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2024

Le collectif «Futuro Vegetal» a aspergé de peinture la façade d’une villa de la star du football Lionel Messi à Ibiza, une action présentée ce mardi 6 août comme une critique de «la responsabilité des riches» dans la crise climatique.
En 2024, le jour du dépassement est le 1er août, selon l’ONG Global Footprint Network. A compter de cette date, l’humanité prélève plus de ressources que la planète ne peut générer en un an. Natacha Gondran répond à nos questions.
Aux bains des Pâquis à Genève.
Depuis 2022, l'interruption d'événements sportifs par des militants climat est devenue une image médiatique récurrente. Pourquoi cette nouvelle forme d'action est-elle investie ? Pour quels résultats ?
Alain Damasio, Jean Jouzel, Terres de luttes, Banlieues Climat... Dix figures écologistes évoquent leur joie de voir gagner la gauche aux législatives, même si la « bataille pour le climat est loin d’être gagnée ». Au lendemain des résultats des législatives du 7 juillet, où le Nouveau Front populaire est arrivé en tête avec 182 députés contre 168 pour l’ex-majorité et 143 sièges pour le Rassemblement national, Reporterre a interrogé différentes personnalités du milieu écologiste pour recueillir leur réaction. (...)
Souris vert(e). Les partis de gauche, qui ont fait de l’écologie une priorité, sont arrivés en tête du second tour des législatives, devant l’extrême droite climatosceptique. Un résultat nécessaire à la poursuite de la transition en France, en Europe et dans le reste du monde.
À 20 ans, Féris Barkat, cofondateur de Banlieues climat, est l’un des nouveaux visages des jeunes Français engagés pour l’environnement. Son souhait : permettre aux jeunes des quartiers populaires de s’émanciper par l’écologie. Strasbourg (Bas-Rhin), reportage « Alors, qui se sent prêt à aller parler changement climatique dans les écoles ? » En face de Féris Barkat, professeur du jour, trois mains se lèvent. En cette fin février, une dizaine de formateurs en herbe se sont réunis à Hautepierre, dans l’ouest (...)
Giorgia rien à faire. Depuis son accession au pouvoir à la fin 2022, la Première ministre italienne d’extrême droite ralentit la transition écologique. On observe même de nets reculs sur la biodiversité ou l’énergie. Décryptage.
Le mot « climat » n’apparaît ni dans les 22 propositions de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle de 2022, ni dans le programme de Jordan Bardella pour les législatives.En revanche, le terme « Empreinte carbone » a été introduit dans celui de Jordan Bardella Dans le débat public, il est abondamment utilisé par les candidats du RN pour rejeter toute contrainte, réglementaire ou budgétaire, introduite au nom de l’action climatique, et justifier une « écologie du bon sens » basée sur la systématisation de la préférence nationale.
C’est la fin avérée d’un rêve et peut-être le début d’un cauchemar. L’idéologie du « tout ira mieux », sur fond de croissance illimitée et de ressources inépuisables, est aujourd’hui à l’agonie. Pourtant, on affirme encore qu’« aucune alternative n’est possible ». Plutôt que de s’y résigner, un groupe de citoyens a choisi de faire face avec lucidité. Leur devise : « Apprendre • Comprendre • Agir ». C’est ainsi que se sont créées les Rencontres Élisée Reclus dont le nom et le slogan s’inspirent de cette figure pionnière et majeure de l’écologie du XIXe siècle, soit quelqu’un qui avait vu juste, très tôt… L’objectif de ces Rencontres est de mettre en œuvre une dynamique d’action collective, un espace constructif d’information et de dialogue. Avec une approche systémique, c’est-à-dire intégrant l’ensemble de ses dimensions, il s’agit de prendre la mesure des défis globaux, d’identifier les racines du chaos social et environnemental auquel nous faisons face et d’élaborer des plans d’action.
Opposition aux renouvelables, soutien aux carburants fossiles, opposition entre «fin du monde» et «fin du mois»… Sur un sujet qui ne lui est pas familier, l’extrême droite reprend à son compte les discours antiécologiques du moment.
Après l’annonce de l’union de la gauche en vue des élections législatives du 30 juin et 7 juillet prochains, ses représentant·es ont détaillé leur «programme de rupture». Une partie conséquente est consacrée aux enjeux environnementaux. Passage en revue des propositions.
Ukraine, Gaza, pouvoir d’achat, école, agriculture… Les partis de gauche ont acté la création d’un « Nouveau Front populaire ». Voici les principales mesures contenues dans leur programme.
Un collectif de chercheurs plaide, dans une tribune au « Monde », pour être davantage impliqué aux côtés des professeurs dans leur mission et pour une découverte de la nature hors des murs de la classe.
Alors que les enquêtes soulignent régulièrement les préoccupations des Français·es pour les crises du climat et de la biodiversité, une réelle prise en compte de ces enjeux tarde toujours du côté politique. «Jusqu’à quand ?», s’interroge l’écologue Philippe Grandcolas.
Mardi 4 juin 2024, 5 jours avant les méga-élections 2024, où nous pourrons choisir nos représentants politiques dans de nombreuses assemblées : Parlement wallon, Parlement bruxellois, Parlement flamand, Parlement fédéral, Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Communauté française de Belgique), Parlement européen, etc. Plus quelques spécificités institutionnelles belges comme le Sénat, les assemblées bruxelloises spécifiques et la Communauté germanophone.
Des dizaines d'ONG de défense de l'environnement s'inquiètent d'un "démantèlement des mesures vertes" au sein de l'Union européenne et pressent les responsables politiques d'"arrêter avant qu'il ne soit trop tard", dans une lettre ouverte publiée lundi. "La nature n'est pas en conflit avec la capacité de notre société à prospérer, elle est à son fondement même. Mais certains politiciens dans les capitales européennes, et dans les institutions de l'UE à Bruxelles, accélèrent les crises de la nature et du climat, risquant les vies des personnes qu'ils représentent", met en garde la lettre publiée sur leurs sites internet respectifs.
Aujourd’hui l’écologie sépare, voire oppose, celles et ceux qu’elle devrait réunir, tant elle reste dispersée entre des intérêts souvent antagoniques. Comment sortir de cette impasse ?
Decarbonization efforts and sustainability transformations represent highly contested socio-political projects. Yet, they often encounter various forms of depoliticization. This article illuminates how a grand socio-ecological challenge like the energy transition gets depoliticized by an unusual suspect, namely Germany's Green Party. Based on a qualitative content analysis of Green Party programs, party conventions, and additional documents published between 1980 and 2021, this article traces how the Green Party has depoliticized the energy transition over time, emphasizing a shift from radical societal change to ecological modernization. The changing stance of the German Greens on the country's energy transition reflects more profound changes of a future society the party collectively envisions through their energy and climate change agenda. These changes result from a struggle between moderates advocating incremental political reforms and radicals aiming for more fundamental and systemic societal change.
Le Réseau Action Climat distribue les bons et mauvais points. Le 9 avril, la fédération d’associations environnementales a publié un « décryptage » des votes des eurodéputés français durant ce mandat.
« Canicule et Covid : les liaisons dangereuses », indiquait un titre de presse en 2022. On s’inquiétait alors des effets sanitaires de la conjonction des deux phénomènes. Cet été-là, la canicule a causé la mort de plus de 60 000 personnes en Europe. Parmi les victimes, on s’en doute, ce sont les plus pauvres, les plus mal logés, les plus isolés qui ont été touchés en premier lieu. En somme : les plus vulnérables. Si les conséquences conjointes de la pandémie et des épisodes de forte chaleur ont parfois été évoquées, peu de cas a été fait de leurs racines communes, des inégalités que ces phénomènes trahissent et des leviers d’action collectifs afin de se protéger. Pour tenter de reprendre la main face à des catastrophes désormais planétaires, l’auteur de ce texte propose, à l’issue d’une analyse matérialiste méthodique, un « communisme du désastre ». Ses principes : une « solidarité radicale » et l’« autodéfense sanitaire ».
A l’aube d’un soulèvement des terres et des hommes qu’incarnent aujourd’hui les luttes écologiques, comme celle contre l’A69, la précarité du «Droit vivant» n’a jamais été aussi forte. Dans son essai du Contrat Social, Rousseau nous renseignait sur la nécessité d’une association entre citoyens pour atteindre une société légitime et égalitaire œuvrant pour le bien commun. Avec le dérèglement climatique, les effondrements et les délitements socio-économiques provoqués par le capitalisme, il demeure essentiel de redéfinir les contours de ce bien commun et de l’intérêt général pour construire une société écologique et vivable.
Les émotions comme acte politique, le silence « cynique » des puissants face à la catastrophe écologique... Pour la militante écologiste Camille Étienne, il est essentiel d’« instaurer un rapport de force » face aux puissants.
Si Donald Trump s'oppose encore aux négociations climatiques, en cas de réélection, le monde aura un "énorme problème", avertit Teresa Ribera, ministre espagnole de la transition écologique, qui guidait la délégation européenne à la COP28 de Dubaï en décembre.La "transition hors" des énergies fossiles, approuvée à la COP28, doit désormais s'accompagner d'une "accélération" de la finance verte et de la lutte contre la pauvreté mondiale, décrit-elle dans un entretien à l'AFP.
Cet ouvrage regroupe différents textes qui diversifient les points d’entrée sur le thème de l’écologie : réchauffement et dérèglement climatiques, destruction de la biodiversité, extractivisme ; besoins et biens communs, rapports nature/culture ; marchandisation généralisée des échanges, économie, finance ; décroissance, démondialisation, libre échange, néocolonialisme, migrations ; rapports de domination, démocratie, auto-organisation, souveraineté populaire, écoféminisme. Derrière les textes, une constante : l’analyse du capitalisme (sous toutes ses formes), du productivisme et de l’extractivisme comme moteurs essentiels de l’ère géologique dans laquelle nous sommes aujourd’hui : l’anthropocène ; que beaucoup préfèrent d’ailleurs qualifier de capitalocène. Mais, un autre constat se dessine aussi : la nécessaire bifurcation écologique, obligatoire pour garder une Terre habitable pour tou·tes, elle va générer de facto des basculements d’ordre anthropologique, qui vont impacter toutes nos manières de faire Mon
Pour contenir l’emballement climatique et l’érosion des écosystèmes, le contrôle collectif
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2023

Ce jeudi 28 décembre, Élisabeth Quin reçoit François Gemenne, chercheur et spécialiste de la gouvernance du climat, pour faire un bilan environnemental de ces douze derniers mois. 2023 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, mais également l'année du record mondial de consommation de charbon, ou encore celle de la COP28 aux Émirats arabes unis. Elle a été marquée par la notion de sobriété — consentie ou subie — pour ralentir le réchauffement climatique, mais aussi par les différentes réactions face à l'urgence climatique. De l'activisme écologique à la désobéissance civile, en passant par le déni des climato-sceptiques : a-t-on encore le temps de convaincre les citoyens ? Nous poursuivrons ces discussions avec l'exploratrice low-tech Caroline Pultz, qui a passé quatre mois en autonomie totale dans le désert mexicain. L'objectif : prouver que les techniques sobres en énergie sont viables et peuvent accompagner la lutte contre le dérèglement climatique, avec une empreinte environnementale favorab
L’avion à fond, de la pêche dans les aires protégées et des JO plein de plastique… Alors que s’accentue l’urgence climatique, Reporterre distingue ceux qui se sont fait remarquer pour leurs positions anti-écologiques.
TSEB (Transition Sociale Ecologique en Belgique) est un collectif citoyen destiné à réunir citoyen.nes belges et professions autour des enjeux socio-écologiques afin d’apporter des propositions et solutions systémiques concrètes, à la hauteur de l’indispensable changement de notre société. Vous aussi souhaitez un avenir désirable pour les générations actuelles et futures de notre pays ? Alors n’attendez plus et rejoignez-nous pour construire cet autre possible !
Souffrez-vous d'amnésie écologique ? C'est quasiment certain, comme presque tout le monde en fait. En dehors des climatologues et des plus grands chercheurs sur l'évolution de la biodiversité,...
Il appartient à l’ensemble des journalistes d’être à la hauteur du défi que représente l’emballement du climat pour les générations actuelles et à venir. Face à l’urgence absolue de la situation, n…
Échanges en ligne, kits de formation, guides pratiques... Inquiets de l’inaction publique, des hauts fonctionnaires se regroupent depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron pour agir en faveur du climat et de la biodiversité.
Voilà comment certains présentent Jean-Marc Jancovici, Polytechnicien et ingénieur de formation, expert du sujet climatique depuis plus de vingt ans. Qui eut cru que c’est d’un homme de soixante ans, suivi par près d’1 million de personnes sur LinkedIn, qui cumule plus de 20 millions de vues sur YouTube, que viendrait cet engouement pour l’écologie ? Son discours franc, sans langue de bois, sa critique du système politique et des élites ont grandement contribué à en faire un personnage apprécié et très médiatisé. Mais qui se cache réellement derrière Jean-Marc Jancovici ? Dans cet épisode, on aborde bien évidemment les sujets qui lui tiennent à coeur, mais on va aussi au-delà, afin d’en savoir plus sur l’homme qui se cache derrière la cause. J’espère que cet épisode vous plaira, et je remercie Jean-Marc pour sa transparence et sa sincérité. Bonne écoute !
Est-il encore possible de « faire écologie ensemble » et d’éviter la « guerre des générations » ? Entretien avec Léa Falco, militante pour le climat et autrice d’un essai court et percutant sur le sujet.
J’ai le plaisir de recevoir Simon Ricard, co-fondateur de l’association Pour une Hydrologie Régénérative. J’avais déjà reçu il y a quelques mois Charlène Descollonges, également co-fondatrice de l’association, mais cette affaire d’agriculture et d’hydrologie régénérative est probablement la révolution cognitive la plus importante que j’aie traversée depuis 4 ans, donc prenons le temps de comprendre ! 😊
Le déni du climat et de la crise écologique est-il terminé, comme nous l'entendons parfois dire ? Rien n’est moins sûr. Que ce soit les récents propos d’élus et de ministres suite à la sortie du rapport sur la biodiversité qui épingle l’agriculture comme cause première (« Non mais ce n’est…
A l'occasion de la journée mondiale de l'environnement le 5 juin, GEO s'intéresse aux limites planétaires. Audrey Boehly, autrice du livre Dernières limites (éd. Rue de l'échiquier), a interrogé plusieurs experts des domaines concernés afin d'apporter un éclairage différent sur ce concept.
Annoncée pour la mi-avril, l’interdiction du mouvement écolo semble suspendue. Si le gouvernement indique que la procédure suit son cours, les difficultés juridiques compliquent la mise en œuvre de la sanction souhaitée par Darmanin.
Pourquoi une charte pour un enseignement à la hauteur de l’urgence écologique ? Nous n’avons pas le droit de nous résigner face aux crises environnementales alors que celles-ci sont les conséquences des dysfonctionnements de nos sociétés de consommation. Nous avons la possibilité de construire collectivement une autre façon de vivre sur Terre, plus juste, plus vivante, plus résiliente. Mais il est urgent de s’y mettre tous ensemble. Nous avons le pouvoir de réagir. Nous avons le devoir d’agir sans attendre. C’est notre conviction et c’est elle qui a guidé ce projet.
Ces dernières années, les actions de désobéissance civile se sont multipliées. Rencontre avec Bo Vanhoorickx, une jeune militante belge d'Extinction Rebellion.
Nous vivons une polycrise de nature planétaire : crise de la biosphère, crise de la mondialisation, crise des civilisations, crise de la démocratie. (Edgar Morin 2023), avec des perturbations financières et une inflation qui pourraient se généraliser en crise de l’économie mondiale. Le modèle économique mondiale est en train de basculer. Des fissures apparaissent partout et l’espoir d’un modèle alternatif contraint et forcé pour toute l’humanité est encore possible mais pas certain. L'épuisement des ressources naturelles et celui des biens communs que cons
Après une tribune publiée en février, Les Naturalistes des terres, collectif de professionnels et amateurs, aux premières loges dans l’observation de la biodiversité, élargissent leurs rangs et s’organisent pour peser dans les luttes écolos. Les naturalistes travaillent dans des associations environnementales, des bureaux d’études ou des Conservatoires d’espaces naturels. Ils peuvent être ornithologues, animateurs nature, militants, étudiants ou amateurs. Ils observent au plus près la biodiversité, (...)
En agissant dans les angles morts de l’écologie, Banlieues Climat mobilise les jeunes des quartiers populaires autour des enjeux climatiques.
« Extrapolations », « Abysses », « The Fortress »... Au festival SériesMania, le réalisateur et militant pour le climat Cyril Dion décrypte ce que peuvent les séries pour l’écologie.
Face à la crise climatique, de plus en plus de scientifiques s’engagent. Le phénomène n’est pas nouveau, mais frappe par son ampleur et sa radicalité. [Série 1/4] [Série 1/4] Vous lisez l’enquête « Crise écologique : la révolte des scientifiques ». Pour ne pas rater le prochain épisode, abonnez-vous à notre lettre d’info. Blouse blanche et menottes aux poignets. En novembre dernier, une douzaine de chercheurs ont été placés en détention en Allemagne. Leur délit ? S’être collés avec de la glu à des (...)
Comme les températures sont « de saison », on parle moins d’écologie en Belgique, et on parle à peine de la France qui va devoir rationner l’eau.
De Greta Thunberg et son école buissonnière militante à la bifurcation des étudiants d’AgroParisTech, une partie de la jeunesse s’oppose frontalement à l'inaction climatique. Pour le monde académique, c’est à la fois un électrochoc et un défi majeur.

2022

Ils ne s’étaient jamais rencontrés. L’économiste Bruno Colmant, membre de l’Académie royale, écoute souvent François Gemenne, le climatologue expert en migrations devenu la coqueluche de nos voisins, sur France Inter. À la fin d’une journée glaciale, ils se sont installés à la rédaction de Moustique pour un débat qui n’a souffert d’aucun temps mort, dans […]
Dans cet article, des scientifiques de l’Atécopol analysent la politique (anti-)climatique de TotalEnergies, critiquent six arguments faisant partie de sa rhétorique officielle, révélant ainsi sa stratégie de greenwashing. Il devient urgent de sortir la multinationale française des seules logiques de marché ; la nationalisation est une piste dont les possibilités et limites sont discutées ici.
Participez à l'offensive écologique depuis votre position professionnelle. Vous n’êtes pas seuls est une association à but non lucratif, née d’une forte solitude face aux injustices et aux ravages indissociables de notre civilisation. Elle a pour but d’accompagner des salariés souffrant d’une fracture entre leur travail et leurs valeurs, d’accumuler des connaissances d’initiés sur les nuisances de leurs secteurs, de diffuser les témoignages de leur rupture, tout en s’inspirant des alternatives prometteuses existantes. Sa raison d’être est de créer des passerelles vers les archipels de résistances écologiques et sociales.
Salut Monsieur le président, merci d’avoir répondu à nos questions sur l'écologie mais j’avais l’impression que mon job ne servait plus à rien... Bon visionnage à tous ! bientôt on fête nos 30.000 abonnés ! Merci !
Quels enjeux pour la COP27, qui se tient du 6 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh, en Égypte, l’un des pays les plus touchés par le changement climatique ? Les négociations sur l’application des articles de l‘Accord de Paris ayant abouti l’année dernière à Glasgow lors de la COP26, les efforts devraient se concentrer sur le soutien financier des pays les plus fragiles. Mais c’est sans compter sur la puissance de forces toujours hostiles.
Vendredi, la première ministre Élisabeth Borne a inauguré le Conseil national de la refondation (CNR) climat et biodiversité en compagnie d’une flopée de ministres. Objectif affiché : bâtir le consensus pour accélérer l’action climatique.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Bruno Colmant, docteur en économie et membre de l'académie royale de Belgique. 87 livres à son actif. Comme il le dit, sa vie s'est orienté sur 3 axes : Travailler dans le secteur financier, donner cours dans les universités et écrire des livres. Il crie haut et fort aujourd'hui que le capitalisme néolibéral n'est pas compatible avec le défi climatique, il reconnaît humblement qu'il faisait fausse route.
Du lundi au vendredi, Philippe Vandel fait le point sur un sujet de l'actualité média avec un invité. Aujourd'hui, Jean-Marc Jancovici, ingénieur, pour parler d'écologie dans les médias.
Fin août, Radio France annonçait son « tournant environnemental » dans un manifeste ; deux semaines plus tard paraissait la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique, notamment signée par le groupe France média monde (FMM), qui compte Radio France international et France 24. Cette semaine, le mouvement se poursuit parmi les mastodontes de l’audiovisuel, public comme privé.
Pour citer ce rapport : De Muynck, S. et Ragot, A. 2022. Perspectives climatiques et diagnostic des risques et vulnérabilités de Forest face aux changements climatiques. Rapport réalisé pour le compte de l’Administration communale de Forest. Plan d’Action Climat Forestois. Bruxelles, 67p Contact : simdemuynck@gmail.com
Méga-bassines débâchées, pneus de SUV dégonflés, golfs rebouchés, jacuzzis percés, extinction d’enseignes lumineuses la nuit… Cet été, alors que les vagues de canicule se sont succédé et que la sécheresse a atteint des niveaux records, de nombreuses actions de sabotage ont eu lieu aux quatre coins de la France. Pour le sociologue spécialiste des mouvements sociaux, Manuel Cervera-Marzal, auteur de "Résister - Petite histoire des luttes contemporaines"*, l’écologie pourrait constituer la nouvelle utopie fédératrice.
Les médias à la plus forte audience doivent avoir un traitement des enjeux environnementaux à la hauteur de la situation. Pour les y aider, un collectif de médias, dont Reporterre, et de journalistes a élaboré une Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique.
Une récente tribune cosignée dans ces colonnes par quelque 300 citoyens appelait les responsables politiques à répondre sérieusement aux enjeux de l'évolution climatique. Elle indiquait la nécessité de prendre en considération des recommandations du dernier rapport du GIEC. On ne peut qu'approuver. De même, on ne peut que souscrire à la dénonciation d'une insuffisance de l'action actuelle et des conséquences pour les populations fragiles.
Ils s’appellent «Reporterre», «Vert», «Climax» ou «Limite», et sont à l’avant-garde du récit de l’écologie et du réchauffement climatique. Optimisme, radicalité, critique sociale et technologique : chacun aborde le sujet avec sa propre ligne.
À la fondation "Terre Solidaire".
L’idée qu’un « bug » dans le fonctionnement cérébral serait en partie responsable des ravages écologiques en cours devient de plus en plus populaire. Cette hypothèse politiquement dangereuse est pourtant sans fondement scientifique. Nous présentons ici quelques éléments de « débuggage ».
Résolution adoptée par le 91e congrès de la LDH, Marseille – 4, 5 et 6 juin 2022 L’exercice des droits et des libertés suppose aujourd’hui la préservation des écosystèmes, car il est de plus en plus affecté, directement et indirectement, par les dégâts causés à ce que les êtres humains voient comme leur environnement. En effet, l’humanité est devenue une « force géologique » majeure et cause agissante de bouleversement des écosystèmes. Les dangers immédiats que représentent les changements climatiques d’origine humaine, l’effondrement de la biodiversité et plus largement le franchissement en cours des limites planétaires menacent directement les conditions de vie et donc l’exercice des droits de tous et toutes.
Sur les réseaux sociaux, les influenceurs multiplient les comportements anti-écologiques. Des attitudes qui ne passent plus en 2022 : entre commentaires mécontents, lettres ouvertes et collectif d’interpellation, la résistance s’organise.
Dans cette vidéo, Marine Calmet, co-fondatrice, présidente et juriste pour le Programme Wild Legal ainsi que Valérie Cabanes, juriste internationaliste de terrain, abordent la question de la protection de notre planète Terre au travers du prisme du droit. Toutes deux juristes et s'adressant à un public formé en Droit, elles ont pu faire un compte rendu détaillé et précis des nouveaux outils juridiques pour défendre notre système écologique.
Depuis plusieurs années, les écologistes et climatologues nous avertissent des dangers des gaz à effet de serre. Et si cela nous condamnait à mourir de chaud ?
Une vingtaine de personnalités parmi lesquelles le réalisateur Cyril Dion, le psychologue Boris Cyrulnik, l'activiste Camille Étienne, ou encore la sociologue Dominique Meda, appelle le futur gouvernement à suivre une formation de 20 heures sur les enjeux écologiques afin que leurs décisions ne puissent plus ignorer les faits scientifiques concernant le changement climatique et la perte de biodiversité. L’idée est de reproduire ce qui avait fonctionné pour la Convention citoyenne pour le climat.
À Paris, à Londres et aujourd'hui à New York, les grands groupes de presse sont épinglés par des militants écologistes sur le traitement médiatique du climat. Si cette pression, nécessaire, peine encore à porter ces fruits, pour certains activistes elle est aujourd'hui contre-productive. Pour réussir, il faut "créer de nouveaux imaginaires", sortir du rôle de lanceur d'alerte et porter une vision plus politique et désirable, disent-ils.
Renaud Duterme, co-animateur du blog Géographies en mouvement et auteur notamment de « Nos mythologies écologiques » (Les Liens qui libèrent, mars 2022), réagit au dernier rapport du Giec. Pour lui, il est temps de passer à la vitesse supérieure et proposer de vraies mesures politiques afin d'enrayer le réchauffement climatique.
L’hypothèse que je défends est celle du climato-fascisme ou climato-cynisme. La Russie de Poutine est le premier empire à prendre au sérieux l’état du monde qu’est en train de façonner le dérèglement climatique, celui que vient de rendre public le 6ème rapport du groupe 2 du GIEC sur l’état de vulnérabilité des sociétés et des écosystèmes. Non bien sûr pour accélérer la décarbonation des économies – sa puissance militaire ayant été financée par nos achats de fossiles – mais pour profiter sans attendre du désordre mondial à venir, quitte à l’anticiper quelque peu en provoquant notamment par cette guerre une pénurie de blé. Autrement dit, le dérèglement climatique et l’effondrement du vivant nous précipiteraient dans un nouvel état de nature où les rapports de force doivent l’emporter, à des fins vitales, sur tout autre considération.
Il est parfois surnommé le "pape cool" de l'écologie. Mais quand Rob Hopkins est invité par une alliance de dirigeants d'entreprises belges, il s'avoue "nerveux". Le cofondateur (en 2007) du Transition Network n'a pas l'habitude de se frotter au monde des affaires. De la rencontre presque improbable, nous retirons un condensé des défis business adressé aux entreprises, par Rob Hopkins.
Supposée contrebalancer les dégradations infligées à la biosphère, la pratique de la « compensation » se généralise et gagne tous les secteurs d’activité. Nombre de voix en dénoncent les abus, mais c’est en réalité son principe même qui est fallacieux. Des scientifiques de l’Atécopol expliquent pourquoi et demandent son interdiction pour libérer la politique écologique de l’emprise néolibérale.
Du haut de ses cent ans, le sociologue dénonce « un somnambulisme généralisé », analogue en tant qu’inconscience à celui qu’il a connu de 1933 à 1940.
Comment adapter notre économie aux enjeux climatiques? C’est l’ambition de l’ouvrage «Plan de transformation de l’économie française» (Odile Jacob), porté par Jean-Marc Jancovici, président du think tank «The Shift project». Un programme pour sortir des énergies fossiles tout en maintenant l'emploi.
« Je vous rejoindrais bien sur l’urgence climatique, mais pas sur l’intersectionnalité et autres délires ». C’est en ces termes affirmés qu’un internaute répondait en août 2021 à un tweet du compte officiel d’Europe Écologie Les Verts présentant l’une des conclusions du rapport du groupe I du GIEC, qui venait d’être publié [1][2].
Le travail médiatique n’est pas à la hauteur de la catastrophe écologique, écrivent les auteurs de cette tribune. Ils et elles appellent leurs collègues journalistes à s’emparer de cet enjeu, d’autant plus important en cette période de campagne électorale.
"Notre plan de gouvernement propose d'entamer un chemin de changements profonds qui vise à renforcer la protection sociale, à sortir notre économie de la stagnation productive et à affronter la crise climatique", a déclaré Gabriel Boric lors de la clôture des Rencontres nationale des entreprises (Enade) à Santiago, qui réunit les principaux chefs d'entreprise du pays.
Face au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité, il conviendrait que chacun fasse sa part. C’est oublier que nous n’avons pas tous la même responsabilité dans la crise écologique : États et grandes entreprises climaticides sont infiniment plus coupables que le Gilet jaune lambda. Au vrai, c’est tout un système qui pose problème…

2021

Michel Aglietta, conseiller au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII), appelle à la mise en place urgente d’une écologie politique, qui consiste à intégrer les critères de soutenabilité dans les politiques budgétaires et monétaires, la régulation de la finance ou encore la gouvernance des entreprises
De COP en COP le système capitaliste recycle les vieilles promesses mais s'emploie à ne rien changer. Mais désormais le roi est nu. L'échec de la COP26 met un point final au mythe d'une coexistence possible entre capitalisme et écologie. Les faits sont posés: la préservation de l'un ne se fera pas sans abandon de l'autre. Chacun devra maintenant se positionner en conséquence.
Économie et écologie : les limites à la croissance - visioconférence grand public donnée par Cyrus Farhangi, ingénieur de formation et diplômé de Cambridge en économie, consultant auprès d'acteurs publics et privés en développement durable, résilience territoriale, adaptation au changement climatique. Événement organisé le 16 juin 2021 par l’Union des Savoirs.
A 23 ans et avec une solide formation derrière lui, Lino Paoletti se bat aux côtés du Forum des Jeunes pour le climat. « Je suis la COP15 sur la biodiversité qui a lieu en ligne avec la délégation belge officielle. Mon but c’est d’essayer de porter la voix des jeunes sur ces questions-là notamment à travers un réseau international de jeunes pour la biodiversité ».
Pour cette « génération climat », l’année 2018 marque un tournant. Les 15-25 ans s’éveillent à la lutte écologiste : grèves scolaires, marches mondiales et actions de désobéissance civile à grande échelle se multiplient. Désormais, plutôt que de servir un capitalisme mortifère, ils refusent les places qui leur sont promises et partent en quête de modes de vie alternatifs. Tout en s’inventant de nouvelles vies professionnelles en accord avec leurs convictions, ils investissent les ZAD, construisent des cabanes et cultivent des potagers dans une joyeuse mais radicale remise en cause du « système » qui détruit la planète.
Les signaux d’alerte précoce (EWS) des points de basculement sont essentiels pour anticiper l’effondrement du système ou d’autres changements soudains. Cependant, les indicateurs génériques d’alerte précoce existants conçus pour fonctionner dans tous les systèmes ne fournissent pas d’informations sur l’état qui se situe au-delà du point de basculement.
Débat. Rester sous les 1,5°C, préserver la biodiversité: actions systémiques à fort impact. On a déjà trop pollué. Si on se contente de polluer moins, ou même de ne plus polluer, on n’échappera pas au dérèglement climatique qui a déjà commencé, dont certains points de non retours ont été franchi, on ne fera que repousser le problème.
Il y a vingt ans, les questions environnementales étaient au cœur de la vie politique étasunienne. Mais après le 11 septembre, explique l’historien Romain Huret, le pays s’est lancé dans une course morbide à la militarisation et au développement effréné de leurs industries extractives — gaz de schiste notamment.
On pourrait croire qu’après les alertes accrues des scientifiques quand à l’agenda climatique, cette thématique occuperait une place centrale, sinon pour l’ensemble des forces politiques, au moins pour celle qui donne si souvent des leçons aux autres quand on parle d’environnement.
trois enseignants-chercheurs de l’ESC Clermont-Ferrand ont publié une tribune dans Le Monde sur l’urgence climatique. Ils plaident pour une écologie du démantèlement et affirment que l’humanité doit se préparer à fermer ce qui la détruit.
Le changement climatique s’accumule lentement mais inexorablement depuis des décennies. Les changements peuvent sembler minimes lorsque vous en entendez parler – un autre dixième de degré plus chaud, un autre centimètre d’élévation du niveau de la mer – mais des changements apparemment mineurs peuvent avoir de grands effets sur le monde qui nous entoure, en particulier au niveau régional. Le problème est que même si les effets sont faibles à tout moment, ils s’accumulent.
Alerte maximale ! La planète est en feu et le pire est à venir préviennent les experts du Giec dans leur sixième rapport. Mais pour les médias mainstream, l'écologie passera toujours après le sport, l'économie et les micros-trottoirs sur le Covid. La preuve avec le JT de France 3 du dimanche 8 août.
La décision d’avoir ou non des enfants nous oblige à faire le point sur nos finances, notre situation de vie, nos projets de carrière, etc. Et depuis quelques années, une autre question se pose, alimentée par la crise climatique qui se profile: quel est l’impact des enfants sur la planète?
Aux États-Unis, des parlementaires démocrates espèrent faire adopter un programme baptisé « Civilian Climate Corps » (« Protection civile climatique ») qui permettrait de créer des millions d’emplois publics dans la transition écologique. Une proposition inspirée du « Civilian Conservation Corps » lancé dans les années 1930 par le président Franklin D. Roosevelt, qui avait permis l’embauche de trois millions d’Américains.
Les partis verts européens ont accéléré la prise de conscience quant à l'urgence de la lutte contre le réchauffement climatique. Fort heureusement et bien au-delà de ces partis, l'écologie est aujourd'hui une cause qui rassemble de plus en plus, et est peut-être même majoritaire.
Nous devons pas livrer un combat à multiples facettes contre le changement climatique : changer les habitudes de consommation, lutter contre les intérêts économiques et les systèmes techniques solidaires de ces habitudes, nous adapter autant que possible à un monde qui change très vite, etc. Or, des forces gigantesques, économiques et politiques au premier chef, se mobilisent pour nous persuader de ne rien faire...
Les géants des énergies fossiles sont parvenus, à force de lobbying, à faire en sorte que l’Union européenne accorde des milliards d’euros de son plan de relance à l’hydrogène, industrie dont l’état actuel — en plus de son potentiel écologique douteux — favorise le maintien de ces multinationales dévastatrices.
Depuis une semaine, l’Ouest canadien est pris sous un « dôme de chaleur » et bat chaque jour des records de température, avoisinant les 50°C. Comme le montre le GIEC rapport après rapport, l’évaluation scientifique des conséquences écologiques et des implications politico-sociales de ce type d’« exploit » météorologique est catastrophique. Afin de mettre en œuvre les actions et politiques nécessaires pour y répondre, il est temps de considérer le rôle essentiel d’une éthique de l’environnement liée aux sciences de l’écologie et de la conservation.
Les coupures d’eau, quotidiennes depuis quelques semaines, à Alger et d’autres villes, sont-elles le signe que l’Algérie est confrontée, de nouveau, à la rupture entre l’offre et la demande en eau ? Un bilan établi par le ministère des Ressources en eau pour le premier semestre 2021, fait état d’un déficit hydrique résultant des effets du dérèglement des conditions climatiques.
Le pouvoir n’est ni dans les assemblées politiques, ni parmi les dirigeants des entreprises, encore moins dans la rue, le pouvoir est celui de l’état de nos infrastructures matérielles à un moment donné. Le présent article a pour objet de montrer la difficulté d’opérer une transition écologique qui, pour aboutir, nécessite une véritable rupture avec les infrastructures actuelles. Il nous faut déconstruire ce qu’un passé dépassé continue à imposer. Il nous faut revenir à des organisations à l’échelle humaine, rechercher localement l’autonomie alimentaire et énergétique, retrouver les circuits courts et les liens de proximité.
Aurélien Barrau, est intervenu face aux étudiants de l'École polytechnique le 6 mai 2021, dans le cadre des conférences Coriolis pour l’environnement. Le thème de la conférence : Face à la catastrophe écologique, ne pas être radical a-t-il encore un sens ?
Alors que l’impact des fameux « petits gestes pour l’écologie » reste faible, la responsabilisation à outrance de l’individu dispense notre modèle économique d’un changement de paradigme plus ferme.
Face à un gouvernement qui vire « conservateur assumé » et à une loi Climat « dépourvue d’ambition », la députée Delphine Batho insiste : il faut rompre avec le mythe de la croissance économique, destructrice des écosystèmes et des humains.
les appels à « changer de paradigme », à « décoloniser nos imaginaires » voire à « rêver le monde de demain » sont légions. Pourtant il me semble que l’on se trompe de stratégie : n’est-il pas dangereux de se bercer de récits qui peuvent se révéler de faux espoirs ? Dans le marché des imaginaires, l’écologie peut-elle seulement lutter à armes égales contre les autres récits ?
La catastrophe écologique n’est pas à venir, elle est déjà là. Nous ne nous résoudrons pas à la contempler, impuissant-es, isolé-es et enfermé-es chez nous. Nous avons besoin d'air, d'eau, de terre et d'espaces libérés. Les causes et les responsables de la destruction des sols nous entourent : bétonisation, industries polluantes, et accaparement des terres vivrières par l’agro-industrie. Nous voulons cibler et bloquer ces responsables. Nous voulons aussi occuper et cultiver les terres qui nous ont été arrachées. Parce que tout porte à croire que c’est maintenant ou jamais, nous avons décidé de jeter nos forces dans la bataille.
La protection agroécologique des cultures réduit les risques d’émergence de zoonoses virales, selon une étude publiée par des chercheurs du Cirad dans Science of the Total Environment. Cette analyse de 300 articles scientifiques indique que l’application des principes de l’agroécologie aux méthodes de protection des cultures tend à diminuer le risque de zoonoses virales, tout en améliorant le bien-être animal, la biodiversité et la résilience aux changements climatiques.
Les traces de l’activité humaines sont devenues tellement importantes que nous sommes entrés dans un nouvelle ère géologique : l’Anthropocène. C’était la thèse, célébrissime, défendue par le chimiste de l’atmosphère néerlandais Paul Josef Crutzen, qui s’est éteint hier. Lui qui appelait à réduire notre empreinte sur la nature en laissera une, indélébile, dans la pensée écologique. Formé en météorologie à l’université de Stockholm, Paul Crutzen dirigea le prestigieux institut Max-Planck de 1980 à 2000 – et obtiendra, au passage, le prix Nobel en 1995 pour le travail mené, avec Mario J. Molina et Frank Sherwood Rowland, sur la décomposition de l’ozone.
Fousseny Traore, ou quand la jeunesse malienne parle d'écologie et de paix.

2020

Olivier de Schutter fut entre 2008 et 2014 rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Depuis la fin des années 2000, il s’est consacré à définir les conditions de la transition écologique et sociale, notamment en mettant en avant l’agroécologie comme direction de réforme des systèmes agricoles et alimentaires. Il aborde ici les "8 lois de l’inertie" pour répondre à la question de nos freins et leviers psychosociologiques pour lutter contre les changements climatiques.
Elles ont respectivement 9 ans, 15 ans et 24 ans. Elles vivent en Inde, en Ouganda et aux États-Unis. Licypriya Kangujam, Vanessa Nakate et Alexandria Villaseñor sont des figures de cette nouvelle génération qui se mobilise autour de l’écologie comme priorité. Portraits.
Les crises économiques, écologiques ou sanitaires n’ont pas entraîné de bouleversements profonds dans notre manière de nous relier à la Terre et aux autres. Pourtant, il y a urgence. Pour Dominique Bourg, il nous reste dix ans pour agir.
L’écologie ne serait-elle qu’une doctrine politique, une vision de la société particulière comme il y en d’autres ? N’y a-t-il pas des aspects purement scientifiques au problème qu’on désigne le plus souvent sous le terme de réchauffement climatique ?
Mike Davis spécialiste de l’urbanisme et des rapports de classe et de race en Californie revient sur les épisodes d’incendie qui ont ravagé plusieurs villes californiennes ces dernières années. Il décrit ici comment l’évolution de l’immobilier et de l’habitat, des villes vers l’arrière-pays, influe sur l’écosystème de la région, constituant ce qu’il décrit comme une nouvelle « écologie du feu » avec des épisodes comparables à un hiver nucléaire.
Certains éminents épidémiologistes affirment que notre inertie écologique tuera et tue déjà aujourd’hui bien plus de gens sur Terre que la pandémie de Covid-19. Une opinion de Cédric Chevalier, auteur de Déclarons l’Etat d’Urgence écologique (Luc Pire), coordinateur de la pétition citoyenne « Déclarons l’état d’urgence environnemental et social ».
L’actualité nous montre des images d’apocalypse par le feu en Californie, rappelant celles que nous avons vu au Brésil récemment et précédemment, en Australie. Pendant que des rapports nous annoncent que l’Humanité est en train d’exploiter et détruire la nature à une échelle jamais vue. L’année 2020 pourrait devenir la plus chaude jamais mesurée. Bref, il semble que le concept « d’effondrement » sorte de la catégorie des concepts théoriques pour devenir un questionnement pratique sur notre réel, le où et le quand nous vivons tous
Le principe Ubuntu, qui invite à faire humanité ensemble et qui peut être décliné à partir du triptyque humanité-solidarité-écologie, offre des moyens crédibles pour relever les défis du monde contemporain.
Devant l’ampleur planétaire du désastre, un nouveau mouvement écologiste a émergé au fil des marches pour le climat, des grèves de la jeunesse et des actions de désobéissance. Pour Désobéissance Écolo Paris, collectif à l’origine des grèves scolaires dans la capitale, on a déjà perdu trop de temps à demander aux pyromanes d’éteindre l’incendie. Le collectif publie l’ouvrage collectif Écologie sans transition. Extrait.
Défendue comme réponse aux multiples urgences sociétales depuis de nombreuses années, l’idée de « Green New Deal » connaît un regain d’intérêt, anime les débats et s’incarne à nouveau politiquement aux niveaux national et international dans le monde. Un Green New Deal aurait pour ambition de combler l’écart grandissant entre deux constats scientifiques.....
Cette semaine, je pars (enfin) en vacances au ski. Comme tout ce que je fais depuis un an, je me suis remis en question. Je me suis demandé si j’étais un gros con égoïste d’aller au ski. J’étais à peu près sûr que c’était une horreur pour l’écologie, donc comme d’habitude, j’ai commencé à me documenter, et suis tombé sur le mémoire de Loïc Giaccone.
Plus que de miser sur la technologie et le marché, il s’agit de modifier en profondeur la manière de produire et d’utiliser l’énergie. Jusqu’à présent, les politiques ont essentiellement misé sur la technologie et le marché pour transformer le système énergétique. Cette approche est totalement insuffisante alors qu’il s’agit de modifier en profondeur la manière de produire et d’utiliser l’énergie.
Aurélien Barrau nous dresse le bilan de notre civilisation actuelle et de la catastrophe qui est à nos portes. Il le précise lui-même, il est astrophysicien et non écologue. Son discours et son dernier opus « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité » n’a nullement prétention à la rigueur universitaire. C’est en tant qu’habitant de le Terre et membre de la tribu des vivants qu’il tente ce cri d’alerte, parmi tant d’autres plus savants et plus approfondis.
Réussira-t-on à mener la transition écologique en faisant la promotion d’une écologie simple, positive et sexy ? Pas sûr. Si l’on était sérieux, il faudrait peut-être commencer à promettre du sang et des larmes...
« La situation est pire, bien pire que ce que vous pouvez imaginer. Si votre inquiétude face au réchauffement climatique se résume à une crainte de la montée du niveau de la mer, vous ne faites qu’effleurer la surface des catastrophes à venir… » Écouter la science et faire connaître la vérité. David Wallace-Wells a décidé de se confronter aux réalités du changement climatique. Non comme un spécialiste ou un militant écologiste, mais comme un journaliste, un citoyen, un enquêteur. Il a interviewé des dizaines de chercheurs, lu des centaines d’articles et collecté toutes les données qui tombaient, jour après jour, sur son fil d’actualité Twitter pour nous offrir une vue d’ensemble sur la situation. Et la situation est grave. Pénuries alimentaires, sécheresses et inondations, incendies, océans à l’agonie… David Wallace-Wells énumère et étudie toutes les facettes des problèmes climatiques. Et, surtout, il démontre brillamment comment le réchauffement aura des conséquences directes sur tous les aspects – politique
En butte à des pressions sociétales, technologiques et réglementaires, les entreprises se ruent sur l’achat de forêts entières en vue de compenser leurs émissions de CO2. Une pratique peu coûteuse mais contestée par de nombreux scientifiques. - voir infographie
Après 40 ans de cris d'alarme scientifiques, l'urgence écologique et climatique n'est plus mise en doute. Elle a été déclarée par le GIEC, le Secrétaire général de l'ONU, des États comme le Royaume-Uni, la France, le Canada, des villes comme Londres, Paris et New-York, 15 000 scientifiques du monde entier, plus de 7 000 universités et de nombreux citoyens dans nos rues. En parallèle, le mouvement des gilets jaunes a montré que les citoyens s'inquiètent aussi de la justice sociale et des migrations, et cèdent parfois aux sirènes du populisme et de l'extrême droite. Fin du mois et fin du monde sont intimement liées, l'urgence est donc aussi sociale et démocratique.
Dans la sidération et la rage, les Australiens découvrent –trop tard– que leur Premier Ministre, Scott Morrison, un climatosceptique pro-charbon qu’ils ont reconduit au pouvoir contre toute attente en mai 2019, s’enfonce dans le déni et démontre sa totale incompétence. Abandonnés par l’Etat, la population et les volontaires des services de secours tentent d’éviter le pire avec les faibles moyens que les restrictions budgétaires leur ont laissés. Chez nous, le malaise est palpable dans les familles : comment l’Australie démocratique et éduquée, connue pour sa nature splendide et sa qualité de vie, peut-elle tomber aussi rapidement dans un tel état d’urgence climatique ?
L’humanité mène « une guerre suicidaire » contre la nature qui réagit et « répond par des ouragans, des incendies et de graves sécheresses dans diverses régions du monde », a déclaré le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, lors de la cérémonie d’ouverture de « Lisbonne - Capitale verte européenne » qui s'est tenue samedi dans la capitale du Portugal.
conférence d'Aurélien Barrau à la Madeleine

2019