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2024

C’est la fin avérée d’un rêve et peut-être le début d’un cauchemar. L’idéologie du « tout ira mieux », sur fond de croissance illimitée et de ressources inépuisables, est aujourd’hui à l’agonie. Pourtant, on affirme encore qu’« aucune alternative n’est possible ». Plutôt que de s’y résigner, un groupe de citoyens a choisi de faire face avec lucidité. Leur devise : « Apprendre • Comprendre • Agir ». C’est ainsi que se sont créées les Rencontres Élisée Reclus dont le nom et le slogan s’inspirent de cette figure pionnière et majeure de l’écologie du XIXe siècle, soit quelqu’un qui avait vu juste, très tôt… L’objectif de ces Rencontres est de mettre en œuvre une dynamique d’action collective, un espace constructif d’information et de dialogue. Avec une approche systémique, c’est-à-dire intégrant l’ensemble de ses dimensions, il s’agit de prendre la mesure des défis globaux, d’identifier les racines du chaos social et environnemental auquel nous faisons face et d’élaborer des plans d’action.
Opposition aux renouvelables, soutien aux carburants fossiles, opposition entre «fin du monde» et «fin du mois»… Sur un sujet qui ne lui est pas familier, l’extrême droite reprend à son compte les discours antiécologiques du moment.
Ce 18 juin, nous lançons un appel solennel à toutes les forces social-écologistes en Belgique, y compris celles qui sont isolées, à former un front commun. Les résultats des élections du 9 juin dernier ont été un véritable séisme pour les forces progressistes. En Belgique comme dans de nombreux autres pays européens, elles ont essuyé une défaite cinglante face à des formations politiques faisant fi des immenses défis environnementaux et sociaux auxquels l’humanité est confrontée. Une semaine plus tard, le choc et l’incrédulité demeurent. Comment les artisans de la destruction des équilibres naturels et du creusement des inégalités ont-ils pu être plébiscités par les urnes ?
Comme chaque matin, Maxime Binet reçoit dans le “Café sans filtre” un invité afin d’évoquer les sujets chauds de l’actualité. Etienne de Callataÿ voit positivement le glissement vers des gouvernements de centre-droit : “J’y vois du positif par rapport à ce qui était redouté au niveau européen et au niveau belge. Du côté francophone, ce glissement vers la droite est tout à fait étonnant même si, au niveau européen, c’est la tendance de ces dernières décennies. La surprise, c’est que la Wallonie participe à ce glissement.”
Après l’annonce de l’union de la gauche en vue des élections législatives du 30 juin et 7 juillet prochains, ses représentant·es ont détaillé leur «programme de rupture». Une partie conséquente est consacrée aux enjeux environnementaux. Passage en revue des propositions.
Ukraine, Gaza, pouvoir d’achat, école, agriculture… Les partis de gauche ont acté la création d’un « Nouveau Front populaire ». Voici les principales mesures contenues dans leur programme.
Que pourrait devenir l’écologie politique au 21ème siècle ? Ce premier quart de siècle a vu à la fois les urgences écologiques prendre de plus en plus d’importance dans les préoccupations citoyennes et le déni des réalités scientifiques monter en puissance sur les plans économique et politique. Que nous nous sentions concernés ou pas, ces enjeux se rappellent à nous au travers de la croissance exponentielle des pollutions de toutes sortes, de l’effondrement de la biodiversité, de la dégradation des conditions de vie et du réchauffement climatique avec son lot d’impacts dévastateurs. S’il existe bien un débat politique autour de ces questions à la fois sur le plan international, européen et national, force est de constater qu’un consensus sociétal pour y répondre n’est pas encore d’actualité. Le 9 juin 2024, les corps électoraux d’Europe ont envoyé un signal très décourageant pour celles et ceux qui souhaitent trouver une voie de sortie à la course vers l’écocide. Pour faire suite à ce choc, un débat le plus s
Dimanche, presque partout en Europe, et très cruellement en Belgique, l’écologie – au sens le plus large – a perdu une nouvelle bataille. Cette défaite est celle de l’ensemble du mouvement écologique. Une prise de recul montre que, plus qu’une bataille, et à force de défaites, c’est la guerre que perd l’écologie, depuis 50 ans qu’elle a émergé. Or l’enjeu de cette guerre est l’habitabilité planétaire pour les vivants, dont les Humains. Mais c’est en particulier la défaite de la forme « parti » qu’a prise ce mouvement depuis les années 1980. Le parti belge Ecolo en particulier, un des premiers à entrer dans un parlement national en 1980 précisément, se distingue depuis lors par son incapacité à parvenir au pouvoir et s’y maintenir structurellement, afin de pouvoir déployer son programme, en temps utile. La défaite du dernier étage de la fusée « écologie », celle du gouvernement de la société, devient dès lors une question existentielle. C’est pourquoi nous plaidons ici pour un aggiornamento total – une remise
Les Verts sont les grands perdants des élections européennes. L’avenir pour l’écologie en Europe devient plus incertain, explique le Réseau Action Climat (RAC). Les élections européennes ont modifié l’équilibre des forces au Parlement européen. Les conservateurs du Parti populaire européen (PPE) renforcent leur première position avec 186 eurodéputés (contre 176 en 2019). L’extrême droite fait une percée importante, avec désormais trois groupes : les Conservateurs et Réformistes européens (ECR), où siègent (...)
Si l’écologie est encore peu politique et radicale, c’est que les individus ont des intérêts trop divergents. De nouvelles alliances sociales pourraient être la solution, explique dans un livre le sociologue Jean-Baptiste Comby. « L’écologie sépare, voire oppose, celles et ceux qu’elle devrait réunir. Comment sortir de cette ornière qui l’empêche de jouer le rôle d’un mouvement politique fédérateur, émancipateur et transformateur ? » C’est la question que tout le monde se pose, en particulier en observant (...)
Adeptes de blocage de route ou de jet de purée sur des tableaux, les activistes de Letzte Generation, en Allemagne, changent de stratégie. Ils ont décidé de se présenter aux élections européennes. Berlin, correspondance 1er juin, à Leipzig. Quelques flûtistes ont interrompu le meeting du parti libéral (FDP), membre de la coalition gouvernementale. Même soulevée par les forces de police, une activiste continuait son interprétation de la célèbre chanson du film Titanic. « Nous sommes sur un bateau en (...)
« L’écologie à la française » conçue par Emmanuel Macron n’a pas de quoi nous rendre fiers, démontre l’auteur de cette tribune. Elle ne respecte pas le droit de la nature face aux intérêts économiques. Antoine Gatet est président de France Nature Environnement (FNE) et représentant de FNE au Conseil économique, social et environnemental (Cese). Monsieur le président de la République, Le 4 mai, dans un entretien accordé à La Tribune Dimanche, vous avez décrit votre conception de « l’écologie à la française (...)
Alors que les enquêtes soulignent régulièrement les préoccupations des Français·es pour les crises du climat et de la biodiversité, une réelle prise en compte de ces enjeux tarde toujours du côté politique. «Jusqu’à quand ?», s’interroge l’écologue Philippe Grandcolas.
Mardi 4 juin 2024, 5 jours avant les méga-élections 2024, où nous pourrons choisir nos représentants politiques dans de nombreuses assemblées : Parlement wallon, Parlement bruxellois, Parlement flamand, Parlement fédéral, Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Communauté française de Belgique), Parlement européen, etc. Plus quelques spécificités institutionnelles belges comme le Sénat, les assemblées bruxelloises spécifiques et la Communauté germanophone.
À quelques jours des élections européennes, les écologistes italiens peinent toujours à se faire une place dans le débat politique, monopolisé par l’extrême droite au pouvoir. Milan (Italie), correspondance Malgré l’heure tardive, le débat s’échauffe dans le somptueux Palais d’Este de Varèse, en Italie du Nord, où six candidats aux élections européennes s’affrontent sur les politiques climatiques, le 28 mai. Parmi eux, l’écologiste Benedetta Scuderi semble avoir conquis le public, à en croire les ovations (...)
La progression de l’extrême droite en Europe n’est pas garantie, rappelle la chercheuse Nonna Mayer. Elle serait toutefois un danger pour les mesures sociales et écologiques, si les eurodéputés continuent leur alliance avec la droite. Nonna Mayer est directrice de recherche émérite au CNRS, rattachée au Centre d’études européennes et de politique comparée de Sciences Po. Reporterre — Comment expliquez-vous la montée de l’extrême droite en Europe et sa progression probable au Parlement européen ? Nonna (...)
In deze reeks vergelijken we de partijprogramma's van verschillende politieke partijen met de standpunten van sociale bewegingen. Van armoedebestrijding tot klimaatactie, ontdek hoe partijprogramma's zich verhouden tot de eisen van vakbonden, de vredesbewegingen en het brede middenveld.
Vert de gris. Porté en 2019 par les mobilisations citoyennes pour le climat, puis l’ambition du Pacte vert, le groupe des eurodéputé·es écologistes fait aujourd’hui les frais des procès en «écologie punitive». Des attaques qui se sont durcies depuis la crise agricole de 2023.
Avec la campagne électorale pour le scrutin de ce 9 juin, revient le mantra « Non à l’écologie punitive ». Cela colle au ressenti de groupes sociaux divers, c’est repris en chœur, en mode bashing des politiques dites vertes. Or, s’il est une critique à adresser aux participations des écologistes à la législature qui se termine, c’est bien l’inverse.
Victimes d’attaques répétées, les programmes du service public dédiés à l’écologie doivent être défendus, alertent dans cette tribune les signataires de la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique, dont Reporterre. La Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique a été signée en septembre 2022 par plusieurs dizaines de médias, dont Reporterre, et 1 800 journalistes. Retrouvez ici la liste complète de ses signataires. Nous, journalistes, scientifiques, organisations de (...)