les Ressources Minières

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Les Ressources minérales (*)

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2024

L'administration de Joe Biden a annoncé vendredi son intention de maintenir la protection d'une immense zone en Alaska que l'administration de Donald Trump avait tenté de retirer afin de permettre son exploitation minière, gazière et pétrolière.Le gouvernement du démocrate a dans le même temps rendu définitive une décision bloquant la construction d'une route en Alaska, nommée route Ambler, qui aurait permis de mener à des zones riches en minéraux, notamment en cuivre."Ces merveilles naturelles exigent notre protection", a déclaré Joe Biden sur X.
Les pays Balkans risquent d'endommager de façon irréversibles leurs milliers de kilomètres de rivières encore intacts, met en garde une ONG, pointant du doigt la multiplication des projets de barrages hydroélectriques et le non-respect des normes européennes."Les Balkans possèdent parmi les rivières les plus propres et sauvages d'Europe, des réserves cruciales pour la biodiversité du continent", souligne le rapport publié mercredi par l'ONG ClientEarth.
Quel impact sur la biodiversité pour la giga-factory Northvolt Six au Québec ? La polémique illustre les difficultés de la transition.
Des citoyens organisent le combat contre l'installation d'éoliennes dans les forêts. Les membres du collectif "Pour des forêts sans éolienne" veulent que ces infrastructures soient tout simplement interdites.
C’est un chantier d’une ampleur inédite aux États-Unis : quatre barrages hydroélectriques construits le long de ce cours d’eau, sur la frontière entre l’Oregon et la Californie, sont en train d’être démantelés. Une bonne nouvelle pour la tribu amérindienne yurok, qui pourrait ainsi renouer avec son mode de vie traditionnel et voir revenir la faune et la flore endémiques, surtout les saumons, dont la population a été mise à mal par les ouvrages, rappelle le “Los Angeles Times”.

2023

Pour décarboner notre économie, le gouvernement mise sur la biomasse. Un pari incertain, à moins de produire beaucoup plus de graines d’arbres et de réduire notre consommation de viande. Explications.
Lorsque Rishi Sunak a accordé 27 nouvelles licences en mer du Nord cette semaine, il ne pensait pas à la survie du monde vivant. Le voyez-vous déjà ? L’horizon des systèmes terrestres – le point où nos systèmes planétaires basculent dans un nouvel équilibre, hostile à la plupart des formes de vie ? Je pense que oui. L’accélération soudaine des crises environnementales que nous avons connue cette année, associée à l’inutilité stratégique des puissants gouvernements, nous précipite vers le point de non-retour.
Plus de 46 millions de professionnels de santé ont écrit une lettre au président de la COP28, Sultan Al-Jaber, et rappellent le danger des énergies fossiles pour la santé humaine.
Plusieurs organisations représentant 46,3 millions de professionnels de santé à travers le monde adressent ce mercredi 1er novembre une lettre au président de la COP 28. Ils réclament une transition énergétique juste pour «sauver des vies».
Le lac Albert abrite entre 40 et 55 espèces de poissons dont l’endémique Albert lates (Lates macrophthalmus). Cette biodiversité se trouve aujourd’hui menacée par l’exploitation pétrolière. En 2022, la RDC a mis aux enchères les droits d’exploitation de 3 blocs gaziers et 27 blocs pétroliers, dont quatres dans le Graben Albertine. Riverains, militants et scientifiques s’opposent à leur exploitation, craignant des dommages humains et environnementaux.
Du fait de ses impacts croissants sur les sociétés, le réchauffement climatique s’est imposé au cœur du débat public. Si la majorité des citoyens n’a pas lu les rapports(1) du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les vagues de chaleur, l’intensification des tempêtes, la multiplication des évènements extrêmes se chargent de leur rappeler l’ampleur des dérèglements climatiques et l’urgence de l’action.
Le Venezuela va mettre en oeuvre un plan de décontamination du lac Maracaibo, le plus grand du pays, affecté par d'incessantes marées noires et par une bactérie qui produit des algues toxiques, a promis lundi le président Nicolas Maduro. D'une superficie de 13.200 km2 et relié par un détroit à la mer des Caraïbes, le lac Maracaibo (nord-ouest) regorgeant de pétrole, est affecté depuis des années par des déversements de brut, selon les plaintes d'écologistes et d'habitants voisins du vaste plan d'eau, qui considèrent sa dépollution comme une "urgence".
Au coeur d'une bataille au Parlement européen, le projet de loi de l'UE sur la restauration de la nature vise à enrayer le déclin de la biodiversité et à mieux contrer le changement climatique en imposant de réparer les écosystèmes abîmés.Pollution, urbanisation, exploitation intensive... selon Bruxelles, plus de 80% des habitats naturels dans l'UE sont dans un état de conservation "mauvais ou médiocre" (tourbières, dunes et prairies tout particulièrement), et jusqu'à 70% des sols sont en mauvaise santé.- Réparer les écosystèmes abîmés -
Les baleines, et en particulier les baleines à bec de Cuvier, sont particulièrement sensibles aux sons sous-marins, et les échouages ​​massifs ont été liés au sonar naval, ont déclaré les chercheurs. “Ces menaces peuvent affecter cumulativement les populations de cétacés et, compte tenu de la présence de deux populations mondialement menacées de cachalots et de baleines à bec de Cuvier, nous appelons à la prudence lors de la délivrance de nouveaux permis de prospection et d’extraction de gaz”, indique le journal.
Les éoliennes, la source d'énergie propre bienvenue par excellence ? Pas pour les défenseurs d'un perroquet bleu menacé d'extinction, qui sont parvenus à faire suspendre la construction d'un parc de Voltalia au Brésil.Cette entreprise française a débuté les travaux en 2021, dans le nord-est du pays, qui abrite déjà plus de 90% de la production brésilienne d'énergie éolienne, avec ses vents forts et réguliers.
Le gouvernement équatorien risque de perdre environ 1,2 milliard de dollars par an si le "oui" l'emporte lors d'un référendum sur la suspension des forages pétroliers dans un parc naturel de l'est amazonien du pays, a affirmé mercredi le ministre de l'Energie Fernando Santos.La Cour constitutionnelle a donné mardi son feu vert à cette consultation, réclamée depuis dix ans par les écologistes afin de maintenir "indéfiniment dans le sous-sol" le pétrole du bloc Ishpingo, Tambococha et Tiputini (ITT), également connu sous le nom de bloc 43.
Des paysages vierges et une faune exceptionnelle: le gouvernement zimbabwéen a indiqué mardi étudier la demande d'autorisation d'une entreprise locale pour explorer les sols du parc national de Mana Pools (nord), classé patrimoine mondial, à la recherche de gisements de pétrole et de gaz.La société minière Shalom Mining a déposé une demande de licence pour prospecter les sols du site touristique à la nature intacte, proche de la frontière zambienne, selon un avis publié dans le Journal officiel.

2022

Un poisson mort à la main, Junior Pereira regarde avec tristesse une petite mare, vestige du fleuve Xingu, affluent de l'Amazone qui passait par là avant que son cours ne soit détourné par l'imposant barrage de Belo Monte. Entre rage, détresse et impuissance, cet indigène du peuple Pupekuri a du mal à contenir son émotion quand il évoque l'impact de Belo Monte, la quatrième plus grande centrale hydroélectrique de la planète, sur son quotidien.
Cata40. Les grandes entreprises sont venues à la COP15 de Montréal pour expliquer comment répondre à l’effondrement du vivant – sans trop changer leur business model. Parmi les intervenant·es, des cadres des géants Holcim (ciment), Ikea (meubles), Vale (mines), ainsi que des pétroliers BP et… TotalEnergies.
EDF a été définitivement condamnée à indemniser une association environnementale pour la mort d'une espèce protégée de faucons dans le parc d'éoliennes d'Aumelas (Hérault), selon une décision de la Cour de cassation consultée jeudi par l'AFP. La justice, saisie par l'association France Nature Environnement (FNE), a constaté que "vingt-huit faucons crécerellettes (...) avaient été tués entre 2011 et 2016 par collision avec les éoliennes des parcs du Causse d'Aumelas" et que "cette destruction perdurait malgré la mise en place" en 2014 d'un système électronique d'effarouchement. Or, en vertu d'une directive européenne, toute destruction de ces espèces protégées est illégale, sauf stricte dérogation préfectorale.
La Grèce va lancer cet hiver des prospections sismiques en mer à la recherche de gaz naturel, a annoncé mardi le groupe public grec de gestion des hydrocarbures assurant que tout serait mis en œuvre pour protéger les animaux marins. "Les explorations auront lieu pendant les mois de l'hiver prochain afin de minimiser tout impact environnemental", a indiqué le groupe HEREMA, ajoutant que les prospections se dérouleraient dans le nord de la mer Ionienne ainsi qu'au large de l'ouest et du sud-ouest de la Crète.
L’ONG Bloom a lancé une campagne médiatique visant à interrompre un projet gazier de TotalEnergies au large des côtes sud-africaines. Au-delà des risques en termes de biodiversité, c’est l’impact climatique du projet qui fait débat.
Des ONG environnementales ont lancé lundi à Paris une campagne contre un important projet gazier de TotalEnergies prévu selon elles dans une zone de courants dangereux au large de l'Afrique du Sud et qui menacerait une faune marine riche ainsi que la pêcherie artisanale. "TotalEnergies s'apprête à investir trois milliards de dollars pour lancer des opérations de forage dans les eaux profondes sud-africaines, au détriment des petits pêcheurs et d'une biodiversité spectaculaire", affirment l'association Bloom, pour la protection des océans, et l'ONG sud-africaine The Green Connection, dans un communiqué.
L'association environnementale Bloom attaque devant le Conseil d'État un décret sur les aires maritimes protégées, accusant le gouvernement d'"imposture écologique" faute d'avoir formellement interdit toute activité humaine dans certaines de ces zones, selon un communiqué publié vendredi. La France, tout comme l'Union européenne, s'est fixée comme objectif de protéger 30% de ses eaux, dont un tiers sous un statut de "protection forte" d'ici 2030, un point clé des négociations internationales sur le climat et la sauvegarde de la biodiversité.
"Fractures", monde "paralysé", besoin de "solidarité": les dirigeants qui se sont succédé mardi à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU ont mis en garde contre les divisions dangereuses d'un monde qui subit déjà un amoncellement de crises, de la guerre en Ukraine au réchauffement. "La crise du pouvoir d'achat se déchaîne, la confiance s'effrite, les inégalités explosent, notre planète brûle" et malgré tout, "nous sommes bloqués par un dysfonctionnement mondial colossal", a déploré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres en ouvrant cette semaine de haut niveau de l'Assemblée générale, qui a repris en personne après deux années marquées par le Covid-19. "Ces crises menacent l'avenir même de l'humanité et le destin de la planète", a-t-il estimé. "Ne nous berçons pas d'illusion (...) Un hiver de grogne mondiale se profile à l'horizon."
"Alerte rouge" en Amazonie: 26% de l'écosystème du poumon vert de la planète est irréversiblement détruit à cause de la déforestation, du narcotrafic et de la contamination, ont averti mardi des dirigeants indigènes réunis à Lima, au Pérou. "Pour nous, annoncer que l'Amazonie est contaminée et détruite à 26% est très alarmant", a souligné auprès de l'AFP le Vénézuélien Gregorio Mirabal, à la tête de la Coordination des organisations autochtones du bassin amazonien (Coica), qui représente 3,5 millions d'indigènes habitant cette région. Les neuf pays amazoniens sont le Pérou, le Brésil, l'Équateur, la Colombie, le Venezuela, la Bolivie, la Guyane, la Guyane française et le Suriname.
Plus d'eau au robinet dans une centaine de communes en France, des récoltes détruites faute d'arrosage, une biodiversité en danger: interpellé sur tous les fronts de cette sécheresse historique, le gouvernement ne cache plus sa préoccupation.
Jour et nuit, Komlatsè Koto veille avec un comité de vigilance sur la forêt de leur village du sud du Togo, pour éviter qu'un jour elle ne se transforme en une immense clairière ou ne disparaisse totalement. Car pendant des années, les habitants du village d'Ando-Kpomey, à 65 km au nord de Lomé, ont coupé anarchiquement les arbres de cette sylve équatoriale de plus de 105 hectares, pour le bois de chauffage et la fabrication de charbon de bois.
Ces dernières années, des citoyen·ne·s du monde entier sont descendu·e·s dans la rue par millions pour exiger des politiques climatiques et sociales ambitieuses et équitables. Les progrès sont rares et un changement profond et systémique est loin d’être gagné. Pendant ce temps, le climat déraille littéralement sous nos yeux et les conditions de vie de plus en plus de personnes à travers le monde ne cessent de se dégrader. Des grands changements dans l’histoire ont souvent eu lieu après des actes massifs de désobéissance civile. Des gens ordinaires ont choisi de résister et d’enfreindre la loi pour exiger avec détermination le changement, ensemble. C’est exactement ce que nous allons faire. Il est temps de pousser l’ère fossile vers la sortie et de bâtir ensemble un avenir viable et socialement juste.
Pour atténuer les effets du changement climatique, des sources d'énergies renouvelables doivent être mises en place. Mais pour le moment, nous ne savons pas le faire sans mettre en péril des espèces rares et des écosystèmes désertiques encore intacts.