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Les Ressources minérales (*)

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2024

Parmi les modèles d'agriculture durable, quelles sont les grandes différences ? Voici une présentation des principaux concepts pour mieux comprendre les différentes mouvements.
Des énergéticiens espagnol et italien, un géant néerlandais de la bière, un négoce agricole français et un industriel allemand prévoient de construire en commun leur première usine d'engrais bas carbone, en France, pour échapper à la dépendance russe et réduire la pollution de CO2 de l'agriculture.
Le cargo chargé d'engrais qui a coulé dans le golfe d'Aden après avoir été endommagé par des missiles des rebelles houthis du Yémen présente un risque pour l'environnement, a averti samedi soir l'armée américaine.
Où sont passés les oiseaux ? L'évolution du modèle agricole industrialisé et intensif a conduit à une augmentation dramatique de l'usage des pesticides et des engrais, avec des conséquences désastreuses pour la biodiversité.
Charleroi, Mons et Tournai peuvent compter sur un coup de pouce européen pour viser la neutralité carbone en 2050. Jeudi, le gouvernement wallon a validé 62 projets dans ces trois arrondissements. Le Fonds pour une transition juste prévoit 197,4 millions d’euros à destination de projets publics sur ces territoires. La Wallonie dispose par ailleurs de 241,5 millions pour des projets privés à destination des grandes, moyennes et petites entreprises.

2023

Soja, cacahuète, mimosa : des scientifiques retracent l’évolution de la symbiose fixatrice d’azote chez les légumineuses et certaines espèces d’arbres.
Malgré ses engagements, la Commission européenne peine à réduire l’usage des engrais de synthèse au sein de l’UE. Pourtant, ceux-ci sont une catastrophe pour le climat, selon les écologistes.
La Russie a accusé mercredi l'Ukraine d'avoir fait exploser dans un "acte terroriste" un pipeline reliant la ville russe de Togliatti au port ukrainien d'Odessa, essentiel pour l'exportation d'ammoniac et les engrais, désactivé depuis février 2022 mais dont Moscou espérait la remise en route."Un groupe de sabotage ukrainien a fait exploser le pipeline d'ammoniac Togliatti-Odessa", d'environ 2.400 km de long, a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
La reprise de l’alimentation de la conduite, qui est hors service depuis février 2022, fait partie des négociations sur l’accord qui a permis l’exportation de millions de tonnes de céréales ukrainiennes.
Les résultats financiers de l'année dernière des plus grandes entreprises d'engrais au monde sont tombés et ils sont sidérants. Vu le prix exorbitant des engrais en 2022, on s'attendait à ce que leurs recettes battent des records, mais nul n'aurait pu prédire l'ampleur des profits réalisés. Alors que le monde est aux prises avec une grave crise alimentaire et que les agriculteurs et agricultrices voient leurs coûts augmenter, les géants mondiaux des engrais ont augmenté leurs marges et plus que triplé leurs bénéfices par rapport à il y a deux ans.
The excessive use of phosphorus is depleting reserves vital to global food production, while also adding to the climate crisis
Les engrais représenteraient environ 5 % des émissions de gaz à effet de serre. L'étude à l'origine de cette évaluation expose des méthodes susceptibles de les réduire sans compromettre l'alimentation mondiale.
La politique menée par Pékin pour répondre à sa demande intérieure en matière de blé, de riz ou de maïs contribue fortement à la hausse des prix sur les marchés internationaux.
Le norvégien Yara International, numéro un européen des engrais azotés, a annoncé mercredi une amélioration sensible de ses résultats en 2022 malgré la guerre en Ukraine qui a compliqué ses approvisionnements et propulsé le prix du gaz à des niveaux record.Le bénéfice net est ressorti à 2,78 milliards de dollars l'an dernier contre 449 millions en 2021."Yara a enregistré de solides résultats tout au long d'une année marquée par la guerre et la volatilité des marchés", s'est félicité le directeur général, Svein Tore Holsether, dans un communiqué.

2022

Tout juste de retour de la COP27 à Charm el-Cheikh en Égypte, Emmanuel Macron réunit mardi après-midi à l'Élysée les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de gaz à effet de serre avec l'intention d'accélérer la lutte contre le changement climatique.
Emmanuel Macron a proposé mardi un pacte de décarbonation aux industriels les plus émetteurs de CO2 en France avec un doublement de l'aide publique à 10 milliards d'euros en échange d'un doublement de leur effort en la matière. "Si des projets et des sites sont identifiés d'ici à 18 mois, si vous doublez vos efforts, si on arrive à passer des 10 millions de tonnes de CO2 évités à 20 millions instruits, nous doublerons les moyens consacrés à cet enjeu et passerons l'enveloppe de 5 à 10 milliards d'euros d'accompagnement", a lancé le chef de l'Etat aux industriels réunis à l'Elysée. Pour arriver à cet effort, le chef de l'Etat, tout juste de retour de la conférence mondiale sur le climat (COP27) à Charm el-Cheikh en Egypte, a aussi annoncé que le gouvernement allait dérouler une planification précise à six mois et dans les années à venir, "filière par filière". Ciment, aluminium, acier, engrais, sucre ou carburants: les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de CO2,
Face à l'urgence, des dirigeants du monde entier ont appelé mardi à redoubler d'efforts pour lutter contre l'insécurité alimentaire croissante dans le monde, exacerbée par une convergence de crises, l'invasion russe de l'Ukraine et le manque d'engrais.
"Des ruptures d'approvisionnement" sont également possibles au vu du marché mondial "extrêmement tendu", selon le géant de l'engrais.
L’envolée des prix du gaz place une épine dans le pied de l’agriculture industrielle : le prix du précieux combustible a été multiplié par 20 depuis le début de la crise énergétique. L’industrie des engrais azotés, fabriqués à partir de gaz fossile, fait partie des secteurs les plus affectés par cette flambée des cours.
Les céréaliers français, qui ont déjà subi depuis un an un triplement du prix des engrais, se sont inquiétés jeudi de la disponibilité de ces intrants, constatant déjà des "rationnements" sur le marché européen. Jamais les engrais de synthèse n'ont été aussi chers : depuis 2020, le prix de l'azote (N), qui favorise la croissance des tiges et feuilles, a augmenté de 80%, celui du phosphore (P), qui aide à l'enracinement, de 36% et celui de la potasse (K), qui renforce la résistance aux maladies, de 22%, a souligné l'Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB) lors d'une conférence de presse à Paris.
Jamais les engrais de synthèse dits NPK - fabriqués à partir d'azote, de phosphore ou de potasse - n'ont été aussi chers: les prix internationaux ont triplé entre début 2021 et mi-2022.
Les engrais et produits agricoles russes doivent pouvoir accéder aux marchés mondiaux "sans entrave", au risque d'une crise alimentaire mondiale dès l'an prochain, a affirmé samedi à Istanbul le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
l’urine humaine est présentée comme une ressource, issue du vivant, venant remplacer des ressources souterraines en voie de disparition. Ce discours interroge, dans la mesure où il place l’usage agricole des excrétats dans une logique de substitution vis-à-vis des pratiques de fertilisation actuelles, sans discussion ou remise en perspective de ces dernières.
Premièrement, nos systèmes alimentaires sont toujours très dépendants des énergies fossiles. Notre agriculture intensive est très gourmande en engrais azotés (NdlR : produits à partir de gaz naturel) et en pesticides. L'agriculture utilise également des machines très énergivores.
Quatre matériaux se classent au premier rang sur l’échelle de la nécessité, formant ce que j’ai appelé les quatre piliers de la civilisation moderne : le ciment, l’acier, les plastiques et l’ammoniac sont nécessaires en plus grandes quantités que les autres intrants essentiels. Le monde produit actuellement chaque année environ 4,5 milliards de tonnes de ciment, 1,8 milliard de tonnes d’acier, près de 400 millions de tonnes de plastiques et 180 millions de tonnes d’ammoniac. Mais c’est l’ammoniac qui mérite la première place en tant que matière la plus importante : sa synthèse est la base de tous les engrais azotés et, sans leurs applications, il serait impossible de nourrir, aux niveaux actuels, près de la moitié des quelque 8 milliards d’habitants de la planète.
Le président russe Vladimir Poutine a assuré lundi par téléphone à son homologue brésilien Jair Bolsonaro que la Russie "s'engage" à garantir au Brésil "un approvisionnement ininterrompu" d'engrais, primordial pour la puissante industrie agroalimentaire brésilienne.
Sur le plus grand continent de la planète, le changement climatique accélère la désertification et réduit chaque année la superficie des terres arables, menaçant l’alimentation de populations entières. Bien que l’Afrique possède encore des réserves relativement importantes, la pression sur les rares terres cultivées ne cesse d’augmenter, épuisant rapidement leurs nutriments. Pour tenter de pallier ces problèmes et adopter des méthodes agricoles pérennes et durables, des pays comme le Niger ont testé à grande échelle la fertilisation avec l’urine humaine. Surmontant les préjugés, un groupe de femmes nigériennes est parvenu à augmenter considérablement (de 30%) les rendements agricoles grâce à de l’engrais d’urine humaine désinfectée, baptisé « Oga ».
Les sanctions contre la Russie, le changement climatique et les restrictions sur les exportations engendrent une forte pénurie des engrais qui met les agriculteurs du monde entier en difficulté, et qui pourrait bien engendrer une grave crise alimentaire.
Cette année, autant que de carburant et d'engrais, les agriculteurs locaux ont besoin de gilets pare-balles et de démineurs pour détruire les bombes tombées dans leurs champs.
Le secrétaire général de l'ONU a déclaré mercredi qu'il cherchait à faire revenir sur les marchés mondiaux les productions agricoles ukrainienne et russe, pour aider à mettre fin à la crise subie par les pays émergents depuis l'offensive russe en Ukraine. "Il n'y a vraiment pas de vraie solution au problème de la sécurité alimentaire mondiale sans un retour de la production agricole ukrainienne et de la production alimentaire et d'engrais de la Russie et du Bélarus sur les marchés mondiaux en dépit de la guerre", a déclaré Antonio Guterres lors d'une visite à Abuja avec le président nigérian Muhammadu Buhari.
Dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine et les conséquences du dérèglement climatique, les ruptures d’approvisionnement de certains produits se multiplient. Avec des conséquences potentiellement dramatiques pour la sécurité alimentaire des plus précaires.
Le norvégien Yara International, un des principaux fabricants d'engrais minéraux, a mis en garde mercredi contre l'impact "dramatique" de la guerre en Ukraine sur la sécurité alimentaire mondiale. "L'impact de la guerre sur la sécurité alimentaire mondiale sera dramatique", a déclaré le directeur général de Yara, Svein Tore Holsether, lors de la présentation des résultats trimestriels.
Pour ce groupe comme pour tous les fabricants d'engrais azotés, le prix du gaz est déterminant: à lui seul, il pèse pour près de 90% de leurs coûts de production. A un certain niveau de prix, il ne devient tout simplement plus rentable de produire.
La guerre en Ukraine interroge la dépendance de notre agriculture aux engrais de synthèse. Gilles Billen, directeur de recherche au CNRS, explique les raisons de cette dépendance, les moyens à mettre en œuvre pour s'en soustraire et les gains attendus.
Profitant de la guerre en Ukraine et des tensions sur les marchés de l’énergie, des engrais et du blé, des lobbies réactionnaires ont lancé une campagne de désinformation sur la souveraineté alimentaire de l’Europe. Agiter le spectre de la pénurie pour proposer de produire plus et moins bien (en s’appuyant notamment sur les engrais chimiques et les pesticides), il s’oppose à la trajectoire Farm2Fork (de la ferme à la fourchette) qui vise à relocaliser notre agriculture, diminuer notre dépendance aux pesticides et aux engrais et redonner de la valeur aux produits alimentaires. Ces lobbies invisibles ne participent pas au débat mais profite de leur logique d’influence pour orienter les décisions européennes.
Considérée comme l’une des principales inventions de l’agriculture, l’utilisation d’azote de synthèse a rendu le monde agricole fortement dépendant du gaz. Et a entraîné une pollution sans commune mesure, explique l’ingénieur agronome Claude Aubert.
Le premier choc a été celui de la flambée des grains et huiles, le second est celui des engrais : la guerre en Ukraine a jeté une lumière crue sur la dépendance de l'agriculture européenne au gaz russe, premier ingrédient des fertilisants de synthèse. Le gouvernement russe a d'ores et déjà recommandé à ses producteurs d'engrais de suspendre leurs exportations. L'enjeu est majeur pour l'Union européenne, qui importe de Russie à la fois gaz et engrais.
La Commission européenne avait proposé en juillet d'établir un "mécanisme d'ajustement carbone aux frontières" de l'UE, pour taxer dès 2023 certaines importations (acier, aluminium, ciment, engrais, électricité) au prix du marché carbone européen, en fonction des émissions liées à leur production.
Yara International, l'un des plus grands producteurs mondiaux d'engrais, prévient que la guerre en Ukraine pourrait entraîner une crise alimentaire à l'échelle planétaire. "Un choc" est imminent, tant pour l'approvisionnement en denrées alimentaires qu'au niveau des prix, a déclaré lundi Svein Tore Holsether, le patron de Yara, dans une interview accordée à la chaîne britannique BBC.
La hausse vertigineuse du prix du gaz rend la production d’engrais, très gourmande en énergie, inabordable, écrit le blogueur Louis De Jaeger. La guerre en Ukraine ajoute à la pression. Pour les agriculteurs qui sont déjà en grande difficulté, cela pourrait être la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Blé, maïs, tournesol : l'invasion russe en Ukraine pourrait compromettre les exportations d'un des principaux vendeurs de céréales de la planète et ainsi fragiliser de nombreux pays importateurs, avertit Sébastien Abis, directeur général du club de réflexion sur l'agriculture Demeter.
Le Sri Lanka a souhaité devenir le premier pays au monde à revendiquer une agriculture 100% bio. Il est cependant allé trop vite, et a dû faire marche arrière. Les paysans se sont retrouvés confrontés à des terres où plus rien ne poussait, et ont rapidement dû se remettre aux engrais chimiques.

2021

Explications ? Des stocks mondiaux de blés meuniers au plus bas, des récoltes décevantes et une demande, sur fond d’essor démographique, au plus haut. S’y ajoute l’explosion du coût des engrais et du fret maritime. Le cocktail devient explosif pour des pays dépendants comme la Turquie, l’Égypte, l’Algérie ou le Nigeria qui importent respectivement 50 %, 62 %, 66 % et 100 % de leur blé.
En Wallonie, la législation sur la gestion durable de l'azote impose aux agriculteurs qu'ils implantent ce que l'on appelle "des couverts" c'est-à-dire des engrais verts. Mais de quoi s'agit-il exactement?
On les appelle "engrais azotés". Les agriculteurs s’en servent au printemps pour stimuler la croissance des plantes. Mais depuis peu, leurs prix montent en flèche. Ce problème ne concerne que l’agriculture pour l’instant, mais pourrait aussi toucher le consommateur à moyen terme.
Si le public prend conscience de l’importance vitale de ce qui se passe en matière de climat et de biodiversité, la perturbation des cycles de l’azote et du phosphore reste plus ou moins mystérieuse. D’où l’importance du livre « Les apprentis sorciers de l’azote — La face cachée des engrais azotés », de Claude Aubert.
La cuve de Thomas Brébion, céréalier à l'ouest de Paris, est vide. D'habitude, explique-t-il à l'AFP, il prend les devants, en achetant plusieurs mois à l'avance la solution azotée qu'il pulvérise dans ses champs pour nourrir ses cultures.
La Commission avait présenté sa stratégie "De la ferme à la table" en mai 2020. Ce carnet d'intentions doit se traduire dans les prochains mois par toute une série d'initiatives, législatives ou non (27 en tout), pour rendre le système alimentaire européen plus durable, résilient, plus respectueux du bien-être animal et de la santé humaine. Pour les eurodéputés, les objectifs doivent être contraignants
Il y a quelques semaines, les prix des denrées alimentaires ont augmenté d’environ un tiers dans le monde entier par rapport à l’année précédente. Les causes ne sont pas nouvelles à l’exception de l’une d’entre elles : une pénurie d’engrais.
L’industrie est à l’origine de 30% des gaz à effet de serre en Wallonie et induit de nombreuses pollutions. Mais quantité de matériaux qu’elle fabrique nous servent au quotidien. Ciment, béton et briques, pour nos bâtiments et infrastructures non-biosourcés ; acier et métaux pour nos véhicules et équipements ; plastiques pour certains de nos objets et emballages ; engrais pour l’agriculture conventionnelle ; ou encore verre et papier consommateurs de chaux et autres ressources pour être fabriqués.
On assiste depuis septembre à une flambée impressionnante des prix des engrais azotés, due notamment à la hausse des tarifs du gaz, à une disponibilité limitée et à une forte demande.
La création des engrais de synthèse a marqué un tournant dans l’histoire de l’humanité, permettant une augmentation des rendements agricoles. Mais l’utilisation excessive d’azote et de phosphore provenant de ces engrais est à l’origine d’une crise environnementale, avec la prolifération des algues et l’augmentation de la fréquence et de l’ampleur des « zones mortes » océaniques. Sur les neuf « limites planétaires » , la limite associée aux déchets d’azote et de phosphore a été largement dépassée, mettant en péril le système de fonctionnement de la Terre.
Le danger posé par les engrais azotés ne concerne pas seulement la sécurité des riverains, mais se traduit aussi par leur terrible contribution à la crise écologique. Les engrais azotés de synthèse sont une bombe climatique : avec l'élevage, ils représentent 43 % des gaz à effet de serre de l'agriculture en émettant du protoxyde d'azote, un gaz 300 fois plus puissant que le CO2.
Il y a vingt ans, l’usine AZF explosait à Toulouse. En cause : le nitrate d’ammonium. Il est massivement utilisé pour fabriquer les engrais azotés de synthèse, dont l’agriculture française est extrêmement friande. Comment se passer de ces engrais dangereux et climaticides ?
Le gaz naturel est utilisé pour générer de l’électricité, chauffer les bâtiments et entre dans l’élaboration du plastique, des engrais où de la pétrochimie. Il sert même à acheter des club de foot, la Coupe du Monde et le Messi. C'est dire l'étendue de ses usages! Bon marché à extraire, son prix a été historiquement fixé sous les tarifs du pétrole et du charbon.
une agriculture biologique pour nourrir l’Europe en 2050 est possible, à condition d’éliminer les engrais azotés, à l’impact écocidaire et véritables bombes à retardement, ainsi que de végétaliser notre alimentation en supprimant l’élevage industriel au profit de fermes alliant petit élevage et cultures diversifiées.
Les nouveaux objectifs écologiques de la PAC sont du « greenwashing ». Le système agroalimentaire qui a pris racine au cours des dernières décennies constitue une menace pour notre environnement et notre santé. Responsable de près de 20 % des émissions de CO2, l’agriculture productiviste a également ruiné la biodiversité et les sols, par l’usage intensif des engrais et des pesticides.
l’agriculture est responsable de 26 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre. Les tracteurs qui fonctionnent au diesel rejettent du dioxyde de carbone (CO2) dans leurs gaz d’échappement. Les engrais épandus dans les champs produisent de l’oxyde nitreux. Et les microbes présents dans les intestins du bétail génèrent du méthane...
Entre 2008 et 2018, la teneur atmosphérique mondiale en ammoniac (NH3) a augmenté de 13%. L’Asie de l’Est est marquée par la plus forte croissance, soit 76%, sur cette période. Avec 21%, les pays européens ne sont pas en reste.Si l’agriculture contribue à plus de 80% des rejets d’ammoniac, via la volatilisation des effluents d’élevage et des engrais synthétiques, des études récentes ont souligné l’importance croissante des industries.
Avec sa stratégie « De la ferme à la table », la Commission européenne vise une baisse des pesticides et engrais ainsi qu’une hausse des surfaces cultivées en bio en 2030. Mais comment ?
Moins médiatisés que les autres incontournables de l’agriculture industrielle comme les pesticides, les engrais chimiques sont pourtant tout aussi délétères pour l’environnement et la santé humaine. Depuis l’invention du procédé de fabrication au début du XXe siècle jusqu’à leur usage généralisé aujourd’hui, Les apprentis sorciers de l’azote, de Claude Aubert, revient sur l’histoire des engrais azotés de synthèse et sur les solutions pour s’en passer.
Les engrais azotés de synthèse sont une menace peu connue mais aussi grave que le réchauffement climatique ou l’effondrement de la biodiversité ! Claude Aubert, fondateur de Terre vivante et ingénieur agronome, pionnier de l’agriculture bio en France, vient de sortir un livre coup de poing « Les apprentis sorciers de l’azote, la face cachée des engrais chimiques ». Il explique, alerte, et propose des solutions pour supprimer l’excès d’azote dans l’agriculture et dans notre alimentation.

2020

Communément dénommé "gaz hilarant", le protoxyde d’azote n’a rien d’amusant. C'est en effet le troisième gaz à effet de serre le plus présent dans l'atmosphère, responsable du changement climatique mais aussi de la destruction de la couche d'ozone. Et sa concentration ne cesse de croître : + 30 % depuis 1980 en raison de l'explosion de l'utilisation d'engrais azotés dans l'agriculture. En France, les citoyens de la Convention climat appellent à taxer leur utilisation.
Vous recyclez déjà le verre, le papier, l'aluminium et les déchets organiques ? L’urine humaine peut, elle aussi, être valorisée. Riche en nutriment, elle pourrait remplacer l’engrais chimique.

2019

2016

Le phosphate, la forme minérale du phosphore, est l’ingrédient essentiel de tous les engrais. Utilisé de manière intensive depuis les années 1950, il a permis l’envolée des rendements agricoles. Mais aujourd’hui, le monde s’achemine vers un pic de consommation, comparable à celui de l’exploitation des hydrocarbures. Si le phosphate venait à manquer, les prix alimentaires exploseraient, et avec eux le nombre d’affamés.
Au cours des deux derniers siècles de pratiques agricoles dans le monde, les principales sources de phosphore ajouté ont beaucoup changé. Les épandages ont d'abord été sous forme organique, comme le lisier des animaux, le guano, les excréments humains. À partir des années 1940, l'agriculture, devenue spécialisée et intensive, en est venue à dépendre du phosphore minéral. Or, l'engrais phosphore sous forme minérale est une ressource limitée, non renouvelable. Et sa disparition est aujourd'hui annoncée.

2013

Suite et bientôt fin de la série sur l’épuisement des ressources naturelle en se penchant aujourd’hui avec le phosphore. L’occasion de découvrir un élément dont on parle peu mais pourtant indispensable à la vie et notamment à l’agriculture. Le phosphore est abondant mais pas inépuisable.