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Les Ressources minérales (*)

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2024

Le consortium international que le centre de recherche nucléaire de Mol devait mettre sur pied autour des petits réacteurs modulaires (SMR) – qui pourraient être le futur de l’industrie nucléaire – se fait attendre. En outre, Westinghouse ne veut plus en être partenaire, rapporte L’Echo samedi.
Conçu pour offrir une plus grande puissance et une sécurité accrue, le réacteur nucléaire EPR de Flamanville, qui poursuit ses opérations de démarrage, a connu de multiples retards et surcoûts, après les déboires des premiers EPR en Chine et Finlande.Voici les dates-clés de cette technologie principalement française, qui doit commencer à produire de l'électricité cet été en Normandie.- 1992: naissance en France -
EDF, qui devait mettre au point pour 2030 environ un premier modèle de petit reacteur nucléaire (SMR) baptisé Nuward, a décidé de revoir ses plans pour travailler à un autre design, a-t-on appris auprès du groupe, confirmant une information de L'Informé.Ce projet en était à la phase d'"avant-projet détaillé", mais le groupe a décidé de renoncer à ce design devant "les enseignements des travaux d'ingénierie et les échanges avec les acteurs de marché".
La Commission européenne a autorisé vendredi une aide d'Etat française de 300 millions d'euros pour soutenir Nuward, une filiale d'EDF, dans la recherche et le développement de petits réacteurs nucléaires modulaires. "Ce projet contribuera à la décarbonation des systèmes énergétiques et à l'autonomie stratégique ouverte de l'UE, tout en limitant les éventuelles distorsions de concurrence", a déclaré la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, dans un communiqué.
L’Ukraine a commencé à construire deux réacteurs de fabrication américaine, dans une centrale nucléaire de l’ouest. Jeudi, des travailleurs de la centrale de Khmelnitskiï ont coulé le premier mètre cube de béton des réacteurs, qui utiliseront une technologie et un combustible américains, acte symbolique accompli près de drapeaux ukrainien et américain flottant au vent.
L'Ukraine a commencé à construire deux réacteurs, de fabrication américaine, dans une centrale nucléaire de l'ouest, son réseau énergétique subissant des attaques dévastatrices de la Russie.Jeudi, des travailleurs de la centrale de Khmelnitskiï ont coulé le premier mètre cube de béton des réacteurs, qui utiliseront une technologie et un combustible américains, acte symbolique accompli près de drapeaux ukrainien et américain flottant au vent.
L'annulation d'un projet majeur et la flambée des coûts représentent de nouveaux obstacles pour l'industrie naissante des petits réacteurs nucléaires américains, qui croit néanmoins toujours à de premières mises en service d'ici la fin de la décennie.L'année 2023 s'est mal terminée pour les SMR (small modular reactor), réacteurs de nouvelle génération considérés comme l'avenir du secteur, avec l'annulation de la construction du site de la startup NuScale dans l'Idaho.
L'annulation d'un projet majeur et la flambée des coûts représentent de nouveaux obstacles pour l'industrie naissante des petits réacteurs nucléaires américains, qui croit néanmoins toujours à de premières mises en service d'ici la fin de la décennie.L'année 2023 s'est mal terminée pour les SMR (small modular reactor), réacteurs de nouvelle génération considérés comme l'avenir du secteur, avec l'annulation de la construction du site de la startup NuScale dans l'Idaho.
Porté par un regain d'intérêt pour l'atome, EDF compte déployer des réacteurs de 3e génération (EPR) en France et en Europe à une échelle "industrielle", un pari ambitieux compte tenu de ses dérapages de coûts et de délais à répétition, incarnés par l'EPR de Flamanville censé démarrer cette année.Après avoir fixé en novembre le cap à "1 voire 1,5 (réacteur EPR2) par an" en Europe dès la prochaine décennie, le PDG Luc Rémont a revu en hausse l'ambition du groupe à "deux réacteurs par an" dans un entretien accordé à Contexte, publié vendredi.
Le gouvernement a annoncé le choix des trois derniers lauréats de l'appel à projets "Réacteurs nucléaires innovants" du plan France 2030, portant au total à 11 le nombre de projets soutenus par ce plan d'investissements, a annoncé jeudi le ministre délégué chargé de l'Industrie et de l'Energie."Lors du premier Appel à Projets (AAP) +Réacteurs nucléaires innovants+, parmi quinze projets déposés, onze projets ont été désignés lauréats, soutenus à hauteur de 129,8 millions d'euros par l'Etat", a indiqué le ministère dans un communiqué.
Elles s'appellent Jimmy, Calogena ou Naarea: l'émergence de start-up promettant de décarboner l'industrie grâce à de petits réacteurs nucléaires soulève des questions inédites et de nouveaux enjeux de sûreté.- SMR, AMR: de quoi parle-t-on ? -Plus petits, moins puissants que leurs grands frères du parc nucléaire historique, les PRM (petits réacteurs modulaires) pourront produire de l'électricité, mais aussi fournir de la chaleur aux industries lourdes (verre, chimie, acier...), aujourd'hui très dépendantes d'énergies fossiles.
Le coût prévisionnel du programme de construction de six nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR commandés par l'Etat à EDF est désormais évalué à 67,4 milliards au lieu des 51,7 milliards initialement annoncés, indique lundi le journal des Echos.Contactés par l'AFP, le groupe EDF et le ministère de l'Economie n'ont pas fait de commentaire.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a indiqué jeudi avoir reçu dix porteurs de projets de mini-réacteurs nucléaires (PRM) à des stades de maturité divers, dont un est déjà dans les starting-blocks pour déposer d'ici fin mars une première demande d'autorisation.
Bruxelles a annoncé vendredi le lancement d'une alliance industrielle européenne dans le nucléaire pour accélérer le déploiement des futurs petits réacteurs modulaires (SMR), une technologie prometteuse pour décarboner l'industrie d'ici une dizaine d'années.Cette annonce s'inscrit dans un retour en grâce récent du nucléaire au sein des institutions européennes sous l'influence d'une douzaine de pays de l'UE, dont la France, la Suède ou la Pologne, qui comptent sur cette énergie décarbonée pour atteindre leurs objectifs climatiques.
L'Ukraine a annoncé lundi prévoir la construction de quatre nouveaux réacteurs nucléaires dans sa centrale de Khmelnitskiï (ouest) en 2024, afin de compenser la perte de celle de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par les forces russes depuis mars 2022."En 2024, la construction de quatre nouvelles unités à la centrale nucléaire de Khmelnitskiï devrait commencer", a indiqué le ministère de l'Energie dans un communiqué, tout en admettant que la procédure prendrait "du temps".
Paris demande l'appui de Londres pour l'aider à combler le déficit des projets de construction de réacteurs nucléaires menés par EDF en Grande-Bretagne, rapporte jeudi le quotidien Financial Times en citant le ministère français de l'Économie. Le quotidien affirme dans son édition de jeudi que "le gouvernement français fait pression sur le Royaume-Uni pour qu'il l'aide à combler un déficit de plusieurs milliards d'euros dans le budget des projets nucléaires construits en Grande-Bretagne par l'opérateur électrique français EDF".
Une concertation s'ouvre au public à partir de jeudi et jusqu'au 30 juin sur les conditions de sûreté de la poursuite d'exploitation par EDF des 20 réacteurs de 1.300 MW, lorsque ceux-ci dépasseront 40 ans de service."L'objectif est d'associer le public aux enjeux et objectifs de sûreté liés à la poursuite de fonctionnement des réacteurs concernés au-delà de 40 ans", a indiqué le Haut comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire (HCTISN).
Deux start-up du nucléaire, Naarea et Newcleo, lancent "un partenariat stratégique et industriel" pour accélérer dans la course au développement des petits réacteurs innovants en Europe, dits de 4e génération, ont annoncé mardi à l'AFP les deux sociétés soutenues par le programme d'investissement France 2030.
Deux start-up du nucléaire, Naarea et Newcleo, lancent "un partenariat stratégique et industriel" pour accélérer dans la course au développement des petits réacteurs innovants en Europe, dits de 4e génération, ont annoncé mardi à l'AFP les deux sociétés soutenues par le programme d'investissement France 2030.
L'AIEA a déclaré mercredi n'avoir pas eu accès aux salles de plusieurs réacteurs de la centrale nucléaire ukrainienne de ZapMRorijjia, touchée par des coupures de courant à répétition. Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "ne peuvent toujours pas accéder à toutes les parties du site" dans le sud de l'Ukraine, a indiqué l'agence onusienne dans un communiqué.

2023

Le groupe français Engie a confirmé mercredi son engagement à prolonger de dix ans, jusqu'en 2036, l'activité de deux réacteurs nucléaires en Belgique, dans le cadre d'une coentreprise à parts égales avec l'État belge, une configuration inédite. Un accord définitif a été signé, qui prévoit de "mettre en oeuvre les meilleurs efforts pour redémarrer les unités de Doel 4 et Tihange 3 dès novembre 2025", a déclaré Thierry Saegeman, patron d'Engie Belgique, lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre belge Alexander De Croo.
Avec plus de 80 projets en développement dans le monde, les petits réacteurs modulaires (SMR) devraient encore une fois tenir la vedette lors du salon mondial du nucléaire civil (WNE) du 28 au 30 novembre à Paris.Une attention particulière y sera portée aux réacteurs les plus innovants, dits de 4e génération, à horizon plus lointain.- SMR et AMR, de quoi parle-t-on ? -
Six projets supplémentaires de réacteurs nucléaires "innovants" feront l'objet d'un soutien de l'Etat français, à hauteur de 77,2 millions d'euros, auquel s'ajoute un accompagnement par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) pour 18,9 millions, a annoncé le gouvernement lundi.Ces soutiens ont été annoncés à la veille de l'ouverture près de Paris du salon du nucléaire civil, World Nuclear Exhibition.
L'exploitant nucléaire EDF mise sur une gestion optimisée de ses arrêts obligatoires pour augmenter sa production, l'une de ses priorités pour améliorer sa situation financière, a indiqué mercredi la direction.Après une production nucléaire tombée à un plus bas depuis 30 ans en 2022 (279 térawattheures, TWh) à cause de la crise de la corrosion, le groupe vise un objectif ambitieux de 400 TWh d'ici 2030 pour redresser sa situation financière, fragilisée par une dette de 65 milliards d'euros.
La vision ambitieuse d'une centrale nucléaire à petite échelle aux États-Unis s'est effondrée avec l'annulation du projet Carbon Free Power Project (CFPP), plombé par la question financière. De quoi remettre en cause l'avenir de l'énergie propre chez l'Oncle Sam, et même en Europe ?
Douze Etats membres de l'Union européenne, dont la France, ont appelé la Commission à créer une alliance industrielle pour les petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR), dans une lettre commune obtenue et publiée vendredi par le site Contexte.
La Bulgarie a approuvé mercredi la construction de deux premiers réacteurs nucléaires américains, s'affranchissant ainsi davantage de la Russie dont le pays était très dépendant énergétiquement avant l'invasion russe de l'Ukraine. Ils seront de type AP1000, technologie mise au point par l'américain Westinghouse, selon un communiqué du gouvernement.
Un collectif citoyen a analysé les prélèvements et les rejets d'eau de réacteurs nucléaires. Résultat : le nucléaire pompe, pollue et réchauffe nos eaux....
L’atome pour faire face à la pénurie d’eau au Maroc ? Fin juillet, en marge du deuxième sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg, l’entreprise marocaine Water and Energy Solutions a signé un protocole d’accord avec le groupe étatique nucléaire russe Rosatom pour la construction de stations de dessalement d’eau de mer fonctionnant à l’énergie nucléaire. Plus précisément, ces unités de dessalement seraient adossées à de petits réacteurs modulaires (SMR).
C’est une conséquence directe de la canicule : les réacteurs de la centrale de Golfech (Tarn-et-Garonne), au nord-ouest de Toulouse, sont à l’arrêt. Plus précisément, comme l’explique France info, EDF a décidé de retarder le redémarrage des réacteurs 1 et 2, en travaux depuis plusieurs mois. Initialement, la reconnexion du réacteur 2 était annoncée pour le 13 août et celle du réacteur 1 le 20 août. L’électricien veut ainsi éviter de dépasser les normes maximales de température des eaux de la Garonne où la centrale rejette ses eaux de refroidissement.
Le gouvernement suédois a annoncé mercredi lever les obstacles à la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, en modifiant la législation régissant ce domaine, pour répondre à la demande croissante en électricité dans le pays.Il faudra "doubler la production d'électricité" pour réussir la transition énergétique, a exposé lors d'une conférence de presse la ministre de l'Environnement Romina Pourmokhtari, pour qui "l'énergie nucléaire devra représenter une grande partie de cette augmentation".
Après plusieurs mois de négociation, le gouvernement fédéral et Engie sont parvenus à un accord sur le nucléaire. La prolongation de deux réacteurs, Doel 4 et Tihange 3, pour dix ans est actée. Les conditions en sont fixées.
Le secret de l'énergie nucléaire réside dans l'uranium. Mais pourquoi cet élément est-il aussi spécial et comment est-il utilisé ?
Une nouvelle génération à venir de petits réacteurs nucléaires américains attire collectivités et élus, jusqu'en Europe, mais la voie vers la commercialisation et l'exploitation est encore semée d'embûches, réglementaires et financières.Lors d'une audition au Congrès, il y a quelques jours, la secrétaire américaine à l'Energie, Jennifer Granholm, a réaffirmé l'"importance de l'énergie nucléaire" dans l'offre d'électricité des années à venir aux Etats-Unis.
Le climat qui se détraque réveille régulièrement des inquiétudes sur la résilience de nos centrales nucléaires. Du manque d’eau au coup de chaud : Vert fait le point sur les menaces, réelles ou supposées, qui pèsent sur elles.
Aboutissement d'une sortie de l'énergie atomique engagée depuis 2002, les trois derniers réacteurs nucléaires en activité en Allemagne, Emsland (nord), Isar 2 (sud) et Neckarwestheim 2 (ouest), vont être définitivement déconnectées du réseau électrique samedi.
Le gouvernement a demandé à EDF de "mettre à l'étude une augmentation de puissance" de ses réacteurs nucléaires actuels, pour "contribuer" à relever la production, a indiqué mardi le ministère de la Transition énergétique. "J'ai demandé à EDF de mettre à l'étude une augmentation de puissance du parc nucléaire français, en lien avec l'ASN", l'Autorité de sûreté nucléaire, a confirmé à l'AFP la ministre Agnès Pannier-Runacher après s'être exprimée dans Le Monde.
L'énergéticien finlandais Fortum a annoncé mardi des discussions avec le groupe britannique Rolls-Royce pour construire des petits réacteurs nucléaires SMR en Suède et en Finlande.Fortum et la filiale SMR de Rolls-Royce fondée fin 2021 "vont explorer conjointement les possibilités pour déployer de petits réacteurs modulaires (SMR) en Finlande et en Suède".Rolls-Royce cherche à construire son premier SMR d'une puissance de 470 mégawatts et d'une durée de vie de 60 ans, supposé être plus rapide à construire qu'un réacteur nucléaire plus grand.
La start-up Neext Engineering s'est associée à Westinghouse, General Electric et au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) pour porter son projet de petite centrale nucléaire destinée à la décarbonation de l'industrie, a-t-on appris mardi auprès des fondateurs.Créée à l'automne dernier à Belfort, Neext Engineering veut mettre au point de petits réacteurs nucléaires modulaires, connus sous le nom de SMR (small modular reactor) et qui équipent par exemple porte-avions et sous-marins nucléaires français.
EDF a détecté un autre défaut "non négligeable" dû à un phénomène dit de fatigue thermique sur une soudure d'une tuyauterie de secours dans deux réacteurs, selon l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) jeudi, une complication de plus qui pourrait bouleverser le calendrier de maintenance des centrales françaises.
Au total, EDF va devoir vérifier 200 soudures dans l’ensemble de son parc, selon l’Autorité de sûreté du nucléaire.
Tribune par Collectif – Décider que l’épargne populaire contribue à la construction de nouveaux EPR risque de nuire au financement des logements sociaux et des projets de rénovation thermique, s’inquiète un collectif d’économistes dans une tribune au « Monde ».
En 2021, les fuites enregistrées sur l’EPR de Taishan 1 sont d’abord considérées comme banales par de nombreux experts. Après étude d’informations transmises par un salarié du nucléaire, la CRIIRAD interpelle les autorités et révèle que ces dysfonctionnements sont liés à un défaut de conception de l’hydraulique de la cuve susceptible d’impacter tous les réacteurs EPR, dont celui de Flamanville. Huit mois plus tard, l’IRSN confirme l’analyse de la CRIIRAD : un défaut de conception est bien à l’origine de vibrations anormales conduisant à un endommagement inédit du combustible nucléaire dans le cœur des EPR. L’Autorité de Sûreté Nucléaire laissera-t-elle malgré tout démarrer l’EPR de Flamanville ?
Une importante somme d’argent a été levée pour fonder une start-up capable de poursuivre des recherches en matière de fusion nucléaire.
Le gouvernement belge envisage de prolonger pendant l'hiver 2025-26 trois réacteurs nucléaires qui sont censés fermer courant 2025, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. "L'objectif n'est pas de redémarrer un autre réacteur pour dix ans mais il faut être pragmatique. On étudie la possibilité de prolonger des réacteurs pour l'hiver 2025-2026", a déclaré cette source proche du dossier à l'AFP, évoquant notamment la contribution incertaine du parc nucléaire français à l'approvisionnement en électricité.
Le gouvernement belge et Engie ont annoncé lundi la signature d'un accord qui doit concrétiser la prolongation pour dix ans, à compter de novembre 2026, de deux des sept réacteurs nucléaires exploités en Belgique par le groupe français.Les deux parties négociaient âprement depuis des mois les conditions de cette prolongation décidée en mars 2022 par la Belgique pour garantir son approvisionnement en énergie au-delà de 2025, sur fond d'incertitudes liés à la guerre en Ukraine.

2022

Selon une estimation mensuelle publiée par le Citepa, les émissions liées à la production d’électricité sont en forte hausse en France au cours des neuf premiers mois de 2022.
Deux autres réacteurs nucléaires ne pourront finalement pas redémarrer avant la fin de cet hiver, et six autres devront être arrêtés en 2023 pour des réparations liées à des problèmes de corrosion, a-t-on appris ces derniers jours auprès d'EDF.EDF a annoncé dans une note d'information publiée vendredi sur son site avoir décidé de remplacer systématiquement les tuyauteries de la catégorie de réacteurs la plus exposée à ces risques de corrosion, sur des conduites de secours servant à refroidir le réacteur en cas d'urgence. Ces réacteurs devront être arrêtés le temps des travaux.
EDF a annoncé vendredi la remise en service dans la nuit de deux réacteurs nucléaires supplémentaires, permettant au réseau électrique français de tourner avec 40 réacteurs connectés sur 56, à la veille d'une baisse annoncée des températures.
Le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Tihange est tombé en panne inopinément dimanche matin, a confirmé Engie. Peu avant 11h00, il s’est mis en veille automatique en raison d’un problème concernant l’une des deux turbines à vapeur. Le gestionnaire de réseau Elia exclut toute menace pour la sécurité d’approvisionnement.
Le groupe français Orano a continué à envoyer jusqu’en octobre de l’uranium en Sibérie, où se trouve une installation de conversion. La guerre en Ukraine pose la question de l’avenir de la filière du retraitement.
Les États-Unis veulent construire en Thaïlande de petits réacteurs nucléaires modulaires, avec l'espoir d'accélérer la transition énergétique du royaume qui dépend surtout d'énergies fossiles, a annoncé samedi la vice-présidente américaine Kamala Harris, en visite à Bangkok. La Maison Blanche a précisé que cette annonce entrait dans le cadre de son projet d'accompagnement des pays souhaitant atteindre la neutralité carbone, face aux effets du changement climatique.
Les Etats-Unis veulent construire en Thaïlande de petits réacteurs nucléaires modulaires, avec l'espoir d'accélérer la transition énergétique du royaume qui dépend surtout d'énergies fossiles, a annoncé samedi la vice-présidente américaine Kamala Harris, en visite à Bangkok. La Maison Blanche a précisé que cette annonce entrait dans le cadre de son projet d'accompagnement des pays souhaitant atteindre la neutralité carbone, face aux effets du changement climatique.
Les nouveaux réacteurs permettraient à la Suède de faire face à l'augmentation de la demande en ce qui concerne l'électricité.
Une start-up d'ingénierie de petits réacteurs modulaires nucléaires est en train de voir le jour à Belfort, née du foisonnement de l'association Apsiis, fondée par des syndicalistes de General Electric et des entrepreneurs locaux, a-t-on appris mardi auprès des fondateurs.
L'opérateur nucléaire ukrainien Energoatom a accusé lundi la Russie d'avoir bombardé le site de la centrale de Pivdennonooukraïnsk, dans le sud du pays.
La commission nationale du débat public (CNDP) a annoncé mercredi le lancement du débat public sur la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires, dont les deux premiers seraient implantés à Penly, une concertation qui posera plus largement la question de la relance du nucléaire en France. "La possibilité de débattre publiquement et collectivement de la relance du nucléaire en France, à un moment où la décision n'est pas encore prise, est inédite", a souligné dans un communiqué le président du débat public "Nouveaux réacteurs nucléaires et projet Penly", Michel Badré.
EDF annonce ce jeudi que l’activité de trois réacteurs de la centrale de Cattenom et d’un de celle de Penly seront stoppés au moins jusqu’à début novembre.
Plusieurs réacteurs nucléaires d'EDF ont été contraints d'abaisser leur production en raison des températures élevées des cours d'eau utilisées pour leur refroidissement, a indiqué l'entreprise vendredi, tandis que les dérogations environnementales dont bénéficient certains sites étaient étendues. "Les conditions climatiques exceptionnelles actuelles se traduisent par une montée de la température de la Garonne qui a atteint 28 degrés", indique EDF.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a validé mercredi la stratégie de contrôle d'EDF concernant les problèmes de corrosion rencontrés sur certains réacteurs de son parc français. EDF prévoit de contrôler l'ensemble de ses réacteurs d'ici à 2025 par ultrasons pour rechercher d'éventuelles traces de ce problème qui a conduit à l'arrêt de 12 réacteurs sur 56.
La France a échappé à un scénario noir pour son approvisionnement en électricité, déjà très tendu pour l'hiver prochain, le gendarme du nucléaire ayant validé mercredi la stratégie d'EDF pour faire face aux problèmes de corrosions affectant certains réacteurs. EDF prévoit de contrôler l'ensemble de ses réacteurs d'ici à 2025 par ultrasons pour rechercher d'éventuelles traces de ce problème qui a conduit à l'arrêt de 12 réacteurs sur 56.
Des discussions entre le gouvernement fédéral et Engie étaient en cours depuis mars 2022 en vue de prolonger l’exploitation des réacteurs nucléaires Doel 4 et Tihange 3 pour une période de dix ans.
Les deux réacteurs nucléaires belges dont la durée de vie doit être prolongée de 10 ans en raison de la guerre en Ukraine seront exploités dans une coentreprise à créer entre l’État belge et le groupe français Engie, selon "un accord de principe" annoncé conjointement vendredi.
Face à l’arrêt forcé de nombreux réacteurs dans l’hexagone, Yves Marignac, expert critique du nucléaire et porte-parole de l’association négaWatt, spécialisée dans la transition énergétique, dénonce une trop forte dépendance du pays au nucléaire.
Des chercheurs misent sur une technique longtemps jugée instable afin d’élaborer de mini-réacteurs à fusion nucléaire. Si les simulations ont donné des résultats satisfaisants, les tests réels à venir devront également faire leurs preuves.
Le groupe énergétique suédois Vattenfall a annoncé mardi envisager la construction de petits réacteurs nucléaires en Suède afin de répondre à une demande croissante en électricité, signalant une possible relance de l'atome dans le pays nordique. Le groupe détenu par l'Etat suédois a lancé "une étude pilote" portant sur la construction d'au moins deux petits réacteurs modulaires à la centrale nucléaire de Ringhals, dans le sud-ouest du pays, indique-t-il dans un communiqué.
L'unique centrale nucléaire bulgare, qui produit environ le tiers de l'électricité du pays, a mis à l'arrêt l'un de ses deux réacteurs de 1.000 mégawatts mercredi, après une défaillance du générateur, sans fuite radioactive, a déclaré l'opérateur.
Depuis l’annonce de problèmes de corrosion sur certains réacteurs, EDF affirme avoir été prise au dépourvu par ce phénomène présenté comme « inédit ». Il a en réalité déjà touché à plusieurs reprises l’entreprise française depuis 40 ans.
Le nucléaire est l'un des axes privilégié par Emmanuel Macron sur le plan énergétique. Le président réélu a opéré une volte-face sur le sujet. Alors qu'il souhaitait fermer une douzaine de réacteurs d'ici 2035, au début de son premier quinquennat, il vise désormais la construction de six nouveaux EPR au moins. Mais la filière multiplie les déboires.
Le groupe français a annoncé un délai de près de quinze mois dans la mise en service de ses réacteurs de nouvelle génération à Hinkey Point. Le budget, lui, s’alourdit de 3 milliards de livres.
Les résultats d'EDF seront finalement encore plus mauvais que prévu cette année, en raison des problèmes de corrosion sur son parc nucléaire qui ont contraint à mettre à l'arrêt 12 réacteurs. Le producteur d'électricité estime désormais que la baisse de sa production nucléaire prévue en 2022 lui coûtera 18,5 milliards d'euros d'Ebitda (excédent brut d'exploitation), au lieu de 16 milliards comme annoncé en mars, selon un communiqué publié jeudi.
Les réacteurs nucléaires de 900 MW, qui sont les plus anciens et les plus nombreux du parc français, sont "peu voire pas" concernés par le phénomène de corrosion qui affecte des réacteurs plus récents, ce qui pourrait s'expliquer par des différences de conception, a indiqué mardi le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). "À ce stade, au titre de la corrosion sous contrainte, EDF a procédé à la mise à l'arrêt ou à la prolongation d'arrêts programmés de 12 réacteurs pour expertise approfondie et le cas échéant réparation", a souligné Bernard Doroszczuk lors d'une audition devant des parlementaires.
Le mystère entourant les problèmes de corrosion sur une partie des réacteurs nucléaires français commence peut-être à s'éclaircir: il pourrait être lié à la conception des réacteurs les plus récents et ainsi épargner relativement les anciens, plus nombreux, selon le gendarme du secteur, qui reste prudent à ce stade. Le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Bernard Doroszczuk, est revenu lors d'une audition devant des parlementaires sur ce dossier crucial, qui a pesé sur les finances d'EDF et fait craindre pour la sécurité d'approvisionnement électrique du pays.
Pour rappel, l'énergie nucléaire compte pour près de 10% de la production mondiale d'électricité. L’AIEA fait actuellement état de 32 pays disposant de réacteurs nucléaires en opération (441 au total dans le monde). Un seul d’entre eux est situé sur le continent africain : l’Afrique du Sud dont la centrale de Koeberg (située près du Cap, 1 854 MW de capacité installée) a produit près de 5,9% de la production nationale d’électricité en 2020 selon les dernières données de l’AIEA(3). D’autres pays africains envisagent toutefois également de construire des réacteurs nucléaires, à l'image du Kenya (pays voisin de l'Ouganda)(4), du Nigéria ou encore de l'Égypte.
EDF a très légèrement baissé la production sur l'un des réacteurs nucléaires de sa centrale du Blayais (Gironde) en raison de la vague de chaleur, une mesure inhabituelle au printemps, a-t-on appris mercredi auprès de l'entreprise. La puissance de l'un des quatre réacteurs de 900 MW a été réduite de 100 MW "pendant quelques heures" dans l'après-midi du lundi 9 mai, a indiqué une porte-parole de l'entreprise à l'AFP. Cela afin de "respecter les limites réglementaires" concernant la température des cours d'eau. Les réacteurs nucléaires pompent de l'eau dans les cours d'eau ou les mers pour leur refroidissement, et rejettent de l'eau réchauffée, des rejets soumis à des limites de température pour préserver la faune et la flore aquatiques. La centrale du Blayais est au bord de la Garonne.
La France a choisi de retraiter l’uranium qu’elle utilise pour faire tourner ses réacteurs nucléaires. Las, des dysfonctionnements en série ont conduit à un « engorgement non anticipé » de déchets.
Black-out à la centrale nucléaire du Bugey (Ain). Depuis vendredi 29 avril et jusqu’à ce lundi 2 mai au moins, les quatre réacteurs de 900 mégawatts (MW) du site sont à l’arrêt. « Du jamais vu. Le site ne produit donc plus d’électricité mais en consomme [la production de] 94 MW pour le refroidissement des réacteurs arrêtés », indique Joël Guerry, du collectif Sortir du nucléaire Bugey, dans un communiqué diffusé samedi 30 avril.
Le 26 avril 1986, l’un des réacteurs de la centrale de Tchernobyl explosait. Trente-six ans après la catastrophe nucléaire, l’Ukraine est envahie par la Russie. Et les risques pour la sûreté sont réels.
Ce 21 avril 2022, l’ASN a annoncé que le réacteur 3 de la centrale nucléaire de Cattenom, en Moselle, avait été arrêté en mars 2022 à la demande du Luxembourg voisin, pour vérifier qu’il n’était pas touché par le soucis de corrosion sous contrainte et les risques de fissures sur le système de sécurité du circuit primaire qu’il provoque. Ce défaut générique a déjà provoqué la fermeture de 11 réacteurs du parc nucléaire d’EDF, la plupart des deux dernières générations (de 1450 MW et 1300 MW), et pourrait toucher également les réacteurs plus anciens (900 MW).
Des fissures sur des tuyauteries, en particulier sur le système d’injection de sécurité, ont été détectées sur plusieurs réacteurs. Les investigations se poursuivent alors que, mercredi 20 avril, en fin de journée, à peine 30 réacteurs sur 56 étaient en fonctionnement.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) disposera "courant mai" du résultat d'expertises permettant de conclure ou non à un problème de corrosion sur un réacteur d'EDF appartenant à la famille la plus répandue dans le parc français, a-t-elle indiqué mercredi. EDF a identifié pour l'instant ces phénomènes de corrosion sur des systèmes de sécurité de cinq réacteurs parmi les 56 du parc, conduisant à des arrêts prolongés et des tensions sur l'approvisionnement électrique de la France. Ce problème est à ce stade avéré dans les familles de réacteurs les plus puissants et les plus récents du parc (1.450 et 1.300 mégawatts), qui sont aussi moins nombreux. Si le défaut était confirmé sur un réacteur de 900 MW, ce serait donc l'ensemble des familles du parc français qui serait atteint.
Les ouvriers mesurent la radioactivité de chaque objet, chaque mètre carré de mur... Vingt-cinq réacteurs nucléaires sont en train d’être démantelés en Allemagne. À Rheinsberg, le chantier dure depuis déjà vingt-sept ans.
Guerres, cyberattaques, dérèglement climatique... Les causes possibles d’accidents graves sont nombreuses. Et en France, les réacteurs vieillissants gérés par EDF, en difficulté financière, soulèvent cette crainte. Enquête [3/5]
Airbus communique massivement sur ses projets d’avions à hydrogène, laissant de côté plusieurs aspects déterminants pour l’éventuel développement de cette technologie. L’Atécopol livre quelques clés de compréhension, et rappelle notamment que pour alimenter Paris-Charles-de-Gaulle en hydrogène, il faudrait 16 réacteurs nucléaires ou l’équivalent d’un département français recouvert d’éoliennes.
La famille verte vit des lendemains difficiles après l’accord intervenu pour prolonger deux réacteurs nucléaires. Chez Ecolo personne ne prononce le mot "défaite". Pourtant c’est bien de cela qu’il s’agit.
Le länder de Rhénanie du Nord-Westphalie, frontalier avec la Belgique, a exprimé dimanche son inquiétude après la décision du gouvernement belge de prolonger de dix ans la vie des réacteurs nucléaire de Doel 4 et Tihange 3.
La volonté du gouvernement fédéral de prolonger de 10 ans deux réacteurs nucléaires est "une occasion manquée de réécrire notre avenir énergétique", ont réagi vendredi soir Inter-Environnement Wallonie, Greenpeace et Bond Beter Leefmilieu. Ces ONG estiment que la Belgique a "besoin de toute urgence d'un nouveau pacte énergétique national."
La Belgique a décidé vendredi de repousser de 10 ans sa sortie du nucléaire prévue en 2025, inquiète de la flambée des prix de l'énergie due à l'invasion russe de l'Ukraine. "Le gouvernement fédéral a décidé de prendre les mesures nécessaires pour prolonger de 10 ans la durée de vie des deux réacteurs nucléaires les plus récents", a écrit le Premier ministre Alexandre De Croo dans un communiqué.
Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), s'est entretenu avec France 24 depuis le siège de l'agence onusienne, à Vienne. L'offensive russe suscite de vives inquiétudes vis-à-vis de la sécurité des quinze réacteurs nucléaires installés en Ukraine. Rafael Grossi concède que si cela constituerait un "scénario extrême", un accident nucléaire "n’est pas exclu", car les "points cardinaux" de la sécurité nucléaire ne sont actuellement pas respectés.
Le gouvernement français a annoncé mercredi avoir lancé un appel à projet de 500 millions d'euros dans le cadre du plan d'investissement "France 2030" pour développer des "réacteurs nucléaires innovants", selon un communiqué. Cet appel à projet, qui sera ouvert jusqu'au 28 juin 2023, vise à "soutenir de nouveaux concepts complets de réacteurs nucléaires innovants, dans les domaines de la fission et de la fusion nucléaires".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé vendredi Moscou de recourir à "la terreur nucléaire" et de vouloir "répéter" la catastrophe de Tchernobyl, après le bombardement d'une centrale nucléaire dans le centre de l'Ukraine, en pleine invasion russe.
La centrale nucléaire de Zaporijia, à Enerhodar, dans le centre de l’Ukraine, a été touchée vendredi 4 mars par des frappes de l’armée russe. Elles ont provoqué un incendie, mais la sécurité de la centrale est « garantie », selon Kiev. Il s’agit de la plus grande centrale atomique d’Europe. Dotée de six réacteurs, elle fournit une grande partie de l’énergie du pays.
A la suite d'un bombardement des forces russes sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, un incendie s'est déclaré", a indiqué ce porte-parole, Andreï Touz, dans une vidéo publiée sur le compte Telegram de la centrale. "Les pompiers ne peuvent pas atteindre le lieu du feu et l'éteindre. Les tirs tombent très près. La première unité électrique de la centrale a déjà été touchée. Arrêtez ça!", a-t-il poursuivi dans une autre vidéo. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a exhorté la Russie à cesser de viser cette centrale, qui compte six réacteurs nucléaires et fournit une grande partie de l'énergie du pays.
Des gisements en déclin Les 8000 tonnes annuelles d’uranium, qui alimentent les centrales de l’Hexagone, sont extraites principalement au Niger, au Canada et au Kazakhstan. Dans ce contexte, la faillite de l’action Barkhane au Mali sonne comme un signal d’alarme inquiétant. La force russe Wagner, stationnée au Sahel, se trouve à une portée d’obus des mines d’uranium du Niger. De son côté, la Chine grignote de plus en plus l’hégémonie de la France-Afrique. Pour garder la face, Paris a dû s’engager à livrer à Pékin, une partie de la production nigérienne d’uranium. Au Kazakhstan, inutile de rappeler les événements du début d’année et la franche camaraderie avec Vladimir Poutine. Le Kazakhstan est le premier producteur mondial d’uranium et le lien, qui relie les 56 réacteurs français à cette manne, ne tient qu’à la volonté du président russe. Combien de temps encore le Mali et le Kazakhstan seront d’accord et capables de livrer leurs trésors à la France? La question reste ouverte. Du côté géologique, le Niger a
EDF a apporté des éléments tendant à montrer "la tenue" des tuyaux concernés par des fissures de corrosion sur des systèmes de sécurité de certains réacteurs nucléaires, a indiqué jeudi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui demande cependant plus d'investigations pour faire le tour des circuits.
Le problème de corrosion sous contrainte que rencontre EDF n'a pas de précédent, dans aucune autre centrale nucléaire dans le monde. Le groupe va élargir ses contrôles à « l'ensemble des circuits auxiliaires du circuit primaire » de ses réacteurs.
Un rapport gouvernemental publié ce vendredi a donné de premières indications sur les réacteurs nouvelle génération annoncés par Emmanuel Macron la semaine dernière à Belfort. Il faut compter près de vingt-cinq ans de construction et un peu plus de 8,5 milliards d’euros par équipement.
Dans une communication officielle dont L'Echo a pu prendre connaissance, la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), la Fédération flamande des entreprises (Voka), l'Union wallonne des entreprises (UWE) et la chambre de commerce bruxelloise (BECI) appellent d'une seule voix à la prolongation de deux réacteurs nucléaires en Belgique, écrit mercredi le journal L'Echo.
Au milieu des tonnes de charbon dont il a la charge, Sylvain Krebs avoue avoir un "petit pincement au cœur" devant une page de l'histoire de la Moselle qui se tourne avec la fermeture annoncée, le 31 mars, de la centrale de Saint-avold. En attendant sa mise à mort, cette centrale -l'une des deux dernières fonctionnant au charbon sur le sol français avec celle de Cordemais (Loire-Atlantique)-, tourne pourtant à plein régime afin de pallier l'arrêt impromptu de plusieurs réacteurs nucléaires d'EDF.
EDF a annoncé avoir décelé un nouveau problème sur ses centrales nucléaires alors que la France compte déjà 11 centrales à l’arrêt sur un parc de 56 réacteurs. Il est probable que l’entier du parc français soit contaminé par cette défaillance. Ainsi EDF pourrait devoir arrêter, à tour de rôle, chacun des 56 réacteurs pour un minimum de 5 semaines. Ce problème avait déjà été décelé lors de contrôles effectués tous les 10 ans.
La France avec ses 18 centrales et 56 réacteurs reste le pays au monde le plus dépendant de l'énergie nucléaire pour sa production électrique. Tour d'horizon du nucléaire français et de ses enjeux:
Ce sera une "renaissance du nucléaire français", a promis Emmanuel Macron, mais la construction d'au moins six nouveaux EPR représente un véritable défi pour une filière fragilisée, qui reste sur l'échec cuisant de Flamanville. Le président a annoncé jeudi à Belfort six réacteurs de nouvelle génération EPR2, avec une première mise en service à l'horizon 2035. A cela s'ajoute l'étude pour huit exemplaires de plus.
Emmanuel Macron a dévoilé ce jeudi après-midi son plan de relance du nucléaire civil et, plus globalement, sa stratégie énergétique pour la France, avec la construction de six réacteurs EPR et que soient lancées des études sur huit EPR additionnels. Macron a même parlé d’une «renaissance du nucléaire français». En «prolongeant tous les réacteurs nucléaires qui peuvent l’être» et en construisant, donc, de nouveaux EPR.
L’EPR 2 est un projet de version « optimisée » du réacteur nucléaire EPR – ou réacteur pressurisé européen (initialement european pressurized reactor, renommé evolutionary power reactor) –, voulue plus simple et moins chère à construire que ce dernier.
Emmanuel Macron a annoncé jeudi, à deux mois de la présidentielle, un vaste plan de relance du nucléaire civil, avec la construction de 6 à 14 réacteurs pour 2050, et l'essor de l'éolien marin, mais un coup de frein sur les éoliennes terrestres.
L'EPR2, dont le président Macron vient d'annoncer la construction de six exemplaires en France, est un projet de version "optimisée" du réacteur nucléaire EPR, voulue plus simple et moins chère à construire que ce dernier. EDF avait lancé dès 2015 le développement de ce réacteur à eau sous pression de forte puissance, avec environ 1.670 MW - alors que les réacteurs les plus anciens du parc français font 900 MW.
EDF a annoncé mardi l'arrêt prochain de trois réacteurs nucléaires supplémentaires pour des "contrôles" à la suite des problèmes de corrosion sur des systèmes de sécurité rencontrés sur d'autres unités. Les réacteurs de Chinon 3, Cattenom 3 et Bugey 4 seront arrêtés au cours des prochains mois, selon des données publiées sur le site d'EDF.
Parcours du minerai au combustible nucléaire, effets sur la santé, colonisation, pollutions... Dans leur Atlas de l’uranium — Faits et données relatifs à la matière première de l’ère atomique dévoilé mercredi 26 janvier, les fondations Nuclear Free Future, Rosa-Luxemburg-Stiftung et le réseau Sortir du nucléaire entendent tordre le cou aux idées reçues sur ce métal lourd qui alimente les réacteurs nucléaires.
Les problèmes de corrosion sur des systèmes de sécurité de réacteurs nucléaires d'EDF représentent un "événement sérieux", a jugé mercredi le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui n'exclut pas des arrêts supplémentaires.
A l'heure où la France s'interroge sur son avenir énergétique, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) presse les décideurs de mieux anticiper les défis à venir et souligne qu'il faudra un véritable "plan Marshall" pour construire de nouveaux réacteurs.
Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas ! EDF le géant électrique français accumule les revers comme un aimant une boite d’aiguilles. Du côté des bonnes nouvelles, on note en vrac: l’EPR de Flamanville accuse un nouveau retard de 12 mois pendant que la facture va atteindre les €12,7 milliards. La centrale de 3,5 milliards devait entrer en fonction en 2012. A cause de révisions et de problèmes, 10 réacteurs sur 56 sont à l’arrêt. Ca tombe mal, janvier et février sont les mois les plus gourmands en électricité. Des problèmes de corrosion ont été découverts dans une série de 5 réacteurs. On ne sait pas si d’autres unités sont touchés.
Pour l'Agence fédérale de Contrôle nucléaire (AFCN) qui a remis au gouvernement fédéral son analyse, une prolongation des deux réacteurs est possible mais réclame la mise à jour des installations.
Dix réacteurs sur 56 sont à l’arrêt, soit 20 % de la capacité de production nucléaire française. « En hiver, la disponibilité du parc nucléaire n’a jamais été aussi basse », observe RTE, le gestionnaire du réseau haute tension.
EDF passe en revue jusqu'à la fin du mois l'ensemble du parc nucléaire français à la recherche de nouveaux problèmes de corrosion, a indiqué vendredi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui ne sait pas à ce stade si de nouveaux arrêts de réacteurs seront nécessaires en cas de soupçons.
Un réacteur nucléaire de la centrale de Penly (Seine-Maritime) est également concerné par un problème de corrosion sur un système de sécurité déjà détecté sur quatre autres réacteurs EDF actuellement à l'arrêt, a indiqué à l'AFP l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Les nouveaux réacteurs nucléaires que la France envisage de construire pourraient faire l'objet d'un dépôt de dossiers en 2023, pour une mise en service "en 2035-2037", a indiqué jeudi au Sénat Bérangère Abba, secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique. Il s'agirait "à court terme, d'EPR2, un modèle amélioré par rapport au retour d'expérience de construction des EPR précédents", a-t-elle dit à l'occasion d'un débat avec des sénateurs sur la sûreté de l'atome.

2021

Le retrait de trois réacteurs nucléaires sur six encore en activité intervient en pleine crise énergétique européenne attisée par le regain récent des tensions géopolitiques entre le principal fournisseur de gaz, la Russie, et ses clients.
Le pays, qui tire 70% de son courant de l'atome, subit une moindre disponibilité de son parc nucléaire lié à un calendrier de maintenance chargé, en outre perturbé par les confinements de 2020. EDF a aussi dû à la mi-décembre arrêter deux réacteurs à Chooz (Ardennes) et prolonger l'arrêt de Civaux (Vienne), après la détection de défauts sur des circuits de sécurité.
Le gouvernement fédéral a trouvé jeudi matin un accord sur la sortie du nucléaire, a-t-on appris de source gouvernementale à l’issue d’une nuit de discussions. Le scénario A, soit la fin des réacteurs nucléaires actuels en 2025, est "renforcé" mais 100 millions d’euros seront investis dans la nouvelle technologie nucléaire.
La Belgique arrêtera comme prévu ses sept réacteurs nucléaires actuels à l'horizon 2025, mais ne ferme pas la porte au nucléaire de nouvelle génération, selon un accord conclu jeudi matin entre les partenaires de la coalition gouvernementale.
Le Premier ministre et la ministre de l’Energie ont présenté ce jeudi l’accord intervenu dans la nuit à propos de l’avenir énergétique du pays. Le Plan A, celui de la fermeture des réacteurs en 2025 est maintenu. Cependant, en raison d’obstacles qui doivent encore être levés pour permettre l’installation d’alternatives au nucléaire, comme des centrales à gaz, le Plan B, celui du maintien de deux réacteurs est gardé en réserve, "au cas où", comme filet de sécurité.
L’accord conclu entre les sept partis partenaires de la coalition gouvernementale ne ferme cependant pas la porte au nucléaire de nouvelle génération.
le français EDF vient d'annoncer l’arrêt de quatre réacteurs nucléaires supplémentaires. Sur ses 56 réacteurs, au total 15 sont à l’arrêt, soit le 25% du parc. Alors que l'industrie se gaussait de l'intermittence des énergies renouvelables, le retour de balancier est cruel.
EDF a annoncé, ce mercredi 15 décembre 2021, sa décision d’arrêter les deux réacteurs de la centrale de Chooz (Ardennes) les 16 et 18 décembre. Ceci par précaution, car ils sont du même type que ceux de la centrale de Civaux (Vienne), sur lesquels des défauts de qualité de soudures ont été constatés lors d’une visite décennale, en octobre, conduisant à un arrêt des réacteurs, en novembre. Cet arrêt initialement fixé à un mois, a été prolongé mercredi.
Des contrôles sur les autres réacteurs nucléaires français "pourraient s'avérer nécessaires", a jugé jeudi l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), après la décision d'EDF d'arrêter la centrale de Chooz dans les Ardennes pour vérification. EDF avait indiqué mercredi soir avoir pris la décision d'arrêter les deux réacteurs de la centrale de Chooz "par mesure de précaution".
EDF a annoncé mercredi soir avoir décidé d'arrêter les deux réacteurs de Chooz "par mesure de précaution", et de prolonger l'arrêt des deux réacteurs de la centrale de Civaux (Vienne), après la détection de défauts à proximité de soudures des tuyauteries du circuit d'injection de sécurité de celle-ci, un circuit qui permet de refroidir le réacteur en cas d'accident.
Quatre réacteurs ont été mis à l’arrêt par EDF, à la centrale de Civaux et celle de Chooz, en raison d’une défaillance sur une pièce essentielle en cas d’accident. De nombreuses incertitudes persistent sur les conséquences de cette découverte.
EDF va commencer à arrêter par précaution à partir de jeudi les deux réacteurs de la centrale nucléaire de Chooz dans les Ardennes pour vérification d'éventuels défauts sur son circuit de refroidissement de secours, après la détection de défauts dans une autre centrale de même modèle.
L'Etat entend contraindre Engie Electrabel, l'exploitant des différents réacteurs nucléaires en Belgique, à rembourser, d'ici 2030, les 9,1 milliards de provisions nucléaires qui lui étaient, jusqu'ici, reprêtés par sa filiale Synatom, chargée de gérer les fonds de la fin de l'atome.
À l’heure où Rolls-Royce se prépare à construire des mini-centrales moins coûteuses et où le président Emmanuel Macron annonce l’arrivée de nouveaux réacteurs en France, le chercheur Vincent Mignerot explique pourquoi le nucléaire n’est pas une solution au réchauffement climatique.
Ce 24 novembre, la production éolienne britannique en forte hausse, a permis au National Grid, le réseau de transport d’électricité du Royaume-Uni, d’exporter un record de 2 GW vers la France et la Belgique. En cause, la chute rapide des températures sur le continent mais aussi la défaillance du parc nucléaire français dont 3 réacteurs sont tombés en panne. Dans l’Hexagone, les prix de vente de l’électricité se sont envolés.
L’incident qui a conduit en juillet à l’arrêt d’un réacteur à la centrale nucléaire EPR de Taishan (Chine) serait dû à un défaut de conception de la cuve. C’est ce qu’a affirmé samedi la CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité). Elle met en garde contre le risque de problème identique sur d’autres EPR, des réacteurs pressurisés.
En collaboration avec le ministère de l’Énergie américain, l’agence spatiale a lancé un appel d’offres pour la conception d’un système de production d’énergie basé sur la fission nucléaire destiné à alimenter une future base lunaire. Les propositions les plus prometteuses doivent être sélectionnées d’ici à février 2022.
C’est un enjeu souvent convoqué dans le débat sur la sortie du nucléaire : si la Belgique ferme tous ses réacteurs en 2025, elle émettra davantage de CO2 que si elle en maintient 2 en activité. Mais combien de tonnes de CO2 en plus, au juste ? Déclic a tenté d’y voir clair.
EDF "se réjouit" des annonces du président Emmanuel Macron, qui a annoncé que la France allait relancer un programme nucléaire, et se tient "prêt", a déclaré mercredi son PDG Jean-Bernard Lévy.
Le motoriste britannique Rolls-Royce a annoncé mardi qu'il allait construire de petits réacteurs nucléaires "à bas coûts" au Royaume-Uni "à la suite d'une levée de fonds réussie" auprès d'un consortium d'investisseurs.
Ces turboréacteurs d'avions des années '70, adaptés à un fonctionnement stationnaire et situés en des points névralgiques du réseau électrique, ne sont utilisés qu'en cas d'urgence, car ils présentent l'avantage d'un temps de démarrage très court.
L’énergie nucléaire, telle qu’actuellement déployée, ne répond pas, sur le plan environnemental, éthique et sanitaire, aux principes du développement durable, estime dans un avis le Conseil supérieur de la Santé (CSS).
Le premier de ces objectifs est en effet un investissement de l'ordre d'un milliard d'euros pour encourager la recherche et le développement de réacteurs de type SMR (pour small modular reactors).
Avec un parc vieillissant et le désastre du réacteur pressurisé européen (EPR), Macron mise sur une nouvelle illusion du nucléaire : les petits réacteurs modulaires. Michèle Rivasi, eurodéputée et fondatrice de la Criirad, dénonce les annonces du Président d’investir à pertes dans ces mini-centrales nucléaires sans avenir.
Avec un parc vieillissant et le désastre de l’EPR, industriels et politiques misent sur les petits réacteurs modulaires. Une illusion, selon Stéphane Lhomme, directeur de l’Observatoire du nucléaire.
Le président français Emmanuel Macron a fait des petits réacteurs modulaires une priorité du volet nucléaire de son plan de 30 milliards d’euros pour l’industrie, dévoilé mardi. Une technologie présentée comme très prometteuse, surtout pour faire face à la concurrence de pays comme la Chine dans le domaine.
Le plan d'investissement "France 2030" que doit présenter mardi Emmanuel Macron devrait être l'occasion pour le chef de l’État de lever le voile sur ses intentions concernant le développement de petits réacteurs nucléaires. La puissance de ces réacteurs ne dépasse par les 300 mégawatts, contre plus de 1.000 MW pour les réacteurs nucléaires classiques, mais plusieurs peuvent être regroupés pour l'augmenter. Ils sont conçus pour être fabriqués en série en usine puis transportés sur le lieu de leur exploitation.
Le gendarme du nucléaire a accepté qu’EDF se passe de certains dispositifs de sécurité pour ses nouveaux réacteurs, afin qu’ils soient plus faciles à construire. Ils seront surtout moins chers, s’agacent des spécialistes, qui rappellent les risques encourus.
Le géant du cuivre polonais KGHM et l'américain NuScale Power ont signé un mémorandum d'accord sur le développement et la construction, d'ici 2030, d'au moins quatre petits réacteurs nucléaires SMR, une première en Pologne, pays dépendant du charbon pour sa production d'électricité, selon un communiqué jeudi.
Il est incorrect de faire de la prolongation des réacteurs belges une solution magique pour la décarbonation de nos sociétés. Plutôt que de relancer le débat sur la fermeture des centrales programmée en 2003, nous aurions tout à gagner à nous concentrer sur les vraies questions qui sont au cœur de la transition énergétique.
La ministre flamande de l'Environnement Zuhal Demir (N-VA) décidera dans les prochaines semaines de l'élargissement ou de la construction de quatre centrales au gaz situées sur le territoire de la Région. Selon la politique fédérale, elles sont nécessaires pour assurer l'approvisionnement énergétique en cas de fermeture des derniers réacteurs nucléaires en 2025. Mais les permis sont contestés quasi partout, ce qui force la Flandre à se prononcer sur l'impact environnemental.
Saint Graal rêvé, car promesse d’énergie propre « infinie », la fusion a peut-être franchi un cap le week-end dernier, au sein du Massachussetts Institute of Technology. Des chercheurs ont testé un nouveau type d’aimant pour confiner le plasma en fusion et produire plus d’énergie que consommée.
La loi sur la sortie du nucléaire votée en 2003 doit impérativement être revue. Nous demandons une prolongation de dix ans des réacteurs nucléaires les plus récents. Cette énergie bas-carbone doit faire partie de la feuille de route de la transition énergétique.
Considérée comme la principale source d’énergie du futur, l’énergie nucléaire est utilisée dans de nombreux pays sous forme de fission nucléaire. Pour ce faire, les réacteurs actuels nécessitent de l’uranium-235 fissile qui produit à son tour des déchets radioactifs devant ensuite être traités. Récemment, la Chine a révélé les plans du premier réacteur nucléaire expérimental à sel fondu utilisant du thorium liquide, dont la construction doit s’achever d’ici un mois, et envisage une commercialisation du réacteur pour 2030.
Ils sont penchés sur une passerelle mobile, au-dessus d'un bassin bleu turquoise, dans lequel refroidit le combustible nucléaire: un an après l'arrêt des réacteurs à Fessenheim, les techniciens d'EDF se démènent pour la préparation du démantèlement du site.
Le ministère de l’environnement chinois et l’Autorité de sûreté nucléaire ont reconnu, mercredi, qu’il y avait bien eu une hausse de la radioactivité à l’intérieur d’un des réacteurs, causée « par environ cinq barres de combustibles endommagées ».
L'Irak, en pénurie chronique d'électricité, veut construire huit réacteurs nucléaires d'ici 2030 pour produire 8.000 mégawatts par mois, de quoi assurer alors 25% de ses besoins et réduire ainsi sa dépendance énergétique, a indiqué mardi à l'AFP un responsable.
dans La Terre au carré, l’émission d’environnement de France Inter. Mardi 4 mai, Émilie Massemin a présenté l’article de Reporterre sur les SMR, des réacteurs de petite taille. Les industriels du nucléaire espèrent en effet sauver leur filière avec ce nouveau concept.
Entre les retards de déploiement des sources d’énergies renouvelables et la fermeture programmée des centrales à charbon, le mix énergétique français risque d’être un peu léger pour les hivers à venir, prévient RTE, qui préconise en compensation de prolonger la durée d’utilisation de plusieurs réacteurs nucléaires.
Bordant l’océan Arctique, la mer de Kara en Russie renferme une vingtaine de sous-marins et réacteurs nucléaires de l’époque soviétique. Aujourd’hui, la Russie désire régler la situation, mais cette décharge nucléaire représente de plus en plus un risque pour les eaux arctiques.