les Ressources Minières

OA - Liste

Les Ressources minérales (*)

Résultats pour:
guerre agriculture

2024

Hérauts de la colère agricole européenne, les paysans polonais mobilisés depuis le printemps 2023, multiplient les blocages à la frontière pour s’opposer à la surpression des droits de douane sur les produits ukrainiens.

2023

Les quelque 4000 producteurs suisses de pommes de terre font face depuis trois ans à des récoltes médiocres. La patate a besoin d’eau en été. Elle est frappée de plein fouet par des mois estivaux brûlants. La tension monte autour de l’usage de l’or bleu.
L'intervention israélienne dans la bande de Gaza a entraîné la destruction de nombreux terrains agricoles. Compte tenu de la dureté des combats, les images satellite sont le seul moyen d’observer les dégâts. Selon un analyste, 22 % des terres arables ont déjà été détruites et les combats laisseront une empreinte durable sur l'enclave palestinienne.
Haro sur la fraise andalouse. Le gouvernement espagnol et la région d’Andalousie viennent de signer un accord pour protéger le parc de Doñana, l’une des plus grandes zones humides d’Europe, où sont cultivées 30% des fraises exportées en Europe. Une enveloppe d’1,4 milliard d’euros va être débloquée pour mettre fin au pompage illégal qui sert à leur production et qui assèche le parc.
La Russie a accusé mercredi l'Ukraine d'avoir fait exploser dans un "acte terroriste" un pipeline reliant la ville russe de Togliatti au port ukrainien d'Odessa, essentiel pour l'exportation d'ammoniac et les engrais, désactivé depuis février 2022 mais dont Moscou espérait la remise en route."Un groupe de sabotage ukrainien a fait exploser le pipeline d'ammoniac Togliatti-Odessa", d'environ 2.400 km de long, a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
La reprise de l’alimentation de la conduite, qui est hors service depuis février 2022, fait partie des négociations sur l’accord qui a permis l’exportation de millions de tonnes de céréales ukrainiennes.
Alors que vient de s’achever en demi-teinte le sommet mondial sur l’eau et que fait de nouveau rage la bataille contre les bassines, la question de l’eau devient (enfin, pourrait-on regretter) un sujet médiatique majeur. Mieux vaut tard que jamais, tant elle va devenir dans un avenir très proche de plus en plus centrale… et compliquée.
Voilà comment s'écrit l'Histoire. Malgré la répression et les barrages de police, 30000 personnes ont mis leur corps sur la ligne, parce que ce qui se joue ici, c'est un choix entre deux modèles d'agriculture, et l’un des deux s'accapare l'eau. La Bataille des #MégaBassines à Sainte Soline en était bien une, mais qui veut la guerre ?

2022

Atmospheric soot loadings from nuclear weapon detonation would cause disruptions to the Earth’s climate, limiting terrestrial and aquatic food production. Here, we use climate, crop and fishery models to estimate the impacts arising from six scenarios of stratospheric soot injection, predicting the total food calories available in each nation post-war after stored food is consumed. In quantifying impacts away from target areas, we demonstrate that soot injections larger than 5 Tg would lead to mass food shortages, and livestock and aquatic food production would be unable to compensate for reduced crop output, in almost all countries. Adaptation measures such as food waste reduction would have limited impact on increasing available calories. We estimate more than 2 billion people could die from nuclear war between India and Pakistan, and more than 5 billion could die from a war between the United States and Russia—underlining the importance of global cooperation in preventing nuclear war.
Les dégâts infligés au secteur agricole ukrainien depuis le début de l'invasion russe sont évalués à 4,3 milliards de dollars (4,1 milliards d'euros), selon une étude commandée par le ministère ukrainien de l'Agriculture et publiée jeudi.
La récolte de maïs de la saison 2022/23 devrait elle atteindre 26,1 millions, contre 37,6 millions de tonnes l'an dernier (-30 %), avec quelque 15 millions de tonnes pour l'exportation.
Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux et des témoignages attestent d'une nouvelle tactique des forces armées russes en Ukraine : bombarder et piller des engins agricoles, des fermes et les réserves de céréales du "grenier de l'Europe". Selon un expert de sécurité alimentaire, il s’agit de "tentatives délibérées de la part de la Russie de réduire la production agricole ukrainienne".
La production de maïs en Ukraine va diminuer de 53 % durant la campagne en cours, estime le ministère américain de l'Agriculture (USDA), qui voit également la quantité de blé produite par le pays en guerre reculer de plus d'un tiers.
Mais le facteur incontournable, c'est l'eau. Un enjeu ultra-sensible pour l'Irak et ses 41 millions d'habitants, qui ressentent au quotidien l'impact du changement climatique : désertification, tempêtes de sable à répétition, chute des précipitations et baisse du niveau des fleuves. C'est aussi un enjeu géostratégique capital. L'Irak partage les eaux de plusieurs fleuves, notamment celles du Tigre et de l'Euphrate, avec la Turquie et la Syrie, mais aussi l'Iran. Bagdad est vent debout contre la construction de barrages en amont chez ses voisins, qui réduisent le débit des cours d'eau à leur arrivée en Irak.
Cette année, autant que de carburant et d'engrais, les agriculteurs locaux ont besoin de gilets pare-balles et de démineurs pour détruire les bombes tombées dans leurs champs.
Le secrétaire général de l'Onu a déclaré mercredi qu'il cherchait à faire revenir sur les marchés mondiaux les productions agricoles ukrainienne et russe, pour aider à mettre fin à la crise subie par les pays émergents depuis l'offensive russe en Ukraine.
Le norvégien Yara International, un des principaux fabricants d'engrais minéraux, a mis en garde mercredi contre l'impact "dramatique" de la guerre en Ukraine sur la sécurité alimentaire mondiale. "L'impact de la guerre sur la sécurité alimentaire mondiale sera dramatique", a déclaré le directeur général de Yara, Svein Tore Holsether, lors de la présentation des résultats trimestriels.
Début mars, 450 experts ont incité les responsables politiques à poursuivre les efforts en matière d’agriculture durable. Malgré la guerre en Ukraine, ils estiment qu’il est encore possible de nourrir la planète, à condition de changer nos façons de consommer.
Chamboulée par la guerre en Ukraine, la géopolitique mondiale pourrait aussi être profondément modifiée par le réchauffement climatique, estime Guillaume Bagnarosa, enseignant-chercheur à Rennes School of Business (RSB). Pour ce spécialiste, les frontières agricoles pourraient ne plus rien à voir avec celles d’aujourd’hui, laissant craindre, dans 10 ans, des risques d’affrontement pour l’accès à la nourriture.
Quelles pourraient être les conséquences de la guerre russo-ukrainienne pour les Européens dans les mois à venir ? Une chronique de Maxim Manturov, responsable du conseil en investissement chez Freedom Finance Europe.