les Ressources Minières

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ingénierie

2024

Contrôler le climat, une solution à double tranchant ? Depuis quelque temps, la géo-ingénierie vient régulièrement à la rescousse du climat et de l’augmentation des températures à travers le monde. C’est à cette technologie que les États-Unis pensent de plus en plus à s’allier pour faire face aux vagues de chaleur qui font actuellement rage.
En Californie, des chercheurs ont récemment lancé un test d'éclaircissement des nuages depuis un ancien porte-avions, interdit depuis.
Pour limiter le réchauffement à 1,5°C, il faudra retirer de l’atmosphère d’ici à 2050 quatre fois plus de CO2 qu’aujourd’hui, grâce aux forêts, aux sols et à l’océan mais aussi à des technologies de pointe encore balbutiantes.
La géo-ingénierie peut-elle contribuer à réduire les risques du changement climatique pour la sécurité nationale des États, ou les aggraverait-elle au contraire en générant des tensions ?
Face au réchauffement climatique, certains projets de géo-ingénierie font miroiter des solutions radicales. Mais ces idées soulèvent aussi de sérieuses inquiétudes
La Commission européenne est catégorique : pour lutter contre le dérèglement climatique, la technique de capture et de stockage du dioxyde de carbone (CO₂) sera indispensable. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Où en est le déploiement de cette technologie ? Et quels freins l’entravent ? Décryptage.
Un « aspirateur de pollution » géant, baptisé Mammoth, a récemment été mis en service en Islande. Il s'agit de la plus grande centrale de captage de CO2 jamais construite.
Les ventilateurs moulinent: la deuxième usine islandaise de captage de CO2 dans l'air et stockage sous terre a été dévoilée mercredi par la start-up suisse Climeworks, qui décuple ainsi ses capacités et espère "éliminer" des millions de tonnes de ce gaz d'ici 2030.Mammoth est située à quelques centaines de mètres de sa petite soeur, Orca, usine pionnière en service depuis septembre 2021, au milieu d'un champ de lave solidifiée recouverte de mousse, à une demi-heure de la capitale Reykjavik.
Plusieurs coalitions d'entreprises et des chercheurs appellent le gouvernement à établir une stratégie sur l'élimination du carbone.
Pour sauver le dernier de ces cinq glaciers, le pays d’Amérique latine veut user de la géoingénierie. Un exemple typique de maladaptation, estime la glaciologue Heidi Sevestre.
Des chercheurs ont effectué un essai de géo-ingénierie consistant à projeter des cristaux de sel dans l’atmosphère au-dessus de la baie de San Francisco. Ce type d’expérience étant largement controversé, les organisateurs sont jusqu'ici restés discrets afin de limiter les réactions.
Une étude propose de déshydrater intentionnellement une partie de l'atmosphère pour réduire l’effet de serre et le réchauffement climatique.
Le retard pris par l'humanité pour réduire ses émissions gaz à effet de serre, qui ont battu un nouveau record en 2023, a propulsé sur le devant de la scène des technologies d'élimination et de stockage du CO2 de l'atmosphère pour tenter de limiter le réchauffement climatique.Deux familles de méthodes différentes et parfois confondues existent: d'une part le captage et le stockage du carbone (CCS, en anglais) et d'autre part le captage direct dans l'air (DAC, en anglais), aussi appelé élimination du carbone.- Prévenir et guérir -
A UN meeting this week considered a motion on a suite of technologies known as ‘solar radiation modification’, but no consensus could be reached on the controversial topic.
Des glaciologues proposent d’immerger des rideaux pour protéger les calottes glaciaires des remontées d’eau chaude. Leurs collègues crient au loup et à la manœuvre dilatoire. Alors qu’elle attire de plus en plus, la géoingéniérie fait toujours autant polémique.
Une étude montre que la chaleur dégagée par des grandes surfaces de panneaux solaires sombres crée des mouvements de convection qui, lorsque les conditions sont réunies, alimentent des nuages et entraînent un surplus de précipitations.
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
Des chercheurs proposent de placer en orbite un parasol spatial géant pour atténuer le réchauffement global en occultant partiellement le soleil.
L'idée serait de séparer les calottes glaciaires des eaux plus chaudes des océans grâce à des rideaux géants.
Des ballons remplis de soufre lancés à haute altitude : certains chercheurs n'hésitent plus à sortir de leurs laboratoires pour tester à petite échelle ces techniques de modification des rayonnements solaires, aussi appelées géo-ingénierie solaire. Elles visent à faire baisser la température sur Terre et gagner de précieuses années dans la lutte contre le changement climatique. Mais ces solutions, qui ne font l'objet d'aucun cadre, sont controversées en raison de leur dangers potentiels. Explications.

2023

VIDÉO - La technologie de captage et de stockage du CO₂ a été au cœur des discussions de la COP28 à Dubaï, soulevant des questions quant à son utilité réelle.
Les techniques permettant de retirer du CO₂ de l’atmosphère suscitent un engouement croissant. Problème : elles sont loin d’avoir prouvé leur fiabilité, et leur déploiement risque de se faire au détriment des pays du Sud.
À la COP28, les négociations se poursuivent pour adopter une sortie ou une réduction des énergies fossiles. Les Émirats arabes unis, hôtes de la COP28, et les pays pétroliers défendent une version qui mise sur le captage et stockage de CO2 (CCS). Une technologie qui permet de capter le CO2 émis par une centrale à charbon ou une usine. Promise depuis quarante ans, elle peine toutefois à faire ses preuves. Qui plus est, elle s'avérerait bien plus coûteuse qu'un scénario basé sur les énergies renouvelables.
Les technologies d’élimination du carbone, biologiques ou technologiques, sont un outil climatique. Mais leur efficacité est sujette à caution et elles pourraient servir de prétexte à l’inaction.
Une usine aux Émirats arabes unis va commencer à capter du C02 dans l'air et le séquestrer dans la roche, apportant de l'eau au moulin du pays pétrolier qui appelle à lutter contre le réchauffement climatique sans abandonner les combustibles fossiles.
Injecter des aérosols dans la stratosphère pourrait réduire la fonte des glaces en Antarctique et le risque d'élévation du niveau de la mer, selon des recherches de l'Université de l'Indiana.
Faire réfléchir dans l’espace le rayonnement solaire pour limiter le réchauffement climatique : c’est l’objectif de la géoingénierie solaire. Mais cette technologie pourrait avoir des conséquences imprévues et incontrôlables.
Une étude conclut que la géoingénierie — ou l’idée de jongler avec les systèmes climatiques de la planète — pourrait effectivement contribuer à ralentir le réchauffement… mais conclut aussi, sans surprise, qu’il y aurait des conséquences imprévisibles.
Le MIT Technology Review a révélé cette semaine qu’une expérience de géo-ingénierie solaire s’était tenue au mois de septembre au Royaume-Uni. Cette expérience, à l’occasion de laquelle une petite quantité de soufre a été diffusée dans la stratosphère par ballon, s’est tenue en toute confidentialité, et en l’absence de tout...
À l'occasion de l'exposition "Ville de demain" à la Cité des Sciences et de l'Industrie, WE DEMAIN a pu s'entretenir avec Bertrand Piccard, de la Fondation Solar Impulse.
Techniques such as solar radiation management may have unintended consequences, scientists say
During the past decades, the idea of acting to counteract the damage done to the ecosystem by humankind's activities has moved along at least two planning stages.
Le secteur des transports fait régulièrement l'objet de comparaisons, souvent orientées par les promoteurs de tel ou tel moyen, sur leur impact environnemental. Les uns se réclament parfois plusieurs fois plus vertueux que les autres, et réciproquement, à jeu d'arguments plus ou moins fondés, souvent focalisés sur l'aspect ou le poste sur lequel ils excellent.
This Research Plan was prepared in response to a requirement in the joint explanatory statement accompanying Division B of the Consolidated Appropriations Act, 2022, directing the Office of Science and Technology Policy (OSTP), with support from the National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), to provide a research plan for “solar and other rapid climate interventions.”
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Cyrus Farhangi, consultant, enseignant Emlyon, conférencier, podcaster (contenus sur le site plansb.info) Les entreprises face aux limites planétaires et l'anthropocène.
La géo-ingénierie solaire est une stratégie controversée pour empêcher la lumière du soleil d’atteindre la Terre afin de ralentir le changement climatique, l’une des principales propositions impliquant l’ajout de particules réfléchissantes à la stratosphère. Mais avant que l’humanité n’apporte d’autres changements majeurs à notre atmosphère, ce serait probablement une bonne idée d’essayer de la comprendre. C’est du moins l’idée derrière une récente mission de la National Oceanic and Atmospheric Administration impliquant un bombardier modernisé des années 1950.
L'objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C issu de l'accord de Paris de 2015 semble de plus en plus hors de portée. Des études suggèrent que la modification du rayonnement solaire (SRM) pourrait freiner temporairement l'augmentation de la température globale jusqu'à ce que les niveaux de gaz à effet de serre aient été réduits. SRM est un type de géoingénierie qui vise à réduire la température planétaire en modifiant le bilan radiatif du système terrestre. Les méthodes proposées comprennent l'injection d'aérosols stratosphériques, l'amincissement des cirrus et l'éclaircissement des nuages marins. SRM n'agit pas sur les causes du changement climatique et ne remplace donc pas l’atténuation ainsi que la capture et le stockage du carbone atmosphérique (CDR). Une nouvelle étude impliquant un laboratoire du CNRS-INSU, étudie la durée d'un tel déploiement temporaire.
Plus de 200 organisations demandent au GIEC de préciser, dans le résumé de ses derniers travaux qu'il publiera le 20 mars, les "risques, implications et dangers" de la géo-ingénierie, de plus en plus en vue dans le monde économique et politique. Et militent pour "les solutions réelles et le changement de système".
Partisan d’une approche à la fois « éco-socialiste » et pragmatique, l’écrivain de science-fiction Kim Stanley Robinson, dont le roman The Ministry for the Future (Orbit, 2020) met en scène le déploiement par l’Inde d’un programme de géo-ingénierie, appelle à « tout reconsidérer » face à l’urgence climatique. Y compris la notion même de géo-ingénierie, dont il estime qu’elle ne devrait être ni « fétichisée », ni trop étroite.Alors que le Mexique vient d'interdire officiellement toute expérimentation solaire sur son sol, nous vous proposons de (re)découvrir cet article issu de notre magazine papier, paru à l'été 2021 dans le cadre d'un dossier spécial de 20 pages.