les Ressources Minières

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2024

En France, si l’abandon du charbon et, dans une moindre mesure, celui du pétrole font (relativement) consensus, le gaz naturel jouit d’une complaisance certaine. Est-ce parce qu’il a été identifié comme un « allié de la transition énergétique » par les grands groupes d’hydrocarbures, comme le reprennent en chœur les médias et les politiques français ?
La dépollution, confiée à la société Urgence Dépollution Hydrocarbure d’Engis, est toujours en cours à la sortie du lac. Un plan d’assainissement sera bientôt proposé.
Malgré les appels à tourner le dos aux énergies fossiles, le secteur des hydrocarbures, toujours accro au pétrole, est loin d'avoir entamé une "transformation sérieuse" pour contribuer à la lutte contre le changement climatique, selon un rapport du groupe de recherches Carbon4 Finance publié vendredi."Les entreprises pétrolières semblent ignorer les risques liés au changement climatique, et ne prévoient pas de réduire leur production de pétrole et de gaz à court, voire moyen terme", peut-on lire dans ce rapport destiné aux investisseurs.
La quantité d'électricité produite à partir de carburants fossiles a chuté au plus bas depuis 1957 au Royaume-Uni l'an dernier, d'après un article du site spécialisé Carbon Brief publié mercredi.En proportion, cela n'a représenté que 33% de l'approvisionnement électrique du Royaume-Uni l'an dernier, la plus faible part jamais enregistrée, détaille Carbon Brief.La chute de la production électrique à partir de carburants fossiles - essentiellement du gaz, le Royaume-Uni étant quasi sorti du charbon thermique - a représenté 22% sur un an l'an dernier.

2023

La Cile demande aux habitants de la rue Jean Etienne à Rocourt de ne pas consommer l’eau de distribution. Depuis hier...
L'UE a trouvé mercredi un accord pour durcir les règles sur les rejets de méthane des puits d'hydrocarbures et mines de charbon, afin de réduire de 30% d'ici 2030 les émissions européennes de ce puissant gaz à effet de serre.
De l’Ouganda au Kazakhstan, de l’Arctique russe à la Norvège ou au Brésil, le groupe français est lié à au moins vingt-trois sites géants d’extraction d’hydrocarbures.
Le groupe français TotalEnergies prévoit "d'augmenter sa production d'hydrocarbures de 2 à 3% par an sur les cinq prochaines années", tout en assurant vouloir maintenir "le cap de sa stratégie multi-énergies équilibrée", ancrée notamment sur le GNL et l'électricité. La production de gaz et de pétrole du groupe était en baisse entre 2019 et 2022, et jusqu'ici la major française ne communiquait pas d'objectif chiffré de croissance ou de baisse, tablant sur une production stable d'ici la fin de la décennie.
Sous l’impulsion de son nouveau patron, la banque française - jusqu’ici guère vertueuse - a annoncé ce lundi 18 septembre des objectifs environnementaux revus à la hausse.
Un tollé outre-Manche. Alors que le Royaume-Uni faisait jusqu'ici figure de leader en matière climatique, le Premier ministre britannique Rishi Sunak vient d’accorder une centaine de nouvelles licences d’exploration et d’exploitation pétrolières et gazières en mer du Nord. Des actions qui ne coïncident pas avec les promesses, provoquant la colère des militants écologistes.
Vert a vérifié les résultats de la multinationale qui se présente comme un «acteur majeur de la transition énergétique».
Le Parlement européen s'est prononcé mardi pour le durcissement des règles concernant les rejets de méthane issus des puits d'hydrocarbures, en musclant les obligations de surveillance et de réparation et en ciblant également les importations énergétiques de l'Union européenne.Le texte adopté par les eurodéputés en séance plénière, qui fera désormais l'objet de négociations avec les États membres, enjoint également à la Commission européenne de fixer d'ici 2025 un "objectif contraignant" de réduction des émissions de méthane de l'UE à horizon 2030 dans le secteur de l'énergie.
La compagnie pétrolière australienne Invictus Energy a annoncé lundi la découverte d'un gisement d'hydrocarbures, dans le nord du Zimbabwe, un pays qui souffre de coupures d'énergies massives. L'analyse des échantillons confirme la présence de pétrole, d'hélium et d'un gaz naturel "de grande qualité", a précisé la compagnie.La compagnie australienne a réévalué les données d'une étude menée dans les années 1990 par le géant pétrolier américain ExxonMobil (ex-Mobil) qui avait abandonné son projet sur ce site situé à 240 kilomètres au nord de la capitale Harare.
Le Nigéria est l'un des principaux producteurs d'hydrocarbures du continent africain, le pétrole et le gaz naturel constituant les « piliers de l’économie nationale » de ce pays de près de 220 millions d'habitants, souligne l’EIA américaine (Energy Information Administration) dans le rapport ci-après publié fin avril.
Le Kazakhstan, important producteur d'hydrocarbures, a indiqué mardi avoir demandé une procédure d'arbitrage international contre les géants pétroliers exploitant des gisements stratégiques, des litiges portant sur 16,5 milliards de dollars de frais déduits. Cité par l'agence publique Kazinform, le ministre de l'Energie, Almassadam Satkaliev, a indiqué viser les majors exploitant les champs de Kachagan et de Karatchaganak, parmi lesquels on retrouve Eni, Shell, TotalEnergies ou ExxonMobil mais aussi le kazakh KazMunayGas.
Les travailleurs sur les plateformes offshore de forage d'hydrocarbure au Royaume-Uni sont 92% à préconiser une "nationalisation" des entreprises énergétiques pour mener une transition plus juste et efficace, selon une enquête financée par des syndicats et des ONG.
Les producteurs d'hydrocarbures n'en font pas assez, malgré la spectaculaire hausse de leurs revenus, pour réduire leurs rejets de méthane, qui restent "obstinément élevés", estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE), dans un rapport publié mardi.
L'année 2022 restera dans les annales pour les "super majors" pétrolières: la faim insatiable de pétrole et de gaz, combinée à la guerre en Ukraine, leur a assuré des bénéfices record, et tout indique que les profits seront au rendez-vous en 2023 aussi... tout comme les critiques.
Les résultats de l'entreprise britannique ont décollé grâce à ses activités liées aux énergies fossiles.
Le groupe pétrolier et gazier autrichien OMV a publié jeudi un bénéfice net annuel en très forte hausse à la faveur de la flambée des cours d'hydrocarbures, à l'image d'autres groupes du secteur. Il s'est élevé à 3,6 milliards d'euros en 2022, contre un peu plus de 2 milliards en 2021 (+74%), porté par "un environnement de marché exceptionnel". Très observé par les analystes, le résultat d'exploitation hors effets exceptionnels et de stocks (CSS) a grimpé de 53% sur la période, à 4,4 milliards d'euros, pour un chiffre d'affaires de 62 milliards (+75%).
Mines, hydrocarbures, richesses locales... Les mercenaires russes de Wagner continuent de s’enrichir sur le dos de l’environnement et des peuples. En Ukraine comme en Afrique. Prédation, violence et business. Tel est le credo du groupe paramilitaire russe Wagner. Depuis le début du conflit en Ukraine, cette armée privée ne cesse de gagner en influence. Son essor rapide éclaire les nouvelles logiques de la guerre dans une époque marquée par la crise écologique et la compétition générale pour (...)
La fonte du continent de glaces aggrave le danger climatique. Il attise aussi les convoitises : États aimantés par les ressources de son sous-sol, pêcheurs avides de ses fonds marins, touristes en quête d’aventure. [1 / 4] Gaz, pétrole, minerais… L’Antarctique captive les grandes puissances L’Antarctique regorge de ressources minières et d’hydrocarbures. Le continent est protégé de l’exploitation jusqu’en 2048. Mais après ? Déjà, les pays se préparent. [1/4] [2 / 4] L’Antarctique livré au (...)

2022

La Russie a inauguré mardi un nouveau brise-glace à propulsion nucléaire qui doit faciliter ses exportations d'hydrocarbures vers l'Asie via l'Arctique, au moment où Moscou réoriente sa stratégie énergétique du fait des sanctions occidentales contre son offensive en Ukraine. "Le développement des (routes maritimes du Nord) permettra à la Russie de réaliser pleinement son potentiel d'exportation et d'établir une route logistique efficace, y compris vers l'Asie du Sud-Est", a affirmé le président russe Vladimir Poutine dans un discours retransmis par visioconférence lors de la cérémonie de mise en service à Saint-Pétersbourg (Nord-Ouest).
Le géant des hydrocarbures Shell a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe de 6,7 milliards de dollars au troisième trimestre dopé par les cours des hydrocarbures mais divisé quasi par trois comparé au trimestre précédent. Le chiffre d'affaires atteint 98,8 milliards de dollars entre juillet et septembre, en hausse de 60% sur un an, dopé par la flambée des prix des hydrocarbures depuis le début de l'invasion russe en Ukraine.
Une nappe de pollution a été détectée par des pêcheurs à Denée, en Maine-et-Loire, ce dimanche 9 octobre. Elle est en voie d’absorption. Les sapeurs-pompiers sont sur place.
Parc National des Virunga, bassin du Congo, le président Tshisekedi vient de lancer un appel d’offres pour la concession de 27 blocs pétroliers. L’exploitation des hydrocarbures de cette immense zone forestière pourrait rapporter plus de 2.000 milliards de dollars. Mais elle engendrerait des dégâts inestimables et irréversibles à la biodiversité et aux équilibres écologiques des forêts primaires et de tourbières uniques sur la planète tout en altérant profondément les conditions de (sur)vie des populations autochtones locales.
"C'est une inflation due aux hydrocarbures, due à l'offre. S'il y a 20 ans, vous avez investi dans le photovoltaïque ou pris des parts dans un parc éolien, alors aujourd'hui vous n'êtes pas touché" par cette crise, constate Johan Rockström, le directeur de l'Institut de Potsdam pour la recherche sur l'impact climatique (PIK) dans un entretien à l'AFP.
1,81°C d'ici 2069 pour Shell, 1,73°C pour Equinor... Des chercheurs ont passé au crible les objectifs climatiques de géants du pétrole et du gaz. Sans surprise, aucun n'arrive à limiter son réchauffement à +1,5°C, rendant leur trajectoire d'émission incompatible avec l'Accord de Paris.
Les scénarios de décarbonation projetés par plusieurs géants du pétrole et du gaz sont "incompatibles" avec les objectifs de l'accord de Paris destinés à éviter un réchauffement dévastateur du climat, selon une étude dévoilée mardi. Publiée dans la revue Nature Communications, cette étude est une analyse, par une équipe internationale d'experts, de six scénarios d'émissions de trois géants européens de l'énergie - Equinor, BP et Shell - ainsi que de ceux élaborés par l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Les experts ont ensuite comparé ces différentes trajectoires aux scénarios décrits dans un rapport spécial du groupe d'experts du climat des Nations Unies (Giec) pour limiter à 1,5°C le réchauffement moyen de la planète.
Les scénarios de décarbonation projetés par plusieurs géants du pétrole et du gaz sont "incompatibles" avec les objectifs de l'accord de Paris destinés à éviter un réchauffement dévastateur du climat, selon une étude dévoilée mardi. Publiée dans la revue Nature Communications, cette étude est une analyse, par une équipe internationale d'experts, de six scénarios d'émissions de trois géants européens de l'énergie - Equinor, BP et Shell - ainsi que de ceux élaborés par l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Bénéfice trimestriel plus que doublé pour le français TotalEnergies et même quintuplé pour le britannique Shell: les prix des hydrocarbures, qui flambent depuis l'invasion russe de l'Ukraine, propulsent les bénéfices des géants pétroliers.
Selon une étude dévoilée par le Guardian, l’exploitation des hydrocarbures aurait générée 52 mille milliards de dollars depuis un demi-siècle de rente, une fois les coûts de productions déduits.
ExxonMobil a indiqué vendredi dans un document boursier que l'envolée des cours du pétrole et du gaz sur les marchés, qui fait grimper la facture d'énergie des consommateurs et entreprises, devrait gonfler ses bénéfices d'au moins 2,5 milliards de dollars au deuxième trimestre.
Le feu ravageant une plateforme de forage d'hydrocarbures en mer Noire s'est propagé au puits au large après avoir été frappée la veille par des tirs ukrainiens selon Moscou, a indiqué mardi une responsable russe. "Le feu sur la plateforme ne se calme pas, on a essayé en vain de s'en approcher en bateau. Le feu s'est propagé au puits, les tentatives pour l'éteindre se poursuivent", a déclaré une sénatrice de la péninsule ukrainienne de Crimée annexée par la Russie, Olga Kovitidi, citée par l'agence de presse Ria Novosti. Lundi matin, la Russie a accusé les forces ukrainiennes d'avoir tiré sur trois plateformes de forage de l'entreprise Tchernomorneftegaz, faisant au moins trois blessés et sept disparus, selon Moscou.
Les plateformes maritimes d'extraction d'hydrocarbures comme celles que vient de frapper l'Ukraine en mer Noire sont des cibles tentantes et faciles, mais les conséquences écologiques de leur destruction peuvent être potentiellement lourdes.
La Russie devrait recevoir 1.000 milliards de roubles (13,7 milliards d'euros) supplémentaires de ses exportations d'hydrocarbures en 2022, dont une partie pourra être allouée à la poursuite de son offensive en Russie, a déclaré vendredi le ministre russe des Finances. "Nous estimons que les revenus supplémentaires issus des hydrocarbures pourraient atteindre jusqu'à 1.000 milliards de roubles, selon les prévisions élaborées avec le ministère du Développement économique", a déclaré Anton Silouanov dans une interview retransmise à la télévision.
L’Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et la Belgique ont annoncé mercredi 19 mai vouloir installer pour près de 150 gigawatts d’éoliennes en mer du Nord d’ici à 2050, pour en faire la « centrale électrique verte de l’Europe » et se passer des hydrocarbures russes.
Les grandes compagnies pétrolières et gazières sont encore loin du compte lorsqu'il s'agit de réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l'utilisation des produits qu'elles vendent, selon les derniers chiffres analysés par l'AFP, mais les européennes ont pris une longueur d'avance.
A Aberdeen, dans le nord-est de l'Ecosse, les éoliennes au large, les travaux d'extension du port et les bus à hydrogène témoignent de la transition climatique. Mais la capitale britannique de l'énergie vit et respire encore au rythme de l'industrie pétrolière. Ici, quand vous évoquez la transition énergétique, on vous répond "boom des renouvelables", mais en aucun cas on évoque une baisse du forage d'hydrocarbures. Du moins tant qu'il y en aura dans les champs vieillissants de la mer du Nord. Il y a seulement quelques mois, le Royaume-Uni, qui vise la neutralité carbone en 2050, accueillait à Glasgow la conférence internationale pour le climat COP 26 et le Premier ministre britannique Boris Johnson assurait vouloir faire du pays l'Arabie saoudite de l'éolien. Mais depuis, les prix de l'énergie se sont envolés, particulièrement avec l'offensive russe en Ukraine, et la flambée du coût de la vie est devenue la principale préoccupation des Britanniques.
La Norvège, plus gros producteur d'hydrocarbures d'Europe de l'ouest, a présenté mercredi un ambitieux plan de développement de l'éolien offshore qui, en l'état actuel des technologies, ferait passer de deux à 1.500 le nombre de ses éoliennes en mer à l'horizon 2040. D'ici à cette date, des concessions devraient avoir été attribuées pour permettre l'installation d'une capacité de 30.000 MW en mer, a annoncé le gouvernement de centre-gauche. "Cela équivaut à presque autant d'électricité que ce que nous produisons aujourd'hui", a déclaré le Premier ministre, Jonas Gahr Støre, lors d'une conférence de presse.