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2024

La situation est disparate, mais l'objectif d'un monde sans faim en 2030, adopté par les Nations unies en 2015, s'éloigne encore plus.
Alors que cette semaine l’armée israélienne a lancé une nouvelle opération d’envergure sur la ville de Gaza, dix experts indépendants des Nations unies ont accusé Israël de « mener une campagne de famine ciblée à Gaza ». Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l'ONU sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, est l’une des autrices de ce compte rendu. Elle a répondu aux questions de RFI.
Les experts des droits de l'homme de l'ONU ont accusé mardi Israël de mener une "campagne de famine ciblée" qui a entraîné la mort d'enfants à Gaza. "Nous déclarons que la campagne de famine intentionnelle et ciblée d'Israël contre le peuple palestinien est une forme de violence génocidaire et a entraîné une famine dans toute la bande de Gaza", ont déclaré dix experts indépendants des Nations Unies dans un communiqué, évoquant trois enfants morts récemment "de malnutrition et de manque d'accès à des soins de santé adéquats".
L’armée soudanaise comme les paramilitaires des Forces de soutien rapide, en guerre depuis avril 2023, utilisent « la faim comme arme de guerre », ont affirmé les experts de l’ONU.
Le conflit qui a éclaté en avril 2023 entre l’armée et les paramilitaires des Forces de soutien rapide a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de neuf millions de personnes, selon l’ONU.
Une aide d'urgence de 315 millions de dollars pour le Soudan, où cinq millions de personnes souffrent d'une faim extrême, va être débloquée par les États-Unis. Celle-ci comprendra de la nourriture et de l'eau potable, ainsi qu'un dépistage et un traitement d'urgence de la malnutrition chez les enfants.
À l'échelle mondiale, quelque 181 millions d'enfants de moins de 5 ans - soit un sur quatre - vivent dans une situation de pauvreté alimentaire sévère, laquelle leur fait courir un risque 50% supérieur de souffrir d'émaciation, soit une forme potentiellement mortelle de malnutrition, indique un nouveau rapport publié jeudi par l'UNICEF.
Les risques de famine sont réels au Soudan, a prévenu vendredi l’ONU, qui craint que la crise humanitaire s’étende aux pays voisins si les combats se poursuivent. "Le temps presse", a déclaré un porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS, émanation de l’ONU), Christian Lindmeier, lors d’un point de presse régulier des organisations humanitaires à Genève. "Si les combats ne cessent pas et sans un accès sans entrave pour l’aide humanitaire, la crise au Soudan s’aggravera considérablement dans les mois à venir et pourrait avoir des répercussions sur l’ensemble de la région", a-t-il ajouté.
Le président du Zimbabwe a déclaré mercredi l'état de catastrophe nationale, le pays d'Afrique australe étant en proie à une grave sécheresse liée au phénomène climatique El Niño, qui a fait resurgir le spectre de la faim pour des millions de personnes.
Les gendarmes empêchent depuis un mois le ravitaillement des militants perchés dans des arbres du Tarn pour s’opposer à l’A69. Afin de dénoncer cette « torture », des activistes ont manifesté à Bruxelles.
Depuis plusieurs semaines, le risque de famine est évoqué dans la bande de Gaza, sans pour autant qu'elle ne soit décrétée. L'ONU a annoncé lundi que d'ici fin mai, en l'absence de mesures "urgentes", le nord de l'enclave basculerait au niveau le plus élevé d'insécurité alimentaire, tant en termes d'ampleur que de gravité. France 24 revient sur les critères stricts pour déclarer l'état de famine dans un territoire.
Le déchargement de 200 tonnes de vivres transportées par le navire Open Arms s’est achevé ce samedi 16 mars dans la bande de Gaza. C’est la première fois depuis le début de la guerre, que de l’aide humanitaire est acheminée par la mer.
Un premier bateau chargé de vivres pour la population affamée par plus de cinq mois de guerre est arrivé vendredi au large de la bande de Gaza, au moment où les Palestiniens se rassemblaient sous tension pour la première grande prière depuis le début du ramadan.
Un premier bateau chargé de vivres est en route mercredi pour la bande de Gaza où la population est menacée par la famine, en plus des bombardements, après cinq mois de guerre entre Israël et le Hamas sans trêve à l'horizon.
Selon l’ONG Save the Children, le pays se trouve dans « l’une des pires situations nutritionnelles au monde » après près d’un an de guerre.
Une famine est "imminente" dans le nord de Gaza, prévient le PAM, le Programme alimentaire mondial. 2,2 millions de personnes, soit l’immense majorité de la population, sont menacées, selon l’ONU. Des personnes sont pourtant déjà mortes de faim. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a récemment déploré le décès de 10 enfants qui n’ont pas survécu, faute de nourriture, dans un hôpital gazaoui. Le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, décompte "27 personnes mortes de malnutrition et de déshydratation dans des hôpitaux du nord de Gaza". Pourquoi la famine n’est-elle, dès lors, qualifiée que "d’imminente"?
Le premier ministre Abiy Ahmed nie la grave crise alimentaire qui touche le nord du pays. Les autorités d’Addis-Abeba sont accusées d’abandonner les Tigréens à leur sort afin de parachever la mise à genoux de la province.
Au moins 20 personnes sont mortes de malnutrition et de déshydratation à Gaza, a affirmé, mercredi, le Hamas. Depuis plusieurs mois, ONG et organisations internationales alertent sur les ravages de la malnutrition sur une population palestinienne privée d'accès aux soins. Jean-Raphaël Poitou, responsable Moyen-Orient à Action contre la Faim, s'inquiète d'une forte augmentation du nombre de décès si aucun accord de cessez-le-feu n'est rapidement trouvé entre Israël et le mouvement islamiste.
Ce projet pour acheminer de l’aide humanitaire, annoncé par les Etats-Unis et l’UE, pourrait aboutir dès dimanche, selon la présidente de la Commission. Israël, qui assiège l’enclave et ne laisse entrer l’aide qu’au compte-gouttes depuis le 9 octobre, s’est « félicité » de ce projet.
Après une annonce vendredi de Joe Biden, les Etats-Unis ont réalisé leurs premiers largages de nourriture par les airs. Mais ces ravitaillements aériens, risqués et plus coûteux que par la route, ne seraient «utiles qu’à la marge».
Une étude parue dans la revue Royal Society Open Science ce 28 février révèle une chute du nombre de baleines à bosse de 20 % en neuf ans. La cause de la mort : une famine intenable.
Plusieurs responsables de l’ONU ont déploré ce mardi 27 février devant le Conseil de sécurité la propagation de la famine dans l’enclave palestinienne, assiégée et bombardée par Israël. Le nord du territoire est particulièrement menacé.
Alertant sur une "catastrophe humanitaire", des agences de l'ONU lancent vendredi un appel d'urgence pour l'est de la République démocratique du Congo, en proie à une rébellion qui, selon des sources locales, a encore fait la veille au moins trois morts civils, une mère et ses deux enfants.
Le secrétaire général de l'ONU a jugé "affligeant" mardi que certains gouvernements sacrifient la lutte contre le réchauffement climatique et la faim pour "dépenser sans compter dans l'armement".
Alors que la catastrophe humanitaire se poursuit dans la bande de Gaza, plusieurs pays ont suspendu leur aide à l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens après les accusations d’Israël d’implication avec le Hamas.
Plus d’un an après la fin de la guerre civile, près d’un millier de personnes sont mortes de faim dans la région, où 2 millions d’habitants souffrent de malnutrition aiguë. Une situation qui risque de s’étendre à l’Amhara voisine.

2023

La famine est imminente au Tigré. Les autorités de cette région du nord de l'Éthiopie ont averti vendredi 29 décembre qu'une famine, due à la sécheresse et aux effets persistants de la guerre avec le gouvernement fédéral, qui a duré entre 2020 et 2022, menaçait la quasi-totalité des habitants. Plus de 91 % de la population du Tigré est "exposée au risque de famine et de mort", a déclaré sur X Getachew Reda, le président de l'administration intérimaire de la région, en appelant à l'aide le gouvernement éthiopien et la communauté internationale.
L'armée israélienne a poursuivi mercredi ses bombardements contre le Hamas dans la bande de Gaza assiégée, malgré les pertes civiles qui s'alourdissent de jour en jour et les cris d'alarme face au désastre humanitaire qui frappe le territoire palestinien.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) s'est alarmée du nombre de patients affamés que ses équipes ont rencontrés dans plusieurs hôpitaux de Gaza au cours du week-end.
Le système alimentaire mondial est l'un des secteurs les plus fragilisés par les effets du dérèglement climatique, tout en étant l'un des responsables. Face à ce constat, l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) a dévoilé dimanche une feuille de route pour concilier éradication de la faim dans le monde et objectifs climatiques. Un document inédit alors que le sujet est souvent laissé de côté à la table des négociations.
Un nouvel échange de prisonniers a eu lieu ce mardi soir entre Israël et le Hamas.
Le laboratoire Novo Nordisk, première capitalisation boursière d’Europe, va annoncer jeudi 23 novembre des investissements massifs en France. Il compte produire à Chartres ses médicaments antidiabétiques. Ces derniers, détournés par des millions de personnes pour leur effet coupe-faim, vantés par des stars d’Hollywood et des influenceurs sur TikTok, sont aujourd’hui si vendus qu’ils bouleversent l’industrie agroalimentaire.
Malnutrition aiguë, choléra, dengue, rougeole, paludisme : des millions d’enfants sont exposés alors que le système de santé est extrêmement perturbé par la guerre.
Conflits et instabilité politique, crise climatique, séquelles du colonialisme, guerre en Ukraine génèrent une spirale de la faim sur le continent, pourtant tourné vers la production agricole et l’exportation.
Une journée de sursis et... d’attente. Après une rencontre avec les autorités mardi 3 octobre, les militants contre l’A69 ont donné vingt-quatre heures à Carole Delga, la présidente d’Occitanie, et au gouvernement pour prendre leur décision. Les militants demandent « une médiation » et « une pause » dans le chantier, le temps d’une remise à plat du projet. Si le pouvoir s’obstine, ils affirment qu’ils continueront « jusqu’au bout » leur grève de la faim.
Les militants contre l’autoroute Toulouse-Castres réussiront-ils à sauver des platanes à Vendine (Haute-Garonne) ? Le vendredi 1er septembre marque la fin de l’interdiction d’abattage de ces arbres, en raison de la nidification des oiseaux. Sept platanes pourraient être abattus, précise France 3.
En proie à de violents combats entre paramilitaire et armée régulière depuis avril, le Soudan pourrait être emporté par la guerre et ses conséquences humanitaires désastreuses, selon un communiqué de l'Organisation des Nations unies rendu public vendredi.
L'unique route reliant l'Arménie à l'enclave du Haut-Karabakh, région disputée depuis des décennies entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, est complètement bloquée par l'Azerbaïdjan depuis juillet, après des mois de blocus. Une habitante décrit les difficultés auxquelles est confrontée la population pour se procurer de la nourriture et de l’eau, alors que des morts ont déjà été recensés.
Une centaine de revues médicales du monde entier, dont les plus prestigieuses, ont lancé jeudi un appel à agir d’urgence pour éliminer les armes nucléaires, évoquant la menace d’une famine nucléaire. Comment une telle famine pourrait-elle se produire et quelles seraient ses conséquences ? Explications.
After hottest day ever, researchers say global heating may mean future of crop failures on land and ‘silent dying’ in the oceans
Une pénurie de farine et de pain touche actuellement la province du Sistan-et-Baloutchistan, l’une des provinces les plus pauvres d’Iran. Cette situation a empiré début juillet, causant notamment de longues files d’attente à l’extérieur des boulangeries, où des bagarres ont éclaté. Un homme a même été tué devant l’une d’elles. Pour certaines familles, ces pénuries signifient qu’elles n’ont plus de quoi s’alimenter. 
Infographies - Selon les Nations unies, 9,2 % de la population mondiale souffre de faim chronique, bien plus qu’avant la pandémie de Covid-19. Si des progrès ont été enregistrés en Asie et en Amérique latine, la situation se dégrade fortement au Moyen-Orient, dans les Caraïbes et en Afrique.
Après sept années de hausse, le nombre de personnes souffrant de la faim s'est stabilisé dans le monde en 2022, signe de "modestes progrès" qui ne seront toutefois pas suffisants pour atteindre l'objectif d'éliminer la faim en 2030, ont prévenu mercredi cinq agences de l'ONU.
L’armée du général Bourhane accuse les paramilitaires du général Daglo de ne pas respecter leurs engagements de cessez-le-feu afin d’acheminer de l’aide humanitaire.
« Cela est dû aux graves restrictions de mouvement des personnes et des biens » ainsi « qu’à l’irruption récente du conflit au Soudan », expliquent l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture et le Programme alimentaire mondial.
L'insécurité alimentaire aiguë risque d’augmenter en ampleur et en gravité dans 18 « points chauds » de la faim dans le monde, comprenant un total de 22 pays, selon un nouveau rapport des Nations Unies publié lundi. Le rapport, publié par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM), souligne le risque d'un débordement de la crise soudanaise, augmentant le risque d'impacts négatifs dans les pays voisins, et avertit que le phénomène météorologique El Niño fait craindre des extrêmes climatiques dans les pays vulnérables du monde entier.
L’humanité, « incapable » d’éliminer la faim dans le monde ? C’est ce que pense António Guterres, secrétaire général de l’ONU. Il est monté au créneau à l’occasion de la publication du septième rapport mondial sur les crises alimentaires, réalisé par seize agences internationales (dont l’Unicef et l’ONU). On apprend qu’en 2022, 258 millions de personnes ont eu besoin de l’aide alimentaire d’urgence dans le monde, contre 193 millions l’année précédente. Ce nombre a triplé en six ans, relaie Le Monde.
258 millions de personnes à travers le monde sont désormais touchées par l’insécurité alimentaire aiguë, d’après un rapport publié mercredi 3 mai par plusieurs agences de l’ONU.
Selon un programme de surveillance climatique régional, 23 millions de personnes sont en « insécurité alimentaire aiguë » au Kenya, en Ethiopie et en Somalie.
Cauchemars, difficulté à se projeter dans le futur, angoisses, etc. Les émotions négatives liées aux problèmes écologiques présents ou futurs touchent de nombreuses personnes. En Bourgogne-Franche-Comté, certaines nous livrent...
Changement climatique, insécurité, inflation, pénuries alimentaires : les pays de la région font face à des « défis multidimensionnels », analyse les Nations unies.

2022

Alors que l’Ukraine commémorait samedi le 90e anniversaire de l’Holodomor, la famine provoquée volontairement par le régime stalinien dans les années 1930, plusieurs dirigeants européens, dont certains ayant fait le déplacement dans la capitale ukrainienne, ont promis leur soutien à Kiev face à Moscou.
Ce 26 novembre, les Ukrainiens qui le peuvent ont allumé des bougies, à leurs fenêtres, et sans doute au pied de cette petite fille, sculpture au corps décharné, qui serre des épis de blé contre sa poitrine. Elle fait partie du mémorial Holodomor, à Kiev. Tous les quatrièmes vendredis du mois de novembre, les Ukrainiens commémorent la Grande Famine de 1932-1933, le Holodomor. C’est un événement à la fois fondateur de l’identité ukrainienne, et de sa relation avec la Russie.
Le Malawi, pris dans les affres d’une insécurité alimentaire grandissante, a obtenu un financement d’urgence du Fonds monétaire international, d’un montant de 88,3millions de dollars. Il est le premier pays à bénéficier d’un mécanisme prévu pour faire face aux chocs mondiaux dus à la guerre en Ukraine.
Icône de la "révolution" de 2011, le détenu politique britannico-égyptien Alaa Abdel Fattah, en grève de la faim, a cessé de s'hydrater dimanche. Alors que le monde entier a les yeux rivés sur Charm el-Cheikh, où s'est ouvert la COP27, son cas est devenu emblématique des violations des droits de l'Homme en Égypte. Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a assuré que son gouvernement était "totalement engagé" pour obtenir sa libération.
a Corne de l’Afrique et de nombreuses régions d’Afrique de l’Est sont au cœur d’une sécheresse dévastatrice. Pour la cinquième année consécutive, l’absence de pluie a été enregistrée. Les analystes s’attendent à ce que la sixième – qui débutera en mars prochain – soit également une saison «sans pluie». Alors que les champs sont en jachère et que des millions de têtes de bétail meurent de soif, les pays de la région connaissent une situation d’insécurité alimentaire et humanitaire sans précédent. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, quelque 22 millions de personnes en Ethiopie, en Somalie et au Kenya risquent de mourir de faim.
Depuis 1997, des femmes se succèdent à la tête du Laboratoire de nutrition et d’alimentation humaine de l’université de Dakar et vantent le retour aux aliments locaux.
En amont de la COP27 de Charm-el-Cheikh sur le climat, qui se tiendra en Égypte du 6 au 18 novembre prochains, un sommet de préparation se tient en ce moment à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo. Le pays, qui détient une grande partie de la deuxième forêt tropicale au monde, a bousculé la communauté internationale en refusant désormais de choisir entre lutte contre la pauvreté et lutte contre le changement climatique. Un moyen de pointer le manque de financements des pays riches, qui donne le ton des négociations à venir.
Somalie, Haïti, Kenya, Afghanistan, Guatemala… Le risque de famine progresse de façon alarmante dans le monde et les conséquences du réchauffement climatique aggravent le phénomène. Une étude d’Oxfam sur dix pays particulièrement exposés aux catastrophes climatiques, comme la sécheresse, montre que le nombre de personnes souffrant gravement de la faim y a plus que doublé depuis 2016.
Ce chiffre provient d'un rapport publié mercredi par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM), en parallèle de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.
Enfant de la dalle. Une personne meurt de faim toutes les quatre secondes sur Terre. C’est le message d’alerte qu’ont lancé 238 ONG ce mardi à l’entame de l’Assemblée générale de l’Organisation des nations unies, à New York.
Une personne meurt actuellement de faim dans le monde toutes les quatre secondes, ont dénoncé mardi plus de deux cents ONG, qui demandent aux dirigeants mondiaux réunis à New York "d'agir pour stopper la crise mondiale de la faim". "Les organisations venant de 75 pays ont signé une lettre ouverte pour exprimer leur indignation à l'explosion du nombre de personnes souffrant de la faim et pour faire des recommandations, alors que 345 millions de personnes dans le monde souffrent de faim aiguë, un nombre qui a plus que doublé depuis 2019", soulignent ces 238 organisations dans un communiqué.
L’un des entrepôts pillés contenait 1 400 tonnes de nourriture destinée aux repas scolaires des enfants les plus pauvres. Port-au-Prince a enregistré vendredi sa quatrième journée consécutive de violences.
Des vidéos montrent des habitants de l’île comorienne d’Anjouan tenter de s’emparer de sacs de riz à l’arrière de camions, alors qu’une importante pénurie de cette céréale frappe l’archipel africain depuis plusieurs semaines. Sur place, les habitants doivent s’adapter, et le risque d’une famine est réel assure notre Observateur.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mardi à la "solidarité" et la "coopération" pour faire face aux défis multiples d'un "monde en danger", à l'ouverture de la 77e Assemblée générale des Nations unies.
Martin Griffiths, chef du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU, a lancé un « ultime avertissement » avant une catastrophe qui pourrait intervenir « entre octobre et décembre ».
Alors que la Somalie traverse une 4e saison consécutive de sécheresse, un haut responsable des Nations Unies a alerté, lundi, sur la famine qui menace ce pays de la Corne de l’Afrique, relevant que deux districts pourraient être touchés avant la fin de l’année.
Atmospheric soot loadings from nuclear weapon detonation would cause disruptions to the Earth’s climate, limiting terrestrial and aquatic food production. Here, we use climate, crop and fishery models to estimate the impacts arising from six scenarios of stratospheric soot injection, predicting the total food calories available in each nation post-war after stored food is consumed. In quantifying impacts away from target areas, we demonstrate that soot injections larger than 5 Tg would lead to mass food shortages, and livestock and aquatic food production would be unable to compensate for reduced crop output, in almost all countries. Adaptation measures such as food waste reduction would have limited impact on increasing available calories. We estimate more than 2 billion people could die from nuclear war between India and Pakistan, and more than 5 billion could die from a war between the United States and Russia—underlining the importance of global cooperation in preventing nuclear war.
Au-delà des pertes humaines directes innombrables, le développement d’une guerre nucléaire à l’échelle mondiale pourrait bouleverser totalement le climat. Au point d’entraîner une famine mondiale et la mort de plus de 5 milliards de personnes, selon une étude publiée dans Nature Food lundi 15 août.
L’accord signé en juillet entre Kyiv et Moscou a permis à plusieurs cargos de quitter les ports de la mer Noire. Mais le rythme est trop faible pour vider les silos ukrainiens et les denrées ne vont pas vers les pays les plus menacés par les pénuries, qui seront au menu des discussions entre l’ONU, la Turquie et l’Ukraine.
Des chercheurs de l’université de Rutgers aux États-Unis ont évalué l’impact de l’utilisation des armes atomiques sur le climat et la production alimentaire. Il en ressort que même un conflit atomique limité à l’Inde et au Pakistan entrainerait une réduction de 7 % des rendements agricoles mondiaux dans les 5 années suivant les explosions et pourrait déboucher sur une famine qui provoquerait la mort de 2 milliards de personnes.
La sécheresse actuelle a permis aux "pierres de la faim" de refaire surface sur les bords de l'Elbe.
Des travaux de recherche, indépendants du contexte géopolitique actuel, passent en revue six scénarios de guerre nucléaire. Dans le pire des cas, 5 milliards de personnes risquent de mourir de faim. Sans compter celles qui périront des suites des explosions.
Rome/New York – Le nombre de personnes touchées par la faim dans le monde a augmenté pour atteindre jusqu’à 828 millions en 2021, soit une hausse d’environ 46 millions par rapport à 2020 et de 150 millions depuis l’apparition de la pandémie de covid-19 (1), d’après un rapport de l’ONU qui apporte de nouveaux éléments factuels montrant que le monde s’éloigne de plus en plus de son objectif consistant à mettre un terme à la faim, à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition sous toutes ses formes d'ici 2030.
Premièrement, nos systèmes alimentaires sont toujours très dépendants des énergies fossiles. Notre agriculture intensive est très gourmande en engrais azotés (NdlR : produits à partir de gaz naturel) et en pesticides. L'agriculture utilise également des machines très énergivores.
Les objectifs d'éradication de la faim et de réduction des émissions de gaz à effet de serre agricoles ne seront pas atteints en 2030 si l'agriculture ne "gagne pas en efficacité", estiment l'agence des Nations unies pour l'alimentation (FAO) et l'OCDE dans un rapport.
La crise alimentaire mondiale déclenchée par la guerre en Ukraine va faire des millions de victimes en rendant de larges populations plus vulnérables aux maladies infectieuses, au risque de déclencher une nouvelle crise sanitaire, a averti le responsable du Fonds mondial, organisation qui lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose.
Margarita Simonyan est la directrice de la principale chaîne de la télévision publique russe, RT. Ce média est proche du pouvoir et sert donc également de propagande au régime russe. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, l'Union européenne a d'ailleurs décidé d'interdire la diffusion de la chaîne à l'étranger.
Le chef de la diplomatie européenne, l'Espagnol Josep Borrell, a accusé lundi la Russie de commettre un "véritable crime de guerre" en bloquant des exportations de céréales ukrainiennes au risque d'aggraver le risque de famine dans le monde.
L’inflation touche de plein fouet le continent africain, où même les classes moyennes voient leur pouvoir d’achat se réduire dangereusement. Au Kenya et en Afrique du Sud, cette situation économique, analyse “The Mail & Guardian”, pourrait mener à des tensions sociales et des heurts qui pèseront à terme sur la stabilité de l’État.
La Russie met le monde en danger de famine avec le blocage des exportations de céréales de l'Ukraine et les restrictions sur ses propres exportations, a accusé samedi le chef de la diplomatie européenne, l'Espagnol Josep Borrell.
La crise alimentaire mondiale se profile. Depuis la crise sanitaire, les français redécouvrent les pénuries de matières premières mais depuis quelques mois, ce sont les denrées alimentaires qui sont touchées.
L'ONU s'attend à de "grands nombres" de réfugiés en cas de famines en Afrique en lien avec le manque de céréales ukrainiennes.
Depuis des mois, la Somalie s’enfonce dans une grave crise alimentaire, faisant craindre une répétition de la famine de 2011, qui avait tué 260 000 personnes.
Alors qu’avant le début de la guerre en Ukraine il y avait 150 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë, elles sont aujourd’hui 280 millions, explique Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté, interrogé sur La Première. A cela s’ajoutent, dans une série de pays, "des conflits, des ruptures climatiques, une dette qui les empêche d’acheter des produits alimentaires à des prix exorbitants qui résultent de l’affolement des marchés. Dans ces pays (comme l’Ethiopie, le Sud-Soudan, le Nigéria, le Yémen, l’Afghanistan, la Somalie), le risque de famine se précise d’heure en heure. Malheureusement la communauté internationale n’a pas les moyens de réagir et il y a tout lieu de s’inquiéter pour la vingtaine de pays que la FAO (l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et le Programme alimentaire (PAM) ont identifiés".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky alerte sur les risques de pénuries alimentaires provoqués par le blocage des ports ukrainiens. Selon lui, ce dernier pourrait avoir des conséquences gravissimes et provoquer une “terrible crise alimentaire”.
On dit que l'estomac est le nerf sensible de la révolution. Ainsi, qu'arrive-t-il lorsque la planète ne sait plus se nourrir?
Les spécialistes estiment que le pays de Jair Bolsonaro a régressé de trente ans sur cette question. En 1998, comme aujourd’hui, près de 32 millions de Brésiliens souffraient de la faim.
L’ONU craint « un ouragan de famines » en Afrique, où de nombreux pays sont dépendants du blé importé d’Ukraine ou de Russie.
L’île de l’océan Indien traverse l’une des pires crises économiques de son histoire et les pénuries que subissent les Sri-Lankais depuis des mois menacent désormais les animaux. Les zoos envisageant désormais de relâcher leurs pensionnaires.
Les conflits armés ont aggravé les effets délétères du réchauffement climatique dans la région, et plongé des populations entières, dont des millions de déplacés, en situation d’urgence alimentaire. Leur extrême vulnérabilité est aujourd’hui accentuée par la pandémie de Covid-19 et les conséquences économiques de la guerre en Ukraine.
L'Afrique a été frappée par 14 sécheresses extrêmes rien qu'au cours des deux dernières années, soit bien plus que tout autre continent, et les Nations unies préviennent que quelque 20 millions de personnes sont menacées en Afrique de l'Est cette année, après un nouvel épisode de sécheresse.
Une crise alimentaire mondiale croissante précipite les mesures protectionnistes des pays qui risquent d'aggraver le problème et pourraient conduire à une guerre commerciale plus large, ont déclaré des chefs d'entreprise et des décideurs politiques au Forum économique mondial.
Food supply expert paints grim global picture hunger 05.23.2022 By Arvin Donley NEW YORK, NEW YORK, US — Global wheat inventories currently stand at about 10 weeks of global consumption, a food supply expert said during a special meeting of the United Nations Security Council on May 19. Sara Menker, chief executive officer of Gro Intelligence, an organization that gathers and analyzes global food and agricultural data, said she disputes official government agency estimates that put global wheat inventories at 33% of annual consumption, countering inventories are closer to 20%. “It is important to note that the lowest grain inventory levels the world has ever seen are now occurring while access to fertilizers is highly constrained, and drought in wheat growing regions around the world is the most extreme it’s been in over 20 years,” Menker said. “Similar inventory concerns also apply to corn and other grains. Government estimates are not adding up.” Menker told the security council that while much of the blame
Alors que la COP15 Désertification se tient jusqu'au vendredi 20 mai à Abidjan, en Côte d'Ivoire, plusieurs rapports ont été publiés sur l'état très inquiétant de la planète. Le plus récent, publié par Oxfam ce mercredi 18 mai, estime que la faim fait une victime toutes les 48 secondes en Afrique de l'Est. Si le continent est le plus touché par les épisodes de sécheresse, l'Europe n'est pas épargnée non plus avec une vague qui frappe actuellement la France.
2,3 milliards de personnes sont touchées par la sécheresse selon un rapport de l’ONU. Solutions ? Des pratiques agricoles économes en eau et plus de végétarisme.
Sécurité alimentaire, conflits, migrations.. la dégradation des terres, qui concerne aujourd'hui 40 % des terres de la planète, sera au cœur de la COP15 désertification qui se tient jusqu'au 20 mai en Côte d'Ivoire. 196 États sont attendus à Abidjan au moment où une sécheresse historique frappe la corne de l'Afrique, menaçant de faim des millions de personnes.
Les graines de nouvelles "émeutes de la faim" sont-elles plantées en Afrique sub-saharienne ? Un peu tôt pour le dire, mais la flambée des prix alimentaires fait craindre au Fonds monétaire international des "troubles sociaux" sur le continent.
La guerre en Ukraine a aggravé une situation déjà tendue. Le prix de plusieurs produits alimentaires de base a atteint un record en mars. Une crise mondiale se profile tandis que le bétail et les biocarburants continuent de détourner une part importante de la production céréalière.
Le Kenya, la Somalie et l’Éthiopie doivent faire face à de longs mois de sécheresse qui ont ravagé les cultures et le bétail.



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