les Ressources Minières

OA - Liste

Les Ressources minérales (*)

Pour voir les références d’un(e) auteur(e), cliquez sur son nom. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.

espace50x10

Résultats pour:
énergie co2

2024

In 2023, the CO2 growth rate was 3.37 ± 0.11 ppm at Mauna Loa, 86% above the previous year, and hitting a record high since observations began in 1958[1], while global fossil fuel CO2 emissions only increased by 0.6 ± 0.5%[2,3]....
Les producteurs de charbon indonésiens négligent les émissions de méthane qui contribuent au réchauffement de la planète, occultant ainsi l'impact environnemental de leurs activités dans un pays gros émetteur de CO2, selon une étude publiée lundi.Responsable d'environ un tiers du réchauffement dû aux gaz à effet de serre, le méthane est une priorité pour les pays qui souhaitent réduire rapidement leurs émissions et ralentir le changement climatique.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, candidate à un second mandat, défend la technologie des carburants de synthèse pour atteindre l'objectif de neutralité climatique des automobiles en 2035, un moyen de prolonger l'utilisation des moteurs thermiques, selon un document publié jeudi.Une concession confirmée par Ursula von der LeyenL'Union européenne a validé au printemps 2023 l'obligation imposée aux automobiles neuves de ne plus émettre de CO2, mesure centrale du plan climat des Vingt-Sept.
Flanquée de 13 grues, la "tour à cyclones" en béton domine d'une centaine de mètres la campagne du Poitou, élément-clé d'une cimenterie ultramoderne en construction à Airvault (Deux-Sèvres), censée produire un ciment moins carboné sur fond de réchauffement climatique.Quelque 500 ouvriers s'affairent sur ce chantier "pharaonique" du géant allemand Heidelberg Materials qui investit environ 350 millions d'euros pour réduire de moitié, d'ici 2030, les émissions de CO2 du site.
Energy Dome, une start-up italienne, propose un dôme géant rempli de CO2 pour le stockage efficace des excédents d’énergie renouvelable.
Microsoft s'est engagé mardi à un achat record de crédits carbone auprès de 1PointFive, une filiale d'Occidental Petroleum, alors que les géants des technologies peinent à concilier leurs investissements massifs dans l'intelligence artificielle (IA) avec leurs objectifs environnementaux.L'accord porte sur 500.000 tonnes de crédits d'élimination du dioxyde de carbone (CDR) sur une période de six ans, d'après un communiqué de 1PointFive.
Volte-face au Royaume-Uni. La victoire écrasante du parti travailliste lors des législatives, avec 410 sièges remportés sur les 650 que compte la Chambre des communes, signe le retour sur la table d’une politique climatique audacieuse en matière de neutralité carbone et de désengagement du pays dans les projets pétro-gaziers.
Google a confirmé mardi dans un rapport que l’explosion des besoins en intelligence artificielle, et donc en puissance informatique, compromet ses efforts de réduction des émissions carbone.
La dernière centrale à charbon d'Outre-mer située en Guadeloupe va être convertie au 100% biomasse d'ici à 2025, a annoncé mercredi Albioma, producteur d'énergie renouvelable.La centrale du Moule va ainsi réduire de 87% ses émissions de gaz à effet de serre "par rapport à son fonctionnement actuel", indique Albioma dans un communiqué.
En plein Euro de football, le Shift Project présente ce 2 juillet un rapport intermédiaire sur « la décarbonation et la résiliation du rugby et du football professionnel et amateur ». 
Le mot « climat » n’apparaît ni dans les 22 propositions de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle de 2022, ni dans le programme de Jordan Bardella pour les législatives.En revanche, le terme « Empreinte carbone » a été introduit dans celui de Jordan Bardella Dans le débat public, il est abondamment utilisé par les candidats du RN pour rejeter toute contrainte, réglementaire ou budgétaire, introduite au nom de l’action climatique, et justifier une « écologie du bon sens » basée sur la systématisation de la préférence nationale.
Les émissions de gaz à effet de serre ont reculé de 2% en Suède en 2023, a indiqué mercredi l'Agence de protection de l'environnement, au moment où les experts craignent que la politique du gouvernement n'entraine un rebond à court terme.En mars, une agence chargée de l'évaluation de la politique climatique a estimé que la politique gouvernementale en matière de climat allait provoquer une augmentation des émissions de gaz en 2024 et que les objectifs annoncés pour 2030 ne seraient pas tenus.
L'opérateur français GRTgaz et la société énergétique norvégienne Equinor ont signé lundi un accord pour le développement d'un projet de transport et de stockage géologique de CO2 entre Dunkerque et le large de la Norvège."Ce projet vise à décarboner dès 2029 la zone industrialo-portuaire de Dunkerque et son territoire qui représente en France 20% des émissions de CO2 de l'industrie, soit plus de 16 millions de tonnes", ont-ils annoncé dans un communiqué.
Réduire les rejets de CO2 ne suffira pas pour limiter le réchauffement climatique à 1,5° voire 2°C: il faudra en éliminer quatre fois plus qu'aujourd'hui d'ici à 2050, grâce aux forêts mais aussi grâce à des technologies de pointe encore balbutiantes, selon un rapport de référence publié mardi.
Les émissions de dioxyde de carbone de la Chine ont diminué en mars pour la première fois depuis la réouverture de son économie après la pandémie de Covid-19, suggérant qu'un pic a pu être atteint, selon une étude. - 3% en mars 2024 par rapport à l'an dernier La baisse enregistrée en mars découle d'une augmentation des capacités en énergies renouvelables, qui ont couvert la quasi-totalité de la croissance de la demande d'électricité sur cette période, et aussi d'un effondrement de la construction.
La forêt française pourra-t-elle encore à l'avenir jouer son rôle de régulateur du climat ? Rien n'est moins sûr, alerte une étude estimant que la baisse amorcée de son rôle crucial dans le stockage du carbone "devrait se poursuivre dans les prochaines décennies".
C'est un équipement du quotidien aux impacts immenses: 2,3 milliards d'humains cuisinent encore en brûlant du bois, du charbon ou d'autres combustibles dans des systèmes rudimentaires et polluants, un enjeu sanitaire, social et climatique majeur qui sera au coeur d'un rendez-vous sans précédent organisé mardi à Paris.
Les ventilateurs moulinent: la deuxième usine islandaise de captage de CO2 dans l'air et stockage sous terre a été dévoilée mercredi par la start-up suisse Climeworks, qui décuple ainsi ses capacités et espère "éliminer" des millions de tonnes de ce gaz d'ici 2030.Mammoth est située à quelques centaines de mètres de sa petite soeur, Orca, usine pionnière en service depuis septembre 2021, au milieu d'un champ de lave solidifiée recouverte de mousse, à une demi-heure de la capitale Reykjavik.
Il y a peu, le gouvernement de Joe Biden a annoncé des limites très strictes concernant les émissions de CO2 des centrales à charbon.
Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) planche depuis les années 1990 sur le stockage de CO2 en France mais il a redoublé d'efforts depuis que cette technique a intégré l'arsenal des solutions pour contenir le réchauffement climatique. Avant la publication en juin d'une cartographie des capacités françaises de stockage du CO2, Thomas Le Guenan, ingénieur de recherche au BRGM et expert de la gestion des risques pour le stockage géologique de CO2, explique à l'AFP le fonctionnement de ces potentiels réservoirs souhaités par le gouvernement.
Le gouvernement de Joe Biden a annoncé jeudi imposer à partir de 2032 de très strictes limites aux émissions de CO2 des centrales à charbon prévoyant de rester encore longtemps en marche, une mesure qui doit aider les Etats-Unis à tenir leurs engagements climatiques.Cette nouvelle réglementation, qui concerne aussi les centrales à gaz devant être construites à l'avenir, s'appuie sur les technologies de captage de carbone, encore très peu répandues mais sur lesquelles le gouvernement Biden mise gros.
La France espère convaincre les autres pays du G7 de s'engager sur une sortie du charbon à l'horizon 2030 même si les négociations sont pour l'instant "difficiles", a indiqué le gouvernement français jeudi avant une réunion des pays riches à Turin.
La France prévoit de tester dès début 2025 "quatre ou cinq projets de stockage de CO2" dans d'anciens gisements pétroliers pour accélérer la décarbonation de certaines industries qui peuvent difficilement éliminer leurs émissions de gaz à effet de serre, a annoncé jeudi le ministère délégué à l'Industrie.
L'Etat va mettre 12 millions d'euros sur la table pour financer une série d'études sur les moyens de réduire à l'horizon 2030 les émissions de carbone de la région de Dunkerque, première émettrice de CO2 d'Europe, a annoncé le gouvernement lundi.Le ministre de l'Industrie et de l'Energie, Roland Lescure, a signé lundi à Dunkerque la première convention ZIBaC (zones industrielles bas carbone), qui vise à financer ces études par le biais de l'Ademe, agence de la transition écologique.
La consommation de gaz chez les 10,7 millions de clients raccordés au réseau GRDF (qui n'inclut pas les grandes industries) a représenté en 2023 12% du bilan carbone de la France, selon des données communiquées jeudi par le principal distributeur gazier français. En 2023, la consommation de gaz chez les ménages et les entreprises (hors grands industriels) a généré 47,3 millions de tonnes d'équivalent CO2, selon le gestionnaire de distribution de gaz, qui a publié pour la première fois son bilan carbone et son plan de décarbonation.
Contrairement à la production d’électricité et à l’automobile, de nombreuses activités essentielles allant de l’industrie lourde au transport sur longue distance maritime, aérien et terrestre ne disposent aujourd’hui ni des technologies, ni des moyens financiers permettant de décarboner à l’horizon d’une ou deux décennies. Les technologies le permettant dans la production d’acier, de ciment, d’engrais, de verre ou le transport maritime et aérien ne sont souvent qu’à un stade expérimental. En outre, elles sont loin d’être toujours très performantes et ne sont pas compétitives économiquement sans subventions massives. Elles demanderont enfin de nombreuses années avant de pouvoir être diffusées à grande échelle. C’est ce que montre une étude récente du cabinet Deloitte.
Les émissions de gaz à effet de serre sur le territoire britannique ont baissé de 5,4% en 2023 par rapport à l'année précédente, selon des chiffres officiels provisoires publiés jeudi.Selon le ministère de la Sécurité énergétique et de la neutralité carbone, les émissions de gaz à effet de serre, dont l'accumulation dans l'atmosphère conduit au réchauffement climatique, se sont élevées à 384,2 millions de tonnes équivalent CO2 (MtCO2e) en 2023.
World’s fossil-fuel producers on track to nearly quadruple output from newly approved projects by decade’s end, report finds
"Le train des énergies renouvelables est en marche", mais la décarbonation du gaz prendra plus de temps que pour l'électricité, a estimé vendredi la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor lors d'un échange avec la presse."Le train des énergies renouvelables est en marche, il est parti et honnêtement, je ne vois pas tellement comment on va l'arrêter", a déclaré la dirigeante, tout en soulignant que les trajectoires de décarbonation du gaz et de l'électricité n'allaient pas au même rythme.
La France, tirée par son électricité décarbonée, parvient à respecter son budget carbone, malgré des difficultés pour réduire les émissions des transports. Mais pas de quoi pavoiser au moment où le pays cherche comment doubler ses efforts pour s'aligner sur les objectifs européens renforcés. Le pays a émis 405 millions de tonnes d'équivalent e CO2 (Mt CO2e) en moyenne sur la période 2019-2023, selon la pré-estimation du Citepa, l'organisme indépendant chargé de l'inventaire de la pollution carbone française, qui a publié son rapport annuel jeudi.
Les énormes ferries exhalant leurs fumées d'échappement lors des demi-tours entre deux traversées de la Manche ne seront bientôt plus qu'un souvenir: les compagnies se préparent à l'électrification totale de ce couloir maritime en mettant en service leurs premiers navires hybrides.Après le premier ferry à propulsion diesel-électrique, Pioneer, qui circule depuis juin 2023 entre Calais et Douvres, la compagnie britannique P&O a lancé mardi son jumeau, Liberté. La moitié de sa flotte est désormais hybride.
C’est un des objectifs de l’accord de Paris sur le Climat : limiter l’impact du réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2°, de préférence à 1,5 degré, par rapport au niveau préindustriel. Pour y parvenir, chaque citoyen devra, d’ici 2050, émettre au maximum 2 tonnes d’équivalent CO2 par an.
Un groupement d'entreprises comprenant les géants des hydrocarbures britannique BP et français TotalEnergies a annoncé vendredi avoir attribué 4 milliards de livres (4,68 milliards d'euros) de contrats pour un projet de construction d'une centrale électrique au gaz avec captage de carbone, une technologie controversée.
Un groupement d'entreprises comprenant les géants des hydrocarbures britannique BP et français TotalEnergies a annoncé vendredi avoir attribué 4 milliards de livres (4,68 milliards d'euros) de contrats à un projet de centrale électrique au gaz avec captage de carbone, une technologie controversée.
Le retard pris par l'humanité pour réduire ses émissions gaz à effet de serre, qui ont battu un nouveau record en 2023, a propulsé sur le devant de la scène des technologies d'élimination et de stockage du CO2 de l'atmosphère pour tenter de limiter le réchauffement climatique.Deux familles de méthodes différentes et parfois confondues existent: d'une part le captage et le stockage du carbone (CCS, en anglais) et d'autre part le captage direct dans l'air (DAC, en anglais), aussi appelé élimination du carbone.- Prévenir et guérir -
GRTGaz, le réseau public de distribution de gaz, avance dans son projet d'installer un réseau de transport du CO2 en France, en lançant un appel à intérêt auprès d'industriels de l'ouest de la France ayant un projet de captage, de stockage, de transport ou de valorisation du CO2.
A new record high, but is there light at the end of the tunnel?
Les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie ont progressé de 1,1% l’an passé pour atteindre un niveau record de 37,4 milliards de tonnes, annonce ce vendredi 1er mars l’Agence internationale de l’énergie.
Les émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie ont progressé de 1,1% en 2023 pour atteindre un niveau record, en raison notamment de la faible production hydroélectrique causée par les sécheresses et de la croissance chinoise, a indiqué vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).Ces émissions énergétiques, qui représentent de l'ordre de 90% du gaz carbonique émis par les humains, ont ainsi augmenté de 410 millions de tonnes pour atteindre 37,4 milliards de tonnes l'an dernier, selon ce bilan de référence de l'AIE, basée à Paris.
Le gouvernement de Joe Biden a annoncé jeudi repousser à plus tard des mesures devant réduire les émissions de CO2 de centrales à gaz déjà existantes, annoncées l'année dernière mais qu'il dit désormais vouloir renforcer avant qu'elles soient adoptées.Cette décision risque toutefois de reporter la proposition de nouvelles règlementations plus strictes à après l'élection présidentielle de novembre.
Nouvel acte de rébellion contre la taxe carbone au Canada: la province de la Saskatchewan, dans le centre du pays, a annoncé jeudi arrêter de verser son dû au gouvernement fédéral, ce qui ouvre la voie à un nouveau conflit sur la politique climatique.La province, dirigée par des conservateurs, avait déjà annoncé en janvier qu'elle cessait de collecter la taxe auprès des consommateurs après qu'Ottawa a annoncé une exemption de celle-ci sur le mazout domestique, qui est principalement utilisé dans les provinces de l'Atlantique.
En cause, notamment : la faible production hydroélectrique causée par les sécheresses et la croissance chinoise. L'Agence internationale de l'énergie souligne toutefois un apport important des énergies « propres ».
Le patron du géant pétrolier américain ExxonMobil estime que pour parvenir à la neutralité carbone en 2050, les particuliers émetteurs de gaz à effet de serre doivent accepter de "payer le prix" et les politiques de lutte contre le changement climatique doivent être plus "agressives"."Le secret embarrassant dont personne ne parle est le coût de tout cela et qui est prêt à payer", a déclaré Darren Woods, patron du numéro un américain du gaz et du pétrole, dans un podcast du magazine Fortune.
Produire de l'énergie pour l'humanité, supprimer les émissions de CO2 pour la planète: plus de trente ministres de l'Energie ou du Climat se réunissent mardi et mercredi à Paris pour plancher sur le financement de la transition énergétique et climatique mondiale.
Les émissions de gaz à effet de serre du secteur énergétique européen ont chuté de 19% l'an dernier, sur fond de dégringolade du recours au charbon et au gaz, constate le groupe de réflexion Ember pour qui "le secteur énergétique de l'Union européenne est au milieu d'un changement monumental".
Désireuses de diminuer leur empreinte carbone et leur pollution numérique, quelques entreprises choisissent de faire subir un régime minceur à leur site internet, en réduisant leur nombre de pages et en enlevant des fonctionnalités."On avait un site internet, très lourd, un gros paquebot, avec des grands aplats, des photos haute définition....", rembobine Vincent Aubrée, directeur du pôle promotion marketing de Destination Rennes, qui a pour mission de valoriser l'attractivité de la capitale bretonne.
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
Le fonds activiste basé à Londres Bluebell appelle le géant britannique des hydrocarbures BP à revoir à la baisse des ambitions jugées "irrationnelles" sur les énergies propres, à quelques jours de la publication de ses résultats annuels.Bluebell voudrait notamment voir BP "ajuster sa stratégie" en abandonnant ses objectifs de réduction d'émission à moyen terme liées à l'utilisation de ses produits (Scope 3) pour "conserver une flexibilité de production en fonction de la demande en hydrocarbures", a expliqué lundi à l'AFP Giuseppe Bivona, partenaire de Bluebell.
Le gaz liquéfié (GNL), dans lequel TotalEnergies notamment investit beaucoup, a aussi un impact sur le réchauffement climatique, pouvant même parfois "saper le bénéfice d'une conversion du charbon vers le gaz", a mis en garde lundi la climatologue Valérie Masson-Delmotte, interrogée au Sénat.
Financer le remplacement d'un foyer de cuisson traditionnel par un système moins émetteur de fumée toxique et de CO2 dans les pays en développement peut permettre d'obtenir des crédits carbone, mais les bénéfices environnementaux revendiqués par ces projets sont largement surestimés, révèle une nouvelle étude.
Les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis ont diminué de 1,9% en 2023, selon un rapport mercredi du centre de recherche Rhodium Group, une baisse qui doit tripler pour que la première économie mondiale puisse tenir ses objectifs climatiques de l'accord de Paris.Les Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur mondial, se sont engagés à réduire de moitié leurs émissions d'ici 2030 par rapport à 2005. Pour l'instant, la baisse depuis 2005 est de 17,2%, selon cette estimation.
Les émissions de CO2 de l'Allemagne, première nation industrielle d'Europe, ont atteint leur niveau le plus bas depuis environ 70 ans, grâce au recul plus fort qu'attendu du recours au charbon, selon une étude publiée jeudi.Les émissions de gaz à effet de serre ont atteint l'an dernier 673 millions de tonnes de CO2, soit "le plus bas niveau depuis les années 1950" et nettement en baisse par rapport aux 746 millions de tonnes de 2022, selon les calculs du groupe d'experts Agora Energiewende.
En 2023, 673 millions de tonnes de CO₂ ont été émises en Allemagne, soit 46 % de moins qu’en 1990. Cette bonne nouvelle est à relativiser, explique “Die Zeit”, des pans entiers de l’industrie n’ayant toujours pas atteint leurs objectifs de décarbonation.

2023

L’alternative aux énergies fossiles se développe aujourd’hui en Europe et en Wallonie avec une économie dite biosourcée. De manière circulaire, avec un impact carbone bien plus faible que des équivalents pétro-sourcés, on peut construire des bâtiments, produire des vêtements, produire du bioplastique et de l’énergie, extraire des molécules pour la pharmacologie, des détergents, etc. Mais malgré un immense potentiel, l’économie biosourcée n’est-elle pas encore trop peu connue ? Au cœur de ses secteurs vertueux pour l’environnement, Bertrand Auquière, directeur de Valbiom, Gilles Crahay, fondateur de PolyPea et Charlotte de Bellefroid d’Isohemp étaient les invités de Tendances Première.
Een CO2-reductie met 55 procent tegen 2030 is nog veraf, volgens de jongste cijfers. Maar wie de energietransitie kostenefficiënt wil houden, moet ambitieuzer zijn.
Le Carbone est aujourd’hui au centre d’une interrogation existentielle sur l’évolution de notre environnement. Plutôt que répéter « décarbonez, décarbonez », ne faut-il pas « décarboxyder », c’est-à-dire dans un néologisme (que le lecteur voudra bien m’excuser) travailler à la diminution de l’émission dans l’atmosphère de gaz à effet de serre incorporant un atome de carbone (comme le CO2 et le CH4) ?
La COP28 récemment réunie à Dubaï a fait l’objet d’amples débats autour de la nécessité d’engagements des États de sortir des fossiles, en plus du respect des engagements de réduction des émissions de carbone pris après l’accord de Paris de 2015. Les militants du climat proposent de mettre en place des mécanismes contraignants ciblant les exploitations de charbon, de pétrole et de gaz dans tous les pays disposant de ressources, sans tenir compte des responsables des émissions directes de CO2 que sont les consommateurs de fossiles.
Selon l'Agence internationale de l'énergie, la demande mondiale de charbon a atteint 8,53 milliards de tonnes en 2023, un record historique.
Un accord sur une 'transition' hors des énergies fossiles a été trouvé ce 13 décembre entre plus de 200 États qui...
La quantité d'électricité à produire pour atteindre les objectifs fixés par l’UE en matière d’électro-carburants est incompatible avec une hausse conséquente du trafic.
Christian Henderson | Le mirage de la transition des États pétroliers du Golfe entrave les mouvements sociaux et la justice écologique au Moyen-Orient.
À la COP28, les négociations se poursuivent pour adopter une sortie ou une réduction des énergies fossiles. Les Émirats arabes unis, hôtes de la COP28, et les pays pétroliers défendent une version qui mise sur le captage et stockage de CO2 (CCS). Une technologie qui permet de capter le CO2 émis par une centrale à charbon ou une usine. Promise depuis quarante ans, elle peine toutefois à faire ses preuves. Qui plus est, elle s'avérerait bien plus coûteuse qu'un scénario basé sur les énergies renouvelables.
L'Union européenne (UE) doit réduire de 90% ses émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2040, a appelé mercredi le ministre danois du Climat, dans un entretien accordé à l'agence nationale Ritzau, en marge de la COP28 à Dubaï."J'espère qu'avec notre annonce, nous pourrons inciter d'autres pays à atteindre des niveaux de réduction d'au moins 90%", a déclaré Lars Aagaard.En avril, les Vingt-Sept avaient entériné la décision de sabrer de 55%, par rapport à 1990, leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030.
Nestlé veut réduire ses émissions de CO2 dans le transport de marchandises grâce aux biocarburants, a-t-il annoncé mercredi, en précisant qu'il avait signé des accords avec Hapag-Lloyd, Maersk et CMA CGM, trois des plus grandes sociétés de fret maritime au monde. Avec ces accords, le géant suisse de l'alimentation entend utiliser "avec effet immédiat" des carburants à plus faibles émissions pour "la moitié" de ses besoins annuels de transport de marchandises, indique-t-il dans un communiqué.
L'Etat espère réduire de 5% par an ses émissions de gaz à effet de serre jusqu'en 2027 en France, dans le cadre d'un "plan de transformation écologique" consulté mercredi par l'AFP.Au total, les 15 engagements de ce plan, publiés en annexe d'une circulaire envoyée le 21 novembre par Elisabeth Borne aux ministères et à l'administration, "doivent nous permettre de respecter une trajectoire visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'Etat de 22% en 2027 par rapport à 2022", détaille la Première ministre.
Consommation réduite, transports et parc immobilier rationalisés: dans une circulaire consultée mercredi par l'AFP, l'Etat détaille son plan pour réduire de 5% par an ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2027, et les diviser par cinq d'ici 2050.
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida s'est engagé, devant la COP à Dubaï, à ne plus bâtir de nouvelles centrales électriques sans captage ou stockage de CO2 au charbon en vue de réduire les émissions de carbone du Japon.
Plus de 400 projets pétroliers et gaziers ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023, en dépit des appels à renoncer à tout nouveau projet d'hydrocarbures pour avoir encore une chance de limiter le réchauffement de la planète.Au total, 437 projets impliquent environ 200 entreprises privées et publiques, dans 58 pays, selon des chiffres de l'ONG Reclaim finance analysés à partir des données du cabinet Rystad Energy et obtenus par l'AFP.- Point chaud de la COP28 -
Les Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre, se sont engagés à réduire de moitié leurs émissions d'ici 2030 par rapport à 2005, mais les mesures prises jusqu'à présent ne permettront pas, pour le moment, d'atteindre cet objectif, selon des analystes.
Une usine aux Émirats arabes unis va commencer à capter du C02 dans l'air et le séquestrer dans la roche, apportant de l'eau au moulin du pays pétrolier qui appelle à lutter contre le réchauffement climatique sans abandonner les combustibles fossiles.
Une sortie programmée du pétrole, du gaz et du charbon est incontournable si l’on veut espérer réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le sommet sur le climat, qui s’ouvre jeudi 30 novembre à Dubaï, peut être l’occasion de pousser les pays producteurs à acter ce que la science a démontré depuis longtemps.
« Les e-carburants apparaissent comme une des solutions possibles pour décarboner les secteurs aérien et maritime en 2050 tout en restant sur des technologies de motorisation proches de celles d’aujourd’hui. Les récents règlements européens ReFuelEU Aviation et FuelEU Maritime fixent, de 2025 à 2050, des objectifs ambitieux d’incorporation progressive de carburants durables. Pour l’aviation, le règlement fixe un minimum de 35% d’e-carburants d’ici à 2050, et pour le transport maritime une baisse de 80% d’intensité en gaz à effet de serre des carburants des navires. »
Il faudrait un livre entier pour décrire et analyser toutes les controverses sur TotalEnergies. Depuis plus de 50 ans, l’entreprise française est au cœur de polémiques et arrive toujours à s’en sortir, bien aidée par les pouvoirs publics, sans vraiment en payer le prix. Est-ce que le mot “criminel” est trop fort ? C’est un reproche qui est fait par certains journalistes et éditorialistes, ou même certaines personnes de bonne foi, qui pensent que TotalEnergies “ne fait que répondre à la demande”. Cet article revient en dix points sur les activités de TotalEnergies, permettant ainsi de mieux juger si le mot “criminel” pourrait être justifié lorsqu’on évoque la multinationale française.
À l’occasion la COP28, The Conversation France publie un extrait du livre de Christian de Perthuis, « Carbone fossile, carbone vivant » (Gallimard) consacré aux stratégies de sortie de la rente fossile.
Le gouvernement suisse a autorisé mercredi l'exportation du dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre lié à l'activité humaine, en vue de son stockage dans les fonds marins à l'étranger dès l'an prochain, a-t-il annoncé."A partir de 2024, il sera possible d'exporter du CO2 à l'étranger pour le stocker dans des fonds marins", indique le Conseil fédéral (gouvernement) dans un communiqué.
Sortie planifiée des énergies fossiles, rénovation des bâtiments publics : la maire de Paris Anne Hidalgo (PS) a présenté mercredi le quatrième plan climat de la ville, visant à réduire de 80% son empreinte carbone d'ici à 2050. La trajectoire d'émissions présentée par la ville vise à réduire à zéro ses émissions directes de gaz à effet de serre à horizon 2050, et à diminuer de 80%, par rapport à 2004, son empreinte carbone (comprenant les émissions indirectes), en prenant des mesures de compensation pour les 20% restants.
Les compagnies pétrolières américaines peuvent dire un grand merci à l’Arabie Saoudite et à la Russie. Les deux pays leaders du cartel baptisé Opep+ ont réussi pendant une bonne partie de l’année, au printemps et en été, à faire monter régulièrement les cours du baril de pétrole en réduisant l’offre. Une stratégie qui a fait le bonheur des producteurs américains de pétrole, notamment de pétrole de schiste, qui vont battre cette année leur record de production. Au total, les Etats-Unis devraient avoir produit en moyenne cette année environ 13 millions de barils par jour, un million de plus que l’an dernier, ce qui correspond exactement à la baisse de production de l’Arabie Saoudite depuis le printemps.
Les 1% les plus riches de la planète émettent autant de de gaz à effet de serre que les deux tiers de la population la plus pauvre, soit environ cinq milliards de personnes, selon un rapport de l'Oxfam publié dimanche.Si la lutte contre le changement climatique est un défi commun, certains en sont plus responsables que d'autres et les politiques gouvernementales doivent être adaptées en conséquence, a déclaré à l'AFP Max Lawson, coauteur du rapport publié par l'ONG de lutte contre la pauvreté.
Le producteur norvégien d'engrais Yara International a signé lundi un contrat pour acheminer à compter de 2025 une partie du CO2 produit sur une usine néerlandaise vers la Norvège en vue de son stockage dans les fonds marins.Cet accord avec "Northern Lights", projet regroupant les géants pétroliers norvégien Equinor, anglo-néerlandais Shell et français TotalEnergies, débouchera sur "le premier transport et stockage transfrontalier de CO2", note Yara dans un communiqué.
Ces « Bonnes feuilles » sont extraites d’une partie de l’introduction de Renaud Bécot et Gwenola Le Naour (dir.), Vivre et lutter dans un monde toxique – Violence environnementale et santé à l’âge du pétrole, Seuil, 2023.
Les émissions de CO2 de la Chine devraient diminuer en 2024, grâce à la croissance record de sa capacité en énergies renouvelables, qui est désormais suffisante pour couvrir la demande croissante du pays, selon une nouvelle étude. La Chine est actuellement le plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde et compte parvenir à la neutralité carbone en 2060, rejetant des appels à un objectif plus ambitieux. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) estime que le pays devrait compter pour 45% des émissions issues de combustibles fossiles entre 2023 et 2050.
A deux semaines de la plus importante COP depuis l'accord de Paris, l'humanité continue le "hors-piste": selon l'ONU, les engagements actuels des pays mènent à 2% de baisse des émissions entre 2019 et 2030, au lieu des 43% préconisés pour limiter le réchauffement à 1,5°C.Cette conclusion, établie par un rapport publié mardi, montre que les gouvernements doivent passer des "petits pas" aux "pas de géants lors de la COP28", a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC).
Exxon, Chevron, TotalEnergies, BP, Shell, Eni et les autres ont chacune leur méthode de comptage de leur émission de gaz à effet de serre. Pas facile de distinguer écoblanchiment et véritable engagement. Il y a nécessité à disposer de règles communes avec des critères simples définis par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Dear COP 28 President-Designate Sultan Ahmed Al-Jaber, This year, world leaders gathering in the UAE to take stock of their climate commitments will for the first time engage in official programming focused on health. We, the signatories of this letter, support your leadership in bringing health front and center at COP28.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau faisait face mardi à une vague de critiques pour sa décision d'exempter de taxe carbone les habitants de l'Est du Canada se chauffant au fioul.Dans le contexte actuel d'inflation, son gouvernement a annoncé la semaine dernière une exception pour trois ans de cette taxe pour les habitants concernés des régions atlantiques, suscitant la colère des régions de l'ouest du pays, où la majorité des habitants se chauffent au gaz naturel.
Le ministre allemand des Finances Christian Lindner a jugé irréaliste mercredi l'objectif du gouvernement de fermer les centrales à charbon du pays en 2030 compte-tenu des besoins en énergie bon marché de l'industrie."Tant qu'il n'est pas clair que l'énergie est disponible et abordable, nous devrions mettre fin aux rêves d'élimination progressive de l'électricité produite à partir du charbon en 2030", a déclaré le chef de file du parti libéral (FDP) dans une interview au quotidien de Cologne Kölner Stadt-Anzeiger.
De l’Ouganda au Kazakhstan, de l’Arctique russe à la Norvège ou au Brésil, le groupe français est lié à au moins vingt-trois sites géants d’extraction d’hydrocarbures.
Les industriels européens du plastique (hors pneumatiques et textiles) vont fortement intensifier le recyclage, qui devrait représenter 43% de leur production totale en 2050 contre 9% actuellement, afin de réduire leurs émissions de CO2, ont-ils indiqué jeudi.
Les émissions mondiales de dioxyde de carbone, essentiellement dues à la combustion des énergies fossiles et à l'origine du réchauffement de la planète, devraient augmenter d'environ 1% pour atteindre un nouveau record en 2023, ont annoncé mardi des scientifiques dans une étude préliminaire.
Pendant longtemps, les véhicules les plus polluants appartenaient aux ménages les plus modestes. Une époque révolue, selon le mouvement britannique Possible. Dans une étude publiée le 16 octobre, l’organisation écologiste constate que les émissions moyennes de CO₂ des véhicules récents ne diminuent plus au Royaume-Uni et à Londres.
Le Qatar fournira à la France, via TotalÉnergies, jusqu’à 3,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an. Et cela jusqu’en 2053. « Des filiales de QatarEnergy et de TotalÉnergies ont signé deux accords de vente et d’achat pour fournir jusqu’à 3,5 millions de tonnes par an de GNL du Qatar à la France », a affirmé le géant gazier de l’émirat du Golfe dans un communiqué, en précisant que les livraisons débuteront en 2026 pour une durée de vingt-sept ans.
L'Arabie saoudite a dévoilé lundi un mécanisme qui doit permettre à ses entreprises de compenser leurs émissions de gaz à effet de serre et soutenir l'objectif affiché du royaume pétrolier d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2060.
Stéphane Bourgeois est responsable des politiques européennes à négaWatt, nous l'avons rencontré lors des conférences BeyondGrowth. Pour décarbonner l’Europe, la sobriété au centre d’un nouveau scénario de transition énergétique. L’association française négaWatt et plus d’une vingtaine de partenaires européens appellent à miser sur la baisse de la demande d’énergie, l’efficacité et les renouvelables. Depuis les années 2000, négaWatt travaille en faveur d’une transition énergétique réaliste et soutenable pour la France. Pourquoi ? Depuis déjà plusieurs décennies, de nombreux signaux ont permis de prendre conscience des enjeux énergétiques et climatiques auxquels nous devons faire face. Notre façon de consommer et de produire l’énergie est en cause et doit être repensée. négaWatt s’attache à agir en priorité sur la réduction de nos consommations d’énergie, pilier de sa démarche sobriété, efficacité et renouvelables. Rapport NÉGAWATT 2022 "La transition énergétique au cœur d’une transition sociétale" : https:
Les filières éolienne et solaire « sont les deux seules sources à avoir significativement augmenté leur part dans la production mondiale d'électricité » au 1er semestre 2023, indique le think tank Ember dans un rapport publié ce 5 octobre (accessible en fin d'article). Et pourtant...
Les émissions de gaz à effet de serre de la production électrique mondiale sont restées quasiment inchangées au premier semestre 2023, ce qui pourrait signifier que le pic des émissions du secteur électrique est "proche", affirme le think tank Ember publié jeudi.Au premier semestre, les émissions de CO2 générées par la production électrique ont augmenté de seulement 0,2% (soit +12 millions de tonnes de CO2) comparé à la même période en 2022, selon ce rapport.
La France poursuit un rythme de 4,3% de recul des émissions de gaz à effet de serre sur le premier semestre 2023, grâce aux réductions réalisées dans le secteur de l'industrie, de la production d'électricité et du bâtiment tandis que l'aérien poursuit son rebond post-Covid, a annoncé mardi le Citepa.
L'AIE alerte contre un retard dans les ambitions climatiques qui pousserait le monde à recourir massivement aux technologies de captage de CO2.
Extrait de conférence de l'Historien des techniques et de l'anthropocène, J.B Fressoz (septembre 2023). Pour sortir des idées reçues et comprendre ce qu'implique réellement une éventuelle transition.
Emmanuel Macron présente, lundi, sa planification écologique qui doit permettre à la France de réduire ses émissions nettes de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030 par rapport à 1990. Les objectifs pour chaque secteur sont déjà connus, mais pas les moyens d’y parvenir. Voici une liste de mesures qui, si elles étaient appliquées, montreraient la réelle volonté du chef de l’État.
Royaume-Uni bon élève sur le charbon, le Japon et le Mexique à la traîne sur toute la ligne : des experts du groupe Climate Action Tracker ont noté mardi la politique de décarbonation de la production électrique de 16 pays.Ce groupe, basé à Berlin et piloté par un consortium de scientifiques et experts des politiques énergétiques, l'assure : "aucun de ces pays n'est complètement dans les temps" pour décarboner son électricité à un rythme suffisant pour contenir le réchauffement climatique à 1,5°C, même s'il y a "certains signaux positifs".
Les autorités britanniques ont annoncé vendredi avoir accordé 21 permis pour enfouir du CO2 dans des champs pétroliers et gaziers sous-marins déjà exploités, espérant ainsi contribuer à mener le pays vers la neutralité carbone, même si cette technologie est encore largement expérimentale.
Une rencontre entre le climatologue Jean Jouzel et le PDG de Total, Patrick Pouyanné, a viré au dialogue de sourds. Entre l’urgence à agir et les intérêts des majors du pétrole, neuf responsables du Parti socialiste, dont Olivier Faure, Johanna Rolland et Boris Vallaud, appellent, dans une tribune au « Monde », l’Etat à prendre parti en sortant de l’inaction.
Pressée par des organisations écologistes, la Société de transport de Montréal (STM) songe à interdire l’affichage relié à l’industrie des énergies fossiles dans le métro et les autobus. Une révision du cadre publicitaire est en cours à ce sujet.
La France, comme tous les pays à revenus élevés(1), s’est engagée à ramener à zéro ses émissions nettes de gaz à effet de serre à l’horizon 2050. Dans tous les secteurs d’activité, de multiples options permettent de réduire ces émissions, comme nous l’ont rappelé le dernier rapport du GIEC(2) ou le groupe de travail de France Stratégie sur les coûts d’abattement présidé par Patrick Criqui(3).
Pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, "le nucléaire seul ne suffira pas", a estimé samedi le patron de RTE Xavier Piechaczyk, appelant à "faire des renouvelables le plus vite possible"."Nos prédécesseurs ont construit le parc nucléaire, profitons-en. Mais ce n'est pas parce qu'il est décarboné que c'est l'unique réponse à la sortie des fossiles", a déclaré M. Piechaczyk sur France Inter. "Nous avons démontré qu'il fallait de toutes façons faire des énergies renouvelables (...), car de toutes façons le seul nucléaire ne suffira pas", a-t-il ajouté.
La major pétro-gazière TotalEnergies a annoncé mardi l'acquisition d'une participation de 40% dans un permis d'exploration pour du stockage de CO2 en Norvège."TotalEnergies a signé un accord avec CapeOmega Carbon Storage, filiale à 100% du groupe norvégien CapeOmega, portant sur l'acquisition de la participation de 40% détenue par ce dernier dans le permis d'exploration ExL004 pour du stockage de CO2 (projet "Luna").
Les Etats-Unis ont annoncé vendredi investir 1,2 milliard de dollars dans deux projets de captage de CO2 directement dans l'atmosphère, "le plus gros investissement" jamais réalisé dans cette technologie, qui vise à lutter contre le réchauffement climatique mais reste décriée par certains experts. "Réduire nos émissions seul ne renversera pas les conséquences grandissantes du changement climatique; nous avons aussi besoin de retirer le CO2 que nous avons déjà émis dans l'atmosphère", a déclaré dans un communiqué Jennifer Granholm, la ministre américaine de l'Energie.
Les ministres de l'Environnement du G20 ont échoué vendredi à trouver un accord sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour faire face au changement climatique, une semaine après l'échec sur les énergies fossiles."Nous n'avons pas pu atteindre un accord sur un plafonnement des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025", a déclaré à l'AFP le ministre français de la Transition écologique Christophe Béchu, avant d'ajouter: "Je suis très décu".Les discussions avec la Chine, l'Arabie saoudite, et la Russie ont été "compliquées", a-t-il précisé.
Global coal consumption climbed to a new all-time high in 2022 and will stay near that record level this year as strong growth in Asia for both power generation and industrial applications outpaces declines in the United States and Europe, according to the IEA’s latest market update.
A quoi devra ressembler la France en 2030 si le pays veut remplir son objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50% d'ici 2030 par rapport à 1990? De nouveaux éléments chiffrés viennent d'être publiés par le secrétariat général à la planification écologique (SGPE) du gouvernement.
Le charbon est l’une des principales sources d’énergie de beaucoup d’économies en développement dont l’Inde, le pays le plus peuplé au monde, ou la Chine, la deuxième économie mondiale.
De Mozambikaanse aluminiumindustrie, de grootste industrie van het land, beweert dat haar aluminium klimaatvriendelijk is dankzij schone energie. Zo zou Mozambique onder de dreigende Europese CO2-grensbelasting uit kunnen komen. Maar onderzoekers betwijfelen de beweringen.
Quatre industriels TotalEnergies, Heidelberg Materials, Lafarge et Lhoist et deux opérateurs gaziers GRT gaz et Elengy, ont annoncé lundi le lancement d'un "projet d'envergure" de captage du CO2 sur des sites du Grand Ouest à destination de zones de stockage géologique permanent.Le projet, dénommé GOCO2, doit permettre aux industriels d'"accélérer la décarbonation des sites industriels du Grand Ouest de la France, en complément d'actions d'évitement et de réduction des émissions de CO2", indiquent les six partenaires dans un communiqué commun
Tous les secteurs sont câblés sur la même priorité : accélérer la décarbonation de l'économie. Ce qui suppose une production d'électricité, et plus globalement d'énergie verte, très importante. La France en a-t-elle les moyens ?
Longtemps marginales, les techniques pour réduire ou éliminer le CO2 dans l'atmosphère fleurissent face à l'incapacité de l'humanité à contenir ses émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement de la planète.Deux méthodes très différentes, parfois confondues, existent: d'une part le captage et le stockage du carbone (CCS, en anglais) et d'autre part le captage direct dans l'air (DAC, en anglais), aussi appelé élimination du carbone.- Prévenir et guérir -
Des scientifiques de l’Institut de recherche de Potsdam (Allemagne) se sont penchés sur les conséquences de la production d’agrocarburants sur le changement climatique. Ces derniers sont plus émetteurs de CO2 que la combustion de carburants d’origine fossile, selon leur étude publiée dans la revue Nature Climate Change, le 26 juin. « Le défrichement lié à la production d’agrocarburants modernes entraîne des facteurs d’émission de CO2 qui sont plus élevés que ceux liés à la combustion de diesel fossile », souligne Florian Humpenöder, coauteur de l’étude, dans un communiqué. Solution : un contrôle strict de l’utilisation des terres, afin que la demande en agrocarburants ne pousse pas à défricher des forêts par exemple.
L'Institutional Investors Group on Climate Change (IIGCC) a publié une nouvelle version de son Net Zero Standard for Oil and Gas.
Des solutions existent pour que le secteur du transport maritime réduise ses émissions de gaz à effet de serre de 50 % d’ici à 2030, estime un nouveau rapport.
Les émissions de gaz à effet de serre émanant du secteur de l'énergie ont atteint de nouveaux records l'an dernier et ce secteur va dans la direction "opposée" aux engagements de l'accord de Paris sur le climat, avertit une étude lundi.
L’engagement européen qui nous oblige depuis décembre 2020 est une réduction des émissions de 55 % de l’ensemble des gaz à effet de serre, transports internationaux inclus, entre 1990 et 2030. Cet engagement concerne les émissions nettes des absorptions de CO2 par les changements d’usage des terres, telles que mesurées par les inventaires nationaux. Il doit être atteint sans utilisation de crédits carbone internationaux.
Vert a vérifié les résultats de la multinationale qui se présente comme un «acteur majeur de la transition énergétique».
Près de la moitié des grandes entreprises ont promis d'effacer leur empreinte carbone ces prochaines décennies mais seules quelques unes ont des plans crédibles pour y parvenir, selon une étude publiée lundi par le consortium Net Zero Tracker.Près de 90% de l'économie mondiale est liée par des promesses de "neutralité carbone", contre 15% il y a quatre ans, en prenant en compte les engagements des nations, des régions et des entreprises. Parmi celles-ci, 929 entreprises sur la liste Forbes 2.000 se sont fixé de tels objectifs, en hausse de 15% par rapport à il y a quinze ans.
Les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 2,7% en France l'an dernier, un recul un peu plus marqué que ce qui avait estimé jusqu'alors, grâce à une moindre utilisation des énergies fossiles pour le chauffage, selon de nouveaux chiffres provisoires publiés lundi."Après une baisse massive en 2020 versus 2019 (-9,0%) et un rebond partiel en 2021 versus 2020 (+5,7%), les émissions de CO2e sont reparties à la baisse en 2022 versus 2021 (-2,7 %)", a indiqué dans un dossier le Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.
La tarification du carbone est nécessaire pour financer la transition énergétique dans un contexte de forte inflation et d'endettement élevé, a alerté mercredi la numéro deux du FMI, Gita Gopinath, mettant également en garde contre une escalade des subventions "vertes"."Nous devons vraiment mettre la tarification du carbone sur la table, malgré tous les problèmes politiques qui l'entourent", a déclaré la directrice générale adjointe du Fonds monétaire international.
Dérèglement des températures, concentration de CO2, fonte des glaciers… une série de graphiques actualisés illustrant le dérèglement climatique depuis 1995.
Sous pression croissante, la plupart des compagnies pétro-gazières du monde occidental investissent dans les énergies vertes mais sans abandonner les énergies fossiles, arguant qu'il faut répondre à la demande de pétrole et de gaz, au risque de rater l'objectif de la neutralité carbone en 2050. Au milieu d'un parterre d'actionnaires, des voix scandent "Allez en enfer !" La scène s'est déroulée mardi à l'assemblée générale de Shell à Londres prise pour cible par des dizaines de militants environnementaux. Et l'histoire se répète.
L'objectif affiché par le gouvernement de remplacer d'ici quelques années des millions de chaudières à gaz "n'est pas tenable", a assuré mercredi le président de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) selon lequel la Première ministre Elisabeth Borne a évoqué l'échéance de 2026."On peut pas dire qu'en 2026, on supprime la chaudière à gaz et qu'on forme 200.000 chauffagistes à la pompe à chaleur. Ce calendrier n'est pas tenable", a dit lors d'un point presse à Paris Jean-Christophe Repon, récemment réélu président de la Capeb.
L'arrivée massive de voitures électriques sur les routes françaises ne suffira pas pour atteindre les objectifs de décarbonation du secteur, ont prévenu mercredi ses responsables, en préconisant notamment une "évolution des usages", en clair un moindre recours à l'automobile individuelle.Les 37 millions de véhicules particuliers et six millions d'utilitaires légers circulant sur le territoire sont responsables de "21% des émissions totales nationales" de CO2, a rappelé la Plateforme automobile (PFA) dans sa "feuille de route" sur la décarbonation remise au gouvernement.
Transports, bâtiment, agriculture, industrie, chauffage... La France, qui peine à accélérer sa transition énergétique, dévoile lundi un plan rehaussé de réduction des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030, en ligne avec les nouveaux objectifs fixés par l'Union européenne vers la neutralité carbone.Ménages, entreprises, Etat et collectivités seront concernés, mais le gouvernement cherche une forme d'"équité" quant aux efforts immenses à fournir, souligne cependant une source à Matignon: "les petits font un peu, les gros font beaucoup et tout le monde fait sa part".
Les transports, le changement des chaudières et la décarbonation des usines figurent parmi les premiers postes ciblés par le gouvernement pour accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France, selon un projet présenté lundi. Le plan d'action dévoilé par Elisabeth Borne propose pour la première fois des objectifs chiffrés pour les grands secteurs de l'économie à l'horizon 2030.
Le projet français de réduction à 2030 des émissions de gaz à effet de serre (GES) a été accueilli plutôt favorablement lundi par des experts et des ONG, qui saluent la "méthode" mais déplorent un manque de mesures concrètes ou de financements, avec un "calendrier ambitieux" semé d'embûches.Trajectoires "plutôt ambitieuses mais...""Ce sont des trajectoires +plutôt ambitieuses+, mais il n'y a pas encore les mesures pour les atteindre", regrette Anne Bringault, directrice des Programmes au Réseau Action Climat jointe par l'AFP.
Si les mesures entrent en vigueur, il s’agira de la première fois que l’Agence de protection de l’environnement impose des restrictions aux émissions de CO₂ des centrales déjà existantes.
Le gouvernement de Joe Biden a annoncé jeudi un plan de réduction des émissions de CO2 des centrales à gaz et à charbon à partir de 2030, des mesures très attendues dans le cadre des engagements climatiques des Etats-Unis. Ces nouvelles réglementations comportent entre autres l'obligation pour certaines centrales à charbon de capter la majorité de leurs émissions de CO2, au lieu de les rejeter dans l'atmosphère.
Il est temps de recourir "sérieusement" à la technologie de captage du CO2 pour lutter contre le changement climatique, au lieu de vouloir remplacer les hydrocarbures, a martelé mercredi le chef du secteur pétrolier des Emirats arabes unis, également président de la COP28. PDG d'ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company), la compagnie pétrolière nationale, Sultan al-Jaber a été désigné en janvier président de la conférence de l'ONU sur le climat prévue cette année dans le riche Etat du Golfe, suscitant les critiques des défenseurs de l'environnement.
188 experts et scientifiques dénoncent le projet d’oléoduc en Ouganda dans une tribune au journal “Le Monde”.
Des gestionnaires d'actifs du monde entier, comme le français Amundi, ont des investissements d'une valeur de plus de 400 milliards de dollars dans des producteurs d'hydrocarbures, en contradiction avec leurs engagements climatiques affichés, dénonce l'ONG Carbon Tracker dans une étude parue vendredi.Les auteurs ont analysé les investissements de firmes financières qui comptent parmi les actionnaires de 15 grandes entreprises privées du secteur des hydrocarbures comme le britannique BP, l'américain ExxonMobil ou le français TotalEnergies.
Quelle est la véritable empreinte carbone de TotalEnergies ? Greenpeace France, qui l’a estimée dans un rapport quatre fois plus lourde que ce que rapporte le géant pétrogazier français, va se retrouver au tribunal après une assignation en justice par TotalEnergies, ouvrant la voie à un débat inédit sur les méthodes de comptabilité carbone.
La production pétrolière américaine est sur le point d’atteindre son maximum, mais le monde n’est pas préparé aux conséquences économiques et politiques considérables qui en résulteront. La seule voie possible est celle de la transformation énergétique et économique.
À cause de la guerre en Ukraine, l’Europe et la France ont remplacé leur dépendance au gaz russe par celle au gaz naturel liquéfié étasunien. Un nouveau fournisseur désastreux pour le climat et les riverains de cette industrie.
Il régénère les sols épuisés par l'agriculture intensive, retient l'eau et piège le CO2 tel un "puits de carbone": le biochar, charbon produit à partir de résidus végétaux de haute qualité, suscite l'intérêt des scientifiques et l'appétit grandissant des industriels. Depuis quinze ans, Roger Chabot, vigneron dans la région de Cognac, enfouit au pied de ses arbres ces granulés noirâtres, issus de la transformation à très haute température de feuilles de maïs ou de troncs d'arbres.
L'Allemagne est définitivement sortie du nucléaire. Elle a fermé ses trois derniers réacteurs samedi 15 avril, entraînant une multitude de critiques, notamment sur la relance du charbon. Novethic vous propose de démêler le vrai du faux.
Moins de 50 euros par mois. Voilà le prix du D-Ticket qui permettra dès le 1er mai aux Allemands de voyager en illimité sur le réseau de transport local et régional du pays. Un dispositif bon pour la planète et le porte-monnaie des usagers, qui s’étaient déjà précipités sur le forfait à 9 euros proposé durant l’été 2022.
Les chatbots IA consomment d'énormes quantités d'eau. Des chercheurs ont estimé que la formation de ChatGPT a consommé au moins 700 000 litres d'eau, et qu'une conversation moyenne équivaut à consommer une bouteille de 500 ml.
La hausse des prix de l'énergie et la suppression progressive des quotas gratuits d'émission de CO2 en Europe menacent plus de 150.000 emplois industriels en France, indique une étude d'un think-tank pro-industrie jeudi.Selon cette étude publiée par le groupe de réflexion La Fabrique de l'Industrie avec le cabinet de conseil Olivier Wyman, la crise européenne de l'énergie menace 154.500 emplois industriels à moyen terme, soit "près de 6%" des 2,7 millions de salariés que compte l'industrie française en équivalent temps-plein.
La production annuelle de minerai noir dans cet Etat américain, assis sur un énorme filon, a diminué de moitié depuis son pic de 2008, en raison de la concurrence du gaz et de la prise de conscience du réchauffement climatique.
Le gouvernement souhaite inciter les salariés à lever le pied en se rendant sur leur lieu de travail ou lors de déplacements professionnels, en ne dépassant pas 110 km/h sur autoroute, pour faire baisser les émissions de CO2 et la consommation d'énergie globale.
Les émissions de gaz à effet de serre sont reparties à la baisse en France l'an dernier, avec un recul plus marqué en fin d'année, une tendance que le gouvernement attribue à sa politique climatique mais qui résulte aussi d'effets conjoncturels."D'après ces pré-estimations, les émissions de GES (gaz à effet de serre) ont repris leur trajectoire à la baisse en 2022 après le rebond observé en 2021", indique lundi le Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.
L'Union européenne a validé lundi la fin des moteurs à essence et diesel dans les voitures neuves à partir de 2035, mais les libéraux allemands ont obtenu qu'on ouvre la voie aux carburants de synthèse, auxquels croient des constructeurs comme Porsche ou Ferrari. Ces carburants sont pourtant encore très rares, énergivores et polluants.Comment sont produits les "e-fuels"? Les carburants de synthèse (ou "e-fuels") sont pour la plupart produits en combinant de l'hydrogène et du CO2.
Aux États-Unis, l'EIA (Energy Information Administration) a nettement revu à la baisse(1) ses prévisions d'ici à 2050 des émissions américaines de CO2 liées à l'énergie (notamment pour prendre en compte
Après "dix ans de déni", le gouvernement australien a conclu lundi un accord décisif sur le climat qui va contraindre les plus gros pollueurs du pays à réduire leurs émissions. En vertu de cet accord, les 215 installations les plus polluantes d'Australie, telles que les mines de charbon et les centrales à gaz, devront réduire leurs émissions nettes de près de 5% par an jusqu'en 2030.
Governments are ignoring calls to stop fossil fuel expansion—despite there being little time left to avoid the worst effects of global warming.
Les plus gros navires dans l'UE vont devoir doper leur recours aux carburants durables (dont l'hydrogène) et réduire de 80% leurs émissions carbone d'ici 2050 par rapport à 2020, selon l'accord trouvé jeudi entre eurodéputés et Etats membres.L'UE avait déjà décidé fin novembre d'intégrer progressivement, d'ici 2027, le transport maritime à son marché carbone, afin d'obliger les navires de plus de 5.000 tonnes à acheter des "droits à polluer" correspondant à leurs émissions pour les inciter à se verdir.
Les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de près de 2% en Allemagne l'an dernier grâce au déploiement des renouvelables et à la baisse de production industrielle en raison de la crise énergétique, selon des chiffres officiels publiés mercredi.La première économie européenne a ainsi atteint l'objectif qu'elle s'était fixé pour l'année 2022, en dépit de la relance temporaire de centrales à charbon pour compenser les coupures de gaz russe.
Le Parlement européen a voté mardi pour accélérer les chantiers de rénovation énergétique et viser un parc immobilier "zéro émission" d'ici 2050 dans l'UE, mais calendrier et modalités seront âprement négociés avec les Etats membres."Cet hiver, les ménages ont reçu des factures exorbitantes (...) et des dizaines de millions d'Européens souffrent de précarité énergétique. Cette loi veut résoudre cela", en "avançant vers nos objectifs climatiques", a réagi l'élu irlandais Ciaran Cuffe (Verts), rapporteur du texte.
Six associations environnementales ont annoncé mardi poursuivre le gouvernement américain après son autorisation, la veille, du grand projet pétrolier Willow, dans le nord-ouest de l'Alaska. L'administration du président Joe Biden a autorisé ce projet "bien qu'il ait reconnu les préjudices entraînés et échoué à les réduire pour les populations de l'Arctique, la santé publique, la vie sauvage et le climat", a déclaré dans un communiqué l'une des six associations, Sierra Club.
Londres a annoncé vendredi un investissement de 20 milliards de livres sur 20 ans dans la capture de carbone et détaillé ses plans pour accélérer le développement du nucléaire, dans le cadre de son objectif de neutralité carbone en 2050.Le Chancelier de l'Echiquier Jeremy Hunt, qui doit présenter son budget mercredi au Parlement, annoncera à cette occasion "un investissement sans précédent dans le captage du carbone et les énergies à faible émission", a indiqué le ministère des Finances dans un communiqué.
Les émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie ont encore augmenté en 2022, de 0,9%, pour atteindre un nouveau record, cependant moins élevé que prévu grâce à l'essor des énergies et technologies vertes, a annoncé jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
La remontée du prix du quota de CO₂ en Europe a des effets sensibles sur un marché de l’énergie chamboulé par le conflit russo-ukrainien.
En 2022, les subventions mondiales soutenant la consommation d'énergies fossiles « ont grimpé en flèche à plus de 1 000 milliards de dollars », selon les dernières estimations de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) présentées ce 16 février(1). Une envolée des subventions à la consommation en 2022
Une centaine d'élus européens a demandé mardi à la Commission européenne d'interdire aux groupes énergétiques de l'UE de lancer de nouveaux projets fossiles face au "péril climatique", dans une lettre consultée par l'AFP."L'Union européenne doit passer à la vitesse supérieure en contraignant par la loi les multinationales fossiles et les acteurs financiers à renoncer à tout nouveau projet dans le charbon, le pétrole et le gaz", demandent les signataires, dont des eurodéputés, des élus français ainsi que plusieurs maires.
TotalEnergies a remporté au Danemark deux permis pour explorer le potentiel de stockage de CO2 de deux sites en mer du Nord, avec pour objectif d'y emprisonner 5 millions de tonnes par an à l'horizon 2030, a annoncé le groupe lundi.Ces permis portent sur une surface de plus de 2.000 km2, à environ 250 km de la côte occidentale danoise.La zone comporte les champs gaziers de Harald, opérés par TotalEnergies, ainsi qu'un aquifère salin susceptibles d'accueillir les volumes stockés, explique le groupe français.
Ça ne vous aura pas échappé si vous suivez l’actualité climat et énergie, nos activités humaines sont encore fortement dépendantes des énergies fossiles. Pour preuve, l’humanité n’a jamais autant émis de CO2 qu’en 2022. On installe encore aujourd’hui dans le monde des centrales à gaz et au charbon.
L’Allemagne est prête à séquestrer son carbone dans le sol, notamment en mer du Nord et à l’étranger. Une technique pourtant controversée : elle consomme beaucoup d’énergie. « Mieux vaut mettre le CO2 dans le sol que dans l’atmosphère » : par cette petite phrase, prononcée le 5 janvier, le vice-chancelier allemand Robert Habeck a ouvert la voie outre-Rhin à une technologie controversée de lutte contre le réchauffement climatique, le captage et stockage de carbone. Le procédé, baptisé CCS (de l’anglais Carbon (...)
"Je suis surpris de découvrir qu'ArcelorMittal va remplacer le charbon pour fabriquer de l'acier, je pensais qu'il n'y en avait plus depuis longtemps": à l'entrée du centre commercial, certains passants jettent un oeil distrait sur les affiches. Alain Devigne s'attarde. Il veut comprendre.En ce jour de fin janvier, dans une galerie commerciale du centre-ville, le deuxième sidérurgiste mondial a installé de grands panneaux présentant son vaste "projet de production d'acier à basse émission de CO2 sur le site de Dunkerque".
Saviez vous qu’à 2h de la frontière française, en Allemagne il existe deux bombes climatiques qui menacent notre futur ? Les mines de Hambach et de Garzweiller, exploitée par l'énergéticien allemand RWE. Deux immenses mines à charbon à ciel ouvert, deux monstres affamés qui engloutissent sur leur passage les forêts, les villages, les fermes et déchirent les paysages. Surtout, elles contribuent de façon démesurée au réchauffement climatique en consommant des quantités astronomiques de charbon qui est la première source d’émission de CO2 du système énergétique mondial. Face à l’urgence écologique, ces mines sont devenues en quelques années le symbole de la lutte contre les énergies fossiles et l’incarnation du combat de David contre Goliath. Ces dernières semaines, si vous en avez entendu parler c’est parce que des militants venus du monde entier se sont donnés rendez-vous à Lutzerath, un petit village d’agriculteurs, devenu à son tour l’emblème de la lutte anti-charbon dans la région. Ce hameau était menacé d
Une étude parue dans Nature démontrent le rôle significatif des rivières dans le bilan carbone mondial. Elles émettent plus deux milliards de tonnes de CO2 par an, contre dix milliards pour les énergies fossiles. Comment est-ce possible ? Explications avec Pierre Regnier, de la faculté des Sciences de l'ULB.
Le président de la COP28, patron d'un géant pétrolier du Golfe, a appelé samedi à "se focaliser" sur la réduction des émissions de CO2 sans s'en prendre au "progrès", c'est-à-dire l'industrie des énergies, qualifiant la lutte contre le changement climatique de "centrale". Sultan al-Jaber, PDG d'ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company), la compagnie pétrolière nationale des Emirats arabes unis, a été désigné jeudi président de la conférence de l'ONU sur le climat prévue cette année dans le riche Etat du Golfe, suscitant de vives critiques parmi les défenseurs de l'environnement.
Sultan al-Jaber, patron d'un géant pétrolier du Golfe, a appelé samedi à "se focaliser" sur la réduction des émissions de CO2 sans s'en prendre au "progrès", c'est-à-dire l'industrie des énergies, deux jours après des critiques suscitées par sa désignation comme président de la COP28.PDG d'ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company), la compagnie pétrolière nationale des Emirats arabes unis, Sultan al-Jaber a été désigné jeudi président de la conférence de l'ONU sur le climat prévue cette année dans le riche Etat du Golfe.
Les producteurs d'énergies fossiles pourraient être forcés à capturer et éliminer de l'atmosphère le CO2 émis par l'utilisation de leurs produits en le stockant sous terre, suggèrent des chercheurs dans une étude diffusée jeudi.Dans un article publié par le journal Environmental Research Letters, une équipe de chercheurs propose d'étendre à l'industrie du pétrole, du gaz et du charbon le principe de responsabilité élargie des producteurs (REP).
Avant même d’être élu chancelier en fin d’année 2021, Olaf Scholz l’avait rappelé. Pour réussir sa transition, l’Allemagne comptera sur le gaz.
La police allemande lancera à partir de mercredi l'évacuation d'un camp de militants anti-charbon près d'une mine à ciel ouvert dans l'ouest du pays, disant s'attendre à une opération compliquée sur un site devenu un symbole pour les activistes climatiques.Après une ultime réunion d'information, mardi, destinée à la population, "nous procèderons à partir d'après-demain (mercredi) ou les jours suivants au début de l'expulsion", a indiqué lundi le chef du district de police d'Aix-la-Chapelle (ouest) Dirk Weinspach, sans plus de précision sur le calendrier.
Un groupe d'investisseurs, dont la société de gestion d'actifs Legal & General Investment Management, demande des comptes au géant suisse des matières premières Glencore sur le charbon thermique, annoncent-ils jeudi.
L'Allemagne, première nation industrielle d'Europe, a de nouveau manqué en 2022 son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, ayant dû consommer davantage d'énergies fossiles pour pallier le sevrage de gaz russe, selon une étude publiée mercredi.Les émissions de gaz à effet de serre de l'Allemagne ont atteint l'an dernier environ 761 millions de tonnes de CO2, soit sensiblement autant qu'en 2021, selon les calculs du groupe d'experts Agora Energiewende.

2022

De plus en plus d’universités prestigieuses décident de restreindre les voyages en avion des enseignants et doctorants. Témoin l’Université d’Utrecht, aux Pays-Bas, qui vient de prendre une mesure radicale.
La France peine actuellement à faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre à cause d'un recours plus important aux énergies fossiles pour compenser les difficultés du parc nucléaire, mais aussi des transports.Sur les neuf premiers mois de l'année, ces émissions responsables du réchauffement climatique ont quasiment stagné (-0,3%) par rapport à la même période de 2021, selon des données provisoires du Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.
Le monde est encore loin d’avoir atteint son pic de consommation de charbon, l’énergie fossile qui émet le plus de CO2. Selon le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie, la consommation de charbon a encore augmenté en 2022 à plus de 8 milliards de tonnes battent le record de 2013. Sont responsables l’Asie et l’Europe qui faute de gaz fait tourner à plein ses centrales à charbon. Mais cela ne devrait être que provisoire. L’'avenir du charbon est entre les mains de la Chine et de l'Inde, les deux pays les plus peuplés, de loin, de la planète qui représentent les deux-tiers de la consommation.
Ce week-end, un autre accord majeur a été finalisé au sein des instances européennes : celui qui concerne la réforme du marché carbone, véritable pilier de la politique climatique de l’Union européenne. Fin des "droits à polluer" gratuits des industriels, taxation des émissions liées au chauffage et aux voitures, fonds social pour la transition... À l'issue d'âpres pourparlers, les négociateurs du Parlement européen et des États membres de l'UE se sont entendus pour relever les ambitions et étendre le champ de son marché carbone.
La consommation mondiale de charbon, première source d'émissions de CO2, devrait atteindre un nouveau record en 2022, sous l'effet notamment d'une demande accrue, bien que temporaire, venue d'Europe, indique l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié vendredi. Cette consommation mondiale devrait croître d'1,2% par rapport à l'an dernier, à plus de 8 milliards de tonnes, battant un record de 2013, selon le rapport annuel sur le charbon élaboré par l'institution. Cette demande globale devrait ensuite se maintenir à peu près à ce niveau jusqu'à 2025, "en l'absence d'efforts supplémentaires pour accélérer la transition énergétique", estime l'AIE, qui entrevoit un recul dans les économies avancées mais une demande toujours "robuste" en Asie.
Pays hôte de la COP26, le Royaume-Uni s'est imposé comme l'un des leaders sur le climat, faisant la guerre aux énergies fossiles et enjoignant les pays du Sud à en sortir. Mais le gouvernement britannique vient d'envoyer un bien mauvais signal en validant un projet de mine de charbon dans le nord-ouest de l'Angleterre. Bien que celle-ci servira à alimenter la sidérurgie, et non à produire de l'électricité, elle suscite de vives critiques au niveau national comme à l'international.
Jugeant impératif de connaître la quantité d’énergie carbonée nécessaire à la fabrication des produits et services, le chercheur en océanographie Pascal Bailly du Bois propose, dans une tribune au « Monde », d’associer au prix de chaque produit acheté, son coût en énergie carbonée (Eca) pour avoir un moyen de comparaison et de compte.
La province canadienne de l'Alberta a adopté jeudi un projet de loi qui permet à son gouvernement, dirigé depuis peu par une Première ministre ultra-conservatrice, d'ignorer les lois fédérales qu'il juge préjudiciables -- comme les mesures visant à réduire les émissions de son industrie pétrolière. Le vote de la controversée "Loi sur la souveraineté" ouvre la voie à une nouvelle période de tensions entre cette province de l'Ouest canadien, principale productrice de pétrole du pays grâce à ses sables bitumineux, et le gouvernement de Justin Trudeau à Ottawa.
Le gouvernement britannique a donné son aval mercredi à un projet controversé de mine souterraine de charbon métallurgique dans le comté de Cumbrie, premier projet de ce type en trente ans, a-t-il annoncé dans un communiqué. "Ce charbon, qui devrait autrement être importé, sera utilisé pour la production d'acier" mais pas "pour la production d'électricité", a indiqué le gouvernement britannique.
La banque Crédit Agricole est allée plus loin que ses homologues françaises en annonçant mardi l'arrêt des financements de nouveaux projets d'extraction de pétrole, un engagement réclamé depuis des années par les organisations écologistes. Le groupe bancaire mutualiste a également précisé certains de ses objectifs climat, notamment son ambition de réduire de 25% son exposition à l'extraction de pétrole d'ici à 2025 par rapport à 2020. "Crédit Agricole devient la première grande banque française à stopper tout soutien direct à de nouveaux champs pétroliers et annonce vouloir être plus sélectif et restrictif dans ses soutiens aux centrales à gaz", a salué l'ONG Reclaim Finance, qui regrette toutefois que la banque "épargne le gaz".
La transition climatique impose de lourds investissements pour sortir des énergies « brunes » (carbonées). Si ces investissements ne sont pas à la hauteur et que les technologies durables ne prennent pas le relais, les déséquilibres économiques rendront les choix politiques plus difficiles.
L'intérêt pour le gaz qatari ne cesse de grandir depuis le début de la guerre en Ukraine.
Le gouvernement avait annoncé à la fin de juin sa réouverture temporaire durant l’hiver, en raison des tensions dans l’approvisionnement en énergie.
L’hydrogène et les technologies de « CCUS » (captage, stockage et utilisation du CO2) « sont appelés à jouer des rôles importants et complémentaires pour atteindre l’objectif de neutralité carbone de la Chine » avant 2060, estime l’Agence internationale de l’énergie (AIE)(1). Pour l’heure, la production chinoise d’hydrogène est toutefois très carbonée. 5% de la consommation chinoise de charbon dédiée à la production d’hydrogène
Un groupe de pays riches et d'institutions internationales s'est engagé à verser à l'Indonésie, quatrième pays le plus peuplé du monde, 20 milliards de dollars pour réduire sa dépendance au charbon et qu'elle parvienne dix ans plus tôt que prévu à la neutralité carbone. Les États-Unis, la France, le Canada et le Royaume-Uni font partie du groupe de pays riches qui contribuent à ce plan d'investissement, annoncé par la Maison Blanche mardi en marge du sommet des grandes économies du G20 sur l'île indonésienne de Bali. Il fait suite à un autre de 98 milliards de dollars bénéficiant à l'Afrique du Sud, première puissance industrielle africaine.
Les émissions de CO2 produites par la consommation d'énergies fossiles - pétrole, gaz ou charbon - vont dépasser en 2022 leur niveau record, après le trou d'air dû au Covid, selon une étude de référence publiée vendredi. Les émissions totales de ce gaz à effet de serre, principal responsable du réchauffement, incluant celles produites par la déforestation, vont elles presque retrouver le niveau de 2019, ne laissant à ce rythme qu'une chance sur deux d'éviter de dépasser un réchauffement de 1,5°C dans neuf ans, selon les scientifiques du Global carbon project. Les émissions de CO2 d'origine fossile "devraient augmenter de 1% par rapport à 2021, pour atteindre 36,6 milliards de tonnes, soit un peu plus que les niveaux de 2019 avant le Covid-19", selon leurs calculs. Cette hausse est portée principalement par l'utilisation du pétrole (+2,2%), avec la reprise du trafic aérien, et du charbon (+1%).
Grand pays minier, la Mongolie investit afin d'accroître davantage ses exportations de charbon vers la Chine, a indiqué un ministre à l'AFP, au moment où l'utilisation de ce combustible fossile très polluant est la cible de vives critiques. Actuellement, 86% des exportations totales de la Mongolie, toutes marchandises confondues, ont la Chine pour destination. La moitié de ces achats chinois sont du charbon et Oulan-Bator veut améliorer ses infrastructures pour en vendre encore plus à son voisin.
Les 14 sites les plus émetteurs de gaz à effet de serre au monde sont tous des sites d'extraction de pétrole ou gaz, selon un nouvel outil de suivi des émissions présenté mercredi à la COP27 en Egypte. Le Climate TRACE évalue, notamment grâce à des données satellitaires, les émissions de plus de 72.000 sites à travers le monde, dans différents secteurs, industrie lourde, production énergétique, agriculture, transports, déchets ou encore industrie minière.
Ce projet de traité, soutenu par le Vanuatu, Tuvalu, 100 Prix Nobel et l’OMS, vise à arrêter l’expansion du charbon, du pétrole et du gaz, puis à réduire progressivement la production existante de manière équitable.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a fermement rejeté lundi lors de la COP27 en Égypte toute "renaissance mondiale des énergies fossiles". "Il ne doit pas y avoir de renaissance mondiale des énergies fossiles. Et pour l'Allemagne, je le dis: il n'y en aura pas non plus", a assuré lors du sommet sur le climat à Charm el-Cheikh M. Scholz, dont le pays est un des principaux émetteurs européens de gaz à effet de serre. "Pour nous, il est plus clair que jamais que l'avenir appartient à l'énergie éolienne, au solaire et l'hydrogène vert", a ajouté le chancelier.
Tout juste de retour de la COP27 à Charm el-Cheikh en Égypte, Emmanuel Macron réunit mardi après-midi à l'Élysée les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de gaz à effet de serre avec l'intention d'accélérer la lutte contre le changement climatique.
La Grèce va lancer cet hiver des prospections sismiques en mer à la recherche de gaz naturel, a annoncé mardi le groupe public grec de gestion des hydrocarbures assurant que tout serait mis en œuvre pour protéger les animaux marins. "Les explorations auront lieu pendant les mois de l'hiver prochain afin de minimiser tout impact environnemental", a indiqué le groupe HEREMA, ajoutant que les prospections se dérouleraient dans le nord de la mer Ionienne ainsi qu'au large de l'ouest et du sud-ouest de la Crète.
Le Citepa vient de rendre publiques, dans son baromètre mensuel des émissions françaises de gaz à effet de serre, ses dernières données sur le second trimestre 2022 : tous secteurs et gaz confondus, les émissions brutes de gaz à effet de serre (hors changements d’usage des terres) de la France sont en recul de 1,1% au second trimestre 2022 par rapport au second trimestre 2021, après une quasi-stabilité au premier trimestre. Sur les six premiers mois de l’année, le recul est de 0,6% (par rapport au 1er semestre 2021). Ces moyennes recouvrent des évolutions très contrastées entre les secteurs qu’il convient d’analyser.
La 27e conférence des Nations Unies sur le climat (COP27) démarre à Charm el-Cheikh le 6 novembre. Plusieurs rapports publiés à l’amont de la conférence permettent d’établir l’état des lieux que trouveront les négociateurs à l’ouverture des discussions. Concentration atmosphérique des GES : alerte sur le méthane !
Emmanuel Macron a proposé mardi un pacte de décarbonation aux industriels les plus émetteurs de CO2 en France avec un doublement de l'aide publique à 10 milliards d'euros en échange d'un doublement de leur effort en la matière. "Si des projets et des sites sont identifiés d'ici à 18 mois, si vous doublez vos efforts, si on arrive à passer des 10 millions de tonnes de CO2 évités à 20 millions instruits, nous doublerons les moyens consacrés à cet enjeu et passerons l'enveloppe de 5 à 10 milliards d'euros d'accompagnement", a lancé le chef de l'Etat aux industriels réunis à l'Elysée. Pour arriver à cet effort, le chef de l'Etat, tout juste de retour de la conférence mondiale sur le climat (COP27) à Charm el-Cheikh en Egypte, a aussi annoncé que le gouvernement allait dérouler une planification précise à six mois et dans les années à venir, "filière par filière". Ciment, aluminium, acier, engrais, sucre ou carburants: les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de CO2,
L'Afrique du Sud, gros émetteur de gaz à effet de serre qui peine avec sa transition énergétique, a décroché une aide de 497 millions de dollars pour reconvertir une de ses vétustes centrales à charbon, a annoncé la Banque mondiale dans un communiqué reçu vendredi. La première puissance industrielle du continent dont une délégation accompagnera le président Cyril Ramaphosa à la COP27 qui s'ouvre dimanche en Egypte, tire encore 80% de son électricité du charbon, pilier de l'économie sud-africaine employant près de 100.000 personnes.
Ces résultats surpassent les attentes des analystes. La banque est dans les bons rails pour faire au moins aussi bien que 2021, année record.
Selon un nouveau calcul publié mardi par l’ONG, la multinationale française aurait émis en 2019 quatre fois plus de gaz à effet de serre qu’annoncé.
L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, parmi les plus grands exportateurs de pétrole brut au monde, ont plaidé lundi pour des investissements dans toutes les énergies, y compris les hydrocarbures, à quelques jours de la conférence de l'ONU sur le climat. Longtemps critiqués pour leurs industries gazière et pétrolière polluantes, les riches Etats du Golfe ont été largement courtisés ces derniers mois par les pays occidentaux qui cherchent à limiter l'envolée des prix des hydrocarbures, dans un contexte d'inflation mondiale accélérée par la guerre en Ukraine. "Le monde a besoin de toutes les solutions possibles: ce n'est pas le pétrole ou le gaz, le solaire ou l'éolien ou le nucléaire, mais tout cela en même temps", a déclaré le ministre émirati de l'Industrie et des Technologies avancées, Sultan al-Jaber, lors d'un salon international sur le pétrole à Abou Dhabi.
Les députés et État membres de l'Union européenne ont trouvé un accord, jeudi soir, sur un texte prévoyant de réduire à zéro les émissions de CO2 des voitures neuves à partir de 2035. Ce qui revient à l'arrêt de facto des ventes de voitures à essence.
Effet paradoxal et positif pour le climat de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les émissions mondiales de gaz à effet de serre devraient atteindre un "point haut" dès 2025, soit une potentielle accélération de la transition énergétique du fait d'une hausse des investissements dans les énergies durables, a estimé l'Agence internationale de l’Énergie (AIE). A huit jours de la Conférence mondiale sur le climat COP27 en Egypte, l'Agence met également en garde dans son rapport annuel 2022 publié jeudi, contre les "fractures" entre pays riches et pauvres en matière d'investissements dans les énergies décarbonées, en réclamant un "effort international majeur" pour "réduire" ce "fossé inquiétant".
Plusieurs associations à l’origine de « L’affaire du siècle » ont posé le premier jalon vers un procès contre la banque, premier financeur mondial des principales majors du pétrole et du gaz.
Le gouvernement israélien a octroyé mardi à la société Energean la licence l'autorisant à entamer la production de gaz sur le gisement offshore de Karish, au coeur d'un accord frontalier avec le Liban qui doit être signé jeudi, ont indiqué des responsables. Au cours des dernières semaines, le groupe Energean, coté à Londres, a commencé à raccorder au territoire israélien la plateforme gazière de Karish, qui doit permettre à Israël de doper ses exportations de gaz vers l'Europe.
L’empreinte carbone est un outil particulièrement efficace pour savoir si son mode de vie est compatible avec un monde soutenable. En cinq minutes et quelques clics, vous obtenez un résultat, traduisant votre participation plus ou moins grande au changement climatique. C’est ainsi que les résultats oscillent généralement entre 2 et 30 tonnes CO2eq/an, avec une moyenne française à environ 10 tonnes CO2/eq.
Plusieurs responsables européens ont affirmé lundi que la guerre en Ukraine, qui a entraîné un recours accru au charbon et au gaz naturel liquéfié, ne ferait pas dérailler la trajectoire climatique de l'UE, en pleines négociations en amont de la COP27. Les ministres de l'Environnement des Vingt-Sept sont réunis lundi pour décider d'un mandat unique de l'UE pour la COP27, à l'heure où la réduction drastique des livraisons de gaz russe a amené le continent à gonfler ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL), à décider de nouveaux projets d'infrastructures gazières (terminaux...), tout en recourant davantage au charbon.
Rouler à 110 au lieu de 130 permet d’économiser instantanément jusqu’à 20% à 25% de carburant : bon pour le pouvoir d’achat comme pour le changement climatique. Des personnalités, dont Jean Jouzel et Dominique Bourg, proposent à chacun d’interpeller son député pour qu’il se positionne en faveur de cette mesure.
Les émissions mondiales de CO2 liées à la combustion des énergies fossiles devraient croître légèrement en 2022, mais moins que prévu grâce à un déploiement record de capacités renouvelables, solaires et éoliennes notamment, selon des estimations publiées mercredi par l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Grâce aux énergies renouvelables et à l'essor des véhicules électriques, l'intensité carbone de la production énergétique mondiale devrait ainsi s'améliorer cette année, après une forte dégradation en 2021 liée à la reprise post-Covid, selon l'AIE, qui constate aussi l'effet du ralentissement économique notamment en Europe. Les émissions de CO2 générées par la combustion du charbon, du pétrole et du gaz devraient croître en 2022 d'un peu moins de 1% par rapport à 2021, à 33,8 milliards de tonnes.
Les eurodéputés ont adopté mercredi leurs positions pour décarboner le transport routier et maritime, avec un déploiement accéléré d'infrastructures de recharge et de carburants alternatifs, ne relevant qu'à la marge le niveau d'ambition proposé par Bruxelles. Ils devront désormais négocier avec les 27 Etats membres pour finaliser ces deux textes clés du plan climat élaboré par la Commission européenne pour réduire de 55% d'ici à 2030, par rapport à 1990, les émissions de gaz à effet de serre de l'UE.
C’est ce que l’on appelle un démarrage en trombe. En cinq ans, la part de la vente des véhicules électriques est passée d’environ 1 à 13 % [1], selon les derniers chiffres de la Plateforme automobile. Les grandes marques tendent à se concentrer sur la vente de véhicules à forte valeur ajoutée, encore plus gros et énergivores avec des modèles électriques qui dépassent l’entendement et le seuil des 2,5 tonnes, suivant la tendance générale au gigantisme routier.
Les ONG de défense de l'environnement BLOOM et The Green Connection dénoncent un projet de TotalEnergies pour exploiter du gaz offshore au large de l'Afrique du Sud, qui menacerait à la fois la biodiversité, la pêche et le climat.
Depuis un an, la fumée blanche ne s'échappe plus des deux tours de refroidissement de la dernière centrale à charbon du Portugal. Ce pays ibérique a renoncé à cette source d'énergie plus tôt que prévu et mise sur les renouvelables.
Nous sommes entrés dans une aire de sevrage énergétique qui ne se fera pas sans douleur. Que pouvons-nous faire ? Une opinion de Grégoire Talbot et de Frédéric John, cofondateurs de D-Carbonize.
Le 8 juin 2022, le Parlement européen a voté l’interdiction des ventes de voitures neuves thermiques en 2035 sur son territoire. Cette mesure intervient dans le cadre des objectifs européens de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) avec pour échéances - 55 % en 2030 et la neutralité carbone en 2050. Avec cette décision, les politiques européennes portent le véhicule électrique (VE) comme la solution pour diminuer les émissions de GES dans le secteur du transport. Aujourd’hui la vente de VE augmente de manière quasi exponentielle(1) représentant presque 10 % des ventes de voitures particulières en Europe. Cette échéance de 2035 semble donc en phase avec l’évolution actuelle du marché automobile et l’urgence climatique. Ce développement à marche forcée laisse cependant une impression d’inéluctabilité et de solution finalement trop évidente par rapport à des problèmes planétaires si complexes. Il est nécessaire de prendre conscience des conséquences environnementales, mais aussi des enjeux économ
Des ONG environnementales ont lancé lundi à Paris une campagne contre un important projet gazier de TotalEnergies prévu selon elles dans une zone de courants dangereux au large de l'Afrique du Sud et qui menacerait une faune marine riche ainsi que la pêcherie artisanale. "TotalEnergies s'apprête à investir trois milliards de dollars pour lancer des opérations de forage dans les eaux profondes sud-africaines, au détriment des petits pêcheurs et d'une biodiversité spectaculaire", affirment l'association Bloom, pour la protection des océans, et l'ONG sud-africaine The Green Connection, dans un communiqué.
Avec la crise énergétique actuelle, vous vous demandez peut-être d’où vient notre énergie. Une partie de cette énergie provient du pétrole brut. Dans le monde, on en utilise près de cent millions de barils chaque jour. Mais de quoi parle-t-on précisément ?
Houille houille houille. Le charbon, la plus polluante des énergies fossiles, représente encore 35% de la production d’électricité mondiale, selon l’Agence internationale de l’énergie. Or, en sortir rapidement est une condition sine qua non pour respecter l’Accord de Paris sur le climat et limiter le réchauffement climatique à un niveau acceptable. Lors de la COP26 à Glasgow, une quarantaine d’États s’était engagée à cesser son exploitation au cours des années 2030 (Vert). Mais la crise énergétique actuelle complique la donne, car le charbon est resté très bon marché alors que le prix des autres énergies fossiles explose. La Chine, en particulier, y est très dépendante, malgré des investissements colossaux dans les énergies renouvelables (Vert). En cause, l’hypercroissance de son économie qui génère une hausse spectaculaire de la consommation d’énergie. Celle-ci a été multipliée par trois en vingt ans
Du 20 Novembre au 18 Décembre aura lieu la Coupe du Monde 2022. Et vous n’imaginez pas combien j’adore le foot mais il y a des moments où les choses vont trop loin... Alors préparez votre cerveau car il pourrait bien se barrer avant la fin de cette vidéo.
Malgré la crise actuelle liée au gaz russe, l'Allemagne maintient le cap qu'elle s'était fixé dans le dossier de la transition énergétique.
Le premier producteur d’électricité outre-Rhin avance de huit ans ses plans de fermeture dans le bassin minier rhénan, cible régulière d’actions de militants écologistes contre l’extension des mines géantes de charbon à ciel ouvert.
Le conditionnement du vin du futur s’envisage à mille lieues de la traditionnelle bouteille en verre, gourmande en énergie et au lourd bilan carbone, analyse la journaliste Julie Reux.
Le plus important producteur d'énergie australien AGL a annoncé jeudi la fermeture de ses centrales électriques à charbon, soit une décennie plus tôt que l'objectif qu'il s'était précédemment fixé. La centrale Loy Yang A, située au sud-est de l'Etat de Victoria (sud), cessera toute production d'énergie à partir du charbon d'ici mi-2035, a déclaré AGL, le plus important émetteur de carbone du pays. Cette fermeture achèverait le retrait d'AGL des centrales électriques au charbon, a déclaré la société.
Les constructeurs automobiles sous-estiment leurs émissions de CO2, profitant de modes de calcul flous, accuse dans un rapport publié mercredi l'ONG Transport & Environment (T&E). Les grandes entreprises européennes vont devoir publier à partir de 2024 leur scope 3, qui totalise les émissions de gaz à effet de serre en amont de la production (transport, déplacements professionnels, investissements) et en aval (déchets, utilisation et fin de vie des produits).
Ses experts ont chiffré l’impact de cinquante mesures, essentiellement pour les bâtiments privés et publics, qui peuvent être mises en place rapidement, avoir un coût nul ou faible et être acceptables par chacun.
La France va cesser dès la fin de l'année 2022 d'octroyer des garanties à l'export pour les nouveaux projets d'exploitation d'énergies fossiles, selon le texte du projet de loi de finances pour 2023 présenté lundi en Conseil des ministres, entérinant ainsi un engagement pris à la COP 26 à Glasgow. "Le PLF23 prévoira de cesser dès le 1er janvier 2023 d'octroyer des garanties export pour l'ensemble de la chaîne de valeur du secteur de toutes les énergies fossiles : depuis l'exploration-production en amont, jusqu'au raffinage en aval, en passant par le transport et le stockage", selon le texte dont l'AFP a pris connaissance.
Lors de l’Assemblée générale des Nations unies, Nikenike Vurobaravu, le président de la république du Vanuatu, a appelé les autres pays à se joindre à lui pour exiger un traité de non-prolifération des combustibles fossiles.
Avant l’été, je suis intervenu pour une émission sur les fake news liées au changement climatique. Entre autres choses (voir ici un résumé et ici des compléments) j’expliquais qu’aujourd’hui les fake news, plutôt que nier frontalement la réalité du phénomène climatique, tendent surtout à relativiser ses conséquences ou alimenter les controverses sur des pistes d’actions. Je citais en exemple l’éternel « débat », si français, entre « énergies renouvelables et nucléaire » qui cristallise les affirmations mensongères, inexactes, ou trompeuses (cf le numéro sur l’éolien).
Sur fond d'intenses tractations diplomatiques pour déterminer sa frontière maritime avec le Liban voisin, Israël se prépare à activer le gisement gazier offshore de Karish, étape clé devant doper ses exportations de gaz naturel vers l'Europe. Le Liban et Israël, pays voisins officiellement en état de guerre, négocient depuis deux ans par l'intermédiaire des États-Unis pour délimiter leur frontière maritime et lever les obstacles à la prospection d'hydrocarbures sur un gisement offshore controversé en Méditerranée orientale.
Les réserves mondiales de combustibles fossiles - pétrole, gaz et charbon - contiennent l'équivalent de 3.500 milliards de tonnes de gaz à effet de serre, qui seraient libérées si elles étaient utilisées. Ce qui mettrait à mal les objectifs climatiques internationaux, selon un inventaire inédit publié lundi.
Les réserves mondiales de combustibles fossiles contiennent l'équivalent de 3.500 milliards de tonnes de gaz à effet de serre, qui seraient libérées si elles étaient utilisées et mettraient à mal les objectifs climatiques internationaux, selon un inventaire inédit publié lundi. Cette quantité phénoménale correspond à ce qui serait libéré dans l'atmosphère si les réserves de pétrole, de gaz et de charbon étaient totalement produites et utilisées, selon ce registre mondial créé par Carbon Tracker et Global Energy Monitor. Cela équivaut à "plus que toutes les émissions produites depuis la révolution industrielle" et "plus de sept fois le budget carbone restant pour respecter la température limite de 1,5°C", indiquent les auteurs. Cette notion de "budget" carbone renvoie à la quantité de CO2 pouvant être émise pour un résultat donné, en l'occurrence l'objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris sur le climat.
L’extraction et l’utilisation de toutes les réserves connues d’énergies fossiles relâcherait 3 500 milliards de tonnes de CO2, soit davantage que tout ce que l’humanité a émis depuis la révolution industrielle, révèle une nouvelle synthèse.
L’équivalent de 3 500 milliards de tonnes de gaz à effet de serre dorment encore dans les sols de la planète, selon un nouveau rapport. De quoi largement dépasser les 1,5°C d’augmentation préconisés par l’accord de Paris
Élevage et réchauffement climatique font-ils bon ménage ? Responsable de plus de 14% des émissions de CO2 dans le monde, au salon international de l'élevage (Space) à Rennes, scientifiques et éleveurs défendent pourtant son rôle et les pistes pour être moins polluant. L'élevage, bovin en particulier, représente "au niveau mondial 14,5% des émissions de gaz à effet de serre et c'est 10% au niveau européen", relève Jean-Louis Peyraud, directeur de recherche à l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae).
Plus de 200 organismes et ONG spécialisés dans la santé ont appelé mercredi à l'élaboration d'un "traité de non-prolifération des combustibles fossiles", soulignant les "graves menaces pour la santé humaine et planétaire" qu'ils représentent. Le texte, signé notamment par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), réclame un "plan mondial juridiquement contraignant" pour "éliminer progressivement la production et l'utilisation actuelles des combustibles fossiles", principale source d'émissions des gaz à effet de serre responsables du changement climatique. Il appelle également à cesser "immédiatement toute activité et tout investissement dans l'exploration, l'extraction et la construction d'infrastructures" et à "assurer une transition juste pour chaque travailleur, chaque communauté et chaque pays". Un tel traité pourrait ressembler à la "Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac" adoptée en 2003, soulignent les signataires, en insistant sur les conséquences de la combustion d
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a pointé du doigt "l'addiction de l'humanité aux énergies fossiles" après une récente série de catastrophes climatiques et alors qu'un rapport publié mardi souligne que le monde "va dans la mauvaise direction". "Inondations, sécheresses, canicules, feux et tempêtes extrêmes ne font que s'aggraver et battent des records avec une fréquence inquiétante", a souligné M. Guterres dans un message vidéo. "Canicules en Europe. Inondations colossales au Pakistan. Sécheresses graves et prolongées en Chine, dans la corne de l'Afrique et aux États-Unis. Il n'y a rien de naturel dans l'échelle nouvelle de ces désastres", a-t-il jugé. "Ils représentent le prix de l'addiction de l'humanité aux énergies fossiles", selon le secrétaire général de l'ONU, qui appelle à une sortie du charbon et au développement des énergies renouvelables.
Dans un des gigantesques broyeurs de la centrale électrique de Saint-Avold (Moselle), un ouvrier est en plein travaux de soudure, quand dehors des camions déchargent leurs cargaisons de charbon: l'activité bat son plein avant le redémarrage début octobre d'une des dernières centrales à charbon de France. Le silence et la fraîcheur règnent encore au milieu de la lourde machinerie inaugurée en 1981. Seul résonne le bruit des travaux de réparation qui ont débuté cet été et se termineront fin septembre. Coût de l'opération: 10 millions d'euros. Quelque 200 salariés d'entreprises sous-traitantes ont été embauchés pour l'occasion, précise Camille Jaffrelo, porte-parole de GazelEnergie, propriétaire de la centrale.
La Mongolie a inauguré une ligne ferroviaire qui pourrait porter ses exportations de charbon vers la Chine à 50 millions de tonnes par an, a déclaré le président du pays. Vendredi, une cérémonie en présence du président mongol Ukhnaa Khurelsukh a marqué le lancement de la ligne de chemin de fer qui relie le gisement de charbon de Tavan Tolgoi, dans le sud du désert de Gobi, à Gashuunsuukhait, à la frontière chinoise. Cette ligne ferroviaire de 233 kilomètres a la capacité d'exporter entre 30 millions et 50 millions de tonnes de charbon vers la Chine chaque année, selon l'agence nationale Tavantolgoi Railway LLC, qui a construit la ligne. La mine de Tavan Tolgoi, à 270 kilomètres de la frontière, contient 6,4 milliards de tonnes de charbon, dont environ un quart de coke de haute qualité destiné à la sidérurgie, le reste étant du charbon thermique. La Mongolie, où l'exploitation minière représente un quart du PIB, cherche des moyens plus efficaces et moins coûteux pour exporter ses minéraux et a mis en place