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Les Ressources minérales (*)

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2024

Chimère humain-porc, clonage humain, souche militarisée, virus à gain de fonction, vaccin codant, ciseaux moléculaires, etc. Il est temps de s’attaquer franchement à tous les petits monstres de la biologie moderne et de comprendre en quoi cette discipline est un des fronts de conquête les plus prometteurs du technocapitalisme sur les humains et la nature.
Dans l’océan Pacifique, à 4 kilomètres de profondeur et dans l’obscurité la plus totale, des scientifiques ont découvert avec stupeur de l’oxygène provenant non pas d’organismes vivants mais de sortes de galets contenant des métaux.
Le projet vise à protéger les lignées originaires du Gondwana qui ont survécu à une époque antérieure à la séparation des continents.
Depuis ce lundi 1er juillet, l’ouragan Béryl balaie le sud-est des Antilles avec une force maximale. Il a fait au moins quatre morts, et d’importants dégâts matériels pour les habitants sur place.
Qu’il s’agisse de son programme ou des votes de ses députés, le Rassemblement national est clairement engagé contre l’écologie. Populiste, le parti d’extrême droite s’oppose à toutes mesures favorables au climat ou au vivant. Un oubli vaut parfois mille mots. Quatre jours à peine après la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Emmanuel Macron, le Rassemblement national avait déjà finalisé ses professions de foi, synthétisant les ambitions du parti pour les trois années à venir. Sans (...)
Dans les pays de l’UE, les condamnations pour dommages infligés à la biodiversité n’intègrent que très rarement une demande de réparation financière. Une initiative européenne entend équiper les magistrats pour y remédier.
Le Parlement britannique a voté mardi en faveur de l'interdiction de l'exportation d'animaux d'élevage vivants, une décision pionnière pour le Royaume-Uni, qui se démarque de l'Union européenne où cette pratique est toujours en vigueur. Ce projet de loi sur le bien-être des animaux d'élevage doit mettre fin à l'exportation de milliers de bovins, porcs, chèvres, moutons, sangliers et chevaux destinés à l'abattage ou à l'engraissement depuis ou via l'Angleterre, le Pays de Galles et l'Écosse.
Plusieurs milliers de personnes ont participé à une randonnée «festive et pédagogique» ce samedi 11 mai à quelques kilomètres de Clermont-Ferrand, dans une zone qui pourrait accueillir deux projets de bassines.
Paradis fiscal, destruction de la vie marine, Sud spolié... La pêche industrielle, fortement subventionnée, est une catastrophe. Pour Claire Nouvian, inlassable défenseuse des océans, lutter est une « question de justice sociale ». Claire Nouvian est porte-parole de l’association Bloom, qui lutte contre la surpêche et la protection des océans. Elle a œuvré à interdire le chalutage en eaux profondes en Europe en 2016 et la pêche électrique en 2019. Lisez ci-dessous, ou écoutez ce grand entretien ici ou (...)
Les activités humaines sont responsables du déclin de la biodiversité observé par les scientifiques depuis plusieurs décennies. Jusqu’ici, c’est essentiellement le changement d’affectation des sols qui nuit à la nature. Mais demain, les effets du réchauffement climatique pourraient prendre le pas.
L’Institut Scientifique de Service Public (ISSeP) a analysé le sang et l’urine de 121 adolescents et “les résultats sont interpellants” : “Une augmentation des concentrations en polluants avec la proximité des broyeurs est constatée”.
Agriculture bio, non-labour... Les solutions sont là, déjà, amassées grâce à l’écologie et les sciences du vivant. Mais « on ne pense pas au vivant », regrette le biologiste Marc-André Sélosse, auteur de Nature et préjugés.
L’utilisation de modèles d’intelligence artificielle de grandes tailles pourrait aider les biologistes à faire des découvertes bien plus rapidement qu’auparavant. Certains espèrent même qu’ils nous aideront à comprendre le fonctionnement du vivant.
A l’aube d’un soulèvement des terres et des hommes qu’incarnent aujourd’hui les luttes écologiques, comme celle contre l’A69, la précarité du «Droit vivant» n’a jamais été aussi forte. Dans son essai du Contrat Social, Rousseau nous renseignait sur la nécessité d’une association entre citoyens pour atteindre une société légitime et égalitaire œuvrant pour le bien commun. Avec le dérèglement climatique, les effondrements et les délitements socio-économiques provoqués par le capitalisme, il demeure essentiel de redéfinir les contours de ce bien commun et de l’intérêt général pour construire une société écologique et vivable.
Les nouvelles techniques d'édition du génome sont en discussion au parlement européen. En jeu : la diversité de l'agriculture de demain.
Ce cadre de travail, qui envisage les questions de santé à l’intersection du monde humain, du monde animal et des écosystèmes, prend en compte des interconnexions du vivant pour prendre soin de la planète et de tous ses habitants.
Nous accompagnons l'agriculture wallonne vers l'agroécologie - Notre projet se distingue d’autres structures par un accompagnement global de votre ferme
Prix des semences, brevets et droits de licence, présomption de contrefaçon : le projet de réglementation sur les nouveaux OGM menace les petits semenciers et les paysans, au bénéfice des multinationales agrochimiques.
"Pour les Russes, je suis déjà mort deux fois", annonce Franck, barbe généreuse et sourire sarcastique aux lèvres: "Heureusement, ce ne sont pas des morts très graves puisque je ressuscite" ensuite, plaisante ce combattant de la Légion internationale ukrainienne interrogé par l'AFP.
Comment sauver le vivant, nous compris ? En s’y reconnectant, clame une mouvance d’auteurs généreusement relayés par les médias. Or ces appels à repenser les liens entre humains et non-humains puisent dans un fond ancien, reconnaissable à sa stigmatisation de la science et de la production, désignés coupables de la catastrophe écologique en cours. Il suffirait alors de s’en détourner pour remédier aux maux de notre Modernité. Par l’examen de trois cas, les auteurs montrent les impasses, voire les dérives de tels discours et la nécessité d’en prendre le contre-pied. La question du bien produire devient cardinale. Notre survie suppose d’enquêter sur les conditions permettant non seulement de préserver la biosphère, mais aussi de développer nos capacités afin de mener des vies véritablement humaines. Quels désirs et activités durables peut-on infiniment cultiver à l’intérieur des limites planétaires ?
Les mégaprojets reposant sur la consommation massive de bois se multiplient en France. Une demande industrielle inconciliable avec la préservation de forêts vivantes, qui s’opère avec le concours des pouvoirs publics.

2023

Ce sigle effrayant, pour “Wounded child, no surviving family”, utilisé par les travailleurs humanitaires reflète la réalité d’un conflit dans lequel 40 % des victimes seraient des mineurs, rappelle “The Guardian”. Et la situation ne peut qu’empirer.
Dans un essai très stimulant, les anthropologues Bram Büscher et Robert Fletcher déploient une critique des grandes approches de la conservation de la nature, qui reproduiraient les logiques violentes du capitalisme, et développent une proposition transformatrice de « conservation conviviale ».
Un an après l’action contre la cimenterie Lafarge près de Marseille, environ soixante-dix activistes ont envahi le 10 décembre une centrale à béton près de Rouen. Objectif : « redécorer » les engins et bâtiments.
« Ces excuses portent sur l’un des chapitres les plus sombres de notre histoire », a déclaré le premier ministre australien plus de soixante ans après les cas de malformations dues au médicament.
La science peut-elle nous permettre d’éviter le pire? Quelle réponse doit-elle apporter face à la crise écologique? Débat avec Aurélien Barrau, astrophysicien, auteur de “L’Hypothèse K. La science face à la catastrophe écologique” (Grasset).
La biodiversité est constituée par la diversité des organismes vivants. Les chercheuses et chercheurs en biologie étudient par exemple les espèces en les identifiant, en les comparant, en les dénombrant. En s’intéressant à une espèce particulière, les scientifiques du vivant peuvent aussi identifier, comparer, et dénombrer les formes génétiques différentes qui la constituent. La discipline de la génétique des populations analyse ainsi les variations génétiques à l’intérieur d’une population et entre les populations d’une même espèce, dans le cadre de la biologie évolutive.
Quel est l’avenir de la protection de la nature dans l’Anthropocène ? Le vivant et la révolution présente sous un jour neuf l’actuel débat mondial sur la conservation.- Bram Bu?scher et Robert Fletcher offrent une cartographie des principales positions en présence. Ils montrent comment le capitalisme et la conservation partagent une histoire commune, que certains aimeraient prolonger, mais qui doit, selon eux, être dépassée si nous voulons continuer à vivre dignement avec les autres vivants sur une planète habitable. Les auteurs formulent en ce sens leur propre alternative, la “conservation conviviale”, inspirée de nombreux mouvements – autochtones, décroissants, pour les communs – qui réinventent déjà sur le terrain des formes postcapitalistes et postdualistes de soin de la nature. Une approche réaliste mais plus radicale, révolutionnaire, s’avère nécessaire, dépassant les alliances avec la mondialisation capitaliste et la dichotomie humain-nature. Suivi d’un entretien avec les auteurs réalisé par Antoine Ch
Le business model canvas de l’entreprise régénérative : un canvas et une série d’ateliers pour apprendre à identifier les potentiels de régénération des produits et services des entreprises.…
Le biologiste Marc-André Selosse, président du collectif Biogée, défend l’urgence à faire des sciences du vivant l’affaire de tous.
Les ONG alertent sur le risque de propagation de maladies après le sinistre qui a fait des milliers de morts et de disparus dans l’Est de la Libye, où les espoirs de retrouver des survivants s’amenuisent ce samedi 16 septembre.
Aux premières loges du désastre écologique, des naturalistes assument la portée politique de leurs pratiques de défense du vivant et des milieux. Ces professionnels et amateurs spécialistes de la biodiversité s’organisent pour sortir de leur impuissance. Cet entretien fleuve avec des membres des « Naturalistes des terres » offre une plongée dans un mouvement naissant et bouillonnant d’inventivité.
L’hydrologue Emma Haziza travaille depuis le début des années 2000 sur l’impact du changement climatique sur la ressource en eau en France et dans le monde. La chercheuse a notamment animé la chronique Un degré de conscience sur France Info. Emma Haziza intervient fin août aux journées Agir pour le Vivant organisées par Actes Sud à Arles du 21 au 27 août. L’occasion pour GoodPlanet Mag’ de l’interviewer afin d’aborder les enjeux liés à l’eau ainsi que le traitement médiatique de la crise environnementale.
Dans la Drôme, un réseau d’agriculteurs réintroduit de la vie sauvage dans leurs fermes. Ces exploitations deviennent des refuges de biodiversité, où le nombre d’espèces se multiplie.
C'était le premier procès sur la biodiversité. Il se conclut sur la condamnation de l'État, pour ne pas avoir respecté ses obligations de réduction de pesticides, causant un préjudice écologique. Le Tribunal administratif de Paris donne un an au gouvernement pour réparer ce préjudice et prévenir l’aggravation des dommages.
La réédition de ce « manifeste biorégionaliste », déjà recensé dans nos pages, entre en résonance avec l'exigence, désormais critique, de refonder l'architecture à partir de l'attention portée aux territoires et à leurs écologies. L'ouvrage de Mathias Rollot s'ouvre par un constat : la catastrophe écologique et sociale a déjà eu lieu. Il pose ensuite une question : « Pourquoi vouloir encore parler d'“architecture'', alors que les défis actuels sont avant tout d'ordres sociétaux, climatiques, politiques ? »
Alors que la planète et les humains crèvent de ce matériau omniprésent, il en va de la responsabilité des délégués d’Etat, réunis à Paris à partir de lundi 29 mai, d’aboutir à un accord contraignant et ambitieux pour mettre fin à ce fléau.
Chimère humain-porc, clonage humain, souche militarisée, virus à gain de fonction, vaccin codant, ciseaux moléculaires, etc. Il est temps de s’attaquer franchement à tous les petits monstres de la biologie moderne et de comprendre en quoi cette discipline est un des fronts de conquête les plus prometteurs du technocapitalisme sur les humains et la nature.
Pour le philosophe Baptiste Morizot, il n’y a qu’un seul moyen de préserver l’habitabilité sur Terre et les modes de subsistance de la vie humaine : fonder des alliances avec les non-humains.
Des chercheurs ont découvert que le mycélium, ces minces filaments des champignons ressemblant à des racines, peut être utilisé pour fabriquer des vêtements "vivants", hautement biodégradables et capables de s'autoréparer.
La crise du climat, chez nous, tout le monde la connaît et, mis à part quelques ahuris qui, bizarrement, trouvent quand même la voie des médias, chacun se rend compte qu’il y a là un vrai problème. Par contre, la crise de la vie et de la biodiversité semble beaucoup moins troublante. Pourtant, du climat [...]
Après une tribune publiée en février, Les Naturalistes des terres, collectif de professionnels et amateurs, aux premières loges dans l’observation de la biodiversité, élargissent leurs rangs et s’organisent pour peser dans les luttes écolos. Les naturalistes travaillent dans des associations environnementales, des bureaux d’études ou des Conservatoires d’espaces naturels. Ils peuvent être ornithologues, animateurs nature, militants, étudiants ou amateurs. Ils observent au plus près la biodiversité, (...)
La Grande Chambre de recours de l'Office européen des brevets vient de rendre son avis (invitant ainsi la chambre de recours technique à trancher, cf. encadré page 9) dans l'affaire du brocoli et de…
Un mini bois à la place d’un parking, une rivière libérée du béton… En Ile-de-France, région la plus dense du pays, les projets de désartificialisation des sols essaiment timidement.
« C’est une crise dans la crise, un déni dans le déni ». L’érosion de la biodiversité est souvent mise au second plan lorsque l’urgence climatique est abordée. Pourtant intimement liée à la santé et à la nutrition de l’Homme, la santé des écosystèmes est indispensable à la vie de l’Homme sur la planète. Cette thématique, les enseignants engagés dans l’évolution de la formation d’ingénieur INSA l’ont prise à bras-le-corps. Mais comment faire de la place au vivant dans une école régie principalement par les sciences dures ? Pourquoi former les futurs ingénieurs à ces enjeux ?
Comment réussir la transition agricole du champs à l'assiette avec les agriculteurs, fabricants et consommateurs réunis dans une coalition pour le vivant ? La régénération des écosystèmes agricoles est le bon niveau d'intervention pour cheminer vers une agriculture responsable, viable, désirable. Le paradigme repose sur les services rendus aussi bien au niveau environnemental que social. L'agriculture régénérative rend des services écosystémiques qui visent à restaurer les ressources vitales au vivant dans son habitat pour des aliments plus nutritifs, sans pesticides. Elle est porteuse de nombreuses promesses, non seulement des promesses environnementales, mais aussi des promesses sociales et des résultats économiques pour les agriculteurs. Cf label ROC Regenerative Organic Alliance.
L’État sera-t-il condamné pour inaction face à l’effondrement du vivant ? Les cinq associations qui avaient déposé, il y a un an, un recours contre l’État pour « carence fautive » en matière de protection de la biodiversité sont bien déterminées à mener jusqu’au bout la bataille judiciaire. Le 24 janvier, Pollinis, Notre affaire à tous, Biodiversité sous nos pieds, Anper-Tos et l’Aspas ont annoncé avoir déposé leur « mémoire en réplique » auprès du tribunal administratif de Paris. Elles comptent démontrer, via ce (...)
Nous sommes vivants : le collectif des professionnels de l' innovation et de la transformation collective #noussommesvivants

2022

Après deux semaines de négociations, les 196 parties de la Convention sur la diversité biologique (CBD) sont parvenues à un accord, lundi matin, à l’issue de la 15ème conférence mondiale (COP15) sur la biodiversité. Le défi était de taille : fixer un cadre international pour la décennie actuelle, capable d’enrayer, et même d’inverser, l’effondrement du vivant.
Le poids des maux. Les humains ont tellement fabriqué d’objets, bâti d’immeubles ou de routes, que leurs constructions pèsent plus lourd que le poids total du vivant. Ce dépassement se serait produit en 2020, avait révélé une étude parue cette année-là dans Nature. La trajectoire est spectaculaire, puisque ce poids double tous les 20 ans. En moyenne, pour chaque personne sur le globe, une « masse anthropique » équivalente à son poids est produite chaque semaine.
Alors que le mode de vie et les pratiques ancestrales des peuples autochtones en font les meilleurs garants de la biodiversité mondiale, leur voix pèse encore très peu dans les négociations internationales.
, plusieurs technologies, qui sont des solutions inspirées de la nature, peuvent nous aider à réduire notre empreinte carbone et adapter nos villes aux changements climatiques. « Notre intérêt en matière de biodiversité ne date pas d’hier, rappelle-t-elle. La nature est une source d’inspiration forte de 3,7 milliards d’années d’évolution sur Terre couronnée de succès. »
Les armes biologiques sont le front pionnier de la guerre au vivant [Groupe Grothendieck]..Chimère humain-porc, clonage humain, souche militarisée, virus à gain de fonction, vaccin codant, ciseaux moléculaires, etc. Il est temps de s’attaquer franchement à tous les petits monstres de la biologie moderne et de comprendre en quoi cette discipline est un des fronts de conquête les plus prometteurs du technocapitalisme sur les humains et la nature.
14 livres pour changer notre rapport au vivant
Surexploitation des animaux, pollution, réchauffement climatique… En plus de dégrader l’environnement, l’être humain sape ses conditions de vie et menace de disparition moult espèces. Entre 1970 et 2018, les populations de vertébrés sauvages ont chuté de 69 %.
En début de semaine, à Montréal (Canada), le Forum mondial de la jeunesse sur la biodiversité a précédé la 15ème conférence des Nations unies (COP15) sur le même sujet. Portraits de trois participant·es engagé·es pour la sauvegarde du vivant.
Même si la prise de conscience des dégâts que nous infligeons à l’environnement est de plus en plus grande, la question de la biodiversité reste très souvent ignorée alors que s’ouvre ce mercredi la COP15 à Montréal.
Le quinzième sommet mondial (COP15) sur la diversité biologique s’ouvre mercredi à Montréal (Canada). Il doit permettre de fixer un nouveau cadre international à la protection de la biodiversité jusqu’à 2030 - et au-delà. Tour d’horizon des principaux enjeux.
Un mois après la COP27, la COP15 consacrée à la biodiversité va débuter au Canada. Objectif, pour les 196 États présents : enrayer le déclin du vivant. Mais les négociations s’annoncent ardues.
Marc-André Selosse, président de BioGée, professeur au Muséum national d’histoire naturelle, et Gilles Bœuf, administrateur de BioGée, professeur à Sorbonne Université appellent à ce que les bases d’écologie et des sciences de l’évolution soient mieux enseignées à l'école.
Alors que la COP27 a débuté en Égypte, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) indique que le nombre de personnes dépourvues d'accès à l'électricité dans le monde devrait augmenter en 2022, pour la première fois depuis le début du suivi de ces données par l'Agence il y a 2 décennies. 20 millions de personnes en plus sans accès à l'électricité en 2022
Chimère humain-porc, clonage humain, souche militarisée, virus à gain de fonction, vaccin codant, ciseaux moléculaires, etc. Il est temps de s’attaquer franchement à tous les petits monstres de la biologie moderne et de comprendre en quoi cette discipline est un des fronts de conquête les plus prometteurs du technocapitalisme sur les humains et la nature. Grands cycles de capitalisation et montée en puissance technologique, il sera ici question de la Guerre-qui-ne-dit-pas-son-nom
Ce site ressources permet de mieux appréhender les enjeux de notre époque, découvrir ou mieux connaître les différentes initiatives concrètes et courants philosophiques inspirants ; et trouver des pistes pour passer à l’action.
Depuis 1998, nous publions tous les deux ans le Rapport Planète Vivante qui mesure l'état de la biodiversité sur la planète. Cette année encore, le constat est sans appel. Si nous voulons sauver le vivant, il est crucial de s’accorder, de toute urgence, sur un objectif international ambitieux.
Tous les deux ans, l'ONG analyse la perte de la biodiversité à l'échelle planétaire, afin de "poser les jalons d’actions à venir en fournissant des éléments de réflexion".
Pour la première fois, une entreprise minière s’apprête à exploiter les fonds marins pour y collecter des roches riches en métaux à destination des batteries de voitures électriques. Une pratique qui promet de détruire des écosystèmes encore inexplorés et qui pourrait constituer une « bombe climatique » à retardement.
Senne de crime. Au moment même où se tiennent les Assises annuelles de la pêche à La Rochelle (Charente-Maritime), de multiples voix exhortent le gouvernement français à peser pour faire interdire à Bruxelles la pêche à la senne démersale – une technique qui menace les océans et les petits pêcheurs.
Cet été 2022 peut paraître lunaire à tout spécialiste du climat qui observe ce que nous raconte l’histoire. A partir du moment où nous sortons du champ des probabilités de la variabilité naturelle du climat – qui font aller et venir des années plus sèches, d’autres plus chaudes ou encore plus humides, ou engendrent des lois des séries d’années consécutives qui se ressemblent – nous basculons dans le hors norme. Il est essentiel de comprendre ce qu’est ce «hors norme».
La santé humaine dépend de la santé de la planète : le bon état des systèmes naturels – l’air, l’eau, la biodiversité, le climat – est indispensable à notre survie. Or la pollution, la raréfaction des terres arables et de l’eau douce, l’érosion de la biodiversité, le changement climatique et d’autres menaces détériorent ces systèmes. Discipline émergente portée par l’université de Harvard, la santé planétaire vise à comprendre comment l’accélération de ces dégradations structurelles menace notre santé, mais aussi comment soigner les humains et le reste de la biosphère.
– Contre l’idéologie du développement et ses évolutions récentes, Plurivers présente des visions du monde et des pratiques radicalement différentes qui, de tous les continents, pointent vers des futurs écologiquement sages et socialement justes. Ce dictionnaire rassemble plus de 100 articles sur des initiatives transformatrices et des alternatives aux processus actuellement dominants du développement mondialisé – incluant ses racines structurelles dans la modernité, le capitalisme, l’industrialisme, la domination de l’État et les valeurs masculinistes.
la sociologue des technologies, Céline Lafontaine continue sur la même lancée avec un livre de sociologie critique sur les dernières avancées des biotechnologies humaines. Dans un essai mêlant philosophie des sciences, sociologie, critique politique, analyse économique, enquête de terrain, la sociologue donne des outils de compréhension de la nouvelle modernité technologique liée aux transformations structurelles du vivant en ce qu’elle appelle des « bio-objets ».
[PDF gratuit]. Comprendre les mécanismes du développement territorial, identifier le potentiel local des bioressources et l’articulation entre usages, activer les différents outils de politique publique, articuler les échelles de gouvernance et enfin concevoir le système économique comme un écosystème, tels sont les objectifs proposés ici par Jean-Marc Callois.
Un Film de la Fondation Européenne pour le droit du vivant
Le terme biodiversité est un terme « valise » où chacun projette ses représentations du monde vivant et de la nature, en fonction de sa culture, de son expérience, de ses besoins ou de son intérêt immédiat. C’est dans nos modes de développement, dans les systèmes économiques et politiques mis en place, que l’on doit rechercher des solutions éventuelles aux processus d’érosion de la biodiversité.
De nombreuses espèces sauvages endémiques de la région sont menacées de disparaitre à cause du changement climatique, préviennent les chercheurs de Cistude Nature à l’issue d’une étude scientifique au long cours, les Sentinelles du climat. L’association exhorte les collectivités à se lancer dans une stratégie de conservation des hotspots de biodiversité, mis en péril par l’agriculture intensive ou les projets d’urbanisme ou d’infrastructure.
Et si l’on transformait la nature en arme biologique capable de nécroser les corps ? C’est l’un des scénarios horrifiques imaginés par la Red Team, cette équipe chargée par l'armée d’imaginer les guerres du futur.
Elle peut s'attraper avec une pince à épiler: la plus grosse bactérie du monde, 5.000 fois plus grande que ses semblables et de structure bien plus complexe, a été découverte en Guadeloupe, selon une étude parue jeudi dans la revue Science. "Thiomargarita magnifica" mesure jusqu'à deux centimètres, ressemble à un "cil" et bouscule les codes de la microbiologie, décrit à l'AFP Olivier Gros, professeur en biologie à l'Université des Antilles, co-auteur de l'étude.
Dans ce premier épisode, Gauthier Chapelle, entre autres, naturaliste et docteur en biologie, nous invite à redevenir "des vivants parmi les vivants" renouant avec notre curiosité et notre émerveillement pour cet incroyable espace à la fois confiné et protégé qu’est la biosphère. Le seul endroit connu, à nos jours, où la vie telle que nous l’expérimentons est possible. La curiosité, loin d’être un vilain défaut, constitue le premier élan vers l’autre, l’émergence de la connaissance qui fait naître la possible relation. Il nous partage que, pour cela, nos sens sont de très bons alliés.
N’apparaît-il pas aujourd’hui vital de mieux le préserver, à l’aune de la crise climatique et écologique en cours ? Reconnaître le bassin du Saint-Laurent comme une entité vivante, indivisible est un véritable sujet de droit qui permettrait, de la façon la plus efficace qui soit, de le préserver pour les générations actuelles et futures.
Nous sommes naturellement portés à croire que les animaux ne sont que. Ils ne seraient qu’un poisson, qu’un pigeon, qu’une fourmi. Que serait à comprendre au sens de : ils sont intrinsèquement différents, et si différents qu’ils nous sont indéniablement inférieurs, et si inférieurs que nous pouvons légitimement penser et faire d’eux des choses sans nous préoccuper de ce que cela leur fait et, en retour, de ce que cela finit par nous faire et à faire à la Terre que, tous et toutes, nous habitons...
Lynx, jaguars, hippopotames, loups… Les grands mammifères sont des exemples emblématiques de l’extinction du vivant. Mais ils sont aussi la clé de l’équilibre des écosystèmes. Selon une récente étude, leur réintroduction pourrait accroître la biodiversité sur près d’un quart des terres de la planète.
Une agriculture protectrice du vivant est possible, écrit dans cette tribune l’association Terre de liens, à l’occasion de la Journée internationale de la diversité biologique ce 22 mai. Reste à réorienter les politiques agricoles.
Un drôle de tribunal s'est tenu mercredi 11 mai. Celui des générations futures, victimes d'un monde actuel qui détruit peu à peu le vivant. "Peut-on rendre au vivant ce qu'on lui a pris ?" est la question débattue. Le groupe LVMH et le magazine Usbek et Rica, créateur de ce concept qui donne la voix à celles et ceux qui ne sont pas encore nés, ont invité à la barre plusieurs spécialistes pour répondre à cette interrogation cruciale, nous invitant ainsi à repenser notre rapport à la nature.
L'astrophysicien était l'invité de "La Terre au carré" à l'occasion de la parution d'un de ses entretiens. Au micro de Mathieu Vidard, il pointe du doigt "l'inertie" de notre société face à la catastrophe écologique actuelle, alimentée par un rapport au vivant qu'il juge éminemment problématique.
La bataille du glyphosate est à nouveau engagée au niveau européen. Le fameux herbicide doit en effet être réhomologué — ou interdit — par Bruxelles, son autorisation de mise sur la marché arrivant à échéance cette année. Dans cette optique, deux agences européennes — l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) et l’Agence européenne des produits chimiques (Echa) — ont été mandatées afin d’établir la dangerosité de la substance chimique pour les humains et le vivant.
Enseignant dans une grande école d’Ingénieurs en Suisse, très engagé dans la sensibilisation des étudiant·e·s à la crise écologique et aux immenses défis du XXIème siècle, Dominique a également co-organisé – avec la Maison du Dessin de Presse à Morges – un événement de sensibilisation à l’urgence écologique à partir de dessins de presse du monde entier et de grands tableaux historiques co-réalisés avec son équipe pour présenter les Événements et catastrophes ; les livres clés, rapports et lois ; les sommets, réunions, conventions et manifestations ; et enfin les organisations engagées.
Diplômés après trois ou quatre années d'étude, ces étudiants d'AgroParisTech, l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement, ont décidé de "bifurquer". Dans un discours donné à l'occasion de leur remise de diplôme, ceux-ci expliquent les raisons qui les poussent à claquer la porte "à l'issue d'une formation qui pousse globalement à participer aux ravages sociaux et écologiques en cours".
Nous vous offrons ici une sélection des ressources les plus utiles que nous avons identifiées. Cette sélection regroupe des contenus développés à la fois par L'Archipel du Vivant et par d'autres acteurs engagés, afin de vous proposer l'offre la plus complète et de couvrir tous les thèmes essentiels.
Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.
Diagnostiqué il y a près de vingt ans, le déclin des insectes s’accélère dans l’indifférence générale, mettant en péril de nombreuses espèces. Les chiffres sont sans appel : les populations d’insectes ont diminué de 70 à 80 % dans les paysages européens mixtes agro-industriels, comme le montrent de nombreuses études menées durant ces dix dernières années.
Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.
La vie sur Terre est avant tout une affaire de bactéries, de virus et de micro-organismes. C’est là l’essentiel de son histoire et c’est là sa structure profonde. Articulant toutes les échelles du vivant, du microscopique au planétaire, Margulis montre que la symbiose est au cœur de l’évolution, et offre ici un nouveau tableau de la vie terrestre.
Si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites, les espèces vivant dans les océans pourraient se trouver décimées d’ici à 2300, avertit une étude publiée jeudi 28 avril dans la revue Science. Mais limiter le réchauffement de la planète à 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle permettrait d’éviter ce scénario catastrophe, soulignent les chercheurs.
Les aires protégées ne permettent pas toujours la régénération de la biodiversité, selon une étude publiée dans la revue Nature mercredi 20 avril. Les chercheurs des universités de Cambridge et d’Exeter se sont penchés sur près de 27 000 espèces d’oiseaux vivant dans 1 506 zones humides protégées dans le monde. « Les zones protégées peuvent prévenir la perte d’habitat », en empêchant de possibles déforestations, a indiqué au Guardian Hannah Wauchope, autrice principale de l’étude et chercheuse au Centre d’écologie et de conservation de l’Université d’Exeter. « Cependant, nous comprenons beaucoup moins l’impact des zones protégées sur la biodiversité. » Le classement de nombreuses aires n’a montré aucun effet positif sur la faune locale, a-t-elle précisé : tout dépend de comment elles sont gérées.
Ignorance, autocensure ou dépendance à la publicité : en France, les journalistes parlent très peu des questions climatiques ou de celles liées à l’effondrement du vivant. D’où cette question : pourquoi les médias français méprisent-ils autant la question écologique ?
Session 1 « Justice pour le vivant » - Fabrique du procès en responsabilité de l’État en matière de biodiversité Cycle de séminaires « L’urgence écologique au prétoire » ANR PROCLIMEX Christel Cournil, Professeure de droit public, Sciences Po Toulouse
Diamant Palace, jour 1308. Avec Philippe Descola (anthropologue) et Rachel Devresse (activiste, zadiste) Au 1308e jour d'occupation du Diamant Palace, notre radio pirate questionne le concept de nature. Celui-ci n'a pas toujours existé et n'existe toujours pas dans l'ensemble des sociétés humaines. En Occident, il en dit beaucoup sur notre représentation du monde et la place que nous nous donnons parmi les autres espèces vivantes. Qu'est-ce que l'anthropocentrisme ? Pourquoi les villes modernes sont-elles "la fin des mondes" ? Y a-t-il des points communs entre les Achuars d'Amazonie et les zadistes d'Europe occidentale ? Jouer à Dieu nous rendra-t-il immortels ?
Il y a moins d'un mois, des microplastiques étaient détectés pour la première fois dans le sang humain, démontrant la capacité de déplacement de ces particules. Cette fois, c'est dans des poumons que la pollution a été constatée.
C’est l’autre actualité dramatique, celle dont-on parle peut-être moins fréquemment ces dernières semaines, bien qu’elle touche toutes les générations vivantes et à venir. Le dernier rapport du GIEC a été rendu public hier, il n’est pas réconfortant, mais permet un peu d’optimisme. Nous avons atteint un point de non-retour, mais nous pouvons encore nous adapter, pour limiter les dégâts, et les victimes.
Face aux périls qui menacent l’humanité en ce début de XXIe siècle - réchauffement climatique, écroulement de la biodiversité, montée des tensions géostratégiques -, les peuples dits premiers ont un message à nous délivrer. En Amérique duNord ou du Sud, dans le Pacifique, en Afrique, en Asie ou en Océanie, ils perpétuent un rapport au reste du vivant qui incarne une autre façon d’être au monde.
Crise médiatique. Depuis plusieurs semaines, alors que les alertes du Giec passent toujours à la trappe des télévisions, radios et autres titres de presse écrite, des centaines de citoyen·es se mobilisent pour interpeller les médias sur leur manque de traitement du climat et du vivant. Voici un panorama de leurs revendications.
Alors que le Forum mondial de l'eau s'ouvre ce mardi à Dakar, en Ukraine, au Yémen ou encore au Nigeria, les populations civiles vivant dans des zones de conflit pâtissent d’un manque d’eau, dont les conséquences multiples s’ajoutent à celles de la guerre.
Il y a quelques mois, paraissait aux éditions Amsterdam l’essai Terre et capital. Son auteur, le docteur et enseignant en philosophie Paul Guillibert, y mène une critique écologique du capitalisme depuis une histoire environnementale de la pensée marxiste. Guillibert invite ainsi, avec d’autres, à « abandonner les vieilles oppositions mal construites » : plus rien ne justifie d’opposer la défense du monde du travail à celle de l’environnement et des non-humains.
Près de 50 000 hectares de forêt ont déjà brûlé en France en 2022, un chiffre jamais atteint depuis 2006. La monoculture de résineux est mise en cause.
En pleine réunion gouvernementale rediffusée en direct à la télévision, Vladimir Poutine a souhaité adresser un message à l'Occident et à tous les Russes habitant dans cette région. En effet, alors que le gouvernement se réunissait pour discuter des mesures de soutien économique en réponse aux sanctions occidentales contre la Russie, le président a accusé les Russes vivant en Europe ou aux États-Unis d'être des traîtres. Il a affirmé que l'Occident tentait de les utiliser comme une "cinquième colonne" pour détruire la Russie.
"Les déclarations selon lesquelles la Russie ne peut remplir ses obligations concernant sa dette publique ne correspondent pas à la réalité", a insisté le ministère russe des Finances, avant d'ajouter que "le gel des comptes en devises de la Banque de Russie et du gouvernement peut être vu comme le désir de pays étrangers de provoquer un défaut artificiel".
Dans "Primauté du vivant. Essai sur le pensable" co-écrit avec Sophie Swaton , Dominique Bourg nous invite à repenser notre relation à la nature et au vivant pour ne plus les considérer comme "une matière première à transformer".
à l'invitation du philosophe Jérôme Lèbre. "La modernité occidentale a décidé que les Vivants n'avaient plus de valeur... de quoi est-il question aujourd'hui ? - de tenter de déconstruire des chaînes d'addictions artificielles, presque nécrophiles, à tout le moins mortifères, générées par une modernité occidentale qui a oublié son lien organique, rhizomatique, avec le reste du vivant."
Ouvrir son robinet et se servir un verre d'eau, prendre une douche, ou encore laver son linge… Des gestes anodins du quotidien dans les pays développés. Et si un jour on ne pouvait plus le faire aussi facilement ? Depuis le début du siècle, les organisations mondiales alertent : la majeure partie de la population mondiale sera soumise à une pénurie d’eau d’ici quelques années, en raison de l’accroissement démographique, mais surtout du réchauffement climatique, qui perturbe le cycle de l’eau. Cette ressource essentielle pour le monde vivant pourrait-elle venir à manquer ? Dans le cadre de son dossier "C’est pour demain", La Libre dresse un état des lieux.
Les politiques qui décident des Plans de relance ont-ils une réflexion philosophique sur les raisons profondes des crises sanitaire et climatique ? Et si à la racine, on trouvait l'espèce humaine qui a cessé d'octroyer une âme à chaque élément de la nature ? Nous sommes de la nature, pas à côté d'elle. Et si la cause de ces crises résidait dans notre atrophie spirituelle ? L'auteur nous propose de redevenir des animistes 2.0 et de concevoir une économie féminine, consciente et animiste.
Tandis que le climat se réchauffe à un rythme sans précédent, la biodiversité s’appauvrit plus rapidement que jamais dans l’histoire de l’humanité. Et ce déclin menace nos conditions de vie. Pourtant, on n’en parle si peu. Comme si la “nature” nous était extérieure. Alors que la biodiversité, c’est le tissu vivant de notre planète, l’humain en fait évidemment partie.
Des immenses défis que connaît la planète aujourd’hui, le dérèglement climatique est toujours présenté comme le premier à relever. Une erreur d’appréciation selon Vincent Bretagnolle, directeur de recherche au CNRS-Centre d’Etudes Biologiques de Chizé et coordinateur du rapport Ecobiose sur le rôle de la biodiversité en Nouvelle-Aquitaine. L’enjeu premier, c’est la biodiversité. Explications.
Des scientifiques ont fixé 9 limites planétaires à ne pas dépasser pour conserver la viabilité du système terre pour toutes les espèces vivantes.
Que nous arrive-t-il ? Alors que des élections présidentielle et législatives se profilent, alors que les scientifiques ne cessent de nous alerter sur l’urgence climatique, sur l’effondrement du vivant, le travail médiatique n’est pas à la hauteur des enjeux.
Le philosophe Olivier Remaud donne une autre perspective sur les icebergs dans son dernier livre Penser comme un iceberg (Actes Sud). Son travail sur ce qui se révèle être bien plus que des simples blocs de glace à la dérive, conduit à repenser ce qu’est le vivant et les différentes échelles d’interactions existantes dans la nature entre les écosystèmes et ceux qui les habitent.

2021

Nous ne sommes pas seuls. Politique des soulèvements terrestres, Léna Balaud et Antoine Chopot,
Cyril Dion, le réalisateur du documentaire Animal – en salle depuis le 1er décembre – raconte à Amandine Lepoutre, présidente du think tank Thinkers & Doers, son engagement contre la sixième extinction de masse. Le militant écologiste appelle les décideurs économiques et politiques à penser leurs engagements au prisme du vivant. Pour durer.
David Graeber. Son histoire de la dette, donc du capitalisme, n'a pas seulement bouleversé ma vision du monde; elle l'a remise à l'endroit. Il n'est tout simplement pas possible de comprendre le monde actuel tant qu'on n'a pas saisi, entériné, incorporé le contenu de son essai DETTE, 5000 ans d'histoire. Eh bien, Au commencement était.. va encore plus loin dans le passé de l'humanité et remet en question la quasi totalité de nos racines en tant qu'espèce vivante.
Mis au point en 2020 par une équipe américaine à partir de cellules d’embryons de grenouilles, les xénobots viennent de franchir une étape supplémentaire : l’autoréplication. Une forme de reproduction encore jamais observée chez les animaux ni les plantes.
Il y a quelques mois, des chercheurs annonçaient avoir créé de petits « robots vivants » à partir de cellules de grenouilles. Ces derniers étaient alors capables d’effectuer des tâches programmables. Désormais, ces « xénobots » aux allures de Pac-Mac seraient également capables de se répliquer.
Même les pesticides « bio » ont un impact sur l’évolution des espèces des alentours. Selon une étude réalisée en Belgique sur de minuscules crustacés vivant dans des étangs à proximité des champs, ces petites bêtes s’adaptent différemment, tout dépendant du type de produit utilisé par les fermiers.
la montée des eaux liée au changement climatique concerne 80% des Seychellois vivant en bord de mer, mais également les installations touristiques. Préserver la faune et la flore de cette menace imminente est devenu une priorité pour les autorités de ce micro-état insulaire.
Les plantes et les animaux ont longtemps été considérés dans les sociétés occidentales comme des matières premières à transformer. Ce paradigme, responsable de la crise environnementale actuelle est doucement en train de changer. Les dernières recherches scientifiques combinées au renouveau de l'intérêt pour les conceptions du monde des peuples premiers nous amènent à repenser notre place dans cet écosystème.
Pour «l’Animal et la Mort», l’anthropologue a enquêté en France sur les rapports entre chasse et protection du vivant. Entretien.
Nous le savons, le réchauffement climatique pourrait avoir, à terme, des conséquences désastreuses pour notre planète et les espèces vivantes qui y évoluent. Mais ne serait-ce pas déjà le cas ? Et notamment en ce qui concerne les glaciers à travers le monde ?
C’est l’avertissement lancé par James Lovelock, dans un article qu’il vient de publier dans The Guardian. Lovelock est un scientifique et écologiste britannique indépendant, à l’origine de l’hypothèse biogéochimique (ou « hypothèse Gaïa »). Cette hypothèse controversée, établie en 1970, soutient que notre planète serait un être vivant, une sorte de superorganisme chargé d’autoréguler ses composants pour favoriser la vie.
De grands pans du vivant disparaissent jour après jour. la crise de la biodiversité est en cours...Mais que cela signifie-t-il vraiment, et en quoi cela nous concerne-t-il tous ? un constat indubitable : la perte de biodiversité met en péril nos sociétés. Face à un futur plus instable, plus incertain, c’est notre résilience collective qui est remise en question....
À travers cinq espèces, le philosophe de terrain australien Thom van Dooren propose une plongée au coeur des vies des oiseaux qui subissent les effets de nos modes de vie destructeurs. Cette étude pédagogique et sensible explore tout ce qui est perdu lorsqu’une forme de vie disparaît du monde – et comment les humains y sont impliqués en retour. Un des fondateurs du champ émergent des « études de l’extinction », Thom van Dooren met les réflexions éthiques en discussion avec les sciences naturelles, déployant ainsi une approche intime de la perte, et de ce que signifie le fait de survivre aux portes de l’oubli.
Nouveaux adhérents, label bio, circuits courts... Réunies le 2 octobre à Marseille, les Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap) ont dressé le bilan de leurs vingt années d’existence en France.
En juin 2019, Étienne Davodeau entreprend, à pied et sac au dos, un périple de 800 km, entre la grotte de Pech Merle et Bure. Des peintures rupestres, trésors de l'humanité encore protégés aux déchets nucléaires enfouis dans le sous-sol, malheur annoncé pour les espèces vivantes.
La forêt nous entoure, mais nous ne la connaissons plus. Car la crise écologique est aussi une crise dans notre rapport au vivant. Savoir lire une forêt est essentiel. Pour retrouver un lien direct avec elle, le forestier Daniel Pons nous a guidés à travers la montagne.
S’inspirer du vivant pour réparer notre système, dépendant du non-renouvelable ? C’est ce à quoi invite l’ingénieur agronome et écrivain Gauthier Chapelle. L’entraide qui se tisse entre arbres et champignons est une source d’inspiration.
Des forêts aux cheptels bovins, le vivant tend à être de plus en plus uniformisé, afin de maximiser la rentabilité à court terme. Or, en détruisant une biodiversité autrefois très riche, l’être humain menace la sécurité de son alimentation.
La décroissance fait l’objet d’un très grand nombre de définitions dans la littérature économique, toutes centrées sur l’idée d’une réduction de la production et de la consommation pour répondre aux grandes crises environnementales actuelles et à venir. Parmi ces définitions, celle apportée par l’anthropologue Jason Hickel est particulièrement intéressante puisqu’elle introduit l’idée d’une organisation de cette réduction, intégrant le lien étroit entre environnement et inégalités : «La décroissance est une réduction planifiée de l’utilisation de l’énergie et des ressources visant à rétablir l’équilibre entre l’économie et le monde du vivant, de manière à réduire les inégalités et à améliorer le bien-être de l’Homme».
Qu'est-ce que la vie et quel rôle y jouons-nous ? Notre culture héritée des Lumières, tout comme la biologie conventionnelle, ont jusque récemment évité de s'intéresser à la vie dans sa puissance créatrice et signifiante.
Dans une étude publiée par la revue « Nature », une résurgence de la maladie pourrait survenir chez des patients infectés lors d’une précédente épidémie.
Dans la plupart des États, les animaux et les écosystèmes naturels restent généralement soumis au « régime des choses ».Or cette manière de les appréhender juridiquement constitue un échec, la sixième extinction de masse étant à l’œuvre. À l’ère de l’anthropocène, les humains ne peuvent plus se permettre d’agir comme s’ils étaient les seuls habitants d’une planète aux ressources inépuisables.
La végétalisation de la ville et sa biodiversité sont indispensables pour rendre les cités de demain plus vivantes et, par là, plus vivables. Mais si la plupart des collectivités ont intégré cette réflexion, les actions ne suivent pas toujours. Plaidoyer pour un véritable « urbanisme écosystémique ».
Alors que tous les spécialistes sonnent l'alarme sur l'effondrement en cours de la biodiversité, l'ADN environnemental ou eADN et sa technologie proposent de répertorier de manière hyper efficace les traces du vivant. Une technique promise à un bel avenir.
L’Union internationale pour la conservation de la nature tient son congrès mondial du 3 au 11 septembre à Marseille. Les acteurs de la préservation de la biodiversité se retrouveront pour accorder leurs voix et tenter de peser sur les décideurs politiques et économiques. Le but : interrompre le processus d’effondrement du vivant.
Des équipes de sauveteurs cherchaient des survivants dimanche en Haïti au lendemain d’un séisme de magnitude 7,2, dont le bilan s’est alourdi dimanche, atteignant 724 morts et plus de 2800 blessés enregistrés, selon les services de protection civile du pays.
Les technologies et la science structurent notre rapport au monde, en le divisant en deux ensembles pas du tout égaux: nature vs. culture. Mais est-il possible de penser autrement? Entretien avec Nathalie Grandjean.
Un demi-siècle après le début de la résistance à l’extension du camp militaire du Larzac, la lutte y est toujours vivante. Le système de gestion des fermes et terres agricoles qui y règne mêle décisions collectives et valorisation de l’usage contre la propriété privée. Il attire des nouvelles générations prêtes à reprendre le flambeau.
La transition agro-écologique est nécessaire, mais les pratiques pour verdir l’agriculture sont multiples, soutient le mouvement Pour une agriculture du vivant. Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l’Agriculture, ses membres exigent la reconnaissance de l’Indice de Régénération comme voie d’accès à l’éco-régime dans le cadre de la future PAC.
Les architectes peuvent-ils construire tout en préservant les milieux vivants ? Interrogeant la notion de biodiversité urbaine, Léa Mosconi observe la manière dont plusieurs architectes s’y confrontent dans le cadre d’expositions et projets récents.
Année après année, les études scientifiques semblent condamnées à écrire la chronique de la sixième extinction de masse : dépérissement du vivant, disparition des espèces, surexploitation des ressources, dégradation des milieux naturels. Les écosystèmes, qui fournissent des services indispensables à notre existence, déclinent à un rythme inédit, sur fond de crise climatique.
Fort de leur présence sur Terre depuis plus de 400 millions d’années, de leur diversité, de leur adaptabilité et de leur abondance, les insectes constituent une réussite biologique sans précédent et une composante essentielle à la vie sur notre planète. Aujourd’hui, un organisme vivant sur deux et 3 animaux sur 4 appartiennent à leur ordre.
En France, la production de lumière artificielle a quasiment doublé en vingt ans. La pollution lumineuse devient un problème sérieux qui concerne l’ensemble du vivant. Médecins, scientifiques, biologistes, astronomes tirent la sonnette d’alarme pour faire valoir les bienfaits de la nuit. La lutte pour l’obscurité est devenue essentielle mais s’oppose à des traditions millénaires de culte de la lumière.
La biodiversité de cette région d’exception est gravement menacée. Le changement climatique y est plus rapide et l’impact des activités humaines plus fort qu’ailleurs avec pour conséquence directe, selon le rapport « Méditerranée Vivante », l’effondrement de sa biodiversité. Près de 30 ans après les engagements du Sommet de Rio, et malgré des lueurs d’espoir liées aux nombreux efforts de conservation, les résultats présentés dans le rapport sont sans appel...
Faut-il mettre la forêt sous cloche pour la conserver ? Déplacer des populations pour créer des aires protégées ? Interdire certaines pratiques traditionnelles de chasse ou de culture sur des terres coutumières ? Armer des écogardes pour faire respecter les règles ? Si la sanctuarisation d’espaces naturels est envisagée comme rempart à la sixième extinction de masse du vivant, elle n’est pas sans poser des questions complexes. Les zones riches en biodiversité, susceptibles d’obtenir un statut spécial de protection, sont précisément celles où vivent des peuples autochtones. Pourtant, cette relation millénaire continue de faire l’objet de vives discussions.
Antoine Chopot et Léna Balaud nous parlent de leur livre « Nous ne sommes pas seuls », dans lequel il est question de luttes, de balbuzards, de plantes envahissantes, de forestières et de forestiers attentifs, de micro-organismes redoutables, de gilets jaunes, d’amarantes et des multiples façons de faire alliance entre vivants pour résister aux forces mortifères du capitalisme.
Dans son premier essai, Vers une école éco-logique (Le Bord de L’eau, février 2021), Daniel Curnier, enseignant et docteur en sciences de l’environnement de l’Université de Lausanne, dénonce une institution scolaire qu’il juge coupable d’entretenir un rapport au vivant marqué par l’anthropomorphisme et pose les jalons d’un nouveau modèle éducatif susceptible d’impulser un vrai changement de paradigme face à l’urgence climatique.
Même si la logique du vivant est complexe, difficile à appréhender, et souvent indésirable, elle offre un fil conducteur qui permet de relier des éléments apparemment distincts. Sans être biologiste, même si nous peinons à le définir, nous pouvons constater que le vivant possède une logique intrinsèque. Chaque être vivant maintient un équilibre, un équilibre entre différentes forces, une « homéostasie ». Le vivant est complexe, et sa logique nous échappe… elle nous désintéresse....
« L’ultime finalité du capitalisme, c’est de faire de chaque pan de la nature et de tous les êtres vivants des variables d’ajustement incluses dans son économie politique, quitte à mettre en cause la vie sur Terre jusqu’à la dernière seconde. »
C’est l’une des théories privilégiées des experts mandatés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS): le coronavirus, qui a fait plus de 2,93 millions de morts selon un décompte de l'AFP arrêté lundi, aurait été transmis à l’homme par un animal sauvage.
Gamètes, cellules souches, ovocytes… On fabrique des objets vivants par millions comme l’on produit des objets inertes, de manière standardisée et industrielle. Le tout sans réelle prise de recul. C’est ce que décrit la sociologue Céline Lafontaine dans Bio-objets, les nouvelles frontières du vivant
À l’heure où l’on s’inquiète de l’avenir de la biodiversité, de nouvelles formes de vie éclosent chaque jour dans les laboratoires du monde globalisé. À mi-chemin entre le biologique et l’artificiel, les bio-objets sont les descendants des technologies in vitro qui ont permis de cultiver des cellules et des tissus vivants. Dotés d’une très grande plasticité, ils peuvent être congelés, modifiés, transplantés, transportés et échangés. En quoi leur production croissante transforme notre rapport au vivant et à l’identité corporelle ? Quelles implications matérielles, économiques, sociales et culturelles sous-tendent leur prolifération ? À partir d’exemples tirés de la médecine reproductive, du génie génétique et d’une enquête menée auprès de chercheurs en bio-impression, ce livre fascinant analyse les imaginaires scientifiques, les pratiques et les espoirs mirobolants que soulève la production d’objets-vivants. Il rend visibles les ressorts épistémologiques, industriels et éthiques de ce qui est devenu une vérita
Biorégion, Biorégion… voilà ce que serait le nouveau mantra. Depuis les mouvements de l’alternative radicale jusqu’à l’environnementalisme gestionnaire, depuis les mondes de la recherche jusqu’aux …
Les engrais azotés de synthèse sont une menace peu connue mais aussi grave que le réchauffement climatique ou l’effondrement de la biodiversité ! Claude Aubert, fondateur de Terre vivante et ingénieur agronome, pionnier de l’agriculture bio en France, vient de sortir un livre coup de poing « Les apprentis sorciers de l’azote, la face cachée des engrais chimiques ». Il explique, alerte, et propose des solutions pour supprimer l’excès d’azote dans l’agriculture et dans notre alimentation.
Agriculture et préservation des équilibres du vivant ne s’opposent pas, bien au contraire. C’est ce que démontre l’ornithologue-naturaliste Sébastien Blache sur l’exploitation familiale du Grand Laval, qu’il a reprise en polyculture élevage.
Au cours de sa longue existence, notre planète a connu plusieurs crises majeures, qui, à chaque fois, ont transformé en profondeur le vivant et entraîné l’extinction de la majorité des espèces. Les crises de la biodiversité avancent masquées, en silence. Aujourd’hui, tout laisse à penser que nous sommes à l’aube d’une sixième extinction qui arrive à une vitesse foudroyante : on estime que 500 000 à un million d’espèces sont en train de décliner et que d’ici quelques décennies elles pourraient s’éteindre. L’homme et sa consommation sans cesse croissante d’espace et d’énergie en est la première cause.
Dans quelle case de l’échiquier ranger Extinction Rebellion (XR), ce mouvement social qui perturbe le théâtre politique habituel et brouille les clivages idéologiques dominants ? Le lecteur trouvera ici une brève introduction à XR Belgium.

2020

Alors que les conditions de survie de l’humanité sont en jeu, nous avons besoin d’enclencher une nouvelle ère dépassant les systèmes extractifs dominants et faisant de l’économie le moteur d’une nouvelle relation entre la Terre et l’humain. Aujourd’hui, une multitude de pratiques nouvelles montre que l’économie peut respecter les capacités régénératrices des ressources naturelles tout en permettant l’innovation et l’évolution humaine ; que l’humain peut devenir co-créateur, avec toutes les espèces vivantes, des équilibres planétaires et constructeur de son équilibre social.
Dans la continuité des OGM, le forçage génétique et la technique du « ciseau génétique » CRISPR-Cas9 permettent d’éditer le vivant de manière simple et rapide. Céline Lafontaine met en garde contre cette industrialisation de l’édition génomique qui menace nos écosystèmes et dont les risques demeurent largement inconnus.
Sommaire – système Terre et analyse des risques systémiques
Où en sommes-nous aujourd’hui avec les armes de la contestation sociale? Quelles sont l’actualité et les limites de l’action directe non-violente? Ma tentative d’y répondre en trois moments. (1) Rappel théorique des notions et enjeux de la lutte nonviolente. (2) Présentation sommaire d’Extinction Rebellion (XR), illustrée par trois actions de XR Belgium. (3) Discussion critique de ce mode de contestation sociale.
comment expliquer le fait que la richesse en espèces animales et végétales est plus grande dans les tropiques, les oiseaux plus colorés, mais plus petits et la végétation plus dense et productive ? La température, qui varie considérablement des pôles aux tropiques, est un facteur clé pour expliquer ces patrons. Elle a des effets immédiats et différés sur tous les niveaux d’organisation du monde vivant : de la cellule à la communauté d’espèces,
« Je peux arrêter d’acheter. Mais si ensemble, nous les empêchions de vendre ? » Un nouveau collectif, la Ronce, compte bien riposter à la destruction du vivant par les multinationales via des « gestes simples et peu risqués », des « actions décentralisées, simultanées, pertinentes, faciles ». La première action est prévue le 14 octobre.
Où en sommes-nous aujourd’hui avec les armes de la contestation sociale? Quelles sont l'actualité et les limites de l'action directe nonviolente?
Alors qu'une association suisse lance un appel pour donner une personnalité juridique au fleuve Rhône, Valérie Cabanes, juriste internationaliste et essayiste, nous explique l'intérêt qu'il existe à donner des droits à la nature.
Le forçage génétique est un des derniers avatars des biotechnologies modernes. Il utilise des techniques connues, comme la transgenèse ou Crispr/Cas9 mais sa finalité est radicalement différente des OGM que nous avons connus jusqu’à présent. Son but est simple : permettre la diffusion d’une caractéristique à la totalité de la descendance. Il s’agit donc d’un projet hégémonique.
Isabelle Stengers considère, dans un entretien au « Monde », que la crise sanitaire a révélé l’incapacité du pouvoir politique et des « experts » à sortir de l’idéalisme de la croissance et à penser la réalité qui nous attend.
Entendre cette clameur des vivants qui habitent avec nous la Terre est devenu une affaire de vie ou de mort. Tel est le sens des « propositions pour un retour sur Terre » : engager une politique qui viendrait se substituer à celle de la croissance et de la consommation infinies pour ouvrir la voie d'un habiter terrestre, viable et fraternel.
Tan­dis que la des­truc­tion de l’ha­bi­tat d’in­nom­brables espèces vivantes et de ces espèces elles-mêmes s’in­ten­si­fie au niveau mon­dial, la pré­sente pan­dé­mie de coro­na­vi­rus pour­rait n’être que le début d’une ère de pan­dé­mies inter­na­tio­nales.
Imaginez cette fable : une espèce fait sécession. Elle déclare que les dix millions d’autres espèces de la Terre, ses parentes, sont de la “nature”. À savoir : non pas des êtres mais des choses, non pas des acteurs mais le décor, des ressources à portée de main. Une espèce d’un côté, dix millions de l’autre, et pourtant une seule famille, un seul monde. Cette fiction est notre héritage. Sa violence a contribué aux bouleversements écologiques. C’est pourquoi nous avons une bataille culturelle à mener quant à l'importance à restituer au vivant. Ce livre entend y jeter ses forces.

2019

l’annonce de la disparition d’espèces peu emblématiques offre-t-elle l’opportunité de réfléchir à la signification de la biodiversité entomologique. Les insectes sont à cet égard très édifiants : cette classe d’invertébrés représenterait en effet à elle seule plus de 64 % des espèces vivantes. Présents dans presque tous les milieux (y compris nos villes), de tailles et de mœurs très différentes, les insectes ont dans nos cultures des statuts très contrastés.
Émilie Gaillard travaille depuis vingt ans sur le droit des générations futures. Selon elle, ce concept juridique est un outil indispensable pour induire les changements de paradigmes nécessaires à la préservation de l’environnement et des populations sur le temps long.
Au moins trente-quatre personnes sont mortes et 300 disparues dans la tragédie, selon le dernier bilan des autorités de l’Etat du Minas Gerais. Le barrage avait été inspecté le 10 janvier.

2018

Et la doter d’une personnalité juridique, pour la protéger, comme l’a fait la Nouvelle-Zélande avec l’un de ses fleuves ? Tandis que les droits des fleuves, montagnes et forêts victimes de destructions causées par l’homme et le dérèglement climatique sont réévalués partout dans le monde, l’association La Seine n’est pas à vendre étudie la possibilité de doter la Seine d’une personnalité juridique pour mieux la protéger. Nous en avons discuté avec Thierry Paquot, philosophe de l’urbain, qui s’inquiète des destructions irréversibles causées par l’urbanisation à l’échelle planétaire, et Valérie Cabanes, juriste en droit international et représentante en Europe de l’Alliance mondiale pour les droits de la nature,
Des chercheurs ont compilé 15 ans d’études sur la biodiversité. Résultat : les solutions sont connues mais la crise vient d’un déficit de décision politique.

2017

2016

1995

L’association Planète-Vie favorise une meilleure analyse des rapports entre l’Homme et le monde vivant.