport du GIEC a été approuvé dimanche par les délégués des pays des 195 États membres. Le texte offre aux décideurs une synthèse de l'état de la science et le panorama des solutions possibles pour une réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre.
Force montante, le parti des fermiers espère envoyer suffisamment de représentants au Sénat pour bloquer le plan de réduction des émissions d’azote déposé par le gouvernement.
Marc Benoit, chercheur agro-économiste à l'INRAE, évoque la consommation d'énergie du secteur agricole, et les mutations de la transition énergétique.
L'UE envisage de reconduire pour l'hiver 2023 son mécanisme fixant un objectif commun de réduction de la consommation de gaz pour les 27 Etats membres, ont annoncé mardi les ministres européens de l'Energie réunis à Stockholm.Les Vingt-Sept "ont discuté la prolongation d'un certain nombre de mesures d'urgence pour pouvoir remplir rapidement nos stocks de gaz et être capables de faire face à de possibles tensions", dont "une mise sous contrôle de la consommation", a déclaré la ministre française Agnès Pannier-Runacher.
Le changement climatique pose un problème complexe et sans précédent. Avec la hausse des températures, le climat mondial devient de plus en plus instable. Les incidences sur le climat, telles que l’élévation du niveau de la mer et la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes, ont de graves répercussions sur les systèmes écologiques et humains. Bien que le changement climatique soit un phénomène mondial, des conséquences uniques et graves se produisent à l’échelle locale. Une érosion côtière incontrôlable, des inondations dévastatrices ou des températures extrêmes atypiques peuvent facilement submerger une communauté non préparée. Les incidences sur le climat risquent d’être coûteuses : en 2025, le Canada devrait subir des pertes de 25 milliards de dollars en raison du changement climatique, et d’ici 2100, les pertes annuelles pourraient atteindre 100 milliards de dollars (Sawyer et coll., 2022). Ces risques soulignent l’importance de l’adaptation, le processus par lequel les communautés anticipent et
Afin d’accompagner au mieux les éleveurs dans la transition, l’Etat doit réorienter les investissements publics et pousser les Français·es à consommer moins de viande, selon deux études de l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE).
« Si on ne change pas les choses, on n’arrivera pas » à atteindre les objectifs en 2030 en matière de transition écologique, a averti le chef de l’Etat dans une vidéo publiée samedi.
L'Allemagne, première nation industrielle d'Europe, a de nouveau manqué en 2022 son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, ayant...
L'Allemagne, première nation industrielle d'Europe, a de nouveau manqué en 2022 son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, ayant dû consommer davantage d'énergies fossiles pour pallier le sevrage de gaz russe, selon une étude publiée mercredi.Les émissions de gaz à effet de serre de l'Allemagne ont atteint l'an dernier environ 761 millions de tonnes de CO2, soit sensiblement autant qu'en 2021, selon les calculs du groupe d'experts Agora Energiewende.

2022

La France ne tient pas ses engagements en matière d’émissions de gaz à effet de serre, le pays a même du mal à les réduire, la faute aux transports et à un recours plus important aux énergies fossiles.
Selon une estimation mensuelle publiée par le Citepa, les émissions liées à la production d’électricité sont en forte hausse en France au cours des neuf premiers mois de 2022.
Les Vingt-Sept ont entériné lundi leur demande d'une nouvelle étude d'impact sur la réglementation visant à sabrer l'usage des pesticides dans l'UE, retardant les discussions sur ce texte, au grand dam d'ONG déjà indignées par la prolongation pour un an de l'autorisation du glyphosate.La Commission européenne avait détaillé fin juin sa feuille de route pour réduire de moitié d'ici 2030, comparé à la période 2015-2017, l'utilisation et les risques à l'échelle de l'UE des pesticides chimiques ou dangereux, en les bannissant quasi-complètement des aires naturelles protégées.
La baisse de l'usage des pesticides, une cause bien établie de disparition de la biodiversité, est au cœur des négociations à Montréal. L'UE pousse pour un objectif chiffré, mais son isolement laisse envisager un accord peu ambitieux.
L'UE prévoyait un objectif global de réduction de 50 % d’ici à 2030 l’utilisation des pesticides chimiques et de l’usage des pesticides les plus dangereux. Mais dix États membres ont lancé un appel pour que la Commission effectue une nouvelle étude sur l’impact de la législation.
L’accord signé à Charm El-Chekh sur l’aide aux pays pauvres victimes du changement climatique est bienvenu, mais aucun progrès n’a été fait sur les seuils d’émissions de CO2 ou l’abandon progressif des énergies fossiles, déplorent les experts.
Les délégations présentes pour la 27e édition de la conférence annuelle des Nations unies sur le climat ont trouvé, à la dernière minute, un accord final par consensus, que ce soit sur la réduction des émissions ou l’aide aux pays vulnérables.
La transformation fondamentale du système économique qu’appellent les grands enjeux contemporains nécessite un changement drastique de nos modes de vie, prévient l’économiste Thomas Piketty dans sa chronique.
Bon nombre des technologies propres nécessaires pour atteindre le scénario de 1,5 °C sont déjà techniquement disponibles. Toutefois, leur mise à l'échelle nécessitera d'énormes investissements supplémentaires en R&D. Découvrez comment l'élimination des risques peut soutenir le processus de mise sur le marché de technologies de pointe et avoir un impact significatif sur la réduction des émissions.
Coup sur coup cette semaine, trois rapports ont apporté un regard différent sur l’avenir : deux tracent un portrait sombre des promesses des différents pays, et un offre une lueur d’espoir… grâce à la guerre en Ukraine.
Une nouvelle analyse effectuée par des chercheurs de l’Université de Californie a révélé que les feux de forêt qui ont fait rage en 2020, dans l’État, les pires enregistrés jusqu’à présent, ont émis deux fois plus de gaz à effet de serre dans l’atmosphère que toutes les réductions réalisées, toujours dans cet État, entre 2003 et 2019.
Loss and damage from climate change is already costing vulnerable communities dearly. These communities have played almost no role in causing the climate crisis, yet they are now paying for it with damaged and destroyed homes and schools, lost crops and livelihoods, and the loss of loved ones.
Hervé Le Treut, climatologue et spécialiste de la physique du climat, a sorti récemment le livre Climat et civilisation, un défi incontournable aux éditions Eres. Le scientifique et le citoyen propose une réflexion sur la crise climatique et sur l’articulation entre la science et la société. Au moment où la crise climatique devient de plus en plus tangible, GoodPlanet Mag’ s’est entretenu avec Hervé Le Treut, qui enseigne la mécanique et la physique de l’environnement à la Sorbonne et à Polytechnique, pour approfondir ces thématiques.
Le ministre wallon du Climat Philippe Henry a actualisé la stratégie climatique wallonne. Un projet qui comporte une mise à jour de mesures existantes et propose une série de nouvelles mesures pour permettre à la Wallonie de réduire de moitié ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030.
Le gouvernement a lancé mercredi une concertation avec les acteurs du logement dont les mesures viseront à faire la "chasse au gaspi" et "contenir les factures", dans le cadre du plan global de sobriété énergétique. Des représentants des bailleurs publics et privés, promoteurs, associations et fédérations professionnelles de l'immobilier formuleront "dès septembre" des recommandations à la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, et à son collègue délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein, pour "prendre le chemin d'une réduction de la consommation".
Le Canada, quatrième plus gros producteur de pétrole au monde, envisage de repousser les objectifs de réduction de gaz à effet de serre (GES) de son industrie pétrolière, a reconnu le ministre de l'Environnement, dans une interview publiée samedi par la radio-télévision publique CBC. Le gouvernement de Justin Trudeau a déposé il y a un an aux Nations unies son plan pour se conformer à l'Accord de Paris sur le climat, qui prévoit une réduction de 40% à 45% de ses émissions de GES d'ici 2030 par rapport au niveau de 2005.
Des réductions de production imposées aux entreprises pour limiter la consommation de gaz pourraient avoir "des effets économiques désastreux et un impact souvent irréversible", a averti mercredi BusinessEurope, organisation représentant le patronat européen. "Des baisses forcées de production (...) doivent rester une option de tout dernier recours. Il faut d'abord tout faire pour éviter d'en arriver là", notamment en diversifiant les fournisseurs d'énergie et en utilisant "des mécanismes de marché", a estimé dans un communiqué Markus Beyrer, directeur général de BusinessEurope, après la présentation par la Commission européenne d'un plan de réduction de la consommation de gaz.
Le Conseil a adopté aujourd’hui ses positions (orientations générales) sur d’importantes propositions législatives contenues dans le Paquet "Ajustement à l'objectif 55". Présenté par la Commission européenne le 14 juillet 2021, ce dernier doit permettre à l’Union européenne de réduire ses émissions nettes de gaz à effet de serre d'au moins 55 % d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990 et d’atteindre la neutralité climatique en 2050.
Le Conseil économique, social et environnemental doit appeler mercredi à mettre en place un objectif de baisse des émissions importées pour prendre en compte la totalité de l'empreinte carbone de la France. Dans une résolution qui doit être formellement adoptée mercredi après-midi, le Cese fait dix recommandations pour "repenser" la gouvernance de la transition écologique qui doit être "au coeur de l'action gouvernementale". Rappelant que le Haut Conseil pour le Climat (HCC) et plusieurs instances judiciaires ont estimé que la France n'en faisait pas assez pour atteindre ses objectifs climat, la résolution appelle le gouvernement à renforcer ses ambitions dans le cadre du plan climat européen.
Our World at Risk: Transforming Governance for a Resilient Future
Bruxelles a présenté ce mercredi des propositions «pionnières» pour diminuer de moitié l’usage des pesticides d’ici à 2030. Balayant les appels à repousser cette stratégie au nom de la souveraineté alimentaire.
En attendant, 70 % des sols de l’UE sont aujourd’hui en mauvaise état, et 80 % de ces surfaces sont des terres agricoles ou des prairies. Nous perdons les pollinisateurs à un rythme effréné, et cela constitue une menace plus importante que le conflit en Ukraine pour notre sécurité alimentaire à long terme. En effet, 75 % des cultures vivrières mondiales dépendent de la pollinisation animale. En Europe, 5 milliards d’euros par an dépendent directement de la pollinisation animale.
« Surconsommation : l’impasse » (1/5). La réduction des émissions de gaz à effet de serre se heurte au maintien de nos modes de vie.
Le nouveau gouvernement australien veut faire oublier l’attitude de mauvais élève de son pays dans les négociations climat. Il promet de rehausser ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre, un changement de cap bienvenu.
Comment en est-on arrivé là ? Les négociations climatiques devaient permettre d'aboutir à des objectifs contraignants de réduction d'émissions, basées dans un juste partage des efforts pour le climat entre pays ? Alors qu'est-ce qui a foiré ? Pour y voir plus clair, on va remonter dans le temps, et refaire l'histoire des négociations climatiques, de Rio à Paris, en passant par Kyoto et Copenhague.
"Ça va nous financer un an de R&D": le patron de la start-up NetZero n'en revient toujours pas d'avoir remporté un million de dollars au concours organisé par Elon Musk, l'un des prix lancés par des milliardaires et des géants de l'internet pour accélérer la technologie balbutiante de captage du carbone de l'air. Les experts climat s'en rendent compte: le monde va devoir retirer beaucoup de CO2 de l'air pour atteindre la neutralité carbone en 2050, car la réduction des émissions de gaz à effet de serre ne suffira pas. Des machines existent aujourd'hui, mais trop chères.
Le président du Shift Project plaide pour que la lutte contre le réchauffement climatique devienne la politique publique n°1.
Feu vert à la baisse des tarifs d'électricité. Madrid a approuvé vendredi par décret la limitation des prix du gaz qui entre dans la production électrique, afin d'alléger la note d'électricité des ménages comme des industries. « Pour une fois, ce ne sera pas les mêmes qui paieront », a affirmé la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, en expliquant que la baisse des tarifs sera financée par une réduction des bénéfices des compagnies énergétiques.
Dix pays sont responsables des trois quarts du volume mondial de gaz torchés, tandis que l’élimination du torchage et des émissions de méthane est cruciale pour la transition énergétique.
Dans son document intitulé « Les Avis de l’Ademe, le captage et stockage géologique de CO2 (CSC) en France : un potentiel limité pour réduire les émissions industrielles », l’Agence de la transition écologique (Ademe) avance que cette solution « semble incontournable pour certains secteurs industriels fortement émetteurs et n’ayant pas d’autres solutions de décarbonation ». Et le temps presse car, à eux-seuls, les industriels tricolores émettent, chaque année, 80 millions de tonnes d’équivalent CO2.
Dix pays sont responsables des trois quarts du volume mondial de gaz torchés, tandis que l’élimination du torchage et des émissions de méthane est cruciale pour la transition énergétique
Peut-on croître sans polluer ? C’est l’affaire Galilée du XXIe siècle. Quoi de mieux que le rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique pour éclairer la question du « découplage », cette hypothèse d’une dissociation entre croissance du PIB et émissions de gaz à effet de serre. Direction le Chapitre 2 où une partie est dédiée au sujet (voir : Le découplage dans le rapport AR6 du GIEC). Cette partie mobilise 21 études scientifiques et la grande majorité d’entre elles sont sceptiques. Le découplage y est décrit comme « insuffisant » avec des taux de réduction « bien trop faibles », et la croissance verte comme une stratégie « trompeuse » et « malavisée » qui « repose en partie sur la foi ».
Si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites, les espèces vivant dans les océans pourraient se trouver décimées d’ici à 2300, avertit une étude publiée jeudi 28 avril dans la revue Science. Mais limiter le réchauffement de la planète à 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle permettrait d’éviter ce scénario catastrophe, soulignent les chercheurs.
Sans réduction des émissions de gaz à effet de serre, les espèces vivant dans les océans pourraient se trouver décimées d’ici 2300, de façon comparable à une extinction de masse survenue il y a environ 250 millions d’années, avertit une étude publiée jeudi dans la prestigieuse revue Science. Mais limiter le réchauffement de la planète à 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle permettrait d’éviter ce scénario catastrophe, soulignent les chercheurs.
L’humanité entre dans une spirale d’autodestruction. Voici le constat dramatique dressé dans un rapport publié le 26 avril par le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes.
Le ministre marocain de l’Agriculture, Mohamed Sadiki a déclaré récemment devant les députés de son pays, que le Maroc s’attendait à perdre 53% de sa récolte de céréales cette année. Cela, après que le pays a connu sa pire sécheresse depuis des décennies. Une situation qui pousse ce pays de l'Afrique du Nord à augmenter ses importations pour pallier aux besoins locales.
Dans ce troisième volet du 6e rapport d’évaluation dédié à l’atténuation du changement climatique, les experts du GIEC plaident pour une réduction immédiate des émissions dans tous les secteurs et proposent des solutions et actions pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C... ou au moins à 2,0 degrés par rapport à l'ère préindustrielle (1850).
La France se prépare si le gaz russe venait à manquer l'hiver prochain: un décret publié vendredi organise la manière dont des coupures ciblées pourraient être mises en oeuvre chez de gros consommateurs, tandis que le remplissage des stockages a déjà commencé. Ce décret, qui était attendu, encadre un possible "délestage", c'est-à-dire une interruption ou une réduction de l'approvisionnement pour certains clients industriels ou tertiaires (centres commerciaux, salles de concert, stades...).
Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique »(1) suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation »(2) –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) a rendu public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation »(3). Initiée en 2018, cette somme signée par 278 scientifiques du monde entier dresse l’état des connaissances scientifiques sur les options de réduction des émissions (« l’atténuation » du titre) de gaz à effet de serre.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). À cette fin, L'ASBL propose un plan en dix point pour aiguiller les décideurs belges.
Réduire de près de moitié les émissions de gaz à effet de serre en huit ans: ce scénario nécessaire pour limiter le réchauffement à +1,5C° est possible avec des outils déjà disponibles et abordables dans de nombreux secteurs, selon les experts climat de l'ONU. Le dernier rapport des experts du Giec publié lundi est sans appel. Pour ne pas dépasser le seuil de +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, il faut que les émissions atteignent leur pic avant 2025 et diminuent de 43% d'ici 2030 par rapport à 2019. Si le délai semble très court, les calculs des options disponibles par secteur montrent que "le potentiel total de réduction d'émissions d'ici 2030" est "suffisant" pour les réduire à la moitié du niveau actuel "ou moins", assure le texte.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).
Le nouveau rapport des experts climat de l'ONU (Giec), publié lundi, se penche sur la réduction des émissions responsables du réchauffement climatique dont les effets catastrophiques se font déjà sentir à travers le monde. Le réchauffement par rapport à l'ère préindustrielle a déjà atteint 1,1°C, alors que l'Accord de Paris de 2015 fixe comme objectif de le contenir nettement en dessous de 2°C et si possible 1,5°C. Voici les points clés de ce rapport long de quelque 2 800 pages, qui représente le consensus scientifique mondial le plus à jour sur ces questions.
La réduction des émissions des gaz à effet de serre ne peut à elle seule sauver le monde des pires ravages du changement climatique, devrait souligner un rapport des experts de l'ONU publié lundi. Il faudra en plus recourir à des techniques d'"élimination" du CO2. Faute d'effort jusqu'à présent, il faut réduire les émissions mondiales de 5 ou 6% par an pour espérer respecter l'objectif de l'accord de Paris de limiter le réchauffement de la planète "bien en dessous" de 2°C par rapport au niveau pré-industriel, encore plus pour 1,5°C. Pour se faire un ordre d'idée, pendant l'arrêt de l'économie mondiale lié au Covid-19 en 2020, la baisse des émissions de CO2 a atteint "seulement" 5,6%, avant de repartir à la hausse. D'où le besoin de recourir à des techniques d'élimination du dioxyde de carbone (EDC), ou "émissions négatives". "Pour que l'EDC fonctionne, il faut (déjà) réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80 ou 90%", estime Glen Peters, du Centre international de recherche sur
Bien qu’elles reconnaissent qu’une réduction des émissions de gaz à effet de serre est nécessaire, les cinq grandes banques canadiennes — RBC, Banque Scotia, TD, BMO et CIBC — ont augmenté de 70 % leur soutien au secteur des énergies fossiles en 2021 par rapport à l’année précédente. C’est ce qui ressort de la dernière édition du rapport Banking on Climate Chaos, publiée mercredi par un consortium d’organisations de la société civile appuyé par Greenpeace Canada.
Plus de véhicules électriques, d'énergies vertes... le gouvernement canadien a annoncé mardi 9,1 milliards de dollars canadiens (6,5 milliards d'euros) d'investissements pour atteindre son objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici 2030 par rapport à 2005.