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2023

Depuis la fin de l’accord céréalier en juillet, la Russie a entrepris une campagne de bombardements des ports ukrainiens. L’Ukraine parvient cependant à exporter ses denrées agricoles, vitales à son économie, grâce à d’immenses efforts pour mettre en place des voies alternatives à la traversée de la mer Noire. France 24 fait le point.
Les frappes russes répétées sur des ports maritimes et fluviaux ukrainiens ont détruit “270.000 tonnes de céréales” en un mois, a déclaré mercredi le ministre ukrainien des Infrastructures, Oleksandre Koubrakov.
Un an après son entrée en vigueur, cet accord crucial pour la sécurité alimentaire mondiale n’a pas été renouvelé. La décision de Moscou va obliger l’Ukraine à trouver des solutions alternatives pour exporter son blé et autres céréales.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia n'a plus d'alimentation externe de secours depuis trois mois, ce qui la rend "extrêmement vulnérable", a averti samedi le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi.

2022

De source proche de l’état-major russe, on affirme que cette attaque, la première d’une telle ampleur, n’aurait causé que des “dégâts mineurs”, signale le site d’information ukrainien Obozrevatel. Seul un dragueur de mines, l’Ivan Golubets, de la classe Natya, aurait été touché.
Après une attaque qu’elle attribue à l’Ukraine en Crimée, la Russie annonce suspendre sa participation à l’accord assurant la poursuite des exportations de céréales ukrainiennes, vitales pour l’approvisionnement alimentaire des pays pauvres.
L'ONU aimerait renouveler l'Initiative de la mer Noire en faveur des céréales pour un an.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a perdu sa dernière source d'alimentation électrique externe en raison de nouveaux bombardements et s'appuie sur des générateurs d'urgence, a déclaré samedi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Le site occupé puis annexé par la Russie se procure "l'électricité dont il a besoin pour le refroidissement du réacteur et d'autres fonctions essentielles de sûreté et de sécurité nucléaires" uniquement grâce à des générateurs diesel, a ajouté l'organisme onusien dans un communiqué. "La connexion a été coupée vers une heure du matin, heure locale", a précisé l'AIEA, qui dit se baser sur "des informations officielles en provenance d'Ukraine" ainsi que sur "des rapports de son équipe" de quatre experts présents dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe.
Environ 15% de la capacité de stockage de céréales de l'Ukraine a été perdue depuis le début de la guerre avec la Russie, relève jeudi un rapport américain qui souligne les effets néfastes pour la sécurité alimentaire mondiale.
L’accord signé en juillet entre Kyiv et Moscou a permis à plusieurs cargos de quitter les ports de la mer Noire. Mais le rythme est trop faible pour vider les silos ukrainiens et les denrées ne vont pas vers les pays les plus menacés par les pénuries, qui seront au menu des discussions entre l’ONU, la Turquie et l’Ukraine.
La reprise des exportations de céréales ukrainiennes, marquée lundi par le départ d'un premier navire depuis Odessa, est un premier "signal positif" tant le blé, indispensable à l'alimentation, est un enjeu stratégique dans le conflit entre l'Ukraine et la Russie.
L'Ukraine et la Russie ont signé vendredi à Istanbul, cinq mois après le début de la guerre, un accord permettant d'exporter les céréales ukrainiennes bloquées dans les ports de la mer Noire.
La Russie et l'Ukraine vont signer un accord sur les exportations de céréales à Istanbul vendredi après-midi, a annoncé jeudi soir la présidence turque.
Des experts militaires d'Ukraine, de Russie et de Turquie discutent mercredi à Istanbul des possibilités d'exportations de céréales au départ des ports ukrainiens sous blocus russe.
La Russie contrôle 22% des terres agricoles ukrainiennes et la guerre menace les moissons prévues cet été, ce qui pourrait encore aggraver la crise alimentaire mondiale, estiment des chercheurs de la Nasa.
Depuis l’offensive russe sur son territoire, l’Ukraine, souvent qualifiée de « grenier à blé du monde », se voit dans l’incapacité d’exporter ses céréales. Résultat : les prix augmentent et mettent en difficulté les pays les plus dépendants du blé ukrainien, mais aussi russe. Explications en podcast avec Luc Bronner, grand reporter, et Mathilde Gérard, journaliste au service Planète du « Monde ».
Alors qu’avant le début de la guerre en Ukraine il y avait 150 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë, elles sont aujourd’hui 280 millions, explique Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté, interrogé sur La Première. A cela s’ajoutent, dans une série de pays, "des conflits, des ruptures climatiques, une dette qui les empêche d’acheter des produits alimentaires à des prix exorbitants qui résultent de l’affolement des marchés. Dans ces pays (comme l’Ethiopie, le Sud-Soudan, le Nigéria, le Yémen, l’Afghanistan, la Somalie), le risque de famine se précise d’heure en heure. Malheureusement la communauté internationale n’a pas les moyens de réagir et il y a tout lieu de s’inquiéter pour la vingtaine de pays que la FAO (l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et le Programme alimentaire (PAM) ont identifiés".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky alerte sur les risques de pénuries alimentaires provoqués par le blocage des ports ukrainiens. Selon lui, ce dernier pourrait avoir des conséquences gravissimes et provoquer une “terrible crise alimentaire”.
L’ONU craint « un ouragan de famines » en Afrique, où de nombreux pays sont dépendants du blé importé d’Ukraine ou de Russie.
Le blocus du port ukrainien par l’armée russe fait peser la menace d’une crise alimentaire mondiale. Le 30 mai, Emmanuel Macron a proposé le vote d’une résolution de l’ONU pour ouvrir un corridor maritime. Les Occidentaux ne doivent donc ménager aucun effort pour y parvenir.
La récolte de maïs de la saison 2022/23 devrait elle atteindre 26,1 millions, contre 37,6 millions de tonnes l'an dernier (-30 %), avec quelque 15 millions de tonnes pour l'exportation.
Les conflits armés ont aggravé les effets délétères du réchauffement climatique dans la région, et plongé des populations entières, dont des millions de déplacés, en situation d’urgence alimentaire. Leur extrême vulnérabilité est aujourd’hui accentuée par la pandémie de Covid-19 et les conséquences économiques de la guerre en Ukraine.
La Russie redirige les exportations entravées par les sanctions afin de remplir ses propres stocks, a indiqué lundi le président de l'Union russe des céréales.
Les sanctions contre la Russie, le changement climatique et les restrictions sur les exportations engendrent une forte pénurie des engrais qui met les agriculteurs du monde entier en difficulté, et qui pourrait bien engendrer une grave crise alimentaire.
Moscou se défend de bloquer délibérément les exportations de blé ukrainien et assure que les pays les plus dépendants des importations de céréales, qui sont ses “amis”, ne manqueront de rien.
Selon les derniers chiffres de l’ONU, 276 millions de personnes dans le monde sont confrontées à une insécurité alimentaire grave. Un chiffre qui a doublé en seulement deux ans, soit depuis le début de la pandémie de Covid-19. Mais, aujourd’hui, avec l’impact du conflit en Ukraine, il est très probable que l’insécurité alimentaire grave touche un nombre encore plus important de personnes.
Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux et des témoignages attestent d'une nouvelle tactique des forces armées russes en Ukraine : bombarder et piller des engins agricoles, des fermes et les réserves de céréales du "grenier de l'Europe". Selon un expert de sécurité alimentaire, il s’agit de "tentatives délibérées de la part de la Russie de réduire la production agricole ukrainienne".
L'Inde a annoncé samedi interdire les exportations de blé face à la baisse de sa production, due notamment à des vagues extrêmes de chaleur, une décision qui va "aggraver la crise" d'approvisionnement en céréales avec la guerre en Ukraine, s'alarme le G7.
Cette année, autant que de carburant et d'engrais, les agriculteurs locaux ont besoin de gilets pare-balles et de démineurs pour détruire les bombes tombées dans leurs champs.
La planète manquera bientôt d’huile végétale. Depuis la récente décision de l’Indonésie de bannir les exportations d’huile de palme, la situation va s’aggraver dans les prochains mois. Partout au pays, il faudra s’attendre à voir le rationnement de l’huile végétale au détail. Il existe déjà une pénurie d’huile végétale qui pourrait durer encore des mois, tout cela en raison de l’invasion de l’Ukraine et des changements climatiques. L’huile végétale se retrouve dans nos maisons et dans tous les restaurants et est employée avec presque tous les aliments et les mets que l’on cuisine. C’est aussi un ingrédient très utilisé par les grandes entreprises qui fabriquent des produits populaires consommés au quotidien.
Le secrétaire général de l'ONU a déclaré mercredi qu'il cherchait à faire revenir sur les marchés mondiaux les productions agricoles ukrainienne et russe, pour aider à mettre fin à la crise subie par les pays émergents depuis l'offensive russe en Ukraine. "Il n'y a vraiment pas de vraie solution au problème de la sécurité alimentaire mondiale sans un retour de la production agricole ukrainienne et de la production alimentaire et d'engrais de la Russie et du Bélarus sur les marchés mondiaux en dépit de la guerre", a déclaré Antonio Guterres lors d'une visite à Abuja avec le président nigérian Muhammadu Buhari.
Le secrétaire général de l'Onu a déclaré mercredi qu'il cherchait à faire revenir sur les marchés mondiaux les productions agricoles ukrainienne et russe, pour aider à mettre fin à la crise subie par les pays émergents depuis l'offensive russe en Ukraine.
Avant même la guerre en Ukraine, l'insécurité alimentaire aiguë a frappé près de 40 millions de personnes supplémentaires en 2021, pour atteindre près de 200 millions, en raison des conflits et des crises climatiques et économiques, prévient l'ONU mercredi dans son rapport sur les crises alimentaires.
Les prix alimentaires et de l'énergie, dont la hausse a été exacerbée par la guerre en Ukraine, pourraient rester élevés pendant plusieurs années, estime la Banque mondiale qui évoque la fin de l'année 2024.
Début mars, 450 experts ont incité les responsables politiques à poursuivre les efforts en matière d’agriculture durable. Malgré la guerre en Ukraine, ils estiment qu’il est encore possible de nourrir la planète, à condition de changer nos façons de consommer.
Chamboulée par la guerre en Ukraine, la géopolitique mondiale pourrait aussi être profondément modifiée par le réchauffement climatique, estime Guillaume Bagnarosa, enseignant-chercheur à Rennes School of Business (RSB). Pour ce spécialiste, les frontières agricoles pourraient ne plus rien à voir avec celles d’aujourd’hui, laissant craindre, dans 10 ans, des risques d’affrontement pour l’accès à la nourriture.
Quelles pourraient être les conséquences de la guerre russo-ukrainienne pour les Européens dans les mois à venir ? Une chronique de Maxim Manturov, responsable du conseil en investissement chez Freedom Finance Europe.
L’indice des prix alimentaires a atteint un nouveau record en mars, bondissant de 34 % par rapport à la même période l’an dernier. Ce "bond de géant", provoqué par l’invasion russe en Ukraine, grenier à blé de l'Europe, a des répercussions dramatiques sur des pays très dépendants de ses importations. En France, c’est aussi la réalisation de la transition alimentaire qui est remise en cause, les consommateurs se détournant des produits plus haut de gamme comme le bio, face à la "stagflation".
Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont atteint en mars leurs "plus hauts niveaux jamais enregistrés", à cause de la guerre en Ukraine qui "provoque des chocs" sur les marchés des céréales et des huiles végétales, a annoncé vendredi l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
En raison de la guerre en Ukraine et des problèmes dans la chaîne d'approvisionnement, quatre entreprises alimentaires sur 10 indiquent qu'elles pourraient temporairement suspendre ou réduire leur production dans les semaines à venir, ressort-il mercredi d'une étude menée par la Fédération de l'industrie alimentaire belge (Fevia).