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2022

Le climatologue et membre du GIEC Jean-Pascal van Ypersele est sans appel: sans réaction, on se dirige tout droit vers le scénario du pire.
Des pluies diluviennes au Japon, une vague de chaleur record en Italie, un nouvel épisode de sécheresse dans l'ouest des États-Unis… Comme en 2021, le début de l'été dans l'hémisphère Nord est marqué par plusieurs événements météorologiques extrêmes. Et avec eux revient inlassablement la même question : dans quelle mesure le réchauffement climatique en est-il responsable ?
La hausse des températures provoque la fonte des glaces et bouleverse profondément la nature et la vie des hommes.
Dans un rapport publié le 4 avril 2022, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a une nouvelle fois appelé à une baisse radicale de la consommation et de la production des énergies fossiles, pour atteindre l’objectif fixé par l’accord de Paris sur le climat adopté en 2015 (1). Wolfgang Cramer est directeur de recherche au CNRS, à l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale. Il a coordonné l’un des chapitres du second volet du sixième rapport d’évaluation du GIEC (2), et il a répondu aux questions de Monaco Hebdo.
L’équilibre du climat terrestre pourrait basculer soudainement vers un climat nouveau. Des changements tels que par exemple la mort des forêts tropicales pourraient accélérer le réchauffement. Si la chaleur ou la sécheresse ont raison des forêts, cela provoquerait la libération de carbone contenu dans les arbres et le sol et augmenterait instantanément l’effet de serre. Les dominos climatiques par Spratt et Dunlop
A mesure que les conséquences du changement climatique se font sentir, se dessine la figure d’un monde de moins en moins vivable. Si l’on peut ajouter des couches pour se protéger des grands froids, lorsque la chaleur devient insupportable, nous n’avons que notre peau à retirer. Mais jusqu’où et pour qui le climat peut-il devenir impropre à la vie humaine ? Selon une étude, il est possible qu’en ce siècle plus de 3 milliards de personnes soient exposées à un climat inhabitable.
Ce soir sur QG, Aude Lancelin reçoit François Gemenne, membre du GIEC, spécialiste en géopolitique du réchauffement climatique, pour un grand entretien choc. Alors qu’un fort épisode de canicule frappe la métropole, les prévisions pessimistes des derniers rapports du GIEC semblent de plus en plus concrètes.
Une vague de chaleur inhabituellement précoce et intense se propage de l’Afrique du Nord à l’Europe. Près d’un tiers de la population des États-Unis subit actuellement des vagues de chaleur. Bien que ce ne soit que la mi-juin, les températures sont plus typiques de celles observées en juillet ou en août. Les épisodes en cours font suite à une vague de chaleur prolongée en Inde et au Pakistan en mars et avril. En raison du changement climatique, les vagues de chaleur commencent plus tôt et deviennent plus fréquentes et plus sévères en raison de concentrations record de gaz à effet de serre piégeant la chaleur.
La disparition d’un journaliste et d’un chercheur rappelle les menaces qui pèsent sur le « poumon » de la planète et les populations isolées qui y vivent, entre l’orpaillage, l’agriculture agressive, le narcotrafic et la vision « développementaliste » du président Bolsonaro.
D’ici 2050, les canicules risquent d’être multipliées par deux. Conséquences : récoltes desséchées, feux de forêt en hausse... « Le déni de gravité n’est plus une option », dit un climatologue.
Alors que la France s’apprête à supporter une vague de chaleur sans précédent pour un mois de juin, l’économiste Maxime Combes a appelé, dans un billet publié sur son blog Mediapart, à nommer cet épisode « canicule TotalÉnergies no 1 ».
Un nouvel article évalue à quel moment le dépassement des objectifs 1,5°C et 2°C sera engagé malgré un arrêt des émissions anthropiques impactant le climat. L’étude montre que nous sommes déjà engagés à atteindre à court terme un pic de réchauffement supérieur à 1,5°C, avec une probabilité de 42 %, même si les émissions de CO2 tombaient dès maintenant à zéro. Un arrêt brutal des émissions permettrait cependant de ramener la température sous 1,5°C à plus long terme.
L'île de Madagascar, autrefois verdoyante et luxuriante, est en train de devenir un désert "rouge". L'île est confrontée à une grave crise alimentaire, considérée comme la première famine due au changement climatique au monde.
"Il n'est pas acceptable de dire que nous vivons des temps difficiles" pour justifier l'inaction car "le changement climatique n'est pas une question que nous pouvons repousser à plus tard," a martelé en ouvrant les pourparlers la Mexicaine Patricia Espinosa, patronne sortante de l'ONU-climat.
Selon une agence américaine, le niveau de dioxyde ce carbone dans l’air est 50% plus élevé qu’avant l’ère industrielle. Un sombre record. La concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint en mai un niveau 50 % plus élevé que durant l’ère préindustrielle, et jamais vu sur Terre depuis environ 4 millions d’années, a alerté vendredi l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). Le réchauffement climatique causé par les humains, notamment via la production d’électricité à l’aide d’énergies fossiles, les transports, la production de ciment ou encore la déforestation, est le responsable clair de ce nouveau plus haut, a souligné l’agence américaine.
Les activités humaines ont un impact sur la Terre. Nos émissions incontrôlées de gaz à effet de serre poussent notre climat vers une limite que nous ne devrions pas avoir envie de franchir, nous préviennent aujourd'hui des chercheurs. Au-delà de cette limite, ce serait le chaos. Et notre Planète deviendrait définitivement inhabitable.
"Le GIEC nous dit : "il nous reste 3 ans" mais en fait en réalité il nous reste pas 3 ans, il nous reste 0 année, il faut agir maintenant. Il faudrait qu'il y ait toutes les énergies, tous les cerveaux, tous les scientifiques qui se mettent sur le coup et qu'on y aille ! C'est ça véritablement l'enjeu qu'il faut qu'on comprenne en France et dans le monde."
Il s’est avéré que l’île perdait des gaz à effet de serre à un rythme alarmant. En fait, l’air s’échappant du sol contenait 100 fois plus de méthane et 25 fois plus de dioxyde de carbone, les deux gaz à effet de serre de loin les plus dévastateurs pour l’environnement.
Dans cette vidéo, je vous parle du fonctionnement de la vie dans les océans et en particulier des limites que rencontrent le développement du phytoplancton. Après une explication des grands mécanismes qui fixent la fertilité dans les océans, je vous parle plus particulièrement de l'expédition océanographique Tonga. Vous présenter ces travaux me permet de toucher quelques mots de l'importance de la recherche sur ces enjeux et d'une idée de géoingénierie: la fertilisation de l'océan par du fer.
Les entreprises pétrolières sont tenues de respecter certains engagements dans le cadre des Accords de Paris. Une récente étude collaborative montre que ce n’est pas du tout le cas. Comme les constructeurs automobiles, les compagnies pétrolières peinent à respecter leurs engagements écologiques. C’est ce que montre l’étude Big Oil Reality Check, en référence au nom américain du lobby pétrolier. Pour cela, Oil Change International a ainsi travaillé avec 35 entreprises mondiales.
L'Afrique a été frappée par 14 sécheresses extrêmes rien qu'au cours des deux dernières années, soit bien plus que tout autre continent, et les Nations unies préviennent que quelque 20 millions de personnes sont menacées en Afrique de l'Est cette année, après un nouvel épisode de sécheresse.
Des militants écologistes ont bloqué ce mercredi l'assemblée générale de TotalÉnergies qui veut construire le plus grand oléoduc chauffé du monde.
Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a estimé mercredi, lors de l'assemblée générale du groupe, que l'objectif d'une baisse de 30% de la consommation de produits pétroliers d'ici dix ans, tel qu'envisagé par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), n'était pas tenable.
La major française TotalEnergies est impliquée dans 22 « bombes carbone » dont quatre n’étaient pas en développement en 2021, selon l’ONG Reclaim Finance
Le dernier rapport du groupe de travail du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) nous donne jusqu’en 2030 pour arrêter le réchauffement climatique à 1,5°C. Le rapport propose plusieurs étapes essentielles pour atteindre cet objectif. Les étapes sont :
Depuis le début du mois de mars, l’Inde et le Pakistan étouffent sous une vague de chaleur prolongée inédite. Selon une étude (en anglais) conduite par le World Weather Attribution, le changement climatique l’aurait rendu trente fois plus probable. Pour quantifier l’effet de celui-ci, une équipe internationale de vingt-neuf chercheurs a analysé des données météorologiques et des simulations informatiques, afin de comparer le climat tel qu’il est aujourd’hui — soit 1,2 °C plus chaud qu’à la fin des années 1800, avec le climat antérieur à cette période.
Une nouvelle étude du World Weather Attribution, qui travaille sur l’attribution des événements climatiques extrêmes, estime que l’épisode de fournaise dans le sous-continent indien «aurait été extraordinairement rare» dans le passé.
La France a battu un record de période de chaleur au printemps avec désormais 40 jours consécutifs au-dessus des normales saisonnières.
À quel point va-t-on manquer d’eau ? Alors qu’en 1974 déjà, René Dumont, candidat à la présidentielle, nous alertait. La question est plus que jamais d’actualité. Les années se suivent et commencent dangereusement à se ressembler. Les températures atteignent des records historiques pour la saison et la sécheresse sévit en France depuis des mois. Début mai, 15 départements avaient déjà mis en place des restrictions d’eau face à la sécheresse. Les spécialistes alertent sur le fait que nous allons commencer l’été avec des réserves d’eau très basses. Alors comment s’adapter face au manque d’eau ? Comment préparer l’été alors que les scientifiques et les agriculteurs craignent le pire ? Quelles solutions s’offrent à nous pour limiter les dégâts, préserver notre sécurité alimentaire et tenter d’inverser la tendance ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Emma Haziza, hydrologue.
Le réchauffement climatique se fait sentir et les événements extrêmes deviendront plus fréquents. Dans l'émission Tout un monde de la RTS, l'ex-vice-président du GIEC Jean Jouzel appelle à prendre au sérieux les prévisions des scientifiques.
Quatre marqueurs clés du changement climatique ont battu de nouveaux records en 2021, a indiqué mercredi l'ONU, prévenant que le système énergétique mondial conduit l'humanité à la catastrophe. Les concentrations de gaz à effet de serre, l'élévation du niveau de la mer, la température et l'acidification des océans ont tous établi de nouveaux records l'année dernière, a déclaré l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dans son "Etat du climat mondial en 2021".
La France vit un « épisode de chaleur exceptionnel ». L’été sera sec : d’ici là, les nappes ne se rechargeront plus. L’Inde et le Pakistan, eux, suffoquent.
L’Organisation météorologique mondiale (OMM), dans son rapport intitulé « Etat du climat mondial en 2021 » prévient, mercredi 18 mai, que le système énergétique mondial conduit l’humanité à la catastrophe. Quatre marqueurs-clés du changement climatique ont battu de nouveaux records en 2021, mentionne le document : les concentrations de gaz à effet de serre, l’élévation du niveau de la mer, la température et l’acidification des océans. « Notre climat change sous nos yeux », a déclaré le chef de l’OMM, Petteri Taalas.
Exclusive: Nearly half existing facilities will need to close prematurely to limit heating to 1.5C, scientists say
Pour limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C au-dessus des moyennes préindustrielles, nous devons réduire nos consommations d'énergies fossiles. Mais comment faire si la production continue d'augmenter ? Si la production explose, même ? C'est la question que posent les 425 projets colossaux d'extraction pointés du doigt aujourd'hui par des chercheurs. De véritables « bombes à carbone » entre les mains des géants des énergies fossiles !
Une vaste enquête du Guardian révèle que les majors pétrolières et gazières sont en train de développer 195 "bombes à carbone" qui feraient voler en éclats nos objectifs climatiques. Dans le même temps, le think tank Carbon Tracker a passé au crible les politiques climatiques des 15 plus grandes majors pétrolières et gazières. Sans surprise, très peu d'entre elles ont des politiques suffisamment ambitieuses pour atteindre la neutralité carbone et respecter le seuil de 1,5°C de réchauffement.
Frappée de plein fouet par le changement climatique, l'Australie fait face à une "crise d'assurabilité", estiment des chercheurs dans une nouvelle étude. Le prix des assurances des propriétés en zone à risque va exploser les prochaines années, devenant inaccessible pour une grande partie de la population. En pleine campagne électorale, la question climatique est pourtant très peu évoquée. Des candidats indépendants tentent de renverser l'ordre établi pour mettre le sujet en haut des priorités.
Quatre marqueurs clés du changement climatique ont battu de nouveaux records en 2021, a indiqué l'ONU, prévenant que le système énergétique mondial conduit l\'humanité à la catastrophe.
Alors que les gouvernements promettent de lutter contre le changement climatique, l'industrie pétrolière et gazière, elle, continue de lancer des méga-projets d'extraction d'énergies fossiles. C'est ce qu'ont découvert les journalistes d'investigation du Guardian.
Le pays connaît depuis fin avril des chaleurs record, dont l’Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies a estimé qu’elle était « cohérente » avec le changement climatique.
Le pays subit actuellement une vague de chaleur record attribuée au changement climatique. Les températures pourraient atteindre les 50°C par endroit dans les prochains jours.
Des vagues de chaleur inhabituelles frappent l'Inde et le Pakistan depuis deux mois maintenant. Or, la chaleur et le taux d'humidité dépassent désormais le seuil limite de survie des personnes se trouvant à l'extérieur.
L'organisme Corpernicus vient de publier un rapport alarmant sur l'état de la sécheresse en Europe et ses conséquences sur l'agriculture et la production d'énergie.
Oil and gas majors are planning scores of vast projects that threaten to shatter the 1.5C climate goal. If governments do not act, these firms will continue to cash in as the world burns
L'accord de Paris vise à contenir l'augmentation de la température moyenne mondiale nettement en dessous de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels, et si possible à 1,5 degré.
D’après l’Organisation météorologique mondiale, il est extrêmement probable que l’une des cinq prochaines années soit la plus chaude jamais enregistrée, battant l’année record en cours de 2016. La probabilité qu’au moins une des cinq prochaines années dépasse 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels est estimée maintenant de près de 50%.
Il y a une chance sur deux pour que la température mondiale annuelle moyenne soit temporairement supérieure de 1,5°C aux valeurs préindustrielles pendant l'une des cinq prochaines années au moins, a indiqué l'ONU mardi. Un franchissement temporaire de ce seuil sur une année n'est toutefois pas synonyme d'un dépassement durable de ce seuil, au sens où l'entend l'Accord de Paris sur le climat. Cet accord vise à contenir l'augmentation de la température moyenne mondiale nettement en dessous de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels et si possible à 1,5 degré.
La production et la consommation de charbon en Europe ont augmenté en 2021 par rapport à l’année 2020 d’après les dernières données d’Eurostat. Les chiffres sont repartis à la hausse alors qu’une nette diminution était en marche depuis 2019.
1,5 milliard de personnes subissent en ce moment une canicule historique en Inde et au Pakistan dont 10% n’a pas accès à l’eau et où les nappes phréatiques sont menacées d’épuisement. L’été est supposé commencer en Mai et se termine fin Juin pour laisser place à la saison des pluies sauf que ce coup-ci cela a commencé en Mars avec des chaleurs exceptionnelles jamais mesurées en 122 ans.
Le climatologue François Gemenne est devenu très pessimiste quand aux possibilités de l’humanité à ralentir le réchauffement climatique ou face à l’avenir de l’écologie politique.
Extrait
Un rapport de l’ONU récent prévient que le nombre de catastrophes va augmenter à l’avenir. L’humanité aurait notamment des difficultés à estimer l’ampleur de ces catastrophes, un fait que l’on associe à une mauvaise gestion des risques.
Des coupures d'électricité en Inde et au Pakistan ont aggravé, vendredi, les conditions de vie de millions d'habitants, déjà accablés depuis plusieurs semaines par une vague de chaleur record que les experts lient au changement climatique.
La vague de chaleur qui frappe le pays depuis mars dévaste les récoltes et paralyse les grandes villes. Conséquence directe du changement climatique, de telles canicules vont devenir la norme en Inde, alertent les experts.
Une vague de chaleur record s'est abattue sur l'Inde et le Pakistan, provoquant des coupures d'électricité et des pénuries d'eau pour des millions d'habitants qui devraient subir cette fournaise de plus en plus fréquemment à l'avenir, selon des experts du changement climatique.
Ces pays, parmi les plus chauds de la planète, sont un nouvelle fois confrontés à une canicule monstre après des mois de chaleur anormale. Un avant-goût de ce qui attend l’humanité.
Pour Fabio D’Andrea, chercheur au CNRS, les deux pays sont de plus en plus confrontés à des canicules pendant lesquelles les températures atteignent des niveaux qui, il y a quinze ans, étaient très rares sur Terre.
Les changements climatiques liés à un scénario de fortes émissions de CO2 pourraient rendre les cyclones tropicaux puissants deux fois plus fréquents d’ici le milieu du siècle, selon une nouvelle étude publiée dans Science Advances. L’analyse prévoit également que les vitesses maximales du vent associées à ces cyclones pourraient augmenter d’environ 15 %.
L'action humaine sur le climat contribue à de plus en plus de catastrophes dans le monde, prévient l'ONU dans un rapport publié mardi, et dont les auteurs appellent à enrayer cette "spirale d'autodestruction" à laquelle l'humanité fait face.
L'action de l'homme sur le climat contribue à un nombre croissant de catastrophes dans le monde, a alerté mardi l'ONU, appelant à enrayer cette "spirale d'autodestruction" à laquelle l'humanité fait face.
En 2021, 432 catastrophes naturelles ont été enregistrées, selon le rapport du Centre de recherche sur l’épidémiologie des désastres (Cred) de l’UCLouvain, rendu public lundi. C’est une augmentation par rapport à une moyenne annuelle qui se situait à 357 entre 2001 et 2020. Ces événements ont causé 10.492 décès, touché 101,8 millions de personnes et engendré environ 252,1 milliards de dollars de pertes économiques dans le monde.
+44°C en Inde, +50°C au Pakistan... l'Asie du Sud connait une vague de chaleur extrême alors que l'Inde a enregistré son mois de mars le plus chaud depuis 122 ans. Ces températures sont un signe manifeste des impacts du changement climatique. Selon la NASA, cette zone pourrait devenir inhabitable dès 2050 en raison de la chaleur mêlée à l'humidité qui empêche au corps de suer et donc de se refroidir. Un risque que les experts du climat, le GIEC, avaient déjà identifié dans l'un de leurs rapports, et qui commence à se matérialiser.
le rapport 2022 du financement du chaos climatique par les banques. Avec résumé en français.
Températures et précipitations record, sécheresses, incendies… 2021 a été l’année des extrêmes en Europe, selon le nouvel "État du climat" du programme Copernicus. Qui souligne que les émissions de gaz à effet de serre montent toujours.
L’an dernier, l'Europe a été frappée par des inondations, des incendies et la saison estivale a été la plus chaude jamais enregistrée, d'après le rapport de Copernicus publié vendredi, le service européen d'étude du climat. Un bilan qui témoigne de la progression du réchauffement climatique.
Le programme européen Copernicus publie un nouveau rapport qui pointe l’accélération du réchauffement climatique en Europe, au terme d’une année 2021 marquée par des phénomènes météorologiques extrêmes. Interrogé par Public Sénat, le climatologue Robert Vautard évoque les transformations que pourrait connaître l’Europe dans les prochaines années.
Été le plus chaud, inondations record... L’Europe a été marquée par les extrêmes climatiques en 2021, selon le rapport annuel sur l’état du climat de Copernicus.
Pour la première fois depuis 1978, l’étendue de glace flottant autour du continent est passée sous la barre des 2 millions de km2. Gerhard Krinner, chercheur au CNRS, détaille les implications d’une telle fonte.
Iran, Égypte, Yémen, Arabie Saoudite... d'ici 2050 ces zones pourraient devenir invivables pour les êtres humains selon des chercheurs de la NASA. Ils ont pris en compte à la fois l'indice de température de l'air mais aussi l'indice de température du "thermomètre mouillé". Ce dernier est particulièrement important car largement sous-estimé. S'il est trop élevé, l'humidité empêche la transpiration nécessaire pour se refroidir. À plus de 35°C, cela pourrait être fatal.
La banquise en Antarctique a fondu comme jamais depuis 44 ans, alerte une étude publiée dans la revue "Advances in Atmospheric Sciences".
La banquise antarctique a atteint à la fin de l’été austral, en février, son niveau le plus bas depuis 44 ans, selon une étude publiée mardi, alors que l’Antarctique semblait jusqu’à présent mieux résister au changement climatique que l’Arctique.
Les auteurs estiment que le réchauffement climatique peut atteindre 1,9 à 2 °C par rapport à l’ère pré-industrielle si l’ensemble de ces engagements est mis en œuvre sans tarder. Il est en revanche peu probable que les promesses des États parviennent à limiter le changement climatique à 1,5 °C. Si des mesures d’atténuation plus ambitieuses ne sont pas prises d’ici la fin de la décennie, les scientifiques estiment qu’il n’y aurait qu’entre 6 et 10 % de chances de rester sous ce seuil critique du degré et demi de hausse des températures.
Une analyse comprenant plusieurs milliers d’échantillons d’air prélevés dans le monde en 2021 montre que la concentration en méthane a connu une hausse sans précédent. De son côté, le dioxyde de carbone enregistre sa cinquième plus forte hausse depuis le début des mesures systématiques.
Une étude publiée ce vendredi par le département britannique de l’Economie, de l’Énergie et de la Stratégie industrielle (BEIS) a révélé que l’hydrogène est un gaz à effet de serre deux fois plus puissant qu’on ne le pensait auparavant.
La concentration atmosphérique de méthane a atteint un nouveau record, selon la NOAA. En 2021, l’augmentation des niveaux de méthane dans l’atmosphère a été de 17 ppb (parties par milliard), soit la plus grosse augmentation annuelle enregistrée depuis le début des mesures en 1983. En 2020, l’augmentation était de 15 ppb, et constituait déjà un record.
Inspirés des militants d’Extinction Rebellion, les membres de Scientist Rebellion vont s’essayer à la désobéissance civile à l’occasion d’un nouveau rapport du Giec. Leurs actions vont durer toute la semaine dans vingt pays.
La NASA et la National Oceanic and Atmospheric Administration ont révélé que le déséquilibre énergétique de la Terre a doublé depuis 2015. Un processus qui accélère le réchauffement climatique.
Une hausse des températures globales de +2,5°C coûtera deux fois plus cher aux pays du G7 que le Covid-19, selon une étude. Soit 5 milliards de $ par an d’ici 2050.
Quelques jours avant un nouveau rapport du Giec, une étude très alarmante indique que nous pourrions dépasser la barre symbolique des 1,5°C de réchauffement planétaire dans moins de dix ans. En 2021, après un repli des émissions dû à la pandémie de Covid-19, celles-ci sont nettement reparties à la hausse. Une tendance qui semble se poursuivre en ce début d'année, si bien qu'à ce rythme, nous aurons consommé notre budget carbone dans un scénario 1,5°C d'ici 2031.
Le changement climatique apporte à l’Amérique du Sud des sécheresses, d’intensité et de durée croissante. Les températures augmentent. Une nouvelle étude a exploité les données satellite pour comprendre les réponses de la jungle amazonienne à ces changements. Ils ont utilisé les données satellitaires de VOD (vegetation optical depth) qui mesurent bien la biomasse de la forêt (Boulton, Lenton and Boers, Nature).
Avec la fin de l’été austral, l’Antarctique connaît habituellement une chute rapide des températures, pour s’établir aux alentours de -48 °C. Depuis quelques jours, le continent enregistre pourtant des températures record, avec un pic à 40 °C au-dessus des normales de saison les 18 et 19 mars.
+40 °C au-dessus des normales saisonnières. Alors que les températures devraient chuter dans l’Antarctique avec la fin de l’été austral, la région est touchée par une vague de chaleur historique, quasi "impossible" pour les experts. À l’opposé, au pôle Nord, l’Arctique connaît également une hausse anormale du mercure alors que la zone se réchauffe deux à trois fois plus vite que le reste du globe en raison du changement climatique.
Un nouveau signal d’alarme vient d’être tiré quant au réchauffement climatique, s’il en fallait encore un. Les climatologues sont inquiets et médusés par des hausses historiques : les zones antarctiques atteignent 40 degrés Celsius au-dessus de la normale en même temps que les régions du pôle Nord atteignent 30 degrés Celsius au-dessus des niveaux habituels. Ces évènements simultanés pourraient annoncer une dégradation plus rapide et brutale que prévu du climat.
La construction et la mise en service de ces centrales prennent trop de temps, et nous n'avons pas ce temps-là. Par Naomi Oreskes le 1 février 2022 dans Scientific American. L'exercice a donné lieu à de bonnes et de mauvaises nouvelles. La mauvaise nouvelle est qu'il sera très difficile de maintenir l'augmentation de la température en dessous de 2° C et qu'il sera probablement impossible de la maintenir en dessous de 1,5°. La bonne nouvelle est que ce défi peut être relevé si nous mettons en œuvre un large éventail de solutions, dont les plus importantes sont la suppression des subventions aux combustibles fossiles et la fixation d'un prix élevé pour le carbone.
Il y a 32 ans, les scientifiques du Giec l'avaient déjà dit, dans l'indifférence générale: face aux "conséquences très importantes" annoncées du réchauffement de la planète, il faut se pencher "dès maintenant" sur la façon de le combattre. PDF : https://obsant.eu/entrees/20220318giec.pdf
There's no time for complacency, according to Dr. Peter Carter, founder of the Climate Emergency Institute
Les négociations climatiques entre États risquent d’être paralysées par la guerre menée par la Russie. Missions entre chercheurs annulées, passes d’armes entre diplomates… Les premières conséquences sont déjà là.
C’est l’un des rapports scientifiques les plus importants de notre histoire. Le nouveau volet du dernier rapport du GIEC est vertigineux. Même le secrétaire général de l’ONU, qui en a lu, des rapports, le dit : "rien n’est comparable à celui-ci". Pourtant, ce document nous parle de nous, de notre avenir, et même de solutions. C’est la raison pour laquelle cette semaine, je vous propose un format un peu différent avec l’activiste Camille Etienne, pour décrypter ce sixième rapport du GIEC.
As Earth’s climate warms, incidences of extreme heat and humidity are rising, with significant consequences for human health. Climate scientists are tracking a key measure of heat stress that can warn us of harmful conditions.
February 28, 2022. Human-induced climate change is causing dangerous and widespread disruption in nature and affecting the lives of billions of people around the world, despite efforts to reduce the risks. People and ecosystems least able to cope are being hardest hit, said scientists in the latest Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) report, released today.
Le monde doit s’adapter urgemment au changement climatique, alerte le Giec dans un rapport publié le 28 février. Vagues de chaleur, perte des rendements agricoles, pénurie d’eau, inondations : les conséquences seront nombreuses, estime-t-il.
Les pénuries, la paupérisation, les famines et les déplacements forcés de populations causés par le dérèglement du climat ne peuvent que causer des tensions, voire générer des conflits. L’urgence des mesures destinées à lutter contre le réchauffement est aussi un enjeu de paix.
Les effets du réchauffement sont désormais généralisés et souvent irréversibles, alertent les chercheurs. S’adapter aux nouvelles conditions de vie est essentiel, mais le monde sera de plus en plus confronté à des dégâts auxquels il est impossible de remédier.
Les experts climat de l'ONU tirent de nouveau la sonnette d'alarme dans un nouveau rapport dévoilé ce lundi 28 février 2022.
BERLIN, Feb 28 – Human-induced climate change is causing dangerous and widespread disruption in nature and affecting the lives of billions of people around the world, despite efforts to reduce the risks. People and ecosystems least able to cope are being hardest hit, said scientists in the latest Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) report, released today.
The Working Group II contribution to the IPCC Sixth Assessment Report assesses the impacts of climate change, looking at ecosystems, biodiversity, and human communities at global and regional levels. It also reviews vulnerabilities and the capacities and limits of the natural world and human societies to adapt to climate change.
Dans le deuxième volet de son dernier rapport, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat exhorte les dirigeants et citoyens à agir de toute urgence pour ralentir le changement climatique. Après cette publication, la presse occidentale est unanime face au danger, mais observe que “le Giec semble prêcher dans le désert”.
Les scientifiques du Giec publient, lundi, le deuxième volet de leur sixième rapport. Dans ce nouvel opus, ils abordent les effets du changement climatique sur les sociétés humaines et les écosystèmes et rappellent la nécessité de renforcer les moyens de s'y adapter, en multipliant les mesures de réduction des émissions de CO2.
Après le rapport du Groupe de travail I (WGI) en août 2021, le 2ème rapport est enfin sorti ! Alors que le premier rapport traitait de la compréhension physique du système climatique et du changement climatique, ce nouveau rapport (le 2eme sur 3) porte sur les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité des sociétés humaines et des écosystèmes au changement climatique. Comparé aux précédentes versions, ce rapport intègre davantage l’économie et les sciences sociales, et souligne plus clairement le rôle important de la justice sociale dans l’adaptation au changement climatique.
Les impacts de la hausse de la température de la planète sont déjà très visibles sur les écosystèmes et les activités humaines. S’y adapter devient une urgence absolue, affirment les auteurs du rapport du Giec sur l’adaptation publié ce 28 février 2022.
Le second volet du sixième rapport d’évaluation du Giec a été dévoilé ce 28 février. Traitant du thème «  impacts, adaptation et vulnérabilité  », il confirme les prédictions des précédents travaux du groupe d’experts sur l’évolution du climat. Explications avec Wolfgang Cramer, qui en a coordonné l’un des chapitres.
Penser que « le changement climatique, c’est pour les autres » est un biais d’optimisme classique, mais malheureusement aussi une erreur grossière. Il est certes probable que la France souffre moins que le Madagascar ou le Cambodge. Mais nous ne serons pas épargnés, et nous n’y sommes pas préparés. Ou en tous cas, très mal.
Au cours des dernières décennies, le réchauffement de l’Arctique a été beaucoup plus rapide qu’au niveau global. De nombreuses études indiquent que l’Arctique se réchauffe deux fois, voire trois fois plus vite que le reste de la planète en moyenne… Un phénomène connu sous le nom d’Amplification arctique (AA). Une nouvelle analyse utilisant plusieurs ensembles de données d’observation qui couvrent la région arctique montre qu’au cours des 40 dernières années, l’Arctique s’est en fait réchauffé presque quatre fois plus vite que le globe dans son ensemble.
Alors que le réchauffement de la planète s'accélère, 195 pays commencent lundi l'adoption d'un rapport scientifique de référence sur ses impacts dévastateurs, qui peindra sans aucun doute une image sombre de l'avenir auquel l'humanité doit se préparer.
Les enjeux en matière de lutte contre le changement climatique "n'ont jamais été aussi élevés", a insisté lundi Hoesung Lee, président des experts climat de l'ONU, avant le début du processus d'approbation d'un nouveau rapport sur les impacts du réchauffement.
Face à la litanie des catastrophes et à la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’ONU a lancé, lundi, le processus d'adoption d'un nouveau rapport de référence sur les impacts dévastateurs du changement climatique. "Les enjeux n'ont jamais été aussi élevés" a averti le patron des experts climat.
Sous la pression de la France et de l'Allemagne, le nucléaire et le gaz naturel pourront être estampillés investissements « verts » au titre de leur contribution à la lutte climatique. Mais la bataille n'est pas terminée.
Des chercheurs ont identifié plus de 1 800 fuites de méthane entre 2019 et 2020 dans le monde, dont 1 200 attribuées à l’exploitation de pétrole et de gaz.
Les effets du changement climatique sont nombreux et leur multiplication ainsi que leurs conséquences désastreuses sur nos modes de vies, nos aménagements et notre économie suivent une trajectoire aléatoire mais crescendo. Jean-Marc Jancovici, le Réveilleur et François Gémène nous montrent des exemples et nous expliquent leur logique d'apparition. Tout ça avec un p'tit brin d'humour à la VDB
Le texte, critiqué par de nombreuses ONG, doit aider à mobiliser des fonds privés vers des activités réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Il s’inscrit dans l’objectif de neutralité carbone de l’UE en 2050.
La Commission européenne a annoncé mercredi la création d'un label "vert" controversé pour les centrales nucléaires et au gaz, reconnaissant, sous certaines conditions, leur contribution à la lutte contre le changement climatique.
Le gaz émet 30% de CO2 en moins que le pétrole et moitié moins que le charbon; il pollue moins l'air ambiant (moins de soufre et d'oxydes d'azote). Mais il reste une énergie fossile, responsable d'environ 22% des émissions mondiales de CO2 en 2021, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Sa production génère aussi d'importantes fuites de méthane, gaz ultra-réchauffant.
Neil Makaroff, responsable des politiques européennes de Réseau Action Climat, décrit comme une aberration la proposition de la Commission de définir en énergie de transition le gaz fossile et le nucléaire, qui pourront bénéficier des aides à la transition écologique.
Prochaine étape importante des discussions internationales : le rapport du 2e groupe de travail du GIEC : impacts, l’adaptation et la vulnérabilité Nouveau rapport du GIEC sur le climat pour renforcer la pression en faveur de l’action et de la justice
Des températures très élevées sont enregistrées dans l’hémisphère sud, où c’est l’été austral. Ces records sont le signe du réchauffement climatique. Et entraînent des conséquences multiples.
La plateforme sur la finance durable critique le projet de la Commission sur la taxonomie. Ni le gaz, ni le nucléaire ne peuvent être considérés comme des activités vertes. C’est l’avis des experts de la plateforme sur la finance durable qu’avait sollicité la Commission européenne sur sa proposition de modifier le règlement de la taxonomie verte. Adoptée en juin 2020, cette législation établit les critères de durabilité des activités économiques...
Une chaleur étouffante s'abat dans l'hémisphère sud, de la côte ouest de l'Australie jusqu'à l'Argentine, en passant par l'Uruguay où un nouveau record vient d'être battu. Les températures dépassent la barre des 40°C, voire même des 50°C comme ce fut le cas en Australie, menaçant la santé des populations, l'approvisionnement en eau et en énergie ou encore l'agriculture.
Les températures océaniques viennent de battre un nouveau record pour la sixième année consécutive. Dans le monde entier, la température des océans augmente à un rythme effréné alors que l’homme continue de modifier l’atmosphère qui les entoure. En 2021, selon une nouvelle synthèse de deux ensembles de données internationaux, la vague de chaleur dans nos océans a atteint un nouveau pic, éclipsant l’influence des épisodes régionaux plus frais.
Une telle température n’avait pas été enregistrée dans le pays, et dans l’hémisphère Sud, depuis 1960.
Concentration record de gaz à effet de serre au niveau mondial, étés les plus chauds jamais enregistrés, événements extrêmes, les données climatiques de 2021 publiées par le programme européen d’observation de la Terre ont de quoi inquiéter.
Les scientifiques ont beaucoup étudié les glaces de l'Arctique et leur dynamique. Moins celles de l'Antarctique. Mais aujourd'hui, grâce à un important travail de reconstruction, des chercheurs présentent des données qui remontent jusqu'au début du XXe siècle. Elles montrent des schémas inédits, signes selon eux, que « quelque chose de dramatique est en cours ».
Les sept années de 2015 à 2021 ont été de façon "nette" les plus chaudes jamais enregistrées, confirmant l'avancée du réchauffement climatique avec des concentrations record de gaz à effet de serre, a annoncé lundi le service européen Copernicus d'observation de la Terre.
Il n'y a jamais eu autant d'éclairs aussi près du pôle Nord qu'en 2021. Une multiplication des orages dans une zone qui, jusqu'à récemment, en était presque entièrement épargnée. Pour les scientifiques, c'est une des signes les plus révélateurs du réchauffement climatique.
Selon les Nations Unies, les engagements pris par les parties lors de la COP26 à Glasgow aboutiraient à une hausse de températures de 2,9 à 3,1 degrés d'ici à 2100. Des nouveaux engagements en 2022 seront essentiels pour garder en vie l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C et les pays sont encouragés à accroître l'ambition de leurs engagements avant la COP27 qui se tiendra en Égypte du 7 au 18 novembre.
De nouveaux travaux de modélisation ont montré que si l’évolution actuelle du climat se poursuit jusqu’en 2100, la calotte antarctique pourrait contribuer jusqu’à plus de cinq mètres à l’élévation du niveau des mers les siècles suivants. Ces résultats, qui ne tiennent pas compte de la hausse liée à la fonte de l’inlandsis groenlandais et des glaciers de montagne, ont été publiés dans le Journal of Glaciology.

2021

Il n’y a plus de saison, même au Groenland. Cette grande île arctique a enregistré ces derniers jours des températures 20 voire 30 degrés Celsius au-delà de la normale. Le foehn, un vent chaud, souffle de façon inhabituelle en plein mois de décembre et conduit à des températures positives à de nombreux endroits. En début de semaine, il a fait par exemple 13 °C à Nuuk, la capitale du Groenland — la température moyenne y est habituellement de - 5,3 °C. Dans le nord du pays, à Qaanaaq, le mercure est monté jusqu’à 8 °C, alors qu’il fait d’ordinaire - 20 °C.
Entre le 19 et le 22 décembre dernier, en plein solstice d’hiver, le Groenland a enregistré des températures vingt à trente degrés supérieures aux normales de saison. Un épisode de douceur d’une intensité remarquable qui a fait l’objet d’un communiqué spécial de la part de l’Institut Météorologique Danois (DMI) ce mardi.
L'année qui s'achève aura été perturbée à bien des égards. Sur le plan climatique tout particulièrement. Partout sur le Globe, les catastrophes se sont succédées à un rythme parfois effréné. Les scientifiques, eux, ont continué à apprendre. Pendant que les températures ne cessaient de monter...
Le nombre de vagues de chaleur de grande étendue survenant simultanément en plusieurs points de l’hémisphère Nord a été multiplié par six entre les années 1980 et les années 2010.
Dans l'espoir de mieux comprendre ce qui attend l'Antarctique pour les années à venir, les chercheurs ont une nouvelle fois interrogé le passé. Leur objectif : révéler comment la glace a réagi à des changements climatiques il y a plusieurs millions d'années. Et ils ont découvert que l'Antarctique pourrait être plus vulnérable au réchauffement climatique anthropique qu'ils ne le pensaient jusqu'alors.
L'Organisation météorologique mondiale a validé mardi le record de température de 38° Celsius (100,4° Fahrenheit) pour l'Arctique atteint dans la ville russe de Verkhoïansk le 20 juin 2020, un nouveau "signal d'alarme sur le changement climatique".
L’Antarctique est en tout point fascinant. D’abord, rares sont les personnes qui auront la chance d’y aller. En effet, à moins de travailler pour la science ou d’être un(e) touriste fortuné(e) qui aime se promener par -30°C, il y a très peu de chance qu’on retrouve un selfie de vous sur le glacier de Pine Island. Mais pourquoi s’intéresser à ce qu’il se passe à 15000km de la France métropolitaine ?
A l'ouest du continent de glace, la dernière plateforme du glacier Thwaites se fissure de plus en plus, selon de nouvelles observations scientifiques. Un événement aux conséquences dramatiques pour les zones côtières.
La Sibérie a vécu cette année les pires incendies de forêt de son histoire. Maisons détruites, air pollué, confinement... Les conséquences ont été rudes pour les habitants. Mondialement, c’est le record de gaz à effet de serre qui inquiète.
Le dérèglement du climat transforme profondément les deux pôles, selon des recherches scientifiques présentées cette semaine. Les chercheurs se disent surpris par le rythme des changements.
Confrontés aux canicules de plus en plus meurtrières, à la montée des océans ou aux récoltes en berne, pays, villes et entreprises affichent des objectifs de neutralité carbone mais les scientifiques jugent ces promesses de compensation des émissions de gaz à effet de serre peu étayées et estiment indispensable avant tout de réduire ces émissions.
Le dernier catalogue des émissions de gaz à effet de serre de la Malaisie présenté aux Nations unies ressemble à un rapport issu d’un univers parallèle. Le document de 285 pages suggère que les arbres de Malaisie absorbent le carbone quatre fois plus vite que les forêts similaires de l’Indonésie voisine. Cette affirmation surprenante a permis au pays de soustraire plus de 243 millions de tonnes de dioxyde de carbone de son inventaire de 2016, ce qui représente une réduction de 73 % de ses émissions.
Aujourd’hui, la neige tombe plus souvent que la pluie en Arctique. Mais tout pourrait changer trente ans plus tôt que prévu dans les modélisations précédentes du réchauffement climatique. Avec des conséquences inquiétantes pour l’équilibre planétaire.
When we call for help because of a house fire, we don’t expect the fire department to say that we should wait until it has that great new fire truck with better hoses. We don’t expect the firemen to tell us their jackets aren’t quite fireproof so they can’t help.
Le Canada accumule les "échecs" en matière de lutte contre les changements climatiques et enregistre la "pire performance" des pays du G7, a dénoncé le commissaire à l'environnement canadien dans une série de rapports publiés jeudi.
Plusieurs études ont montré cet automne que ces engagements étaient insuffisants. En particulier, l’analyse du secrétariat de l’Accord de Paris(1) a montré qu’ils conduisaient à 2,7 °C d’augmentation moyenne des températures d’ici la fin du siècle. C’est mieux que les 3 ou 3,5° qu’annonçaient les contributions initiales des États en 2015, mais c’est bien loin des objectifs posés dans l’Accord de Paris !
Une étude publiée dans la revue Nature Climate Change établit que les prévisions de l’ONU sur le réchauffement climatique seraient trop optimistes. Les scientifiques estiment que les prévisions des Nations Unies seraient “incertaines”.
Les projections de réchauffement élaborées par l'ONU à partir des engagements et des politiques de réduction d'émissions de gaz à effet de serre sont plus incertaines qu'on ne le pense, insiste une étude publiée lundi.
Emerging ice-sheet modeling suggests once initiated, retreat of the Antarctic Ice Sheet (AIS) can continue for centuries. Unfortunately, the short observational record cannot resolve the tipping points, rate of change, and timescale of responses. Iceberg-rafted debris data from Iceberg Alley identify eight retreat phases after the Last Glacial Maximum that each destabilized the AIS within a decade, contributing to global sea-level rise for centuries to a millennium, which subsequently re-stabilized equally rapidly.
Si les Etats tiennent tous leurs promesses en matière de réduction des gaz à effet de serre, le réchauffement climatique sera tout de même bien au-delà des ambitions de l'accord de Paris, entraînant des phénomènes destructeurs sur toute la planète.
Le tout dernier rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat arrive à des conclusions alarmantes quant aux conséquences négatives des changements climatiques, à la fois sur leur vitesse d’évolution et leur ampleur.
Augmentation des déluges au mieux, canicules extrêmes et régulières au pire… Tour d’horizon des scénarios catastrophes.
Le renoncement de l’Inde et de la Chine sur le charbon et la persistance du profond clivage Nord-Sud illustrent les insuffisances des objectifs pris à Glasgow, qui dessinent un monde à 2,7°C de réchauffement.
À Glasgow, les discussions de la COP26 ont abouti ce 13 novembre (soit un jour après la date de conclusion initialement prévue) à l’adoption d’un texte de compromis des près de 200 Parties présentes.
Tout ça pour ça. Quand on pense aux attentes suscitées par cette COP26, à l’énergie et aux moyens (souvent coûteux en gaz à effet de serre) déployés, on ne peut qu’être épouvantablement déçus, voire révoltés devant le résultat obtenu à Glasgow par les dirigeants de la planète. Le message envoyé aux jeunes mobilisés en masse pour tenter de sauver ce qu’il reste à sauver c’est, en gros : «On va tous dans le mur mais laissez-nous en profiter à fond d’ici là.»
This was filmed at a UN press conference during the final days of COP26.
Les 196 pays de la COP26 ont adopté, samedi, un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète. Accord qui n'est pas jugé à la hauteur de l'urgence par les associations de défense de l'environnement.
La COP26 va s’achever à Glasgow après deux semaines de négociations. Décriée pour son manque d’inclusion, elle n’aura pas permis l’adoption de décisions suffisantes pour répondre à l’urgence et aux défis des pays les plus impactés par le changement climatique.
L’accord adopté à l’issue de la COP26 de Glasgow est largement insuffisant pour limiter à 1,5 °C la hausse globale des températures. Les demandes de financement des pays pauvres qui en subiront le plus les effets ont été écartées tandis que les promesses de sortie des énergies fossiles ont été affaiblies.
La COP26 se termine à Glasgow. Greenpeace est déçue du fragile et faible accord final qui n’offre aucune réponse à une crise climatique déjà menaçante. La Belgique a réussi à se soustraire à sa responsabilité de gros pollueur malgré quelques belles promesses. En raison du blocage flamand, notre pays a une fois de plus fait piètre figure sur la scène internationale.
Criminel parce que les Etats promettent de rester en-deçà de 1,5°C mais nous conduisent vers 2,7°C au moins. Indécent parce que les pays riches refusent de payer le prix de leur responsabilité historique, au détriment des populations pauvres. Dilatoire parce qu'ils vendent une "neutralité carbone" de long terme pour ne (presque) rien faire à court terme. Ils nous font honte.
Mais le succès d’une COP ne se mesure ni au nombre de ses participants, ni à celui des déclarations produites. Il se juge à sa capacité d’accélérer l’action climatique sur le terrain. En la matière, que peut-on retenir de cette 26e édition ? Un accroissement timoré des objectifs de réduction d’émissions
« Le résultat de la COP26 laisse les pays développés libres de continuer à polluer, et donne le feu vert à des massifs accaparements de terres dans les pays en développement pour des projets de compensation. Alors que la présidence britannique et ses alliés s’auto-congratulent, il aurait été préférable qu’aucun accord ne soit atteint.
l'hydrogène fait l'objet de tous les grands plans d'investissements pour alimenter les transports, l'industrie ou même stocker l'électricité. Sauf que ce gaz, censé être écolo quand il est produit avec des énergies renouvelables, ne l'est pas tant que ça. , selon certains scientifiques.
La 26e Conférence climat (COP26) qui se tient à Glasgow ferme officiellement ses portes ce vendredi 12 novembre, mais une prolongation du sommet durant le week-end est largement probable. Hier, près de 200 climatologues ont publié une lettre ouverte. Ils dénoncent en substance le peu de considération accordée au dernier rapport du Giec, au regard des conclusions politiques qui se dessinent. Le climatologue français Jean Jouzel, ancien vice-président du Giec et signataire de la lettre, ne cache pas son énervement.
Parmi les déconvenues du sommet de la COP26 qui touche à son terme figure la décision de lAustralie de maintenir ses mines à charbon ouvertes pendant des décennies. Les opposants à cette énergie fossile peinent à se faire entendre dans ce pays, qui entend en profiter jusqu’au bout.
Les promesses de réduction des émissions de CO2 pour limiter le réchauffement sonnent creux tant que le monde ne sort pas des énergies fossiles, a déclaré jeudi le secrétaire général de lONU à la COP26.
« Les promesses sonnent creux quand l’industrie des énergies fossiles continue de recevoir des milliers de milliards de subventions (…) ou quand des pays continuent à construire des centrales à charbon », a déclaré, jeudi 11 novembre, le secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU), Antonio Guterres, à la veille de la fin de la COP26. « Les annonces ici à Glasgow sont [toutefois] encourageantes, mais elles sont loin d’être suffisantes », a-t-il estimé.
In Paris, all governments solemnly promised to come to COP26 with more ambitious 2030 commitments to close the massive 2030 emissions gap that was already evident in 2015. Three years later the IPCC Special Report on 1.5°C reinforced the scientific imperative, and earlier this year it called a climate “code red.” Now, at the midpoint of Glasgow, it is clear there is a massive credibility, action and commitment gap that casts a long and dark shadow of doubt over the net zero goals put forward by more than 140 countries, covering 90% of global emissions.
Le nombre de personnes souffrant de stress dû aux chaleurs extrêmes sera multiplié par 15 si la planète se réchauffe de 2 °C, estime une étude britannique.
Les tout nouveaux engagements climatiques des Etats n'ont que marginalement amélioré les chances de l'humanité de freiner le réchauffement de la planète, a regretté l'ONU mardi, appelant encore à plus d'ambition d'ici la fin de la COP26 sur le climat.
Temperature rises will top 2.4C by the end of this century, based on the short-term goals countries have set out, according to research published in Glasgow on Tuesday. That would far exceed the 2C upper limit the Paris accord said the world needed to stay “well below”, and the much safer 1.5C limit aimed for at the Cop26 talks.
Alors qu’une quarantaine de pays se sont engagés à ne plus recourir au charbon dans les décennies à venir lors de la conférence sur le climat cruciale de Glasgow, l’Australie n’a pas signé cet engagement.
Cette anticipation tout à fait correcte de l'évolution du climat à l'échelle des dernières décennies vient d'être confirmée par le premier volet du 6e rapport du GIEC adopté en août dernier. Y est affirmée la certitude que le réchauffement de l'atmosphère, des océans et des continents est dû à nos activités ; qui plus est l'ensemble du réchauffement observé depuis le début du XXe siècle peut leur être attribué.
La conférence climat de Glasgow est "un échec" a fustigé vendredi l'égérie du mouvement des jeunes pour le climat, la Suédoise Greta Thunberg, lors d'une manifestation à Glasgow où se tient la COP26.
Le panel abordait la question du crédit carbone que Greta Thunberg considère comme "un laissez-passer" pour polluer.
Notre Planète se réchauffe et les activités humaines en sont responsables. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) le confirmait en août dernier. C'est « sans équivoque ». Une étude publiée très récemment montre même que quelque 99,9 % des plus de 88.000 articles scientifiques liés à l'étude du climat s'accordent à le dire.
Selon Hervé Jeanmart, professeur à l'école polytechnique de l'UCLouvain et spécialiste en la matière, réduire les émissions annuelles de C02 de 55% par rapport à 1990 d'ici 2030 est un pari presque perdu d'avance. "La Belgique a deux solutions, confie le professeur qui ne se veut ni pessimiste ni optimiste. Soit on tient un discours sur des objectifs ambitieux sans pour autant imposer des moyens contraignants, auquel cas on n'y arrivera pas. Soit on se dit qu'on n'a plus le choix et que c'est une priorité. Dans ce cas, si on fait tout pour, alors on pourra éventuellement y arriver mais ça demandera d'importants efforts."
Avec la déforestation se profile le pire des scénarios : l'atteinte du point de bascule, où la forêt passerait de puits de carbone à émettrice de CO2, accélérant le réchauffement au lieu de le ralentir. Reportage dans un pays au bord du gouffre climatique.
Les émissions mondiales de CO2 dues à la combustion d’énergies fossiles et à l’industrie devraient « rebondir en 2021 près du niveau d'avant COVID après une baisse sans précédent en 2020 », selon le bilan annuel du Global Carbon Project (GCP)(1), publié ce 4 novembre en pleine COP26(2).
A l’heure de la COP26, des experts pointent un risque de crues catastrophiques qui ne va que s’accentuer si les émissions de gaz à effets de serre ne sont pas réduites: les lacs, particulièrement fragiles, créés par la font des glaciers. Avec une puissance de déversement énorme, ils peuvent détruire des vallées entières.
Il veut massifier les interactions sociales virtuelles en 3D pour atteindre 1 milliard de consommateurs. Si Metaverse se réalise d’ici 2030, nous n’aurons aucune chance d’atteindre nos objectifs climatiques.
La Chine a augmenté de plus d'un million de tonnes sa production quotidienne de charbon dans un contexte de pénurie d'électricité, au moment où les dirigeants mondiaux négocient âprement un accord à la COP26 pour épargner à la planète un réchauffement climatique "catastrophique".
D’ici à 2030, les gouvernements prévoient de produire plus du double de la quantité d’énergies fossiles qui serait compatible avec la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. L’écart entre le niveau de production d’énergies fossiles prévu par les États et le niveau de production compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris est resté pratiquement inchangé depuis nos premières estimations en 2019.
La Chine a augmenté de plus d'un million de tonnes sa production quotidienne de charbon dans un contexte de pénurie d'électricité, au moment où les dirigeants mondiaux négocient âprement un accord à la COP26 pour épargner à la planète un réchauffement climatique "catastrophique".
Le couple océan-climat, stabilisé depuis 8000 ans, est remis en question par les activités humaines. Pour Catherine Jeandel, océanologue géochimiste au laboratoire d’études en géophysique et océanographiques spatiales (Legos) et directrice de recherche au CNRS, il est urgent de réduire les émissions de carbone pour maintenir l’équilibre entre l’océan et l’atmosphère.
Chaque «continuez comme ça» nous amènera à un réchauffement planétaire moyen de plus de deux degrés dans les prochaines décennies, et de 2,7 degrés d’ici la fin du siècle. Et cela, selon les calculs optimistes.
The United Nations secretary general, António Guterres, on Monday issued a blistering critique of the world’s failure to rein in global warming, calling on countries to return every year to review their climate targets — not every five years, as the Paris climate agreement spells out. “Even if the recent pledges were clear and credible — and there are serious questions about some of them — we are still careening towards climate catastrophe,” he said at the opening ceremony of COP26, the U.N. climate summit in Glasgow.
Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), des concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre sans précédent et la chaleur cumulée qu'elles induisent ont propulsé la planète sur un terrain inconnu, ce qui a de graves conséquences pour les générations actuelles et futures.
Il existe un « risque sérieux » que la Conférence des Nations Unies sur le climat (COP26), qui débute dimanche à Glasgow, en Écosse, n’aboutisse pas au résultat souhaité, a déclaré vendredi le chef de l’ONU à des journalistes à Rome, juste avant un Sommet du G20, qui regroupe les principales puissances économiques.
La COP26 a ouvert dimanche 31 octobre à Glasgow, en Écosse. Avant ce grand événement mondial sur le climat, l’Australie a envoyé un signal négatif. Le pays refuse de signer le pacte méthane proposé par l’Union européenne et les États-Unis.
A survey of the world’s top climate researchers shows a stark finding: Most expect catastrophic levels of heating and damage soon—very soon.
Depuis 2015, la lutte contre le réchauffement n’a progressé qu’à la marge, et la catastrophe climatique reste l’horizon le plus probable.
1.5°C pour "survivre", 2°C est une "condamnation à mort"
As a leading climate scientist, Paola Arias doesn’t need to look far to see the world changing. Shifting rain patterns threaten water supplies in her home city of Medellín, Colombia, while rising sea levels endanger the country’s coastline. She isn’t confident that international leaders will slow global warming or that her own government can handle the expected fallout, such as mass migrations and civil unrest over rising inequality. With such an uncertain future, she thought hard several years ago about whether to have children.
Températures, gaz à effet de serre, précipitations, fonte des glaces, hausse du niveau de la mer, acidification des océans, famine… Le rapport provisoire de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) sur l’état du climat en 2021 dresse un nouveau panorama alarmant de la situation climatique actuelle. Avec un réchauffement de “seulement” 1,09 °C environ.
« Trois décennies d'atténuation du changement climatique : pourquoi n'avons-nous pas infléchi la courbe des émissions mondiales ? ». C’est le titre d’un papier de recherche rendu public il y a quelques jours, qui mérite l’attention.
Au cours des derniers millénaires, les différentes sociétés humaines ont pu s’appuyer sur une large variété de conditions climatiques pour soutenir leur croissance fulgurante et leurs progrès. Mais aujourd’hui, l’éventail des conditions météorologiques que notre espèce est peu à peu amenée à rencontrer se modifie sous l’effet du réchauffement climatique.
C’est l’enjeu de la COP26 qui démarre dimache à Glasgow : les 196 pays participants doivent fortement réduire leurs émissions de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement à une augmentation de +1,5° C à l’horizon 2100 par rapport à la période 1850-1900.
Sibérie et Californie ravagées par les flammes, inondations spectaculaires en Allemagne ou en Belgique, canicule délirante au Canada... Alors que la planète a gagné environ +1,1°C depuis l'ère pré-industrielle, les humains vivent déjà les conséquences dramatiques de ce réchauffement qu'ils ont provoqué.
C’est une petite bombe que lancent certains scientifiques et climatologues du GIEC. Selon eux les fuites d’hydrogène dans l’atmosphère contribuent de façon non négligeable à l’effet de serre. Leur impact est si puissant qu’elles pourraient saper l’avantage de l’utilisation de cette énergie dans la transition énergétique.
Cet été, le GIEC a rendu son dernier rapport. Le réchauffement de la planète pourrait atteindre le seuil de +1.5° autour de 2030, soit avec 10 ans d’avance... Les explications de Valérie Masson-Delmotte, climatologue, coprésidente du premier des trois groupes de travail du Giec.
A l’approche de la COP26, ce type d’emballement risque de se multiplier. L’Australie, plus gros exportateur mondial de charbon, a annoncé ce mardi viser zéro émission nette pour 2050, à quelques jours de la conférence de l’ONU sur le climat.
Désormais moins chère que celle produite avec d’autres énergies fossiles, l’électricité tirée de la houille et du lignite est de nouveau plébiscitée par de nombreux Etats européens, à contre-courant des objectifs environnementaux.
A quelques jours de la conférence sur le climat COP26, le constat de l'ONU est sans appel : les engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre devraient être plus de sept fois plus ambitieux pour espérer limiter le réchauffement à +1,5°C.
Le charbon est toujours de très loin la principale source d’électricité dans le monde : ce combustible a compté pour 35,1% de la production mondiale d’électricité en 2020(1). Il est, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), responsable de près de 72% des émissions mondiales de CO2 du secteur électrique et de près de 30% de l'ensemble des émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie(2).
Total savait et Total n'a rien fait, sinon fabriquer du doute. En écho au récent coup de tonnerre scientifique et médiatique sur l'attitude délétère de la multinationale face au changement climatique, nous publions la traduction intégrale en français de l'étude de Global Environmental Change, enrichie de précisions et de nouveaux documents.
“Les pays sont en train de gâcher une opportunité énorme d’investir des ressources budgétaires pour faire repartir l’économie d’une façon durable, efficace et qui préserve la planète, a regretté António Guterres. Alors que les dirigeants mondiaux se préparent pour la COP26, ce rapport est un nouvel avertissement retentissant. Combien nous en faudra-t-il ?”
Dans son bulletin annuel, l’Organisation météorologique mondiale révèle que les rejets de CO2, de méthane et de protoxyde d’azote ont été à des niveaux inégalés en 2020. Le taux d’augmentation annuel des gaz responsables du réchauffement de l’atmosphère dépasse désormais la moyenne de la dernière décennie.
Six jours avant l’ouverture de la COP26, à Glasgow, l’Organisation des Nations unies (ONU) a émis, lundi 25 octobre, un nouveau bulletin alarmant : les concentrations de gaz à effet de serre ont encore atteint des records en 2020, et l’Amazonie perd de sa capacité à absorber le CO2.
« Nous sommes loin d’être sur la bonne voie. » Le constat du bulletin annuel de l’Organisation météorologique mondiale est sans appel : le taux de gaz à effet de serre dans l’atmosphère progresse de façon alarmante. Résultats : de fortes températures et plus de phénomènes extrêmes sont à prévoir.
A six jours de la COP26 sur le climat à Glasgow, le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est montré "très inquiet" quant à son succès, tandis que les émissions de gaz à effet de serre ont atteint de nouveaux records.
Le niveau de la mer pourrait augmenter bien plus que prévu au large des côtes néerlandaises, jusqu'à deux mètres vers 2100, a déclaré lundi l'Institut météorologique des Pays-Bas, pays vulnérable à la montée des eaux.
Savez-vous que les pétroliers ont dépensé beaucoup d’argent pour semer le doute sur le dérèglement climatique, auprès des médias, des universités, alors même que leurs études réalisées en interne prévoyaient le réchauffement de la planète et ses conséquences catastrophiques ?
Douze ans après les promesses de Copenhague et six ans après l’accord de Paris sur le climat, la revue Nature dresse un bilan peu encourageant de l’action internationale et ne déborde pas d’optimiste quant aux chances de succès de la COP26.
les plans de production des gouvernements dans ce secteur sont toujours "en dangereux décalage" avec les objectifs de Paris, a regretté mercredi le Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE), à deux semaines de la conférence climat COP26. Pour espérer rester sous +1,5°C, "la production mondiale d'énergies fossiles doit commencer à baisser immédiatement et fortement", souligne le rapport réalisé par le PNUE et plusieurs instituts de recherche.
les plans de production des gouvernements dans ce secteur sont toujours "en dangereux décalage" avec les objectifs de Paris, a regretté mercredi le Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE), à deux semaines de la conférence climat COP26. Pour espérer rester sous +1,5°C, "la production mondiale d'énergies fossiles doit commencer à baisser immédiatement et fortement", souligne le rapport réalisé par le PNUE et plusieurs instituts de recherche.
Christophe Bonneuil, directeur de recherche au CNRS, Pierre-Louis Choquet, sociologue à Sciences po, et Benjamin Franta, chercheur en histoire à l'université américaine de Stanford, ont étudié les archives du groupe pétrolier, devenu TotalEnergies, ainsi que des revues internes et des interviews, selon cet article publié dans la revue Global Environmental Change.
Scientists have warned that hydrogen could be a significant “indirect” contributor to the greenhouse effect when it leaks through infrastructure and interacts with methane in the atmosphere.
Pékin a autorisé de nombreuses mines à augmenter leurs capacités de production, pour un total d'environ +6% par rapport à l'an dernier, afin de faire face aux pénuries de charbon et pour juguler les coupures d'électricité qui impactent l'activité industrielle.
La Chine est en passe d'augmenter de près de 6% sa production de charbon afin de faire face à des pénuries d'électricité, et le pays a même atteint récemment un record de production quotidienne, ont annoncé les autorités. La Chine est à la fois le premier producteur mondial de charbon et le premier pollueur mondial.
De nombreux rapports basés sur des recherches scientifiques évoquent les effets à long terme des changements climatiques, tels que l’augmentation des niveaux de gaz à effet de serre, des températures et des mers, d’ici 2100. Alors que s\'ouvre la COP26 à Glasgow, L’Accord de Paris, adopté en 2015 à la COP 21, exige que nous limitions le réchauffement à moins de 2 degrés Celsius d’ici la fin du siècle par rapport au niveau préindustriel.
Le SF6, visé dès 1997 par le Protocole de Kyoto sur le climat, a un potentiel de réchauffement 23.000 fois supérieur à celui du CO2 et reste dans l'atmosphère jusqu'à 3.000 ans. C'est le plus puissant des gaz à effet de serre, même s'il en représente une petite part. "Laisser s'échapper 100 kg de ce gaz revient à émettre plus de 2 millions de kg de C02 dans l'atmosphère", a commenté Sortir du nucléaire dans un communiqué.
The enormous, unprecedented pain and turmoil caused by the climate crisis is often discussed alongside what can seem like surprisingly small temperature increases – 1.5C or 2C hotter than it was in the era just before the car replaced the horse and cart.
"La transition est trop lente": le monde subira le réchauffement climatique mais aussi des "turbulences" en matière d'approvisionnement, s'il n'investit pas plus massivement et rapidement dans les énergies propres, a prévenu mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
"La transition est trop lente": le monde subira le réchauffement climatique mais aussi des "turbulences" en matière d'approvisionnement, s’il n’investit pas plus massivement et rapidement dans les énergies propres, a prévenu mercredi l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Depuis la signature des accords de Paris en 2015, la transition vers une économie et des énergies plus propres a progressé, mais trop lentement pour limiter le réchauffement à 2°C, a fortiori 1,5°C, par rapport à la fin du XIXe siècle. Et rien ne dit que la crise du Covid accélère le mouvement.
La rhétorique sur le climat c'est bien, l'action c'est mieux: "je veux voir les plans!", dit Fatih Birol, le patron de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), aux Etats du monde, attendus fin octobre à la COP26. "Comment allez-vous transformer vos transports? votre système électrique?", demande l'énergique économiste, particulièrement préoccupé par la résistance du charbon et le manque de moyens des pays émergents, "angle mort du débat climatique".
Le Canada, important exportateur d'énergie, ainsi que plus de vingt autres pays ont rejoint lundi un engagement américano-européen à réduire fortement les émissions de méthane, censé déboucher sur un accord mondial à la COP26 de Glasgow le mois prochain. Le méthane est un gaz très nocif pour le climat, pour bonne partie lié à des activités humaines (agriculture, énergie, déchets) sur lesquelles il est possible d'agir.
ome problems are so big, you can't really see them. Climate change is the perfect example. The basics are simple: the climate is heating up due to fossil fuel use. But the nitty gritty is so vast and complicated that our understanding of it is always evolving. Evolving so rapidly, in fact, that it's basically impossible for humans to keep up.
Une hausse de la consommation mondiale de charbon d'ici à 2050 Plus qu’une transition énergétique des sources d’énergie les plus carbonées vers des sources bas carbone, c’est une hausse généralisée de la demande de toutes les énergies qu’esquisse l’EIA. Même la consommation mondiale de charbon pourrait, après une baisse de la demande entre 2025 et 2030, augmenter d'ici la moitié du XXIe siècle (+ 13,6% entre 2020 et 2050).
Le Canada, important exportateur d’énergie, ainsi que plus de vingt autres pays ont rejoint lundi un engagement américano-européen à réduire fortement les émissions de méthane, censé déboucher sur un accord mondial à la COP26 de Glasgow le mois prochain.
Les effets du changement climatique pourraient déjà impacter 85% de la population mondiale, selon l’analyse de dizaines de milliers d’études publiée lundi.
Cela fait désormais plus de 30 ans que 2100 représente pour les politiques, une sorte d'horizon lointain lorsqu'il s'agit de se projeter sur une Terre qui se réchauffe. Mais l'échéance se rapproche désormais dangereusement. Les enfants nés en 2021 n'auront même pas 80 ans à la fin de ce siècle.
Vingt-trois agences fédérales ont planché sur la question durant plusieurs mois. Le quotidien passe en revue leurs conclusions les plus frappantes suivant les ministères concernés : Two dozen federal agencies flagged the biggest dangers posed by a warming planet. The list spreads across American society....
Pour réussir à maintenir le réchauffement climatique sous la barre des +1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle, le temps nous est désormais compté. Le rapport United in Science 2021 estime même que le monde est déjà engagé sur la voie d'un réchauffement de 2,7 °C aux conséquences catastrophiques.
Depuis le début de l'ère industrielle, notre Planète se réchauffe. Les scientifiques ne cessent de le répéter. Plus 1,2 °C déjà, en moyenne. Mais, qu'en est-il pour nous ? Comment cela se traduit-il pour la France ? Les mois de juillet et d'août avaient été plus frais que la normale. Le mois de septembre qui vient de s'achever présente, lui, une anomalie de température positive.
Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, l’a lui-même avoué à demi-mot, ce jeudi, dans un discours devant une cinquante de ministres : «Echouer reste une possibilité mais nous ne pouvons, ne devons pas, l’accepter.»
"Il faut que nous réussissions" à la COP26 qui s'ouvrira à la fin du mois à Glasgow, a déclaré lundi sur BFMTV l'envoyé spécial américain sur le climat, John Kerry, qui a évoqué "une situation critique, de vie ou de mort pour beaucoup de gens".
La quantité d’émissions de gaz à effet de serre provenant de l’agriculture est plus importante que prévu, selon une nouvelle étude américaine. Et la viande a un bilan deux fois plus lourd que les plantes.
Notre Terre, comme toutes les planètes du Système solaire, réfléchit une partie de la lumière qui lui arrive du Soleil. Une partie de plus en plus limitée, selon des chercheurs. Notre Planète à tendance à s'obscurcir. Sous l'effet du réchauffement climatique anthropique. Et le phénomène a de quoi inquiéter. Car il pourrait... ajouter au même réchauffement climatique.
Presque trois fois plus d'humains menacés de canicules extrêmes, des centaines de millions de plus par les pénuries d'eau. Deux fois plus d'insectes et trois fois plus de plantes au bord de l'extinction. L'océan Arctique sans glace tous les 10 ans plutôt qu'une fois par siècle... un "petit" demi degré peut tout changer.
Antonio Guterres, ONU. A un mois de la COP26 sur le climat, les dirigeants de la planète sont pressés de toutes parts d'agir vite et fort pour brider un réchauffement "catastrophique", mais entre crise du Covid-19 et colère des plus vulnérables, les négociations s'annoncent houleuses.
Au-delà des efforts du « marketing vert » déployé par les industriels et leurs porte-voix, quel est l’impact environnemental de l’outil numérique ?
Les activités humaines sont en train de changer le climat de notre planète et les écosystèmes de manière dangereuse et perturbatrice pour l’Homme. Les concentrations de gaz à effet de serre ne cessent d’augmenter dans l’atmosphère ce qui aura des conséquences pour plusieurs siècles et bien au-delà de 2100.
Les générations d'aujourd'hui seront exposées à des événements extrêmes bien plus fréquents que ceux qu'ont connus leurs parents et leurs grands-parents au cours de leur vie. Nous léguons ainsi une énorme dette climatique à nos enfants, qui devront apprendre à vivre dans un monde plus pénible et plus dangereux.
Pour atteindre l'objectif climatique porté par l'Accord de Paris, l'humanité doit décroître sa production de pétrole et de gaz de 3 % par an d'ici 2050. Cela signifie qu'il est nécessaire de laisser sous terre plus de la moitié de ces réserves de pétrole et 90 % des réserves de charbon, indique une étude parue dans la revue Nature début septembre. Mais le monde est sur la trajectoire inverse.
La commission de l’industrie du Parlement européen a voté la prolongation des subventions aux gazoducs, pour autoriser notamment le mélange à l’hydrogène. Une mauvaise nouvelle pour les défenseurs du climat.
Peu importe le scénario, les résultats sont relativement inquiétants.
Le minage des cryptomonnaies demande énormément de ressources informatiques pour la vérification (le calcul) des transactions, et la plus demandeuse à ce jour est le Bitcoin en raison de la taille de sa blockchain (366 Gb au 27 septembre 2021) — conséquence d’un très grand nombre de transactions accumulées. De ce fait, il s’agit de la cryptomonnaie la plus énergivore, ce qui devient de plus en plus problématique pour le minage.
On le savait déjà, mais une étude prouve l’ampleur du phénomène. La jeune génération subira de plein fouet les catastrophes dues au changement climatique. L’étude intitulée «Inégalités intergénérationnelles dans l’exposition aux extrêmes climatiques», publiée dimanche dans la prestigieuse revue Science, est la première à s’intéresser aux conséquences du réchauffement climatique selon les catégories d’âge.
Dans cette région du Soudan du Sud bordant le Nil, le changement climatique a déjà des effets dévastateurs. Plus ravageur que les traditionnelles crues saisonnières, un cycle d’inondations sans précédent a démarré en 2019 et continue, année après année, de noyer le nord du Jonglei ainsi que les Etats voisins d’Unité et du Haut-Nil.
L’atteinte des objectifs fixés par l’Accord de Paris paraît de plus en plus illusoire. Y a-t-il encore lieu d’espérer un revirement majeur de la situation lors de la COP26 qui se tiendra en Écosse en novembre? Le Détecteur de rumeurs résume la situation.
Dans un rapport publié mi-septembre, l’Organisation des Nations unies fait le point sur les engagements climatiques des 191 États signataires de l’Accord de Paris. Ils sont beaucoup trop faibles et nous conduiraient à un réchauffement de 2,7°C par rapport à l’ère pré-industrielle.
Le réchauffement climatique subi par Paris, où la température a déjà augmenté de 2,3 degrés par rapport à l’ère préindustrielle, fait augmenter de 20% le risque de crues décennales et de 40% celui de crues centennales, estime la mairie dans un rapport présenté mercredi.
Les attentes envers le prochain cycle de négociations sur les changements climatiques sont très élevées. Trop élevées? Le Détecteur de rumeurs fait le point.
Cela fait des années que des appels à l’engagement des pays se succèdent et s’accroissent. Mais trop peu, trop lent, alerte une nouvelle fois l’ONU à six semaines de la COP26 à Glasgow. Les engagements déposés par les États signataires de l’Accord de Paris mènent le monde à un réchauffement de +2,7°C, très loin de l’objectif de 1,5°C espéré pour limiter ses retombées destructrices, s’est alarmée l’organisation internationale.
Dans quelques semaines, la COP26 réunira les représentants des 197 pays de la convention climat. Or, l’ONU a alerté sur le fait que même respectés, les engagements actuels des États conduiraient à une augmentation considérable des émissions de CO2 et à un réchauffement du climat d’au moins 2,7 °C.
Nous devons être conscients qu’en plus des événements présentes dans le rapport du GIEC; il y en aura d’autres. Certaines villes dans le monde seront frappées par des catastrophes exceptionnelles. Sur un million de villes dans le monde et quatre-vingt ans, il y aura de nombreux événements qui sont qualifiés  de  rares ou d’exceptionnels.
Les engagements déposés par les Etats signataires de l’Accord de Paris mènent le monde à un réchauffement « catastrophique » de +2,7°C, très loin de l’objectif de 1,5°C espéré pour limiter ses retombées destructrices, s’est alarmée l’ONU à six semaines de la COP26.
A six semaines de la COP 26, rendez-vous crucial sur le climat qui réunira 191 pays, les engagements pris pour limiter le changement climatique sont loin d’être suffisants, constate une fois de plus l’ONU dans rapport publié ce vendredi.
Les engagements déposés par les Etats signataires de l'Accord de Paris mènent le monde à un réchauffement "catastrophique" de +2,7°C, très loin de l'objectif de 1,5°C espéré pour limiter ses retombées destructrices, s'est alarmée l'ONU à six semaines de la COP26.
A UN analysis today revealed a bleak upward trajectory for global carbon dioxide emissions, despite new CO2-curbing plans by scores of countries, including major emitters such as the US and the European Union’s 27 member states.
ONU Climat a publié aujourd'hui une synthèse des plans d'action pour le climat tels que communiqués dans les contributions déterminées au niveau national (NDC) des pays. Le rapport de synthèse des NDC indique que si la tendance est clairement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre au fil du temps, les nations doivent redoubler leurs efforts d'urgence en matière de climat si elles veulent empêcher que la température mondiale n'augmente au-delà de l'objectif de maximum 2°C, idéalement 1,5°C, fixé par l'Accord de Paris, d'ici la fin du siècle.
Limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5 °C est impossible sans une réduction immédiate et massive des émissions de gaz à effet de serre, selon un nouveau rapport sur le sujet diffusé jeudi par l’ONU, quelques semaines avant la COP26 à Glasgow. Selon le document, le changement climatique et ses conséquences ne cessent de s’aggraver, et la réduction temporaire des émissions de CO2 dans l’atmosphère entraînée par la pandémie de Covid-19 n’a pas ralenti le processus.
Le dernier rapport du Giec sur le climat est encore plus alarmant que les précédents. Cela fait des décennies que les chercheurs avertissent sur le réchauffement dû aux gaz à effet de serre, et que les États ne réagissent presque pas. Chronologie.
Limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5°C est impossible sans une réduction immédiate et massive des émissions de gaz à effet de serre, selon un nouveau rapport sur le sujet diffusé jeudi par l'ONU.
D’ici à 2050, les pénuries d’eau, la baisse des rendements agricoles et l’élévation du niveau de la mer, liées au réchauffement climatique, pourraient pousser 216 millions de personnes à quitter leur foyer. Le deuxième rapport Groundswell confirme le changement climatique comme un puissant facteur de migration », résume Viviane Wei Chen Clement, co-autrice de l’étude de la Banque mondiale.
This article argues that resource and logistical constraints weighing on low-carbon energy and CO2 capture technologies are likely to pave the way for geo-engineering solutions such as Stratospheric Aerosol Injection (SAI), which demand negligible land, material, and energy inputs. This “climate transition without carbon transition”, though technically feasible, is far from being that simple, raising a whole new set of environmental risks as well as geopolitical, institutional, and ethical issues.
Alors que plus de 2 000 scientifiques demandent ce lundi un traité de non-prolifération du charbon, du pétrole et du gaz, la reconnaissance de l’urgence par tous les pays membres des Nations unies est un long chemin.
Ce n'est plus de la science-fiction mais la réalité du monde d'aujourd'hui. Les évènements climatiques extrêmes se multiplient aux quatre coins du globe. Notamment en France, où l'on assiste à l'émergence des premiers "déplacés climatiques".
Le climat de la Terre est déterminé par un équilibre entre la quantité d’énergie solaire absorbée et la quantité de rayonnement infrarouge thermique que la Terre émet vers l’espace. Un déséquilibre énergétique positif signifie que le système gagne de l’énergie, provoquant un réchauffement de la planète. D’après une étude publiée par des chercheurs de la NOAA et de la NASA le 15 juin 2021, le déséquilibre énergétique de la Terre a approximativement doublé au cours de la période de 14 ans allant de 2005 à 2019.
Le sixième rapport d’évaluation du GIEC, programmé pour septembre 2022, fera la synthèse des rapports des trois groupes de travail (WG pour « Working Group »). Le premier (WG1), rendu public le 9 août, se penche sur les bases scientifiques. Il sera suivi du WG2 consacré à l’adaptation face aux impacts du réchauffement, puis du WG3 traitant des politiques d’atténuation du réchauffement.
Selon l'Atlas de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) qui répertorie le nombre de morts et les pertes économi,ques dues aux phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes de 1970 à 2019, ces catastrophes ont été multipliées par cinq durant cette période.
Vers la fin du siècle, avec la combinaison de températures toujours plus chaudes - au-delà des 50 degrés - et de l'humidité, certaines localités pourraient connaître des épisodes de "stress thermique incompatible avec la survie humaine", dit ce chercheur à l'AFP.
Je vais profiter de cette conférence de presse de Merkel et Poutine à Moscou pour vous parler de notre dépendance énergétique à la Russie.
« Si les gens ne migrent pas et si nous continuons à polluer comme nous le faisons, 75% de la population mondiale seront soumis à plus de 20 jours par an de conditions létales de température et d'humidité à la fin du siècle. »
Le gaz est contraint de voler au secours du réseau électrique en Californie. L'Etat américain qui se veut un exemple en matière de virage écologique a été contraint de donner son feu vert à l'installation de cinq mini-centrales à gaz afin de renforcer la production d'électricité et ainsi éviter les coupures de courant.
Cet épisode pluvieux intervient alors que des températures inhabituelles de plus de 20 °C ont été enregistrées dans le nord du Groenland pendant l’été.
The second draft of the IPCC Group III report, focused on mitigation strategies, states that we must move away from the current capitalist model to avoid surpassing planetary boundaries and climate and ecological catastrophe). It also confirms our previous reports, covered by CTXT and The Guardian, that “greenhouse gas emissions must peak in the next four years”. The new leak acknowledges that there is little or no room for further economic growth.
Australian scientists have challenged the latest UN-backed global warming report, saying it underestimated the likelihood major weather events driven by processes in the Pacific will become more extreme as the planet heats.
Le rapport du GIEC est alarmant sur le changement climatique. Il est de plus en plus rapide et de plus en plus violent. Mais personne n’est vraiment surpris de ces nouvelles conclusions. Tant que le monde ne prendra pas le chemin de la sobriété en matière de carbone, la situation ne fera que se dégrader. De nombreux experts déplorent l’incapacité du monde à écouter les alertes lancées.
Le premier ministre australien, Scott Morrison, a rejeté mardi 10 août les appels à revoir les objectifs climatiques de l’Australie à la hausse, malgré le rapport alarmant de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur le climat, publié la veille. Le chef du gouvernement a averti qu’il ne souhaitait pas fixer d’objectifs en matière de neutralité carbone.
Pour Antonio Guterres, cette nouvelle publication scientifique « est un code rouge pour l’humanité ». « Les sonnettes d’alarme sont assourdissantes et les preuves sont irréfutables : les émissions de gaz à effet de serre provenant de combustibles fossiles et de la déforestation étouffent notre planète et mettent des milliards de personnes en danger immédiat », affirme le secrétaire général des Nations unies.
Remarkably there are still some who, despite years of accumulating scientific evidence and a summer of extraordinary extreme weather events, continue to deny the reality of climate change or the role of humans in causing it. Thankfully their number no longer includes any of the world’s governments.
Les feux de forêt qui ravagent la Sibérie continuaient de s’aggraver ce lundi, selon les autorités, des incendies d’une ampleur telle que la fumée a atteint le pôle Nord, d’après la Nasa.
We at Sea Research Society's Environmental Affairs Department are very concerned of the melting permafrost terrain and methane clathrate deposits of the Arctic Ocean's sea bed (which are seeding Siberia's air once again with carbon-12). This is because Arctic Ocean's methane clathrates, methane (CH4) & carbon dioxide (CO₂) deposits are thought to be the world's largest reservoir of carbon.
The Atlantic Ocean's current system, an engine of the Northern Hemsiphere's climate, could be weakening to such an extent that it could soon bring big changes to the world's weather, a scientific study said on Thursday.
A Pandora’s box of environmental disasters has been opened, threatening the ability of the natural world to recover and humanity to survive. From devastating fires and storms to the emergence of deadly new viruses, it’s hard to deny the terrifying reality of climate change.
Le rôle de puits de carbone de la plus grande forêt tropicale de la planète est menacé par la déforestation et le réchauffement climatique. Une étude montre que le sud-est de l’Amazonie a été une source de carbone sur la période 2010-2018.
Les premiers 50°C de l’année 2021 dans le monde ont été relevés le 31 mai à Jacobabad et à Larkana, au Pakistan. En juin, cette barre des 50°C a été par la suite plusieurs fois dépassée dans diverses régions du globe et de nombreux records de chaleur sont tombés.
Une étude menée par des scientifiques de l’Imperial College de Londres et de l’Université d’East Anglia, apporte de nouveaux éléments montrant que les changements affectant les nuages ​​​​amplifieront le réchauffement mondial à long terme.
Aurélien Barrau, est intervenu face aux étudiants de l'École polytechnique le 6 mai 2021, dans le cadre des conférences Coriolis pour l’environnement. Le thème de la conférence : Face à la catastrophe écologique, ne pas être radical a-t-il encore un sens ?
Une nouvelle étude de modélisation montre l’importance de limiter le réchauffement climatique pour éviter une fonte accélérée des glaces de l’Antarctique.

2020

Favorisés par le réchauffement climatique, les mégafeux continuent en 2020 de ravager de nombreux territoires. Dans l’Arctique, la sécheresse et un niveau de chaleur inédit changent aussi la nature et le comportement de ces feux, ce qui pourrait accélérer la fonte du pergélisol et aggraver encore le réchauffement, s’inquiètent des chercheurs dans la revue Nature geoscience.

2019

«A mieux considérer le passé, on s’aperçoit qu’il n’y a en fait jamais eu de transition énergétique ». Jean-Baptiste Fressoz est historien des sciences et de l’environnement, chargé de recherche au CNRS et à l’EHESS. C’est l’un des chercheurs les plus intéressants à suivre sur l’histoire environnementale. Les conclusions des recherches qu’il a menées jusqu’à présent convergent dans la même direction : la notion de transition énergétique doit être sérieusement remise en question.
La fonte de ces immenses terres gelées pourrait non seulement rejeter d’énormes quantités de carbone mais aussi du protoxyde d’azote, un gaz 300 fois plus réchauffant que le CO2, selon de nouvelles observations.
Même si l’on respecte l’accord de Paris, l’Arctique verra ses températures moyennes en hiver augmenter de 5 à 9 degrés d’ici 2080, révèle une étude de l’ONU.