Marek Hudon

OA - Liste

2024

Le Parlement européen a validé la proposition faite par la Commission de « se retirer » du texte permettant aux entreprises de demander des dédommagements à un Etat dont les décisions affectent sa rentabilité.
Le Traité sur la Charte de l’Énergie (TCE) est un accord multilatéral signé en 1994 qui visait initialement à sécuriser les approvisionnements énergétiques de l’Europe de l’Ouest dans les pays de l’ex-bloc soviétique, en protégeant les investisseurs étrangers des impacts économiques négatifs éventuels résultant de changements législatifs décidés par les États postérieurement aux investissements réalisés. Le traité donne à cet effet la possibilité aux investisseurs d’attaquer ces États dans des tribunaux d’arbitrage privés et de demander des compensations financières conséquentes. Dans cette fiche, nous expliquons ce qu’est le TCE et nous montrons à quel point il constitue un obstacle à la lutte contre le changement climatique.
Réunissant une trentaine de pays, un sommet visant à accélérer les investissements dans la production d’énergie nucléaire s’est tenu jeudi à Bruxelles. Au cœur des discours, l’argument-roi du retour en grâce de l’atome : la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Une fausse solution climatique, dénoncent experts et militants écologistes. Décryptage
Les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie ont progressé de 1,1% l’an passé pour atteindre un niveau record de 37,4 milliards de tonnes, annonce ce vendredi 1er mars l’Agence internationale de l’énergie.
Le déploiement de petites centrales hydroélectriques sur les torrents alpins est en pleine croissance selon les données recueillies par Reporterre. Bien des maires sont ravis mais la biodiversité trinque.
Une chambre de magma sous le cratère volcanique de Krafla en Islande pourrait potentiellement découler sur une source d’énergie géothermique quasi illimitée.

2023

Le dossier sur la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires en Belgique connaît un nouveau rebondissement.
Le Parlement européen et les États membres ont trouvé un accord sur une nouvelle législation.
Les stocks d’uranium enrichi s’élèveraient à 4 486,8 kilos, soit plus de 22 fois la limite autorisée par l’accord international de 2015 encadrant les activités atomiques de Téhéran.
Le professeur de management Robert Bell dénonce, dans une tribune au « Monde », les mécanismes de greenwashing utilisés par les majors du pétrole, qui restent dépendantes du développement des énergies fossiles.
Remettre la courbe des émissions mondiales de gaz à effet de serre sur une trajectoire compatible avec un réchauffement contenu à 1,5°C «reste possible, mais très difficile». C’est ce qu’a annoncé, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport annuel, qui paraît ce mardi.
Nous avons peut-être franchi un « point de basculement » irréversible qui fera du solaire la source énergétique dominante d’ici 2050, suggère une nouvelle étude.
Dans un nouveau rapport, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) estime que le déploiement mondial de technologies clés telles que les énergies renouvelables, les véhicules électriques et les pompes à chaleur est si rapide que la demande de charbon, de pétrole et de gaz naturel devrait atteindre son maximum d'ici 2030.
Dans un pays qui produit énormément d’énergie hydraulique, les consommateurs des villes d’Oslo et Bergen profitent d’une électricité gratuite ce lundi 4 septembre, après un été très pluvieux en raison du dérèglement climatique.
Faut-il attendre que la Belgique se fasse attaquer pour quitter le Traité sur la charte de l’énergie?
Des chercheurs ont conçu un prototype de supercondensateur à base de ciment, de noir de carbone et d’eau, capable de stocker de grandes quantités d’énergie sur une longue durée.
Le marché de ces minerais indispensables à la production de batteries, d’éoliennes et panneaux solaires a doublé entre 2017 et 2022 et est encore très dépendant d’un petit nombre de pays.
Est-ce la fin du Traité pour la charte de l'énergie ? La Commission européenne a proposé de sortir de cet accord, considéré comme une épée de Damoclès pour la transition énergétique du continent. Alors que dix pays ont annoncé qu'ils se retiraient du Traité, l'étau se resserre.
L’AIEA a validé mardi 4 juillet le plan du gouvernement japonais pour se débarrasser de 1,33 million de tonnes d’eau contaminée, stockée sur le site bientôt arrivé à saturation de la centrale ravagée par la catastrophe nucléaire de 2011.
«L’énergie a quitté les mains belges depuis longtemps!» Fabienne Marchal n’a pas attendu la flambée des prix pour «flipper»… Mais son «flip», elle en a fait un moteur. Depuis 2007, cette ingénieure des mines passée par l’administration wallonne tente de relocaliser l’électricité, grâce à un modèle: la coopérative citoyenne. Elle est un des fers de lance du fournisseur Cociter, qui, depuis la guerre en Ukraine, a vu son nombre de clients exploser.
Le pic de la demande pétrolière pourrait être atteint avant la fin de la décennie, estime l’AIE. Cette année, la production atteindra malheureusement un record autour de 102 millions de barils/jour.
Des scientifiques ont réussi à transmettre de l’énergie solaire depuis l'espace vers la Terre. Cette percée pourrait surmonter les défis de l'intermittence de l'énergie solaire, démocratiser l'accès à l'énergie et transformer radicalement notre futur énergétique, en particulier dans les régions éloignées.
Lorsque l'on commence à s'intéresser aux enjeux écologiques, on prend rapidement conscience de l'importance de l'énergie comme facteur déterminant de l'impact des sociétés humaines sur son environnement. Le concept d'esclave énergétique vulgarisé par Jean-Marc Jancovici dans ses interventions en est l'une des illustrations marquantes. Qu'est-ce qu'un regard approfondi sur l'histoire des sociétés humaines par le prisme de l'énergie peut nous apprendre de plus ? Spoiler alerte : cela change radicalement notre manière d'approcher les questions de transition écologique ! De la révolution cognitive au développement de l'agriculture et jusqu'à la naissance de la religion du progrès, je vous propose de découvrir le rôle fondamental de l'énergie et ses implications sur nos futurs possibles en plongeant dans ce nouvel épisode de Ozé le podcast avec l'enseignant-chercheur Victor Court, auteur du livre L'emballement du monde.
Le chercheur Pierre Veltz et le consultant Grégory Richa rappellent, dans une tribune au « Monde », qu’il faut agir sur tous les fronts : conception, marketing, design ; fabrication, distribution et logistique ; fin de vie et recyclage ; modes d’usage et modèles économiques
Au lieu de venir sans cesse avec de nouvelles législations en matière de climat, la Commission européenne ferait mieux d’évaluer sa politique climatique, en la confrontant avec la réalité, estime la ministre flamande de l’Énergie, Zuhal Demir, pour qui l’accent européen devrait être mis sur l’adaptation aux changements climatiques plutôt que sur l’adoption d’objectifs toujours plus ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Ce TCE anachronique, est un obstacle à la lutte contre le réchauffement climatique. Favorisant les plaintes en arbitrage venant de multinationales et de fonds d’investissement, il dissuade les États de prendre des mesures d’intérêt public en matière d’énergie renouvelable.
Des chercheurs ayant pris part à une étude internationale dont les conclusions ont été publiées le 17 avril ont estimé que la Terre avait piégé, en un demi-siècle, une énergie équivalente à 25 milliards de bombes atomiques.
À l’heure où le climat s’emballe et où la France, comme d’autres, doit sortir le plus vite possible du pétrole et du gaz, nous n’avons plus de temps à perdre avec les fake news qui circulent sur l’énergie. Pour outiller le public et éclairer le débat, nous avons mitonné un nouveau poster sur l’énergie téléchargeable gratuitement.
Il ne se passe pas un jour, ces derniers mois, sans qu’une problématique énergétique soit évoquée dans l’actualité, que ce soit sous l’angle économique, environnemental, social et/ou (géo)politique. Ces tensions nous indiquent que nous devons modifier en profondeur nos manières de produire et de consommer l’énergie. C’est ce que nous explique le physicien et philosophe Grégoire Wallenborn, chercheur et enseignant à l’Institut de gestion de l’environnement et d'aménagement du territoire de l’ULB 1 .
Source pour tous ces chiffres : Energy Key Data - Février 2023, SPF Economie, https://economie.fgov.be/fr/publications/energy-key-data-fevrier-2023
Il est désormais possible de mettre en place à Bruxelles des partages d’énergie renouvelable. Explorons ces possibilités offertes à toutes et tous pour combiner écologie et cohésion sociale.
J’ai découvert Vincent Mignerot par youtube et grâce à ses nombreuses conférences, toujours longues et instructives, passionnantes. Je l’ai contacté une première fois pour mieux connaître l’association Adrastia. Nous avons échangé un peu au sujet de nos actions et nos espoirs. Puis, lors de sa conférence donnée au Shift Project,
Les énergies renouvelables, comme l’éolien et le solaire, ne sont pas toujours fiables. Le stockage de l’énergie est donc devenu un élément crucial de la transition énergétique, ont rapporté des conférenciers au congrès annuel de l’Association américaine pour l’avancement des sciences (AAAS), début mars à Washington.
Marc Benoit, chercheur agro-économiste à l'INRAE, évoque la consommation d'énergie du secteur agricole, et les mutations de la transition énergétique.
Jugé anachronique et désavantageux pour les Etats, ce traité représenterait un frein à la transition énergétique.
Le nickel et le chrome sont notamment concernés, et le pays cherche des partenaires pour investir dans le traitement du cobalt, du tantale, de l’étain et du lithium.
Le risque de coupures, cet hiver, nous a confrontés à la dépendance de notre société à l’électricité. Son abondance est un mythe, rappellent les sociologues Alain Gras et Gérard Dubey. Gérard Dubey est sociologue et professeur à l’Institut Mines-Télécom Business School. Alain Gras est professeur émérite de socioanthropologie des techniques à l’université Paris 1-Sorbonne. Ils ont coécrit La servitude électrique — Du rêve de liberté à la prison numérique (Seuil, 2021). Reporterre — L’hiver a été marqué par un (...)

2022

Le marché de quotas de l’énergie pourrait permettre plus de justice sociale qu’une réduction uniforme de 10 % pour toutes les entreprises.
Le partage d’énergie permet à tous ceux qui le souhaitent de bénéficier d’énergie renouvelable sans pour autant disposer d’une installation à domicile. Ce partage est aujourd’hui possible en région bruxelloise et pourra l’être prochainement en Wallonie. C'est une solution intéressante du point de vue écologique, économique et social, au regard des crises actuelles.
Le traité sur la charte de l’énergie (TCE) est un accord multilatéral signé en 1994 qui visait initialement à sécuriser les approvisionnements énergétiques de l’Europe de l’Ouest dans les pays de l’ex-bloc soviétique en protégeant les investisseurs étrangers des impacts économiques négatifs éventuels résultant de changements législatifs décidés par les États postérieurement aux investissements réalisés. Le traité donne à cet effet la possibilité aux investisseurs d’attaquer ces Etats dans des tribunaux d’arbitrage
Depuis le début du conflit entre la Russie et l'Ukraine, l'Europe subit petit à petit un rationnement énergétique l'obligeant à s'inscrire dans une transition forcée. Entre dépendance énergétique, flambée des prix du gaz et de la facture d'électricité, ou encore fragilisation des centrales nucléaires... Face à cette période de crise énergétique, quelles stratégies se profilent pour l'avenir ? Nicolas Meilhan, conseiller scientifique et membre des Econoclastes, nous donne des éléments de réponses.
Théâtres, écoles, universités, bureaux de poste, piscines, bains, stades, pâtisseries, hôtels… L’explosion des prix du gaz et de l’électricité n’épargne aucun secteur et nombre d’entrepreneurs risquent de cesser définitivement leur activité, déplore le site “Telex”.
Sept Etats membres ont déjà annoncé leur retrait de ce Traité qui menace la transition bas carbone. Mais d’autres batailles juridiques s’avèreront nécessaires.  A l’origine, le Traité de la Charte de l’Energie (TCE), ratifié en 1994 par une cinquantaine de pays, dont ceux de l’ex-bloc soviétique, visait à sécuriser l’approvisionnement de l’Europe de l’Ouest en énergies fossiles.   Depuis lors, la Communauté internationale s’est engagée dans l’Accord de Paris sur le Climat et l’Europe dans l’ambitieux Green deal pour un continent zéro carbone en 2050.  Or le TCE est aujourd’hui le traité le plus utilisé par les géants des énergies fossiles pour attaquer, devant des tribunaux internationaux d’arbitrage, les États qui prennent des mesures en faveur de la transition énergétique bas carbone.  A l’heure actuelle, on recense plus de 136 litiges, majoritairement intra-européens. 
Les signataires du texte devaient se retrouver pour moderniser ce traité, mais ils ne se sont pas entendus sur le projet. Le traité est vu comme un frein majeur par ceux qui veulent lutter activement contre le réchauffement climatique.
Toute la matière de la forêt est produite à partir de l’énergie de la lumière du soleil et de la richesse du sol. Cette énergie est récupérée par les arbres et plantes, qui construisent la forêt avec leur « corps ». Une multitude d’organismes prospèrent dans cet habitat et s’échangent constamment de l’énergie sous forme de nutriments, qui sont selon les espèces, des végétaux, d’autres espèces vivantes ou leurs cadavres. 
Le courant passe mal. La 27ème conférence des Nations unies (COP27) sur le climat est percutée par la crise énergétique mondiale, au point de risquer l’avarie. Retour sur ses origines et la façon dont elle perturbe aujourd’hui les négociations.
Les intentions de retrait s’enchaînent. Après l’Espagne, les Pays-Bas et la France, la Slovénie et l’Allemagne ont officiellement annoncé, les 10 et 11 novembre, leur volonté de sortir du Traité sur la charte de l’énergie (TCE). Début octobre, les parlementaires polonais avaient également voté un texte allant dans ce sens.
Le traité sur la charte de l’énergie (TCE) est un accord multilatéral signé en 1994 qui visait initialement à sécuriser les approvisionnements énergétiques de l’Europe de l’Ouest dans les pays de l’ex-bloc soviétique en protégeant les investisseurs étrangers des impacts économiques négatifs éventuels résultant de changements législatifs décidés par les États postérieurement aux investissements réalisés. Le traité donne à cet effet la possibilité aux investisseurs d’attaquer ces Etats dans des tribunaux d’arbitrage privés et de demander des compensations financières conséquentes.
Selon le commissaire européen à l’Économie, Paolo Gentiloni, le «choc de la guerre» en Ukraine est «en train de prendre le dessus». L’inflation devrait finalement atteindre 8,5 % en 2022 et 6,1 % en 2023.
Après la France, l'Espagne et les Pays-Bas, l'Allemagne va à son tour sortir du Traité de la Charte de l'Energie, vieux de 30 ans et accusé d'entraver les ambitions climatiques, a annoncé vendredi le gouvernement allemand. "Nous orientons de manière conséquente notre politique commerciale sur la protection du climat et en conséquence, nous nous retirons du Traité sur la Charte de l'Energie", indique la secrétaire d'Etat au ministère de l'Economie et de la Protection du climat, Franziska Brantner, dans un communiqué.
La France va se retirer du Traité de la Charte de l'Energie (TCE), un accord international vieux de 30 ans très protecteur des investissements privés dans les énergies fossiles, a annoncé vendredi le président Emmanuel Macron. "La France a décidé de se retirer du traité sur la charte de l'énergie, ce qui était un point important demandé par beaucoup", a déclaré le chef d'État en marge d'un sommet européen à Bruxelles. Ce traité est censé s'appliquer encore vingt ans après le retrait d'un pays signataire.
Les écologistes parlent d’une « immense victoire » et d’une « excellente nouvelle ». Emmanuel Macron a annoncé le 21 octobre que la France allait se retirer du Traité sur la charte de l’énergie (TCE).
Dans une lettre, une trentaine d’organisations de la société civile demandent aux membres du gouvernement de sortir la France du Traité sur la charte de l’énergie. Ce texte climaticide plombe la transition écologique.
Les collectifs "On ne paiera pas" et "Wij betalen niet" ont annoncé lundi le lancement d’une campagne nationale pour dénoncer la hausse des prix de l’énergie, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté. Ils demandent une baisse des montants sur les factures mais également que le secteur de l’énergie quitte les marchés privés.
Eau secours. Alors que la sécheresse assoiffe toujours la quasi-totalité des départements français et à l’entame d’un hiver au cours duquel les factures vont s’alourdir, il est plus nécessaire que jamais d’apprendre à réduire notre consommation d’eau. Mais par où commencer ?
Le 30 septembre dernier, les ministres européens de l’Energie ont validé les mesures d’urgence proposées par la Commission européenne pour soulager les ménages et entreprises étranglés par les factures. Sur le front de la sobriété, ils se sont accordés sur un objectif contraignant de réduction de la demande d’électricité d’au moins 5 % pendant les heures de pointe. Sur celui de la solidarité, les ministres ont approuvé les deux mécanismes élaborés pour capter les surprofits des entreprises énergétiques. Ils devraient en outre s’entendre dans les jours qui viennent sur un plafonnement des prix du gaz en Europe.
A travers cinquante mesures chiffrées et détaillées, l’association négaWatt propose une voie vers la sobriété énergétique. Ces actions qui agissent sur la consommation d’électricité, de gaz et de pétrole, si elles sont mises en place, permettraient de réduire de 13% la consommation énergétique française. Les économies sont notamment concentrées sur le gaz et l’électricité.
Le choc pétrolier de 1973 avait chamboulé le marché mondial de l’énergie. Et il avait déjà fallu se serrer la ceinture, comme aujourd’hui cinquante ans plus tard, avec la crise provoquée par la guerre en Ukraine. En 1973, on ne manquait pas d’idées. Mais voilà. On a été loin de vraiment les appliquer. Une fois la crise digérée, les bonnes résolutions ont été un peu oubliées.
Les Vingt-Sept veulent notamment faire face à l’envolée des prix en récupérant une partie des superprofits des producteurs d’énergie pour les redistribuer aux consommateurs.
Après un été apocalyptique et un hiver pétri d’incertitudes sur la capacité du pays à affronter la crise énergétique, les deux grandes chaînes de télévision se transforment pour mieux traiter des enjeux environnementaux et leur accorder plus de temps d’antenne. Après Radio France qui a annoncé son "Tournant" à la rentrée, TF1 et France Télévisions bousculent leurs grilles, programmes, organisations et lignes éditoriales pour mieux prendre en compte la transition écologique.
À contre-courant. Cet hiver, il faudra peut-être choisir entre sobriété choisie et coupures subies, ont prévenu les gestionnaires de réseau d’énergie (Vert). De façon inédite, ils comptent sur des dispositifs citoyens pour empêcher les délestages, voire éviter d’allumer les centrales les plus polluantes.
Ça pull. L’approvisionnement de la France en énergie est fragilisé comme jamais par des crises aux origines multiples. Pour espérer passer l’hiver sans encombres, les gestionnaires de réseau de gaz et d’électricité espèrent un élan généralisé de sobriété.
Réduire le prix de l’énergie pour les entreprises, c’est octroyer une prime proportionnelle à la pollution. Qu’y aurait-il de plus absurde ?
Après l’Espagne, l’Italie ou encore l’Allemagne, c’est au tour de la France de subir de façon très concrète les foudres du Traité sur la charte de l’énergie (TCE). Ce texte permet aux investisseurs d’attaquer un pays qui changerait sa politique énergétique en leur défaveur. Ici, c’est le producteur d’énergie renouvelable allemand Encavis AG qui attaque Paris pour avoir modifié ses tarifs de rachat sur le photovoltaïque. De nombreuses personnalités et ONG appellent l’Union européenne à sortir du TCE.
Affirmant être en incapacité de faire face à l'explosion de la facture énergétique, la société Vert Marine a fermé une trentaine de piscines et lancé un appel aux autorités.
Ne plus payer sa facture d’énergie. Un million de Britanniques ont rejoint le mouvement "Don’t pay" face à la flambée des prix de l'électricité et du gaz. Partout en Europe, la tension monte, contenue par les différents boucliers gouvernementaux. Mais c’est la "pertinence du marché de l’énergie" qui doit être remise en cause. Seule solution à suivre : la réduction de la consommation d’énergie.
À partir du jeudi 1er septembre, Gazprom cessera ses livraisons de gaz au fournisseur français Engie, a annoncé le géant russe mardi 30 août. Pour la presse étrangère, ce n’est qu’un aperçu de ce qui attend les pays européens cet hiver.
Le numérique contribue pour 3 % aux émissions de CO2, selon une étude suisse. La diffusion en flux de vidéos est le service le plus gourmand en bande passante. Pour réduire la consommation d’électricité, il faudrait privilégier le son, diminuer la résolution ou la taille de l’écran.
Déjà confrontée à de longues coupures d’électricité, l’Afrique du Sud fait en plus face à un fléau qui vient accentuer la précarité énergétique : le vol de câbles électriques, qui engendre la paralysie des services essentiels à la vie de tous les jours.
Conséquence directe de la guerre en Ukraine, et de ses effets sur les prix de l’électricité et du gaz, le bénéfice de l’entreprise française a atteint 5,7 milliards de dollars au deuxième trimestre 2022, quand celui du britannique Shell a été multiplié par cinq.
En 1973, un choc pétrolier frappe la France et ses voisins européens. Des mesures sont prises pour réduire la consommation de pétrole et d’énergie, comme la réduction de la vitesse sur les autoroutes à 120 km/h ou la limitation du chauffage. Cinquante ans plus tard, les Français sont-ils prêts à appliquer ces règles de sobriété énergétique ? On a posé la question à une sociologue.
La France, comme l’Union européenne, doit s’affranchir de ce texte favorable aux géants de l’énergie, dont les règles datent d’une époque révolue où la reconstruction de la planète l’emportait sur sa préservation, estiment les experts du climat Santiago Lefebvre et Yamina Saheb dans une tribune au « Monde ».
La major britannique BP a publié ce 28 juin son « Statistical Review of World Energy 2022 » qui fait partir des principales publications statistiques portant sur l'énergie. État des lieux en infographies.
Le soleil est un astre qui anime les humains depuis fort longtemps au travers d’histoires, de mythes, de religions, de discussions autour de la machine à café et de rêves de sociétés futuristes alimentées uniquement par son énergie infinie et sans conséquence. Toute la question est de connaître les éventuelles limites physiques à cette énergie primaire bas-carbone qui laverait nos sociétés plus vert que vert et disponible en senteur : dogmatisme, greenwashing ou sobriété. En effet, comme pour tout produit, il faut bien lire les petites lignes car, tôt ou tard, quelqu’un doit toujours payer l’addition.
Le Traité sur la Charte de l’énergie (TCE, « Energy Charter Treaty » en anglais) est un accord multilatéral qui fixe « un cadre juridique destiné à promouvoir la coopération à long terme dans le domaine de l’énergie ». Ouvert à la signature en décembre 1994 et entré en vigueur en avril 1998(1), ce Traité devait à l’origine permettre en particulier de faciliter la coopération énergétique avec les pays d'Europe de l'Est et d'ex-URSS.
Les investissements dans de nouveaux projets d’exploitation de combustibles fossiles ne bénéficieront plus d’une protection juridique sur les territoires de l’UE et du Royaume-Uni en vertu d’un accord conclu vendredi 24 juin en vue de réformer le traité sur la Charte de l’énergie (TCE) de 1994.
Emmanuel Macron a annoncé que la France allait sortir du Traité sur la Charte de l’Energie (TCE), un traité accusé de protéger les énergies fossiles. En juin dernier, les Etats européens avaient décidé de réformer le texte plutôt que de s'en retirer, une décision en demi-teinte qui avait déçu certains experts scientifiques et les associations de défense de l'environnement.
Cinq jeunes Européens portent plainte, mardi, devant la Cour européenne des droits de l’homme contre plusieurs Etats signataires de cet accord, estimant qu’il ne permet pas le respect de l’accord de Paris sur la lutte contre le réchauffement climatique.
Le stockage de l’électricité constitue « une brique essentielle de la transition énergétique » selon les termes de la CRE, compte tenu des besoins croissants de flexibilité sur les réseaux. Et « les phénomènes météorologiques extrêmes amenés à se multiplier et à se renforcer amplifient encore ces besoins de stockage d’électricité, car les dérèglements en cours peuvent avoir des impacts majeurs côté offre (disponibilité de l’hydro, régime de vent, refroidissement des réacteurs nucléaires), acheminement (destructions des infrastructures) et demande (pics de consommation liés aux besoins de production de froid ou de chaleur) ».
La pandémie de Covid-19 a « largement contribué à ralentir les progrès vers un accès universel à l’énergie », déplorent 5 organisations internationales (Département des Affaires économiques et sociales des Nations unies, AIE, Banque mondiale, Irena et OMS) dans leur rapport annuel sur le sujet(1) publié le 1er juin. État des lieux. Les objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 de l’ONU
Face à la crise énergétique exacerbée par la guerre en Ukraine, la demande en gaz naturel liquéfié (GNL) devrait dépasser l'offre d'ici la fin de l’année, selon les recherches de Rystad Energy. La demande mondiale devrait ainsi atteindre 436 millions de tonnes en 2022, dépassant l'offre disponible qui est estimée à 410 millions de tonnes. "Une tempête hivernale parfaite pourrait se former pour l'Europe alors que le continent cherche à limiter les flux de gaz russes", préviennent les analystes. Ils affirment que le soulagement ne pourrait intervenir qu’après 2024.
Bernard Laponche (84 ans) est un ingénieur polytechnicien, physicien de formation. Ancien ingénieur nucléaire au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et conseiller de la ministre de l’Environnement Dominique Voynet, il est désormais consultant international dans les domaines de l’énergie et de l’efficacité énergétique et membre des associations Global Chance et Énergie partagée. Il est depuis les années 1970 un pilier des luttes anti-nucléaires en France.
Les entreprises de l’agroalimentaire, de l’énergie et de la pharmacie sont dans la ligne de mire de l’ONG, qui propose une taxation exceptionnelle sur les bénéfices de la pandémie.
Le géant de l’énergie envisage de construire un méga pipeline en Ouganda et en Tanzanie. Les défenseurs de la cause climatique, environnementale et sociale, appellent le gouvernement belge à exprimer son opposition à un tel projet.
La France est en retard sur ses objectifs de transition énergétique » mettait en garde l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) en Octobre 2021. Mais de quoi parle-t-on au juste ? Dans cet épisode, je reçois Maxence Cordiez, co-auteur du livre Énergies chez Tana Éditions pour en discuter.
« L’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie européenne va renforcer notre dépendance à la Russie », constate Greenpeace. L’ONG a publié le 17 mai un rapport sur les pressions exercées par des entreprises russes – telles que Gazprom, Lukoil et Rosatom – et par le gouvernement français pour que le gaz fossile et l’énergie nucléaire fassent partie de la taxonomie européenne.
A vrai dire, la dépendance actuelle de l’Europe est immense et implique de développer, tant du point de vue de l’énergie que du point de vue des matières premières, des analyses approfondies sur les possibilités de réduire les besoins et donc la demande.
L’électricité vendue dans les fermes de cryptomonnaies a rapporté plus de 6 millions de dollars à Hydro-Manitoba en 2021-2022, selon des données obtenues par Radio-Canada. Elles ont consommé plus de 107 mégawattheures, soit l’équivalent de l’énergie consommée en un an par 10 000 maisons.
Les voitures électriques ne sont pas la panacée contre la pollution de l’air. Tel est le résultat d’une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) publiée fin avril. Contrairement aux véhicules thermiques, les voitures électriques n’émettent ni oxydes d’azote, ni dioxyde de carbone, ni composés organiques volatiles. Elles émettent en revanche une quantité importante de particules fines. La cause : le poids important de leurs batteries, qui contraint les constructeurs à utiliser des pneus plus larges. En frottant sur la chaussée, ces derniers émettent des PM10 (des particules d’une taille inférieure à 10 micromètres), qui finissent leur course dans les poumons des riverains au péril de leur santé.
Soirée débat organisée par les Groupes Bibliques Universitaires (www.gbu.fr) et A Rocha France (www.arocha.fr). Modération de la soirée : Joseph Gotte Jean-Marc JANCOVICI est ingénieur de l’Ecole polytechnique, consultant et spécialiste de l’énergie et du climat. Membre du Haut Conseil pour le climat auprès du Premier Ministre, il est également professeur à l’Ecole des Mines, conférencier, auteur de livres et chroniqueur indépendant. Il est connu pour son travail de sensibilisation et de vulgarisation sur les thèmes de l’énergie et du réchauffement climatique. Il est cofondateur et associé de la société de conseil Carbone 4 et président et fondateur du groupe de réflexion The Shift Project. Sa bande dessinée Un Monde Sans Fin (écrite avec Christophe Blain), et le Plan de Transformation de l’Economie Française, édité par le Shift Project, se placent tous les deux en tête des ventes d’ouvrage en France début 2022. Jean-François MOUHOT est docteur en histoire, conférencier et directeur d'A Rocha France, une org
«Comment faire des économies, réduire la dépendance à l’égard de l’énergie russe, soutenir l’Ukraine et aider la planète ?» Vaste ambition, mais aux grands maux les – petits – moyens. L’Agence internationale pour l’énergie (AIE) s’est associée à la Commission européenne pour tenter de «réduire les factures énergétiques, réduire les revenus des combustibles fossiles russes, aider l’Ukraine et soutenir l’action climatique». Les deux partenaires publient ainsi ce jeudi une liste de gestes à mettre facilement en œuvre au quotidien. Faire souffler planète et portefeuille
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié ce 20 avril un rapport consacré à la situation énergétique de la Belgique dans lequel elle appelle le pays à donner « une poussée majeure aux énergies propres »(1).
Un de plus. Un huitième réacteur nucléaire d’EDF, celui de Cattenom 3 (Moselle), présenterait des fissures au niveau des soudures de son circuit d’injection de sûreté – une pièce très importante en cas d’accident, puisqu’elle permet d’asperger en urgence le cœur en surchauffe d’eau borée pour éviter la fusion du combustible et un accident type Tchernobyl ou Fukushima. C’est ce qu’a affirmé une source syndicale au site d’information spécialisé sur l’énergie Montel, qui a révélé l’information mercredi 13 avril. Le réacteur, mis à l’arrêt le 26 mars pour des contrôles, ne devrait pas redémarrer avant le 14 août – trois mois et demi plus tard que prévu.
En Allemagne, la coalition au pouvoir a présenté un vaste plan d’accélération du développement des renouvelables. Objectif : en finir avec l’énergie fossile dès 2035.
Dans les discours politiques, les expressions comme maîtrise de la demande d’énergie (MDE) ou économie d’énergie, sont de plus en plus remplacées par la notion de « sobriété ». Cette notion interroge tout à la fois le modèle économique, le mode d’organisation collective, les modes de vie et les fameux comportements.
Comment rendre un bâtiment plus productif voire nourricier ? C’est peut-être à cette question que vont tenter de répondre des étudiants, qui ont imaginé une serre à énergie solaire qui produit 50% d’énergie en plus que ce qu’elle consomme ! La culture sous serre est apparue au XIXème siècle et a révolutionné le domaine… Il devenait possible faire pousser des légumes et, par conséquent, de se nourrir toute l’année en maintenant des températures constantes sous une cloche de verre. Le problème des serres de culture étant qu’elles sont très énergivores, puisqu’il faut évidemment les chauffer pour maintenir cette température idéale pour les plantations. A Barcelone, des étudiants en architecture ont récemment construit un prototype de serre solaire qui pourrait cultiver sa propre nourriture et produire sa propre énergie. Ingénieux non ? On vous explique tout !
Près de 2500 entreprises belges ont été sondées sur l’impact de la guerre en Ukraine. L’enquête menée par la BNB et la FEB montre une forte hausse du coût inputs (en particulier l’énergie). Baisse de la production également en vue sur fond de nouveaux problèmes dans les chaînes d’approvisionnement.
Depuis le début de la terrible guerre en Ukraine, une succession de déclarations fracassantes ont été énoncées au sujet du gaz et du pétrole russes et de leur embargo pour sanctionner la politique de Vladimir Poutine. Hors des projecteurs, le pragmatisme s’appuie toutefois sur la raison d’Etat, dans l’obscurité. Paradoxalement, plonger dans cette ombre pourrait apporter un éclairage sur une situation d’une complexité extrême.
Cinq entreprises des énergies fossiles, parmi lesquelles RWE, Uniper ou Rockhopper, attaquent des États européens pour leurs engagements climatiques. Une aberration alors que les rapports du Giec se multiplient pour alerter sur l'accélération et les impacts du changement climatique. Cela représente aussi une lourde facture. Dans ces quatre affaires, ce sont près de quatre milliards d'euros qui sont réclamés à titre de compensation par les entreprises.
Plutôt que de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, les secteurs de l’énergie, des transports et de la finance misent sur la séquestration du carbone. Une solution qui soulève pourtant de nombreuses controverses.
La directrice de la BCE Christine Lagarde a déclaré ce mercredi redouter que l’inflation continue sa progression si le conflit se prolonge, faisant encore s’envoler les prix de l’énergie et des produits alimentaires.
Bruxelles annonce la création d’un pôle d’achats pour regrouper ses commandes gazières. Au Qatar, la visite du ministre allemand de l'Economie et de la Protection du climat, le vert allemand, (ça ne s’invente pas) Robert Habeck a grillé la politesse à tout le monde pour aller se servir en premier. Le voyage a crispé et c’est peu dire. Pour éviter, ce type de comportement prédateur, Bruxelles a dû réagir. Cependant, la crise énergétique dans laquelle se trouve l’Europe est en grande partie son œuvre. Rien n’a été fait dans la demi-mesure. En effet, dans un dogmatisme libéral économique des années 90 poussée à l’extrême, la Commission a forcé les grands acteurs de l’énergie européens à supprimer les achats à long terme de gaz et de pétrole pour se rabattre sur le court terme.
Les États-Unis vont augmenter leurs livraisons d'au moins 15 milliards de mètres cubes cette année, ont annoncé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président américain Joe Biden. Cet accord permettra à l'Union de remplacera les importations de GNL russe.
Profitant de la guerre en Ukraine et des tensions sur les marchés de l’énergie, des engrais et du blé, des lobbies réactionnaires ont lancé une campagne de désinformation sur la souveraineté alimentaire de l’Europe. Agiter le spectre de la pénurie pour proposer de produire plus et moins bien (en s’appuyant notamment sur les engrais chimiques et les pesticides), il s’oppose à la trajectoire Farm2Fork (de la ferme à la fourchette) qui vise à relocaliser notre agriculture, diminuer notre dépendance aux pesticides et aux engrais et redonner de la valeur aux produits alimentaires. Ces lobbies invisibles ne participent pas au débat mais profite de leur logique d’influence pour orienter les décisions européennes.
La coalition au pouvoir a présenté ce jeudi un plan ambitieux, tant pour les voitures individuelles que pour les bus et métro. Avec un objectif : sortir de la dépendance au gaz russe.
Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie le confirme : l’appel à une sortie de crise sanitaire climato-compatible n’a pas été entendu. Malgré des restrictions d’activité encore en cours, l’année 2021 a vu un tel rebond des émissions de CO2 liées aux énergies fossiles que le creux de 2020 est déjà effacé. Plus 6% et un total de 36,3 milliards de tonnes envoyées vers l’atmosphère. Un chiffre boosté par l’effet prix : en 2021, le gaz a commencé la hausse aujourd’hui explosive de ses prix, ce qui a reporté la production d’électricité vers du charbon, encore plus émissif en CO2, notamment aux États-Unis et en Europe.
Afin de compenser les trois millions de barils de pétrole par jour venant de Russie qui risquent de manquer à partir d’avril, l’Agence internationale de l’énergie a soumis quelques recommandations sur les mobilités et les pratiques.
Observons finement l’effet des ressources naturelles à l’intérieur d’un pays. Une chronique de Phoebe W. Ishak et Pierre-Guillaume Méon. Elle est postdoctorante CNRS à l'école d’économie d'Aix-Marseille, à la Faculté d’économie et de gestion (FEG) d'Aix-Marseille Université. Il est professeur de science économique au Centre Emile Bernheim de Recherche interdisciplinaire en gestion et Dulbea de l'Université libre de Bruxelles.
Les conséquences de la guerre en Ukraine se font d’ores et déjà sentir sur l’économie allemande, assure le quotidien Handelsblatt. Le conflit a mis en lumière les failles de la stratégie du pays, trop dépendant de l’énergie russe et du commerce avec la Chine.
Selon un rapport de l’Agence Internationale de l’Energie, les émissions mondiales de dioxyde de carbone liées à l’énergie ont augmenté de 6 % en 2021 pour atteindre 36,3 milliards de tonnes. Un niveau record atteint dans un contexte d’économie mondiale en fort rebond après la crise de Covid-19. Avec une augmentation de 2 milliards de tonnes de CO2, c’est la plus forte hausse annuelle jamais enregistrée. L’utilisation accrue du charbon a été le principal facteur d’augmentation des émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie.
Les émissions mondiales de CO2 ont atteint leur plus haut niveau historique en 2021, indique l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un nouveau rapport publié ce 8 mars(1). Une hausse de plus de 2 milliards de tonnes de CO2 des émissions annuelles Les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie se sont élevées à 36,3 milliards de tonnes (Gt) selon l’AIE. C’est 6% de plus qu’en 2020 (avec une hausse annuelle de plus de 2 Gt desdites émissions, un record) - année perturbée par la pandémie de Covid19 - mais également le plus haut niveau annuel jamais mesuré.
Si la pandémie de Covid-19 avait entraîné une baisse d’ampleur inédite des émissions en 2020, celle-ci n’aura été que de très courte durée.
L’énergie, premier secteur producteur de gaz à effet de serre, a vu ses émissions progresser de 6 % en 2021, pour atteindre 36,3 gigatonnes, leur « plus haut niveau », précise l’Agence internationale de l’énergie.
Tchernobyl, puis Zaporijjia. La Russie a pris possession de ces centrales ukrainiennes. Face aux futures pénuries, l’énergie atomique, très vulnérable en cas de conflit, n’est pas la solution pour la France, selon Stéphane Lhomme, directeur de l’Observatoire du nucléaire.
La centrale nucléaire de Zaporijia, à Enerhodar, dans le centre de l’Ukraine, a été touchée vendredi 4 mars par des frappes de l’armée russe. Elles ont provoqué un incendie, mais la sécurité de la centrale est « garantie », selon Kiev. Il s’agit de la plus grande centrale atomique d’Europe. Dotée de six réacteurs, elle fournit une grande partie de l’énergie du pays.
Aujourd’hui, les centrales nucléaires reposent sur des infrastructures informatiques, si bien qu'on s'expose à un type de "danger" inaugural : les cyberattaques. Ce danger ne constitue pas un argument définitif à l’encontre de l’énergie nucléaire — loin de là ! Mais dans un contexte où le spectre de la guerre plane sur l'Europe, il semble légitime de garder toutes les dérives à l’esprit.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a présenté ce 3 mars un plan pour réduire d’ici l’hiver prochain la dépendance de l’Union européenne aux livraisons de gaz provenant de Russie.
Les renouvelables sont essentielles, même avec une relance du nucléaire, indique l’Ademe dans deux rapports publiés le 24 février. Elles sont aussi moins gourmandes en métaux, et moins chères.
Il y a eu un coup de chaud, jeudi après le début de l’attaque russe. Mais la guerre a eu un effet limité sur les marchés. Les variations quotidiennes sont surtout dues à de la spéculation. Nous sommes confrontés, cependant, à une montée des prix de l’énergie généralisée qui est surtout due, en résumé, à la diminution des ressources disponibles et à l’augmentation de la demande. Il était attendu, par exemple, que le pétrole passe la barre des cent dollars par baril durant l’été car les producteurs sont incapables d’en extraire assez. L’invasion n’a fait qu’accélérer ce processus.
L’Agence internationale de l’énergie a publié le 23 février son « Global Methane Tracker » annuel(1) dans lequel elle fait le point sur les émissions mondiales de ce gaz à fort effet de serre.
L’économiste Hans Stegeman s’insurge, dans une tribune au « Monde », contre le fait que l’Union européenne ait intégré l’énergie nucléaire et le gaz naturel dans la taxonomie verte et estime que cela correspond à de l’écoblanchiment au niveau institutionnel.
Le réacteur tokamak européen, installé à Oxford, a produit une quantité d’énergie inédite, doublant le précédent record. Et ravivé les espoirs d’une exploitation industrielle de cette technologie qui recréé le fonctionnement du Soleil pour produire de l’énergie.
Aujourd’hui, c’est une nouvelle avancée dans la recherche sur la fusion nucléaire. Le point culminant de 25 ans de travaux, ces chercheurs européens ont réussi à générer 11 Mégawatts, une quantité record d’énergie de fusion dans la plus grande installation de recherche dans le domaine, à Culham près d’Oxford au Royaume-Uni.
Né à Vienne le 4 septembre 1926, a fait des études de cristallographie, d’histoire et de philosophie à Florence, Salzbourg et Rome. Après avoir travaillé à New York, dirigé l’Université catholique de Porto Rico, et traversé l’Amérique latine à pied, il a fondé à Cuernavaca (Mexique) le CIDOC, centre d’initiation à la culture latino-américaine et d’analyse critique de la société industrielle. Mort le 2 décembre 2002 à Brême, d’une tumeur au cerveau à l’âge de 76 ans
L’Association des Encyclopédies de l’Environnement et de l’Énergie (A3E) a été créée sous les auspices de l’Université Grenoble Alpes et de Grenoble INP. Avec l’Encyclopédie de l’environnement & l’Encyclopédie de l’énergie, A3E diffuse des connaissances sous la forme d’articles rédigés par des experts reconnus de l’énergie et de l’environnement. Les membres des comités éditoriaux propres à chacune des encyclopédies veillent à ce qu’elles soient exprimées dans un langage accessible au plus grand nombre, avec la plus grande objectivité possible. A3E met ainsi à disposition du grand public, des enseignants de tous niveaux (écoles, collèges, lycées et universités) et des étudiants, ainsi que des entrepreneurs et de tous les autres acteurs potentiels, des connaissances et informations validées, objectives et accessibles sur les thématiques de l’environnement et de l’énergie. Toutes les disciplines scientifiques et techniques, de la physique à la biologie, l’économie et la sociologie, sont liées dans une vision tra
Face aux énormes réserves du pays, les géants mondiaux de l’énergie tentent de relancer des projets pesant des milliards d’euros.
Invité de l’émission "Il faut qu’on parle" sur DH Radio ce mardi, l’économiste Bruno Colmant estime que les prix de l’énergie vont encore augmenter.
Dans son dernier ouvrage L’énergie du déni (édition rue de l’échiquier), l’essayiste Vincent Mignerot questionne la pertinence de la transition énergétique. Il pointe les non-dits du recours aux énergies renouvelables et au nucléaire, qui, selon lui, entretiennent l’illusion de la croissance. Vincent Mignerot a répondu à nos questions sur le déni.
Les zones d’exploitation du pétrole et du gaz de schiste sont dans un état de déplétion beaucoup plus avancé que ce que laissent entendre les statistiques de l’EIA, l’agence américaine d’information sur l’énergie. C’est du moins ce qu’avance le géologue canadien David Hughes, dans un rapport publié en décembre 2021 par le Post Carbon Institute.
Au lieu de donner à l’industrie nucléaire une nouvelle injection financière pour des solutions du passé, l’UE devrait se concentrer sur des questions urgentes, telles que la recherche de solutions communes au problème existant de déchets de haut niveau, et l’adoption d’une réglementation forte sur la sûreté nucléaire et sur les développements pacifiques de la technologie nucléaire. Nous, experts du TEG, maintenons notre recommandation à la Commission européenne selon laquelle l’énergie nucléaire, même si elle est autorisée, n’a pas sa place dans la taxonomie européenne des activités durables sur le plan environnemental.

2021

Comme la plupart des ouvrages dédiées à la réflexion sur les incertitudes quant à l’avenir de l’humanité, le livre de Sébastien Bohler, Où es le sens ?, part d’un diagnostic très classique, c’est à dire très pessimiste quant à cet avenir : changements climatiques, perte de biodiversité, pénuries de matières premières, coût de l’énergie, pollution, migrations climatiques, nouvelles pandémies, etc.
La Chine travaille à la prochaine révolution dans le monde de l’énergie. Le pays souhaite utiliser un navire comme mini-centrale nucléaire, afin de fournir de l’électricité aux plateformes de forage et aux îles coupées du monde. Mais ce n’est pas qu’une idée : l’année prochaine, le réacteur flottant devrait déjà être prêt, annonce le média South China Morning Post ; et il semble pouvoir résister aux conditions météorologiques les plus extrêmes.
Face à la puissance - Une histoire des énergies alternatives à l’âge industriel François Jarrige, Alexis Vrignon. Ré-écrire l’histoire du côté des vaincus est toujours révélateur, passionnant, source de réflexions inédites. D’abord parce que, dominé, ce côté est systématiquement sous-traité par l’historiographie. Ensuite parce qu’il débouche souvent sur une histoire plus « vraie » en en éclairant des pans entiers restés dans l’ombre.
Selon le PDG, la décision a été précédée d’une « consultation approfondie » avec le régulateur de l’énergie VREG, le gestionnaire de réseau Fluvius « et le secteur privé » pour éviter la faillite.
Le régulateur irlandais de l’énergie a prévenu, dans un rapport, que le réseau risquait de subir des black-out cet hiver. En cause : la gigantesque consommation d’énergie des multiples data centers construits ces dernières années.
Dans son dernier rapport, l’Agence internationale de l’énergie pointe les retards de la France en matière de transition. Elle appelle notamment à plus d’investissements dans les énergies renouvelables et à clarifier ses mesures sur l’après nucléaire.
Quelque 290 gigawatts de capacités nouvelles auront été installés en 2021, affirme l’Agence internationale de l’énergie. L’éolien et le solaire devraient fournir 95 % de la croissance de la production mondiale d’électricité d’ici à la fin 2026.
Malgré son prestige international sur les questions relatives à l’énergie et au climat, la France doit accentuer ses efforts pour atteindre ses objectifs, souligne l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un rapport publié ce 30 novembre(1).
Dans la note ci-après publiée le 24 novembre par le think tank Terra Nova(1), François Kirstetter (haut fonctionnaire) « soutient l’hypothèse que cette flambée des prix constitue surtout le signal avant-coureur des obstacles qu’il faudra surmonter pour réaliser la nécessaire transition du système énergétique vers un monde bas carbone ».
La transition énergétique est sur toutes les lèvres… mais ne risque-t-elle pas de créer encore plus de dégâts ? Rencontre-événement avec deux spécialistes de la question : l’essayiste Vincent Mignerot qui vient de faire paraître « L’énergie du déni » (Rue de l’échiquier) et l’économiste Hélène Tordjman, autrice de « La croissance verte contre la nature » (La Découverte).
En Suisse, une équipe de chercheurs a mis au point un carburant inédit produit avec du dioxyde de carbone présent dans l’air et de l’énergie solaire. Pour l’heure, le procédé est encore très expérimental. Cependant, les scientifiques espèrent l’améliorer pour en faire une alternative « carburant neutre » viable.
Les décideurs européens l’assuraient : la concurrence ferait baisser les prix du gaz et de l’électricité, au profit des ménages comme des entreprises. Il se produit l’inverse depuis les années 2000. Si la reprise chaotique d’une économie bouleversée par la pandémie explique l’origine de la flambée actuelle, la dérégulation génère une augmentation structurelle des prix encore plus inquiétante.
Déjà confrontés à une forte inflation depuis le début de l’année, les Tchèques doivent aussi faire face à une envolée des prix de l’énergie. Après la récente faillite d’un fournisseur alternatif, et alors que la politique environnementale européenne ne fait pas l’unanimité, beaucoup redoutent l’hiver qui arrive, observe l’hebdomadaire Respekt.
Le pétrole fournit 31% de notre consommation d’énergie, dont 90-95% de l’énergie des transports (voiture, camion, avion, bateau), la majorité de la pétrochimie (intrants agricoles, médicaments, plastiques…) loin devant le gaz. Au-delà des chiffres, qui ne rendent que partiellement compte de la réalité, le pétrole est le système sanguin de nos existences. Et par renforcement synergique des énergies, plus de pétrole = plus de consommation de charbon, de gaz, de nucléaire et d’énergies renouvelables (et moins de pétrole = moins de renouvelables ? hypothèse à suivre).
Lecture : Pour qui ne connaîtrait pas encore Vincent Mignerot, ce sont la concision de l’écriture, la richesse des références et l’implacable rigueur des raisonnements qui attireront certainement en premier l’attention.
Devra-t-on rationner l’énergie pour chaque citoyen et chaque entreprise. Aujourd’hui, on est loin d’atteindre les objectifs. Mathilde Szuba, sociologue de l’environnement tente un essai de réponse.
Sous une communication massive autour de la transition énergétique se cache la triste réalité d’un monde énergivore à une cadence pathologique que dénonce Vincent Mignerot, spécialiste en collapsologie.
Le secteur de l’énergie est le principal émetteur de gaz à effet de serre dans le monde.
La transition énergétique semble actée : les investisseurs et les sociétés exploitant les énergies fossiles sont désormais engagés dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Les débats ne portent plus que sur l’orientation générale du modèle : quelle place pour le nucléaire ou pour les énergies renouvelables dans le futur mix ? Un regard attentif et documenté sur le sujet fait toutefois apparaître une autre réalité.
Au moins cinq des grandes entreprises industrielles espagnoles ont décidé de suspendre la production dans leurs usines en raison du prix de l’énergie. Sidenor, située dans la banlieue de Barcelone et distributeur d’acier à échelle européenne, a annoncé l’arrêt de certaines lignes de production. Même situation chez Fert-iberia, distributeur de produits de fertilisation agricole. Certaines autres entreprises continuent de travailler mais montent les prix lors de la mise sur le marché des productions.
L’énergie nucléaire, telle qu’actuellement déployée, ne répond pas, sur le plan environnemental, éthique et sanitaire, aux principes du développement durable, estime dans un avis le Conseil supérieur de la Santé (CSS).
L’énergie nucléaire, telle qu’actuellement déployée, ne répond pas, sur le plan environnemental, éthique et sanitaire, aux principes du développement durable, estime dans un avis le Conseil supérieur de la Santé (CSS).
Les accointances entre les géants de l’énergie fossile et la Commission européenne doivent cesser, réclament plusieurs ONG. Selon ces défenseurs du climat, les sociétés polluantes doivent être tenues à l’écart de la sphère d’influence des représentants politiques, au même titre que l’industrie du tabac, rapporte The Guardian.
, celui du stockage, en lien direct avec une notion complexe : l'efficience. Daniel Averbuch, responsable du programme stockage d'énergie à IFP Énergies nouvelles (Ifpen), Philippe Azaïs, responsable de programme au Commissariat à l'Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives (CEA) et les experts de Réseau de transport d'électricité (RTE) ont accepté de partager avec nous leur réflexion à ce sujet.
Le prix du gaz, de l’électricité flambe. On veut décarboner à long terme en recourant à l’énergie brune à court terme. Une transition à financer et accompagner. Une chronique signée Olivier de Berranger, CIO de La Financière de l’Échiquier et Alexis Bienvenu, gérant à La Financière de l’Échiquier
Or les entreprises qui produisent ces combustibles subissent une pression de plus en plus forte des investisseurs et des gouvernements, qui leur intiment de réduire leur empreinte carbone et leurs investissements. Si l’investissement dans la production pétrolière et gazière diminue plus rapidement que la demande mondiale, on ne pourra pas échapper à une flambée des prix, affirme James Henderson. La pandémie, durant laquelle la production de pétrole et de gaz a été mise à l’arrêt, nous a offert un avant-goût de cette situation.
L’Agence internationale de l’énergie lance « de sérieux avertissements devant la direction que le monde prend », dans son rapport annuel publié à deux semaines de l’ouverture de la COP26 de l’ONU à Glasgow.
"La transition est trop lente": le monde subira le réchauffement climatique mais aussi des "turbulences" en matière d'approvisionnement, s’il n’investit pas plus massivement et rapidement dans les énergies propres, a prévenu mercredi l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Le système énergétique de demain sera « plus électrifié, plus efficace, plus interconnecté et plus propre », assure sans surprise l’Agence internationale de l’énergie (AIE) en préambule de son World Energy Outlook 2021(1) publié ce 13 octobre. Elle y déplore toutefois la lenteur de cette « transformation » ainsi que l'important rebond de la consommation mondial de charbon et de pétrole en 2021.
La flambée des prix de l’énergie pèse sur l’industrie. Certaines entreprises, fortement consommatrices de gaz et d’électricité, ralentissent déjà leur production. Si la tendance se confirme, des sites seront mis à l’arrêt.
Dans deux semaines s’ouvre une nouvelle Conférence sur le Climat (COP26 à Glasgow) mais la Belgique ne sait toujours pas quelle position elle pourra y défendre. Les différents morceaux de la Belgique ont bien un avis sur la question mais il reste à se mettre d’accord sur un avis commun et là, comme lors des sommets, la Flandre ne partage pas la ligne de la Wallonie ou de Bruxelles ni même celle du fédéral.
Téhéran a franchi un nouveau seuil en augmentant à plus de 120 kilos son stock d’uranium enrichi à 20 %, a annoncé, samedi 9 octobre au soir, Mohammad Eslami, le chef de l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran.
La sobriété, un pilier de la transition écologique ? Un nombre grandissant d’experts l’exigent pour économiser l’énergie. Pourtant la sobriété reste méprisée par les politiques. Dans une enquête approfondie, Reporterre révèle les leviers de cette démarche cruciale dans la lutte contre le changement climatique.
Pour limiter de futures crises de hausse des prix, réduire notre consommation d’énergie et notre dépendance aux énergies fossiles est essentiel, selon Neil Makaroff, du Réseau Action Climat.
La Chine et les États-Unis sont les deux pays dans le monde consommant le plus d’énergie : ils ont respectivement compté pour 23,5% et 15,3% de la consommation mondiale d’énergie primaire(1) en 2019 selon les dernières données de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Mais le classement des principaux consommateurs d’énergie dans le monde est bien différent lorsque ces données de consommation sont rapportées à la population de chaque pays(2).
Le taux d’inflation en zone euro a bondi en septembre à 3,4% sur un an, au plus haut depuis 13 ans, en raison de la flambée des prix de l’énergie, a annoncé vendredi Eurostat.
Les prix de l’électricité et du gaz naturel ont atteint des sommets en Europe mardi. En quelques heures, ils ont augmenté de 10%, alors que le moindre mouvement de marché provoque la panique parmi les opérateurs de marché (traders).
Le débat sur la politique énergétique se focalise en France sur une question secondaire : nucléaire ou renouvelables ? Car l’enjeu crucial est celui de la consommation énergétique. Et on ne pourra pas enrayer le changement climatique sans une politique déterminée pour économiser l’énergie et transformer nos modes de vie.
En un an, le gaz naturel a vu sa valeur grimper de 40%. Quant à l’électricité, elle augmente de plus de 20%. Une croissance qui risque de faire mal au portefeuille des citoyens, mais pas que. Elle devrait également avoir un impact désastreux sur les finances publiques. Les villes et communes consacrent en effet une partie importante de leur budget aux dépenses énergétiques.
La Commission de régulation de l’énergie a annoncé lundi une augmentation record de 12,6% de la facture du gaz au 1er octobre. Une hausse qui suit la tendance de l’été, où les prix avaient déjà nettement augmenté.
Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie vont une nouvelle fois fortement augmenter, de 12,6 % toutes taxes comprises, au 1er octobre, dans le sillage de la hausse des cours sur le marché, a annoncé lundi 27 septembre la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
Les factures de la moitié des consommateurs de gaz vont une nouvelle fois exploser à compter du 1er octobre, dans un contexte où l’ensemble des prix de l’énergie poursuivent leur envolée.
Avec l’urgence climatique, l’expression « transition énergétique » a acquis un tel prestige que les historiens en sont venus à l’employer pour décrire toutes sortes de processus, y compris ceux qui furent, à rigoureusement parler, des additions énergétiques. Le problème de la « transition énergétique » est qu’elle projette un passé qui n’existe pas sur un futur pour le moins fantomatique. Cet article propose une nouvelle façon d’aborder l’histoire de l’énergie en tant que dynamique d’accumulation symbiotique.
L'Allemagne s'apprête à embarquer dans un train de décarbonation à grande vitesse qui n'a ni assez d’électricité ni de rails pour atteindre sa destination finale. Mais elle est claire : tous les candidats clés ont la neutralité climatique en vue d'ici 2045. Cependant, au-delà des slogans et des principes, des stratégies efficaces ont souvent fait défaut.
Dans la publication ci-après mise en ligne le 21 septembre, le directeur du Centre Énergie & Climat de l'ifri rappelle entre autres que les trois principaux candidats de cette élection partagent l'objectif de neutralité climatique d'ici à 2045 mais déplore le manque de stratégies concrètes dans leurs programmes « au-delà des slogans et grands principes ». Il salue toutefois le fait que, durant la campagne, « les débats ont dépassé l’enjeu de l'électricité pour aborder les transports, l'industrie et le logement ».
La décroissance fait l’objet d’un très grand nombre de définitions dans la littérature économique, toutes centrées sur l’idée d’une réduction de la production et de la consommation pour répondre aux grandes crises environnementales actuelles et à venir. Parmi ces définitions, celle apportée par l’anthropologue Jason Hickel est particulièrement intéressante puisqu’elle introduit l’idée d’une organisation de cette réduction, intégrant le lien étroit entre environnement et inégalités : «La décroissance est une réduction planifiée de l’utilisation de l’énergie et des ressources visant à rétablir l’équilibre entre l’économie et le monde du vivant, de manière à réduire les inégalités et à améliorer le bien-être de l’Homme».
L’énergie solaire pourrait, à certaines conditions, fournir 45% de l’électricité des Etats-Unis d’ici 2050, contre environ 3% en 2020, affirme mercredi un rapport de l’administration Biden. Pour arriver à cet objectif, il faut toutefois "des réductions de coûts importantes, le soutien des politiques publiques et une électrification à grande échelle" de l’énergie solaire, explique le ministère américain de l’Energie.
Les prix de gros de l’électricité ont atteint de nouveaux records ces derniers jours. Lundi, le prix pour livraison le lendemain était en moyenne de 130 euros par MWh et ce mardi, il atteignait encore plus de 126 euros. Ces niveaux sont 2,6 fois plus élevés qu’à la même période l’an dernier.
Le climat de la Terre est déterminé par un équilibre entre la quantité d’énergie solaire absorbée et la quantité de rayonnement infrarouge thermique que la Terre émet vers l’espace. Un déséquilibre énergétique positif signifie que le système gagne de l’énergie, provoquant un réchauffement de la planète. D’après une étude publiée par des chercheurs de la NOAA et de la NASA le 15 juin 2021, le déséquilibre énergétique de la Terre a approximativement doublé au cours de la période de 14 ans allant de 2005 à 2019.
Un laboratoire américain a annoncé en août 2021(1) de nouveaux résultats en fusion nucléaire « inertielle », avec une production d’énergie de 1,3 mégajoule. Que représente cette avancée pour la fusion, cette « éternelle » énergie du futur ?
Électrifier l’Afrique subsaharienne : un défi majeur pour l’ensemble du continent pour assurer son développement dans les années à venir. Une solution pour éviter d’augmenter les rejets de gaz à effet de serre. Reste à mettre en place les conditions de son expansion.
Un laboratoire américain vient d’annoncer de nouveaux résultats en fusion nucléaire « inertielle », avec une production d’énergie de 1,3 mégajoule. Que représente cette avancée pour la fusion, cette « éternelle » énergie du futur ? Entre le mégaprojet ITER, dont la construction avance mais qui a connu des débuts difficiles, les projets lancés par différents pays, les initiatives privées se multiplient
C’est la face cachée de notre dépendance à l’énergie : « l’énergie grise », soit la quantité d’énergie nécessaire pour fabriquer les objets qui nous entourent, est encore très mal prise en compte dans la comptabilisation de notre empreinte énergétique, alors qu’elle est largement supérieure à notre utilisation directe d’énergie. D
Les émissions mondiales de CO2 devraient atteindre un niveau record en 2023, alors que les fonds alloués aux énergies propres dans les plans de relance des États sont encore très faibles, note un rapport de l’Agence internationale de l’énergie.
Les plans de relance post-Covid – d’un total de 2 300 milliards de dollars – donnent une part trop faible aux initiatives propres pour réduire les émissions de CO2, pointe l’Agence internationale de l’énergie.
Source première du réchauffement climatique, les émissions mondiales de CO2 devraient atteindre un niveau jamais vu d’ici à 2023, met en garde, mardi 20 juillet, l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Une proposition de nouveau système de taxation des carburants à l’échelle de l’UE, basé sur le contenu énergétique plutôt que sur le volume, vise à mettre fin aux incitations en faveur de l’essence et du diesel, afin de soutenir l’adoption de biocarburants verts, d’hydrogène renouvelable et de carburants synthétiques.
Le Traité sur la Charte de l’énergie permet aux entreprises d’attaquer des États qui prennent des décisions en faveur du climat. La France réfléchit à la manière de le réformer. Des organisations de la société civile appellent à en sortir.
L’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a fait savoir, dans un rapport consulté par l’Agence France-Presse (AFP), que l’Iran comptait « produire de l’uranium, métal avec un taux d’enrichissement de 20 % », en violation de ses engagements internationaux.
Le Traité sur la Charte de l’énergie est incompatible avec les objectifs climatiques. A défaut de pouvoir le réformer, l’Union européenne et ses Etats membres devraient le quitter tout en neutralisant ses effets néfastes.
... C’est là que réside le problème puisque toute action dans ce domaine se heurte à un obstacle de taille : le Traité sur la charte de l’énergie (TCE).
Notre opulence matérielle des 200 dernières années est directement imputable aux combustibles fossiles – charbon, pétrole et gaz. Mais, comme toutes les drogues, l’énergie fossile produit son lot d’effets secondaires, désormais trop visibles pour être ignorés. Boosté par ce cocktail charbon-pétrole-gaz, le rêve moderne s’est peu à peu transformé en cauchemar. En cause, une perturbation sans précédent du système Terre qui affecte déjà l’espèce humaine.
Le taux de retour énergétique (EROEI) de l’énergie solaire serait compris entre 22 et 52 pour 1, selon le niveau d’ensoleillement du site. Ce sont là les résultats d’une nouvelle étude américaine publiée le 1er juin dans la revue Progress in Photovoltaics.
Il existe « un consensus politique croissant » pour réduire à zéro les émissions nettes de CO2 dans le monde à l’horizon 2050 mais les énormes changements nécessaires à l’atteinte de cette ambition sont « mal compris », souligne l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport « Net Zero by 2050 » publié le 18 mai(1). Elle y esquisse un « chemin étroit » pour emprunter cette voie.
Il existe « un consensus politique croissant » pour réduire à zéro les émissions nettes de CO2 dans le monde à l’horizon 2050 mais les énormes changements nécessaires à l’atteinte de cette ambition sont « mal compris », souligne l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport « Net Zero by 2050 » publié le 18 mai(1). Elle y esquisse un « chemin étroit » pour emprunter cette voie.
Deux chercheuses, Christine Fassert et Tatiana Kasperski ont étudié et analysé comment depuis l’accident de Tchernobyl la monopolisation de l’autorité du savoir sur les radiations ionisantes a été instrumentalisé par un ensemble restreint d’organisations (l’Agence internationale de l’énergie atomique/AIEA, la Commission internationale de radioprotection/CIPR et le Comité scientifique des Nations unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants/UNSCEAR).
Le chercheur François Gemenne attire l’attention sur un traité peu connu, le Traité sur la Charte de l’énergie, qui est aujourd’hui incompatible avec la lutte contre le changement climatique. Le TCE est en effet aujourd’hui le traité le plus utilisé par les investisseurs du secteur de l’énergie pour contester devant des tribunaux internationaux d’arbitrage les mesures des États en faveur des énergies renouvelables et d’une transition socialement juste.
Le 11 février , plus de 500 scientifiques et économistes renommés ont publié une lettre adressée aux dirigeants des États-Unis, de l’UE, du Japon, de la Corée du Sud et du Royaume-Uni, dans laquelle ils les exhortent à cesser d’exploiter et de brûler des forêts pour produire de l’énergie dans les centrales électriques converties au charbon.Cependant, les recherches actuelles montrent que la combustion de la biomasse forestière est plus polluante que celle du charbon,
En amont de la COP26 prévue en novembre à Glasgow, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et la présidence britannique de la conférence climat COP26 réunissaient aujourd’hui le monde de l’énergie pour une réunion internationale à distance. Baptisée “Sommet Net Zéro“, la réunion visait à trouver les moyens de limiter les émissions de gaz à effet de serre du secteur de l’énergie, source de trois quarts des émission mondiales. Ces acteurs craignent un “très fort rebond” cette année avec la reprise économique.
C’est une révolution silencieuse qui est en marche. Sur un marché automobile en plein marasme dans le sillon de la crise sanitaire – les ventes de voitures neuves ont plongé de 24 % en Europe en 2020 par rapport à 2019 – les ventes de véhicules électriques (VE, comprenant les véhicules 100 % électriques et les hybrides rechargeables) ont explosé en 2020


Listing généré avec