les Ressources Minières

OA - Liste

Les Ressources minérales (*)

Pour voir les références d’un(e) auteur(e), cliquez sur son nom. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.

espace50x10

Résultats pour:
ressources naturelles

2024

En juillet, les fonds fédéraux destinés à soutenir l’infrastructure dans les régions minières à fort potentiel ont commencé à être distribués, avec un engagement de 75 millions de dollars d’Ottawa pour moderniser trois routes dans le Golden Triangle en Colombie-Britannique. Le 15 juillet, Jonathan Wilkinson, ministre canadien de l’Énergie et des Ressources naturelles, a annoncé ce financement pour les travaux sur certains segments d’autoroute dans le nord-ouest de la province, aux côtés des ministres provinciaux Josie Osborne et Rob Fleming. Ce financement est le premier octroyé dans le cadre du Fonds pour les infrastructures des minéraux critiques (FIMC) de 1,5 milliard de dollars lancé l’automne dernier par Ressources naturelles Canada (RNCan).
Mathis Wackernagel est l’économiste à l’origine du concept d’empreinte écologique qui permet de mesurer la pression qu'exerce l’humanité sur les ressources naturelles. Cette année, toutes les ressources régénérées par la planète en une année seront consommées dès le 1er août. Ce « jour du dépassement » symbolise ainsi la consommation déraisonné de ressources naturelles par l’espèce humaine. Dans cet entretien avec GoodPlanet Mag’, Mathis Wackernagel revient sur le concept d’empreinte écologique qu’il a co-créé, sur l’évolution du jour du dépassement au fil des années mais aussi sur l’impact de la croissance démographique et du numérique sur les ressources naturelles.
À compter de ce 1er août, l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la Terre peut générer en une année. Ce « jour du dépassement » illustre l’immense pression que les humains infligent continuellement à la planète. Calculée tous les ans par l’ONG Global Footprint Network, la date de ce jour symbolique signifie qu’environ 1,75 Terre serait nécessaire pour couvrir le mode de vie actuel de l’humanité. En d’autres termes, lors des 5 prochains mois, les ressources naturelles consommées par l’activité humaine ne pourront être régénérées par la planète bleue, créant des tensions qui s’accumulent année après année. « Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, actuellement il est possible de consommer plus que ce que la nature régénère, dans la mesure où nous pouvons par exemple couper les arbres plus rapidement qu’ils ne repoussent, surexploiter les stocks existants de poissons, etc. De cette manière, comme en comptabilité financière, on peut dépenser plus que ce que l’on gagne », explique Mathis Wackern
L’art de la réduction. Aura-t-on assez d’eau pour tout le monde ? Faut-il limiter ses émissions de CO2 à l’aide d’un «compte carbone» ? À l’heure des bouleversements climatiques, l’idée d’un rationnement des ressources gagne du terrain. On fait le point.
Ce samedi 23 mars, notre pays a épuisé son crédit de ressources naturelles que la Terre est capable de produire en un an. En d’autres termes, il nous faudrait plus de quatre planètes si toute l’humanité vivait comme un belge moyen. Cette date arrive quatre mois avant celle du Jour du Dépassement de la Terre, qui tombera le 25 juillet cette année.
La découverte de cette énorme réserve d'hélium est une avancée significative dans le domaine de l'exploration des ressources naturelles.
Pétrole, gaz, exploitation des forêts, extraction de métaux rares, agriculture… nos usages des ressources naturelles de la planète ont explosé en un demi siècle.
Biomasse, métaux, minerais, matières fossiles… Les Nations Unies appellent à « infléchir la trajectoire » de l’usage des ressources planétaires, qui pourrait croître de 60 % d’ici à 2060 si rien n’est fait.

2023

[VIDÉO] - La France a déjà atteint son "jour du dépassement" en ce début mai. Fabrice Bonnifet, président du C3D, le Collège des directeurs du développement durable, nous livre son nouvel édito.
L’isthme mexicain de Tehuantepec jouit d’une position géographique idéale et d’abondantes ressources naturelles. Les autochtones se battent contre la dépossession de leur terre et l’avidité des entreprises et de l’État. Tehuantepec (Mexique), reportage Kilomètre après kilomètre, la forêt luxuriante de l’isthme de Tehuantepec s’efface pour laisser place à des centaines d’éoliennes surplombant les pâturages. Les oiseaux s’amusent à virevolter autour des pales, les frôlant de près. Dans les champs voisins, le (...)

2022

Les pays du Sud exigent que les nations favorisées partagent les bénéfices des ressources biologiques extraites sur leurs territoires, utilisées à des fins médicales, agricoles ou industrielles. Cette question de la biopiraterie constitue un obstacle majeur lors des négociations actuelles de la COP15 sur la biodiversité.
La publicité est , sauf exceptions, un incitant majeur à la surconsommation des ressources et au gaspillage des ressources naturelles. Il est donc plus que temps d’encadrer juridiquement et de sanctionner sévèrement la PUB. (1)
... La solution existe. Elle est toujours la même : expliquer, dire la vérité, être juste, tracer des perspectives, montrer qu’il existe un projet démocratique mondial, national et local qui permettrait de satisfaire à la fois les exigences de la frugalité et celles de l’abondance : celui de l’économie de la vie, dont la croissance ne suppose pas un gaspillage croissant de ressources naturelles.
Un récent rapport de l’AIE prévoit que la transition énergétique va multiplier par six d’ici 2050, la demande mondiale de métaux (https://www.iea.org/reports/the-role-of-critical-minerals-in-clean-energy-transitions). Il s’agit d’une moyenne : l’AIE estime que la multiplication de la demande variera de 20 à 40 pour le lithium, le graphite, le cobalt (voir à ce sujet, le dernier documentaire de Thierry Michel sur les guerres au Congo) et le nickel. Il sera de 7 pour les terres rares, dont l’approvisionnement est déjà critique. On va donc passer d’un système énergétique dépendant des fossiles à un autre dépendant des ressources naturelles.
Dans sa conception moderne, l’économie a tendance à être réduite à sa dimension monétaire, soit les choses pouvant être décrites par un prix. Les modèles économiques permettent ainsi de considérer le coût des salaires, des matières premières, des machines et les profits dans un même calcul. Les données monétaires permettent aussi des analyses très poussées, mais elles ne décrivent pas tout. En effet, en se concentrant sur les valeurs monétaires, on ferme les yeux sur de nombreux éléments d’intérêt, tel que l’environnement. Pour exploiter des ressources naturelles, une entreprise doit généralement défrayer des coûts pour les droits d’exploitation, acheter des machines et payer sa main-d’œuvre. Mais la nature, elle, est gratuite, permettant de fournir un profit virtuellement infini. Ce n’est qu’au moment d’être valorisée, une fois qu’on en extrait la matière utile, que la nature gagne une valeur.
Est-il possible de faire croître l'économie tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre ? Certains économistes remettent en question la possibilité d'un tel découplage et prônent la décroissance pour préserver la planète.
Observons finement l’effet des ressources naturelles à l’intérieur d’un pays. Une chronique de Phoebe W. Ishak et Pierre-Guillaume Méon. Elle est postdoctorante CNRS à l'école d’économie d'Aix-Marseille, à la Faculté d’économie et de gestion (FEG) d'Aix-Marseille Université. Il est professeur de science économique au Centre Emile Bernheim de Recherche interdisciplinaire en gestion et Dulbea de l'Université libre de Bruxelles.
Selon deux chercheurs, spécialistes des algorithmes, la déforestation et la sur-consommation des ressources naturelles pourraient provoquer un « effondrement irréversible » du mode de vie occidental d’ici 10 ans…
L’idée d’une croissance heureuse, où l’économie pourrait continuer à croître éternellement si le capital se substitue assez rapidement aux ressources naturelles qui s’épuisent, ne fait pas l’unanimité, souligne Florian Fizaine, maître de conférences en sciences économiques.

2021

Les métaux, ressources minérales naturelles non renouvelables, font partie de notre quotidien. Ils constituent une matière première si stratégique que l’état de leurs réserves à travers le monde est scruté avec attention.
Comment s'organiser avec nos contraintes pour avoir le meilleur des mondes possibles ? Arthur Keller, propose face au chaos qui vient, multiplication des catastrophes naturelles, raréfaction des ressources, pénuries et dislocation sociale, une méthode. Pour l’expert : “Notre système va basculer comme un iceberg”, il faut donc s’y préparer au mieux aujourd’hui. Et cela passe par réparer le concept de résilience et construire un nouveau système.
Et si on se servait de la nature pour lutter contre le dérèglement climatique ? Pour l'ONU et les experts du climat et de la biodiversité, il existe une catégorie de solutions appelée les "solutions fondées sur la nature". Ce concept récent et méconnu du grand public fait référence à des pratiques qui utilisent les ressources naturelles pour lutter contre le changement climatique.
Les scandales qui entachent le WWF n’ont pas fini de faire polémique. Lors d’une audience sans précédent par la Commission des ressources naturelles de la Chambre des représentants des États-Unis, menée hier, des représentants des deux partis et des experts indépendants ont dénoncé le modèle de “conservation-forteresse” de l’ONG qui a conduit à des abus graves en matière de droits humains.
Economie, ressources naturelles et pollutions sont intrinsèquement liées. Il n'y a pas de solution unique pour répondre à la crise écologique.
« Il sera bientôt trop tard ». Ce « cri d’alarme de 15 000 scientifiques pour sauver la planète » était en première page de l’édition du Monde fin 2017 . Le constat de la crise écologique n’est pas nouveau. En 1972, le rapport « The Limits to Growth » commandé par le Club de Rome concluait déjà à l’impossibilité d'une croissance économique infinie dans un monde aux ressources naturelles limitées et aux pollutions croissantes. Depuis, les nombreux rapports alertant sur l’état de la planète se sont succédé, tout comme les sommets de la dernière chance.
La société d'exploitation minière KoBold Metals, soutenue par les milliardaires Bill Gates, Jeff Bezos et Michael Bloomberg, a signé un accord avec Bluejay Mining afin d'accélérer l'extraction de ressources rares au Groenland. En Bourse, l'action Bluejay a pris plus de 50 % en cinq jours.
l’ONU la qualifie de première famine due uniquement à la crise climatique. La déforestation, qui a contribué à l’augmentation de la sécheresse, est donc liée aux changements climatiques et aux feux de forêt, mais aussi à l’exploitation du territoire. La famine actuelle à Madagascar est ainsi créée par l’humain de deux manières : par le réchauffement climatique, mais aussi par la destruction des ressources naturelles.
Dès ce jeudi 29 juillet, la population mondiale entamera le capital naturel de notre planète. Calculé par l’ONG Global Footprint Network, le jour du dépassement planétaire (Earth Overshoot Day) correspond au jour où l’humanité aura utilisé autant de ressources biologiques que ce que la Terre peut régénérer en une année.
À compter de ce jeudi 29 juillet 2021, et pour le reste de l’année, l’humanité vivra à crédit sur les ressources naturelles de la planète. C’est ce que rappelle chaque année le Jour du Dépassement (Overshoot Day) qui mesure l’empreinte des activités humaines sur l’environnement. Cette mesure initiée par le Global Footprint Network participe à la prise de conscience de l’impact des activités humaines sur l’environnement.
Après une baisse historique due aux confinements imposés pour endiguer la pandémie de coronavirus, l'empreinte écologique de l'Humanité revient cette année à ses niveaux de 2019. Le jour du dépassement planétaire (Earth Overshoot Day) aura lieu cette année le 29 juillet, soit quatre semaines plus tôt que l'année dernière (22 août 2020) mais exactement le même jour qu'en 2019.
« Le changement climatique, la crise de la biodiversité, et surtout l'épuisement des ressources naturelles pourraient causer des bouleversements majeurs. La société telle que nous la connaissons serait vouée à disparaître, c'est la théorie de l'effondrement. »
Selon William Laurance, l’expansion des routes et des autoroutes, que ce soit dans les forêts tropicales ou tempérées, s’accompagne d’une prédation systématique et à grande échelle des ressources forestières – viande, bois, minerais, pétrole, gaz, etc. Les routes font office d’aspirateur à ressources naturelles qui sont ensuite redirigées vers les centres urbano-industriels de la civilisation pour être consommées sur place ou exportées ailleurs dans le monde, parfois après avoir été transformées, via d’autres routes cette fois maritimes ou aériennes.

2020

Alors que les conditions de survie de l’humanité sont en jeu, nous avons besoin d’enclencher une nouvelle ère dépassant les systèmes extractifs dominants et faisant de l’économie le moteur d’une nouvelle relation entre la Terre et l’humain. Aujourd’hui, une multitude de pratiques nouvelles montre que l’économie peut respecter les capacités régénératrices des ressources naturelles tout en permettant l’innovation et l’évolution humaine ; que l’humain peut devenir co-créateur, avec toutes les espèces vivantes, des équilibres planétaires et constructeur de son équilibre social.

2019

De plus en plus de travaux scientifiques prédisent la fin de notre civilisation industrielle : incapable d'évoluer, elle pourrait s'effondrer comme d'autres dans l'histoire de l'Humanité, principalement à cause des inégalités dans la répartition des richesses et de la surexploitation soutenue et croissante de ressources limitées. La « fin du monde » ou plutôt la fin de nos civilisations actuelles est un sujet récurrent et tout à fait plausible ne serait-ce que par les menaces d'origines naturelles. Mais c'est bien l'Homme qui est devenu la cause la plus probable et immédiate de sa propre extinction : « l'Homme est un loup pour l'Homme » reprenait déjà Sigmund Freud dans son livre Malaise dans la civilisation, une locution qui prend tout son sens à l'aube d'un désastre.
a pêche va-t-elle disparaître ? Détruisons-nous les forêts ? Aurons-nous du pétrole dans vingt ans ? Va-t-on répondre aux besoins en eau des habitants de la planète à la fin du siècle ? Que devient le climat ? Ces questions révèlent des craintes de plus en plus partagées et mettent en cause notre mode de développement. Celui-ci repose, d’une part, sur l’utilisation croissante de sources d’énergie primaire (pétrole, gaz, charbon...) limitées, donc épuisables, et, d’autre part, sur des ressources qui, il y a moins de cent ans, semblaient inépuisables (air) ou capables de se renouveler (eau, forêts, poissons).