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2021

La pollution générée par le plastique est plus complexe qu’elle n’y paraît. Saviez-vous que les microplastiques voguant sur l’eau déplacent des espèces invasives ? Qu’en absorbant les antibiotiques ils favorisent l’antibiorésistance ? Des chercheurs au CNRS font le bilan de leurs inquiétantes découvertes. Des solutions naissent, doucement.

2020

La pollution plastique affecte en effet l’ensemble de planète. Elle est présente dans les plantes , les neiges de l’Arctique, les mers, les océans… Aujourd’hui, des petits morceaux de microplastiques ont aussi été détectés à l'intérieur de tissus humains. C’est la conclusion d’une étude menée par l’université d’Arizona.
Des chercheurs britanniques estiment que l’océan Atlantique pourrait contenir jusqu'à 200 millions de tonnes de particules des microplastiques les plus courants. D'après les évaluations précédentes, l'ensemble des déchets plastiques versés dans cet océan était plutôt de l'ordre de 17 millions de tonnes - soit dix fois moins.
Une étude américaine révèle qu'en un an, des fragments de microplastiques ont voyagé dans l'atmosphère. Au total, plus de 1 000 tonnes de plastiques auraient voyagé comme la pluie. Le plastique n'étant pas biodégradable, les déchets qui en sont composés se décomposent peu à peu et prennent la forme de microparticules. On les retrouve déjà en grande quantité dans les océans,
Une équipe de chercheurs annonce avoir identifié la plus grande concentration de microplastiques enregistrée sous le lit océanique.
Les déchets plastique ont désormais envahi presque chaque recoin des océans. À tel point qu’une nouvelle étude révèle en avoir découvert dans les entrailles de créatures habitant les abysses. Ces crustacés, semblables à de petites crevettes, vivent dans les plus profondes fosses océaniques connues sur Terre. Des microplastiques, ces minuscules morceaux de plastique qui mesurent moins de cinq millimètres, ont été retrouvés dans chacune de ces fosses et dans les entrailles de 72 % des amphipodes prélevés.
Toutes les eaux d'évacuation, d'origine domestique, industrielle ou hospitalière, sont pourtant traitées - du moins dans les pays développés - par des stations d'épuration. Mais ces installations, qui éliminent les pollutions azotées, carbonées ou phosphorées, n'ont dans leur cahier des charges aucune obligation concernant les résidus médicamenteux. Ceux-ci ne sont que "partiellement" détruits,

2019

Les humains ingèrent et respirent des dizaines de milliers de particules de plastique chaque année, selon des recherches publiées mercredi.Ces micro-plastiques, venus de la dégradation de produits aussi divers que les vêtements synthétiques, les pneus, les lentilles de contact..., se retrouvent désormais partout sur la planète, sur les plus hauts glaciers comme dans le fond des océans.
Une étude récente, menée dans les Pyrénées françaises et publiée dans la revue Nature Geoscience, révèle que même les régions montagneuses isolées sont exposées à une pluie continue de particules de plastique qui sont en suspension dans l’air. Les vents transportent ces particules sur des distances qui atteignent au moins 95 km, et probablement plus.

2018



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