les Ressources Minières

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Les Ressources minérales (*)

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barrages

2024

Les pays Balkans risquent d'endommager de façon irréversibles leurs milliers de kilomètres de rivières encore intacts, met en garde une ONG, pointant du doigt la multiplication des projets de barrages hydroélectriques et le non-respect des normes européennes."Les Balkans possèdent parmi les rivières les plus propres et sauvages d'Europe, des réserves cruciales pour la biodiversité du continent", souligne le rapport publié mercredi par l'ONG ClientEarth.
Le démantèlement de retenues hydroélectriques sur le Klamath, le fleuve qui traverse la région, provoque la colère des habitants, convaincus que les objectifs environnementaux mis en avant par les autorités vont contre leurs intérêts.
Dans un état des lieux alarmant, l'Union internationale pour la conservation de la nature prévient mercredi que la moitié des écosystèmes de mangrove mondiaux sont menacés d'effondrement. En cause : la déforestation, le développement, la pollution et la construction de barrages. Mais aussi l'élévation du niveau de la mer et la fréquence accrue des tempêtes violentes associées au changement climatique.
La Cour des comptes demande des investissements supplémentaires pour adapter les 18 centrales nucléaires, les barrages et le réseau de distribution d'électricité français au réchauffement climatique.Le changement climatique "est largement intégré dans les référentiels et normes de sûreté, mais l'adaptation fait peser des exigences nouvelles pour les exploitants", en particulier la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), gestionnaire de barrages, et EDF, souligne la Cour dans son rapport publié mardi.
Le déploiement de petites centrales hydroélectriques sur les torrents alpins est en pleine croissance selon les données recueillies par Reporterre. Bien des maires sont ravis mais la biodiversité trinque.
C’est un chantier d’une ampleur inédite aux États-Unis : quatre barrages hydroélectriques construits le long de ce cours d’eau, sur la frontière entre l’Oregon et la Californie, sont en train d’être démantelés. Une bonne nouvelle pour la tribu amérindienne yurok, qui pourrait ainsi renouer avec son mode de vie traditionnel et voir revenir la faune et la flore endémiques, surtout les saumons, dont la population a été mise à mal par les ouvrages, rappelle le “Los Angeles Times”.

2023

Le gouvernement veut débloquer l'investissement dans les barrages hydroélectriques, toujours au coeur d'un bras de fer avec Bruxelles quant au respect du droit de la concurrence, a déclaré mercredi la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher."Nous avons engagé avec Bruno Le Maire (ministre de l'Economie et des Finances, NDLR) et les entreprises concernées des discussions avec la Commission européenne et je ne vous cache pas qu'elles ne vont pas être simples", a précisé la ministre.
Les deux barrages qui ont rompu à Derna, provoquant des inondations meurtrières dans l’est de la Libye, présentaient dès 1998 des fissures qui n’ont jamais été réparées, selon plusieurs rapports et études.
C'est une énergie renouvelable sous-exploitée: sous l'impulsion d'EDF, la France veut libérer le "potentiel" de production électrique de ses barrages, un patrimoine national endormi du fait d'un vieux contentieux avec Bruxelles.Poids lourd historique et méconnu de la production électrique, l'hydroélectricité est au coeur d'une discrète bataille à Bruxelles où la Commission européenne presse depuis le milieu des années 2000 Paris de remettre en concurrence ses concessions de barrages.
les barrages, comme en témoigne leur histoire, ne sont pas réductibles au statut d’objets techniques. Ils sont – au contraire – des éléments constitutifs d’une « machine organique » où la technique, la géographie, la biologie, le politique et le social interagissent constamment. De ce fait, ils n’ont jamais fait consensus. Leur devenir, tout comme leur passé, n’est ni prédéterminé par une approche scientifique, ni figé dans une rationalité immuable.
Dans un contexte de sécheresses de plus en plus fréquentes, l'efficacité des barrages hydroélectriques en tant que source d'électricité est remise en question. Quels défis cette industrie devra-t-elle relever pour maintenir la production d'énergie ?
Une dizaine de villes, dont Casablanca, Rabat ou encore Marrakech et Settat, vont probablement connaître une pénurie d’eau potable l’été prochain. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

2022

Le gouvernement a demandé à EDF, et plus largement aux autres énergéticiens, de prendre des mesures pour débrider barrages et parcs éoliens afin de faciliter l'approvisionnement électrique du pays cet hiver, après l'annonce d'une indisponibilité prolongée de certains réacteurs nucléaires. Dans un courrier au PDG d'EDF daté de vendredi, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher lui demande "de tout mettre en oeuvre pour dégager de nouvelles marges de manoeuvre pour le passage de l'hiver", ce qui "passe, notamment, par la maximisation de la production renouvelable de l'entreprise". Cela signifie augmenter "de manière anticipée la puissance des concessions hydroélectriques".
Alors que les conditions météorologiques extrêmes dues au changement climatique entraînent des transformations importantes dans les cours d'eau du monde, le débat concernant le rôle que devraient ou non jouer les barrages s'intensifie.
C’est une nouvelle épine pour les producteurs d’électricité. Après un été caniculaire et une sécheresse historique, les cours d’eau sont à sec. Conséquence : ils n’alimentent plus correctement les barrages et la production hydroélectrique française accuse le coup. Sur les trois premières semaines d’août, celle-ci a chuté de 40 % par rapport à l’an dernier, estime Le Parisien. La baisse était de 35 % en juillet.
Après plusieurs années de sécheresse, les barrages sont quasiment à sec et même Casablanca, la capitale économique du Maroc, pourrait connaître des coupures d’eau.
En 2021, l’Espagne a supprimé 108 barrages hydrauliques à travers son territoire, plus que n’importe quel autre pays en Europe. Malgré leur utilité pour l’irrigation ou encore la production d’énergie, beaucoup d’entre eux sont obsolètes, explique le journal “El País”.
Entre 1970 et 2016, les populations européennes de poissons amphiphalins (c’est-à-dire qui vivent entre eau douce et eau salée) ont baissé de 93 %. Les causes de cet effondrement sont « multiples et synergiques ». La FNPF pointe notamment le changement climatique, qui réduit le débit d’eau, favorise l’apparition de certaines maladies et affecte le cycle de migration et de reproduction de ces poissons. Parmi les autres responsables : la dégradation des milieux aquatiques, la pollution de l’eau par les pesticides, les perturbateurs endocriniens et les polychlorobiphényles (PCB), le braconnage… La FNPF évoque également les barrages, qui entravent voire bloquent le déplacement des poissons migrateurs. On en trouve en moyenne 1 tous les 5 kilomètres dans les cours d’eau français : une difficulté « insurmontable », selon la Fédération.
Mais le facteur incontournable, c'est l'eau. Un enjeu ultra-sensible pour l'Irak et ses 41 millions d'habitants, qui ressentent au quotidien l'impact du changement climatique : désertification, tempêtes de sable à répétition, chute des précipitations et baisse du niveau des fleuves. C'est aussi un enjeu géostratégique capital. L'Irak partage les eaux de plusieurs fleuves, notamment celles du Tigre et de l'Euphrate, avec la Turquie et la Syrie, mais aussi l'Iran. Bagdad est vent debout contre la construction de barrages en amont chez ses voisins, qui réduisent le débit des cours d'eau à leur arrivée en Irak.

2021

Au Brésil, le film "Arpilleras : en brodant la résistance" donne la parole aux femmes du Mouvement des personnes atteintes par les barrages. Celles-ci s'emparent de la broderie pour raconter les destructions qu'elles ont subies et réaffirmer leurs manières de vivre après la catastrophe.