les Ressources Minières

OA - Liste

Les Ressources minérales (*)

Résultats pour:
lumineuse

2023

Une première à l’échelle européenne dont l’objectif est de construire les bases d’engagements et d’accords communs déterminants pour l’avenir des réserves de ciel étoilé. Cette mise en commun de l’expertise et du savoir-faire des RICE constituera également un apport décisif pour les plans et politiques publiques de réduction de la pollution lumineuse.
Pour l’amour du ciel. Ce vendredi soir, plusieurs communes en France et en Suisse n'allumeront pas les éclairages publics afin de sensibiliser à la pollution lumineuse.
La Semaine du climat de New York rassemble chaque année militants, politiques et personnalités du monde des affaires pour des centaines d'événements visant à réfléchir aux moyens d'affronter la crise environnementale.
L'excès de lumière artificielle émise par les villes perturbe le cycle de vie des moustiques, qui ne peuvent plus entrer en phase de repos. Le problème, c'est qu'en restant actifs plus longtemps, les moustiques nous piquent (quasiment) toute l'année, selon la science.
La lumière artificielle émise par nos villes et nos maisons ne constitue pas une simple nuisance pour les observateurs du ciel nocturne. Elle menace de nombreuses espèces qui se fient depuis des millénaires au cycle du jour et de la nuit pour survivre.
La petite commune située dans le Grand Reims teste depuis quelques semaines le dispositif « J’allume ma rue ». Il permet à tout un chacun d’activer les 130 points lumineux du village grâce à un smartphone.
Depuis une dizaine d’années, la luminosité du ciel nocturne augmente de 10 % par an. C’est ce qui ressort d’une étude scientifique sur laquelle revient Universcience car, au-delà de la diminution du nombre d’étoiles visibles dans le ciel, les effets de la pollution lumineuse demeurent encore mal observés et mal connus.
La pollution lumineuse s’accentue, voilant la voûte céleste : en 10 ans seulement, la différence est notable.

2022

L’éclairage artificiel, public et privé, s’est accru ces dernières années, de concert avec une urbanisation croissante. Outre contribuer à la facture énergétique collective, l’éclairage artificiel nocturne engendre une pollution lumineuse qui affecte la biodiversité végétale et animale, la santé humaine et rend difficiles les observations astronomiques. Or les paysages nocturnes font partie du patrimoine commun de la nation comme en dispose le Code de l’environnement.
Publiée dans le magazine Science Advances, une nouvelle étude britannique décèle les risques environnementaux liés à l’éclairage nocturne artificiel largement répandu en Europe. En se basant sur des millions de clichés pris par la Station spatiale internationale (ISS), les chercheurs mettent en évidence la progression fulgurante de l’éclairage par diode électroluminescente (LED), plus froid, plus blanc, mais aussi plus nocif pour l’environnement. 
Il y a des pollutions dont, enfin, tout le monde parle. Partout, nous nous indignons à raison de la pollution plastique, de celle de l’air, des contaminations pétro-chimiques, des sols et de l’eau. Nous parlons même de pollution spatiale ou de pollution publicitaire. Mais il en est une dont nous parlons peu. Sous ses airs anodins, habituels, elle s’avère pourtant mortifère : il s’agit de la pollution lumineuse. Coup de projecteur sur ce fléau insoupçonné qui est en passe de nous voler la nuit, à nous, comme au reste du vivant.
Jusqu’à décembre, des activistes d’Extinction Rebellion éteignent des publicités lumineuses dans des villes. Vitrines ou panneaux, tout y passe. Objectif : que le gouvernement prenne des mesures de « bon sens ».
Johan Eklöf est un chercheur à l’Université de Stockholm. Il rappelle que la nuit n’existe plus ; plus vraiment. Ce que nous en connaissons, explique-t-il, n’est souvent plus qu’un ersatz d’obscurité, un semblant de ténèbres. Presque totalement engloutis dans notre peur du noir et notre désir compulsif de voir clair, nous sommes en train d’oublier ce qu’est une nuit noire, une nuit sombre. Et les grandes capitales ne sont pas les seules concernées. 
Un long travail de recensement mené par l'ESA fait état de l'augmentation de la pollution lumineuse en Europe, avec des conséquences notables.
"C'est pas Versailles ici !": les enseignes lumineuses allumées en soirée dans des commerces parisiens vides ne sont pas du goût de militants de la cause climatique, qui patrouillent pour dénoncer ces entorses à la sobriété et vont parfois jusqu'à éteindre la lumière. À 21h00, une vingtaine d'activistes d'Extinction rebellion se mettent en cercle pour écouter un briefing avant l'action de la soirée dans le centre de la capitale. "On évite absolument de partir en courant" en cas de rencontre avec les forces de l'ordre, prévient "Joad", un militant expérimenté qui énumère les risques juridiques et les consignes en cas de garde à vue.
Depuis quelques semaines, l’éclairage nocturne fait l’objet de nombreux débats politiques et médiatiques. Avec l’augmentation actuelle du prix de l’énergie, la sobriété (re)devient un enjeu de souveraineté nationale. En particulier, l’éclairage des monuments, purement esthétique, est de plus en plus jugé superflu.
Il est de plus en plus difficile d'admirer un ciel étoilé en Belgique tant les sources d'éclairage nocturne sont nombreuses et intenses : lampadaires trop puissants qui éclairent autant le ciel que la chaussée, éclairages de monuments qui débordent largement sur le ciel, affichages publicitaires éclairés toute la nuit... Pourtant la pollution lumineuse est facilement réversible : il suffit d'éclairer moins avec comme conséquence d'éviter l'extraordinaire gaspillage d'énergie auquel nos assistons actuellement, sans porter préjudice ni à la sécurité ni au confort des habitants des villes et des campagnes. Les buts de l'ASCEN sont d'associer toutes les personnes désireuses de lutter contre la pollution lumineuse en Belgique, par des campagnes d'information à destination du grand public et des responsables politiques.
La lumière artificielle est la deuxième cause d'extinction des insectes après les pesticides. Et les lucioles ne sont évidemment pas épargnées. Une nouvelle étude révèle que les mâles et les femelles de certaines espèces ne parviennent plus à se retrouver, et même quand c’est le cas, à s’accoupler.
Pierre Dubreuil, directeur général de l’OFB, mesure la gravité de la situation : « Le défi est de taille pour faire réémerger un réseau écologique nocturne fonctionnel alors que la pollution lumineuse continue de croître chaque année sur notre territoire et que l’obscurité régresse jusque dans les aires protégées ».
En effet une grande diversité d'oiseaux, actifs la nuit subissent les effets de la pollution lumineuse qui les désoriente. Avec 85% de la population mondiale vivant actuellement sous un ciel éclairé, un chiffre proche de 99% en Europe et en Amérique du Nord, cette pollution lumineuse est une menace importante et croissante pour la faune, y compris pour de nombreuses espèces d'oiseaux migrateurs et contribue à la mort de millions d'oiseaux.